Le nouveau précurseur: journal du soir

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10 augustus 1914
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s.n. 1914, 10 Augustus. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9b04b/
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>?\ Lundi IO Août 191 % CI1VQ CEIVTIME» 80w année — IV0 Le Nouveau Précurseur lAJBOisnsr: TTS t ANYERS, un an 18.00 fr.; BO fr.; trois mois S.60 fr, INTERIEUR. - 15.00 fr.; OOir.; - 4.50 fr. HOLLANDE, » 83.00 fr.; , 00 fr.; • 8.00 fr. LUXEMBOURG. - 82.00 fr.; ■ 00 fr.; » S.00 fr. UNION-POSTALE, - 42.00 fr.; 00 fr.; • 10.50 fr. Tout «bonnement 9& poursuit Ju*j ;. . « h moL ON S'ABONNE i4mtn mi bnrwu. Ta ; 1 et dan» tous k*s bureaux des fl« ail Babrffloa. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { îMSiuon: s.«04 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. w mmm mmm A.KntTOKTC3E33 r Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 144 lignes. » 1.00 Faits mvkrs. la Bgne. . » 2.60 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . . 3.00 La annonça de l'étranger et de la Belgique sont reçue* aussi far f Agence Bavas, », place des Martyrt, à BrumeiUs, 8, Place de la Bowse, » Paris, et to Sigh Holborn, * Londres. postai « BeJgiqae. 1 SE TAIRE POUR L PATRIE Hier soir, l'Etat- jjor général a prévenu la presse belge qu aile n'aurait aujourd'hui aucune nouvelle à donner à ses lecteurs. En ce moment le devoir de tout Belge, du journaliste comme de tout autre, est de se taire quoiqu'il puisse savoir. Le sort du pays est en jeu pendant les heures prochaines. Plus de renseignemenis, quelque certains qu'ils soient, plus de potins, plus de récrimination et partout plus de critiques. Le Devoir est de se taire. 1 QUELS SONT NOS ENNEMIS? A — w - « » C'est la question que l'Etoile Belge exami ne. Sa conclusion est que nous sommes ei guerre, aujourd'hui, exclusivement ave l'Allemagne et que avec l'Autriche-Hongri nous restons à l'état de paix; on ne pourrai plus ajouter: et d'amitié. De fait, le représentant diplomatique d l'empereur-roi est toujours à Bruxelles;au cune déclaration de guerre n'a été notifié par l'Autriche-Hongrie à la Belgique, ni pa celle-ci à celle-là. Jusqu'à présent, aucui soldat de l'armée de François-Joseph n foule le territoire belge et aucun coup de fu sil n'a été tiré des rangs autrichiens su l'armée belge. Maîs cela suffit-il pour que, en dehor de l'état effectif des hostilités armées, il n\ ait pas un état virtuel de guerre entre 1> Belgique et V Autriche-Hongrie? Le traité d'alliance dont tout le mond connaît l'existence entre l'Allemagne e l'A 11 triche-Hongrie n'étend-il.pas, naturelle ment; la guerre que l'Allemagne nous a ù(. clarêë jusqu'à son alliée l'Autriche-Hongrie En'"',d'autres termes quand un état est e] guerre avec un autre, n'entraîne-t-il pas né cessaïrement son allié dans un conflit armé Rivière, qui fut un des plus réputés .juiris tes du droit international,, professeur à l'U niversité de Bruxelles, l'affirmait: Retour nant le dicton populaire: les amis de no amis sont nos amis; il déclarait l'alli de mon ennemi est mon ennemi, sans qu j'aie à considérer si l'alliance existe contr moi ou seulement pour une hypothèse autr que celle se réalisant. C'était certes exagéré; nous en avons 1: preuve dans les faits présents,par l'attitud (le l'Italie. Liée par une convéntion d'allian ce avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie l'Italie proclame sa neutralité actuelle e la maintient, estimant que cette conventioi d'alliance est conclue pour des cas diffé rents de ceux qui se reproduisent. Ni la France, ni la Belgique ne doiven considérer aujourd'hui l'Italie comme ui ennemi; demain, peut-être, elle sera de no alliés. Aussi comprend-on que notre savant ju liste belge — car la Belgique a des homme de haute valeur encore ailleurs que dan l'armée — on comprend qu'Ernest Nys ^'admette pas la théorie absolue de Ri vière.se rallie à la théorie de Halleck disan que la seule alliance entre notre ennem et une autre nation, alliance n'ayant pa pour objet la guerre qui nous est faite, n peut nous autoriser à traiter cette autr nation en belligérant adversaire. Ernest Nys a raison quand il restreint 1; portée trop large de la théorie trop entièr trop outrée de Rivière, Mais YEtoile Belge a tort quand elle con dut en ces termes: «Il en résulte donc qu l'état de guerre n'existe pas en ce momen entre l'Autriche-Hongrie, d'une part, 1; Belgique, la France et l'Angleterre, d'autr part.» * '* •£ Ce n'est pas un simple débat de doctrin que hous soulevons; c'est une question d'il térêt pratique immédiat. La conclusion d(^'Etoile Belge conduit la condamnation ^"l'arrêté du gouverneu militaire d'Ànvei/^qui a fait quitter le tci ritoire sous son commandera-nt non seule ment par les Allemands, mais aussi bar le Autrichiens. Si VEtoile Belge a raison, l'arrêté dèxpu sion des Autrichiens-Hongrois me serait pa justifié dans le droit des gens. Or, nou prétondons qu'il est entièrement justifié ei droit; nous ne l'apprécions pas en faite ca l'appréc:ation du fait appartient exclusive ment à l'autorité responsable. Mais notre confrère de Bruxelles a tort. La situation qui se produit actuelleiiien est en dehors des hypothèses prévues pa Rivière, par Halleck et par Nys. C'est un situation qui ne s'est encore jamais préâen tée depuis que l'on étudie sérieusement 1 droit des gens en temps de guerre. L'Autriche n'est pas seulement l'alliée rl l'Allemagne qui noù^ attaque, elle est 1. cause et le but de la guerre qui nous o.= faite par l'Allemagne. Résumons les faits, dont vendredi ' Nouveau Précurseur a ^onné-une récapiti lation. 1. L'Autriche prend à l'égard de la Serbi une attitude que la Russie estime ne poi voir tolérer. awv». V ua u B u tuw • n n o O 2. I,a Russie arme et menace l'Autriche-î Hongrie. : 3. L'alliée de celle-ci, l'Allemagne, prend 3 fait et cause pour l'Autriche et somme la t Russie de cesser ses menaces et pour y ar-riveij, elle déclare la guerre à la Russie. Notez que ce n'est pas l'Autriche qui, la première, a déclaré la guer'ïe à la Russie pour se protéger, mais l'Allenagne. L'Autriche-Hongrie a éi'é amenée par les événements à suivre l'Allemagne et à 'déclarer aussi la guerre à la Russie, mais "plusieurs jours après, son alliée et protectrice. 4. L'Allemagne, craignant l'intervention de France au profit de la Russie dans la s guerre qui a été déclarée à ce\le-ci, prend / les devants et notifie l'état de guerre à la i France. 5. L'Allemagne, dans le but d'agir contre 3 la l'.rance, veut traverser le territoire belge t et aéclare la guerre à la Belgique pour \ enleScr de force ce droit de passage que notije pays refuse de lui accorder volontai- ' ? rement. 1 ,ISi la France ni la Belgique ne sont.effectivement èn guerre avec l'Autriche, nous le ? répétons, mais c'est pour protéger cet Etat que l'Allemagne fait la guerre a la France et à la Belgique, Voilà les faits brutaux. 5 : Sommes-nous èn guerre avec l'Autriche-5 Hongrie? î Effectivement, non. 2 Virtuellement, oui. î C'est pour protéger l'intérêt de l'Autriche, pour lui permettre de réaliser ses pré-t tentions en Serbie que les armées alleman-ï des ont envahi notre pays et attaqué nos soldats. Et l'Autriche resterait notre amie! » [Elle a dû déclarer la guerre à la Russie, t non pas en vertu de ses conventions avec î l'Allemagne, mais parce que celle-ci allait se battre pour elle. i Autour de Liège, c'est autant le sort de f t l'Autriche-Hongrie que celui de la Belgique ; i qui se joue. Les défaites des Allemands au- ! s tour de Liège, font plus de mal à l'Autriche- ' Hongrie, que leurs victoires n'auraient pu eïi faire à la Belgique. Et les Autrichiens , s devraient être tenus pour indifférents à ces , ? péripéties? . C'est impossible, cela; les plus belles fictions du droit international ne peuvent pré-f v;loir sur ce fait: c'est pour l'Autriche-IIon- 1 g;ie que la guerre a été dirigée par l'Alle- 3 îragne contre la Russie, contre la France et 2 c; ntre la Belgique. 3 Les Autrichiens-Hongrois sont actuellement nos ennemis; ils peuvent être traités i j • m me tels au même titre que les Aile- ' 3 mands, car c'est pour eux et par eux que la g ; erre a éclaté. i * * * 3 Et qu'on ne s'imagine pas que parce , ^ q..l'aucun ^coup de feu n'a été tiré par un j 1 Autrichien contre un soldat belge, l'ar-3 n; je de François-Joseph ne nous combat P": s. Pour lutter l'un contre l'autre, il ne faut e i> s toujours se trouver face à face, comme d us un match de boxe. Notre adversaire effectif n'est aujour-d mi que l'Allemand; mais si l'Allemagne, r ' :i lutte en même temps à l'est et à l'ouest, n'avait pas à ses côtés l'armée autrichien-i- 3. qui la soutient sur sa frontière de l'est, s e!!e devrait détacher par là des corps d'ar-n ;e qui maintenant opèrent contre la . j L Igiquo et la France. s ' L'Autriche n'est pas restée neutre. Elle s ht tire pas sur nous, mais elle aide l'Alle- 1 1 iv igne à envoyer des armées puissantes r '■ p ur nous envahir. •Jllle est belligérante contre la Belgique (j oique ses forces n'opèrent que contre la P !ssie; ses nationaux peuvent et doivent \ e traités en Belgique comme faisant par-p i d'une nation ennemie et belligérante; le 3 i d. oit privé de la guerre s'applique à eux c. nme aux Allemands. 2 * * * Ou'on nous comprenne bien: nous parlons e d i particuliers autrichiens et hongrois et lira de la nation autrichienne; nous ne de t | i' ridons pas que l'on remette son passe-j p 't à l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie à e F ixelles. C'est un diplomate, donc un né >- I g', dateur; et plus il y aura de négociateurs | p s nous pouvons espérer la paix pro-e i c' line, la paix, ce but final de la chose i- h n-ible qu'est la guerre. ZEDE. \ AANVERS La défense d'Anvers Depuis dimanche les trains se succède: amenant à Anvers, pour participer à la d fense, tous les militaires rappelés des 14e 15e classes. Ils sont logés dans les bâtimen militaires et communaux et vont être h médiatement mis à même d'être dirigés si leurs emplacements définitifs. Nos avions vont régulièrement faire d< reconnaissances et c'est grâce à eux qi l'état-major de la position est parfaiteme] tenu au courant de la situation des troup< ennemies. Il faut des pièces d'identité Le passage d'eau entre le canal au Suci et la Tête de Flandre et celui entre les dei gares du Pays de Waes sont soumis depu lundi midi aux règles de surveillance appl quées aux portes de la ville; les personm se rendant d'Anvers. en Flandres ou vie versa doivent être munies d'un Jaisser-pa ser ou de pièces d'identité. Pigeons Les pigeons appartenant à des personm privée doive.nt rester dans leur Colombie Les propriétaires qui les laisseraient sort seraient soupçonnés de complicité d'espioi nage. Jumelles Les fabricants, marchands et propriéta res de jumelles de campagne sont priés d faire connaître à l'état-major, celles qi pourraient être soumises à réquisition e indiquant le genre de jumelles, leur pui: sance et leur valeur. (Mettre sur l'env< loppe: «jumelles»). Nos députés caporaux Hier, après une revue des troupes de 1 garnison et de la garde civique, le lieutï nant-général Dufour a annoncé qu'il ël< vait au grade de caporal les députés Cric! Devè/.e et Pécher, engagés volontaires dan l'infanterie. La rue général Léman Le collège échevinal d'Anvers vient d donner le nom de Général Léman à la ru qui portait celui de H. Albert von Bary. La garde civile Aujourd'hui, M. Evers, 'commissaire d police honoraire, a été mandé à l'hôtel d ville. Il a été officiellement nommé con: mandant de la garde civile et a fait le sei ment d'usage. M. De Vos a. chaleureusement félicité M E-vers pour son excellente initiative. Les drapeaux des nations alliées Lts drapeaux belge, anglais et français ceux des trois nations alliées dont les trou pes défendent le territoire belge, ont ét arborés à la façade de.rhôtel de ville. Deux ministres à Anvers M. Be\ryer, ministre de l'Intérieur, et M Helleputt», ministre des Travaux Public? sont armés hier après-midi à Anvers, i leur descente du train ils ont été accueilli par les cria de «Vive la-Belgique!» Les deux ninistres sont repartis une heu re plus tard. Le ijont sur l'Escaut Hier soir, àv 6 heures, le gouverneu militaire d'AnVtVs, général Dufour, accom pagné du gouverneur de la province, di bourgmestre et te son état-major a inau guré le pont jeté :,ur l'Escaut au moyen d bateaux d'intérieur. Le général Dufoir a vivement félicité 1 commandant Pierrard des pontonniers,sou les ordres duquel le^ont a été construit. Saisie d'armes et de munitions Un dépôt d'armes a tté découvert dans 1: synagogue désaffectée Le la rue Pierre Pot Dans ce bâtiment qui :'ert de magasin s trouvaient une centaine de caisses conte nant 3,000 Mauser àlleimnds. Dans la cave d'une rtuison de derrièr du rempart Kipdorp, on a saisi deux cais ' ses contenant des cartouches de chasse e de guerre et deux fusils. A propos de la saisie, rue >ierre-Pot, on : trouvé là, 2,G00 fusils italien, et 2,400 cara bines Mauser allemandes. Li, comptabilit du commissionnaife-expéditeir à qui ap partenait ce magasin a été dAWillée et oi n'y a trouvé trace M d'un aiilrî dépôt d'ar mes ni d'un dépôtjde munitions Les arme saisies se trouvaient là depus quclqu temps déjà et étalent destinées i l'exporta tion. Rappelons à ce propos que\oute pei sonne ayant un dépôt d'armes de guerre oi de chasse ou un dépôt de munitions, a l'c biigation d'en aVertir le gouverneur mili taire. Perquisition Sur l'ordre fie l'auditeur militaire un perquisition a pratiquée dans une Jpai 1 son de la rua Van Diepenbeeek. On y trouvé neuf f'isils de chasse, une grand quantité de ctrtouchéâ et des plans ont H saisis. L'occupant' de cette maison est de natif nalité allemande. Aux Allemands et aux Autrichiens Le gouverneur militaire d'Anvers inrit toutes les personnes de nationalité allemar de ou austro-hongroise, ou qui ne peuvçn prouver nettement qu'elles ne sont ni J nationalisé allemande.ni de nationalité au tro-hong.oise, à se présenter dans les con missaruts de police pour faire établir leûi titres <£ résidence dans la place. Faut d'avoir rempli ces formalités, elle seront considérées comme espions et pa sées rar les armes. Le? personnes qui' ont reçu des autorisf tion? délivrées par le gouverneur depui l'état de siège sont dispensées de cette f( malité. •it Aujourd'hui une dizaine d'Allemands g- Autrichiens qui n'avaient pas quitté le t( ritoire, ont été arrêtés. t3 . , i- Les régiments glorieux Les régiments belges qui se sont couvei _ de gloire aux environs de Liège, sont, i moins en partie, dirigés sur notre place, ( ' ils viennent prendre un repos nécessaire Nous avons reçu des détachements c 9me, du lime et du 12me de ligne. Ces régiments ont beaucoup souffert; 1 officiers surtout ont été sacrifiés. '® Faut pas confondre is M. J. M. de Bernuth, nous communiqi i- ce qui suit: ;s «Revenu ce matin d'Ostende, où je gè >- une entreprise de pêche, je tiens à rapp s- 1er à mes concitoyens, pour éviter to malentendu, que je suis Belge, ayant obt nu depuis de longues années-la grande n turalisation; je suis admis dans la nobles; s du royaume sous le nom de «de Bernuth " j'ai toujours rempli mes devoirs de citoye ' belge et ai notamment fait partie comn ' juré de la session de la Cour d'assises* c mois de juin. Je saisis cette occasion poi affirmer que dès le commencement des ho tilités, je n'ai tardé de former les vœux L plus chaleureux pour le triomphe de ! i- juste cause de la Belgique.» e 1 Déclaration de nationalité a î- Le bourgmestre de la ville d'Anvers ce :- tifie que le nommé Fritz JAEGER, dire teur du Comptoir Général d'Alimentatioi place Van Rijswijck, à Anvers, est Belg par suite de la petite naturalisation, doi x acte a été dressé le 7 juillet 1900. Le bourgmestre, (signé) J. DE'VOS. s Le consulat des Etats-Unis M. le gouverneur militaire charge 1 bourgmestre de faire observer à la populî tion qu'il est à la connaissance du consi 0 général des Etats-Unis d'Amérique à Ai 2 vers, que la situation des consuls amér cains en Belgique, qui ont pris possessio des archives des consulats allemands è Belgique, à été méconnue. 0 - Le gouvernement américain, en donnai e pour instructions à ses représentants d'a< céder à cette demande du gouvernement a lemand, a simplement posé un acte de coui toisie internationale habituelle en temps d guerre. Les puissances européennes, étant e état de guerre, l'Amérique était la seul grande puissance à laquelle l'Allemagn pouvait s'adresser. Le devoir d'un consuls neutre, en ToècùrrericeJ est limité à de sin 1 pies formalités administratives. Le bourgmestre tient à ajouter que la pc pulation doit comprendre que la prise e charge par un pays neutre des archive d'un pays belligérant est un acte de pur courtoisie, qui est d'usage en temps d guerre et n'implique en aucune façon un ^ adhésion quelconque de la part du pay s neutre à la politique du pays belligérant. Ce serait donc absolument à tort que 1 population témoignerait des sentiments d mécontentement à l'égard du gouvernemer américain, avec lequel notre pays continu à entretenir les meilleures relations, r Anvers, le 8 août 1914. DANS LE PAYS 5 Pas de nouvelles Nous sommes absolument sans nouvelles c 1 ce qui se passe depuis Liège jusqu'à, la froi tière française. 3 L'état-major général déclare que tout v bien, et rien de plus. Ayons confiance; sachons refréner notre in 3 patience et faire au pays le sacrifice de noti nervosité. t Comme le «Nouveau Précurseur l'a dit sami di, l'armée française remonte vers Liège; I rencontre aura lieu bientôt, peut-être s'est ell 1 produite aujourd'hui. " L'armée belge concentrée dans le voisinag est. prête à appuyer l'effort des Français. Ceux-ci sont en grand nombre dans le Li i xembourg belye et la province de Namur su la *lye gauche de la Meuse. 5 Ils sont aussi ailleurs. , Attendons et espérons. Les troupes anglaise 1 Depuis vendredi des troupes anglaises di ba^quent dans les ports français du Pas d Calais. Elles sont immédiatement dirigées sur l'en placement qu'elles doivent occuper dans le rangs de l'armée alliée. Il n'y a pas lieu de rechercher sur quel ? points du pays, elle se concentrent. ^ Liège l'héroïque ê iL'héràïque ville de Liège ne se soumet p<n aux Allemands. i- Ville ouverte, elle a été non seulement occi pée, mais aussi -bombardée par l'armée ail mande. Le généra] allemand veut forcer les forts qi se trouvent autour de la ville, à se rendre,poi e écarter les horreurs de l'incendie et du bon bardement. I Mais les valeureux Liégeois font à la Patr; le sacrifice tic leurs foyers. 0 Ils soutiennent et admirent la défense d( forts. Quarante mille volontaires !,.. :s A l'heure actuelle, on a enregistré le chiffi énorme de quarante mille volontaires qui f sont engagés ces jours derniers pour la durt de là guerre. C'est le lieutenant général Guietie, inspe teur général de l'armée, rappelé à l'activité | Hiffh Holàorn, à Londres. qui a été chargé de la direction de l'instruction do cette masse de vaillants, lesquels seront répartis en vingt régiments d'infanterie. En présence d'un pareil nombre de volontaires, le département de la guerre se voit dans l'obligation de demander aux nouveaux engagés de se munir des vêtements, du linge et if. des chaussures nécessaires pendant la période d'instruction. Ils seront intégralement et large-, e+ ment indemnisés. L'industrie^privée consent, dans la plus large mesure, à assurer, concurremment avec les établissements militaires, la préparation des tenues nécessaires. ts Moratorium Par arrêté royal, paru hier, les dispositions de l'arrêté royal du 2 aoilt lOli concernant les protêts et autres actes conservatoires sont mo-difiées comme il suit: Les délais pendant lesquels doivent être faits 3S les protêts et tous actes conservant le recours pour toute valeur négociable souscrite avant la publication dudit arrêté du 2 août sont prorogés jusques et y compris le 15 septembre 1914. Le remboursement ne pourra être demandé aux endosseurs et autres obligés pendant ce délai. re Pendant le même délai, le porteur est dis-e- pensé de l'obligation d'exiger le payement le it jour de l'échéance. Il est tenu de prévenir le e- débiteur ou le principal obligé, de ce que l'effet a,- peut être payé au domicile du porteur. -e Les intérêts seront dus depuis l'échéance jus-)}. qu'au paiement. ' A partir du 16 août jusqu'au 15 septembre 1914, les retraits de fonds sur les dépôts en ie banque opérés avant-la publication de l'arrêté-11 royal du 3 août ne pourront dépasser 1,000 ir francs par quinzaine. s- Les dépôts dont le solde n'excède pas 1,000 îs francs pourront être intégralement retirés. a Les Allemands en Belgique Le ministre de l'intérieur vient de décider que les Allemands établis'en Belgique depuis L,_ plus >de trois ans obtiendront un permis de séjour sous la responsabilité de l'autorité communale.i, it Les dépôts clandestins d'armes Ce n'est pas seulement à Anvers qu'existaient des dépôts d'armes et de munitions destinées aux Allemands. On a trouvé à Liège tout un arsenal de munitions. Rue Sainte-Marguerite et rue Jonekeu, on e a découvert au dernier moment 100,000 fusils, des mitrailleuses, des munitions, des harna-, chements et tout ce qu'il fallait pour équiper une armée. Comme il était trop tard pour les emporter, on y a mis le feu. On a découvert un autre dépôt très important à Bruxelles, près de la Gare du Nord. Une tentative criminelle u Une tentative criminelle, heureusement avortée, grâce à la vigilance de là garde civique, a été dirigée contre le bureau télégraphique de Bruges-Station. Dans un mur de bâtiment, des gardes ont 1 constaté la présence d'un trou de mine où e une machine infernale, destinée à faire sau-e ter le bureau, avait été déposée. t Inutile d'ajouter que l'on se trouve en pré-L_ sence d'un mauvais coup médité par quelque Bonnot allemand. n Un bourgmestre prisonnier s A Verviers l'envahisseur a créé de toutes e pièces une administration allemande. e Un bourgmestre allemand préside aux des-e tinées de la ville, tandis que M. Mullendorff, s bourgmestre belge et député, goûte, derrière les bayonnettes tudesques, les douceurs de la Ll captivité. M. Mullendorff, en effet, est prisonnier des , Allemands. Ils l'ont enfermé dans les locaux 1 de l'Athénée, rue du Gymnase, et le doyen 0 d'âge de la Chambre est gardé militairement, bayonnette au canon. Les habitants, eux, ne sont pas molestés pour autant qu'ils se soumettent à toutes les réquisitions de la soldatesque. Ceux qui résistent sont immédiatement ap-^ préhendés. 'p Entre Francs-maçons Le Grand-Orient de Belgique vient de recevoir le télégramme suivant: «Le Grand-Orient de France tient à féliciter chaleureusement, par intermédiaire de e ses amis du Grand-Orient de Belgique, la i- vaillante et héroïque nation belge dont la fière et courageuse attitude est saluée avec a respect et enthousiasme par tous les Français.»i- e Les nouvelles allemandes Le bureau Wolff, agence officielle de rensei-e gnements de l'Allemagne donna hier la dépêche que voici: p «Liège est en notre possession. »Les pertes de l'ennemi (armée belge) sont grandes. Nos pertes (allemandes) seront communiquées sans délai, et sitôt qu'on aura des renseignements dignes de loi. »0n a commencé à expédier de l'Allemagne les 3 à 4,000 prisonniers faits en Belgique. Suivant avis nous aurions eu en présence de nous, le quart de l'arméé belge.» Sauf ce dernier point tout là-dedans est non pas faux, mais inexact, par prétention. Dans le forêt de Soignes ~ De nombreux cavaliers allemands sont dans la forêt de Soignes,près de Bruxelles, surtout du côté de Tervuercn. A proprement parler ce sont des enfants perdus; les uns cherchent à déserter, les autres se sont égarés. Pour éviter toute surprise pn a barré, au moyen de voitures du tram, l'avenue de Ter-s vueren, à la hauteur de Woluwe. 1 Fusillés On dit que l'aviateur Lanser et ses trois sœurs auraient été fusillés Itfer,convaincus d'es-1 * pionnage. Nous ne le croyons pas. On affirme, de source officielle, que trois e espions auraient été fusillés vendredi à Anvers.s C'est inexact car le conseil de guerre d'Anvers ne s'est pas encore réuni. Il n'a donc prononcé aucune condamation. e Des otages e# Un confrère qui a pu quitter Liège vendredi, c affirme que les sénateurs, députés, bourgmestre, échevins, etc., ont été pris en ôtage et que : le commandant allemand menace de bombarder la ville, si les forces ne se rendent pas. Les guerres FRANCE ET ALLEMAGNE Vendredi, les Français ont pénétré sur le j territoire allemand,. Après une marche forcée, ils ont mis les Allemands en déroute par une. charge à la bajonnette. Le lendemain, samedi ils ont pénétré à Mulhouse, en Alsace, qui les a reçus et qui les a açclamés. Poursuivant leur marche en avant,les Français ont pénétré hier jusqu'à Colmar. Hier soir on disait même qu'ils avaient enlevé cette ville. Mais il faut croire qu'une grande force allemande a marche à leur rencontre. En Allemagne, on affirme que les Français ont été repoussés de l'Alsace. Mais cela n'est pas. Cette nuit, le gouvernement français a donné le communiqué suivant: « Les Français tiennent toujours Fflrney, Mulhouse et Altkirch, ayant devant eux la forêt du Harz, où la défense paraît sérieusement organisée. De nombreuses escarmouches se sont produites sur tout le front. Les Allemands et les Français se renforcent. Sur les crêtes des Vosges les Français se sont emparés hier soir des cols Bonhomme et Sainte-Marie, après un violent ..combat qui reprit dans la matinée. Les Français occupent les crêtes dominant Sainte-Marie-aux-Mines. On entend le canon dans la direction de Montigny. Les troupes françaises de couverture sont probablement aux prises avec les Allemands venant de Sarrebourg. Dans la région de Longuyon et Sprincourt des forces nombreuses d'infanterie et de cave-lerie allemandes ont obligé un bataillon de chasseurs à pied de céder le terrain.» Depuis nous sommes sans nouvelles de France comme de Belgique. LES ALLEMANDS A VARSOVIE Une dépêche officielle de Washington affirme que le gouvernement a été avisé hier, officiellement, de l'occupation de Varsovie par les Allemands. Aucune dépêche n'est venue confirmer ce fait. LES AUTRICHIENS EN RUSSIE Une dépêche de Saint-Pétersbourg, en date de samedi, annonce que les troupes autrichiennes ont passé la frontière russe près de la frontière roumaine et ont mis le feu à plusieurs villagès. L'ARMEE RUSSE Le «Standard» annonce qu'une armée russe, forte de 500,000' hommes et 500 canons, se trouve actuellement à la frontière allemande. AUTRICHIENS ET SERBES A la suite de sept tentatives infructueuses de l'Autriche de franchir le Danube, les Serbes ont pris l'offensive. Il n'y a plus un soldat austro-hongrois en Serbie. LES MONTENEGRINS Les Monténégrins ont occupé Spizza, qui se trouve sur la côte, jusqu'à Budna, dans la région de Vermoch (frontière d'Albanie). Les Monténégrins ont également pénétré en Bosnie, où ils ont occupé Plevié. EN AFRIQUE La garnison française de Grandpopo (Dahomey) a pris possession du Togo allemand de concert avec un croiseur anglais. EN HAUTE MER LE GRAND COMBAT NAVAL On est toujours sans nouvelles du grand combat naval qui aurait été livré près du Dogger Bank, au nord des côtes de Hollande. En Angleterre on dément formellement la réalité de cette rencontre; la flotte anglaise se serait contentée de chasser l'escadre allemande vers les côtes hollandaises. Cependant, voici au sujet de ce combat des renseignements qu'on prétend avoir reçus à Amsterdam par la télégraphie sans fil. C'est la «Home Fleet», renforcée par l'escadre de la mer d'Irlande, qui s'est rencontrée un peu au-dessous du Dogger Bank, avec la flotye allemande de haute mer. Celle-ci se composait de 19 bâtiments. Quelques navires allemandes ont été coulés; d'autres ont été capturés. Ce qui restait de l'escadre allemande a été rejeté vers les ports hollandais, i toujours poursuivi par la flotte britannique. I Les autorités hollandaises se préparaient à retenir et à désarmer les navires allemands | dès qu'ils se trouveraient dans les eaux ter-j ritoriales. ! DEUX CROISEURS ALLEMANDS COULES I Le capitaine du vapeur «Uranium» informe le consulat britannique qu'hier ses antennes , ont recueilli un télégramme hertzien du «Lu-i sitania» disant que le «Lusitan'a» avait été ! poursuivi par deux croiseurs allemands, mais que des navires de guerre britanniques sont survenus, ont pourchassé ces croiseurs et les ont coulés. LA FLOTTE AUTRICHIENNE . On télégraphie d'Ancofie que 29 navires de J guerre autrichiens ont été vus, marchant à contre vitesse, dans la direction du Sud. Il est a remarquer que la flotte autrichienne refuse de prendre part aux opérations militaires disant que l'Autriche n'est en guerre qu'avec^ la Russie et la Serbie. LA FLOTTE ALLEMANDE L'Allemagne concentre, sur la mer Baltique, au moins douze cuirassés de type ancien, plusieurs croiseurs et vingt-cinq torpilleurs. Cependant,, aucun de ces bâtiments n'a été vu plus haut que Libau. Ils descendent sur les ports de Kœnigsberg et Dantzig, où ils achèvent fiévreusement leur mobilisation.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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