Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 11 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z13m66/
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(iiindi H Msi 1914 CIXQ CENTIMES HO année - I% ° 131 Le Nouveau Précurseur AB03STISrBlVnEI>TT3 î ikvprs. un an 12.00 fr.: six moi» #.K0 fr.; trois mois S.60 te. ^TEWSJR, - 15.00 fr.; • 81.00 fr.; . 4.50 fr. HOLLANDB, - 80.00 fr.; • ifc.00 fr.; . 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 88.00 fr.; » 1«.00 fr.; • 8.00 fr. UNION POSTAiiB, » 48.00 fr.; » 81.00 fr.; > 10.50 fr. Tout abonnement sa pourrait jusqu'à refus faraei. ON S'ABONNE à AnTers au bureau du lourrwl et dsas tas» 1« bsrwii dw postée sn Belgique. JOURNAL DU SOIR ABOIES { *• { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. JLSSntTOZN-CXES : OHMJUm», la petit» bgue. fr. 0.80 I Ricuuns, la li^ne. ? . fr. 1.50 » lit ligues . » 1 00 Faits mvbrs, la ligne. . » 2.50 Fnumatass, la ligne . . > 0.50 I Chrokiot* Anvers . . . . 8.00 Lm amnonces de VUrtmger et de ta Belgique tottf repues auesi par l'Agence Basas, i, plaos des Martyrs, * Brwcelles, S, PUkx it ( m Bomte, à Paris, «t 20, Rifk Hoiborn, à Londres. Chronique anversoise w grande artiste à Anvers. — Controverses' — Question de nationalité et de religion. — Au pays des dollars. — Le tombeau Ainsi donc, dans quelques jours nous aurons Mme Sarah Bernhardt à Anvers, une nis encore. Pourquoi éprouvé-je une certaine tristesse en écrivant ces mots: « une ois encore?». Il faut espérer, tout au con-raire que ce ne sera pas la dernière fois, mais on peut se proposer de saisir l'occa-°ion d'aller la voir, car nous savons que la gloire hélas, ne confère qu'une immortalité'purement métaphorique... Je serais mal venu à vous faire une bio-craphie de la grande tragédienne. Vous avez tous lu des détails sur sa vie, ses déboires au début de sa carrière, ses succès, ses triomphes. Mais il est des choses qu'on ignore; hier encore, dans certain milieu d'amateurs d'art, j'ai entendu proférer des hérésies qui requièrent une rectification. On discute même l'âge de l'artiste, — car les comédiennes ne peuvent pas le cacher, — et ici encore, il y eut des erreurs multiples. Il ne me sera pas fait le reproche de manquer de galanterie en disant que Mme Sarali Bernhardt est née le 22 octobre 1844, à Paris, rue de l'Ecole de Médecine, n°5. ,\'e croyez pas que j'annonce là une chose que tout le monde sait! Il a fallu, en 1881, qu'un reporter du «XlXme Siècle» de Paris allât s'informer auprès de la direction du conservatoire, pour y prendre copie d'un document péremptoire. En effet, le 29 novembre 1859, Sarah Bernarhdt fut admise dans la classe de déclamation de M. Pro vost, et elle avait dû fournir un acte de naissance. Cette pièce donne la date et le domicile ci-dessus indiqués, et stipule que Rosine Bernhardt, dite Sarah, est fille de dame Julie Bernhardt, modiste, âgée de 23 ans, née à Berlin, domiciliée rue de la Micho-dière, n°22, et de père non dénommé... Les discussions,à ce sujet,furent vives quel-qnetoisXe reporter du ciXIXme Siècle» est allé procéder à son enquête lorsque l'artiste s'en fut pour la première fois en Amérique. En effet, en 1881, une dame Bell, demeurant à White River, en Californie, prétendit que Sarali Bernhardt était sa jeune sœur disparue depuis vingt ans, fille d'un mouleur en plâtre,de religion israélite,nommé Kins-ley King. En France, Francisque Sarcey avait écrit une note disant que l'actrice élait bel et bien Parisienne, mais l'auteur (lu. «Siège de Paris» se trompait en disant que sa nrère était hollandaise. Et, lorsque Félicien Champsaur prétentit que l'artiste était de nationalité hollandaise et de religion juive, il fallut que l'intéressée elle-même démentit par un télégramme envoyé de San-Francisco à un journal de Paris. Ce télégramme expliquait la confusion: Sarah passa la première partie de sa jeunesse chez son grand-père, à Amsterdam. D'autre part, elle a été élevée dans un couvent catholique, près de Versailles. ,0n a prétendu aussi, surtout en Allemagne, que la tragédienne était allemande, et l'on se basait pour cela sur la nationalité prussienne de sa mère. Un vieil habitant de Francfort-sur-l'Oder déclarait même avoir connu Sarah enfant; et son père avait été un certain Michel Bernhardt, maquignon. Et, le 9 novembre 1902, elle envoya au «Figaro» une dépêche disant qu'elle «ait française, française de naissance, de cœur, d'esprit, d'art et d'amour. U est probable que, lorsque Mme Sarah Bernhardt viendra conférencier à l'exposition de la «Femme contemporaine», elle nous parlera de son séjour en Amérique. JJurant son dernier séjour au pays des dollars, elle y eut un salaire fixe de vingt cinq roule francs par semaine, tous frais payés, cest-à-dire, le transport et l'entretien de sa fu ' laquelle consistait modestement en «n valet et une femme de chambre. M. Paul «fflrget raconte dans «Outre-Mer, qu'un Jour 1 artiste faillit être enlevée par des w-ooys qui voulaient la recevoir triom-P a ement dans leur ranch et l'entendre dé- des beaux vers' Au Canada> on lui orna un chant national: des députés, des ' eurspoussèrent son traîneau en criant spniaC France!» et> après chaque repré-n ation, les étudiants entonnèrent la Mariait qU8 la salle entiôre écoutait dc- Jeniiieton du «Nouveau Précurseur.. 10 U PLUS FORTE Grand Roman PAR Robert 8AIXVILLE tomiJ' 118 s]aS" Pas de bonheur, fit le l'effrrn aKieC .imPatience... mais de sortir de imnn j impasse où m'ont poussé mes ""Prudences passées. issu d'aUleurs. à la race d'où je suis Ui» it0m illustre que je porte, de rele-(Ire ri ^ ami'le et non de la laisser s'étein-__ p(n3 la misère et l'humiliation. tnsnt mo'' s'écria Yvonne avec emportent, que vais-je devenir? l'htm* Parce que je me suis fiée à 1er hhT <'un £ent'ihomme que je dois je-'e e' l'opprobre sur le nom jus- Awn,S taohe de ma famille? l,. de vous connaître, je vivais heu- tioimii i ■ '"'"c auprès de mon père, un (le tn 6 ërc Qui était estimé et respecté Vnn S'«Je marchaia la tête haute, ri» ïs,e'es> in jour fatal, entré dans ma Ahi vez'vous 'ai* "Ie moi? ti'étV .certes, il vous était trop facile tans »J1F- .ma8mation d'une pauvre fille de ™ Penence,de faire miroiter à ses yeux 0î mensongères espérances. Se la '»yiS ^'a" 'ac'le de parler le langage daimt ?!on ^ des oreilles qui ne deman- qua vous croire... ' 6e rà!IÎHn.1Di.eu sait 1ue tout mon orgueil lam à l'idée d'une chute... mais lova,,» i P'us fort -- Je croyais en votre '■ u' gentilhomme! j Voilà le côté glorieux des randonnées que j fit l'admirable artiste. Elle eut quelques déboires, aussi. Souvent, elle fut victime de vols et d'agressions, elle excita des rages et des jalousies terribles, vit des factions se battre à cause d'elle, connut des manifestations et des émeutes, faillit périr dans des catastrophes et dans des cataclysmes. Elle connut les accidents de chemin de fer, les naufrages et les incendies, les tempêtes et les tremblements de terre. Une mésaventure moins tragique, plutôt amusante, nous est racontée par M. Jules Huret. Un jour, en Amérique, elle entendit un pasteur la qualifier ex cathedra de suppôt de l'enfer, démon-femelle venue de l'impure Babylone pour corrompre le Nouveau Monde. Elle envoya aussitôt ce billet au clergyman: «Cher camarade, «Pourquoi tomber ainsi sur moi? Entre, cabotins, on devrait s'entendre.» De même, les archevêques de Québec et de Montréal lui reprochèrent comme un j crime, en 1905, de jouer «La Sorcière.»Que' ques énergumènes manifestèrent contre elle, mais aussitôt une contre-manifestation s'improvisa, qui fut grandiose. Il est certain que Mme Sarah Bernhardt pourra vous en dire davantage, lorsqu'elle donnera sa conférence à Anvers, dans quelques jours. Ce qu'elle ne dira pas, c'est qu'elle occupe son loisir estival à ébaucher son propre monument funéraire,lequel doit selon ses vœux, se dresser sur un écueil battu par la vague plaintive, en face du ! vaste océan, sur cette grève de Belle-Ile-en-mer, où l'incomparable tragédienne a tant de fois mêlé sa voix d'or au profond murmure des flots. Le tombeau de Sarah fera pendant, de loin, au rocher du Grand-Bé, où dort Cha-! teaubriand. Faut-il s'étonner que cette ar-; tiste pense à son heure dernière, elle qui, | durant presque un demi-siècle, mourut à l peu près tous les soirs, qu'elle fût le duc de Reichstadt, la Tosca, Marguerite Gau-! thier, Lorenzaccio ou Desdémone? Elle qui I connut, sur la scène, tous les genres de tré-! pas, la corde, le poison, le poignard, l'arme ! à feu, tout, absolument tout? I En attendant, nous allons la revoir. Sa-! liions bien bas celle que Rostand a nommée ! «Reine de l'attitude et princesse du verbe...» Piarre MARZERELLE. Au Deliors FRANCE Les bailotages C'était hier le grand jour électoral de la France. La nouvelle chambre comptera 602 députés. Au premier tour 350 ont été élus, les résultats i de ce premier tour donnaient une chambre à peu près seiïibiable à celle, dont le mandat vient d'expirer. Les ballottages, ou plutôt le second tour du scrutin, auront apporté de plus importantes modifications dans le personnel, sans changer considérablement la composition politique de la Chambre. Il y avait lieu à pourvoir à 252 sièges. Trois résultats — ceux de la Martinique, d'un arrondissement de la Corse et du Sénégal sont encore inconnus. Les résultats connus sont donc au nombre de 249. Ont été élus hier: Réactionnaires 14; Progressistes 10; Fédération des gauches 9; Républicains de gauche 22; Radicaux et radicaux socialistes, 115; Républicains socialistes, 16; Socialistes unifiés, 66: Socialiste indépendant, i. En sommes, compensation faite des gains et îles pertes; la journée d'hier se résume ainsi: Les réactionnaires gagnent 3 sièges; Les progressistes en perdent 21; La fédération des gauches en perdent 16! Les républicains de gauche en perdent 11. Les radicaux et les radicaux socialistes en gagnent *24; Les républicains socialistes en perdent 1; Les socialistes unifiés en gagnent 24; La journée d'hier a été marquée d'un fort mouvement vers la gauche. La nouvelle chambre La nouvelle chambre des députés comprend donc, en rangeant les partis de droite à gauche:■MLW.M.Hi.1. -i..,,.,.,,. u — Et maintenant, me voilà abandonnée, trahie par l'homme qui m'a déshonorée! Que vais-je devenir? Elle parlait à présent avec une véhémence sauvage, sa voix sortait saccadée et con-vulsive de ses lèvres frissonnantes. — Que vais-je devenir? répéta-t-elle avec angoisse. — Mon Dieu, fit le comte de la Roche-briant, qui avait peine à dissimuler sa mauvaise humeur, vous exagérez, comme toujours! ...En quoi, je vous le demande, votre avenir est-il compromis? Nous nous sommes aimés, d'insurmontables obstacles nous séparent. Il ne nous reste qu'à nous quitter en amis, sans invectives et sans récriminations.Retournez à Carnac et reprenez votre vie d'autrefois. Personne ne connaît ni ne connaîtra votre secret. Votre honneur est sauf. — Vous ne dites rien! Donc vous acceptez mes conseils! En effet, Yvonne était demeurée silencieuse.Elle tenait le front courbé dans ses mains et de violents frissons agitaient ses épaules.— Retournerez-Vous à Carnac? demanda M. de la Rochebriant. Ce fut d'une voix brisée, qui ressemblait à un gémissement, qu'elle répondit: — Pierre, mon pauvre père est mort. Le comte de la Rochebriant eut un mouvement de stupeur. — Mort! s'écria-t-il malgré lui, mort, le docteur Lambert?... Il était plein de vie quand je l'ai quitté! — Le déshonneur de sa fille l'a tué; il n'était pas de ceux qui peuvent endurer la honte. Réactionnaires, dits conservateurs, 34. Réactionnaires, dits libéraux, 34; Conservateurs, dits progressistes, 69; Républicains de gauche, ou modérés, 73; Radicaux, 52; Radicaux-socialistes, 28; • Radicaux socialistes unifié9 173; Républicains socialistes, 33j Socialistes unifiés, 102; Socialiste indépendant, 1. Il en résulte que l'entente entre les radicaux et les socialistes, y compris les socialistes uni fiés, peut former une majorité, comme une majorité peut se trouver par l'accord entre les partis de gauche à l'exclusion des socialisteî unifiés. ^ Mais aucun gouvernement n'est possible s'il n'est soutenu par le groupe des radicaux socialistes unifiés qui détient 173 sièges sui 602. Quelques élus Paris. — 5e arrondissement. — M. Painlevé, député sortant, socialiste indépendant est élu avec 5038 voix; M. Rollin, progressiste, 4,91(3 voix. Paris. Ile arrondissement, Ire circonscription. — M. Paté, député sortant, radical socia-- liste, 4,153 voix, élu; M. Loyson, radical socia-! liste unifié, 3,630 voix. Cholet. — M. Jules Delahaye, réactionnaire \ est élu. ; Toulouse. — M. Cruppi, radical unifié, est I réélu. Nantes, 10 mai. —. M. Guist'hau, radical socialiste, député sortant, réélu. Lyon. — 3e circonscription: M. Augagneur, député sortant, socialiste indépendant, 5,591 voix élu; M. Arnaud, socialiste unifié, 5,393 voix. Pamiers. Le général Pedoya, radical socialiste, est réélu. Peligny, M. Charles Dumont radical socialiste, sortant, est réélu. Chateaulin (Finistère). — M. Louppe candidat de concentration républicaine, ing. des poudres, anc. direct, de la poudrerie dé Moulin-Blanc., est élu contre M. Daniélou, progr., dép. sort. Quelques échecs. Rochefort. — M. de Lanessan, député de gau-ché sortant, est battu par le socialiste unifié M. Bouzet. Alger. — Le général Bailloud, républicain de gauche, est battu avec 8,119 voix contre 8,269 à M. Brousser, radical socialiste unifié sortant. Blois: M. Paul Boncourt, socia1'ste indépendant est battu par le Dr Legros, républicaine de gauche. Saint-Denis. — 5e circonscription M. Wilm, député sortant, socialiste indépendant est battu : par M. Bon socialiste unifié qui obtient 8,894 voix contre 8,235. Paris. — 18 e arrondissement: M. Rouannet, député sortant, socialiste unifié 9,112 voix, est éliminé par M. Charles Bernard, socialiste indépendant qui obtient 9542 voix. Sceaux. — M. Lépine, ancien prefet de police. est battu par M. Poncet. socialiste unifié qui obtient 10,580 voix contre 9,581. Sant-Denis, 2e circonscription. — M. Marcel Hebert, progressiste 8,586 voix e6t battu par M. Laval, socialiste unifié qui obtient l0;912 VOiX. Sceaux, 6ê circonscription. — M. Marc San-guier, progressiste, est battu par 7,245 .contre 8,147 données à M. Nectoux, député sortant socialiste unifié. Montpellier. — M. Pierre Leroy-Beaulieu, progressiste sortant, est battu par M. Paget, radical sosialisite unifié. Cherbourg. — M. Théodore Reinach, radical sortant, est battu par M. Prôsti progressiste; Digne= — M. Joseph Reinach, républicain de gauche sortant, est battu par M. Jugy, radical. ALLEMAGNE Contre les étrangers Le ministre prussien de l'instruction publi ' que et des cultes vient de décréter qu'à l'a : venir le nombre des étudiants étrangers er 1 Prusse ne devra pas être supérieur à neu: cents pour chaque pays. Tous les journaux font remarquer que cett( mesure est principalement dirigée contre 1< Russie, dont le nombre des nationaux ins crits aux universités impériales est de beau coup supérieur à la limite stipulée dans 1< décret précité. PORTUGAL Pour les colonies Le ministre des Colonies a déposé un pro ! jet de loi tendant à créer un fonds spécia pour payer les frais d'études et d'exécutioi des travaux nécessaires po\ir le développe | ment économique de la province de l'Angola Les travaux atteindront la somme de qua ! rante mille contos (deux cents millions d francs). Le fonds sera géré par un consei d'administration des ports et chemins de fe de l'Angola, i _ ' . _ La nouvelle de sa mort ne m'est parvenu qu'une semaine après mon départ. J'ai laissé à des étrangers le soin de lu i fermer les yeux! — Tué par le déshonneur de sa f'iiè, tè péta ironiquement lô comte... Je ne le savais pas si chatouilleux sur 1 i point d'honneur. Yvonne partit d'un éclat de rire doulou reux. — Ghatouileux sur le point d'honneui Voilà des mots qui sonnent bien mal dan votre bouche! ... Et oui, monsieur, bien qu'il ne fût h un comte, ni un de la Rochebriant, le pau vre docteur Lambert était un scrupuleu: d'honneur. Je connais, moi, des gentilshommes qu j n'en sauraient pas dire autant. Me démentirez-vous? M. de la Rochebriant ne répondit rier il réfléchissait. Enfin et très froidement: — C'est fâcheux, dit-il, fort fâcheux. Mais enfin ce malheur si grand qu'il soi' ne saurait influencer sur votre vie. Vous avez un héritage à recueillir et rie ne vous empêche de retourner à Carnac 6 de... Pour la seconde fois, Yvonne l'interron pit, et de plus en plus tragique: — Vous ne soupçonnez pas, monsieu toute l'étendue du malheur qui s'abat su moi. Elle s'arrêta. On eût dit qu'au moment d faire un aveu le courage lui manquait. Puis, têt basse, elle murmura dans u sanglot désespéré: — Je vais devenir mère! Cette fois, le comte de la Rochebriant ei un violent soubresaut. Si bardé qu'il fût dans son cynique égoï: me, l'idée qu'un être issu de lui, vivante ir carnation de son libertinage, allait biente Le projet comprend la construction dé chemins de fer jusqu'aux frontières des colonies étrangères voisines, pour faciliter le transit et le trafic commerciaux. ESPAGNE Entre conservateurs Dans la discussion du projet de réponse du discours du trône, plusieurs anciens ministres conservateurs du groupe Maura se sont élevés au Sénat contre la politique du ministre conservateur Dato. Malgré les efforts de celui-ci, les sénateurs du groupe Maura ont refusé de voter dans le sens demandé par le chef du cabinet. Ils ont quitté la salle des . séances. Le message a été adopté pour 145 voix contre 71. MAROC La prise de Taza Taza, situé dans le Maroc oriental a été ' pris par les troupes françaises, j Le miilistère des affaires étrangères de j France communique cette dépêche: | «Le général Baumgarten, commandant des 1 troupes, annonce qu'il est entré à Taza à midi moins dix. Les indigènes, surpris par la mar-; che rapide des troupes françaises dans la nuit, ont peu résisté, mais les Beni Oudjam, ayant eu le temps de se ressaisir, ont défendu énergiquement les abords de la ville. »Les Français ont eu 4 tués et 13 blessés. "L'attitude des habitants de la ville est ex-! cellente. •Les pertes de l'ennemi sont diffiles à éva-: luer, mais elles'doivent être importantes.» MEXIQUE L'attitude des Etats-Unis Le gouvernement des Etats-Uuis a affrété onze transports qu'il tient prêts pour l'embarquement de nouvelles troupes; mais l'ordre de les embarquer n'a pas été donné, car on ne veut pas, à Washington, ni inquiéter Huer-ta par l'envoi de renforts, ni prendre la responsabilité de provoquer une rupture de la trêve qui a été consentie par lui. Le gouvernem nt de Washington envisage cependant, ou plutôt craint cette rupture, et il prend donc toutes les dispositions pour pouvoir envoyer sans délai des renforts à la Vera-Cruz.D'un autre côté, le maréchal Funston, commandant le corps d'occupation de la Vera-Cruz, ayant seulement 4,000 hommes sous ses ordres, réclame des renforts d'urgence, et ié ministre de la guerre appuie énergiquement cette demande, en ajoutant que si le général Funston était attaqué, il ne pourrait opposer une force suffisante aux Mexicains; mais le président Wilson et M. Bryan répondent qu'il n'est pas encore temps d'envoyer les renforts I demandés. Les armes expédiées d'Âilertiàgriâ Deux navires allemands, le «Kronprinzessin Cecilie» et le «Bavaria», appartenant à la compagnie Hamburg-Amerika. et ayant à bord des : munitions pour Huerta, ne débarqueront pas ! ces munitions, à la suite d'une intervention i de M, Bryan, j Le «Kronprinzessin-Cecilie» est déjà arrivé i à Puerto-Mexico, port situé au sud de la Vera-Cruz. Aucun navire de guerre américain ne se trouvait dans ce port lorsqu'il y entra, mais les munitions allemandes retournèrent en Allemagne.Quant au «Bavaria»^ il n'arrivera pas avant une dizaine de jours; mais les munitions qu'il apporte à Huerta retourneront de même en • Allemagne. Ce sont les agents du navire allemand qui ont décidé de ramener en Allemagne la car-■ gaison d'armes destinées aii général Huerta. A Tampico Un navire des Etats-Unis armé de deux ca-hOils de lft pouces a été envoyé à TampiGO. koii faible tirant d'eftu lui permettra de i'ê-monter le cours du Panico. A Mazatlan Oh dément actuellement la prise de Mazat-i iûnj port mexicain sur l'Atlantique, pitr les i constitutionhalistes. Cependant les dépêches ajoutent que cette, prise est imminente. Lé cohimandailt des (jonsiithiiGiiriaUSteS a exprimé à l'amiral américain ses regrets de 3 ce que la chute d'une bombe d'un aéroplane 1 militaire ait tué des non-combatants. r : La bombe serait tombée accidentellement et n'avait pas' été jetée. ! " —— î entrer dans la vie, le troublait et lui causait une réelle inquiétude, i Un indéfinissable pressentiment l'agitait •âtissi. Pburrait-ii échapper aux conséquences de ses actes? ï Son émotion n'échappa pas à Yvonne qui observait attentivement. — Ah! dit-elle, vous voilà enfin sorti dé votre superbe indifférence! ! Eh bien! que décidez-vous? 5 Direz-vous toujours que j'exagère la gravité des faits et que je dois retourner à Car-i nac? M. de la Rochebriant cependant avait re-<■ pris possession de soi-même. — Ma pauvre Yvonne, dit-il, en donnant i à sa voix des inflexions attendries, je suis désolé! Nous avons été d'une déplorable impru-; dence et nous voilà dans un grand êmb&fr ras. Mais, au lieu de nous répandre en vaines lamentations, cherchons à réparer le mal -, Je ne vous demande-pas mieux pour m? part que de vous venir en aide dans la me i sure de mes forces. t Puisque désormais le séjour en Bretagm vous semble odieux, choisissez quelque au l- | tre ville de province. Là, où vous ne serez connue de person \ ne, vous pourrez vivre tranquille avec um r petite rente que je vous servirai avec plai sir. e Qui sait? avec le temps, vous envisagere la possibilité d'un mariage convenable... a Belle comme vous êtes, et avec les res sources que vous tiendrez de moi, les parti ne vous manqueront pas. it — A merveille! répliqua ironiquemen Yvonne, et fenfant et votre enfant? >- — Eh bien! vous l'élèverez, vous le fere passer pour votre neveu. t S'il vous gêne, il ne manque pas d'éta Nouvelles de l'Étranger La neige au mois de mai Hier, après-midi, la neige est tombée à gros flocons dans le Midi, de la France, à Luchon, au plateau de Super-Bagnères. La couche atteint ving-cinq centimètres à Ustou. Dans l'A-riège, les hauts plateaux sont recouverts d'une couche de neige de douze centimètres.Le temps est froid et couvert. A Pontarlier, la neige est tombée à gros flacons le même après-midi, survenant après plusieurs jours d'une pluie très abondante. Le froid est très vif A Yssingeaux, la température s'est sensiblement refroidie. La neige vient de tomber et le sol en est couvert d'une couche de plusieurs centimètres. Les récoltes sont compromises.De Chambery, Oyonnax, St Etienne et Privas, on signale que la neige est tombée dans ces régions, la nuit de samedi à dimanche. Les montagnes en sont, couvertes. Le froid est assez vif. Mort de Mme Bethman-Hollweg Mme de Bethman-Hollweg, femme du chancelier de l'Empire, vient de mourir après une longué maladie. Un voleur hérite d'un million La «Petite République» signale que le nommé Raymann, arrêté pour vol de tableaux et actuellement détenu à Paris, à hérité d'un million depuis son arrestation. Manoel ne divorce pas L'ancien jeune roi du Portugal déclare qu'il est faux que sa femme demande l'annullation du mariage, Les deux époux doivent, vers la fin de juin, rendre ensemble visite aU pi:irt<-e de Hohen-zollern et rentrer dans le courant d'ôcîôfcfé/ Le journalisme en Chine Le gouvernement chinois vient d'édicter un ' règlement sur la présèe qui a répandu là consternation parmi les journalistes;. Lé nom, l'â-; ge, le lied de naissance, le «curriculum vit#», et l'adresse de toute pèrsonne qui veut écrire dans un journal doivent être envoyés à la police qui décide si la personne est qualifiée, • Personne n'est admis à écrire dans un journal ni même à l'imprimer, au-dessous de trente i ans, pour assurer la maturité du jugement. Le ! journaliste ne doit pas avoir été privé de ses droits civiques il ne doit pas faire partie de l'armée ni de la marine, être dans l'administration ni dans la carrière judiciaire, Il ne doit pas être étudiant, êt ne doit pas être affligé d'une maladie nerveuse. On né dit pas si c'est à cause du public ou de ses collaborateur». Quand le journaliste est accepté, il ne doit pas dire de mal du gouvernement, ni rélever les secrets diplomatiques ou militaires et les débâts du Parlement, s'il y en avait, un en Chi-i ne. Il doit s'abstenir de toute controverse sur S des personnes. S'il se laissait aller à quelque ; infraction h Ges règlements, ou si le journal était incapable de payer les amendes qui sont prévues,toute la rédaction sera mise en prison. Les sauterelles L'invasion de criquels gagne diverses régions du département d'Oran, en Algérie. C'est âifiâi cfue dé nombreux chantiers de destruction viennent d'éttê Ouverts non loin de Tre-zej.Sur les emplacements où les éclosions ont eu lieu, plus de deux mille quintaux des redoutables acridiens ont été enfouis. De nou-: velles éclosions sont signalées sur plusieurs points. On en ramasse journellement plus de deux • cents quihtaux, qui sont payés aux 'ndigène à j raison de dix francs îé quintal. Depuis le com-! mencement de la lutte contre l'insecte dévastateur, treize à quatorze mille francs ont été dépensés, provenant de fonds recueillis par le syndicat de déîen»o et dont une partie a été avancée par un généreux propriétaire. Dans la seule journée de mercredi, il a été payé plus de cinq mille francs aux travailleurs et, faute d'argent, on a dû renvoyer de nombreux indigènes. Devant ^ danger de l'invasion certaine, lé syndicat de défense vient d'adresser une pressant appel aux Commissions municipales des communes environnantes, afin dô de lui voter un crédit pour que la lutte puisse être continuée. Le syndicat a, en outre, demandé vingt-cinq mille francs de subvention aux pouvoirs pubiies. Un demi million de faux On vient de découvrir à la poste de Paris,que les habiles faussaires, que l'on croit faire par-tie d'une bande internationale, ont fabriqué - uGS mandats postaux pour plus de 500,000 frs Les mandats étaient si bien contrefaits que les employés n'ont pu reconnaître les faux. blissements en France où vous pourrez 1s placer avantageusement. — Misérable!... s'écria Yvonne. Vous osez ajouter l'outrage à l'offense. ... Suis-je donc iiriê fille,- pour que vous m'offriez de l'argent? De quelle fange, de quelle boue, de quelle ordure est donc pétri votre prétendu honneur pour qtiè vôUs croyiez Yvonne Lambert capable d'accepter vos ailmôîlesl — Ah ça! s'écria de la Rochebriant avôC colère, je commence à en avoir assez de vos scènes! Ma pâtieheé e§t à bout, je suis vraiment trop bon d'écouter vos divagaiiônâ. Acceptez-vous, oui ou non, l'offre que je vous fais? Si c'est oui, je vous adresse à mon notaire et lui donnerai des instructions vous concernant;M&is retenez bien cëcL ii é§t entendu que jamais, entendez-vous? jamais, et sous au-1 cun prétexte, vous ne reparaîtrez dans ma vie et ne m'adresserez de lettres, Yvônne Lambert partit d'un nouvel éclat de rire, et très insolente: — Trop tard, mon généreux donateur. > beaucoup trop tard! Je suis entrée dans votre vie et j'y reste rai toujours. Ele fit une pause. Puis d'ardant sur sor ' interlocuteur un regard provocant: — Par exemple, croyez-vous, mais croy ez-vous sincèrement que vous allez épouse: 5 votre demoiselle Frémont? Pauvre naïf! J'y ai mis bon ordre, ja - mais elle ne sera Votre femme. 3 — Qu'est-ce à dire? Mlle Frémont ne sera jamais votre ferr t me! A l'heure qu'il est elle connaît toute l'his 7- toire de notre liaison, et c'est moi qui 1 lui ai révélée. -r-- Vous... vous avez parlé .à Mlle Fré NOS ÉCHOS Une cabale au cinéma Hier soir, le quartier de la rue de la Province était en émoi, nous allions dire en révolution. Devant un cinéma de cette rue une foule énorme, au point d'interrompre la circulation du tram, a stationné depuis 7 heures du soir jusqu'à près de minuit, alors que dans la salle même, plus une seule place ne restait vide. Tous ceux qui attendaient dehors étaient des Israélites, de même que les trois quarts de ceux qui emplissaient la salle. Quel grave événement avait motivé cette sortie en masse de Judée? Etait-ce une grande tête d'Israël? Pas le moins du monde. Au lieu d'une fête, c'était une levée de hou cliers, si l'on peut dire, en parlant de gens d'habitude si pacifiques. Voici la cause de ces troubles: Au théâtre en question on donne, en dehors de la partie cinéma, une petite revu locale écrite par un Israélite. Or, celui-ci avait eu la mauvaise idée de présenter dans une des scènes êes coreligionnaires sous un jour peu flatteur. Cela déplut aux Juifs qui habitent en grand nombre le quartier; une délégation fut envoyée au directeur du théâtre pour demander la suppression de la scène. Le directeur promit d'en enlever tout ce qui pouvait être blessant pour les Juifs. Ceux-ci t» méfiaient et s'étaient rendus hier nombreux au théâtre, fermement décidés à empêcher la revue d'être jouée.De là quelques scènes amusantes qui cependant auraient pu tourner au tragique. Au début du prologue se place une scènc dans la salle. Le régisseur vient annoncer que la revue ne peut avoir lieu parce que deux artistes sont hantées de la maladie à la mode. -Les spectateurs qui étaient venus pour empêcher la revue, comprirent mal et croyant qu'ils avaient déjà obtenu gain de cause se mirent à applaudir avec frénésie. Leur chef d'attaque sauta même sur scène et se mit à crier victoire, mais il fut aussitôt expulsé du plateau par les artistes et la revue continua. C'est au moment où l'artiste, typant le Juif, entra en Scène que la cabale commença pour du bon. Tout le monde se leva, des coups d« sifflet, des huées, des cris,des ru gissements étourdissants emplirent la salle au point que les artistes, en scène ne purent continuer la représentation. Ils furent d'ailleurs copieusement bombardés de toutes sortes d'objêtâ peu propres et malodorants cependant que darîs la salle une odeur infecte s'élevait. On avait jeté partout des boules puantes... Des bagarrés éclatèrent à toutes les pia-ces, cependant que la foule restée dans 1. rue tentait de pénétrer de force dans la salle pour participer à cette petite guerre. La police fut bousculée, des coups furent échangés à l'extérieur comme à l'intérieur de la salle et il fallut l'intervention de nou veaux agents pour empêcher qu'on mit le théâtre à sac. Finalement, l'artiste conspué, furieux d'avoir été malmené, s'arracha la fausse barbe et la perruque, les lança dans la salle et partit.Son départ calma quelque peu les esprits, mais jusqu'à tard dans la soirée les groupes restèrent devant le théâtre, gesticulant et discutant comme s'il s'agissait d'une nouvelle affaire Dreyfus. * * * La nallle et la poutre Nous avons à maintes reprises signalé le protectionnisme honteux de la Métropole qui ne cesse de critiquer l'administration communale d'Anvers quand elle passe des commandes à dc-s étrangers. Elle se base généralement sur des articles publiés par VIndustrie nationale. C'était encore le cas récemment à propos d'élévateurs à grains qui, après adjudication publique, ont été commandés à la maison Luther. Nous en avons fait l'observation. VIndustrie nationale nous répond par, l'aménité que voici: «Nous interprétons la note fausse et criarde lancée par le caneton politique an-versoi» qui s'intitule prétentieusement le Nouveau Précurseur — canis a non ranen-do! — comme un bravo à l'adresse de l'honorable M. Louis Strauss cjuLavec une candeur vraiment naïve, s'érige, parmi les marchands et commissionnaires étrangers mont? balbutia 1 autre. — Oiîi; elle sait que l'homme qui prétendait l'aimer est un menteur, un fourbe, un làAlfl si vous l'aviez vue trembler d'horreur et de dégoût! ... . . ., Ëllc essayait ne pas me croire, mais elle a dû se rendre A l'évidence. Je lui ai laissé voo lettres, vous savez, ces belles lettres enflammées que vous mê-eriviez, elle a eu tout le temps de les étudier ët îrv voilà complètement édifiée sur votre compté. M. de la Rochebriant ne répondit rien. Il était attérré. Cette femme, il le sentait, disait vrai. Avec l'aiidaco qui la caractérisait, elle s'était introduite à l'hôtel Frémont, avait pénétré jusqu'à la chambre d'Angèle et l'avait mise au courant de sa situation. Et maintenant, quel serait le résultat de cette dénonciation? Si naïve qu'elle fût, peut-être en raison même de sa naïveté, Mlle Frémont 11e pourrait pardonner ni recouvrer la confiance perdue. Elle exigerait une rupture. Tout son avenir, naguère encore brillant, • s'écroulait sans espoir. Et une tempête de rage contre celle qui 1 venait de briser toutes ses espérancs le secouait.Il eut voulu parler, mais il craignait de ne pouvoir maîtriser les éclats de sa voix. Se méprenant sur la cause de ce silen-- ce Yvonne reprit sur un ton plus doux: Vous voilà consterné, je le comprends. Votre mariage est rompu, votre situation .- compromise. C'est sur vous seul que retombera le scandale de cette rupture. Mais ne désespérez point tout n'est pas a j perdu pour vous: moi je vous reste. , 1 (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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