Le nouveau précurseur: journal du soir

1815 0
10 januari 1914
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s.n. 1914, 10 Januari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833np5p/
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Samedi ÎO et Dimanche 41 Janvier 1914[ CIXO CENTIMES HO4 année IV0 ÎO et 11 Le Nouveau Précurseur ABOUTN JHJVCHTKrTS : â.iVlcKS, un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.- trois mois S.50 ft, INTERIEUR, . 15.00 fr.; . 8.00 fr.- • 4 50 fr HOLLANDE, » 82.00 fr.; . 16.00 fr.! » 8.00 1t. LUXEMBOURG, » 82.00 fr.; ■ 16.00 fr s . 8.00 fr. OKION POSTALE, - 43.00 fr.; . 21.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement je poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans toc* les bureaux des postes an Belgique. JOURNAL DU SOIR rttfpioks.{ £SSSiu«, *•»<!•« ( 39. vieille bourse. - anvers. A.3sr-isro3srŒ3 ORMKAisas, la petite ligna, fr. 0.80 I Rèclambs, la ligne. . . fr. 1.50 » 14 4 11^1109. • 1.00 ! Paît» divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 ' Chrokique Anvers . . . . 3]00 Les annonces de l étranger et de la Belgique sont reçws aussi par FAgeiioj Havas, S, place des Martyrs, à Bruccellet, 8, Place de la Bonne, à Pari». et &i Ifiçh Holbom. 4 Londres. LE PORT AUTONOME (Voir nos numéros des 1-2, 3, 6 et 7 janvier) "V Les ports étrangers C'est une manie quelque peu belge, mais très auversoise que de dire: ici tout va mal, mais ailleurs tout va très bien. Les autres nations et les autres villes ont un peu d'orgueil,beaucoup 1 amour-propre de ce qu'elles font. Chez nous, on rencontre généralement le sentiment opposé, nous aimons à dénigrer ce que nous avons fait et à vanter outre mesure ce que l'on fait ailleurs. Aussi, un des arguments lès plus employés à Anvers, est; voyez donc ce qu'on fait ici, ce qu'on l'ait là. C'est la mode que déterminer les „ici" et le „là". Longtemps ce fut 1 Angleterre, puis l'Allemagne, maintenant c'est Rotterdam» Rotterdam par ici, Rotterdam par là, Rotterdam pour tout,Rotterdam toujours. Sans Rotterdam, dirait-on, le monde maritime n'existerait plus et notre pauvre petite place d'Anvers, quelque chose comme un port de pèche en présence du grandiose Rotterdam, n existerait même plus; n'est-elle pas réduite à vivre des bribes que le grand, le splendide, l'extraordinaire port veut bien lui permettre de ramasser.Quand il s'agit d'introduire des réformes à Anvers, il eut été inouï de ne pas commençai- par voir ce qui se passe à 1 étranger. Nou? ne reprochons à personne cette cu-^ riosité; il est très utile de se servir de l'ex-périence d'autrui et d'aller emprunter a l'étranger ce qui s'y passe de bon. Mais a la condition qu'on ne fasse pas ce voyage circulaire avec l'esprit préconçu et avee le préjugé de trouver partout une situation bien supérieure à la nôtre; à la condition surtout de n'avoir pas le parti pris d'écarter comme n'étant d'aucun intérêt ce qui res-semble beaucoup à ce qui se passe chez nous. . , . Et ceux qui ont fait ce voyage circulaire par les ports européens, ont été atteints de ce préjugé, de ce parti pris. Encore une fois, nous ne visons pas le président de la Chambre de commerce d'Anvers. M. Corty a constitué un dossier; lui-même, jusqu'à présent, n'a pas dit ce que contient ce dossier, et nous ne l'avons pas vu. Mais, ces documents réunis, par lui, il les a montrés notamment à dès journalistes et ceux-là en ont fait des articles et c est d'eux que nous parlons. Ont-ils systématiquement écarté tout ce qui est favorable au régime appliqué à Anvers, où n'y ont-ils rien trouvé de semblable, nous l'ignorons, mais nous constatons que tout cela est absolument passé sous silence dans leurs articles. Au fait, cela ne leur permettait pas de critiquer l'administration communale d'Anvers et, dès lors, ces renseignements n'avaient sans doute aucune importance pour eux. , , , Mais pour le public c est autre chose. » * • Ce qui frappe, c'est que, dans les articles écrits d'après le dossier de M. Corty, on ne trouve presqu'aucun renseignement concernant Rotterdam. Et, cependant, nous le disions ci-dessus, Rotterdam est aujourd'hui à la mode à Anvers, comme sont à la mode les fourrures, surtout le petit gris, les renards, rouges, blancs, bleus et jaunes et tant d'autres fan-taisiesPourquoi ne dit-on rien ou presque rien de Rotterdam qui, cependant, proclame-ton, est le port qui prend le plus prodigieux élan grâce à son admirable organisation, grâce à son administration modèle. N'est-ce pas parce que le port de Rotterdam est constitué,géré et administré tout à fait sur le modèle d'Anvers? La grande voie d'accès de Rotterdam à la mer, appartient à l'Etat, tout comme notre Escaut est du domaine de l'Etat. Bien plus, cette voie a été faite artificiellement par l'Etat, c'est le Nieuwe Waterweg. Et à Rotterdam, comme à Anvers, les bassins, les darses, l'outillage, appartiennent à la ville et sont gérés par la Ville. A Rotterdam, pas plus qu'à Anvers, jusqu'en 1895, il n'y a désaccord ou mésentente entre l'Etat et la Ville. Bien plus, l'Etat néerlandais, loin de restreindre les pouvoirs de Rotterdam, les étend et l'on vient d'incorporer à la ville le territoire du Hoeck van Holland, c'est-à-dire de l'écluse dominant le canal, tandis qu'on refuse à Anvers les quelques hectares sur lesquels doivent s'étendre ses bassins du Nord. Pourquoi le régime qui est si excellent à Rotterdam, serait-il devenu si mauvais à Anvers? Mystère et politique 1 • • * Et Hambourg. Voilà l'autre grand concurrent d'Anver3. Pourquoi ne parle-t-oh pas du régime administratif de ce port. Hambourg est non seulement une ville maritime, c'est encore un Etat, dont la juridiction s'étend sur une partie du territoire qui l'entoure. Mais tout à côté de la ville, formant corps avec elle, il y a des localités prussiennes, telles qu'Altoua. C'est encore plus compliqué que chez nous; c'est comme si Berchem et Boi'gerhout faisaient partie d'une autre province. Mais dans son ensemble, l'Etat libre de Hambourg se trouve vis-à-vis de l'empire allemand, dans une situation assez semblable à celle d'Anvers envers la Belgique. Le port de Hambourg vit de l'Elbe, comme Anvers vit de l'Escaut, et l'Elbe est un fleuve non seulement hambourgeois, mais avant tout allemand. Beaucoup de difficultés administratives qui se présentent à Anvers se produisent à Hambourg. Mais ici on les exagère à plaisir, tandis que là-bas on les aplanit. Pour le surplus, le régime administratif de Hambourg, on doit bien le reconnairte, est assez semblable à celui d'Anvers. Et l'on passe outre. Pourquoi? Encore une fols, mystère! Et l'on se rabat sur les ports français. Ohl oui, parlons-en des ports français! Mais n'en parlez pas à ceux qui ont à l'aira avec leur administration. Ce qui hypnotise certains, et ce qui est aussi le malheur des ports français, c'est qu'ils sont en principe, mais en principe seulement, gérés par les chambres de commerce.Et voilà de nouveau, cette idée syndicaliste que le Nouveau Précurseur a déjà dénoncée maintes fois qui revient faire des siennes. La mine aux mineurs, l'usine aux travailleurs, l'école aux instituteurs; la corbeille aux agents do change et le port aux commerçants.Tout cela se tient, tout cela c'est l'affirmation du même principe égoïste et faux que la masse, le grand nombre, toute la population, enfin, n'a rien à voir dans ce dont elle ne vit pas directement. En France, en effet, les ports de commerce sont, en principe, la propriété des Chambres de commerce, qui les entretiennent, et les gèrent en dehors des municipalités. Et quelques uns s'imaginent qu'on pourrait bien introduire à Anvers un régime administratif semblable; un régime dérivé du système français, et dans lequel la Chambre de commerce aurait au moins quelque chose à dire; et pour arriver à cela, on consentirait même à partager cette influence avec d'autres groupes comme la Fédération maritime, l'association des expéditeurs, celle des grains, et d'autres peut-être; en somme, ce serait une fédération d'intérêts privés se superposant à l'intérêt général et l'écrasant bientôt; quelque chose comme l'habit d'un arlequin administratif; ce serait le carnaval perpétuel. Ceux qui marchent de ce côté se laissent entraîner par les mots, rien que les mots. Los Chambres de commerce de France sont tout autre chose que les nôtres, et les ports français ne sont, en fait, pas dirigës par elles. La Chambre de commerce française est encore uno institution officielle; son comité directeur est nommé officiellement, au moyen d'élections préparatoires par un corps électoral déterminé. C'est comme qui dirait le conseil commercial local, à côté du Conseil municipal. Et malheureusement, ce conseil commer-cialù émané du petit nombre, est presque partout en opposition formelle avec le conseil municipal, élu par le grand nombre. Cette opposition est inévitable. Il en résulte qu'en France la Ville et le Port sont le plus souvent en désaccord. La première, c'est-à-dire l'ensemble des contribuables, refuse d'aider le second, et les Chambres de commerce doivent gérer,modifier et agrandir les installations maritimes, au moyen de leurs seules ressources, de celles qu'elles peuvent lever sur le trafic de la mer et le commerce. Voyez-vous que l'on demande à Anvers aux droits de quais et autres taxes semblables, les millions qu'il faut dépenser chaque année pour tenir notre port à la hauteur dos exigences du commerce.Ce ne serait pas juste, disons le immédiatement, mais ce n'est pas cette énorme aggravation des charges de la navigation qui attirerait les navires à Anvers. En France, la coexistence de deux corps administratifs sur le même territoire conduit au désaccord et même à la "guerre sournoise.Peut-on s'imaginer qu'il en pourrait être autrement à Anvers, quel que soit le nom donné au nouvel organisme administratif? E11 France, ce désaccord se manifeste par tout refus de subsido de la municipalité à la Chambre de commerce, pour l'extension du port, et, faute d'autres ressources, cette Chambre de commerce doit s'adresser à l'Etat. Et nous voilà, après un long détour, au même point qu'à Anvers: nécessité d'entente entre l'Etat et l'administration du port. Mais en France, l'adminisration du port doit se présenter en solliciteuse devant lo gouvernement; elle doit implorer la presque totalité des sommés nécessaires à l'agrandissement du port, et l'Etat pose ses conditions. C'est, en fait, l'Etat qui est le maître des ports français, les Chambres de commerce — institutions officielles nommées par lui — ne sont que ses agents d'exécution.Est-ce ce régime là que l'on veut introduire à Anvers? Pense-t-on que les Belges et surtout des Anversois le supporteraient pendant cinq ans? Nous voudrions voir cela. Et pourquoi? Pour arriver à une administration semblable à celle des ports français dont aucun n'est parvenu à sortir de l'état plutôt lamentable dans lequel ils se trouvent presque tous, et cela malgré les 1 injustices et les faveurs d'un régime général protectionniste qui lèse tout le pays. En Angleterre! A Londres on vient de constituer une autorité centrale unique et indépendante sur tous les bassins et docks dé la Tamise. En effet, on a dû recourir à une espèce d'expropriation forcée et de main mise pour enrayer les conséquences de la trop grande désorganisation privée. Autour de la cité de Londres, sur les ter- j ritoires de diverses divisions administrât!- ' ves s'étaient établis des docks, avec bassins, hangars, voies ferrées et tout ce qui s'en suit. Toutes ces installations étaient des propriétés privées ;elles exploitaient suivant leurs intérêts et non dans l'intérêt public. A côté de ces sociétés privées, il y avait encore des survivances de l'ancienne organisation du travail, des corporations ayant des privilèges, notamment celle des bateliers de la Tamise. Et cet ensemble formait une espèce de hochepot où plus personne ne se retrouvait, où chacun tirait de côté, aux risques de faire craquer toute la machine. Et l'on a profité d'un des heurts provoqués par cette complication pour mettre la main sur le tout et pour le soumettre à un autre régime qui est tout uniment le régime anversois. Ouï, le régime d'Anvers, mais aveo les modifications nécessaires, inévitables. Comme toutes les installations de la Tamise, s'étendaient bien au delà des limites, non seulement de la cité, mais des comtés londonniens — il faut ne pas oublier que la population agglomérée de Londres équivaut à celle de toute la Belgique; comme il n'existe pas une administration unique, régissant tous ces territoires, il a bien fallu en créer une. Dans une agglomération aussi importante, aussi divisée que celle de Londres, pas plus qu'on n'y rencontre une administration communale unique ou centrale, on ne trouvait un corps administratif pouvant prendre la direction de tous ces intérêts privés,qu'on expropriait; il a fallu le créer et c'est le „Port of London Authority" dont les pouvoirs ressemblent énormément à ceux du collège échcvinal d'Anvers. Pourquoi innover, chez nous, s'il faut revenir à quelque chose de pareil à ce qui existe? Nous reparlerons do cela quand l'agglomération auversoise aura vu sa population de 300 à 400 mille habitants passer à l millions, dans un siècle ou deux. « * • Le port de Liverpool et celui de Gênes méritent qu'on s'arrête un peu plus à étudier leur organisation administrative; cela sera pour un article suivant; Mais dès à présent, nous pouvons affirmer que si on ne se laisse pas leurrer par les mots, nulle part ailleurs on ne trouve une organisation administrative qui soit mieux adaptée aux nécesités locales que celle d'Anvers et qui réponde mieux au double but que l'on doit avoir en vue: développer l'activité du port, pour augmenter la prospérité de toute sa population;- maintenir la solidarité étroite entre ceux qui vivent exclusivement du trafio maritime et ceux dont, quoique d'une manière indirecte, le sort est étroitement lié aux progrès du port. Paul NADDV. Au I3©liors ANGLETERRE M. Asquith on Franco Le premier d'Angleterre se rend la semaine prochaine en France, uniquement dans le but de rejoindre Monsieur Asquith, qui se repose jians le midi. Mais, quoiqu'on en dise il est certain qu'il aura une entrevue avec son collègue de France et que l'entretien portera sur certaines questions internationales sur lequelles entre les deux gbuvernementes il y a quelques divergences de vue. Le ,,Daily Chronicle" dit que les deux ministres discuteront la question des îlés, celle de la mission allemande au sujet de laquelle l'Angleterre ne s'émeut nullement, et surtout celle île la suprématie de l'Archipel, menacée par l'achat par la Turquie du „Sultan Osman" M. Asquith veut absolument causer lui-même à ce sujet avec son collègue français avant que celui-ci ne se rende en Russie. Entre ministres Parlant h Keilghley, sir Stanley Buckmaster affirma qu'il n'existait aucune discorde dans le parti gouvernemental sur la question des armements navals. Le but de la politique des libéraux est d'assurei* constamment la sécurité-dé la Grande-Bretagne et des possessions coloniales èt, en vue dé cela, d'établir et de maintenir la supériorité de la flotte anglaise. En même temps, il a entendu démontrer de façon non équivoque que le renforcement des forces navales ne visait ni à un accroissement de territoires ni à' aucune agression. FRANCE Ministre et Journaliste Le „Figaro" sous la signature de son directeur, M. Gaston Calmette, vient de donner le jour à une accusation assez grosse contre M. Cailloux, ministre des finances et le chef secret du cabinet Doumerguc. Depuis des années, les héritiers d'un certain Prion, reclament au gouvernement français une somme de plusieurs millions,- appartenant à la succession ouverte a.u Brésil et ■dont l'Etat français se serait indûment emparé. L'état français a toujours refusé de faire droit à cette réclamation qui, d'après l'administration manque de base. Le „Figaro" affirme que M. Gaillaux auraft fait appeler le représentant de ces héritiers et aurait promis de liquider l'affaire sous réserve qu'une grosse partie des millions restitués par le gouvernement serait versée dans la caisse de propagande politique. Une note officieuse de M. Cailiaux donne une démenti formel à cette accusation. M. Gaston Calmette réplique qu'elle est exacte dans tous ses détails. Cléricaux contre prôtro La ..Semaine Religieuse" du diocèse de Lille annonce officiellement que M. Bonté, directeur du journal ,,Le Cri de Flandre" organe soutenant la politique de l'abbé Lemire, député du Nord, a été frappé aujourd'hui par Mgr Charost, évoque de Lille, de la censure et de l'excommunication. La ,.Semaine" ajoute qu'il est défendu aux prêtres et fidèles de recevoir, de lire, de vendre, de propager „Le cri de Flandre". Le journal dit êli outre: „Nous savons qu'une mise en demeure analogue a été adressée à l'abbé Lemire". TURQUIE Contre les Grecs on mande de Constantinople au "Temps": Un certain nombre de fonctionnaires viennent dé signer un document par lequel ils s'engagent à cesser toute relation commerciale avec les commerçants ou industriels hellènes, que ces derniers soient citoyens grecs ou sujets 1 ottomans. Dans tous les milieux, les plus grands efforts sont actuellement déployés pour fana-User les éléments turcs contre les grecs. On en consate déjà les résultats. On a, par exemple déclare la guerre aux allumettes qui se vendëiit au profit des établissements grecs où, d'ailleurs les Turcs reçoivent des soins gratuits. La semaine dernière, plusieurs Turcs sont entrés dans une boutique arménienne, où l'on débite de ces allumettes. Ils s'en emparèrent et, après avoir grossièrement insulté le vendeur et la nation grecque, les détruisirent toutes. A iCadikeuy, le boycotage anti-grec a commencé d'une façon intensive. Il y a quinze : jours, on a souillé d'encre toutés les églises ! grecques et l'archevêché. Le métropolite de Chalcédoine a reçu une lettre d'injures, et plu- | sieurs notables grecs ont été nlenàcés de morl. Journaux suspendus Le "Tanine", le "Tasviri-I-Ekiar" et le "Sabah" ont été suspendus pour avoir publié des nouvelles militaires non officielles. C'est à cause de leurs commentaires au sujet du déplacement du sous-secrétaire au ministère de la guerre que le "Tanine'', le "Tasvir-IEfkiar" et le "Sabah" ont été suspendus.BULGARIE Contre l'ennemie commun Des pourparlers/ très actifs se poursuivent entre les gouvernements bulgare et turc au sujet de la signature d'une alliance offensive. Ces pourparlers sont menés simultanément à Sofia par Pethy bey, ministre plénipotentiaire turc, et à. Constantinople par M. Toscheff, ministre plénipotentiaire bulgare. CANADA La question des dreadnoughs Suivant le "Daily Chronicle", le premier ministre Canadien Bordre ne représentera pas son projet de construire 3 dreadnoughs pour la flotte métropolitaine. C'est un gros succès pour les libéraux qui ont d'ailleurs la majorité au Sénat. MEXIQUE Une déclaration officielle Le ministre des affaires étrangères, ayant mandé auprès de lui le' correspondant du ,,Times" à Mexico lui fit au nom du général Huer-la les déclarations suivantes: Il es.t absolument- controuvé que l'on ait engagé précédemment Huerta à abdiquer ou à tout sacrifier même sa vie, pour le bien de sa patrie. Il est encore -contraire à la vérité que le général se propose d'influencer les élections qui auront lieu dès que. le pays aura retrouvé un peu de calme. Il est faux que le général aurait rendu public un entretien qu'il aurait eu avec l'envoyé spécial du président Wilson; jamais pareille entrevue n'a eu lieu. Il est faux encore, que jamais un agent diplomatique quelconque, accrédité près de la république, ait mis le général en demeure d'abdiquer. BILLET PARLEMENTAIRE Le 10 janvier 1914. Vendredi, la Chambre en était arrivée à l'article qui fixe les traitements des instituteurs dans les écoles adoptées et adopta-bles. La loi- met ceux du personnel enseignant des premières à la charge des communes et fixe un minimum pour les secondes.Mais on sait par expérience que les directions des écoles libres profitent de cette situation pour se faire remettre des subsides indirects, en forçant les instituteurs à délivrer des quittances pour des sommes qu'ils no reçoivent pas et à leur remettre la différence. C'est le système des ristournes.Et d'abord, qu'est-ce que la direction de l'école libre? la loi ne précise pas. C'est une .espèce de société anonyme dont on ne connaît ni les actionnaires, ni les administrateurs, ni les commissaires. C'est l'imprécision complète et c'est l'imprécision voulue; elle est voulue pour qu'on ne puisse jamais trouver la personno responsable de la viola -tion de la loi exécutée au moyen du truc signalé des fausses quittances. Aussi, M. Meclielynck propose-t-il aveo raison de faire publier au Moniteur la composition exacte do la direction des écoles libres, tout comme pour les sociétés anonymes.Faut-il dire que le gouvernement repousse' cette garantie de sincérité? Inutile, n'est-ce pas; le projet de loi est fait pour le clergé et c'est le clergé qui se cache derrière cette appellation imprécise „la direction de l'école"; on le sait bien, mais les cléricaux estiment qu'il serait dangereux d'en donner la preuve. Et, cependant, il est nécessaire que l'on so trouve devant quelqu'un qui soit responsable.M. Buyl, qui succêdo à M. Meclielynck, lit de nombreux extraits do journaux exclusivement catholiques; ce sont des organes professionnels du personnel enseignant des écoles libres. Et tous ces articles se plaignent do la pression étentée faite sur les instituteurs, de l'exploitation dont ils sont l'objet; ils signalent la signature de faus'ses quittancés; la production de diplômes inexacts1; la complicité de l'inspection officielle dans toutes ces vilénies pour tourner la loi, pour voler l'Etat et pour réduire l'instituteur à la portion congrue.- A quoi bon fixer un minimum de traitement pour les instituteurs cléricaux, si la direction anonyme les force à remettre à l'école la plus grosse part du traitement qu'ils sont censés recevoir et que la commune paie. C'est le vol organisé, et ces gens prétendent avoir le monopole de la morale. Bien plus, dans un journal professionnel catholique, dont il suffit de citer le nom: le Christrne School. M. De Meester, député clérical d'Anvers, reconnaissait le 1er mai 1909, que le paiement effectif du traitement minimum aux instituteurs privés devait être contrôlé par l'Etat. Aujourd'hui, on ne veut plus de ce contrôle gênant. M. Buyl, que la droite écoute avec un visible énervement, cite des faits précis, montrant que les écoles libres trompent l'Etat, avec l'accord tacite de l'inspection scolaire pour recevoir des subsides auxquels elles n'ont pas droit. il met le comble à l'exaspération des droitiers, en montrant quelle est la mentalité des congréganistes qui répudient tout sentiment, de famille, et ce sont ces gens la qui doivent ('duquel' les enfants. Le ministre M. Poullet, assisté do M. Woeste, proteste contre les preuves de M. Buyl, mais s'il emploie des mots gros et même grossiers, il ne détruit pas l'impression produite et c'est avec raison que M. Maison peut conclure que tout cela montre que l'on doit savoir e'e qui se passe dans les écoles libres et surtout où va l'argent avant de les combler de subsides. jean GOSSING. Nouvelles de l'Étranger EN AFRIQUE DU SUD Situation grave La situation s'est subitement aggravée dans toute l'Afrique du Sud. La grève devient presque générale; elle atteint non seulement l'industrie, mais aussi les transports et l'on craint des actes de violenoe. Un attentat Une fusée et trois oartouches de dynamite ont été trouvées hier sur les rails, sur la ligne ' du chemin de fer entre Witbortje et Luipâards-vlei, peu avant l'arrivée d'un train, bondé de voyageurs, venant de Zoerust. Un autre attentat On vient de tenter de faire sauter un train ! du Cap, transportant le courrier. Personne n'à j été blessé. C'est entre Denver et Georgesgoch que l'attentat a eu lieu. Les roues d'avant de la locomotive servant de pilote ont été disloquées. Les ; rails ont sàuté sur une longueur de quatre mètres.Encore une explosion On signale une nouvelle explosion sur la ligne ferrée entre Johannesburg ei Gleveland. t'our propager la grève Le syndicat des ouvriers du port et des chemins de fer, le syndicat de la chaudronnerie à. vapeur à Prétoria, ont constitué un puissant comité dé grève. Houllllères fermées Les houillières de Witbank sont#fermées, la grève dés cheminots, les privant do matériel pour transporter lé charbon. Des arrestations Le secrétaire du parti travailliste sud-africain, M. Waterston, a été^arrêté sous l'inculpation de discours séditeux. Sa mise en liberté provisoire a été refusée. Le secrétaire et le sous-ëecrétaire du «syndicat des cheminots ont été arrêtés. Un comité de salut publlo A Prétoria, les notables, réunis vendredi après-midi ont, sous l'inspiration du gouvernement, oonstitue un comité de salut publio chargé de prendre toutes les mesures pour le maintien de l'ordre. Rappel de troupe» L'„Officiel" contient un appel 60us le9 armes des milices de tous les districts du Trans-vaàl et un appel des Burgers constituant la ré-, serve. L'„Officiel" publie en outre une ordonnance interdisant la vente et le transport des armes et munitions dans les arrondissements de Prétoria, du Witwatersrand et de Niedelburg. Samedi matin, 1,800 miliciens à pied et à cheval partiront de Potchefstroom pour le Rand. NOS ÉCHOS Les sans cœur Seuls les religieux et les nonnettes sont capables de donner une bonne éducation aux enfants. C'est entendu, tout au moins, c'est ce que disent quelques bigots et d'autres qui, par snobisme, répètent leurs paroles.Comment veut-on que ces bonnes sœurs inoulquent à leurs élèves les sentiments de famille, puisqu'elles-mêmes, en entrant dans les ordres doivent y renoncer? Voici le texte d'un billet lu hier à la Chambre par M. Buyl; cette lecture a fait hurler les cléricaux. C'est une lettre adressée par le supérieur d'un couvent à la femme d'un fonctionnaire dont la sœur, religieuse, était gravement malade. En voici la traduction: Le privincial de ...salue respectueusement Mme X... et lui fait Savoir qu'il consent à ce qu'elle rende visite à sœur X..., le 25 novembre.:., cela par respect pour son mari. La visite suivante pourra alors être reculée, d'autant pins, car le suis convaincu devant Dieu que de nombreuses visites ne font pas de bien à l'Sme d'une religieuse, même à une religieuse malade...Je. sais bien que le cœur d'une sœur parle autrement, mais la parole de Dieu reste inébranlable et ne périra jamais: ,;Celui qui ne hait (haat) pas ses parents, ses frères et ses sœurs, ne peut pas être mon disciple. Là-desstis la droite -s'est mise à crier qu'on falsifiait le texte, que celui-ci devait porter non pas „haat" — il hait — mais „laat" ou „verlaat" signifiant: il abandonne. Peu noua chant. „Haat" ou „laat", au fond, c'est presque la même chose pour le sujet dont nous parlons. Que le religieux doive haïr ou abandonner ses parents, ses frères et sœurs, ne doit-il pas rompre tout bien de famille et comment peut-il inculquer à ses élèves le respect des parents, et l'amitié fraternelle, si lui-même doit commencer par arracher de pareils sentiments de son cœur. ^ La grève des auto taxis Hier, les chauffeurs de la principale compagnie dés auto-fiacres de Bruxelles se sont mis en grève"; ceux des compagnies accessoires ont suivi leur exemple, et, pondant toute la journée la capitale a été sans automobiles publics. L'absence du mouvement habituel donna aux rues un aspect assez étrangc.L'œil s'est fait à la vitesse et il-nous manque quelque chose quand nous n'entendons pas le ronflement des moteurs ni les avertissement de la trompe. C'est indirectement une question do salaire qui divise les'rhauffeurs et !a compagnie; celle-ci a voulu porter de 18 à 22 centimes le litre d'essence portée en compte aux chauffeurs; les chauffeurs prétendent que cela leur fait une diminution de gain d'au moins un franc par jour. La mesure a été retirée, mais actuellement de nouvelles réclamations surgissent. 1 Tout indique qu'un arrangement sera fait aujourd'hui ou demain. * » ~ Serait-ce vrai? Les journaux bruxellois nous rapportent un bruit qui circulait hier dans les couloirs de la Chambre des représentants. Il paraît que le gouvernement subordonnerait l'octroi d'un subside à la ville de Bruxelles pour la célébration des fêtes d'inauguration du Port do Bruxelles à l'obligation de faire bénir le port par Mgr Mercier.» « * Le bassin de la Meuse Alors que l'on constatait avec bonheur qu ia Meuse et ses affluents principaux avaient cessé les> menaces d'inondations, voilà que, tout à coup, les eaux arrivent avec une énorme surabondance, des coins les plus reculés.C'est l'effet des pluies formidables de jeudi et de vendredi. C'est la Vesdre qui a donné le signal de la crue rapide, alimentée qu'elle est par les fagnes; puis ce fut l'Amblève, alimentant et haussant l'Ourthe; puis les eaux arrivèrent de l'Ourthe supérieure, de la Semois, de la Lesse. Le soir, le danger fut très.réel à Liège et tout le long du fleuve et des affluents, de même qu'à Verviers et à Dolhain, dont la moitié est sous eau. Le lac de la Gileppe déborde de manière effrayante. Les lames d'eau qui passent au dessus des déversoirs atteignent GO centimètres et forment d'admirables cascades. Le désastre a commencé, il menace de devenir énorme. * * * A Malines Vendredi matin, les eaux de la Dyle avaient crû d'une façon inaccoutumée par suite des pluies incessantes de ces deux derniers jours; le ruisseau du „Vrou\vvliot" qui prend sa source à un kilomètre de Malines et traverse champs et les prairies du côté nord pour regagner la Dyle à un demi-kilomètre au dessus de la ville, a déb< rdé h plusieurs endroits, inondant les champs qui ne forment du cité de Wâvre-Saint-Cathé-rine qu'un seul lac; plusieurs fermes sont submergées et leurs occupants ont dù s'enfuir avec les bestiaux. La ville est préservée depuis que les travaux de la dérivation ont été exécutés. On signale aussi des fortes crues de la Nèthe et de la Senne qui passent dans la banlieue à peu de distance de la ville.. Affaires de mœurs Un député socialiste est, paraît-il, sous le coup d'une demande de poursuites adressée au bureau de la Chambre. On ne sait trop, jusqu'à présent, si l'auteur de ia plainte maintiendra celle-ci. C'est très grave, au dire des journaux cléricaux qui parlent avec mystère de ces poursuites... très grave, c'est uno affaire de mœurs. En effet, des lettres du député socialiste, adressées à une femme vivant séparée de son mari, ayant été trouvées par ce dernier, plainte a été déposée du chef d'adultère. M. Bologne proteste que ces lettres n'ont pas le sens que le mari leur attribue. Affaire de mœurs, évidemment; mai-dans tous les cas, pas du genre de celle baptisées de petit-frérisme. Les lois de la mer L'Union interparlementaire insiste vivement pour amener la ratification, par les puissances signataires, de la Déclaration na -vale de Londres du 26 février 1908 destin e à servir de code pour la Cour international-des prisés prévue par la Ile Conférence de la paix. Sans compter que ces deux instrumenl . diplomatiques sont de nature à améliore: lés relations internationales, il est à considérer què plusieurs gouvernements, et des plus influents, sont opposés à la convocation d'une Ille Conférence de la paix, tant que le3 résultats de la Ile Conférence ne sont pas définitivement assurés. L'inaction des puissances, c'est donc l'arrêt complet du développement de l'œuvre de La Haye. Or, de nombreuses puissances sont prêtes à ratifier les deux instruments diplomatiques en question, mais ne le peuvent, par courtoisie, en raison de ce fait que la chambre des lords a, par deux fois, repoussé le projet de loi sur la juridiction des prises, destiné à modifier la législation britannique conformément aux conventions. C'est dans ces conditions que l'Union parlementaire invite ses adhérents à manifester dans leurs parlements respectifs leur désir d'aboutir, — désir qui sera peut-être entendu on Angleterre. Un lancement Cet après-midi a eu lieu aux chantiers de l'Antwerp Engineering Cy, à Iloboken, le lancement du steamer „Datetree". Il y avait foule,- malgré la pluie qui n'a cessé de tomber. A 2 1/2 heures exactement la charmante marraine, Mme King, tranche lo fil qui retient le navire prisonnier, et ceiu'-ci glisse lentement dans le fleuve au milieu " des hurras des assistants. Après le lancement une réunion intime a eu iieu dans les bureaux du chantier. Il y avait là MM. Petrie, Gerling, administrateurs; Bode, vice-consul d'Allemagne; capitaine Potter, René Henry, Atkinson, Cambridge, surveillant de l'armement; Kerfoot, directeur- technique; Morgan, sous-directeur; Mac Gregor, Samuel, Ver Eecke, inspecteur du travail; Mines Petrie, Gerling, Atkinson, Potter, Carnegie, Mlles Gerlin, Van Dammo, Carnegie, Jack. De nombreux toasts ont été prononcés et on a fait des vœux pour la prospérité du navire, de l'armement, et du chantier. Naissances et décès Dans la semaine du 28 décembre 1013 au 3 janvier 1914, il est né à Anvers, 122 enfants dont 5 do parents étrangers à la ville; il est mort 81 personnes dont il de la population flottante. La population normale s'est donc augmentée de -17 habitants. La mortalité infantile a été assez faible. ITest mort 21 enfants de moins de 2 ans, dont 20 n'avaient pas six mois. Il y a eu 9 décès dus à la diarrhée infan-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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