Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 09 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xw47p8vj0n/
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9 et Dimanche ÎO Mat 1914 CINQ GËNTIMEg 80"" année — IV* 12U et 130 Le Nouveau Précurseur AJ303STNTEMEN 'X13 : i<vim un an iS.00 fr.; six mois 6.BO fr.; trois moi* 8.60 ». âïsrRnaiR. » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; • -*.50 fr. v) SEKkDB - sSloOfr ; - 48.00 1*4 . 8.00 fr. i ffirmfBOimfl « 88.00 Ir. • 18 00 fr.; . 8.00 fr. ^^TOSTALe, » 4».00fr.; » S1.00 fr.; . 10.50 fr. F Tout «bonnement ao poursuit Jusqu'à refus formel. ,, ON S'ABONNE à Anvers *u bure» do Journal et dan» tous les bureaux des '* Mlm en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÔiPHOIES { »• »•* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. .AKrcsroTxrcrE ^ OwMiunai, la petite Hgne. fr. 0.80 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 • i à 4 lignes . » 1.00 Fattb divers, la ligne . . . 2.50 PBuacriWB, la ligne . . -0.50 I Ch^oiootb Anvers . . . . 3.00 Lm awwowwj de l'étranger et de Ut Belgique sont repues aussi par l'Agence Bavas, S, place des Martyre, t Bnaelin, S, Place de . a Bourse, à i'aris, et 20, fftçh Hoiborn, à Londres. j^jvl Deh-ors ALLEMAGNE Milices ou armée permanente ministre de la guerre de l'empire répon-» a un orateur socialiste qui réclamait SîUment des milices, d'après le système «Se au lieu de l'armée permanente, a dit pourquoi ce régime étaii impossible en Alle- "rffait dans les deux pays, on a le service militaire'général. Mais, à cause de sa con-E ma ion de sa situation géographique et Sue, l'Allemeagne doit avoir une armée „u ours prête à agir. Le système des milices, S la mise sur pied de guerre est plus Se ne convient pas pour un pays qui peut être appelé à chaque heure à devoir frapper un coup décisif. L'impôts de guerre et les étrangers une société anonyme russe, qui fait le com-" , en Allemagne et qui a une importante SrSe dans'le duché de Bade s'est | refusée à payer l'impôt de guerre voté par é Reichstag pour sa fortune foncière et les Litaux d'exploitation qu'elle possède en iilemaene. Elle appuie son refus sur les Ses 1er et 3 du traité de commerce russo-îiipmand suivant lesquels les sujets de l'un „u de l'autre pays sont exemptés des impôts je guerre. RUSSIE Augmentation de l'armée et de la flotte T 3 Douma en séance secrète a voté le continent de la classe 1914 qui sera augmenté, omme on sait, de plus de 100 000 hommes. Le Conseil de l'Empire a décidé d'employer, PPtte année, 10 millions de roubles sur les t« millions qui ont été réservés en 1913 pour rnreanisation et l'aménagement des ports de raerre et de stations de télégraphie sans fil. Çnr ces 10 millions, 7 millions seront affectés Mil constructions, 310,000 roubles seront conjurés aux aménagements et 2,700,000 aux bassins de radoub de Cronstadt et de Sébastopol, Le Conseil a approuvé le projet qui, sur les (81 millions attribués en 1912 à la réorganisation de la flotte, affecte 77,752,000 aux usages SU&3 800 000 roubles pour la flotte de guerre, t millions pour la construction de navires de raerre auxiliaires et de docks flottants, 6 millions pour les mines et pour l'artillerie et 1 million 500,000 pour l'aménagement des mines qui dépendent de l'amirauté. La liberté de la parole à la Douma La Douma a nommé une commission qui doit préparer, dans les 7 jours, un projet de loi garantissant l'immunité, des députés en ce qui concerne les discours qu'ils ont prononcés à la Douma. La Douma a accepté la nomination de cette Commission à une majorité considérable Quelles membres de l'extréme-droite ont seuls voté contre la motion. Crève politique Les ouvriers d'un grand nombre d usines ont déclaré la grève pour protester contre l'exclusion de 21 députés de 1 extrême-gauche qui marqua la séance d'avant-hierÀ la Douma. Le nombre des grévistes atteint 65.000 Beaucoup de fabriques, entre autres les établissements de construction -^^amques Nobel et les ateliers Siemens et Halske, ont répondu à la grève de protestation des ouvriers de Saint-Pétersbourg par le lock-out Le nombre des ouvriers frappés par le lock-cut est de 10.000. . Les ouvriers des chantiers Poutiloff se sont Jointe également ti la grève de protestation, de sorte que le nombre des ouvriers qui chô-ment atteint actuellement environ J) 000. GRECE Un complot macédonien On télégraphie de Drama que les arrestations de Bulgares et musulmans impiqués dans. le complot contre M. Venizelos continuent dans cette région. Près de deux cents personnes seraient déjà sous les verrous. Des perquisitions opérées dans diverses maisons ont amené îa découverte de trente-deux fus^s Manlicher et d'une grande quantité de munitions. Le chef des tsiganes de Drama, un certain tiinmy, accusé d'être "en rapports avec le comité jeune turc de Smyrne, a été arrêté et trasporte sous escorte à Cavalla. On assure que le mouvement révolutionnaire de Drama avait été préparé de longue date par le comité macédonien qui serait parvenu à expédier des armes et des munitions aux populations musulmanes et bulgares de cette contrée. Les autorités militaires grecques ont pris ces mesures extraordinaires pour parer a toute éventualité. ALBANIE L'anarchie Avant l'armistice une bande d'environ 2,000 Epirotes brûlant et massacrant tout ce qui se trouvait sur son passage, a pénétré jusqu a heures au sud de Bérat. Jeudi, Asiz pacha Vrioni, ministre de agriculture et du commerce, a été chargé par le gouvernement de se rendre à Bérat ou lui et sa famille sont les plus puissants afin dy organiser la résistance pour le cas ou les négociations en vue d'une entente échoueraient. Dans les environs d'Argurocastro on a combattu avec des chances variables. A Koritza qui tient bon il y a eu jeudi, mai-gré l'armistice, un combat acharné au cours duquel 150 soldats grecs sont tombés et beaucoup d'uniformes grecs ont été recueillis. L.a situation est là-bas si favorable pour les Albartfis qu'ils ne veulent pas interrompre le combat. . 11 n'est pas question d'une menace contie Durazzo La situation «tuelle La commission internationale de contrôle ed partie pour Santi Quaranta où elle doit se rencontrer avec M. Zographos, L'ouverture des négociations avec la commission internationale de contrôle modifié la situation. Voici sur les événements qui opi immédiatement précédé cet armistice quelque* renseignements précis. Des envois considérables, venant d'Italie, de canons, de mitrailleuses, de munitions et pro bablement aussi d'officiers étaient arrivés au? Albanais occupant les positions devant le mo nastère de Tsepo et d'autres points du fron ouest, à savoir la ligne Chimaira, Tsepo, Te pelini, Klissoura. Dans ces conditions le gouvernement auto nome se vit dans la nécessité de rappeler le détachements opérant sur le front est avec oi jre de se joindre immédiatement aux batail ions d'Argyrocastro. La conséquence fut qu Harseka et tout le district de Liaskoviki y compris cette ville furent abandonnés. La population chrétienne de ce district ayant déjà cruellement souffert par les luttes de ces derniers temps se décida pour l'émigration. La route qui conduit de Herseka par Liaskoviki à la frontière grecque, autour de Mesoyephera (pont de la Vouissa, au croisement de la route de Konitsa), se remplit de familles quittant leurs foyers pour chercher refuge en territoire hellène. SERBIE Bruit de démission du gouvernement On parle de la démission du gouvernement, en raison des difficultés résultant des pourparlers relatifs aux railways orientaux et du mécontentement soulevé par le décret donnant la préséance aux autorités civiles dans les nouveaux territoires. Un démenti A Belgrade on déclare inexacte la nouvelle publiée par la «Correspondance Albanaise» suivant laquelle les troupes serbes ont franchi la frontière près de Dibra. Des tribus albanaises limitrophes se livrent des combats, mais pas un seul soldat serbe n'a passé la frontière. Miliciens récalcitrants Une bagarre se serait produite à Ristowatz entre les troupes serbes et les recrues macédoniennes dont 18 auraient été tuées. Les recrues refusaient de prêter le serment militaire. Le bruit court que d'autres recrues aurient également refusé de prêter le serment et auraient été malmenées par les soldats serbes. MEXIQUE Le général Huerta Selon les dires des réfugiés, qui sont arrivés de Mexico à Vera-Cruz, le gouvernement du général Huerta peut s'écrouler à tout moment et l'anarchie serait complète dans la capitale fédérale du Mexique. Mais ces renseignements sont de source américaine et nous paraissent sujets à cautionL'action des Etats-Unis A Washington, le président de la Commission de l'armée a déposé au Sénat une résolution tendant à porter à 100,000 hommes les effectifs de l'armée, limite maximum prévue par la loi. Parmi les attendus, on relève celui-ci:«La situation actuelle est de nature à nécessiter à un moment l'emploi de toutes les forces de l'armée régulière.» Le gouvernement des Etats-Unis continue à concentrer des troupes à la Vera-Cruz ou sur des transports dans le voisinage du port. Son intention serait de porter ses forces à la Vera-Cruz de 50,000 à 60,000 hommes, et qui pourraient, si besoin est, se diriger sur Mexico, au cas où la chute du président Huerta créerait l'anarchie et où il deviendrait urgent de secourir les étrangers et de rétablir l'ordre. Les étrangers Un Américain, le docteur Ryan, qui avail été condamné à mort comme espion, à Zaca-tocas, et qui fut relâché, vient d'arriver à Puerto Mexico avec six cents réfugiés venani de Mexico. Ces réfugiés seront transportés immédiatement à la nouvelle-Orléans, à bore de l'«Espéranza». Le général Maas a remis en liberté l'An glais Coxon, directeur des tramways de Ve ra-Cruz, retenu par lui comme prisonnier i Soledad. Coxon vient d'arriver à la Vera Cruz. Succès des Constitutionnalistes M. Bryan a appris que les constitutionnalis tes s'étaient emparés de San Luis de Potosi. San Luis de Potosi est une ville, située su: une hauteur à l'intérieur du Mexique, à 1; même latitude que le port de Tampico. La prise de cette ville montre que les con stitutionnalistes poursuivent rapidement leu: marche du nord sur Mexico. Le représentant du général Carranza es allé informer M. Bryan que les constitution nalistes comptaient être maîtres de Tampic' dans très peu de jours et que le personne des exploitations d'huile de la région peu être sûr qu'il sera protégé par les constitu tionnalistes. BILLET PARLEMENTAI Le 9 mai 1914. La Chambre a clôturé sa session. Il étai 7 heures 10 quand le président a çiit les mot sacramentels:La Chambre s'ajourne indéf; niment. On peut dire que ce fut un soulagement g( néral, car la session a été longue et surtoi; laborieuse. La dernière séance a laissé beaucoup désirer; les députés, exceptionnellemer nombreux, ont fait un vacarme digne c eollégieîîs sur le point de partir en vacanc c'est à peine si on entendait encore la voî de l'orateur "ayantla parole. Du reste, on n'a pour ainsi dire fait qr voter. A l'ordre du jour }§ second vote sur h assurances sociales; M. Hubert a essayé c revenir sur son échec concernant le lib) choix du médecin; mais ce fut en vain; ! Chambre a maintenu sa manière de voir. Avant le vote sur l'ensemble, M. Pecher donné Jpçture de la déclaration de la gâche libérale que "nous ieijrqfîui.Hons ci-ai}rn M. Camille H^yçmans a $it'pourquoi 1 socialistes s'abstiendraient aussi au vote. L'ensemble de la loi a été voté par 83 vo contre 56 abstentions. * * * Au Sénat, discussion du projet scolaii Disons immédiatement que, d'accord e tre les divers partis," il a été convenu qi: partir de mardi, le Sénat siégerait le m tiri poui' vot.er les budgets et pour éventu* lement discuter les assurances sociales. Le projet scolaire avance péniblement. On en est à l'article 15 qui règle l'emp! des langues dans l'enseignement primai: Cet article donne l'occasion à M. Ry< mars cle prononcer un long discours, commence par prêche*: l'union entre to ; les Belges, Wallons et Flamands; mais ' n'est qu'une précaution oratoire, car bi< ! td)t il en arrive à sa thèse principale c i est celle-ci: la langue véhiculaire de IN seignement doit être celle de la région. Autrement dit: le flamand obligatoire partout où l'on parle flamand. M. Ryckmans sait bien qu'aucun Flamand, résidant en pays wallon, ne réclamera pour ses enfants l'enseignement en flamand. Ils sont trop intelligents pour cela et trop pratiques, car ils connaissent l'utilité de la langue française. Naturellement, les sénateurs wallons protestent, comme MM. Fléchet, Magnette, Le-keu.M. Poullet répondra mardi. Jean GOSSING. DECLARATION DE LA GAUCHE LIBERALE A l'heure où s'achève ce débat, je crois utile de caractériser brièvement le vote que les membres de la gauche libérale se proposent d'émettre sur l'ensemble de la loi. La Chambre vient de consacrer neuf séances a l'examen du problême social le plus ardu peut-être et le plus vaste qui se soit jamais posé dans notre pays. Un projet d'initiative gouvernementale lui était soumis, que des orateurs appartenant aux trois partis jugèrent avec une égale sévérité, s'accordant à le considérer comme insuffisant, peu mûri, dépourvu des garanties indispensables, plein de périls pour l'avenir des institutions d'assurance qu'il prétendait organiser. Le chef de la droite lui-même, l'honorable M. Woste, s'est fait l'écho de ces appréhensions. Et vraiment la pauvreté documentaire ^sans précédent de l'œuvre qui nous était apportée, l'absence de tout travait actuariel préalable, l'impossibilité où s'est trouvé le gouvernement — à défaut de ces éléments — de fournir des précisions quant aux charges et aux conséquences financières de son système, n'ont fait que rendre plus stupéfiants la confiance dont il a fait parade, son optimisme déconcertant, son insouciance singulière en présence d'avertissements graves qui impressionnèrent profondé-' ment les hommes les plus impartiaux et les plus éloignés de nos luttes de parti. L'opposition s'est efforcée avec une bonne « volonté dont nul ne lui contestera le mérite, j de suppléer à ces lacunes et à ces imperfections. Elle apporta, dans la mesure où ce lui ' était possible, sa part de documentation et d'étude. Elle fit mieux: elle proposa des solutions précises, pratiques, réalisables, qui pouvaient rallier un accord des partis. Elle les défendit avec le très vif désir de mettre sur pied une œuvre sérieuse, durable et profitable à tous. Elle se heurte malheureusement à une intransigeance absolue, à la volonté obstinée de rester dans l'empirisme, cette erreur dût-elle nous mener aux plus redoutables déconvenues. La discussion générale fut écourtée déjà. Mais que dire de l'examen des articles? Course folle, éperdue à travers des dispositions d'importance primordiale, dont chacune méritait une étude approfondie et qui furent admises avec une précipitation fébrile, à la volée, en moins de temps qu'il n'était nécessaire pour en achever complètement la lecture. Il fallut toute la clairvoyante énergie de notre honorable président pour préserver la Chambre d'une véritable déroute dans le ténébreux fouillis de toutes les questions si nombreuses qui etaient à résoudre. Cette discussion mérite de demeurer historique dans nos annales: le souvenir nous en restera à tous, singulièrement édifiant et caractéristique de la méthode de nos travaux parlementaires. Est-il des lors suprenant que la loi n'apporte pas la solution du problème? Elle a jeté quelques principes, elle a dressé le cadre d'un système d'assurance, mais d'organisation point; nous n'en possédons que l'ébauche informe. Empirique et boiteuse, contradictoire en plusieurs de ses parties, mapplicaple dans sa forme actuelle, cette loi devra, avant sa mise en vigueur, être remise sur le métier. Pour nous, la question reste ouverte: nous tenons à l'affirmer avec force, afin de dégager notre responsabilité devant l'avenir. i Divers points particuliers appellent en outre des réserves formelles. Ainsi nous regrettons que la majorité ail exclu des avantages attachés à l'assurance obll gatoire une quantité de travailleurs, parm: l lesquels les gens de maison, les employés, . clercs et commis, non compris parmi les sala - riés du commerce, de l'industrie et de l'agri-r culture. Nous déplorons que pour les assurés les plus t pauvres elle ait institué un régime de défa veur institué1 à réduire de moitié, en mêm< ) ■. temps que leurs cotisations,les avantages qu'il: 1 pourront tirer de la loi. t La conception gouvernementale des conseil! régionaux sort condamnée de ce débat. Il n'es personne à qyû leur fonctionnement n'inspiri (l'inquiétude et qui ne voie sans inquiétude l'ô ventiiaHt.é où des milliers de travailleurs se | raient dirigés obligatoirement vers des caisseï d'assurance, vouées au déficit. i j Comme à plaisir, le gouvernement s'est pli I à surcharger encore la gestion des conseils ré gienaux en leur imposant l'obligation de four nir gratuitement, sans cotisation de l'intéressé le service médical et pharmaceutique à tous le t vieillards, à tous les mineurs pensionnés, à 1: s majeure partie des ouvriers agricoles et à tou lgs travailleurs de la famille logés chez le che d'entreprise. L'insuffisance dps ressources pré vues est flagrante, surtout en matière d assi: rance-invalidité. Le manque de toute mesur t transitoire est une faute impardonnable. L'ai sence de toute définition du risque rend impoj à sible l'orientation vers des formules scient: + fiques et l'établissement de tables régulière* elle ouvre la voie à tous les abus de l'arb e traire. Ce qui achève de mettre en lumière 1 -> caractère injuste et antiscientifique de la le x nouvelle, c'est que tout en annonçant la garar lie des secours, elle ne 1'q.ssure p^S, car çl) e néglige de prévoir les mesures techniques sàr lesquelles il ne peut y avoir ni certitude i sécurité, ni garantie pour personne L'expps ! des motifs du 'gouvernement £St gn ?vvSU Si ce point 'e La Chambre s'est contentée d'écarter l'inte a vention des bureaux de bienfaisance et n pas pourvu aux moyens de compenser le déf a cit des conseils régionaux, notamment un ? 1. gime transitoire. Il nous est impossible de pp pCjiiit éitiv^r. •• clernlèrg îDrotest^tipi} çfpmrjà 'lès' dangers au: qu'eïs le projet du gouvernement ya exposer liberté de conscience des assyrés obligatoire Nous avons échoué dans notre "tentative d'o tenir une réforme nationale qui parvienne s'élever par delà les petitesse ^ l'esprit ( I:£o mutualités resteront asservies à d fins de propagande; elles continueront — c'e e l'honorable chef de cabinet qui l'^noncfs çlai une lettre retentissante éprise par lui ces de ri~ niers jours — «à s'organiser au profit des c e> vers partis ». a- Nous avons vu aussi avec regret, la Chamb îl- passer inattentive à côté d'une grande îéforr-dont la rcalisiyfcion pût été un admirable bie fait pour notre pays: l'institution d'un systèr complet et organique d'assurance contre la t berculose. 'e- Enfin une surprise nous était réservée. No, :k- eûmes ce spectacle- la majorité abandonna II un programme qu'elle avait fait sien en ir us tière de pensions de vieillesse et votant en bl ce contre un amendement, bien modeste poi tant, qui tendait à la réalisation en régime c : finitif, pour les assurés qui auraient III toute leur vie une cotisation, d£ la pension m- 300 francs. C'était ia. reconnaissance de ce q" ce taux ne sera pas normalement atteint amis l'application de la loi nouvelle. Par contre, nous avons salué avec joie l'avènement du principe d'obligation en matière d'assurance; nous avons obtenu l'inscription dans la loi de la garantie des secours pour tous les assurés indistinctement, et à titre de mesure d'organisation du service de mutation, de la notion de la réserve mathématique, petite concession aux idées que nous avons défendues, mais qui pourrait être l'embryon d'un système rationnel d'assurance. L'opposition a amené le gouvernement à étendre l'assurance aux ouvriers à domicile et à reconnaître aux assi rés facultatifs un droit aux primes de l'Etat. Enfin, nous avons fait établir le libre choix du médecin pour les affiliés directs du conseil régional. La consécration de ces principes, tout en nous détournant d'un vote négatif, ne suffit pas à rallier notre adhésion au projet du gouvernement. Celui-ci n'en demeure pas moins une œuvre d'imprévoyance décevante et dangereuse.Peut-être le gouvernement s'en est-il rendu compte et devons-nous à ce scrupule tardif l'amendement final par lequel il reporte à 1917, et même à 1919 pour l'assurance maladie et l'invalidité, la mise en vigueur de la loi. Nous aboutissons par là indirectement à la disjonction, et il apparaît dès lors malaisé d'expliquer autrement que par un souci d'électora-lisrne la hâte avec laquelle la Chambre a été poussée au vote d'un projet à peine étudié. Quant à nous, convaincus que le problème des assurances sociales demeure entier, nous souhaitons que d'ici à 1919 il se trouve un gouvernement pour en apporter la véritable solution. Fidèles au programme que nous avons eu l'occasion de définir en ce débat, nous nous ; trouverons à ses côtés pour réaliser une réforme sérieuse, de justice et de progrès social. • Mais nous n'entendons point nous associer à ! une loi d'aventure. Et c'est dans cet esprit que j partisans d'une part du principe d'obligation j qui est la base du projet, déplorant toutefois | de le voir mis en œuvre de façon aussi défec-■ tueuse et inacceptable, appelant de tous nos ] vœux une solution complète, plus sainement I scientifique, plus large, plus démocratique de I la question, nous restons dans l'expectative et j nous ne pouvons émettre actuellement qu'un > vote d'abstention. Nouvelles de l'Étranger La terre tremble La Sicile est de nouveau atteinte de perturbations sismiques, sérieusement cette fois, sans conséquences graves. Jeudi soir on a ressenti une secousse de tremblement de terre dans les régions de Terbati, de Pennisi et d'Acireale. De nombreuses maisons ont été rendues inhabitables. Les autorités se sont rendues sur les lieux. On va envoyer des tentes militaires pour loger les familles sans abri. Vendredi soir, une forte secousse de tremblement de terre, qui a duré six secondes, a produit une panique dans la population, mais rx'à causé aucun dommage. La secousse aurait été^ plus forte dans les environs de Mahgane, où elle fit des dégâts. On mande el'Acireale que la secousse a pro-! duit de graves dommages dans le village de Linera. Le préfet de Tatanio a envoyé d'urgence du matériel de la Croix-Rouge avec des S. médecins et il s'est rendu sur les lieux. L'envers d'un demi-dieu Le tribunal de Bayreuth vient de prononcer dans le procès dont nous avons parlé hier. Mme Isolde Beidler, fille aînée de Mme Cosima Wagner, épouse en première noce de Hans von Bulow, veut se faire reconnaître comme fille de Richard Wagner, alors que la famille Wagner affirme qu'elle est fille du premier mari, Hans von Bulow. Le tribunal, a permis à la demanderesse de faire la preuve du fait qu'une année avant sa naissance Mme Cosima Wagner vivait maritalement avec Wagner, son futur mari. Ce procès fait scandale dans les milieux musicaux allemands, mais il s'agit pour Mme Isolde Beidler des nombreux millions qui lui reviendraient éventuellement sur la fortune 1 immense que laissera Mme Cosima Wagner. ! Un collier de perles de sept millions M. Max Meyer, dont le collier de perles de ' trois millions subit, l'an dernier, les viûissi-& tudes que l'on sait, n'a été nullement décou-î ragé par son aventure. Il est à la veille de compléter un merveilleux collier à trois rangs ou entreront deux cents perles dont il ne lui l manque plus que douze et dont il a déjà fixé le prix à la somme fantastique de sept mil' i lions et demt M. Mayer n'éprouve pas la moindre inquiétude sur la. vente de ce joyau pour lequel il se déclare assuré de trouver un amateur, en s Amérique. Le lui enverra-t-on par la poste i ' cette fois? f Des fiançailles pffnçières? Le «Reynolds News Paper» écrit qu'il a des 3 raisons de croire que le tsar et la tsarine de Russie feront, avant la fin de l'année, un voyage en Angleterre. Ils seront accompagnés de leur fille aînée, la grande-duchesse » Olga, qui est du même âge que le prince dp " Galles. e 1 Un drame d'amour ® Le procès de la comtesse Tiepolo paçsionne ^ en ce moment l'Italie, ■j Curieuse héroïne d'une beauté troublante J «\u séducteur. Originaire de Venise, r Marie Oggioni épousa le comte Tiepolo, colonel, et vint habiter avec lui à San-Remo " dans un pavillon, situé place Humbert 1er. . Puis, un matin, un drame rapide se produi-sit„.La £Q}iite$6ê Tiepolo tua d'une balle cle re* yolyer l'ordonnance de son mari, un Pollimente. La scène tragique '11t iip11 ",Vnnq a a,r)c^m^r® ^nie 1°. oelle Vénitienne. s' Pt 0111llmente -t.ait son amant, disent les uns, 3- ei ^ l'aurait tué par jalousie ou pour se >d débarrasser de lui. Ie Pollimente l'aimait et voulut la violenter, disent les autres. C'est du moins ce qu'affir-st niP lu comtesse. Voici sa version. jv, «Il était très tôt. Elle se peignait. A la por-r. te qui donne sur un petit corridor on frappe, i- . Quelqu'un ouvre, Elle rentre dans la chambre Elle voit l'ordonnance qui l'implore, puis rp la menace, qui se jette sur elle. Ils se bat-tent. Elle échappe à son étreinte Elle va à n- la commode, sort son revolver. Lui, est rc-ie venu à la porte ouverte encore. Elle tire, il u- tombe dans le corridor. Un toit certain est que le soldat Pollimente éprouvait pour la comtesse une adoration nt éperdue. a- Avant-hier, les jurés se transportèrent sur oc les lieux du meurtre. Ils ne purent que véri-ir- fier les affirmations de l'accusée. é- Une femme, nommée Bezio, qui fut une ôé des premières arrivées après le crime, a con-3e firmé le récit de la comtesse. ie Hier les débats ont repris à Gênes. toujours les suurageues Des désordres sérieux causés par les suf-Iragettes, ont éclaté vendredi soir au cours l'une réunion politique à Croyon, dans la Danlieue de Londres, dans laquelle le principal orateur était M. Mac Namara, secrétaire dê l'Amirauté. Vingt hommes et femmes 3nt été expulsés et plusieurs bancs de la salle Dnt dû être enlevés avec les femmes qui s'y étaient attachées avec des cadenas. Un sac ie farine a été jeté à la tête de l'orateur, mais le sac manqua son but et vint s'écraser sur le banc des reporters. Il n'y a pas de sot métier On a célébré en grande pompe, à l'église i italienne de Londres, les funérailles de Luigi Fralo, qui était arrivé dans la métropole anglaise, il y a 32 ans, pour y exercer le modeste commerce de la crème à la glace et qui vient d'y mourir en laissant une fortune de Z millions et demi. C'était une figure populaire de la grande ville. Le corps a été exposé pendant plusieurs jours dans l'église et une foule nombreuse a défilé devant. L'église était bondée pour les funérailles. Toute la colonie italienne y assistait et pleurait à chaudes larmes. Plus de 200 couronnes de lis, de roses, d'orchidées étaient déposées autour du cercueil. Le char funèbre était attelé de magnifiques chevaux belges (nos Brabançons ont du succès partout), montés par des postillons. Malgré la pluie, la muîtitude suivit le corps jusqu'au cimetière. L'exemple de Luigi Fralo, qui était un excellent homme, est encourageant pour les humbles marchands de crème de tous les pays. NOS ÉCHOS Les taxes communales Nous voilà au mois d'avril 1914 et nous sommes toujours sans nouvelles de la décision que le gouvernement doit prendre a sujet de la taxe sur la plus-value des immeubles votée par le Conseil communal d'Anvers en décembre 1912. Quand donc se termineront les études auxquelles les ministres se livrent? Le bruit se répand que le ministre de l'intérieur est sur le point de prendre une décision et qu'elle serait une décision d'annulation, rejetant les taxes. Le groupe qui s'intitule le «Vrije Bur-gersbond», c'est-à-dire le groupe des petits bourgeois, boutiquiers, artisans, etc., qui n'est pas complètement inféodé au parti clérical, vient d'adresser une requête au ministre de l'intérieur, le priant de ne pas donner suite à ce projet et de ne pas rejeter une taxe qui, dit la requête, est considérée par presque toute la population d'Anvers, comme la plus juste de toutes les taxes. Quand donc le ministre se prononcerai- il? * * * A l'Académie des Beaux-Arts L'échevin Van Kuyck a donné sa démission de professeur à l'Académie royale des Beaux-Arts, à Anvers. . • . Des sacristains partout Tous les anticléricaux ne sont pas des criminels, mais tous les criminels sons des anti-cléricaux. On disait cela avant les élections de 1912, en faisant allusion à Garnier, Bonnot et consorts. On recommence à l'affirmer aujourd'hui du moins dans les provinces dont les électeurs auront à voter à la fin du mois. On pourrait dire avec plus d'apparence de raison: si tous les sacristains ne sont pas des criminels, tous les criminels sont des sacristains. On se souvient de ce sacristain des environs de Bruxelles, condamné pour avoir tué sa maîtresse, de complicité avec sa femme. La cour d'appel de Gand est actuellement saisie de la demande en révision de la condamnation de la femme, Un autre sacristain est poursuivi, aussi avec sa femme, pour avoir occis deux dames dans l'unique but de se procurer un enterrement riche et rémunérateur. Voilà maintenant un autre sacristain, arrêté et écroué hier matin à la disposition d'un juge d'instruction. Ce sacristain, qui est lui, célibataire, est inculpé d'attentat à la pudeur sur des enfants de chœur de l'église. Il est W aveux. Il a fait une vingtaine victimes; et cela dans l'église tpême et ses dépendances; sa-prjstie, jubé, clocher. C'est un juge d'Instruction de Charleroi qui instruit l'affaire se rapportant à plus dû 80 faits distincts. Oh! la morale religieuse est la seule quj mette un frein aux passions! Au tribunal civil M. Colard, avocat à Boom, est namm^ substitut du procureur du Roi à Anvers M. De Wilde, avocat à Anvers, devient jugt suppléant à notre tribunal de première ins ttinèe. * * * Le Miossarttering La fanfare libérale «Antwerpons kringii fêtera dimanche 17 ^ dJ - dation: . - occasion le comité a élaboré ui programme de fêtes qui comprend notam ment: samedi 16 mai, de 9 à 11 heures d' soir, concert promenade à Zurenborg; d: manche 17 à 10 heures, concentration de sociétés participantes à la Place Door Vei straete; à 10 h. 1/4, réception de deux dél< gués de chacune des sociétés au local «Cal du Progrès», Place Door Verstraete, 3; à 1 h. 3/4, départ du cortège; à 11 h., remise d nouveau drapeau au domicile de M. Edn Kemps, rue de Waterloo, 35; à. 11 h. 1/! défilé par les rues de Zurenborg, retour a local où il sera procédé à la remise de d plômes aux sociétés participantes; à mid discours en plein air, à la Place Door Ve tratete, par M. Albert Tyck, conseiller con munal; à 6 h., banquet démocratique l'hôtel Wagner. Jeudi 21 mai, de 5 à 7 heures, concert pî l'harmonie Mozart, à la Place Door Ve straete. Dimanche 24 mai, à la Place Door Ve straete, grandes fêtes avec le concours ( MM. Dauley et Blondin, concert et feu d'à j tifice. * * Encore une critiqua Dans quelque temps une exposition du Livre va s'ouvrir à Leipzig. Les journaux cléricaux, comme s'ils étaient inspirés par une même personne, tombent sur l'administration communale parce que celle-ci refuserait les 2,000 francs jugés nécessaires pour y figurer dignement. Et, avec un ensemble remarqué,qu'on dirait sorti d'une même plume, ils accusent le collège échevinal d'une pitoyable lésinerie. Tout cela est faux. Le collège a mis une somme de 1,500 fr. à la disposition du bibliothécaire pour organiser cette exposition, mais ce fonctionnaire réclame un subside plus important, prétendant ne pas obéir aux instructions du collège, s'il n'obtient pas l'autorisation de se rendre lui-même à Leipzig, naturellement, aux frais de la Ville pour organiser cette exposition. Mardi prochain, le collège statuera sur cette prétention. A notre avis, le ton des articles de la presse cléricale n'est pas de nature à faire obtenir au bibliothécaire ce qu'il désire. * * * Science ou comédie — Je vous dis que si — Je vous dis que non — Le parquet le poursuit, il va même le faire arrêter — C'est une erreur; le parquet ne bouge pas et ne bougera pas. Car tout cela n'est que de la comédie. — Comédie ou non, l'instruction est ouverte et la preuve c'est que M. le juge Denis en est chargé. — Le parquet ne s'occupe pas des charlatans, et, au fond, ce n'est qu'un vulgaire charlatan. — Un charlatan, Donato! Mais vous ne savez pas qui c'est. U y a une vingtaine d'années ici -même, je l'ai vu... Et ainsi continue la conversation au sujet des dernières séances données aux Variétés par quelqu'un qui prend le surnom de Donato. Disons tout d'abord qu'il ne s'agit pas du tout de l'ancien Donato, de notre compatriote nommé Dhont. Le Donato qui vient d'opérer aux Variétés porte le nom de Chaumont; il est né en 1858, à Chenevailles, dans le département de la Creuse; il voyage avec une darne, avec son fils et deux autres jeunes Français qui lui servent d'aides, d'autres diraient de compères.En Belgique la loi du 30 mai 1892 édicté deux défenses; d'abord celle de donner en spectacle une personne hypnotisée, et ensuite, celle d'hypnotiser une personne n'ayant pas 21 ans ou pas saine d'esprit, à moins qu'on ne soit docteur en médecine ou muni d'une autorisation du gouvernement.Si le pseudo Donato a hypnotisé au théâtre des Variétés, il tombe sous les deux interdictions assurées, la première par un emprisonnement de 15 jours à 6 mois et par une amende de 26 à 1,000 francs; la seconde par un emprisonnement de 15 jours à un a* et par une amende de 26 à 1,000 francs. Il en effet organisé un spectacle public et il aurait hypnotisé un mineur. On voit que c'est sérieux. Mais Donato a-t-il hypnotisé ses aides habituels, ou n'a-t-on assisté qu'à un truquage.Quand les spectacles étaient annoncés, les membres de la commission médicale ont signalé le fait au parquet; le secrétaire, M. Daels, est même allé conférer de la chose avec le procureur du Roi. Celui-ci a fait remarquer qu'il n'avait pas le droit d'empêcher préventivement mAme une séance publique d'hypnotisation, et que c'était à la commission médicale à agir et à lui signaler éventuellement une contravention à la loi. C'est pourquoi, M. Daels et les docteurs Sano, De Mets et Van Emmelen ont assisté à la première séance donnée par Donato après avoir interrogé celui-ci et ses collaborateurs.De tout quoi rapport a été dressé et remis au parquet par lo docteur Sano. Ce rapport conclut que Donato n'organise pas des séances publiques d'hypnotisation et qu'il n'hypnotise pas des mineurs, malgré les apparences contraires. Cependant, saisi du fait par ce rapport, la parquet a désigné le juge d'instruction Denis pour rechercher si les apparences ne sont pas trompeuses et si, en réalité,malgré ses affirmations et celles de ses aides, Donato n'hypp.otise pas, soit ceux-ci, soit des spectateurs. C'est pour qu'il s'explique sur ce point que le juge d'instruction a mandé par télégramme Donato en son cabinet. Le magistrat a désigné les docteurs Van Bever et Claus pour donner leur avis sur les circonstances constatées. Saura-t-on jamais s'il y a hypnotisation ou comédie? ♦ * * INos parlementaire La session de la Chambre des représentants étant close, le Roi a signé les promotions et les nominations dans l'ordre de Léopold qu'il est d'usage d'accorder aux députés dont le mandat expire. Cette année le mouvement est important. Ont été nommés, grands officiers: MM. ' Cooreman et Mullendorf. j Commandeurs: MM. Levie, Thienpont, Raemdonck, de Ponthière, Duquesne de la Vinelle, Maenhaut, Masson, Pollet, Van g Marck. q Officiers: MM. Huyshauwer, de Mentên u de Horne, Mechelynck, Van Brussel. , Chevaliers: MM. Moyerson, Behaegel, > D'Hauwer, Dewandre, Neujean, Schaetzen, u Buysse. » * » Le comte Woeste 1 M. Woeste ne pouvant plus obtenir de x promotion dans l'ordre de Léopold, s'est vu octroyer concession de noblesse pour lul« meiii-- et ses uoscuxitianLs . yiu nt. . Il obtient le titre de comte. r" r- R«firme de l'Instruction pénale ir/ La commission de la Chambre des repré-r- sentants, chargée de l'examen de l'important projet de loi concernant la réforme de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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