Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 09 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rr0f/
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[ j und* '* Mars 1914 cirvQ CErvxiaips 80' antiéo — O® Le Nouveau Précurseur A.SOKTTSrETVŒ:^rTS • un an 12.00 fr.; six mois G.50 fr.; trois mois 3.50 fr. nÎTRMEUR - 15.00 fr.; • 8.00 fr.; , 4.50 fr. tmu ANDB » 32.00 fr. - 18.00 fr.; - 8.00 fr. nrxEMBOURO, - 38.00 fr.; - le°2?'-S ' 8.00 fr. OMON POSTALE, - 42.00 fr.; - 21.00 fr.; » 10.60 fr. Tout abonnement 39 poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE i Anvers au bureau du journal et dans bous les bureaux dos postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { XSàtiou: { 39, VIESLLE BOURSE. - ANVERS. A.XTKr03STCE 3 Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr 1 50 » 1 à i lignes . » 1.00 I Faits Divans, la ligne. . . 2 50 Finànceè&es, la ligne . » 0.50 Chronîqub Anvers . . - 3 lu» Les annonças de V6li'a»iger et de ia Belgique io/U reçues aussi par l'Agence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruœelle*, S, Place de la Bourse, à Paris, et 20 High Hoil/om, à Londres. Une conférence de 1. Hymans' A. PARIS ji Hwnier M. Paul Hymans, invité ^ r ffneiété des conférences étrangères, '"•«néprendre ia proie à Paris, dans le rate fa Sorbonne. Il a entretenu ses au-Kfs de la Belgique politique, peut-etre K neu connue en France. Rnn succès fut considérable. 1M'S termes él0gieUI °n PSrl0 ]eFiffar0 ^ ma^* «■.r unir à la Sorbonne, nous avons entendu . i.cours' le mieux ordonné, le plus fln, le H ffSe plus intelligent, le plus élégant, fLmon eux, le mieux dit. Un Belge le #p]us !}«>*, jV paul Hymans, membre de |re3onî'|'' - . tjpS'rd^ntf'1™^ en Belgique, ' ' irti libéral 'et qui serait ministre, si-r'Sênt liu Conseil, si le parti catholique PaJfs un-' orateiS de cotte failli». Car !C Hymans, homme politique de premier homme-d'action eb ..dpctrlntfire , ain»i F™ ra dit est, par surcroit, un grand ora-ll, et la Société d'Ernest-Charles est dans r ' Jimma auand après un GTaça Araniia f 3 îi Kerrero elle fait entendre un Paul Hy-Irf Edmond- Rostand et M. Louis Bartliou, IfoarlK «sjl sous sf s auspices peuvent F„Se en lui un ôfateur, un analyste, un E enfin un artiste de la grande race. I u ïaulHvmans avait le propos (J? nous en- rfift àW^rii fi en termes ramassés et imagés, tout montré de Kk BelRique. Coiwneni elle-accomplit sa revoirs «a lâà'O ; comment eue conquit son m-léoëndânce et réalisa son unité profonde ; comment nar sa constitution, qui demeure un modèle elle mena à bien une ..opération con-Sirakve",qui, après quatre-vingts ans, demeu-Kinébranlable cl incontestée; comment elle se feouna, comment .elle aime fct respecte la 1.-ffifrtï, toutes les libertés; comment elle orga-rai«a sa vis politique 6t passa, sans secousse en Um du vote censitaire de 130,000 électeurs Privilégiés au vote plural et universel de H 500 000 citoyens; comment de bourgeoise e.lle Ht lit' .populaire ; comment-lé fragile royaume 5° l?iîO est devenu à la fois, en trois-quarts lie siècle,une Belgique ..démocratique et catho-Hjue", où fleurissent les mœurs politiques les Ipliiî libres, une Belgique sociale, où pullulent Bés œuvres, les associations de toute nature, lune Belgique intellectuelle, dont un Maeterlinck et un \'e.rliaeren sont les parures, une :Brig»i\ie économique, enfin; industrielle, com-hierçant'e, coloniale, pratique et . réalisatrice, Surprenante de vie et d'ardeur"...: tels fuirent les thèmes essentiels de l'exposé do M. Paul Hymans. Cet exposé a valu par la netteté, certes) mais surtout par la sûreté et l'élégance de la forme, par la solidité et l'art d'une phrase toujours admirablement construi-truite, souple et fine, où l'improvisation ne tolère ni une négligence ni une imprécision, liais où l'orateur belge excelle, «'est dans le portrait. Il nous en a tracé deux, celui de Frôre-forhan et celui du roi Léopold, qui sont, par le Choix et la perfection du trait, par la richesse l'évocation , par la couleur, des modèles du genre. 11 faudrait les citer, mais le discours S'était pas écrit, et ne fut pas stépograpliié; les ■mis du beau langage le regretteront. f Le succès de if. Paul Hymans fut considérable, le mot n'est pas excessif, et des salves répétées saluèrent, quand il eut fini, le brillant pleur qui venait de conquérir un public en-[ousiaste.| Avant lui, M. J. Ernest-Charles avait, dans le- termes les plus éloquents, rendu hommage Isa haute renommée et remercié en sa personne la Belgique de l'hospitalité cordiale qu'elle Bserve aux conférenciers français. Pour finir, M. Paul Dourner, qui présidait, trouva les bols les plus heureux pour saluer M. Paul Bjmaiis, et, avec lui, le Belgique fraternelle. Georges Bourdon S Voici un extrait de ce remarquable dis-fours. Il concerne la nouvelle Belgique, popold II et le Congo. . Après cinquante ans consacrés à l'organisation de la vie administrative et économique, le sol, remué, labouré, engraissé, est préparé pour des cultures nouvelles. l'ne autre Belgique va surgir, différente, lille de la première, mais drue, hardie, entreprenante. Et ce sera, après uno période d'évolution, de la Belgique d'aujourd'hui, pleine de contrastes, do contradictions qui semblent indiquer qu'elle n'est elle-même qu'une Belgique de transition, que sortira une Belgique complète, intégrale, synthétisant, coordonnant les forces éparses et diffuses.Dans cette Belgique d'aujourd'hui, où tant d'idées, de doctrines disparates bruissent, se pressent, et se bousculent, on distingue en réalité de3 Belgiques diverses. D'abord une Belgique politique, démocratique, par la généralisation du suffrage et le transfert de la puissance électorale aux masses; catholique par la nuance du gouvernement, qui s'appuie sur le peuple des campagnes, denleuré dévoué à l'Eglise, et sur une fraction de la bourgeoisie conservatrice, a qui ig socialisme fait peur. Puis uno Belgique ôûCjale, bien ^intéressante, qui se couvro d'œuvros uîû£!H")ra~ bles, de comités; d'associations de toute nature, de philanthropie, de solidarité, de voyance, de coopération agricole et industrielle. Une Belgique intellectuelle qui fleurit en oeuvres d'art et de lettres. Les travaux de nos laboratoires universitaires,une poussée de sève littéraire, d'où jouissent quelques tigés superbes, la multiplication des cercles d'études, des éotirs, des conférences, l'avidité du public de s'initier, de s'affine?, 1 de .s'assimiler, de la pensée, tout .annonce la iorhiàtioiî a'iihe iiitelleetualité supérieure, apanage, il est vrai, d'une élite, nîâiâ qui rayonne et s'épanara. Enfin, ot surtout, uno Belgique dcottomi» > que, surprenante Û*. *fi> et d'ardeur. 32,11e, est expansionniste, coloniale, maritime, industrielle. Elle exporte ses capitaux, ses ingénieurs, ses artisans. Elle bâtit" en Afrique une administration, y fonde des comptoirs, jeild sùr les fleures des ponts et des ba- : teaux, exploite des mines et des forêts. Elie ; construit des chemins de fer au Brésil, au Mexique, en Chine. Elle se lance dans les entreprises internationales. Elle devient le . sMifre d.e ,vasles opérations .financières. Elle est utilitaire, pratique, prcooéiijpéej'd'nrié- 1 rôts, de production, d'argent. Cette Belgique d'affaires devient une , Belgique nationaliste. Opulente, pleine de confiance en elle-même, elle se contemple, avec satisfaction. Elle veut des monuments somptueux, des promenades magnifiques, pif goût de la vie aisée et du.luxe] et par vanité aussi pour se faire admirer. Enfin, prenant contact avec des choses du dehors auxquelles elle est restée si longtemps indifférente — engourdie dans la torpeur qu'engendre une neutralité toujours respectée — elle s'alarme des complications que recèlent les desseins mystérieux de la politique internationale, et il lui faut une défense, des forts, des canons, une armée pour la préserver — non de la conquête que nul ne médite — mais des terribles opérations de stratégie qui consisteraient à emprunter, pour vider de formidables querelles, un territoire propice aux grandes batailles, et qui le livreraient, couvert de ruines et pantelant, aux hontes et aux douleurs de l'occupation étrangère. Le principal artisan de cette Belgique nouvelle, expansionniste, coloniale et natio- , naliste, est un grand homme d'Etat,en même temps grand homme d'affaires et merveil- i leux diplomate, un prince patriote, un roi, Léopold II... Il est aujourd'hui dans l'histoire, et sa figure se dégage des brouillards tissés autour d'elle par les incidents qui assombrirent la fin du règne... Roi d'affaires, a-t-on dit; oui, mais il ne les faisait pas. pour lui. Il les faisait, selon son expression, ,,pour le pays". Il prononce souvent ces mots-lii: le pays. Il y appuie, de sa voix forte et grasse, avec un accent de grandeur qui impressionne. Il a le sens de la majesté. Et quand il paraît dans les actes et les cérémonies de son office constitutionnel, en uniforme, avec sa massive carrure, sa barbe blanche, le port altier de la tête, le regard perçant et dominateur, il est vraiment — et de pied en cap — le roi. Il a l'art de séduire autant que de commander. Il sait le sourire et l'ironie. On le craint un peu; on médit de lui parfois. Mais on le tient pour grand. Et on en est fier. Il a, en somme, en vingt-cinq ans, créé en Afrique un empire. Et c'est une page étonnante de l'histoire du monde.il a transformé son pays, élargissant les horizons, secouant les énergies et les jetant sur le champ de bataille des rivalités économiques. Sans doute il a ainsi, par un inévitable contre-coup, excité les appétits d'argent, la soif du luxe, et, dans une nation, déjà par tempérament, positive et portée aux affaires, singulièrement intensifié l'esprit maté-rialistê et mercantile. Mais il a transposé en quelque sorte les tendances instinctives du peuple belgeI il les a haussées à son idéal; il a su en extraire de la gloire. Ce fut un conducteur d'hommes, un puissant réalisateur de choses. Et dans les perspectives d'un passé proche encore, >son effigie, en plein relief, se profile sur une époque." A u Dehors FRANCE La campagne électorale Les membres du cabinet Doumergue paient de leur personne dans la campagne électorale qui est actuellement ouverte. M. Caillaux, ministre des finances, et M. Ajam, sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande, se sont rendus, hier au Manss. Ils éiaient accompagnés de MM. Labeyrie, chef du cabîiiet du ministre des finances; Behier, se- . crétaire particulier de M. Caillaux; Millot, chef adjoint du cabinet du ministre des travaux pu- j blics; Lauraine et Chautemps, députés. j Les membres ont assisté à un banquet de TU- : nion républicaine des chemins de fer, auquel , 1 700 convives. M. AJam 'et après 12, ,M- CaiIlau* ont Prls Ia oâçple;, Ho jrëMçLht cë ,temp's, MM. Raynaufi, ^ 'agriculture,ei AîijC'rt Mélin,ministre du travail, ' assistaient à Besançon au£ .?ôies ^.agricoles organisées à l'occasion de l'inauguratiôâ d'wmi Maison dé l'agriculture., Les ministres ont re-}u dans la matinée les délégations des assooia-;ions agricoles du département. A onze hèu-'es, a eu lieu la pose de la première pjicm-le la Maison de l'agriculture. Le ministre de 'agriculture a prononcé à cette occasion un lisçGiirs où il a traité les questions relatives rus associations et à l'enseignement agricole. lui déjeuner a suivi la pêrémoriie ; 16s deux ninistres y ont pronbnéé des discours fcrès ap-)laudis.L'Etat-maJor Il y aura d'ici quelques jours de grands changements dans l'Etat-majcr général. Le gouvernement aurait décidé de scinder à nouveau- 1 uriiffcàMôh du Ijautrcommandement tel }ue l'avait instauré l'aïicieri frijriistre de. la guerre Millerand. Suivant certains, là g_én»5-7alissime"Joffre ne se serait pas montré assez conciliant dans la haute place .qu'il occupe et 1 se serait'aliéné lès cercles militaires par es enqué-tes qu'il mena contre certains généraux. Par suite des nouvelles règles introduites e général Joffre, s'il ne démissionne pas, aura 3e nouveau un chef d'armée et un chef d'Etat-Tiajor général. Il est notoire que l'on voudrait nettre le général Sarrail à la place du général Castelnon. Le général Sarrail s'est distingué par son opposition au service de 3- ans. [1 fut- seul de. son avis dans le. conseil supérieur de la guerre. ESPAGNE Les élections législatives Les élections se sont déroulées à Madrid et lans le reste de l'Espagne dans une tranquillité presque parfaite, sauf h Bilbao et à Gijon, )ù des coups de feu ont. été échangés entre radicaux, républicains, socialistes et conservateurs. Il y a quelques blessés et il y aurait an mort à Bilbao. Des arrestations ont été opé-'éès.On Ignore encore les résultats des élections égislatives, mais il semble que les candidats 'épublicains et les ministériels auront l'avan-;age à Madrid, et les nationalistes à Barcelone. ITALIE Le groupe parlementaire radical Le groupe parlementaire radical a adopté samedi après-midi un ordre du jour déclarant lue par la fin de la discussion coricernant la Lybie se termine la période politique dans laquelle l'action du goiuvarnement, accomplie jrâce à la coopération efficace des républi cains et des radicaux, a donné des résultats profitables aux idées démocratiques et nationales. Il faut maintenant orienter d'urgence les groupes parlementaires vers des différentia-tions politiques toujours plus déterminées, afin que le parlement puisse préparer la réalisation de réformes nettement démocratiques. Le groupe a décidé enfin de ne pas conserver son adhésion U la situation parlementaire actuelle. La crise ministériel!© A la suite de la division du groupe radical, on admet généralement que le cabinet donnera mardi sa démission. On parle déjà, du futur ministère. Le nom de M. Salandra est mis en avant. On désigne ensuite comme présidents du conseil possibles, à défaut de M. Salandra, MM. Fac-ta, Carcano, Orlando et môme Luzzatti.' Le nouveau président devra trouver une majorité dans les éléments suivants, qui composent actuellement la Chambre: 280 libéraux, 25 . catholiques, 35 démocrates constitutionnels, 70 . radicaux, 80 socialistes, 16 républicains. ALBANIE Les nouveaux souverains Hier, le. prince et la princesse de Wied, ont dû se montrer au balcon du palais à Durazzo. La foule les a acclamés. Le; prince et la princesse de Wied ont reçu dans le courant de la journée de nombreuses députations venues de l'intérieur de l'Albanie. Les souverains ont également reçu plusieurs | délégations envoyées par les colonies d'Albanie résidant à l'étranger. Dimancho encore, la ville est en fête. Une foule considérable parcourt les rues en chantant l'hyme national et en acclamant le prince. Dimanche soir, la ville est de nouveau illuminée et il y a eu un feu d'artifice. BULGARIE Les élections Les élections g'énérâïès ont eu lieu hier dans tout le pays. Le correspondant du „Times" à Sofia annonce que les élections se- sont passées dans un calme parfait. Les Grecs annexés ont voté pour les socialistes, les. autres populations ont soutenu de leurs vôtes les candidats du gouvernement.Le résultat n'en sera publié que dans quelques ► ^ ;!s dès à présent, il est certain que jours, Tito- • disporera d'une majorité, le gouvernement „ TUH^!3t Rentrée des Israélites tlircâ Les négociait" et. petits marchands turcs israélites résidant dans les territoires annexés ont sollicité du gouvernement outiirim la franchise douanière pour les stocks de m arc redises ayant payé les droits en Macédoine, afin ëé pouvoir s'établir en Turquie dans de bonnes cftri'tïlfotfa: Apres examen de cette requête, la Porte a donné iiti avis favorable. Un iradé impérial sanctionnera incësôamment cette décision. On S'attend à ce qu'ensuite' oonomence un important mouvement d'émigratioll. On annonce d'autre part, que le grand rabbin de Salonique a obtenu d'une compagnie de-transpb'rt une réduction de 50 p. c. pour la jtâifaagé de 140 familles israélites émigrant à Jafià. MEXIQUE Situation économique Le taux du change est de nouveau élevé. Il faut donner" aujourd'hui 350 dollars de papier-monnaie pour toucher une somme de 100 dollars. Il est à craindre que ce taux ne s'élève encore. Le prix des denrées alimentaires et des objets de première nécessité importés s'est élevé en conséquence. La nouvelle que le gouvernement faisait une émission de papier ayant pour garantie des valeurs qui ne pourraient être vendus a eu pour résultat de faire affluer dans les banques les achteurs de ce papier. Pour se défendre Le commandant de l'escadre américaine à La Vera-Cruz a envoyé 250 fusil9 et des munitions aux Américains résidant à Mexico afin qu'ils puissent se protéger en cas de soulèvement. Cette décision a été prise avec le consentement du gouvernement mexicain. L'attitude de l'Angleterre Sir Ed. Grey a chargé l'ambassadeur anglais & Washington de prier le gouvernement des Etats-Unis de protester au général Garranza contre la confiscation des biens de deux sujets Anglais prononcée par le général Villa et de faire le nécessaire pour que les Anglais soient remis en possession de leurs biens. Villa les a dépouillés de leurs millions sous prétexte qu'ils faisaient de l'espionage. Il paraîtrait que Sir Ed. Grey aurai-t ré solu par d'Interminables réclamations de fairo changer les Etats-Unis de leur politique d'ex-pertative et de les faire intervenir plus sérieusement au Mexique. HAÏTI Nouveaux troubles Les Etats-Unis ont envoyé à Port-au-Prince le croiseur ,,South Carolina" pour protéger les intérêts étrangers menacés par de nouveaux troubles. ABYSSINIE Agitation dans le Tigré On signale un état d'agitation assez sérieux dans la province de Tigré, où le bré Salasié est entré en rébellion. On a prescrit aux gouverneurs des provinces voisines, notamment au ras Woldé Guiorguis et au ras Michaêl, d'arrêter sa marche et d'obtenir sa soumission. Le Foreign office a reçu la nouvelle qu'un certain nombre d'engagements, d'ailleurs sans grande importance, .se sont produits sur la frontière du Soudan avec des pillards abyssins. Dans l'un de ces engagements un officier anglais, qui commandait un détachement de troupes indigènes, a été Uré. Nouvelles de l'Étranger Fin de grève Les officiers mécaniciens de la Compagnie des Messageries Maritimes de Marseille, ont accepté le principe du compromis d'arbitrage j proposé par le ministre de la Marine. La Commission d'arbitrage examinera les revendications des officiers mécaniciens ainsi que 1 les propositions faites et décidera dans le liti- ! ge. Dès que le compromis d'arbitrage aura été ! signé par les parties contractantes et le préfet, ! c'est-à-dire demain, la reprise du travail aura lieu. Le paquebot „Paul Lecàt" partira lundi matin pour l'Extrême-Orient. •" La population en Allemagne Les résultats du dernier recensement effec- 1 tué e.» Allema§ne viennent d'être publiés h Berlin.1 Us souw des Plus intéressants. On y volt, notamment, que ^l,r vingt-six Etats j divers qui constituent l'EmpiT®»- dix-huit ont moins d'un million d'habitants. Les Etats les plus peuplés »ont naturellement if.s quatre royaumes; Prusse, avec 41.mi^ lions d'habitants; Bavière, avec près de 7- millions; Saxe, avec près de 5 millions; Wurtemberg, avec 2 millions et demi. L'Etat le moins peuplé est la principauté de Schaum-burg-Lippe, qui ne possède que 48,000 habitants, avec une capitale de 7,000 habitants, Bûckebourg; l'Etat qui a la plus petite capitale est la principauté de Waldeck, dont le gouvernement est installé à Arolsen, un gros bourg de 3,500 habitants. Le chiffre le plus suggestif est assurément celui de copulation totale de l'Empire allemand, population aui atteint aujourd'hui G5 millions d'habitants,'soit près du double de la population de la France. La grève des à Barcelone La grève des tramways continué dans le» calme, à Barcelone. Le service est assuré par eiuelques watmen protégés par la gendarmerie, aidée par des soldats clu génie. Le nombre des grévistes augmente. La téléphonie souterraine A l'occasion de la première lecture du budget des postes et télégraphes, certains députés du Rcichstag ont demandé au gouvernement dos informations sur l'état des travaux du réseau téléphonique souterrain. C'est en 1912 que l'administration allemande, suivant l'exemple de certaines grandes compagnies téléphoniques américaines, prit en Europe l'initiative de la construction de câbles destinés à assurer par tous les temps les communications entre la capitale et les grandes villes de l'empire. Dans l'exposé des motifs accompagnant l'inscription des premiers crédits à ce titre au budget de 1912, on disait: ,,L'interruption des communications de ville à ville gêne considérablement les rapports commerciaux et peut causer de grandes pertes. A ces invonvénients économiques, il faut ajouter ceux qui pourraient résulter d'une interruption des communications téléphoniques en cas d'événements décisifs mettant en cause j les intérêts suprêmes de l'Etat. Or, une sécurité complète des communications ne #eut s'obtenir qu'en posant des câbles souterrains entièrement protégés contre les changements atmosphériques." Ainsi qu'on le voit, le gouvernement de l'empire ne perd point de vue, en recommandant ces mesures d'une haute importance économique, leur exceptionnel intérêt militaire. Les crédits inscrits à ce chapitre en 1912 étaient de G millions" 125,000 francs.-En 19,13, ils furent de 7 millions 500,000 francs. Cette somme d'environ 14 millions de francs a déjà permis de construire avant le 1er janvier 1914 une conduite souterraine contenant 50 câbles jusqu'au delà de Hanovre, a plus de 300 kilomètres de Berlin. Dans un an Berlin sera assuré de communiquer téléphoniquement, même en temps d'orage ou par une tempête de neige, avec les villes situées en bordure des frontières frau-çaise et belge. Après la séparation Le monstre xyphopage opéré mardi par le docteur Le Fillràtre, n'aura pas échappé à ce qui semble une loi commune. La petite MadelPi-ne, celle chez qui l'opération avait présenté le moins de difficultés, est morte ce matin à la maison de santé où a eu lieu l'opération. Le décès semblé avoir été causé exclusivement par des phénomènes méningés ; aucun symptôme n'a été constaté du côté du péritoine,^ de l'intestin ou du foie. Par contre le bébé, qui paraissait en bon état, a eu plusieurs accès con-vulsifs.Il faut ajouter que c'était l'état précaire de la petite Madeleine qui avait forcé le chirurgien à presser une intervention qu'il eût mieux aimé retarder encore. „ Si le docteur attend, disait la nourrice, il trouvera un de ces matins Madeleine morte attachée au ventre de sa sœur. " Nous avons montré, il y a quelque temps, que c'est là une éventualité qui s'est réalisée. plusieurs fois, entraînant pour le survivant des conséquences fatales. Quant à la petite Suzanne, elle est en parfaX santé, lète avec avidité, augmente de poids, et toutes les probabilités sont, pour elle, en faveur d'une survie, où elle appréciera les bienfaits d'une liberté reconquise. Les Suffragettes Le roi George V a reçu de Miss Pankhurst une lettre grossière. Il est compréhensible que le roi n'y .ait pas répondu, mais les suffragettes ont décidé en retour de prendre à nouveau leur politique d'attentats et de faire continuellement des manifestations devant le palais royal. Hier à Trafalgar Square les sufragettes ont commencé leurs désordres. Il paraîtrait que beaucoup de Clergymen et de hauts fonctionnaires assistent maintenant à leurs réunions. On croit savoir qu'il y aurait entente discrète entre les conservateurs et les suffragettes. NOS ÉCHOS Notre Chronique anversoise La ..Chronique anversoise" de notre collaborateur Marzerelle passera demain, mardi, Où va l'argent ? Où va l'argent des pontribuables anver- 30 is? A en croire les journaux cléricaux, il passe à des gaspillages de toute nature, à des subsides, à des frais de voyage, à. de plantureux traitements. Mais quand la Ville fait d'énormes dépenses pour l'outillage du port, nos confrères cléricaux se taisent avec ensemble. Et, cependant, ces dépenses sont importantes.Le Conseil communal srt réunit ce soir et le collège soumet à son approbation uno série de dépenses. Signalons seulement, titre d'exemple, selles proposées pour le seul bassin-canal prolongé, c'est-à-dire pour les deux darses qui ne sont pas encore livrées. Cons.truction de, 3 aubettes en maçonnerie aux n. 75, 79 et 82 de ce bassin: 35,560 francs, Trois hangars aux n. 78, 79 et 80 du bassin-canal, 278,933 francs; 203,997 francs et 273,§47 francs, ensemble 810,777 francs. .-. Hangars aux n. 101 et 102, 635,000 francs. Achat de 0 grues électriques pouvant lever 5 tonnes, 172,500 francs. Cùbles électriquiis dont la livraison est déjà mise en adjudication, 62,893 francs. Câbles électriques à mettre en adjudication, 14,000 francs. C'est un ensemble de dépenses de 1 million 862,730 francs, à décréter en une seule séance pour un seul bassin. Oui, en vérité, où va l'argent? Feuilleton du «Nouveau Précurseur » 15 LAVIERGE DE RAPHAËL 1 PAR Adrienne CAMBRY • tomme la veille, on n'ouvrit qu'après plu-aPPels de la sonnette. Comme la IL , «Ml, le domestique, ahuri et balbu-, !;1> restait planté devant nous sans nous ■aire entrer. LmfS. Dorival no s'embarrassait pas il n J1 plaisant, moitié sérieux, iivii i 'fy$remont le farouche cerbère Pteant, sur un ton comique : Àïi z"1',m,on vieux, oui, nous savons... wlr» \ï'Ve 'a 8rande pièce, près de la te-foii il s .ro.'ssel était installé. Mais, celte Sion's »i Des lc)upes de toutes dimen-RrenUparses sur la table, et, à por- - Fit maln' une vieille médaille. Ire nri^;[eîrvous' commença-t-il sans au-krnleiiM^ V?e. Je suis dans une affreuse causp V010i une médaille qui me ia'ertP!\s. grandes inquiétudes. Jeux et dit • à M" Doriva1' lui y jeta les joundessiif0mpOSi''ion CSt amusan''0 etj CroisJii n",jpoint de cela, reprit M. au rn%!f> "î e5v'saSeait pas les choses ^marqué ceUo ?e v"e;v Vous n'avez Pas tée ? ceUe 'nscription, à demi effa- ' ~ & h°' non ! grosse'v?m-COn''m'El'' numismate, de 'is, sur l'exermio^1 fenflait subitement, je ■cl,°se d'illisible àt" " ; Puis, quelque aies où ie ;' ' enfin, des lettres énor-^lnSue un c, un e, un a. Et jo me demande, étant donné la gravure, si celte médaille n'a pas trait au chant de Virgile qui nous montre deux jeunes bergers, Damète et JNIanalque, se défiant sur la flûte, et que s'apprête à juger le pâtre Palémon, leur disant : ,, Commence Damète ; toi, Ménalque, tu répondras ; les Muses aiment les chants qui s'alternent : „ Amant alterna Camœnœ ". J'avais envie de rir., car M. Dorival avait pris un air narquois des plus amusants. Nous sommes venus vous faire signer ceci, eommença-t-il. Et, tandis qu'il expliquait l'histoire à M. Croisset, je regardais les vitrines, lés étagères toutes remplies de médailles et de monnaies. —■_ On est ainsi volé, quand on a des chefs-d'œuvre I dit .mon tuteur, en guise do réponse. Ainsi, moi, autrefois, on m'a pris une pièce d'argent, du huitième siècle avant Jésus-Christ, la plus ancienne monnaie d'argent connue, frappée dans l'île d'E-gine par Phédoc d'Argos... J'avais alors, un trotteur que j'ai toujours soupçonné. Depuis, je l'ai supprimé, et personne n'entre ici hors de ma présence. Et, comme malgré lui, ses mains reprirent la médaille; il porta à ses yeux une énorme loupe et recommença son examen. — Voulez-vous signer? demanda M. Dorival.Mon tuteur parut sortir d'un rêve et répondit évasivement: — Mais certainement... Au bas do la lettre, il opposa un gros paraphe au-dessous de son nom, écrit en énormes lettres. — Voilà dit-il... J'ai fait une acquisition intéressante, reprit-il aussitôt: deux chiv-séides, les premières pièces d'or connues qu'on attribue au roi de Lydie. M. Dorival poussa un grand soupir. — Monsieur, dit-il un peu impatienté, jt vois que vos occupations vous prennonl tout votre temps. Voulez-vous me permettre d'agir à votre place pour protéger et conseiller votre pupille. ? — Mais certainement, certainement. fl répondit cela machinalement semblant -penser à autre chose. Et, tout de suite, il reprenait son sujet : — Mon rapport sur les monnaies d'airain m'absorbe beaucoup. Nous faisions mine de nous retirer. Il ouvrit un tiroir, y prit une piécette qu'il me tendit. Pour la première fois, il me regarda, et son regard me sembla étrange. — Je veux vous faire un cadeau, me dit—il en ébauchant un sourire qui était d'un effet inattendu : une drachme d'Athènes.Il mo donna une pièce d'argent portant, d'un côté, une tête de Minerve et, de l'autre, une grosse chouette avec d'énormes yeux ronds. Des lettres baroques étaient gravées tout autour. Je remerciai, songeant que cette pièce ferait une jolie petite épingle. M. Dorival, pour échapper à une nouvflle confidence numismatique, me poussa vers là porte. — Ouf ! soupira-t-il une fois dehors. Quel vieux fou ! Bien à tirer de ce maniaque ! Mais il est très connu pour ses travaux, vous savez ! — Quel dommage, fis-je en riant, qu'il ne m'ait, pas donné trois drachmes! Cela aurait fait une jolie parure de corsage ; mais on ne peut mettre moins de trois boutons...Au déjeuner, M. Robert fit son entrée. Je dois reconnaître qu'il me salua d'un air glacial. Aucun sourire — et le sourire lui va si bien, pourtant, — ne vint adoucir la sévérité de son visage. Son père le regardait et, à plusieurs reprises, lui demanda s'il était souffrant ou contrarié. Le lieutenant m'adressa à peine ia parole. Il affectait de causer avec sa mère, laissant son père parler avec moi. Nulle intimité ;sa présence nous gênait, et, au lieu de l'affectueux abandon qui nous avait réunis, la vieille au soir, ce fut une contrainte pénible qui présida à ce repas. Je fus, d'abord, attristée, puis révoltée. Si M. llobert boudait encore, et aussi fort, parce que un jeune homme un peu hardi, m'avait parié familièrement, en vérité, e'é-ma mauvaise tête, je résolus de ne faire aucune avance et d'être aussi froide, que lui. Après le déjeuner, je sortis un peu avec Mme Dorival. A notre retour, elle quitta très vile, sa robe pour se revêtir de sa bizarre tunique blanche. — Mon mari adore ce vêtement d'intérieur, me confia-t-elle. Et je compris que c'était pour elle, une raison sans réplique. Pendant ce temps, M. Dorival me vint expressif toutes ses pensées se lisaient chercher et m'emmena dans son atelier. — Causons, me dit-il. Il semblait contrarié ; sur son visage si comme à livre ouvert. Je me sentis un peu troublée. Voyons, chère enfant continua-t-il parlez-moi en toute confiance, comme à un père. Je vous ai offert mes services ; mais, en somme, vous voilà majeure, c'est-à-dire indépendante, et vous pouvez agir à votre guise. Que comptez-vous faire ? — Ce que vous voudrez, monsieur. Je m'en rapporte entièrement à vous. Comme il seinblail très en peine, j'eus soudain l'intuition qu'il avait changé d'avis, que ie les gênais, sa femme et lui, et, presque fièrement, je lui déclarai : —Je ne voudrais pas être un embarras pour vous. Je vous remercie beaucoup de votre bonne hospitalité ; mais je préfère n'en pas user plus longtemps... Il me prit les mains : 1 — Là, là, voyons, ne faites pas l'enfant, ne prenez pas vos grands airs I Et, tout de suite : — Ma foi ! s'écria-t—il, j'aime mieux tout vous dire I Les détours ne rné réussissent pas I Figurz-vqus que ce petit sot de Robert, tout à l'heure, m'a entrepris à votre sujet Que comptes-tu faire? Vas-tu piiy der Cette jeune fille?" El palati, et patata... aujourd'ui il n'y a plus d'enfants! Ce sont les fils qui font"de la morale aux pères: 11 paraît que je suis un'naïf petit garçon, que je ne sais rien de la vie, que ma candeur, charmante d'ailleurs, est sans bornes. Bref, je suis un imbécile.".. Et M. Robert, homme grave et expérimenté, me rappelle au sentiment des .convenances que j'avais oubliées. J'allais commettre une "lourde faute en vous gardant chez nous, sous mon toit, qui abrite déjà un lieutenant de dragons 1 Cela, parait-il, vous empêcherait de vous marier I Il voulait rire, le bon M. Dorival ; mais il semblait peiné, et son regard affoLlucut se voilait do tristesse. Très grave, ja répondis : — Monsieur votre fils a raison ; mais j'avais eu cette pensée avant lui. — Vrai? Eh bien ! pas moi! Moi, je ne vois jamais do ma! nulle part, ma femme non plus! Aussi, nous faisons tout le temps des gaffes! Il n'y a plus de gens comme nous!... Enfin, pauvre enfant, qu'allez-vous faire ? Retourner à Rivemonl? Je protestai vivement : — Jamais de la vie! — Alors? — Si j'essayais de demander à M. Croiss i une petite chambre chez lui, jo pourrais peut-être m'arranger ? — Y pensez-vous? avec les drachmes, les sicles et les seterces, et tous ces vieux sous remplis de vert-de-gris ! Non i.:. D'ailleurs, il n'y consentirait, pas. Nous nous taisions. M. Dorival me consi dérait. avec émotion, et, tout à coup, il se mit à dire : ,, — De mon temps, quand j'avais 1 Age do Robert, si mon père avait offert l'abri do son toit à uno jeune fille charmante on tout point, et'qui eût été 'seule au monde, ce n'est pas moi qui l'en eusse fait partir. Et si, vraiment, les convenances avaient dù être blessées, comme j'étais, T, oi, touf aussi genlilomme que l'est mon fils, je sais bien ce que j'aurais fait... Je ne le lui demandai point, car quelque chose d'imprévu se passait en moi. A ca moment précis, jo sentis que M. Robert n'était plus, pbur moi, un jeune hoifime quelconque, et que, si j'avais tant pensé à lui ■ ces temps derniers, c'est que je l'aimais... Je laissai Continuer M. Dorival. — Si vous vouiez suivre mon conseil, disait-il, vous vous retirerez, pendant quelque temps, dans un pensionnat que je connais. C'est, à Auteuif, une maison qui reçoit do grandes jeunes filles. Vous y aurez votre liberté et vous serez en bonne compagnie. Qu'aurais-je dit? Cette combinaison était, certainement, la plus covenable- Pourtant, je me sentis si isolée, à cette idée de pension, et une telle émotion m'avait envahie en consatant que j'aimais le lieutenant Dorival, que je me mis à dire plaintivement : I — Quelle tristesse d'être seule dans la vie! En être réduite à se réfugier dans un pensionnat! Et je ne pus m'empêeher de pleurer. M. Dorival parut bouleversé. Il s'agitait : —Ne pleurez pas, je vous en conjure. Je ne puis voir pleurer une femme. Cela me retourne. Consolez-vous! C'est ce nigaud de Robert, avec ses usages du monde ! Mais je m'en moque, moi. des usages ; ma femme aussi ! Restez, chère enfant, reste z avec nous! Je crus qu'il allait pleurer lui-même. Je séchai mes larmes : (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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