Le nouveau précurseur: journal du soir

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29 september 1914
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s.n. 1914, 29 September. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sx6445jg1k/
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Mardi VI) septembre Ii)14 crsretg cnKreYKSWK» 80' année — r%° S68 Le Nouveau Précurseur fk. TV>tJ~NTBrPxDBMTr3 ; iirvwiw on m 1S.00 fr.; six œolj 6.50 tr.; troto moi» 5'f2 ï" afnauara. . 1* 00 fr.; . « oofr.; - 152 £• BranmK w M.00 Sr.; » 14 00 fr.; » 2'22 t- UJXBMBOUbfli • M OO #r.j » 19.00 fir.; » ««"22 5" DnMnnUl, » 43.OO fir.; » «1.00 tr.; » 10.«© fr- IW M «fa» , , J 4M |*^>W8I i iHMi M tMI d* «t daz* (M te) fcOMMIX âM JOURNAL DU SOIR ItunoKS { ( S8. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AJN -LNI UI^J CBâ : Oxockaime. lu petite U)?tie tr. 0.30 Rtnim» li^ne. , . tr. 1 Sa • 4 i 4 ttffiws ■ • 100 Pau» «nais, 1» ligne. . » s!bO Pmahcjém*, 1» ligne . - 0 50 Omuwxioi Amfkrs ... s.00 Lee de ïétran&cr et de la Beigrtque font reçues ausri par PA&em* Haeuu, i, plmo de» Mmtyrt, è Jnwiflw, S, Phm de J» Bomrm, è Prnie, et JC, MMem, à Lenérm. Autour d'Anvers L'attaque des forts de Waelhem7 de Wavre Ste-Gatherine .et de Lierre Depuis eette nuit les Allemands attaquent vivement les forts de Waelhem, de Wavre Ste-Gatherine et de Lierre. La population s'enfuit de la ville de Lierre où des projectiles sont tombés. Le communiqué français Bordeaux, le 28 septembre, à 20 heures, f Au nord-est de Soissons, situation inchan- Rien de nouveau dans la situation générale j gée. ie 27. j A l'aile droite de Russie, combat à 50 kilo- Calme relatif sur une partie du front. 1 mètres au nord du Grod"° contre les ,orces Au sud de la route Arras-Cambrai, l'ennemi allemandes venant de Suivalki. nous a attaqués à Maricourt et a été repoussé. En Bosnie, division serbe parvenue au sud Au sud de la Somme, il nous a violemment de Vlasenica. attaqués à Lihons et à Champieu, qui nous (Signé) DELCASSE, ministre des affaires sont restés; des progrès ont été faits égale- étrangères. ment. Un succès des alliés Une très violente bataille a été livrée à f troupes françaises, qui ont repoussé Penne-l'est de Reims, où les Allemands ont furieuse- I mi, lui infligeant des pertes sérieuses. Deux ment attaqué. i bataillons de la garde prussienne ont étt Leur effort s'est brisé sur la vaillance des anéantis. Le rouleau comoresseur » Le Tsar, à la tête d'une armée de 5 millions d'hommes, se rendra à Berlin et à Vienne Un télégramme de Petrograde annonce que le Tsar a ordonné la concentration d'une armée de cinq millions d'hommes dont il prendra le commandement pour se rendre i Berlin et à Vienne. A ANVERS Commission des navires , Commission des navires et marchandise . . . ; saisis le relevé des allégés affrétées pa et marchandises saisis eux ou dont ils sont les propriétaires, e Les intéressés propriétaires des mar- ?0ulnf?ret SK &£ chandises embarquées par steamer Totmes Pt î' „ s ^ S? 1? ,a sont informés de ce qu'à la suite d'une ^..trols ]ou«J partir de la publlcatîon d combustion spontanée dans les soutes de P , 0 11 * , . ce steamer, il sera procédé dès demain, au .**2 - «s auront a faire connaître: quai n. 67 des bassins intercalaires, au dé- ^ ^ nature fit laegqe^ntité de marchaI •Les documents et titres justificatifs de la dises qu'elles contiennent; propriété de ces marchandises devront . c> lu e\.le doimclle des propriétaire être présentés au 2me bureau de la Com- marchandise» mission des navires et marchandises saisis, 4 ■ •*- Le" négociants, csuHJgrg, Ml courte rue Neuve, 35, où un laissez-suivre et f général to«6 ceu* <îul ne pourra être délivré que contre produc droits sur les marchandises se trouvant e «on de ces titres et moyennant apurement allégés ou a quai, auront de leur côté du fret et des frais et sous réserves d'ava- tourpir tous renseignements en ce qui coi cerne ht natijre et la quantité de ces ma ne commu . ^ ^ chandises, ainsi que ]'endroit exac£ où elle Prescrintions et péremptions civiles se trouvent déposées. 1 Art. 4. — Ils auront à indiquer la qu; Le Moitewr publie l'arrêté-loi suivant; 1 ité en laquelle ils interviennent. Art. 1. — Toutes prescriptions et pé- g. Les personnes qui ont dé remptions en matière civile, ainsi que tous fourni un reiçvé À Commission des n délais impartis pour attaquer ou signifier vire8 et marcimndisfç snigU, y.rorit tenu* les décisions des diverses juridictions sont cje remettre dans le même délai, i® éii suspendus jusqu'au 1er novembre gsçlusi- compiémentaire, indiquant les chang vement: . . nwnîS survenus depuis la date du premi 1. Au profit de ceux qui résident dans relevé. line province occupée par l'ennemi, alors ^rt. 6. — Toute persuKiM (Tîii eontrevie même que l'occupation ne s'étendrait pas ^ra aux dispositions qui précédent, sf à toute la province; . passible d'une amende de fr. 26 à, fr. 1,0 2. Au profit de ceux dont 1 action mOIÎ- ej. peine d'emprisonnement de 3 me être exercée dans cette même province con- & g «««, tre les personnes qui y résident. Art! 7. — te «BUlrcvennnt sera déféré Art. 2-.— Cette même suspension s ap- juridiction inllitàlrfc.'"" plique aux délais impartis pour faire trans- lc lieutenant-général commandfti cri 1-e les actes et exploits, pour «npuveler DEGUISE, les inscriptions hypthécaires et gén.raie» pgnr copie conforme: jnenf pour accomplir tous actes qui,cl après j'hôtel fis ville d'Anvers, le 28 se la loi, doivent, être faits dans un délai ten)1)re pji/t boprgmesti déterminé. J. DË Vt)h, Art 3 - Le présent arrêté sarn obliga- ... toire le jour même de sa publication. Chambre abntraie de grains Les allèges Hier après-midi a. été tenue la secon . , (H nnrtp assemblée générale de la ehaHifere ar^ifr; Lo bourgmestre de la ville aABVeis por de conciliation pour grains et graine? à la connaissance de ses concitoyens i fit - Anvf|.s appelée à statuer sur la propositi rêté ci-après du iieutenaii^sénerai, toi - d.0X(.li;^ion (le l'Association des membres mandant de la position fortifiée. nationalité allemande ou juiiitro-hongro . a, et de l'interdiction de les accepter ê'ûni Quartier général à Anvers, le 26 septembie. ei ■ w i Position fortifiée d'Anvers ' pr0p0siti0n a été adoptée avec ce Etat-Major ... forttfiée IntoiWôtnUon qu'elle s'applique aussi a Le commandant de la positi.cn fortifiée^ ^ Al!5tro Hongrois qui < d'Anvers obtenu la iiHturalisatiù.. bê&f. là gi'ai Art 1 - Les affréteurs et propriétaires naturalisation tout comme la naturel: d'allégés qui n'ont pas S ce jour, remis à la ordinaire. L'action des Serbes Ils repoussent victorieusement les Autrichiens — Un combat sanglant Le correspondant du Times à Valjevo télégraphie que les Autrichiens continuent à bombarder Belgrade et essaient, sans succès, de passer la Save entre Belgrade et Se-mendria. Entre la Save et la Drina, les Serbes continuent à repousser les Autrichiens. Depuis quinze jours une bataille sanglante est engagée au sud-ouest de Krupanje. Des deux côtés les pertes sont énormes. L'action des Russes Ils repoussent les attaques allemandes et pénètrent en Hongrie Une dépêche de Petrograde annonce que les Allemands ont dû battre en retraite à Sopoyskin et à Bronskatiki. Une violente bataille a été livrée au Col Oujak; elle s'est terminée par la victoire des troupes russes qui ont pris à l'ennemi du" matériel de guerre et fait de nombreux prisonniers. Les Russes continuent leur avance en Hongrie. Au Sud-Est d'Anvers Le bombardement d'Heyst-op-den-Berg — Les habitants en fuite. — Un stupide racontar Les Allemands qui ont fait dimanche leur réapparition à Heyst-op-den-Beig,ont bombarde pour la seconde fois ce village, occasionnant des dégâts importants. Plusieurs habitations ont été réduites en miettes, mais l'église, située sur le faîte de la montagne, a été épargnée par l'ennemi, sans doute parce que sa tour constitue un excellent poste d'observation, car elle domine toute la contrée. Avant d'arriver à Heyst-op-den-Berg les patrouilles de cavalerie allemande ont semé la terreur parmi la population des villages et hameaux environnants. A Ramsel,West-merbeeck, Zoerle-Parwijs, Morckhoven, Nordenvijck vers Moll; à Schrieck, Goor, Biersel et Putte, vers Malines; à Boisschot, Hulshout, dans la direction de Heyst, les malheureux habitants ont fui devant les hordes allemandes qui ont marqué leur passage par des vols et des incendies. Au cours du bombardement d'Heyst-op-den-Berg plusieurs habitants qui étaient restés jusqu'au tout dernier moment ont été blessés par des balles et des éclats d'obus et "île shrapnells. Pendant la journée d'hier, l'ennemi s'est avancé par Hallaer vers Itegem dans la direction de Berlaer. On signale qu'à Itegem une jeune femme qui venait d'accoucher est restée seule,avec son enfant, tous les habitants ayant fui à l'approche des Allemands. On ignore ce que cette malheureuse est devenue. Plusieurs fuyards qui étaient arrivés à Berlaer refusaient de s'embarquer dans le train qui devait les conduire à Anvers. On avait fait accroire à ces pauvres gens que l les personnes sans moyens d'existence étaient embarqués à Anvers dans des bateaux à destination de l'Angleterre, mais qu'on faisait couler les navires en pleine mer parce eju'ii y avait déjfï trop de réfugiés en Angleterre ! ' ! Ce stupide racontar volant de bouche en , ' bouche provoqua une Véritable panique; on : eut toutes les peines du monde à faire com-1 prendre raison à ces malheureux qui perdaient la tête en entendant au loin tonner le canon. Alost Bombardé et incendié Il était à prévoir que les Allemands ne s laisseraient pas Alost au pouvoir des Belges '' ; Cette localité occupée par nos troupes est t ! une menace constante pour les troupes al-s lemandes qui peuvent être forcées à repas-' ser par le centre de la Belgique. 1 Aussi n'ont-ils pas reculé devant les moyens les plus violents. Ils ont bombardé cette ville ouverte eomine ils ont bombardé Malines et 'l'ermonde. '* Ce bombardement a duré une heure et : demie et a causé assez de dégâts à la ville, s dont de nombreux habitants avaient fui. I La gare, l'hôpital, le béguinage et quel-' ques maisons furent atteints. Il y a une dou-s z'aine de blesse^. " i Les troupes beiges ont dû se retirer d A-a | lost, devant le feu et les renforts des Aile-~ mands. Après le départ de nos troupes, les Aile !S • piands ont mit le feu à plusieurs parties de ift ville, Au Sud-Ouest d'Anvers ît e- LE FORT DE WAELHEM PARLE ?r Donc, après la troisième canonnade di i- Malines, dimanche, canonnade dont non 71 yvon5* conté hier les méfaits, les incendiai iO res teutotih ont *JPOti}Uïé a lancor dos obu is sur cette ville, pendant la nuit de dimanoh à lundi et hier jusque dans l'après-midi à Profitant à la manière des apachcs, des td nobrp.s de la nuit, et surtout de ce que Ma i*. ijues '(Hait siens se sont glissés dans la yi}Iè ménie. D bonne heure déjà ils lancèrent quelque P obus vers les forts de Waelhem et de Wavn 'e> Ste-Catherine, mais, comme toujours, ils 1 tirent, Me* Pt- SP RIFê Lorsque, hier matin, nous voulûmes de passer le fort de Waelhem pour voir dan de quel état était la cité archiépiscopale, u i]a çommandant nous retint. Pas plus loir "à c'est la f"?!}]".8: i! (- on matériellement impossible ae'continuer pti de la route,encombrée de canons, de soldats < ise de charrois divers. n ri jjouce fut donc de nous arrêter proche d fort dont la voix parlait forte et"gr'av^: Pi> tte loin, c'étaient les canons de Wavre-Ste-Ci ux therine qui, aussi., couroucés, lançalei int leurs «arguments tuants» vers l'envahisseu de Plus faibles, parce que plus lointaines, L b.ittrries ennemies voulaient donner la r plique, mai» ue ne lut qu*u»ie tentative, cj, aucun projectile n'arrivait au but et bientô l'Allemand faiblissait. Il y avait d'ailleurs de quoi lui imposer silence, car au dehors des grosses pièces de forteresse, notre artillerie légère donnait en plein et appuyait admirablement nos lignards qui, comme toujours, s'en furent au feu en blaguant et en chantant. VERS WILLEBROECK A rester près de ce fort tonnant sans cesse, à voir toujours partir et de l'artillerie et des soldats, le journaliste avide de «nouvelles neuves», se fatigue. Allons voir ce qui se passe aux autres points du front qui s'étend vers les Flandres. Nous passons par Reeth, où le canon belge parle aussi bien haut. Dans le lointain s'estompe la fière tour de St Rombaut, si éprouvée, éventrée, crevas-_ sée, tailladée, effritée, mais toujours debout, avec un air de dédain et d'héroïque défi aux obus destructeurs. La vue de cette tour nous donne l'idée d'aller l'admirer du haut d'un autre clocher, moins majestueux, il est vrai, mais bien haut quand même. Peu d'instants après nous braquons du haut de la flèche de l'église, nos jumelles sur Malines. Le spectacle qui se présente est grandiose. L«à, là et là, partout des panaches blancs surmontent les batteries, et au-dessus de Malines, qui, grâce à nos jumelles, semble tout près, éclatent les shrapnels dans des petits paquets de ouate. La lutte est acharnée, mais notre observatoire haut perché nous permet de constater une fois de plus combien sérieusement notre P. F. A. est gardée. Quel beau reportage il y aurait à faire de cette vue à vol d'oiseau, si nous n'étions pas en guerre. Mais pas d'indiscrétions...EN ARRIERE Nous continuons notre route par Rumpst vers Willebroek Ici c'est une théorie ininterrompue de pauvres gens en fuite devant l'Alboche Ils emportent tout ce qu'ils peuvent, même les objets les plus inutiles. Pourquoi cette fuite? Parce que les barbares ont tenté de passer? Une fois de plus, ces malheureux ont eu peur trop vite, car si l'ennemi a fait une tentative par là, il ne recommencera pas de si tôt. Cela, lui a coûté trop cher. Entre la Dendre et le canal de Willebroeck les casques à pointes se montrèrent. Mal leur en prit, car aussitôt les for^s leur crachèrent dessus une mitraille particulièrement meurtrière, semant la mort parmi les brutes de Guillaume qui ne purent s'enfuir assez vite. Aussi, nos gommes n'eurent qu'à mettre la main au eollet des Prussiens qui, éperdus, ne savaient où courir. LES BALLES DUM-DUM Continuons sur X... En cours de route, nous pas'sons plusieurs grands'gardes qui, de pied ferme, attendent l'ennemi, cependant qu'elles ont envoyé des patrouilles pour dénicher le gibier teuton. Alors que nous causons aygc 1^ cilpiiaing d'une de ces grands'gardes, un cavalier-revient de sa petite excursion. Mon capitaine, commence-t-il en portant la main à la tête décoiffée, lorsque soudain son cheval s'affaisse sous lui, perdant le sang en abondance. On s'empresse autour du cavalier qui s'est relevé ^4yi $1 sauf et regarde au, monturY mourante, La pauvre bête porte une petite blessure à l'épaule et un grand trou dans le poitrail. Sons nul doute une balle dum-dum lui est entrée dans l'épaule et à provoqué à la sortie une blessure dans laquelle on peut aiséiyignt V^ser. le poing. — Je "ne savais pas que mon cheval était blessé, explique le cavalier. Lorsque je dé- i passais le bois là-bas, j'ai été reçu par un I feu de salve. Une balle m'a enlevé mon bonnet, en éraflant ma tête. De fait., il p;or*e ijiio légère éraflure au sommet uu ç'rànè. L'homme ignorant que son cheval était blessé, ; avait aussitôt tourné bride pour annoncer 5 la présence de l'ennemi à son capitaine et la brave' bête avait encore eu la force de ^ porter son maître jusque là, paiis ellp a î expiré, LE GENDARME N'A PAS PEUR Pf>rp~'i les soldats écoutant. Jg répit de lôUi e camarade se trouvait un gendarme. A peine s avait-il qntendu qu'il se jeta dans un fossé, où courbé en deux, il se mit à courir comme e un véritable chien de chasse. — Le voilà encore un.f; foifs parti, nuut !- confia le capitaine. s — Où va-t-il ainsi? n — Descendre les Alboches. "Ce gaillard-là l, il faudrait l'attacher avec des cordes pou: p. le tenir çï} place. Çhfique fo u q.y'il entent i que i'enpeuu est proche1, il se lance dans le: st fossés et les fourrés et on ne le voit plus Peu après, on entend quelques détonations u puis pandore "reparait tout joyeux i^ouy ::Ui ,s rfoucgr i' ;i' deux t>u >rôis prussiens d i- moins. Si celui-là n'est pas un ancien bra it ooiinler, je n'y comprends rien. Au surplus r. c'est le meilleur garçon du monde et je se is rais bien peinô s'il lui arrivait malheur é- car des types de sa trempe r,£ ^ ;r ireni partout LES INCENDIAIRES ' Nous approchons du bois de Buggenhout. — N'allez pas plus loin, nous dit un officier, ce serait téméraire et vous êtes certain d'être tué. — Les Alboches sont donc par ici? — Oui, il y a quelques patrouilles dans le bois et là derrière ils ont de l'artillerie. En effet, le canon tonne dans la direction de Opstal. Quelques paysans apeurés arrivent.— Ils ont mis le feu au village, crient-ils. Ce n'est malheureusement que trop vrai. Quelques Allemands sont entrés dans Buggenhout cependant que d'autres tiraillaient le long du chemin de fer de Opstal à Baes-rode.Après avoir arrêté les paisibles paysans terrorisés, les incendiaires se sont introduits dans quatre maisons, auxquelles ils ont mis le feu, puis ils se sont enfuis vers Malderen. Lorsqu'ils étaient partis, les canons allemands se sont mis à bombarder Baesrode et Buggenhout, d'inoffensifs villages où il n'y avait aucun soldat! C'est bien là le courage teuton. LES ANGLAIS SONT LA Mais, pourquoi bombardent-ils ces villages? Peut-être croient-ils avoir trop de munitions, ou bien veulent-ils punir des paysans qui n'ont pas voulu dire que les Anglais étaient là. Il faut croire que nos ennemis redoutent particulièrement la présence des Anglais, car aux villageois arrêtés, ils ont demandé si les Anglais étaient près du village et combien il y en avaient. Lorsqu'on leur répondit qu'on n'avait jamais vu un Anglais par là, les bourreaux-incendiaires criaient aux malheureux paysans qu'ils mentaient, qu'ils savaient bien qu'il y avait des Anglais et qu'ils allaient leur casser la tête pour avoir menti. Comme on voit, c'est toujours et partout le même procédé, chevaleresque à la manière prussienne. Pierre CORRL àh tribunal dos prises Continuation des enquêtes dans l'affaire du «Gneisenau». Voici le résumé des intéressantes dépositions entendues cette semàine: 1. M. Ch. Verstraete, chef pilote à Anvers, déclare que le «Gneisenau» n'a pas demandé de pilotes, lui qui avait même plus de facilités que d'autres navires. Le Nord-deutscher Lloyd avait un pilote à sa disposition. 1-1 s'appelle Lamot. Le ((Gneisenau» eut pu partir s'il l'avait voulu. Il aurait nié me pu aller à Brème, s'il le désirait. Il pouvait prendre un pilote de mer. A plus forte raison, rien ne s'opposait à ce qu'il allât à Flessingue. Je ne comprends en aucune . façon pourquoi il est resté à Anvers. Son équipage de 76 hommes lui donnait toutes facilités. 2. M. Van den Franck, pilote, déclare, lui aussi que, avec les 76 hommes qu'il a eus à bord jusqu'au 6, le «Gneisenau» pouvail se rendre à Brème, à plus forte raison à Flessingue, ou à Hansweert, qui est le meil leur ancrage qu'on puisse désirer en atten dant que le .personnel nécessaire lui arrive de Hollande pour continuer son voyage Quatorze hommes suffisaient pour se rendre à Flessingue ou Hansweert, remorqué,o'est à-elire en ayant deux remorqueurs à l'avan et deux à l'arrière, et le navire étant som pressioR. Si celui-ci n'est pas sous pression il taut vingt hommes de pont. 3. M. Wahm, capitaine de l'armemen Deppe, déclare que le capitaine di\ nGiiei senau» pouvait facilemçn^ procurer i Anvers des ftQnuvies pour compléter soi équipage si c'était nécessaire. Avec le nombre d'hommes qu'il y avait ï bord, dit le témoin, si j'avais été le capitain du «Gneisenau», je me serai» rendu sans hé i sitâtion A. Fîos^ng^e, remorqué ou non • ^\vee quatre hommes supplémentaires, je se ■ rais allé à Brème. | Si Von n'avait pu ou voulu embaucher de ! Belges, il y a suffisamment des marins sué dois à Anvers. L'inaction du «Gneisenau» ne se justifi à aucun nqin^ de vue, a, Laurent, capitaine au long cours déclare qu'une quinzaine d'hommes suffi saient au «Gneisenau» pour se faire remoi quer jusqu'à Flessingue. Avec les hommes qu'il y çvvait à ïjord d'£ près la liste crut? y-oùs me soumettez, dit 1 téiuuin, je me'fais fort de remonter jusqu' Brunie,/ 1 Faute de Belges, on eut toujours trouv assez de Scandinaves à Anvers. 5. M. Vinck, directeur d.Vv hm'eau d^enrôlt ment des arma^irs, exprime le même avi que lo précédent, témoin. H. M. le directeur général de la Sociét de remorquage à hélice, déclare que ] «Gneisenau» n'a pas demandé de remo queurs. S'il en avait sollicité, on lui en §r fourni. 7. Le caQit^iae de navire qui est placé e ce moment à bord du ((Gneisenau», confirir : les déclarations précédentes. I M. le président Maquinay déclare çî\§ui! les enquêtes clôturée* 1 Mt.re j^ulu-im revient ensuite sur l'inc dent des ordres du gouverneur militaire, interpelle M. le commissaire du gouvern ment au sujet des pièces qu'il s'est êRgagé réclamer. M. Pe Sehepper répond: On m'a fait s 1 voir que les ordres dont il s'agit au proc ont été donnés verbalement. Les avocats du Norddei^&eher Lloyd d clarant ne pouvfïU c ontenter de cela. î le commissâire maritime a dit qu'un ord 1 lui a été transmis. Il faut donc que cet ord 5 existe, et nous voulons le voir. M. le président propoç.g de faire eompan tre MM si"^Ostérrie{h,qui se sont pr açnié.s" c'he?. le etimmissaire maritime au no 3 du gouverneur militaire. Ils pourront no dire comment les choses se sont passées, , Les avocats acquiescent. M. le commissaire $u gouvernement fe ' cit-r témoms MM. Grisar et Ost( rièth pour la prochaine audience. Celle-ci est fixée à jeudi prochain- Les Japonais ANVERS, 29 septembre. — Communication de la Légation britannique. — Le Foreign Office a reçu du gouvernement japonais les nouvelles que voici: Dans l'après-midi du 26 septembre nos troupes ont attaqué l'ennemi qui occupait des positions avancées sur des collines situées enîra les rivières Pai-Sha et Li-Tsun. Après un bref engagement, l'ennemi a fui. Le 27 septembre, les troupes japonaises ont occupé les rives droites des rivières Li-Tsun et Chang-Tsun, à 7 milles au nord-est de Tsïng-Tao. te i Jailli M. Klobukowski, ministre de France en Belgique, a reçu de M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, le télégramme suivant:Bordeaux, 28 septembre 1914, à 20 h. L'information ci-après, lancée par la Gazette de Cologne vient d'être officiellement communiquée aux agents de presse à l'étranger: « Les forts autrichiens des bouches de Cattaro, ont détruit le 19 courant un grand navire de guerre français. Les Autrichiens i avaient intercepté un télégramme sans fil français annonçant une attaque de l'esca-j dre, qui se présenta en effet à l'heure dite j avec 15 grands et 3 petits navires de guer-■ re. Les Autrichiens attendaient l'attaque, ' parfaitement préparée. A la première sal-i ve, un navire coula; les autres s'éloigné-\ rent au plus vite. » ! Le ministre de la marine m'a fait con-; naître que cette nouvelle est absolument inexacte et que rien ne peut servir de fon-; dement à une pareille information. A la ; date de ce jour aucun navire français n'a i été atteint par un projectile autrichien. Je j m'empresse de vous en aviser afin que vous | soyez à même de démentir ce récit propagé ; par l'Allemagne. ! On est en droit de s'en montrer d'autant : plus surpris qu'il se réfère à un événement qui aurait eu lieu il y a une dizaine de jours et dont l'amirauté allemande aurait i pu faire vérifier l'exactitude s'il ne s'agis-: sait d'une nouvelle étape dans la campagne de fausses nouvelles menée à Berlin. Le Canada généreux On mande de Londres que le Canada enverra cinq mille sacs de farine destinés aux Belges. On annonce aussi l'envoi d'un premier versement de 10,000 livres sterling pour les réfugiés belges. Un train de cadavres Un Danois revenant de Berlin raconte qu'à la station de chemin de fer où il se | trouvait, il vit passer, venant de la direction de l'Ouest, un train d'une longueur démesurée. Des wagons à marchandises qui le com-, posaient étaient pleins à déborder de cadavres de soldats allemands empilés depuis le , plancher jusqu'à la toiture, comme de la viande dans un appareil réfrigérant. ; Le spectacle était si horrible que plusieurs ! 1 spectateurs de cette scène macabre s'évanouirent sur le quai de la station. • ! Pour fausser l'opinion ■ j publique 1 i Au mois de juin dernier, le Deutsch Ex- 5 port Revue, c'est-à-dire la revue pour l'ex- ■ portation allemande, publiait un article ■ 1 symptomatique qua la diplomatie anglaise " ! a même cru devoir signaler parce qu'il mon- tre à quel» moyens louches les Allemands 3 : ont en recours pour imposer leur supréma-' j ti<3 au monde entier. j L'article est intitulé: «Un syndicat pour ré-e | pandre des nouvelles à l'étranger.» j En voici la traduction: > j Nos lecteurs se souviendront qu'un des ; points du programme de l'Association ger-- i manique pour le commerce mondial, était i la création d'un service de nouvelles à répandre à l'étranger. e Tandis que les autres parties du program-1 me de cette association rencontrèrent une critique hostile dès qu'on les connut, la pro-''' position d'instituter un service pour répari dre des nouvelles à l'étranger fut accueillie avec une sympathie générale, parce que ce 3 mode d'activité promettait un effet utile sut nos relations étrangères. b L'échec de l'organisation de l'Association e pour le commerce mondial parut malheureusement mettre en doute la possibilité it d'organiser ce service d'informations. Cela est d'autant plus heureux que suivant des n renseignements certains qui nous arrivent e de divers Pâtés, l'idée d'un servies allemand d'informations dans les pays étrangers n'a 6 jamais été abandonnés, mais que, au contraire, une large organisation est actuelïe- J" ment mise eu wuvre dans le sens désiré. ' Rapidement un syndicat allemand s'est î- fermé il y a déjà quelques semaines en vue a de cette .'documentation l'étranger. Il emploie l'organisation dos agences d'informa-}■' tions qui existent déjà et son acitivité s'éten-!ki> graduellement sur le globe entier. . Son but principal sera de répondre, sous e" une forme .appropriée, aux nouvelles préju-'!■ diciables au sujet de l'Allemagne et aux at-re taqives. dirigées contre elle ainsi que de pure Wter à l'étranger des journaux auxquels on inspirerait des articles nécessaires pour ré-t- pandre la connaissance du véritable état é- de l'industrie allemande et de Favancemnt m de la'.culture germanique. JS NOUS gommes à même de donner les informations que voici concernant l'organisation de cette entreprise. Elle est présidée pair, un ra comité de direction, comprenant trois houv lr' mes, savQiï* ;,V conseiller privé von Borsig; 3 Le «Landrath», à la retraite Boetzer t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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