Le nouveau précurseur: journal du soir

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15 augustus 1914
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s.n. 1914, 15 Augustus. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8n764/
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Samedi lî* et Dimanche 16 Août li»14 CEivaniiiK» #Ow année IV et ««8 Le Non veau Précurseur AiBOïTisriEnvnBisrTS ; ANVERS, lui an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; - 8 00 £•! - £-50 fr. HOLLANOE, » 82.00 fr.; » 16 00 fr.j » S.00 fr. LUXEMBOURG, » 82.OO fr.; » *8.00 fr.; » 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus foimel. ON srABONNE & Anverâ nu bureau da journal et dan* tou« hs bureaux des foatM «o Beigtqu*. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { 2iï3SSïïîta: «• { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A.3^nsr03STOT3 r Ormnàirbs, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » { à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de L'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par C Agencé Hauts, 8, placé des Martyrs, à BruaeUcs, 8, Place dé 2a Bourse, à Paris, ét 20. High Holborn, à Londres. ENCORE UN JOUR GAGNÉ Les armées belges, françaises et anglaises continuent à attendre l'attaque de l'ennemi. Chaque jour qui se passe est un jour gagné par nous; c'est un jour perdu par l'Allemagne dans ses projets d'envahissement de l'Europe occidentale ; c'est 1111 jour donné à la Russie pour réunir ses troupes et les mener contre l'Allemagne. L'Etat-major ne signale aucune attaque sérieuse ni cette nuit, ni se matin. ■i Les forts de la Meuse A Liège A Mamur Un Belge, qui s'est échappé de Liège, est Hier on entendait le canon à Namur, on arrivé ce matin à Bruxelles. Il dit que la pense que c'était le fort de St-Marc qui démoralisation semble profonde chez les tilàit. 'Allemands. Un officier s'est suicidé d'un La position de Namur est admirablement coup de feu; huit soldats allemands se sont fortifiée. jetés dans le fleuve. Les intervalles eptre les forts permanents Les efforts des Allemands continuent à çnt été remplis da défense de fortune; il porter sur les forts de la rive gauche: Pou- le faudra pas, coi\me à Liège, en confier tisse, Liers, Lantin, Loncin, Hollogne et Fié- fa, défense a la seu'e infanterie. malle. Ru reste, les troufes de Namur s'impa- Rien n'est venu confirmer la prise de ïientent. Elles voudraient aller au feu com- Pontisse que les Allemands ont annoncée me celles de Liège, et si.iamais elles-doivent jjjgj. pe produire, la défense sera plus acharnée C'était un renseignement tendancieux. ' encore que celle de Liège. VERS LE CHAMP DE BATAILLE / Louvain. — Ceux qui reviennent de la bataille. — L'Etat-major — Sur la route de Diest. — Les autos. — Les Içtnces des uhlans. — La moisson. — A Diest. — La panique. — Les prisonniers allemands. — Les trophées. — La consigne. — Le Roi! — Le major et ses amis. Les Belges remportent chaque jour d<s les gendarmes qui sont chargés de mainte- victoires nouvelles, mais après chaque vie- nir la foule, ne badinent pas avec la con- toire, ils reculent... signe. Voilà ce que l'on dit dans le public im- L'état-major a pris des mesures très pru- patient de la bataille décisive qui, espérons- dentes. Afin de ne pas être surpris par une le, doit nous débarrasser de ces Prussieiis attaque inqualifiable, comme cela a été 1» tant abhorrés. Le public ne comprend pa, cas à Liège, où des uhlans transformant le qu'une telle bataille ne puisse être livrée noble métier de soldat en banditisme d» sans énormément de précautions, sans qije grand chemin, ont voulu assassiner le héros les armées alliées soient sûres de leurs po- Léman, l'état-major change tous les jours sitions. Mais allez donc expliquer cela au de local. Le Roi est allé souvent à Louvain gros public inquiet parce que pendant quel- mais nul ne sait d'où il vient, où il va. ques jours, il est resté sans nouvelles. Allons à Diest... Aussi avons nous cru bien faire d'aller * * * sur place et de voir par nous même ce qui Le tram vicinal Louvain-Diest est coupé s'est passé dans les environs de Diest.Fidè- Par chemin de fer, on pourrait y arriver lement nous reproduisons ici nos impres- mais avec de grands détours. Prenons don< sions recueillies sur place, pour autant que la grand'route. la publication ne puisse nuire en rien à la La chaussée est sillonnée d'innombrable: défense de notre Patrie. autos. C'est un va et vient constant. Dan: * * « les usines d'automobiles on a réquisitionm La coquette ville brabançonne,d'habitude tous les châssis d'auto sur lesquels on ; si tranquille, si morte, dirons-nous, surtout placé en guise de carrosserie, d'énorme en cette période de vacances universitaires, bacs en bois pouvant prendre une chargi présente une animation qu'on chercherait de 600 kilos. 11 y a des douzaines de ce vainement à Anvers et même à Bruxelles, voitures-qui transportent ainsi du matérie Tout le monde est dans la rue, tout le et des vivres. monde commente les événements. Des sol- * ,t clats par milliers, de toutes les armes. Et Voici un escadron de lanciers qui vien des automobiles! C'est épouvantable. Impos- à notre rencontre. sible de traverser encore la rue do la Sta- Chose bizarre, les hommes portent près tion. C'est une double file ininterrompue que tous deux lances. Us font halte et nou d'autos roulant dans les deux sens, les uns nous approchons. venant de Diest, les autres de Tirlemont; — D'où tenez vous cette seconde lance? d'autres de Bruxelles, de Malines et d'An- — Ce sont nos trophées. Voyez, ce son vers. A la terrasse des grands cafés quel- les lar.ces allemandes. ques étudiants anglais et ospagnols, com- — Mais elles ont une flamme belge!... mentant hautement les faits. - On peut s'y méprendre; c'est à peu prè Nous entrons à l'école moyenne de l'Etat, la flamme des lances belges. De loin o où sont cantonnés quelque trois cents chas- ne distingue pas du tout la différence. Au: seurs à pied. Le directeur, un Anversois, si, nous Belges, nous avons enlevé 1 M. Bossaerts, vient de distribuer à tous flamme de nos lances.. Ils ne nous attraj deux feuilles do papier et detix enveloppes peront pas. Ces trucs sont vraiment tro pour qu'ils puissent écrire c'nlz eux. L'idée grossiers et nous pouvons les déjouer c est charmante et c'est un spectacle émou- loin. Les hampes de nos lancés sont e vant que de voir tous ces vaillants guerriers bamboux jaune clair, ce qui se voit tri qui, hier, maniaient avec granïe habileté le bien de loin, alors que les leurs sont ei fusil, s'escrimer difficilement avec la plume tièrement en acier sombre. légère. Tout couverts encore (le poussière, Nous prenons une de ces lances en mail de boue et de poudre, ils sont là, assis sur L'acier en est tout courbé et la poignée e les petits bancs des écoliers ét plus d'un cordage tressé, est tout imbibée de sar qui, hier, riait devant la mort menaçante, non encore coagulé. C'est horrible... essuie maintenant des larmes en écrivant h — Et la victoire d'hier? Est-ce une véi sa maman. table victoire que vous avez remportée Ce'sont de grands enfants, Hous dit m. TIaelen? Bossaerts. Lorsqu'ils sont entrés ici après — Comment donc! Us étaient des milite la bataille de Haelen, ils ne 'semblaient et des milliers d'Alboches. Ce qu'ils o plus du tout des hommes. Je leur ai fait pris pour leur rhume. Nous les avons h préparer des grands bassins d'eau pour se chés, coupés, broyés et ce qui en resta raffraîchir, mais ils ne sont pas parvenus encore,. n'avait pas assez de jambes poj à se nettoyer à fond,du premier coup. Et ce courir... Evidemment, cela nous a coû qu'ils avaient faim! Le plus beau, çè'st "qu'ils quelques hommes, mais il n'y a pas sont arrivés ici sans sac et partant sans comparaison avec les pertes des Alternant gamelle. Et lorsqu'on leur a distribué les Et après tout, il faut bien que nous au: pommes de terre,, ils ne savaient oi les met- nous sachions faire quelques sacrifie tre Mais à la guerre comme à 1; guerre. ■ sans quqi il n'y aurait aucun mérite Ils'ont pris leur shako et c'est dans ces j vaincre, vous voulez avoir quelques ne gamelles improvisées qu'ils ont mangé... | velles, cdptinuez votre route vers Die Nous tâchons d'approcher du quartier de | vous rencontrerez ceux que nous avo l'état-major de l'armée. Pas moyen. Les or- i faits prisonniers.Us vous en donneront, ci dres sont sévères; personne n'approche et ' nouvelles. * * * Nous poursuivons notre chemin. La chaussée est bordée de beaux champs couverts de moissons. Devant ce spectacle calme et serein, on ne peut croire que tout près de là, des champs semblables, tout aussi riches et fertiles viennent d'être inondés de sang humain,labourés à coups de lance et de sabre, piétinés par les bottes et tes chevaux des deux armées d'hommes, lancés tes uns contre les autres pour s'entretuer, s'exterminer. Deci-delà, des femmes et des jeunes filles, quelques vieillards aussi, procèdent hâtivement à la rentrée des récoltes. Les gars, jeunes et vigoureux n'y sont pas. Ceux-là sont sur l'autre champ, celui de la bataille où ils récoltent la victoire... * * * Nous approchons de Diest. De toutes parts, nous voyons des familles entières, pliées sous le poids de grands sacs, de valises et de coffres, se diriger vers la ville. Ce sont des malheureux Diestois qui, la veille, pris de panique, ont fui leur petite ville. Cela, a dû être épouvantable. Lorsqu'on apprit que tes hordes allemandes étaient en marche vers la ville, ce fut un sauve-qui-peut général. Déjà les paysans avaient fui leurs fermes, abandonnant tout, meubles et bétail, pour se réfugier dans U ville; mais là, la population elle-même fut prise de peur et s'enfuit de tous côtés, cherchant à gagner qui Louvain, qui Bruxelles, d'autres encore le Limbourg ou le province d'Anvers. Ce fut une course échevelée à travers champs et prairies. Maintenant, te calme revient. L'Allemand est battu et les fuyards regagnent leur maison où ils ont dû laisser tout leur avoir. Mais voici des capotes grises. Ce sont tes Allemands. Oh! ils ne sont pas bien terribles pour 1e moment. Us sont prisonniers de guerre, désarmés; quelques soldats belges suffisent amplement pour les conduire à la gare. La foule les regarde, curieusement, mais pas un cri ne conspue ceux qui ont tenté de conquérir cette malheureuse population. Les Belges, tout en n'étant pas guerriers, donnent une leçon admirable à l'Allemand militaire.Us sont vainqueurs et respectent tes vaincus... Que les soldats de Guillaume s'en souviennent lorsqu'ils passeut par des villages inoffensifs. Une auto est arrêtée. Nous nous approchons. A côté du chauffeur, un gendarme, et dans la voiture fermée, un jeune lieutenant belge est assis sur un strapontin en face de deux officiers allemands. Ceux-ci sont affalés sur la banquette, piteux et honteux. Us ont enlevé leur casque à pointe comme s'ils rougissaient de porter plus longtemps cet insigne de la domination militariste. Diest... * * * La ville reprend tout doucement son calme habituel, sauf le va-et-vient continuel des automobiles. Ceux-ci sont allés sur 1e champ de bataille et reviennent bondés de trophées. Ce sont des lances, des carabines des sabres, des casques à pointes.Quelques autos aussi amènent des blessés; d'autres, les prisonniers de guerre. Tout cela est expédié vers Louvain et de là vers l'intérieur fil pays. * * * îlous voulons rejoindre notre armée. Impossible. La consigne est trop sévère, tes pélens ne passent pas et force nous est de reprendre la route vers Louvain. Une auto nous dépasse. A côté du chauffeur, un soldat. lsans la limousine deux officiers supérieurs.'Dans l'un d'eux nous reconnaissons le roi /lbert. Cela vius étonne? nous dit un soldat.Mais le Roi p.sse toujours ainsi. Il est partout, voit tout, donne des ordres à tous. Et plus le moindti protocole; ce n'est plus le Roi, c'est le général en chef, notre chef, notre père à nous tous. Lorsqu'il arrive à un bivouac, il s'entretient très familièrement avec les officiers et même avec tes simples soldats. Si vous saviez comme nous l'aimons tous! Il est si bon, si simple et surtout si brave! » * « Voilà l'artillerie de campagne qui s'amène et, en sens inverse, nous voyons arriver une bonne centaine d'artilleurs montés. Lorsque ceux-ci rejoignent le régiment, tout 1e monde s'arrête. Les officiers échangent quelques mots, puis 1e major fait mettre pied à terre. Les arrivants sont des hommes sortant des dépôts qui vont remplacer ceux qui sont en service depuis le commencement de la guerre. Tout 1e monde saute de cheval, mais plusieurs ont à peine touché 1e sol qujils tombent. — Dame, nous dit un gros Anversois,bon garçon, nous sommes de la classe de 1905 et plus habitués à rester une journée entière à cheval. Vous comprenez que nous avons les jambes raidies, d'autant plus que depuis ce matin 7 heures nous n'avons pas quitté la selle.. Mais cela ne sera rien; voyez tout 1e monde est déjà debout pour écouter l'ordre du jour du major. Celui-ci, raide et grave, s'est placé devant ses hommes. Il lit un ordre du jour remerciant les hommes qui vont le quitter pendant quelques jours pour se refaire à la caserne. Il constate leur courage, leur endurance et leur bravoure, puis, repliant son papier, il le met en poche. — Et maintenant, mes amis, laissez-moi vous parler en camarade, continue 1e bon chef, qui après 1e texte offieiel veut laisser parler son cœur: J'ai admiré votre courage à tous, j'ai apprécié votre vaillance et votre bon cœur. Je suis fier de vous et j'ai confiance en vous tous. Aussi, allez vous re-tapper et revenez-moi bien vite pour qu'ensemble nous volions à la victoire. «Vive 1e major! Vivent tes artilleurs! Vive la Belgique!» fut la réponse de ces braves qui, tous, sans exception, avaient les larmes sur la joue. Le major se retourne un moment et furtivement s'essuye tes yeux. — Allons,venez tous trinquer, nous avons bien mérité une verre. Allez, houste, venez , mes amis. La troupe entonne en chœur le chant du régiment et entouré de ses «amis» le major se dirige vers un petit cabaret où il paie une double tournée générale. — Mais, sapristi, mes amis, nous n'avons pas encore mangé de toute la journée! — C'est vrai, s'écrie-t-on de toute part. On l'avait oublié. -- Bah! A la guerre on bouffe de la poussière, ça suffit et espérons qu'on puisse vite bouffer les Prussiens. — Maintenant, mes braves, il faut nous séparer. Voici des autos qui vont vous conduire à Louvain où vous trouverez un train. A bientôt, j'espère... — Major, nous ne partons pas, nous restons tous près de vous. — Je vous 1e défends. Je vous ordonne de partir, car vous devez vous reposer quelque temps. Et, en passant, allez embrasser votre femme et vos gosses, ça vous donnera un courage nouveau... Le major serre quelques mains et soudain, d'un geste brusque, il se sépare de ces braves et s'élance vers son régiment qu'il commande, car le colonel en a été tué. En avant, marche!... Au moment où les lourdes pièces d'artillerie s'ébranlent, 1e chef se retourne encore une fois sur sa selle et salue de la main ceux qui le quittent momentanément et leur crie un dernier «Au revoir!» PIERRE CORRI. A AETERS Les Allemamlsne marchent pas sur Anvers On continue à ouloir semer la panique dans le pays. Qui, on? Evidemment, ceu qui ont un intérêt à j énerver, la résistant héroïque des Belges. Hier, on disait quties Allemands étaient en possession de Di($t> au moment même t où notre collaboraient s'y trouvait; on prétondait que les Allemnds marchaient sur Anvers et sur Bruxelle. s C'est stupide. L'état-major fait obsrver que ce serait folie de la part des Allmands que d'aller t se buter aux forts d'Anv,rs, avant d'avoir anéanti et enfermé notiv armée de campagne qui les prendrait ta flanc.. * Les auîomoKîss Le lieutenant général gou çrneur militai-:i re de la position fortifiée d'mvers, )- Considérant la nécessité di. sauvegarder p la sécurité de la circulation t d'empêchei e la dilapidation des .approvisionnements, n Arrête: s 1. Toutes tes autorisations astuellemenl i- accordées pour le service automotile de l'ar mée, de la garde civique et de la yoix Rou '■ ge cesseront leurs effets le 17 aoit au soir n 2. End'ans ce délai, de nouvel!» autori g sations devront être demandées à cet effe rue Edouard Pécher, 22; i_ 3. L.'autorisatym nouvelle seri constatéi ^ par l'attribution d'un numéro rouge qu sera substitué aux indications aituelles; rs 4.Toutcs aut/s ou motos trouvées en circu lation après u délai indiqué, san; que leur conducteurs soient munis d'une autorisa ■t tion nouvelK seront confisquées; eurs con ducteurs sfront menés à la gard; la plu 'é proche et iétérês à la juridiction nilitaire ;'e Fait à invers, 1e U août 1914. ut lieutenant général gomsrneur, Si DU FOUR. à Loyirs, intérêts, hypothécaires et arrérages n" Le lieutenant général, commanitat 1, es plao* fortifiée d'Anvers, vient de piendr un 'rrêté concernant le paiement de loyers / \ 1 des intérêts hypothécaires et des rentes. Toutes saisies-gagerie et saisies-brandon sont interdites et seront nulles de plein droit, à défaut d'être autorisées préalablement, soit par le juge de paix, soit par le président du tribunal de première instance, dans les limites de la compétence de leur juridiction respective. Toute assignation en paiement de loyers, fermages, intérêts hypothécaires ou arrérages de rente et tout commandement préalable, à des mesures d'exécution immobilière sont interdits et nuls de plein droit à défaut d'être autorisés préalablement soit par le juge de paix, soit par le président du tribunal de première instance, dans les limites de la compétence de leur juridiction respective. Ces magistrats, avant de statuer sur la demande, inviteront les parties à comparaître devant eux, par lettres missives remises à domicile, et pourront ensuite interdire toute assignation ou tout commandement pendant un délai d'un mois. Ce délai pourra être renouvelé, s'il y a lieu, de mois en mois aussi longtemps que la présente ordonnance restera en vigueur. Les propriétaires, créanciers hypothécaires et crédirentiers dont les locataires, fermiers et débiteurs auraient obtenu des dé-. lais de paiement, soit en vertu de l'arrêté susdit, soit en vertu de dispositions législatives, auront la faculté de s'adresser au bourgmestre d'Anvers,- lequel, après exa-[ mén, pourra leur accorder un prêt dont le montant sera strictement limité à leurs besoins immédiats et urgents. 5 Côtte ordonnance est applicable à toutes les communes comprises dans la position fortiîiée d'Anvers. Elle sera exécutoire le s lendemain de sa publication et jusqu'à révo cation. Pour la T. S. F. Un appel est adressé à tous les opérateurs de la télégraphie sans fil pour compléter les compagnies des télégraphistes, Nous prions instamment les intéressés de i s'adresser immédiatement au commandani s de la compagnie des télégraphistes, à la ca-, serne 5-6, (porte de Turnhout). Lettres anonymes Les lettres anonymes affluent à l'état-major, à la police et à l'administration communale. Une de ces lettres signale que tes employés d'une grande maison allemande ont eu à manipuler ces derniers jours pour des millions de livres sterling en or. Cet or serait caché dans les caves de l'hôtel qu'occupait 1e négociant allemand. Les aviateurs Les aviateurs militai res continuent à s'entraîner, et à faire des reconnaissances dans le rayon des forts de la place. Un de ces essais a été signalé par un pénible accident. L'aviateur Petit, planait hier, dans l'a-vant-soirée, au-dessus de la plaine de Wil-rijck. Par suite d'un raté au moteur, l'appareil descendit en vitesse et atteignit une femme et deux enfants. Un des enfants a été tué. L'aviateur est indemne. A l'Hôtel de Ville Nous avons dit que par suite de l'absence de nombreux employés, le fonctionne-i ment des divers services est assumé grâce | au concours de plusieurs de nos concitoyens ! qui se sont empressés de se mettre à la dis-| position de l'administration communale. Le i bruit se répand que ces personnes dévouées | se font rétribuer. C'est de pure invention. I Tous ces Anversois travaillent sans la moin-; dre rémunération, dérisôux qu'ils sont de ; contribuer autant qu'il est en leur moyen j à surmonter les difficultés qui s'accumulent i en ces heures tragiques- Simple observation Le payement de la rémunération aux fa-j milles des soldats sous les drapeaux se fait à l'hôtel de ville. C'est dire que l'affluence est énorme et qu'un service spécial a dû I être organisé. C'est très bien. Seulement, en | dehors des personne qui s'en viennent tou-! cher ce qui leur revient, il en est beaucoup d'autres qui ont affaire à 1 'hôtel de ville et auxquelles on refuse l'entrée; les agents de police veulent les obliger à prendre rang dans la file où elles doivent attendre parfois des heures entières. Ainsi, il est arrivé qu'un agent de police a refusé l'entrée immédiate à un journaliste qui avait besoin d'un renseignement urgent. N'allez pas à la campagne Certes, surtout à cette époque'"de l'année, il est agréable de faire une excursion à la campagne, d'aller passer u- e journée dans les sapinières du Nord, d'aller prendre un bain de soleil dans nos belles bruyères. Anversois, privez-vous, cette année, de ce plaisir. 11 ne faut pas que parmi de nombreux promeneurs, des espions puissent se dissimuler.Du reste, l'autorité militaire a interdit aujourd'hui et demain, la circulation au delà. d'Eeckeren-donc à Cappellen, Sta-broeck, Calmpthout, Heide etc., à toutes personnes non munies d'une déclaration de l'autorité, constatant qu'elles habitent ces communes. DANS LE PAYS i «ftla Reine» Emouvant tableautin extrait de la «Gazette.» La Reine continue à visiter les blessés. Cha-j que jour, la souveraine se rend dans l'une • ou l'autre ambulance, prodigue des consolations à nos soldats, 'cause longuement, douce-! ment avec eux, les interroge, écoute les récits I enflammés des combats auxquels ils ont pris | part. Beaucoup de ces braves soldats parlent un | langage imagé au pittoresque auquel la Rel-; ne n'est évidemment pas accoutumée. Oh! on i est très respectueux; le soldat, généralement, ; dit «Ma Reine», comme il dit «mon commandant». Mais il dit aussi: «Ils foutaient le camp, ma Reine», ou « ce sont des cochons»; î parfois même ils emploient un mot qui, en Wallonie comme à Bruxelles, sert à désigner un jeu de cartes en même temps qu'à exprimer un mépris particulier. Evidemment, la Reine ne comprend pas.Mais elle sourit doucement serre des mains rudes. Et l'on dit qu'elle tremble d'une visibe émo-tionl à ces mots simples: «Ma Reine». C'est qu'ils ont bien plus de sens que: «Votre Majesté». Tireurs émérites On signale ce 'fait — entre mille — qui prouve avec quelle justesse nos braves soldats savent tirer. Un lignard, posté aux environs de Lustin, voit arriver G ulhans. Il crie: «Halte»; les ul-hans continuent et notre l'gnard tire successivement les 6 balles dont est chargé son Mau-ser. Les six ennemis tombent. Il ne reste plus qu'à capturer les 6 chevaux qui sont ramenés à Namur. • Le millésime 14 Avez-vous remarqué, dit un confrère, la coïncidence? Les années 14, semblent vouées aux grandes coalitions européennes. 1714: coalition entre Louis XIV. 1814: coalition contre'Napoléon. 1914: coalition de toutf l'Europe contre la folie pangôrmaniste. Le Kaiser, on l'a dit fort justement fait du Na poléonisme sans être Napoléon... Un clairon vainqueur Dans un petit village wallon un vieux sol dat ayant fait la campagne de 1870, vit s'a vancer soudain une patrouille de ulhans; i prit une trompette, sonna la charge et les en nemis tournèrent bride. Anglais et Français L'envoi des troupes françaises et anglaise en -Belgique ne cesse pas. On organise 400 trains spéciaux pour aile les prendre en France. Aviateurs français A Auderghem, près Bruxelles, dans la pre priété de M. Brassme, ancien notaire d'Anvers i! y a 24 aviateurs -français prêts à rempli leur mission d'éclaireur. Ils sont surveillés par un avion alleiiian î qui rode constamment autour de Bruxelles. Les guerres contre les aeroplanes Le clocher de la cathédrale de Cologne et les clochers d'autres cathédrales d'Allemagne ont été transformés en stations de défense contre les aéroplanes. Rappelons que notre correspondant de Malines nous a signalé le canon monté sur la tour de Saint-Rombaut. vantardise allemande Un communiqué officiel fait à la presse allemande déclarait le 13 août: «A l'exception des nombreux prisonniers français, belges et russes, il n'y a aucun soldat ennemi sur le sol allemand. » Le communiqué ne parle pas des soldats allemands prisonniers de guerre en Belgique, en France et en Russie. entre allemands et français Un communiqué du ministère de la guerre en date du 14 août à 23 heures 30, dit: Les avions français ont obtenu plusieurs succès dont un a été particulièrement brillant. Dans la région de Woovro un avion allemand s'étant aventuré au-dessus des troupes françaises à environ 1,000 mètres de hauteur, le tir commença aussitôt et atteignit le moteur. L'avion s'inclina et dut atterrir. Les deux officiers qui le montaient ont été faits prisonniers. Un avion français a poursuivi hier un avion allemand qu'il a chassé à coups de browning. L'avion allemand s'est enfui sans riposter. La ville et le col de Saales sont occupés par les troupes françaises qui hier avaient occupé le plateau voisin. L'artillerie française à pris à revers les positions allemandes facilitant ainsi grandement la tâche de l'infanterie française qui n'a eu que quelques blessés, mais aucun mort. Les français ont trouvé à Saales des monceaux d'effets d'équipements abandonnés, ce qui indique une vraie débandade. les russes en galscie Mercredi, les troupes russes ont passé la frontière en Galicie et se sont approchées, on combattant, de Sokal qu'occupaient deux bataillons d'infanterie, un régiment de lanciers et un régiment de hussards autrichiens. Un détachement de dragons russes débusqua l'ennemi et lui infligea des pertes graves. La cavalerie russe chassa les Autrichiens au delà de la Bug et détruiit deux ponts sur la Bug et un viaduc. Les Russes occupèrent, ensuite Sokal et détruisirent la gare, le télégraphe et plusieurs-maisons dont les habitants avaient tiré sur eux. le bl0gu8 du montenegro Les flottes franco-anglaises de la Méditerranée, qui ne doivent plus protéger le transport des troupes françaises d'Afrique en Europe, vont obliger les navires autrichiens à lever le blocus des côtes du Monténégro et de l'Albanie, ce qui portait atteinte à l'équilibre dans l'Adriatique et aux droits de l'Italie. L'«Ëcho de Paris» dit que les premiers résultats de l'offensive franco-anglaise consistent à faire cesser ce blocus ce qui ne peut mieux démontrer la communauté des intérêts unissant dans ce vaste conflit l'Italie à la Triple-Entente.en albanie Le gouvernement monténégrin dément l'occupation du mont Tarabosch par les Monténégrins et nie toute intention offensive en Albaniedans l'armee austro-hongroise Des journaux italiens affirment, d'après les récits de gens venus de la Bosnie, que des actes graves d'insubordination ont ét-* ^ommis par les troupes autrichiennes. De nombreux soldats auraient été fusillés. Cet état d'esprit serait la véritable raison de l'inaction de l'armée austro-hongroise constatée depuis onze jours. en herzegovine L'Herzégovine presque tout entière est aux mains des Monténégrins et des Serbes, qui reçoivent un accueil enthousiaste de la part des populations. Des milliers de volontaires se présentent journellement aux autorités militaires en demandant des armes. les autrichiens en serbie Quatre cent mille Autrichiens attaquèrent jeudi la frontière serbe et essayèrent de passer le Danube à Tekia, près de la frontière roumaine et à Belgrade; la Save près de Chabatz, et la Drina«près de Loznitza. La bataille sur toute la ligne fut acharnée. Les Autrichiens furent repoussés avec des pertes considérables à Tekia et à Belgrade. Les Autrichiens réussirent cependant, grâce à leur supériorité numérique, à passer la Save près de Chabatz et la Drina près de Loznitza; Chabatz fut pris après une bataille sanglante;Lon-nitza résiste. Les Serbes se portent à leur rencontre. EN HAUTE MER sur la msr du nord On a vu planer au-dessus de la mer du Nord un dirigeable, que l'on suppose être un dirigeable allemand. la flotte allemande chassee vers le nord Le vapeur hollandais «Epsiion», venant d'Ar-kangel, est arrivé hier à Ymuiden. Son capitaine déclare avoir vu dans le port de Trond-jem un dreadnought allemand dont les chemi-I nées étaient abattues à coups de canon et dont un côté était entièrement lézardé. Le même vapeur vit près du fjord Skudcs-naes quatre torpilleurs fuyant devant quatre dreadnoughts anglais. ; dans L'adriatique r Le steamer «Baron Gautseh», parti jeudi après-midi de Lussin^Grande pour Tries! e. a •coulé dans la soirée. Cent-cinquante personnes ont été sauvées sur les 300 à bord. Lussin-Grande est une ville de l'île de Lus-sin, dans l'Adriatique du Nord et qui fait . j partie de la province autrichienne û'Istrie. Le r steamer venait sans doute de Fiume. Le nom ; du navire indique qu'il doit être de nationalité 1 autrichienne, Gautseh étant le nom d'un ancien président du conseil d'Autriche?

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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