Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 21 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rg4m/
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'^îedi S1 et OlmaMeiae Mars 1914 CI^Q CKXTIMES HO"" année — i\° HO et H! Le Nouveau Précurseur ASOJSriNTElVCEKrTS : „,m, un an 13.00 fr.; six mois 8.50 fr.; trois mois 3.50 fr. iffiÊSrraitt - lB.OOIr.; • 8.00 Ir.; - 4.50 tr. ^T^A^DR - 33.00 fr. - 16.00 fr.; . 8.00 fr. ?.reKMBOORG, » 38.00 fr.; » 16 00 fr ; , 8.00 fr. 1$^ POSTALE, . 43.00 fr.; . 31.00 fr.; . 10.50 fi-. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des mr,rAf>* Ail Beltrkiue. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { SSSÛuon: SÎ64 { 3è, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3snsro3sroEs : OBDDfAiRES, la petits ïîgne. fr. 0.30 Réclames, la ligne. . . fr. 1 50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits divkrs, la ligne . . « 2.50 Fxnxnciê&es, la ligne . . » 0.50 Chronique Anvers . . . » 3.00 L$s annoeteos de l'étranger et de la Belgique sent reçues aifcsi par l'Agence Hâve*, 8, pîetœ de* Martyrs, à Bru&eîtes, 8, Place de la Boitrsc, à Pai-Ls, et 20, ffiçk Holhomy à Londres. au. Dehors v" = ANGLETERRE Autour du Home rulo , ministère Birrell, Burns, sir John Si-mt fait des discours dans lesquels ils fiSjré la résolution du gouvernement !' "Sadopter le home rule entièrement. ie ïSnloiera les forces de la couronne que ?\°m bût légitime et pour maintenu- l'in-Sif du domaine du roi. . 1- Bunis a dit que le gouvernement ne se laissera pas intimider par les insultes ou les ■ ®fflfjohn Simon a déclare que le gouverne-: S ferait tout pour éviter des desordres, nl'fs il faut que la loi soit observée sans Hésitation.La comédie L Fdward Carson est arrivé vendredi ma-,■ 4 Relfast et a été reçu par une foule en-tniwiaste Cent volontaires de l'UIster en So te'iiue formaient la haie. Une nouvelle gSn se iit entendre au moment ou le ge-»i Richardson, commandant les forces des litaires de l'UÎster se rendit .1 bord du Sûr pour souhaiter la bienvenue à sir Ed-«rd Carson. Des coups de revolver ont même hi tirés en l'air. i« nationalistes annoncent qu'une revue de volontaires aura lieu dimanche à Londron-jerry où les passions politiques s'échauffent fÉSki que 1,800 volontaires ont été mo-bihsés la nuit dernière pour garder les demeu-,7s des principaux chefs du mouvement de l'UIster. Lb drame l'ne sranda»activité fègii^. dans les milieux militaires de Dublin, et il parai» certain que le mouvement des troupes dans l'UIster est le résultat d'un plan cencerté. ...... [ Dans la soirée des détachements d'officiers ftde soldats du régiment d'infanterie du Yorlt-ijre se sont embarqués sur les navires de merre qui étaient arrivés dans la baie de Dublin' et les navires sonts partis pour une destination inconnue. Un contre-torpilleur est arrivé dans la baie de Dublin une heure plus , tard et y a jeté l'ancre. . : On assure que les troupes déjà stationnées , Ls l'UIster seront remplacées par des ré-ieiments de Curragh ou d'autres. Vendredi après-midi les sentinelles du camp principal de l'Irlande ont été doublées. Deux cents lantassins sont arrivés inopinément et deux navires de guerre sont ancrés à Dublin. Démissions d'officiers ; te iTimes. publie ce matin une grave nouvelle.l'a certain nombre d'officiers de la garnison je Dublin auraient menacé de donner leur dé- ! ureion si leur régiment était appelé à mar- : Ibit contre les orangistes de l'UIster. ; D'après un autre bruit qui n'a pas reçu d'ailleurs confirmation jusqu'à présent, tous les - ; officiers de cavalerie de la garnison de Cur- ; ragh auraient donné leur démission. En réponse à un représentant du «Times» qui , lui a rendu visite entre minuit et une heure, [le colonel Seely, ministre de la guerre, a dé-iclaré avoir eu aussi connaissance des bruits fci courent et que «des mesures appropriées [seraient prises, dans le cas des officiers en 1 [question FRANCE Le nouveau ministre de la marine M. Gaston Doumergue, président du conseil, a offert le portefeuille de la marine à M. [Gauthier, sénateur de l'Aude. | M. Gauthier a accepté. M Armand-Elzéar Gauthier est né à_Xitou (Aude) le 23 septembre 1850. Docteur en médecine, président du conseil général de l'Aude, [M, Gauthier fut élu sénateur de ce département le 7 janvier 1894, en remplacement de M. Rîarcou, décédé; il a été réélu en 1903 et 1912. M. Gauthier a détenu le portefeuille des travaux publics dans le cabinet Rouvier du 24 Janvier 1905 au 7 mars 1906. L'impôt sur le revenu en principe Le ministre des finances se propose de demander à la Chambre d'inscrire dans la loi de finance. 1 Le principe d'un impôt sur la rente ' française;12 Un impôt général sur le revenu, qui, d'a-prcs les évaluations du gouvernement, produirait, la première anhée, une recette de 50 |NiUions. ; Entre ces principes et les faits il y a loin. 'Au cours de la discussion générale qui a eu. peu, le ministre des Finances a fait observer que ie gouvernement s'est abstenu et s'abstien-ora de tout nouvel impôt indirect jusqu'à ce 5 11 S01t demandé à la richesse acquise des ressources équitables. T^P°UV0:rs de la commission d'enquête kênat n'a pas accepté que la commission Bai!? e Roc.,1eMe ait tous les pouvoirs judi-' if' ce Qui serait inutile et exorbitant: ce rrmfb- reste, une étrange et dangereuse confusion des pouvoirs. mp; commission, d'accord avec le gouverne-BnStJ1i«u.n article unique qui punit les l défaillants d'une amende de 100 à f*rrJnincs a*ns* ^ue -^e re*us de prestation de mk<inn ? Per^Gt, sur réquisition de la Com-Ln« £ , givrer des mandats d'amener. Il m ioc F eiïlent subordination des témoins F 'es faux témoignages. Wnts lCle eSt adopté Par 25/1 voix sur 274 L'enquête Rochetie ce^lp w^mission d'enquête, sous la présiden-Ejip '' a siégé toute la journée d'hier. Cailianv , ndu successivement MM. Monis, dault fio' i'T61I)rocureur général Fabre et Bi-rectinnnoii Ie', Président de la Chambre cor-M £le a cour d'appel de Paris. Qu'il 51S' déciara qu'en mars 1911, alors il avait xi/ ®nt du conseil des ministres, des finsoll,lcité Par M. Caillaux, ministre Ohetwi « ' de faire remettre l'affaire Ro-^ur dLit ïr ïïotif Polîtique. M. CaJillaux RochettP ,uUe Maurice Bernard, avocat de s'il ne i'nî(11'ai1 cette remise et déclarait que, laissions ip^+fî pas' 11 ferait allusion à. des «l'épargne ,rànç|iseyant fait sul)ir des Pertes 1 M. iffm2iL?ani l'intérêt du pays, fit venir ■lance de cehiïM g néïal Fabre et sur l'assu-rien à la qu,e la remise ne nuisait en 1 Ce lui fut fsft demanda de l'accorder. du magirstrat SanS protestations de la part de ïaftair?'xSH,ucf, qui concerne la remise i tons de m. Monis6 confirme les déclara- i'ordre de m affirme, qu'il a reçu ;R°chette. ' faire remettre l'affaire ^emise\ G l'Isle déclare que la a ete accordée à l'avocat de Rochette; qu'elle lui avait d'abord été refusée, que s'il l'accorda, plus tard, . c'est que d'un entretien qu'il eut avec le procureur général, il résultait que M. Monis estimait cette remise préféra-rable.Cette remise n'eut aucune influence sur l'affaire, spécialement en ce.qui concerne la prescription.ALLEMAGNE Les incidents de Strasbourg Vendredi, le tribunal correctionnel de Strasbourg s'est occupé, dans une . audience qui a duré toute la journée, d'une série d'affaires relatives a des agressions de la part de la population civile contre l'élément militaire. La plupart des cas se rattachent à dés faits tout à fait isolés. Cependant la presse militariste et pangerma-niste allemande fait beaucoup de bruit autour de ces faits insignifiants. A la suite de nombreux témoignages, le tribunal a, reconnu la culpabilité d'une seule femme, qui vivait sous le contrôle de la police-Cette femme à été condamnée à ti'ois semaines de prison. Les catholiques allemands en Orient La «Gazette de Voss», de Berlin, annonce qu'à là suite de négociations avec le gouvernement turc, les congrégations catholiques allemandes, afin d'aider au développement de l'influence allemande, pourront désormais créer des établissements religieux en Orient. Des tentatives en ce sens avaient déjà été faites il y a quelques années sans succès. AUTRICHE-HONGRIE L'augmentation du contingent Le «Journal Officiel» publie une ordonnance royale fixant le contingent de s recrues pour 1914 et autorisant leur appel s'ous les drapeaux. Ce contingent atteint un chiffre qui correspond pour l'année 1Q14 à la loi militaire /otée par la chambre à l'automne de l'année lerniére. D'autre part, en raison de la loi militaire /otée en Hongrie et conformément, à celle-ci, 'ordonnance impériale^ précisé quelle sera 'augmentation progressive du contingent pour es années suivantes jusqu'en 1923 et indique le manière, précise au-gouvernement quel chif-re du contingent il faudra assurer pendant ;es années. RUSSiÊ Le tsar et la politique intérieure Dans un rescrit adressé au président du conseil, l'empereur exprime sa conviction que 'expérience d'homme d'Etat du premier ministre, sa tranquille fermeté,, sa fidélité éprouvée au trôhe, auront pour résultat d'amener, ine réelle unité dans le gouvernement et d'assurer la progression constante de la prospé-•ité de la Russie. La consolidation du régime politique et social du pays doit être le premier >ouci. du gouvernement. Seuls l'ordre et le •espect de la loi peuvent créer un état de choies permettant un travail législatif fécond et, le leur côté, les institutions législatives doivent également avoir en vue et se proposer ;omme but unique la prospérité du pays. Mais, comme l'accomplissement des tâches prescrites par l'empereur exige de ceux qui ;ont appelés à les mener à bien une ferme conscience de leurs responsabilités et ne peut admettre ni arbitraire,, ni concessions à des considérations accessoires quelconques, l'empereur attend du président du conseil des ministres que celui-ci ne perde pas de vue que le ableau grandiose de l'Etat russe ne saurait ître obscurci par des considérations de personne et que la prospérité de la nation ne peut être sacrifiée à des tendances dénuées le fondements solides" et complètement étrangères aux conditions populaires et aux fon-lements historiques sur lesquels la Russie est développée et affermie. Le rescrit se termine par ces mots: « En confiant à vos soins l'exécution de mes orescriptions, je veux espérer que l'amour de ia patrie unira tous ses fidèles enfants dans an travail fécond et qu'il réalisera entre mon gouvernement, qui possède ma confiance, et les institutions législatives, dont les attributions sont exactement définies par la loi, l'entente qui est nécessaire dans l'intérêt général du pays et, en ce qui concerne le souverain, 4 entente qui, avec l'aide de Dieu, favorisera le développement continu de la puissance russe et sera le gage de l'évolution des forces morales et économiques de notre grand pays et de l'épanouissement complet de son influence dans le monde. » ITALIE La crise ministérielle Suivant les journaux, le général Spingardi ne restera pas au ministère de la guerre pour des raisons de santé. Il est probable que le nouveau ministre de la guerre sera le général Grandi, actuellement à Naples. Cela retardera sans doute jusqu'à samedi la constitution définitive du cabinet Salahdra. Le roi et l'empereur allemand Une note officieuse annonce que le roi se rendra à Vehise'pour se rencontrer avec l'empereur Guillaume IL II sera accompagné du marquis-di San Giuliano, ministre des affaires étrangères, et d'une suite. Le 25 mars, un déjeuner'aura lieu au palais royal et le soir, à 8 heures, l'empereur'd'Aile-, magne offrira un dîner à bord du yacht «Ho-henzollern».GRECE L'augmentation de la flotte A la Chambre grecque aux applaudissements enthousiastes de la salle et des tribunes, le ministre de la marine déclare que le gouvernement a approuvé le programme des constructions navales, en conformité des besoins et des ressources de la Grèce agrandie. La flotte sera augmentée de trois cuirassés du type « dreadnought», y compris l'unité déjà en construction; de trois croiseurs cuirassés et d'un nombre proportionné d'unités légères. En prenant pour base ce programme approuvé par l'état-major grec et la mission anglaise, des commandes ont été faites sur lesquelles le gouvernement juge inopportun de donner des détails. MEXIQUE Les constitutionnalistes Selon des nouvelles de Chihuaharta, l'armée rebelle a avancé jusqu'aux faubourgs de Tor-reon. De gros canons ont été placés. Le général Villa compte attaquer dans une semaine au plus tard. L'armée qu'il commande en personne est forte de 12,000 hommes et possède 40 canons et une grande quantité de munitions. j Pas d'avances au général Huerta Les banquiers de Mexico opposent un démenti à l'information suivant laquelle ils auraient consenti au général Huerta l'avance exigée par lui de 18 millions de pesos par mois. L'affaire est encore à l'étude. Les Anglais suveillent Un nouveau consul anglais a été îiommé à El-Paso Texas , dit le «Times», pour sauvegarder autant que possible les intérêts britanniques dans la région du nord du Mexique, car on craint que l'impunité dont jouissent les assassins de M. Benton n'ait fait croire au général Villa qu'il peut en prendre à son aise avec les intérêts britanniques. L'Américain Bailart Les Mexicains s'étant emparés du sujet Américain Charles Ballard, le gouverneur du Texas a avisé le gouvernement qu'on lui demandait d'envoyer un détachement en territoire mexicain pour le délivrer. Plus tard, on a appris que Charles Ballard avait pu s'enfuir en franchissant le Riodella Grande à la nage. AFRIQUE-DU-SUD Le bill d'indemnité Du Cap: Le premier ministre, général Botha, annonce que Te bill d'indeirïnité a été promulgué.CHINE Succès des Loups blancs Les Loups blancs sont entrés dans la province de Tchensi après avoir pillé King-Tze-Kwan. Un important détaèhément de troupes a été envoyé contre eux. On sait que certains chefs révolutionnaires se sont joints aux Loups blancs. On est très inquiet à Sian-Fu. Les funérailles É Gaston Calmetie LES G3ESQUES Les obsèqu'es de M. Gaston Calmette, directeur du «Figaro», ont été . célébrées vendredi à midi, en la nouvelle église Saint-François-de-Sales, rue Ampère, où le deuil s'est réuni. Les grilles de l'église furent ouvertes au public à onze heures et quart. Rapidement la nef et les galeries supérieures s'emplirent de la foule des amis du défunt. Autour du catafalque,, la famille de M. Calmette, le président et les membres du conseil de surveillance, les rédacteurs et le personnel du «Figaro», les notabilités du corps diplomatique, les repré- j sentants de l'institut Pasteur. Le deuil était conduit par les deux fils du : défunt, ses deux frères MM. Albert ^t Emilê Calmette , médecin inspecteur- général, directeur du service de santé du 19e corps d'armée, et. son beau-père M. Prestat, président du conseil d'administration du «Figaro». M. Poincaré et Mme Poincaré s'-'étaXent fait inscrire à la maison mortuaire et à l'église. M. Raymond Poincaré avait envoyé l'expression personnelle de ses sympathies à la famille de M. Calmette. AUTOUR DE L'EGLISE Depuis le matin, la foule, contenue par des cordons d'agents, affluait aux alentours de l'église de la rue Ampère. A midi, un important service d'ordre que dirige en personne M. Hennion, préfet de police, secondé par MM. Guichard et Clianot, interrompt la circulation dans la rue Ampère, n'y laissant entrer que les voitures des invités. Les trottoirs toutefois se garnissent rapidement. Pas un en", pas un incident. La foule observe un silence respectueux. A peine se niontre-t-on, à leur des- ; cénte de voiture, certaines- personnalités dont les noms passent de bouche en bouche sans provoquer aucune manifestation. Les manifestants portant la couronne de l'«Action française»et le drapeau voilé d'un crêpe, se découvrent en silence en passant devant l'église, et vont prendre la tête du cortège qui se forme. Les chars portant des couronnes s'avancent. On remarque celles de l'Association des 'journalistes parisiens, dés journalistes républicains, du Syndicat de la presse parisienne, de l'Association des secrétaires de rédaction, de l'Association de la «Presse judiciaire», du «Figaro», du «Temps», du «Gaulois», et de la plupart des grands journaux parisiens, de la Société des Gens de lettres, de l'Association des directeurs de théâtres, des théâtres des Capucines, Réjane et des Variétés, du Syndicat de la presse rn'édicale, des membres de la fondation Carnegié, de l'institut catholique, de la Société du Louvre, de la direction du Louvre, de la Société de la, charité maternelle de Paris, 'du personnel.de la Compagnie de Vichy, de la jéurîesSe plé-' biscitaire, du Comité politique plébiscitaire, de l'Association des artistes dramatiques, de Mme Sarali Bernha'rdt,- de M. et Mme Arthur Meyer. Une immense palme d'argent porte ces mots: «Hommage à Calmette, victime de son courage». D'autres couronnes portent ces inscriptions. «Au courageux défenseur de la France»; «A Calmette, vrai Français»; «A Gaston Calmette, mort au champ d'honneur»; «à Gaston Calmette mort au service du pays»; «A Gaston Calmette, vrai défenseur de la patrie». A une heure et demie, les portes de l'église s'ouvrent et la dépouille funèbre de Gaston Calmette est hissée sur le char qui s'ébranle, entouré de dix garçons de bureau du «Figaro». VERS LE CiMETIERE Le cortège se forffte sous la pluie qui à ce moment tombe à verse. La foule immense qui remplit la rue Ampère, déborde dans les rues adjacentes, laisse passer les délégations chargées de couronnes, puis le char funèbre, que suit immédiatement après la famille, la rédaction tout entière du «Figaro». L'imposant cortège arrive à deux heures un quart au cimétière des Batignolles. La délégation de l'Action française se range près de la porte. Les chars des couronnes, le char funèbre et l'assistance pénètrent dans le cirné-•tière.Un prêtre donne l'absoute; les membres de la [ famille et la rédaction du «Figaro» se placent dans une allée latérale, et le long cortège d'amis défile devant le cercueil. Puis la foule s'écoule très lentement sous la pluie qui tombe à torrents; UNE BAGARRE A ce moment un grave incident s'est produit. Un groupe de personnes avait franchi la porte de Clichy et s'engageait dans l'avenue, lorsque quelques cris hostiles à l'adresse de M. Caillaux furent pouSsés; iine manifestation festants intervinrent alors énergiquement contraire se produisit. Les cannes se levèrent; un manifestant, frappé à coups de canné plombée, sortit un revolver de sa poche et tira; les agents qui, sous la conduite d'un officier de paix, suivaient de près les mani- Une mêlée terrible se produisit; les glaces des boutiques volèrent en éclats; frappés par les îrianifestants, les agents dégainèrent; plusieurs personnes furent blessées par lès coups de canne et de sabre. Pendant ce temps la foule fuyait dans tous les sens pour échapper aux coups qui pleu-vaient, De nombreuses arrestations ont été opérées. LES CAMELOTS DU ROY La cérémonie .paraissait devoir se terminer sans incident, quand, place de Clichy, les Camelots du Roy qui, jusqu'à ce moment marchaient en rangs serrés, se mirent tout à coup à pousser les cris de «Assassin Caillaux». Deux ou trois cris de «Vive Caillaux» ripostèrent. Une bagarre s'en suivit. Les' cannes se levèrent sur un individu qui était un. inspecteur de la Sûreté nommé Lambrey. Se voyant accolé contre une maison Lambrey prit son revolver et fit feu sur les manifestants. L'un d'eux tomba blessé au ventre. Ce serait M. d'Autemont, avocat à la Cour de Paris. L'agitation devint alors assez grande. La rue était pleine de rumeurs et de cris. Sur plusieurs points, des incidents assez sérieux se produisirent encore, mais les manifestants, ayant vraisemblablement reçu un mot d'ordre, se turent tout à coup et remontèrent- l'avenue de Clichy, ils se heurtèrent à un barrage d'agents. Ils purent cependant le franchir et s'en-: gagèrent dans la rue d'Amsterdam où ils poussèrent à nouveau les cris de « A bas Caillaux». De nouvelles bagarrés se produisirent et M. Pujot fut arrêté. A la préfecture de police, on déclaré que, boulevard de Clichy, deux inspecteurs ont -été grièvement blessés. Pour se dégager,les agents ont dû dégainer. M. Maurice Pujot a été arrêté place de Cli-chZ pour refus de circuler. Quatorze autres arrestations ont été opérées. Une bande de manifestants se dirge vers la place de la République, ayant à sa tête M. Léon Daudet, de l'«Action Française». Après avoir été dispersés place de Clichy et rue d Amsterdam,les manifestants se sont ren-dus par petits groupes au siège de l'«Action i'iançaise.Ils ont ensuite quitté ce journal individuellement et par petits groupes et se sont disperses dans plusieurs directions BILLET PAELEIEITAffiE Le 21 mars 19U. Séance pas trop longue hier à la Chambre des représentants; elle a été levée à 5 heures 20, ce qui n'est plus arrivé depuis plusieurs jours. La séance a été consacrée presque entièrement à des votes; les discours ont été brefs. La Chambre a voté le projet de loi interdisant l'emploi d'extra dans l'industrie et surtout dans les magasins les dimanches. C est un pas de. plus vers l'interdiction de tout travail dominical. Chose remarquable, M. Woeste, qui a toujours défendu le repos dominical, parce que repos catholique, a fait remarquer le danger de défendre à des jeunes filles de travailler les dimanches après-midi, ce qui les incite naturellement à chercher des distractions, dont plusieurs, surtout dans les grandes villes, sont d'une moralité douteuse.Plus tard, quand la -Chambre^ s'occupa d'un autre projet de loi, interdisant celui-là le travail des clercs de notaire, le dimanche, même à leur domicile. M. Woeste fit, avec raison, observer que la Chambre s'est engagée dans la, voie de la réglementation à outrance; et M. Woeste rappelle que la révolution française a été une réaction contre le régime de réglementation excessive antérieur. Voilà M. Woeste qui parle comme un vulgaire libéral, comme un doctrinaire, et cette fois, il a parfaitement raison. Mais il n'aurait pas dû commencer par pousser au repos imposé du dimanche parce que religieux et surtout il ne devrait pas, comme il l'a fait hier, voter les lois dont il signale le danger. La Chambre a donc voté successivement: 1. la loi qui aggrave le repos dominical en interdisant l'engagement d'employés extra. 2. la convention entre la Belgique, l'ancienne impératrice du Mexique et les princesses de Belgique réglant la succession de Léopold II. 3. le budget des chemins de fer, de la marine, des postés et des télégraphes. 4. des feuilletons de naturalisation. 5. le projet de loi défendant tout travail le dimanche aux clercs et commis des notaires, avoués et huissiers. 6. les articles d'une loi accordant aux officiers de police faisant les fonctions du ministère public près des tribunaux de police, une indemnité à charge des diverses communes du canton. » Au Sénat, discussion de la loi fixant la pension des vieux ouvriers mineurs. La droite semble très embarrassée et cela se comprend.. Le projet soumis au Sénat provient partiellement de députés cléricàux; à là Chambre il a été admis par transaction, le ministre Hubert ne soulevant plus aucune observation; il a été voté par les ministres députés, et voilà que M. Hubert, se retournant complètement, combat ~ce qu'il a accepté et a su déterminer la commission du Sénat à substituer un projet nouveau à celui voté par la Chambre. A quel saint faut-il se vouer? Ce n'est que sur une interpellation explicite d'un sénateur de gauche que M. de Ghellinck, rapporteur, consent à aller au secours du ministre et à défendre le projet de la commission. Mais immédiatement Mgr Keesen se lève et dans son langage si original défend l'œuvre de la Chambre.Mais il trouve un contradicteur à droite,dans la personne de M. Dn-pret, sénateur de Bruxelles. Les sénateurs socialistes Coppieters et Hallet défendent encore le projet de la Chambre. Et comme M. Hubert prétend que les charges qu'il a créées pour l'Etat Sont exagérées, M. Wiener lui fait observer: Le ministre des finances l'a cependant voté. . Jean G08SING. Nouvelles de l'Etranger Le drame de Vénise La collision entre le torpilleur italien *56T» et le petit steamer venant du Lido a fait plus de victimes qu'on ne ie croyait. Toute la nuit de jeudi à Vendredi, des plongeurs, munis de puissants projecteurs submersibles, ont fouillé les eaux pour retrouver les corps disparus et établir avec précision l'endroit où le vapeur des touristes a coulé. On a fait des recherchés toute la hùit'sûr le lieu de la catastrophe. A 5 1/2 heures du matin, un scaphandrier a découvert le petit bateau coulé. Il assurait qu'il contient des cadavres. On s'efforce d'amener le bateau à la surface. Des scaphandriers, pendant la matinée, se sont efforcés de passer des câbles sous le vapeur coulé pour pouvoir le relever. Un des plongeurs, après être resté sous les flots, remonte. On l'interroge aussitôt. Il répond qu'à travers les fenêtres de la chambre de poupe, il a pu apercevoir quelques cadavres dans des. attitudes effrayantes. Il n'a pas pu en préciser le nombre. On a pu constater que le vapeur naufragé a été déchiré à la hauteur du premier hublot de poupe, ce qui explique la rapidité avec laquelle il a coulé, l'eau ayant aussitôt pénétré dans la chambre d'arrière. Finalement, le vapeur a pu être soulevé à la surface. On a retiré de nouveaux cadavres qui n'ont pu, jusqu'à présent, être identifiés. Le bateau étant très incliné et rémpli de boue, on a suspendu momentanément les Opérations pour retirer les autres cadavres qui pourraient y être encore enfermés. On décide de remorquer le vapeur dans le bassin de l'Arsenal, où l'on procédera à une nouvelle recherche des victimes. Le vapeur a été renfloué vers le soir et conduit par un remorqueur dans le basssin de l'Arsenal. On n'y a trouvé que deux cadavres. Celui d'une femme et celui d'un homme, mais il manque au moins encore Les cadavres de trois personnes disparues et on craint que le courant ait emporté au large les corps d'autres victimes. Ceia augmente l'incertitude et l'émotion. Cepéndant on espère que le nombre des victimes sera inférieur à celui que l'on supposait tout d'abord. A Venise, le deuil est profond, les. théâtres ont suspendu leurs représentations. Plusieurs restaurants ont fermé leurs portes. Toutes les réceptions organisées en l'honneur de l'escadre allemande sont contremandées; tous les navires mouillés en rade et dans lès bassins ont mis leur pavillon en berne. La junte municipale a décidé que des funé- 1 railles solennelles seraient faites aux victimes | aux frais de la ville. La municipalité de Venise a reçu de très nombreux témoignages de condoléances. Le roi a télégraphié pour s'associer au deuil de la ville. Le timonier du bateau abordeur est en fuite. Il a été impossible de le retrouver. Lock-out au port de G£nes La «Tribuna» publie une dépêche de Gênes disant que la Fédération des armateurs libres a décidé le lock-out pour rappeler la Fédération des gens de mer au respect de l'accord de juillet 1913 que les armateurs estiment avoir été violé par les équipages. Deux cents navires, c'est àdire plus de la moitié de la marine marchande italienne, vont se trouver immobilisés. L'empereur du Sahara réparait L'empereur du Sahara réparait. M. Jacques Lebaudy, représenté par son avocat, a demandé à la cour suprême des Etats-Unis,. la restitution par le surintendant des. banques d'une somme de deux millions en titres, déposés à la Canegie Trust Company, lorsque cet établissement déposa son bilan. Le surintendant consent à restituer les valeurs, mais exige une décharge. Or, M. Lebaudy refuse d'actéder à cette légitime demande, sous le prétexte qu'un empereur ne saurait être ténu de donner un reçu. Pudibonderie amérioaine Dans presque toutes les villes américaines, on exige que dans les cinémas les hommes soient séparés des femmes. Des femmes et des jeunes filles se sont plaintes et les pères de famille leur ont interdit d'aller au cinéma. Tout cela a conduit la municipalité de Pitts-burg à exiger la stricte séparation des sexes dans les cinématographes. Les autorités de la ville viennent d'ordonner aux directeurs de cinémas de modifier dans la huitaine leur théâtre, de façon que la saille puisse être di-l'autre pour les femmes et la troisième pour les hommes mariés qui viendront accompagnés de leurs épouses. Le Pool de l'Atlantique Les délibérations de la conférence des compagnies de navigation de l'Allantique qui ont eu lieu à Berlin ces jours derniers n'ont eu aucun résultat. Elles ont été ajournées au 1er mai. Abdul Hamid gravement malade L'ex-sultan'Abdul Hamid est gravement ma lade. On craint une issue fatale à bref délai. NOS ÉCHOS Pour les groupes masqués Hier nous avons dit que la. maison Léonard Tietz avait décidé de doubler les" quatre premières primes accordées par la Ville aux groupes masqués qui demain parcour-les rues d'Anvers. Ija maison Tietz avait pris cette décision, croyant qu'il s'agissait d'un concours. Comme il est décidé que la Ville accordera ces primes aux groupes indistinctement du moment qu'ils répondent aux conditions des règlements, la maison Tietz fera tirer au sort une somme de 300 francs divisée en deux primes de 50 francs, une de 30 francs,quatre de 25 francs et sept de 10 francs. A ce tirage au sort pourront prendre part tous les groupes masqués qui sont autorisés à participer au partage des primes' allouées par la Ville. Le remorquage dans les bassins Dans huit jours èntrero'nt en service deux petits remorqueurs qui seront spécialement affectés au remorquage dans les bassins des bateaux du Rhin et des bateaux d'intérieur.Ces deux remorqueurs remplaceront les deux bateaux moteur que la Ville a eus S en location de particuliers. « 1 t * Une grue de 100 to' nés Il y a quelque temps nous avons dit que ' la Ville avâit mis en adjudication la fourniture d'une grue de 100 tonnes. ' II est possible qu'âucuné suite ne soit donnéé à cette adjudication pour la raison que, de divers côtés, on offre à la Ville de lui vendre une grue semblable qui pourra être fournie de suite. Or, comme' pour la grue mise en adjudication, il faudra attendre 16 mois et que, d'autre part, la grue de 50 tonnes du quai Ledeganck ne peut-être employée par suite du glissement de ce quai, la commission du commerce est d'avis en principe qu'il vaudrait mieux acheter d'urgence une des grues qu'on offre. Les propositions faites à la Ville sont donc étudiées; on peut s'attendre à une prompte solution. * « » On ira à l'Harmonie Ce soir, le comte de la Mi-Carême, grand gentilhomme du Prince Carnaval, fera sa Joyeuse entrée parmi nous et, dans un bal de clôture à l'Harmonie, permettra à tous les adeptes de Terpsichore de s'en donner . à cœur-joie avant de se reposer toute une année. Depuis des jours, on s'accoste dans la rue, dans les salons, au théâtre par la question toujours la même: Où allez-vous danser samedi? — A l'Harmonie, pardine, puisqu'on s'y s'est si follement amusé au dernier bal. Et de fait, il faisait bien gai dans ces iïnmenses salles, éclairées à giorno, dansant aux sons entraînants des deux orchestres qui jouaient les danses les plus nouvelles, les plus inédites. Il n'est donc que logique qu'on retourne là où on est certain de trouver le plaisir. C'est ce que tout le monde fera, et d'avance on peut être certain qu'il y aura foule, ce soir, rue d'Arenberg. •m Les élévateurs dans l'Escaut Maintenant que la Ville dispose de 8 élévateurs et que bientôt elle en aura 12, l'administration du port vient de décider que deux des élévateurs seront spécialement affectés au déchargement des grains le long des quais de l'Escaut. Ce sont les engins n. 7 et 8 qui seront désignés pour ce travail. * * a * -s Choses artistiqueb Lundi prochain, le Conseil communal de Bruxelles procédera à la nomination du directeur du Théâtre flamand de la capitale. Parmi les candidats qui se mettent sur les rangs se trouve un de nos Concitoyens M. Ad. Clauwaert, qui est attaché depuis une dizaine d'années au Théâtre flamand en qualité de jeune premier rôle. La candidature de M. Clauwaert rencontre énormément de sympathies dans les milieux littéraires et artistiques où il s'est acquis une situation en vue en créant notamment les Chansons pour le peuple, le Mu-ziekfonds et la Kinderkoor qui, sous son impulsion énergique et dévouée, ont pris un grand essor. Le jeune barreau flamand de Bruxelles l'a désigné comme professeur de diction; il a fondé dés cours de déclamation au Cercle artistique, aux écoles de musique de Schaârbeek ét d'Anderlecht.Mais là ne s'est pas borné l'activité de M. Clauwaert. Il a fait de nombreuses tournées de conférences dans les principaux centres intellectuels du pays flamand et a organisé à la fin de chaque saison des représentations d'eeuvres célèbres. Il a joué notamment «Hamlet», «Othella», des pièces de Fulda, de Suder-mann; les meilleures œuvres de nos auteurs: Raph. Verhulst, Nestor de Tière, etc. C'est lui aussi qui a fondé le syndicat des artistes dramatiques. Une entreprise artistique confiée à un homme de cette trempe, ne peut que prospérer.» * * La loi scolaire La gauche libérale du Sénat s'est réunie hier; elle a longuement examiné les différentes dispositions de la loi scolaire, ainsi que les amendements que les membres de la gauche comptent déposer au cours de la discussion. Finalement, le groupe a chargé M. Wiener de coordonner ees différents amendements. * * * Le général De Ceuninck On prétend maintenant que le lieutenant-général De Ceuninck n'a pas donné sa1 démission; qu'il s'est borné à prévenir le ministre de la guerre qu'il demanderait sa mise à la retraite le 26 juin prochain quand il aura ses deux années de grade de lieutenant-général. Peut-être sollicitera-t-il un congé préalable mais seulement après la période des examens des colonels sollicitant leur passage au grade supérieur. Cet examen aura lieu au commencement d'avril prochain. J.e ministre de la Ciuerre a fait demander au lieutenant général De Ceuninck des explications sur sa lettre adressée à M. la député Monville. Le chef d'état-major, souffrant, a fourni ces explications par écrit. On s'attend à ce que le ministre de la Guerre inflige un blâme au général De Ceuninck au sujet de sa lettre écrite à M. Monville. Gomme le général avait l'intention de demander sa mise à la retraite avec un congé préalable,la mesure que prendrait M. de Broqueville n'aura aucune influence sur sa carrière militaire, bientôt arrivée à son terme. •fc -K- L'enseignement en français La Ligue nationale pour la défense de la langue française nous communique en priant de l'insérer l'ordre du jour qu'elle a voté à sa dernière réunion. Nous déférons volontiers à ce désir. Voici cet ordre du jour: Considérant que le projet de loi scolaire voté par la Chambre, comporte (comme la loi sur l'enseignement moyen, le principe d'un véritable contraine linguistique; Considérant, en effet, qu'il laisse à l'arbitraire administratif le droit de décider en dernier ressort dans quelle langue l'instruction primaire sera donnée;

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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