Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 21 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn6zr6c/
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'j^dTsi Avril 1914 CI.\Q GËIVXIMEg 80"" année — Le Nouveau Précurseur jvBoasrtNTEis^BKrTS ; •wvFRS 1111 an 12.00 fr.; six moi» 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. «TERIEbR. - 15.00 fr.; . 8.00 Ir.; » 4.50 fr. nniLANDE, - 38.00 fr.; . 16 00 fr.; . 8.00 fr. itttEMBOURG, » 82.00 fr.; « 16.00 fr.; • 8.00 fr. ®ION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÎUrailiS { SdïSSiti», »•»••« { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ANTSTOINTCCHS : OawiuntBS, 1* petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. ; ; fr. 1.50 • 1 à 4 lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligne. . » 2.50 FnuNCrtais, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence ffavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Placé de la Bourse, à Paris, et 20, Biçh HoTborn, à Londres. Le commerce d'Anvers chez M. Helleputte re matin, M. le ministre des Travaux ublics a reçu à Bruxelles une délégation L la Chambre de commerce et de la Fédération maritime de notre ville. On attendait avec impatience cette con-férence, fixée deux jours avant l'entretien ' le 'même ministre doit avoir avec les membres du collège échevinal,entretien qui «ni peut avoir de l'importance Et cependant on disait que le ministre allait faire aux délégués du commerce an-versois des déclarations graves,effrayantes même pour employer une expression souvent utilisée ces derniers jours. l'entrevue a été longue; elle a duré près d'une heure,mais elle n'a répondu à aucune attente, ni à l'attente de ceux qui escomptaient l'avis de mesures énergiques ni à telle des gens Plus pon<iérés qui espéraient on mot ou seulement une idée de conciliation.le ministre a presque seul tenu toute l'audience, en ce sens qu'il a laissé fort peu uarler les membres de la double délégation. Il leur a rappelé les divers avatars des projets pour l'extension du port d'Anvers Jsrs l'aval du fleuve. Il a décrit aussi longuement, très longuement, tout ce que le gouvernement a fait et compte encore faire; mais, en somme, il n'a rien appris de neuf, sauf ceci: c'est que le gouvernement est d'intention d'imposer à la Ville la reprise de l'écluse du Kruis-schans, sauf intervention partielle de l'Etat. En ce qui concerne la question principale celle qui est actuellement, nous pouvons dire brûlante pour notre commerce: la cession des nouvelles darses à la Ville ou leur exploitation par l'Etat, le ministre a été d'une très grande retenue Alors que sa lettre du 9 avril faisait très nettement comprendre que son intention était de déposséder la ville d'Anvers, les paroles actuelles de M. Helleputte sont beaucoup plus réservées. Interrogé et quelque peu pressé par ses auditeurs pour qu'il dise nettement sa pen-sée, M. Helleputte s'est retranché derrière les négociations en cours, tout en affirmant qu'il ne céderait pas un pouce des conditions proposées par lui. C'est toujours l'ultimatum, pensaient les uns; c'est toujours le même bluff, se disaient les autres Bref, l'effet de l'entrevue a été quelcon--ç». la conférence entre le ministre et les délégués du commerce anversois n'a servi à rien. Espérons que celle que M. Helleputte aura jeudi avec les délégués de la ville d'Anvers, soit plus utile. On s'est séparé en se promettant formellement de ne faire aucune communication à la presse. Il parait que tout cela n'intéresse ni le public ni la population d'Anvers. Précaution, du reste, absolument inutile, dît "*>* Au Dehors ANGLETERRE Une escarmouche Hier, à la Chambre des Communes, le colonel Chalconer, de l'opposition a demandé à M. Asquith d'ordonner une enquête judiciaire sur les allégations au sujet d'une conspiration ayant pour but d'intimider l'Ulster au moyen d'une occupation par la force armée. Cette proposition vise directement les mesures prises par le gouvernement pour faire respecter la loi et pour maintenir l'ordre. Il n'est dons pas étonnant que M. Asquith ait répondu qu'il n'y a pas lieu de procéder à pareille enquête. Cependant M. Bonar Law, le chef de l'opposition, prévient M. Asquith qu'il lui posera te jour une question analogue. FRANCE Les souverains anglais en France Hier soir, le Président de la République française et Mme Poincaré sont rentrés à Paris pour y recevoir le roi George V et la reine Ma-^^tetern^uww Fran ce et vers 4 heures et demi à Paris. Les souverains unglais ont quitté ce matin l'Angleterre, ils sont arrivés à Calais vers midi et sont immédiatement montés dans le train les menant à Pans où ils seront reçus non seulement avec tout le cérémonial officiel, mais aussi par un enthousiasme populaire qui semble devoir dépasser tout ce qu'on a vu jusqu'à présent. Des notes discordantes Dans le concert dythyrambique de la presse française il y a quelques voix discordantes. Certains grands journaux de province demandent à quoi peut bien servir l'Entente cordiale? Parmi les critiques les plus sévères, il faut compter celles de la «Dépêche de Toulouse», journal très répandu et dont l'opinion est loin d'être négligeable, étant donné qu'elle est inspirée ordinairement par un diplomate français très connu, il est juste, dit la «Dépêche» que l'on parle beaucoup d'Un raffermissement de l'entente cordiale et de lui donner un peu plus d'unité d'action et de discipline, afin de pouvoir sauver la face devant l'Europe et en France même. Il y eut en effet, j beaucoup d'hommes politiques qui ont regardé cette combinaison comme excellente et presque infaillible pour assurer l'équilibre européen. Hélas, depuis lors ils ont dû déchanter.L'Entente cordiale est un pur jeu de mots. Qu'elle soit renforcée ou non elle restera après comme avant une simple entente diplomatique sans principes, ni bases, sans coordination vers un but déterminé et qui pour la France n'offre aucune sécurité du lendemain. L'Angleterre pour plus d'une bonne raison ne veut rien changer à l'état actuel des choses. Elle veut rester neutre en cas de conflit et ne pas s'engager à voler au secours de la France menacée. Elle constate que depuis 10 ans l'Entente cordiale a donné satisfaction pleine et entière aux intérêts anglais, elle préfère donc Ce qui existe et ne tient pas à se lancer pour l'avenir dans des aventures dont elle ne retirerait aucun profit certain. Chaque jour, on fait valoir chez nous les résultats décisifs que nous avons obtenus par l'Entente cordiale, mais on oublie de les énumérer et de nous dire quels sont ces résultats. Nous voyons clairement cè que l'Angleterre y a gagné mais les résultats pour la France sont absolument problématiques. Tout ceci nous sert à constater qu'une alliance, quelque faible soit-elle, est une réalité que l'on peut escompter, tandis qu'une entente entre deux nations n'est pas autre chose qu'une manifestation extérieure qui sert à amuser le public, mais qui en réalité n'offre aucune garantie pour l'avenir. AUTRICHE-HONGRIE L'empereur François-Joseph De très mauvaises nouvelles se répandent au sujet de l'état de santé de l'empereur François-Joseph; le bruit de sa mort à même couru ce matin. Le vieil empereur, il est âgé de 84 ans, est atteint d'une affection catharrale depuis une quinzaine de jours; les quintes de toux le font beaucoup souffrir et la fièvre est très forte chez le malade, qui continue cependant à s'occuper des affaires courantes et qui a même reçu le ministre chef du cabinet hongrois. L'empereur passe sa journée hors du lit. Il travaille enveloppé de couvertures <i sa table de travail, comme toujours dès 3 h. 1/2 du matin, qui est l'heure habituelle à laquelle François-Joseph quitte son lit. Il ne sait lui-même qu'il a la fièvre. Il se sent relativement bien. Il veut encore à tout prix accorder des audiences, mais les médecins ont dû user de leur autorité pour qu'il se ménage un peu. Les médecins cherchent à tênir le" malade le plus possible hors du lit, afin d'éviter des complications.D'après le bulletin publié lundi soir, les symptômes de catarrhe constatés dans le lobe supérieur du poumon droit sont un peu moins accusés. La température est également moins élevée, le pouls est moins agité. L'appétit s'est relevé et l'état général est sensiblement meilleur. Il reste encore un peu de toux. François-Joseph a fait appeler auprès de lui l'archiduc héritier François-Ferdinand, qui était à Konopischt. C'est également sur le désir de l'Empereur que la fille de l'Empereur, l'archiduchesse Marie-Valerie, et son mari l'archiduc François Salvator sont arrivés au château de Schoenbrunn. L'Empereur ne se rendra pas à Budapest le 26 avril comme il avait été convenu pour recevoir les délégations convoquées pour cette année. Une note officieuse dit que l'archiduc François-Ferdinand représentera l'Empereur et recevra les délégations au château royal de Pesth. Quoiqu'aucune disposition définitive n'ait été prise, il est possible que l'archiduc héritier François-Ferdinand lise le discours du Trône. SUEDE Les élections législatives Sont élus 84 partisans de la défense, 70 socialistes et 70 libéraux. GRECE La note des puissances La réponse des puissances à la note grecque est absolument nulle; elle n'indique aucune solution et pâsse sous silence les problèmes les plus urgents. Elle accepte cependant une légère rectification des frontières du côté de Arggrocastio dans le sens demande par la Grèce. Au sujet des lies, les puissances sont prêtes à faire usage de leur influence amicale auprès de la Turquie, mais ne sauraient prendre d'autres engagements. Au sujet de l'Epire, la note des puissances ne parle pas de garanties, et ne fait mention d'aucun moyen de pression à exercer sur le j gouvernement albanais pour faire obtenir ù i ses populations les privilèges demandés, mais 1 promet d'user de son influence pour leur ' faire obtenir certains avantages. La question de l'évacuation n'est pas trai- , tée dans la note, dont le texte est d'ailleurs assez court. Elle fera l'objet d'une communi- : cation particulière verbale demandant à la Grèce d'évacuer sans tarder le territoire épi-rote concédé à l'Albanie où se trouvent encore des troupes grecques. TURQUIE La grâce d'Aziz bey L'iradé impérial graciant Aziz bey a paru. MEXIQUE Les Constitutionnalistes La Junte constitutionnaliste a exprimé le regret que le général Huerta refuse de saluer le drapeau américain et déclare que l'incident de Tampico fut créé de propos délibéré pour provoquer l'intervention des Etats-Unis. Les constitutionnalistes déclarent qu'ils resteront neutres si les Etats-Unis interviennent. La guerre civile On a reçu de Chihuahua le télégramme suivant:«Deux mille fédéraux ont été battus hier à Salinas, au nord de Montmorey, par une colonne de révolutionnaires. «D'après un rapport officiel, les fédéraux ont laissé 120 morts sur le terrain. «A Montmorey, les révolutionnaires détruisent les voies ferrées dans toutes les directions, pour empêcher l'arrivée des renforts.» Quito, 19 avril. — Les révolutionnaires ont été victorieux dans un combat sanglant qui a eu lieu autour de Quito. Le chargé d'affaires de France prend les mesures nécessaires en vue de la protection éventuelle des Français Les atrocités du général Villa On mande de Cadix que le vapeur «Montserrat» a débarqué dans ce port une cinquantaine d'Espagnols qui reviennent du Mexique. Ces malheureux, qui sont dans un état de santé et de délabrement lamentable, ont raconté qu'ils avaient été victimes au Mexique des pires traitements. Ils affirment que beaucoup de leurs compatriotes, prisonniers, des rebelles, furent enterrés vivants par ordre du général Villa. D'autres avant de mourir, auraient souffert un véritable martyre. De l'avis de plusieurs, les rebelles obtiennent par la ; terreur qu'ils inspirent les succès que le nombre ne suffirait pas à leur donner. L'intervention des Etats-Uni9 C'est aujourd'hui la journée décisive pour le Mexique, car c'est aujourd'hui que doit se produire la première manifestation de la nouvelle attitude des Etats-Unis. Mais il est peu cette nuit, des renseignements certains sur ce qui se sera passé à Vera Cruz et à Tampico, ce que sera passé à Vera Cruz et à Tampico. Le message de M. Wilson Hier, le président a lu un message au con grès des Etats-Unis pour lui demander l'autorisation de se servir de la force armée pour maintenir l'honneur et la dignité de la nation. Cependant,le fait que la flotte américaine a été envoyée dans les eaux mexicaines, afin de se tenir prête à toute éventualité, ne constituait pas, dit le Président, une déclaration de guerre formelle, pour la raison que les Etats-Unis ne peuvent faire une telle déclaration contre un gouvernement qui n'est pas reconnu. La demande est basée sur l'arrestation illégale de marins américains à Tampico par un officier subalterne. Il est vrai que ces marins ont été rélâchés au cours d'un demi heure : et que des eîtcuseë ont ét£ présentées, mais i cela ne suffit pas car d'autres incidents se sont i produits qui donnent l'impression que ,les ; représentants du général Huerta sont dispo- i sés à sortir de leurs attributions afin de ma- ■ nifester leur mépris pour là dignité et les droits des Etats-Unis. Le message rappelle qu'un vaguemestre allant à la Vera Cruz fut emprisonné et qu'une dépêche officielle du gouvernement américain fut retenue à Mexico. Ces tracasseries et ces injustices ne se produisirent qu'à l'égard des Etats-Unis. Les autres gouvernements n'ont pas à s'en plaindre. Les préparatifs militaires des Etats-Unis Les secrétaires de la guerre et de la marine ont eu hier une conférence pour arrêter ie plan de la coopération de l'armée et de la flotte.Le chef de l'état-major général de l'armée, le général Wood, se rendait à la frontière pour prendre le, commandement d'une division. Les forces envoyées par les Etats-Unis au Mexique comprennent 17,950 marins 8,970 soldats d'infanterie de marine et 855 officiers.Une partie de ces effectifs a déjà rejoint les côtes du pays voisin, l'autre est en route, 17,165 hommes ont le golfe du Mexique pour point de destination; le contigent affecté au Pacifique est de 4,510 hommes. 48 vaisseaux de guerre et 867 canons sont dès à présent prêts à entrer en action. Les autorités militaires poussent les préparatifs avec une hâte significative. On entraîne les milices, qui se livrent à des exercices. Un navire aménagé pour le service de l'aéronautique a reçu l'ordre de prendre à bord 500 soldats d'infanterie de marine et tous les appareils d'aviation disponibles pour les transporter au Mexique. Cinquante aviateurs offrirent leurs services aux Etats-Unis en cas de guerre et partiraient dans les vingt-quatre heures. Les étrangers Le commandant Hughes, chef d'état-major de la flotte de l'Atlantique, est allé voir le général Maas, commandant des forces fédérales à la Vera-Cruz et le commandant du port. Il a donné pour instuction de donner l'ordre à tous les vapeurs commerciaux de quitter le port de la Vera-Cruz. Le consul américain a prié toutes les femmes étrangères de se réfugier sur les bâtiments actuellement dans le port et de préférence sur le «Mexico» et 1' «Espèranza» qui ont été affrétés par la marine américaine à cet effet. Nouvelles de l'Étranger La beauté des femmes belges M. Fallières était l'autre jour à Marseille et, tout heureux de voyager sans protocole, se laissait aller à conter ses anecdotes de voyage. Il rappelait notamment certain arrêt en gare d'Arles, où, président en exercice, il avait eu l'agrément d'une réception rapide; trois belles filles en costume local vinrent lui offrir des fleurs! Le Président les embrassa et, remarquant surtout l'une d'elles, il demanda au sous-préfet:— Quelle est donc cette superbe «demoiselle» qui personnifie si bien la beauté arlésienne? — J'ignore son nom, répondit le sous-préfet, mais je crois qu'elle est Belge Postiers postillons D'après un nouveau règlement de l'administration des postes allemandes, un certain nombre d'employés devront dorénavant apprendre l'équitation, afin de pouvoir assurer le service des postes en temps de guerre. Les frais seront supportés par le gouvernement.Un nouveau champ de pétrole Selon la «Gazette de Francfort», un accord serait intervenu entre la Deutsche Bank et la Royal Petroleum Co pour l'exploitation des sources de pétrole de Mesopotamie. Un syndicat serait chargé d'exploiter rationnellement les concessions pétrolifères des vilayets de Bagdad et de Mossoul. La tache jaune Une commission japonaise doit quitter To-kio pour visiter le Brésil, l'Argentine, le Pérou et la Bolivie et y étudier les conditions de la colonisation pour les Japonais. Dans l'Etat de Sao Paulo, au Brésil,on compte, paraît-il, environ onze mille familles ja ponaises occupées à la culture du riz. L'émigration japonaise semble être attirée vers les républiques de l'Amérique Latine surtout depuis les dernières mesures adoptées contre les Japonais en Californie. Les incendies dûs aux suffragettes Le président de l'assemblée d'une commission d'assurances,réunie à Liverpool a déclaré que les incendies causés par les suffragettes en 1913 ont fait pour 6,250,000 francs de dégâts. Leâ cheminots italiens. Suivant le «Giornale d'Italia» le conseil général du syndicat des cheminots réuni a An-cône a décidé de renvoyer la grève à une époque plus propice si toutefois les mesures prises par le gouvernement d'ici là n'étaient pas de nàtUfe à satisfaire les cheminots. L'effet de (a marohe Il est question en France d'avancer l'âge de la retraite des officiers de marine. Pour prouver que cette mesure ne se justifie pas et qu'on peut être «solide» après cinquante-cinq ans, le capitaine dé vaisseau Jai-me, qui a cinquante cinq ans et demi^ s est imposé de réussir l'épreuve qu'exige chaque année la marine américaine de tous ses offi-oiers en activité, soit 80 kilomètres de marche à pied en trois jours. Le commandant Ja'me s'est rendu au collège d'athlètes de Reims, où l'on a ainsi noté son état: «Obèse, pléthorique, congestif; taille, 1 m. 67; poids, 92 kilos, hypertension; l'oscillo-mètre de Pachon indique 22.9. » Après trois jours d'entraînement suivant la méthode de son jeune camarade, le lieutenant de vaisseau Hébert, le commandant Jaune a entrepris l'épreuve (le marche. Le premier jour, il a couvert 50 Kilomètres en 10 h. 10, repos de 2 h. 24 compris, le second jour, il a accompli sans difficulté les 30 kilomètres restants.Mais l'effort a été rude, si l'on en juge par l'examen médical à l'arrivée : «Le poids du capitaine de vaisseau Jaime est passé (en cinq jours, ne l'oublions pas) de , 92 kilos à 84 kilos 140; la pression artérielle est descendue de 22.9 à 19.8; le sujet a perdu 2 centimètres de tour d'épaules, 3 centimètres de ceinture, 1/2 centimètre de tour de bras; le tour de cuisse a gagné 1 centimètre et le tour de mollet 3/4 de centimètre. » George V, le roi marin Le 9 mail909, au lendemain de la mort du roi Edouard VII, le «Times» publiait un article dont le titre contenait en puissance la définition tout entière du souverain que la France va recevoir aujourd'hui. Ce titre, c'était : aOur Sailor King» ! Notre roi marin). «La popularité du roi George V, disait le «Times», sera due, au moins en partie, au fait qu'il a servi dans la marine, car le cœur de la nation va toujours à un marin.» Le roi George n'est pas un marin de salon, il a fait sa carrière do jeune officier, à très peu de chose près, dans les mêmes conditions que n'importe quel autre de ses camarades. Quand le roi George et son frère aîné embarquèrent à bord du vaisseâu-école «Britaii-nia», en 1877, les jeunes princes furent en effet traités comme le commun des «cadets. Quand le roi quitta le « Britannia », en 1879, c'était un athlète et un sportsman accompli, un très habile tireur, un rameur de première force. Le prince embarqua alors sur le croiseur «Bacchante», à bord duquel il navigua pendant trois ans. Au cours de ces trois années de voyage, en janvier 1880, le prince avait eu de l'avancement, il avait été nommé aspirant (midship-man). C'est, comme on sait, le premier grade d'officier. Encore le midshipman n'est-il pas ; tout à fait officier, mais aspirant officier seulement.En 1895, après un séjour à l'école navale de Greenwich, le prince George recevait sa commission de lieutenant. Il remplit les fonctions j de ce grade successivement dans les mêmes conditions que les autres officiers du même grade. Après treize années de service, le commandement d'unep etite canonnière, «Thrush»,vint récompenser le zèle du prince officier. Et là, à bord du «Thrush», comme à bord de ' la «Bacchante», comme à bord du « Britan nia », ces trois qualités s'affirment chez le fu tur souverain: une parfaite simplicité de ma ; nières, un souci rigoureux de la tâche à rem plir, un sentiment très chaleureux et très dé licat de la camaraderie En 1892, la mort du duc de Clarence, filf aîné du prince de Galles, devenu ensuite le roi Edouard VII, vint jeter le deuil dans le famille royale et briser la carrière de marir du prince . George, qui dut abandonner se chère marine pour s"p préparer aux redouta bles fonctions de souverain que la mort de sor frère l'appelait à remplir un jour. .i.. i m. Ltim ,-imu* itf v ■■■.■■w.'.wimMIlu.llIMl. 1 NOS ÉCHOS Un départ Un des régiments auxquels Anvers s'était le plus attaché, vient de nous quitter. Depuis près d'un demi siècle, le 8me régiment de ligne était en garnison à Anvers; il nous quitte définitivement, ne faisant plus partie des brigades mixtes de la division d'armée dont le commandement est'dans notre ville. Tout au plus, laisse-t-il ici provisoirement un bataillon en attendant que les casernes de Saint-Nicolas puissent le recevoir. Actuellement le régiment est parti pour le camp; après la période de manoeuvres, l'état-major, la musique et un bataillon iront à Laeken, et un second bataillon à Vilvorde. Le 3me reste provisoirement ici. C'est avec un réel regret que la population d'Anvers voit partir ce beau régiment auquel elle, s'était spécialement attachée et dont le corps d'officiers a toujours rencontré de chaudes sympathies chez nous. * * * Mort d'un député M. Van Sande, médecin à Wetteren et ; député de Termonde, est décédé dimanche ! soir à Gand, au refuge Ste-Marie où il était en traitemêilî- L'honorable député n'était âgé que de 55 ans. ! Son successeur à la Chambre est M. Ver-i meersch, notaire à Termonde et premier suppléant de la liste catholique de cet arrondissement.! Le défunt n'a siégé que deux ans à la Chambre; il faisait partie du groupe cléri-. cal flamingant. * * * Comment l'Etat emprunte L'emprunt belge émis récemment en An-i gleterre, ou plutôt les conditions dans lesquelles il a été émis, continuent à faire l'objet, de la part des économistes, de vives critiques, principalement en ce qui concerne le coût réel de l'emprunt. Voici quelques-unes de ces critiques; on aurait de la , peine à les réfuter. j Le fisc anglais prélève 1 pour cent de | droit de timbre sur les titres; donc, comme j on a emprunté 300 millions, on a dû payer 3 millions au fisc. N'est-ce pas une singulière conception du patriotsme que de réserver du i pour cent au pair aux Belges, et de donner du 4 pour cent avec une prime I de remboursement de 33 pour cent — ce qui i en fait du 5 1/2 — aux étrangers? Mais cela s'explique par l'avantage politique qu'il y a à cacher à la généralité des électeurs que l'Etat en est réduit à emprunter à 5.45 pour j cent.- D'autre part, l'emprunt côte environ 81 pour cent à Londres. Cela élèvera le premier service d'amortissement à 3 francs d'intérêt plus 7 francs de plus à payer par titre de cent francs émis, soit 10 francs, ou 13 pour cent. Et ce taux sera vraisemblable-! ment dépassé les années suivantes. I II n'y a pas à dire, c'est vraiment une belle opération... pour les prêteurs, mais non pour l'emprunteur, c'est-à-dire le contribuable belge. Jamais contente Toujours grincheuse Nous avons dit hier que la Villa vient de gagner le procès qu'il a intenté à la Compagnie de Waterworks pour faire décider ! que cette dernière a l'obligation d'étendre | sa canalisation par la distribution des ! eaux potables, tout le long des quais et du bassin du Nord. La Compagnie des Waterworks prétendait n'avoir pas cette obligation disant que ces quais appartiennent I non à la voirie publique mais au domaine i particulier de la commune en tant qu'exploitant, en régie, ses établissements maritimes.La Métropole oublie que l'arrêt est déjà toujours grincheuse elle ajoute: «Reste à savoir si la Ville aura l'énergie». La Métropole oublie que d'arrêt est déjà exécuté en grande partie. La Ville, agissant d'office, a fait placer cette canalisation partout où elle était la plus nécessai-| re; la question que la Cour devait décider ' était celle de savoir si cette mesure était ; conforme à la convention. ; i Cela prouve que le collège échevinal est décidé à faire respecter la convention telle qu'il l'a interprétée. in ■ i— m\ winiw—Mrrrn tt feuilleton du «Nouveau Précurseur» 82 La faute de Béatrix JMSTUS MILIS FQRMAN %ition de l'anglais par E. PIERRE LUGUE1 I ta" Ç0mm3 c'est intelligent de votre part à l'wJv' Harry! dit-elle. Je n'avais jamais ! suie une telle possibilité... vraiment, je ravie! S'imaginer cette chère Béatrix Me' "1, 'leV ,en'ant & elle, c'est incroya-ctiiit d- Il a lamais été très familiale pai canii n en'endu elle sera tout à fait ni-„. e"- e''es le sont toutes; elle ne remaria même pas si vous êtes là... Vous pou attmS°lre 1u'e"e es' amoureuse de vous.. d Iniques mois, mon garçon! Vous lois n62 - er *e Précieux poupon quarante Qui 5ar.J0ur: comme un animal infortune ture eUent ialûux et mange sa progéni ÏDarm3'01?' cr'a Fai'ing avec son sourire tant» 1'' Fas mo'> Par Jupiter! pas moi moi a',e"a--- Voyez-vous cela, Betty e' ter>i»'eC Un 'out k n°nsl... Par JuPi mak J16 '>eux Pas y Penser tranquillement w nUS rePrésentez-vous bien cela? sn« j,:row'ey laissa échapper quelques si «« d impatience. Hent v' °U'- ces' entendu! dit-elle seule iama'i» us,''Surez-vous que personne n's a eu d'enfant avant vous?... Je vou fl'auwfr?110 Personne n'en aura jamais ei Qn'v *q flj^eilleux que celui-là; cependant j a-t-ii Steav'ens? — Le téléphone, Madame, répondit le do mestique. — Cependant, ne vous agitez pas si vite dit Arabella en se levant, buvez votre whis ky comme un bon petit homme et ne voui élevez pas dans les nuages comme un bal Ion gonflé. . je reviens dans un moment. Elle revint en riant. — Cela vient à point, dit-elle dans la pro fondeur de son verre, c'était Béatrix... Non non, dit-elle en voyant Faring s'élancer,n®j pas Béatrix en personne, mais un messagi de sa part. Vous devez rester ici pour lun cher avec moi. Votre femme affectionnéi désire garder la chambre tout le jour et m veut pas être ennuyée. Les yeux perçants de la vieille dame vi rent l'ombre envahir le visage de Faring, e elle avança une main en signe de protesta tion. — Là, là! garçon! dit-elle d'une voix adou cie, n'allez pas maintenant vous forger de idées'noires. Ce n'est qu'un caprice de Béa trix. Vous êtes assez vieux pour saA'oi qu'en ces moments-là une femme est rem plie d'incompréhensibles manies, de haut et de bas et d'accès de fièvre... Laissez-1: faire, mon cher Ilarry, et dites-vous qu tout cela est parfaitement naturel et at tendu. : Faring se mit à rire un peu plus fran chement et la vieille dame le félicita de 1; tête. — Ah! c'est mieux! dit-elle; maintenant je ferai un pari avec vous: je parie mill dollars que c'est une fille!... Je fais ce choi parce que, en tant qu'homme, vous préféré naturellement un garçon... Mille dollar que Betty vous donne une fille!... Eh bien i — Tenu! dit Faring, tenu, par Jupiter! > Ainsi, grâce à la bonté spirituelle d'An i bella, ils lunchèrent tous deux très agré: blement et passèrent l'après-midi dans 1 meilleur des esprits. Faring partit vers ciï heures et Mrs Crowley attendit avec lui sur le perron que sa voiture fut amenée des écuries. — Ecoutez, dit-elle comme dernière ré-i commandation, vous demanderez à Béatrix quand je peux aller la voir, mais vous ne lui direz pas que vous m'avez tout raconté; cela pourrait ne pas lui plaire. Faring fronça le sourcil anxieusement. — Je ne lui dirai pas... mais, vous savez, 1 je ne pouvais plus me contenir, il me fallail ' parler, tante Arabella. Je ne l'aurais dit à personne au monde qu'à vous vraiment!... '■ mais il fallait que cela sorte... je lui dirai ; un peu plus tard, pas maintenant.Au revoii et merci, oh! qui, merci d'être si délicieu-" sement patiente avec moi... Au revoirl ' Alors, quand il eut couvert le tiers de la distance, une suite d'accidents le guetta au passage. Tout d'abord, il se produisit à ur pneu une déchirure trop grave pour être 3 réparée sur place; il dut courir au village le plus proche, et là, quitter la voiture. Cela r lui prit trois quarts d'heure; il était sij heures passées. Le village n'étant pas sui 3 une ligne de chemin de fer, il fallut trouve) 1 un cheval, une voiture et un homme poui 3 le mener à la station la plus rapprochée, t trois milles de là. Il aurait bien pu conti nuer de cette façon jusque chez lui, mai; ce mode de locomotion aurait demandi 1 deux heures au moins. Faring pensa don< que par le chemin de fer il. serait rendu et ' une heure. Mais ici encore le destin s'achar e na contre lui. K II était arrivé un accident sur la ligne, e z le jeune homme dut rester impuissant pen ® dant un temps qui lui parut interminable Huit heures sonnaient quand il quitta 1< train, huit heures et demie quand il parcou rut le long sentier absolument obscur, e i- qu'il atteignit la maison, e Un domestique lui dit que Mrs Farinj q était dans lé jardin: il s'y précipita sani i prendre le temps de se déshabiller. Béatrix était parmi les roses (Faring aperçut de loin son peignoir blanc) assise, le dos tourné à la maison, sur un siège rustique placé, sous ce quon appelait au bon vieux temps «un dais de roses». Faring marcha comme un chat, pensant la surprendre; près do l'atteindre, il s'aperçut qu'elle n'était pas seule. A l'autre bout du siège rustique, le noxivel aide jardinier, l'homme aux yeux bleus, lui faisait face. Faring allait parler quand Béatrix, tordant ses mains, dit vivement: — Pour l'amour de Dieu, dites votre prix et finissons-en! Il retint sa respiration et s'arrêta, secoué par la crainte. L'homme regardait Mrs Faring, froid, calme, sans expression, sans l'ombre d'insolence, ni dans son attitude, ni dans sa voix; son visage, comme toujours, était comme un masque où ne jouaient ni nerfs, ni muscles. — Cela peut valoir beaucoup, Madame, dit-il doucement. —Vous savez, Madame, continua-t-il avec calme, toujours du même ton poli, cela peut valoir une très grosse somme, étant donné votre nouveau mariage, votre vie heureuse et le reste... Il ne faut pas permettre qu'une i ombre... une ombre vivante!... excusez-moi, : Madame, survienne un jour et gâte tout.Ohl i non, il ne faut pas le permettre. Béatrix tordait ses mains silencieusement; ces paroles ne semblaient pas l'at-t teindre. "Quant à Faring, une force étrangère lui liait les pieds et les mains, éteignait sa voix... Il ne put ni bouger, ni par-î 1er. — Et moi et Joë, disait l'homme poliment, t nous sommes très pauvres. Ce serait beau si nous avions assez 'dargent pour vivre ; confortablement le reste de notre vie... ce > serait bon! — Combien voulez-vous?... Ohl combien voulez-vous? — Eh bien! je pensais, Madame... peut-être dix mille dollars maintenant... d'argent comptant bien entendu, puis dix mille dollars chaque trimestre, envoyés dans un endroit sûr que je vous désignerai. Si vous pensez que ce soit juste, Joé et moi nous-partirons très tranquillement, et vous n'aurez plus jamais d'ennuis... Cela vaut cette somme, Madame, réellement, cela la vaut! Un désespoir calme, absolu, s'abattit sur la malheureuse femme qui s'y abandonna. — Et si je refuse? — Eh bien! alors, Madame, je serai forcé de lui laisser deviner la chose tout entière.Faring vit sa femme secouée par un grand frisson d'agonie; il fit un effort violent pour échapper à la paralysie étrange qui l'immobilisait... sans y parvenir. 11 lui fut impossible de faire un mouvement. — Une telle somme, dt Béatrix, est hors de question; je ne pourrais me procurer autant d'argent... c'est impossible. Lhomme la regardait sans émotion. — Je crains que vous ne deviez vous la procurer,Madame;je crains qu'il n'y ait pas d'autre issue... vous êtes très riche, vous pouvez le faire je crois... Vous n'aimeriez pes me voir raconter la chose, n'est-ce pas Madame?... Vous.avez ici une vie si heureuse, si paisible! La jeune femme se leva, la respiration haletante. — C'est impossible, vous dis-je... impossible! ^ Le jardinier se leva en même temps qu'elle et s'approcha d'un pas, le visage froid comme toujours, mais une ombre sinistre répandue sur sa pâleur. — Nous verrons cela. Madame, dit-il d'un • ton singulièremènt bas et menaçant eû po sant la main sur le bras de Béatrix terrifiée.A cette vue, les liens qui enserraient Faring se dénouèrent si brusquement qu'il chancela presque. En deux bonds il eut rejoint le groupe et dit à sa femme sans s'arrêter:— Rentrez à la maison, Betty! rentrez tout de suite. Puis il s'élança sur l'homme et le prit à la gorge. Celui-ci, pris à l'improviste, se trouvait dans un été d'infériorité réelle; de plus,bien qu'il n'eût peur de rien au monde, il eut peur d'Harry Faring. Il poussa un léger cri, une de ses mains se dirigea vers sa poche. Faring vit le mouvement et, de sa main libre, renversa l'homme sans le là-cher... tout cela sans un mot. Alors Béatrix cria en s'accrochant au bras de son mari. — Rentrez! dit celui-ci sans tourner la tête, allez à la maison, Betty, comme je vous l'ai dit. Mais elle se mit à sangloter et à crier nerveusement: — Il ne faut pas, Ilarry!... non, Ilarry! Oh! non, non! vous ne pouvez comprendre, laissez-le!... laissez-le et venez avec moi... je vous dirai tout... Ah! non, non... ne le tou- I chez plus! Je vous dirai tout Ne me comprenez-vous pas?ne voulez-vous pas m'écou-ter?Elle pleurait, le suppliait en mots inco-hérants; il ne l'écoutait pas, ne la regardait même pas; il surveillait l'homme gisant à ses pieds, parmi les roses éreasées. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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