Le nouveau précurseur: journal du soir

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16 januari 1914
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s.n. 1914, 16 Januari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/599z02zx8p/
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tfAiulredi 16 Janvier 1914 CWO CENTIMES 80' année ■ NT» 16 Le Sou vea u Précurseur ABO!?TlSrBlVEB]srrS 7 ANVERS, on an 13 oo Ir.; six mois 8.50 &•.; trois naia 9.N fc. INTERIEUR, » 1S.OO fr.; » 8.00 fr.; • 4.60 fiP. HOLLANDE, » 82.00 fir,; » lfi.OOfr., » 8.00 £r. LUXEMBOURG. • 32.00 fr.; » 16.00 fr.; . 8.00 ir. UNION POSTALE, » 43.00 fr.; » 81.00 fr.; » 10.60fc. Tout abonnement se poursuit jusqu'à relu? formel. ON S'ABONNE à Anvers as bureau <ta journal et dass tosi les bureaux dos soetes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉIÉPBBIES»{ *•»»* { 39, VIEILLE BOURSE. — ANVERS. A3sro>ro3src3Es : OBDBUœBMapsttteïgM. fr. 0.30 RSci^uœs, la ligne. . . fr. I.SO • 1 à i lignes . • i.o« Kui» htki, la ligne . . » S.SO FDUBCïteES, la 8gi» . . . o.so Cmunacnœ Anvers . . . s.00 Lée wmafces de Tétranger et tte la Beipque sont re#uee mteet par PAgent* Boxas, S, fiœc des Martyre, è BrtuetHa, 8, Phn» de hl Bowse, i Par*, et SB, Biffh Kotborn. i Londres. j^vl Dehors ANGLETERRI Les armements navals H TJ-irlant jeudi soir à Houton (faubourg d Bmrfres) lord Haldans a fait la eléclaratio miiante au sujet de la politique navale du gou ieriiemeirt libéral. ■ Le parti libéral ne se propose pas de chan « " ia politique qui a été exposée officielle Ent devant le parlement. Nous n'avons pa Bntention.de diminuer les forces de la marin K abandonnant cette politique." ■ L'orateur est favorable il la réduction de ■mements, mais il déclare qu'elle serait seule Jgent possible par les mesures concertées. par d'entente sur le home rule M Bonar Law, parlant à Bristol, a dit qu les'conversations échangées entre les chefs elei oartis au sujet du home-rule n'ont pas about lisqu'ici et ne paraissent pas devoir aboutir FRANCE w Le programme financier du gouvernement - A la Chambre française, après l'allocutior de M. Deschanel, M. Caillaux a fait un expose de la situation financière et des projets di '•'gouvernement. v - Se trouvant devant un déficit appelé à se renouveler, le gouvernement ne veut pas avoii recours à l'emprunt mais à des économies, l d«s rectifications et à des emprunts à courl terme dont le service serait fait par des impôts nouveaux. £t§. Il prévoit une taxe sur le pétrole et un impôt sur le revenu en dehors de l'impôt sur k fortune acquise qu'il proposera immédiatement.En général l'impression produite n'est pas bonne, Au Sénat M. Dubost est élu président du Sénat pai 203 voix sur 228 votants. Sont élus vice-présidents: MM. Savary,188 voix: Maurice Faure, 182 voix; M. Touron,i35 voix; M. Jean Dupuy, 126 voix. La Fédération des Gauches M. Briand a été élu à l'unanimité président du comité directeur de la Fédération des gauches. MM. Barthou, Millerand, Klolz, Poirier, Lourties et Maujan ont été élus à l'unanimité vice-présidents, et M. Chéron, secrétaire général. PAYS-BAS Le premier bourgmestre socialiste M. ter Laan, député socialiste, est nommé bourgmestre de Zaandam, ville industrielle et 'opmmerçante de 30,000 habitants. M. ter Laan est le premier bourgmestre socialiste en Hollande. La majorité du Conseil municipal' de Jfeandam est également socialiste, et le député socialiste Duys est un des échevins. Le parti socialiste n'est pas unanime sur la Question de savoir si un socialiotc peux être bourgmestre.ALLEMAGNE Les affaires de Saverno 'Elles continuent à occuper l'Allemagne entière : on en parle non seulement à la seconde 'chambre de l'Alsace-Lorraine, mais aussi à la chambre des députés de Prusse et au Reiclis-tagElle met réellement aux prises deux courants Importants, celui du militarisme, qui donne en tout la prédominence à l'élement militaire, et [celui des civilistes qui prétend que l'armée n'est qu'un des éléments de la nation et qu'elle ne peut, sauf en temps de guerre, se placei au-dessus de celle-ci. L'utilité des Incidents Le Parquet militaire a renoncé ît demande] la revision du jugement d'acquittement rendi par le Conseil de guerre supérieur en cause di lieutenant von Forstner. De môme, il a renoncé à son droit d'appel en ce qui 3oncerne l'acquittement du colonel von Reutter. Cette décision a sans doute été inspirée par ce fait qu< dos preuves très complètes ont établi d'une manière incontestable que les inculpés croyaien de bonne foi avoir le droit de faire interveni la troupe. Il est exact que le règlement de ser vice de 1889 a utilisé,en ce qui concerne l'usa ge île leurs armes par les militaires, certaine parties de l'ordre du cabinet de 1826. Jusqu'ic il n'en était résulté aucun fait inadmissibl dan3 la pratique, mais les événements de Sa ver ayant permis de se demander si le règle ment de 1899 délimite comme il convient le droits des autorités militaires et civiles, l'Ein ,'pereur a ordonné que le règlement en questio fût examiné de nouveau à cet égard. «Les journaux libéraux de Berlin commen « tent la décision, prise par l'empereur de faire w reviser l'ordre de cabinet de 1899 sur lequel se base l'arrêt du conseil de guerre de. Strasbourg. Ils estiment en général que cette mesure ne remédiera en rien à ce qui est arrivé. ^ L'opinion manifestée est assez fidèlement représentée par la ,,Germania" organe du centre, qui écrit: „Si le gouvernement a des dou-e tes sur la valeur légale de cet ordre, il aurait ^ été indiqué de donner aux Juridictions militaires supérieures l'occasion de s'exprimer à ce sujet en revisant le procès. Cette mesure aurait en outre contribué à calmer la population au cas où toutes ces juridications auraient rendu 3 un jugement identique." L'affaire de Saverne au Relchstag 5 Berlin, 15 janvier. — Les députés radicaux ont déposé une interpellation sur le jugement de Strasbourg et sur sa répercussion possible sur la sécurité individuelle des sujets de l'Empire.; En Alsace-Lorraine > A l'unaminité la 2e chambre a voté une mo-i tion tout à l'éloge de l'autorité civile et contre . les empiétements de l'autorité militaire. PORTUGAL Le budgot ! Le ministre des finances a présenté le bud-; get 1914-15, qui prévoit un excédent des recettes sur les dépenses de 3,392 contos'de reis. Le ministre espère pouvoir affecter de 2,500 contos à la défense nationale, en plus de l'augmentation de crédit de *858 contos de reis autorisée pour le ministère de la guerre dans le môme budget. AUTRICHE-HONGRIE Une séanco de 43 heures La séance de la commission du budget au cours de laquelle on a discuté le budget provisoire, et qui s'était ouverte le 13 janvier, a duré 2 jours et 2 nuits par suite de l'obstruction fait par les Agrariens, les Tchèques et les Tchèques radicaux. Elle a été levée jeudi après-midi après un grand vacarme fait par les membres de l'opposition. MONTENEGRO Résultats des élections Voici les résultats définitifs des élections pour la skoupschtina. Sont élus: iO membres du parti gouvernemental et 1G membres de l'opposition, dont 9 radicaux. ALBANIE Situation difficile On mande de Valona au Temps" : Les succès des troupes d'Essad pacha continuent.La prise d'El-Bassnn n'est qu'une question d'heures, Starova et Hussein ont déjà, dit-on •capitulé. On s'étonne que . les bateaux italiens et autrichiens annoncés ije soient pas encore arrivés.Les sept gouvernements Un officier allemand, revenu d'un voyage en Albanie écrit dans le "Kolniche Volkszeitung" qu'actuellement l'Albanie a* l'avantage d'être gouvernée par 7 gouvernements: Le gouvernement d'Irmael bey à Valona; Le gouvernement d'Essad Pacha à Durazzo. Le gouvernement de la Commission internationale à Scutari; Le gouvernement d'Azis pacha à Berat; Le gouvernement d'Akti pacha h El Basan; Le gouvernement de Ded Selcu à Alessic; Le gouvernement de Bibdoda à Ochrida. TURQUIE Pour aller chercher de l'argent Le ministre des finances de Turquie, Djavid bey,.est arrivé jeudi matin à Paris par l'Orient-Express.MEXIQUE Les paiements suspendus Selon une dépèche de Mexico, la période de fermeture des banques décrétée par le géné-; ral Huerta a été prolongée jusqu'au 31 mars prochain. : JAPON Mort de l'amiral Ito s L'amiral comte Ito est mort à Tokio ce ma-i tin. Il a été l'organisateur le plus remarquable 3 de la marine japonaise. Après avoir dirigé pendant plus de dix ans l'arsenal de Jokosku, il fut ministre de la Marine dans le cabinet Ku-s roda. Pendant la guerre sino-japonise, il exerça le commandement en chef de l'escadre et i remporta la victoire du Yalou. Il fut chef d'état-major général de la marine pendant la guerre russo-japonaise. BILLET PARLEMENTAIRE Le iS janvier 19U. La Chambre reprend la discussion de l'article 16 du projet scolaire. C'est cet article qui accorde aux petites communes des subsides complémentaires pour soutenir l'enseignement libre, autrement dit pour favoriser les écoles cléricales en intervenant dans le traitement des intituteurs. M. Delporte, échevin socialiste d'Ixelles, et M. Buyl, attaquent vivement cette disposition.Comme toujours, 11. Buyl est très documenté; les pièces qu'il produit agacent visiblement la droite sous son masque d'indifférence affectée. Il montre que la loi surchargera les finances des grandes communes, malgré les subsides qu'elles obtiennent et qui sont majorés; la dépense obligatoire pour l'enseignement clérical dépassera ces subsides. Le projet est même défavorable à l'enseignement public des petites communes, car si partout les écoles adoptables ont un subside de 600 francs par classe, les subsides de l'Etat sont limités à une certaine somme quand il s'agit des dépenses normales, c'est-à-dire de celles concernant les écoles communales proprement dites. M. Buyl le prouve par le tableau drossé conformément aux dispositions du projet. La classe de l'école communale touchera comme subside; 1. Subside en vertu de la loi actuelle fr. 500 2. Subside complémentaire, zéro, parce que le produit d'un centime additionnel aux contributions directes y dépasse 500 francs. 3. Intervention de l'Etat dans les augmentations de traitement 500 4. Subside provincial pour les fournitures classiques, 36x2 72 5. Intervention de l'Etat dans l'indemnité de direction (les 3/4 do 50 francs) 7,50 Soit un total de fr. 1199,50 La classe de l'école libre, elle touchera: 1. Subside en vertu de la loi actuelle 590 2. Subside complémentaire 600 3. Intervention de l'Etat dans les augmentations de traitement 750 4. Subside provincial pour les fournitures classiques 72 5. Intervention de l'Etat dans l'indemnité de direction 57,50 Soit un total de fr, 2049,50 Ainsi donc, la classe de l'école communale ^^^ix^,4fl§!é^^^e'ilâ'lcTasre"-dë l'école libre concurrente, dont l'instituteur n'a pas le moindre diplôme touchera fr. 2,049.50, Nous sommes loin de l'égalité au nom de laquelle on réforme la législation. M. Rens mentre que les communes cléricales auront un intérêt à substituer l'école adoptable, sans aucune surveillance à l'école adoptée. Puis l'on vote, et toujours droite contre gauche, par des votes presqu'automatiques, tous les amendements sont rejetés. Il est inutiie de les énumérer. tfwui Nouvelles de l'Étranger La terre tremble en Italie A Livourne, cinq secousses de tremblement de terre se sont produites et ont provoqué une panique. Il n'y a aucun dégât. Le froid dans le midi Nous nous plaignons du froid; dans lo Midi on en souffre plus qu'ici. Le froid est très vif en Catalogne. A Girona le thermomètre marque —14°. A Mataro, trois personnes ont été frappées de congestion. ? Villafranca un autobus a dérapé sur la glacc et s'est renversé avec onze voyageurs qui on été blessés. En Italie, un froid rigoureux sévit dans diverses régions. La neige est signalée à Livourne, Florence, Bologne, Venise et dans toute la haute Italie. A Rome le temps est froid et pluvieux.En Algérie même le froid est intense et la neige abondante sur les hauts plateaux. Le froid a tué 14 personnes dont 3 femmes et 8 enfants. Le froid dans le Nord L'Elbe est prise et les navires éprouvent de grandes difficultés à arriver jusqu'à Hambourg. Les Jeux olympiques de 1910 Les journaux de Berlin annoncent que la commission du budget du ,reichstag a refusé une^ subvention pour les jeux olympiques de Législation ouvrière Internationale Le Conseil fédéral helvétique convoque pour le 3 septembre à Berne une conférence diplomatique pour la protection ouvrière. Cette conférence arrêtera le texte définitif des conventions sur le travail de nuit des. femmes et des enfants et sur la protection des jeunes ouvriers qui out été préparées dans une conférence technique de septembre dernier. Excentricité yankee M. Woodrow Wilson, président des Etats-Unis, assistait l'autre jour dans une loge d'un petit théâtre de Washington à uii spectacle organisé par un club. Soudain, l'assistance entonne "Old Nassau", le chant local. . Que fait M. Woodrow Wilson? Il se lève et d'une voix puissante prend part au chœur. Les étudiants : présents se taisent et le président, au milieu ; de l'émotion générale, termine presque seul les strophes populaires. M. Poincaré chantera-t-il quelque jour do sa loge présidentielle "La Marseillaise"? Bellis s'expatrie Beilis, récemment acquitté dans le procès du meurtre rituel, est parti de Kiev pour Jaffa, en Syrie, où on lui a offert une propriété. Le désastre du „Tltanlc" Devant la Cour suprême de Washington, (Etats-Unis) ont commencé, annonce le „Daily Telegraph", les débats concernant les demandes d'indemnités pour les morts et les pertes d'argent, causées par le désastre du „Titanic". La principale question en litige est de savoir si l',,Oceanic Steam Navigation Company", la compagnie-propriétaire du ,,Titanic", doit être condamnée au paiement de 65 millions de francs formant le total des dommages-intérêts qu'on lui réclame, ou si sa responsabilité doit être limitée à 450,000 francs seulement. La compagnie demande à la Cour américaine de déclarer que les lois américaines maritimes et les règlements en vigueur aux Etats-Unis sont applicables en l'espèce et de limiter, en conséquence, sa responsabilité à 450,000 francs argent, encaissé par la compagnie et représentant le prix du transDQrt. des pa^Ragers pt rir>a L'attentat contre Cherlf pacha Il semble bien, comme nous l'avons dit hier en ^Dernière Heure" qu'il s'agisse d'une tentative d'assassinat politique, malgré les protestations des membres actuels du gouvernement turc. On a arrêté à Paris un nommé Chesk S'Kanek ! qui a eu de fréquents rapports avec l'ancien préfet d(j police de Constantinople, actuellement à Paris, pour compte duquel il surveillâit Che-rif pacha. Burhan-Eddin-Bey, >qui se présenta chez Cheriff Pacha, peu après l'agression, et qui avait été arrêté puis remis en liberté, vient d'être arrêté à nouveau. Il connaissait Cheriff Pacha depuis de longues années et aurait pu, au cours de conversations, être l'indicateur de l'agression. Iskander, avait précipitamment pris un billet pour Constantinople et devait partir aujourd'hui.Le prix de la gloire On vient de dresesr en Grèce le bilan des deux dernières guerres. Lés pertes grecques pendant la guerre contre la Turquie s'inscrivent ainsi: Officiers tués 138, blessés 189. Soldats tués ou décédés à la suite de leurs blessures 5,031. Soldats blessés et malades 231,313. Au total 28,671 tués, blessés et malades.Ces pertes sont calculées du commencement de la mobilisation jusqu'à la fin de la première guerre balkanique, c'est-à-dire l'espace d'environ 9 mois. Pendant la guerre contre la Bulgarie; Officiers tués 166, blessés 429. Soldats tués ou décédés à la suite de leurs blessures, 2,397. Soldats blessés et malades 18,878. IAu total 21,870. Ces pertes sont calculées à partir de l'ouverture de la guerre contre la Bulgarie, jusqu'à l'armistice c'est-à-dire l'es pace d'un seul mois. La grève du Rio Tlnto Tout le travail est arrêté à Rio Tinto. Seul: un certain nombre d'ouvriers jaunes travail lent. Les délégués ouvriers se sont retirés de 1 c'ommission d'arbritage chargée de mettre fi au conflit du Rio-Tinto. Ils accusent le gou vernement de partialité, et jugent inadmissible les propositions de la compagnie. L'union gé nérale des travailleurs espagnols doit teni cette nuit une réunion dans le but de prépare une protestation ouvrière. Sarah Bernhardt décorée Mme Sarah Bernhardt est enfin décorée d la Légion d'Honneur.La grande chancellerie d l'Ordre, qui s'était, il y a quelques années, op posée à cette décoration, vient de donner u avis favorabe à la proposition faite par le mi nistre Vivian!. L'Union des Arts s'occupe dès à présent organiser une manifestation artistique en so honneur Elle forme un comité qui comptera le plus grands noms de la littérature, de la press ! et des arts. L'illustre artiste est née en 1844 ;elle a don 70 ans. Los cheminots portugais Trente, cheminots grévistes qui tentaien d'enlever les rails sur la ligne affectée au ser vice international, près de la gare de Sacavem à 17 kilomètres de Lisbonne, ont été arrêté et écroués à la préfecture de police de Lis bonne. Un train parti de la gare centrale de Lis bonne et qui portait un détachement de la gard républicaine chargé de garder l'embranche ment des lignes du Nord et de l'Est n'a pas pi dépasser la station de Braco de Prata, près d< Lisbonne. Les grévistes ont fait dérailler un locomotive sur la ligne de l'ouest entre les sta tions de Mafra et de Malveira. Toutes les me sures sont prises pour que le service des pos' tes souffre le moins possible. Un service d'automobiles est organisé pou le transport de la correspondance entre les points desservis par les chemins de fer di Nord et de l'Est dont les employés sont ei grève. Les autos sont également chargées di transport des voyageurs.Les revendications de: cheminots concernent seulement le service d< leur caisse de secours. La catastrophe au Japon C'est plus qu'un désastre, c'est un cataclysme qui a détruit une partie du Japon méridional.Mercredi soir, la côte occidentale de Saku-rashima a sauté. Les flammes jaillissaient de tous les fcôtés. Un nouveau raz da marée est passé sur la ville. Les tremblements de terre se sont renouvelés. Des maisons, des chemins et des voies ferrées sont détruits sur une longueur de plusieurs kilomètres. Les maisons détruites sont en nombre de 13.000. U y a 70.000 disparus.i « fnolH rian3 10 wuru. Un abaissement aussi brusque que considérable de la température s'est produit dans toute l'Allemagne et principalement dans les provinces septentrionales. A Berlin, on comptait ce matin— 11 °. Les grands lacs 'aux environs de la capitale sont presque entièrement gelés. —A Bromberg et îi Bre&lau, le thermomètri est descendu à —15°. Le froid a déjà fait de nombreuses victimes.E.0 froid aux Etats-Unis Un froid intense sévit dans le Maine,le New Hampshire, le Vermont, le Massachusetts, 1< Rhodes-Island, le Connecticut, en plein At lantique et dans les Etats situés au sud de C'est surtout les Etats nommés tei-dessu: et celui de New-York qui souffrent le plus d rabaissement de la température. Dans certaines réglons, le thermomètre es descende jusqu'à -— 31°; à New-York, i marquait — 21° à minuit. Sept personnes sont mortes de froid. L souffrance est grande parmi les pauvres et le sans-abri. On mande de New-York au "Daily Chro nique" que 9 personnes ont succombé pa suite du froid k l'Est des Rocky Mountains. est à prévoir que le temps froid s'acoentu encore. A New-York la journée d'hier était 1 plus froide des 15 derniers jours. Le vent qi souffle est si Apre et la neige si épaisse qu' est dangereux de pratiquer les sports d'hive tti AFRIQUE DO SUD Situation améliorés En général, on estime que la situation s's méliore considérablement et que bientôt . grève sera terminée. 1 mmm—mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmrn Des arrestations A Prétoria, on a arrêté hier 20 membres du comité de la grève. Au Cap, le secrétaire et tous les membres du ; Conseil du Syndicat des cneminots ont été J arrêtés dans la Standard Arcade, située au centre de la ville. U Dans les mines Presque tous les travailleurs du tréfonds s d'une importante mine d'or, près de Johannesburg, restent prêts à descendre, mais les.mé-r caniciens refusent de faire le service de la r remonte des hommes et du matériel. Toutes les mines du groupe Général Mining étaient au travail mercredi à * heures et demi du soir. Toutes les mines du groupe Rand Mines, sauf deux, ont travaillé jeudi. On regarde g comme dangereux à la mine New-Kleinfontein |5- de laisser le matériel sans protection, mais à la mine Crown on n'a aucune difficulté avec i les mineurs. Les cheminots J De Kimberley: Les cheminots ont voté contre J la grève. Kimberley est un centre de chemins ® de fer important avec de grands ateliers. On espère que bientôt tous les trains marcheront assez régulièrement. NOS ÉCHOS t Anvers, grande ville 5 Si nos concitoyens hésitent parfois à entreprendre certains services qui tout en présentant des risques, offrent aussi d'énormes , avantages, il y a heureusement des étrangers moins peureux qui voyent grand et qui i ne doutent pas de la prospérité toujours ! croissante de notre ville. : Nous avons dit qu'après deux ans de vaines recherches pour réunir le capital né-; cessaire à l'exploitation des autobus au port, M. II. Steinmann avait trouvé tout à coup un . étranger qui, non seulement souscrivait lq capital tout entier, soit 1,500,000 francs, mais i de plus est prêt à augmenter ce capital jus-i qu'à concurrence de 7 millions de francs, ce 1 qui, d'ailleurs, ne tardera pas. ; Cet étranger, M. Menger, nous l'avons vu ! ce midi,""c'est un Américain du nord dont les immenses propriétés sont situées à cheval sur la frontière du Canada et de la grande république. Très jeune encore, glabre comme tout Américain qui se respecte, fort élégant, M. Menger semble aussi très énergique et décidé. — Si j'ai confiance, dit-il! Vous allez voir ce que nous allons faire. Dès h présent, je suis décidé à nïoccuper exclusivement d'Anvers. Je compte m'établir ici et même me faire naturaliser belge. Au surplus, ce ne sont pas seulement les autobus au port que nous voulons exploiter; sous peu, nous tenterons aussi le transport des marchandises «Ss-fl^sT)t0S du tv"pë-iuxe poUL au.soi des excursions autour d Anvers. Il y a autre chose. Nous venons de demander deux nouvelles concessions... — Déjà Et dans quelles directions? — Permettez-moi de ne pas encore vous le dire. Vous comprenez, il y a la concurrence, les spéculations et autres obstacles que nous devons déjouer. Mais déjà je puis vous confier que nous avons beaucoup de chance d'obtenir ces concessions qui seront oxtramuros. Nous avons l'appui du gouvernement et de la province, alors... — Oh, alors... — Dans peu de jours, je pourrai vous dire j l'itinéraire des nouvelles lignes que nous ' comptons exploiter. i D'autre part, nous allons établir un grand 3 garage, peut-être même une fabrique, car nous comptons faire tout nous mêmes, fa-1 1 brication et réparations, peut-être seuls, I peut-être en collaboration avec une usine | déjà établie. Pour nos ateliers, nous avons 3 en vue six ou sept grands terrains, entre autres la maison et le jardin de feu lo peintre Lamorinière, qui ont une superficie de r 2,500 mètres carrés. I — Et quand croyez-vous pouvoir com-0 mencer votre service d'autobus au port, qui ® est le plus urgent? [j — Sous peu. En tout cas, nous aurons 35 voitures dont 30 pour assurer le service et 5 de réserve. Six ou sept de ces voitures seront prêtes au mois de mai, les autres en octobre; ces voitures seront très élégantes du type des nouveaux autobus de Paris. Les wattmen et les contrôleurs seront égale-a ment habillés de vert. Jusqu'à présent, nous n'avons pas encore fait de commande, vou- feuiileton du «Nouveau Précurseur* 86 ai i mm Grand Reiiaan inédit PAR Félicien DEUXIEME PARTIE Premières lueurs pendant qu'ils parlaient de la sorte, : ti'avaident pas remarqué dans un coin sor JT'-' de l'estaminet un matelot, qui, ass la tête prise dans, les mains, paraissi jplongô dans la paix d'un profond somme jjjPependant cet homme ne dormait pas! ■ H n'avait que l'apparence du repos. Ses oreilles étaient tendues avides à te te lue disaient les matelots et parfois n PÇ il suspendait sa respiration pour mie saisir les paroles prononcées à voix basse ctHait un observateur habile recueilli Wrécieusement tout ce qu'il entendait. ^avez"v°us ce que j'ai remarqué, nu ™ un matelot en se rengorgeant... ;":1> je trouve que les l'rémault ne s< SfP'us les mômes... Ils sortent toujours ;Soir à heure fixe, mais ils sont vêtus co: ift e un jour de grande fête. «s ont peut-être fait quelque hé ne sais pas si bien dire, fit le p Kn'j/8 'a bande... ils ne regardent i ijl-T5 dépenses en ce moment... aussi b ■ !1nia appris qu'ils se faisaient fabriqi _ des petits pains blancs dorés qu'on dirai des brioches. -J — Ceci n'est rien, dit un autre en renché j rissant... on raconte qu'ils n'achètent plu I rien à Knocke... ils font venir toutes leur J provisions de Bruges. — Diable 1 ce doit être une belle dépense alors! L'entretien se généralisa et un vieux ma rin, qui n'avait encore rien dit, fit une re marque: — Tous les jours, Mme Frémault, de trè bonne heure, s'en va à la petite chapell de là-haut, sur la falaise. — Il paraît qu'elle est très dévote, e effet, dit Berclsson au hasard. — Tout le monde vous dira ici qu'ell fait des vœux d'un bout de l'année à l'autr pour revoir son fils. ls — Son fils est-il réellement perdu? de r_ manda encore l'Anglais. is — Dame! il y a des chances pour... E ,iî tous cas, sa pauvre bonne femme de mèi a bien des motifs de le croire... Depuis pli d'un an, son fils s'est embarqué pour l'Ami rique et il n'est jamais revenu. ,ut, — Il n'a pas même donné de ses nouve les? UI —■ Rien... Personne ne peut dire ni où ^ est, ni ce qu'il est devenu. irJi — C'est triste, en effet, remarqua Bercl son. ;j9 Sur cette dernière phrase, .,1a Moutonn • rentrait dans la pièce et, à l'ahurisseme mf ^ ''Anglais, s'écriait, en interpellant tou l'assemblée, dans un langage imagé: — Des balivernes, tout ça... Un homn II " ne se perd pas ainsi. Les matslots se regardèrent, interloque C'était la première fois que „la Moutonn faisait allusion à la disparition du fils Fr lus mault: >as Elle continua: en — Et si je vous disais, tas d'abrutis, c ier peut-être bien le fils est là... Qu'es' n ' vous en penseriez, les gars? — On dirait que tu te trompes, la mèr ; — Non, fit la matrone avec autorité i ! en accompagnant sa négation d'un violei = coup de poing sur la table. — Eh, bon Dieu! calme-toi, s'écrièrei ' les matelots en chœur ...ce n'est pas pour contrarier que nous avons dit que le fi aux Frémault était perdu. D'ailleurs, c'e le bruit général sur la côte à plus de 20 kile mètres... ce n'es}, pas nous qui l'avons 11 3 venté. e — Eh bien, on so trompe, mes enfants. Berckson écoutait avec la plus extrên u attention cette grosse femme, qui lui pi raissait en connaître long sur l'existen p- des Frémault. S'il n'avait eu pour d'attir ê l'attention des buveurs, il se serait er pressé d'annoter ce qu'ello disait. ,,Dommage que je ne puisse l'interrog seul à seul", pensait-il. n —• Alors, eiemanda l'Anglais, vous ne pa e tagez pas l'opinion géne;rale? s — Pas du tout, mon joli blond. Vous avez donc des renseignemei que nous ne connaissons pas? [_ — Parfaitement. — Alors? il —. Eh oui, la cuisini^'B jjes gciw vient me voir Quelquefois, et elle m'a ce t- J fié certaines choses que je n'ai pas à i péter ici. s" La figure de „!a Moutonne" était de' ît nue subitement soucieuse, et ce fut d'un te très mystérieux qu'elle ajouta: — J;en sais long... le , — ,0h! s'exclama un des matelots, le n frondeur, peut-être bien aussi que la c :s. sinière n'est pas plus renseignée quP no < .cTT Ce ?u'on, croît n'est Pas ce réellement... c est moi qui v~-la matrone d'un ton sevi— . jus le dis, Puis elle s"éi";- .oiinel et sentencie ' „ tant &'»•-' .j.gna de la table, manil t.' ...m son intention de ne plus po - oni-v:r.Q ciliot Ho PHT1 VPrSA t \ fin . ? PKCTCMggn»T-^rTiaTrirrMrTrrT-T~j'^»-»~^'"i wm IBI Berckson avait senti sa curiosité piquéo au vif. „Ce que raconte cette femme, pensait-il, 't ne m'apprend rien du tout; mais cola me donne une furieuse envie d'aller faire un tour du côté do la tour de Bresles." -e Cette réflexion avait à peine effleuré son ls cerveau qu'il se leva pour jnettre son idée à exécution. i- Des cris joyeux, mêlés d'exclamations L~ bruyantes, s'élevaient de tous côtés. — Ca va mieux, lo frère, disait un groi joufflu. îe — T'as bien dormi... hé! tiens-toi droit '- reprenait un autre. je — Prends-tu ris pour ne pas chavirer L'r criait-on. — Mets la barre au vent, mon colon... Cette réception tapageuse des matelot er allait à un de leurs collègues, grand, min ce, titubant comme un homme ivre, qui ve r- nait de dormir sur un escabeau et s'avan çait vers la table. ... fanfare d'cxolamnM-^s jQvialeS pa servait •- -e ^ ,e t°UCfier, son visage con s .ueme un masque de l'indifférence 1 plus absolue. Et CS lut au milieu d'une recrudescenc -'à de gaîté qu'il répondit: n- — Aohl yiîa ! très bien elormi. ■®-~ — Ëh, dis donc, „i'-Englishman", s'écri „Ia Moutonne", qui était revenue en enter 'e- dant les éclats de voix des matelots, je pem alr Qu'on te fait les honneurs du réveil? Le jeune homme, qui avait un air br tannique, en effet, sGurit très doucement < lus hochant de la tête en signe d'affirmation, — Dis,., tu-es muet? usL est — A la bonne heure... mafs d'où vien fit tu?... On ne te connaît pas ici... Alloi ux. voyons, fais la présentation, après ça je es- verserai une chope en guise de bienveni ur- Dans un français difficile et au gra amusement des matelots, il répondit: — J'ai été arrivé hier... à Ostendo... lo yacht qui contenait moft, il était amarré pour... pour beaucoup de jours... il était lo propriété d'un lord de mon pays qui avait beaucoup de argent... cette iord il voyage pour toute le année... moà je étais venu a Knocke pour prendre mon repos. Alors tu es en bordée? demanda „la Moutonne". —' ^os' Elle lui frappa amicalement sur l'épaule , — Mais, dis-moi, mon gars, qu'est-ce qu t'attire à Knocke? — Une jylïttle girl" que moà je devan marier... — Une „Htlle" quoi? — Mon femme pour plus lard. — Ta promise, fit un matelot... Eh bien 3 mon Vieux, elle va trouver que lu tangue ug^peu. Sans se laisser démonter, le jeune mari: anglais continua: — Elle? est „house maid" chez Mrs Fré I — Parle pas baragouin, espèce do Joli 1 Hé! hé! est-elle jolie ta connaissance n fit „la Moutonne". , ... . e yes very beautiful, mon petite amu Une idée subite avait frappé Berckso: a Et dans son imagination s'établit ce raisoi - nenlp™r l'Anglais je connaîtrai la femme ( 10 chambre, par la femme de chambre, 1 nourrai apprendre bien des choses sur 1 H Frémault et peut-être mémo pénétrer ch 11 CU* - ioie que ressentit Berckson devant 1' , iJr " -le cette combinaison se tradi çhafaudage —«rit de mains, puis il sit par un frotte.,.. ^cont anglais, ls, leva. Avec un véritable ~-te s'écria: . . , _• ie. _ En l'honneur du compatriote, je id une nouvelle tournée! Les bravos de toute la table aceueilure cette déclaration, cependant que celui en l'honneur duquel on allait choquer à nouveau les verres s'avançait vers Berckson et lui secouait énergiquement la main en lo remerciant. Aussitôt, à la dérobée. Berckosn s'approcha de „la Moutonnes" et lui glissa dans l'oreille: „ , — Soignez-le bien, le frère, versez de bonnes rasades. — Entendu, mon gars, fit la patronne... ne t'inquiète pas... ça me connaît. .—. Comme il va de soi, c'est moi qui ' payerai. La nuit était venue. 1 Les voix s'étaient peu à peu éteintes. 3 II ne restait à table que quatre buveurs obstinés: Berckson, le matelot anglais et i deux autres marins que Berckson .avait gardés près de lui, en leur versant ek grands verres de vin, pour lui tenir compagnie. . ; . n Mais celui elont il soignait le mieux l. beuverie était l'Anglais, le fiancé de la fem-? me de chambre des Frémault, Les bouteilles de vin succédaient aux bou teilles de vin avec une régularité automa i- tique. , . , , i- I! était bon buveur et résista longtemp aux fumées de l'alcool,à tel point que Berck le son désespérait de le vaincre par la boissoi je Cependant au bout d'une heure ses yeu es clignotèrent, sa main passa sur son froi ez oit n'affluaient plus les idées, comme pov balayer un brouillard. é- „Je le tiens, pensa Berckson en h"-1™ i- me. co n'est pas trop tôt... quel gaillard se Et sur l'heure, il lui remplissait son ver: i' en disant à part lui: „Voici le coup < grâce.' iio Cette fois son pressentiment était jusl >nt 1 (A continuer.'

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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