Le nouveau précurseur: journal du soir

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13 februari 1914
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s.n. 1914, 13 Februari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk17n7r/
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Vendredi 13 Février A914 CINQ CENTIMES SO'année — I\î0 4E4t Le Nouveau Précurseur ABoi<nsnEM=Erisrrs : ANVERS. un an 18.00 fr.; six mois 0,50 fr.; trois mois 8.B0 fr. IKTERIEUR, » 15.00 fr.; - 8.00 fr.: > 4 50 fr HOLLANDE, - 82.00 fr.; . <16.00 fr.; „ 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 82.00 fr.; » 16.00 fr.î . 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.j » 10.50 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau da Journal et dans tous les bureaux de3 postes en Belgique. JOURNAL'DU SOIR ÎPHOHS { îffiS&i», { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. .A.IN'Kr ON CES - OaoïHiiEœ,bpetiteilgne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1 50 • 1 à i lignes . » 1.00 Faits Divisas, la ligne . . . 2.50 FxtUMOÈRasi, la ligne . . » 0.50 ! Chronique Anvers ...» s oo Les cmncuces de l'Oranger et de la Bclg^ue sotu reçues ausst par PAr/ence Jlotxu, S, plate da Martyrs, à liruaeUet, S, Place de la Bowse, à Paris, et 20, lliffh Holbcrn, à Lotuires. I j±xL Dehors 1ANGLETERRE pour ©t contre le Home rule I t» Chambre des Lords à voté jeudi par 243 I > contre 55 l'amendement déposé la vieille ■ w'\ ord Middleton et analogue à celui que M. ■ J» "l-jjt déposé mercredi aux communes. Cet B pndement demandait la dissolution des oham- ■ J™; et de nouvelles élections sur la question B du tome rule. 11 avait été repoussé aux com- ■ "pu'contre, la Chambre des communes a ■ «Lissé par 214 voix contre 80, un amen- ■ Ament présenté à l'adresse par M. Mac Do-B ,m et'nui avait pour but d'arrêter l'applica-B JÎb de Home rule à le province de Ulster. ■ FRANCE ■ "^L'application de la loi de 190D aux congrégations ■ Lpjiff H Le ministre de l'intérieur a informé la com-Bmission d'administration générale qu'il allait Hgaisirla Chambre des demandes d'autorisation ■formées depuis plus de douze ans par trois l(?nt cinquante et une congrégations religieu-11;;>H Le gouvernement entend régler cette situa-Htion sans délai. S'il y a des congrégations dont ■le but est respectable, il y a intérôt à ce que ■leur situation soit régularisée. Quant aux con-■erégations qui font œuvre politique, il impor-■te de les disperser au plus vite en rejetant ■leurs demandes d'autorisation. I La commission a adopté intégralement le ■projet du Sénat proposé par le gouvernement ■ et le rapporteur a déposé, ce soir môme, ses ■conclusions sur le bureau de la Chambre. ALLEMAGNE Une conférence belliqueuse ■ L'amiral Breusing, vice-président de l'Asso-■ciation pangermaniste, a fait hier, dans l'am-■phitéàtre de la Chambre des seigneurs,une con-^Rérence sur la flotte allemande, son passé, son ^■a^onir. Après un rapide aperçu du développe-■mvQt de la puisance navale de l'Allemagne au ^■çours des vingt-cinq dernières années, l'amiral ^wxposa quelles seront, selon lui,les étapes d'une ^■guerre navale entre l'Allemagne et» l'Angleterre. ■ "Ce n'est point que je le désire,ajouta-t-il,je ^Ha considère comme un des plus grands ma-^■jheurs qui pourront atteindre notre patrie.Néan-* ^Bnoins il est bon de se représenter ce qui pour-■frait arriver. L'Angleterre songeait il y a quel-^Kues années à opérer le blocus des côtes alle-^ftiandes en fermant le pas de Calais et la mer ■du Nord par une ligne de croiseurs naviguant ^Bntre les côtes de l'Ecosse et de la Norvège. ■[ „ L'envoi d'une escadre dans la Méditerra- ■p. empêchera probablement l'Angleterre d'ef-^Bfectuer le blocus k grande distance. La flotte fcty/.vnande attendra au loin des îles fortifiées ■ de la mer du Nord, le moment ou le mauvais ^Bemps et les nécessités du ravitaillement obli- ■ feront la flotte anglaise à s'affaiblir de quel-■pfues unités. W " Elle livrera alors bataille.Personne ne peut ■ aire quelle sera l'issue de cette bataille.Le vain- ■ flui'ur ramènera dans ses ports les débris de sa Botte. Le vaincu ne reverra pas un seul de ses navires. L'Allemagne ne doit pas cependant per-dr< ;spoir. Elle peut compter sur ses alliés. L'I-tah' peut agir contre l'Egypte maintenant qu'elle a la Tripolitaine. Il existe entre la Tri-Ijolitaine et l'Egypte deux grandes voies romaines qui pouront donner passage aux trou-Jjes italiennes. Les automobiles y ont récemment circulé avec la plus grande facilité. La ■pnquete de l'Egypte serait un coup mortel Rortc à la suprématie anglaise." ■ L amiral Breusing parla ensuite des négociations anglo-allemandes. . Une question de force et de puissance, dit-u. se pose entre l'Angleterre et nous. EL' « !?s rés,ultats des négociations sont bons, pe flotte redoutable permettra de les garan-Eti» JS rfSu, sont Peu satisfaisants,une nous mettra en état de M-■ncer les traités conclus. jJu®.n°tre programme naval sera ache-R'aveniJ ?re Sn 1820, nous devrons songer i ÏÏnii ,1 ,r!ous aurons "ne population de t^rr,£;Sihabitants' nous aurons besoin I no k 3 dtexPansion- Mais à ce moment-■sS"S ons Partout l'Angleterre. Si ■sa loi- r°!?mes pas forts> nous devrons obéir ^ 8 n!er0nS fCS SUJetS- DéJà eQ 1911> qui 'îous onn'v Pendre le Maroc, une colonie Justice riehî admirablement,. Ce fut une «ses li Î ! fa,r,e Passer en (,es mains fran-tùr, - s i!Vn!ra môme dans les années fu-W*"l,écraMn«lC«nn<)US déclare la guerre et si ( colonies nul ! US ^ Pourrons lui enlever heurterons àq^nnou?..désirons, car nous nous ■/llnw ,, 0pp0Slt,0n de l'Angleterre. frd'hui LtTJ™ PXagéré de réPéter au" ■otre avenir dLpnnqV ? dit tant de fois: 4 l'Allemamp ♦ notre flotte." La place agne n est pas derrière l'Angleterre ; Ï tSêîTdu '•NoilT7»r. i, -~ elle est ?i côté de l'Angleterre. Il ne s'agit que de vouloir; la volonté en ce monde est tout." Des applaudissements frénétiques saluèrent la conférence de l'amiral Breusing. La séance fut ensuite levée sur un triple hourra en l'honneur de l'empereur et du peuple allemand. RUSSIE La démission de M. Kokovtzoff La situation de M. Kokovtzoff était devenue récemment asse? difficile en raison de l'opposition du Conseil d'Empire et des tiraillements au sein du ministère. D'autre part, l'état de santé du président était précaire. Toutefois,son départ n'était pas prévu si tôt. M. Kokovtzof s'est trouvé récemment en désaccord avec son propre parti au Coneil de l'empire sur la question de l'emploi de la langue polonaise par les municipalités de Pologne. Le président du conseil et la Douma étaient en .faveur des plus larges concessions tandis que la majorité du Conseil de l'empire s'est prononcée pour des mesures plus restrictives. D'autre part, la question du monopole des spiritueux, qui n'est pas encore résolue, a provoqué des divergences entre M. Kokovtzof et le Conseil de l'empire. BieA que la Constitution russe n'oblige aucunement les ministres mis en échec par les Chambres à se retirer, le président du conseil aurait jugé devoir le faire. SUÈDE Lo discours du Roi Le roi de Suède a été très énergique dans le discours qu'il a prononcé devant les présidents des associations des étudiants suédois, discours qui a provoqué les manifestations et les contremanifestations dont nous avons parlé hier. Il s'est exprimé ainsi: C'est mon droit constitutionnel et mon devoir de roi d'exprimer librement mon opinion sur ce que je crois utile et nécessaire h mon pays. La puissance militaire de notre pays n'est pas suffisante. C'est pour cela que la réglementation de la défensee nationale est devenue la question qui prime toutes les autres et doit réunir toutes les forces. Je suis certain que mon peuple sera prêt à faire tous les sacrifices pour améliorer la sécurité du pays.,Ce devoir rempli, nous pourrons envisager les nombreuses et importantes questions qui attendent leur solution pour le progrès du pays. Je compte sur vous, étudiants, pour éclairer le pays h ce sujet. Secondez-moi dans cette tclche qui me. tient à cœur et encouragez les autres faire de même. Pensez qu'il s'agit de notre patrie commune dont l'avenir est yotre avenir, dont l'honneur est votre honneur. La Suède attend que nous fassions bonne garde. En avant donc vers notre but; une Suède libre. Vive la Suède! Après ce dispours, les étudiants se sont retirés. Le soir, une foule considérable s'est rassemblée devant le Palais pour présenter ses hommages au Roi et à la Reine. Les souverains, entourés des membres de la famille royale, se sont montrés au balcon et la foule leur a fait une ovation enthousiaste. BULGARIE A la frontière roumaine Un journal de Sofia, ,,1'Utro" publie une information au sujet d'un conflit qui se serait produit sur un point de la frontière dans la région de la Dobrudja. Quatre soldats roumains auraient été tués par des Bulgares.. On n'a, dans les milieux officiels, reçu encore confirmation d'un semblable incident. GRECE Pour renforcer la flotte La „Nea Emera" affirme savoir de bonne source que le gouvernement hellénique est h la vieille d'acquérir de puissantes unités navales destinées à rendre la Grèce très forte daifc la mer Egée. ALBANIE La délégation albanaise Jeudi matin, à 9 heures, Essad pacha et quatorze délégués albanais sont partis h bord du vapeur ..Adriatico" pour se rendre en Italie et de là à Potsdam offrir au prince de Wied la couronne d'Albanie. Il était accmpagné par le consul d'Italie. Une grande affluence de personnes attendait à Durazzo Essad pacha et la délégation. Essad pacha a prononcé une allocution: „Avec l'arrivée du prince, a-t-il dit, commen- ■ cera pour l'Albanie une ère de liberté et de progrès." Il a teminé son allocution en criant: „Vive notre souverain et vivè l'Albanie". Ce cri a été répété par la foule. Une compagnie d'honneur, rangée sur le môle, a rendu les honneurs à la délégation à son embarquement. La commission de contrôle internationale, h laquelle Essad pacha a remis ses fonctions de président du sénat et ses pouvoirs, assurera la direction des affaires jusqu'à l'arrivée du prince de Wied. Les autres membres du Sénat conservent leurs fonctions. Le prince de Wied et le Vatican Le prince Guillaume de Wied a quitté Rome pour Vienne, sans avoir fait au pape la \ysite dont il avait été question et sur laquelle on comptait au Vatican même. Le correspondant romain du, „Corrière délia Sera" explique qu'il y a deux raisons à cette abstention. Les uns croient que le souverain d'Albanie n'a pas voulu indisposer par cette visite ceux de ses futurs, sujets qui sont musulmans ou orthodoxes grecs, en paraissant manifester une déférence particulière au chef de la religion catholique. On sait en effet que les Albanais musulmans se tiennent déjà sur une ombrageuse réserve, parce que le prince choisi par les puissances est un prince chrétien. Dans certains milieux diplomatiques circule une autre version. Les préliminaires de la visite du prince d'Albanie au pape avaient été mis en train par l'ambassade d'Autriche. Mais il y avait plus: le cabinet de Vienne aurait désiré que le prince Guillaume se rendit au ■ Vatican de l'ambassade d'Autriche et qu'il fût présenté au souverain pontife par l'ambassadeur lui-môme. Le gouvernement italien, l'ayant appris, se serait opposé à cette procédure, qui aurait eu pour effet de donner au dehors une sorte de patronage autrichien au prince d'Albanie et d'affirmer un peu trop nettement la protection religeuse de l'Autriche sur l'élément catholique en Albanie. Le prince Guillaume aurait alors renoncé à une visite qui pouvait causer des malentendus et n'eût fait que compliquer encore les débuts de la tâche qu'il va entreprendre, et dont la moindre difficulté ne sera pas celle qui consistera à ménager les susceptibilités jalouses de l'Autriche et de l'Italie. PEROU Gouvernement reconnu De Washington: Les Etats-Unis reconnaissent le nouveau gouvernement provisoire du Pérou. HAÏTI La révolution continue Le sénateur Davilmar Théodore, qui signe ..Président de la République d'Haïti", a envoyé de Cap-Haïien une càblogramme au ,,New-York Herald pour protester contre la prise du pouvoir par le général Oreste Zamor, élu président par la Chambre. Il prétend que celle-ci était constituée au mépris des lois et que la plus grande partie de la population n'admet pas la validité de cette élection. D'après un càblogramme communiqué au „Herald", les-troupes du Nord, sous les ordres du sénateur Davilmar Théodore, se sont emparées de la ville et de Port-de-Pain. Le chef des troupes vaincues s'est réfugie au consulat des Etat-Unis. La ville est menacée de pillage et d'incendie. BILLET PARLEMENTAIRE Le 13 février 1914. Il semblerait que, hier, jeudi, le parti socialiste ait voulu répondre, par une acti- I vite exceptionnelle, au reproche que lui ! faisait la veille M. Liebaert qui constatait ! son absence complète, alors que la Chambre abordait la discussion d'un projet de loi ayant pour but de favoriser la construction de maisons à bon marché. Eu dehors de M. Drion qui, au début do la séance, a lu un discours quelconque, il | u y a eu hier que des socialistes qui aient pris la parole. D'abord M. Bertrand, puis M. Antoine Delporte, puis M. Vandervelde. Entre leurs discours se place celui do M. Daens, quelque peu socialiste aussi. Les députés socialistes approuvent la loi instituant une société nationale pour favoriser la construction de logements à bon marché; mais ils estiment qu'elle est encore insuffisante. M. Bertrand voudrait que l'on pût marcher plus vite et que les grandes communes puissent créer des quartiers ouvriers où les logements seraient i loyer minime; les ressources nécessaires, les communes les trouveraient dans une taie sur la plus-value immobilière. M. Ant. Delporte désire que l'on prenne des mesures pour que les maisons ouvrières restent des maisons ouvrières et qu'après avoir été construites à prix réduit, grâce à des faveurs fiscales, on ne puisse ! les vendre avec bénéfice pour en faire des habitations quelconques, voire des boutiques et des cabarets. Tel n'est pas l'avis "de M. Vandervelde; il estime que l'ouvrier, comme tout autre propriétaire, doit pouvoir disposer de son bien; pour atteindre le but visé, il faudrait que les villes achetassent des immeubles et les missent en location à des prix minimes, comme le fait l'Etat prussien. Il constate que seuls les ouvriers d'élite, les petits bourgeois et les artisans ayant des économies pourront profiter de la loi qui ne fait rien pour le véritable prolétaire. Le ministre des Finances devait donner son avis. Mais M. Levie n'était pas là; on a remis la discussion au lendemain vendredi. Et pour occuper la fin de la séance, la Chambre a voté, sans discussion, quelques lois d'ordre administratif. Jean GOSSING. Nouvelles de l'Étranger La flotu fluviale de l'Allemagne Tout le monde sait quelle activité l'Allemagne a déployée pour mettre- en valeur ses voies navigables et pour adapter sa batellerie aux conditions naturelles des fleuves. Quelques chiffres, donnés par un des ingénieurs hydrographes allemands les plus connus, M. Oska^ Teubert, permettront de mesMner le. progrès accompli. En trente ans, le nombre des bateaux porteurs allemands a passé de 17,083 d'une capacité totale de 1,346,000 tonnes (tonnage moyen 80 tonnes), à 22,923 bateaux, d'une capacité totale de 5,725,000 tonnes (tonnage moyen 250 tonnes). En môme temps, la force de la flotte fluviale à vapeur passait de 102,000 tonnes à 474,000 HP. et le nombre des bateaux en fer s'élevait de 423 à 8,617. 1 C'fst naturellement a flotte rhénane qui : prend la plus large part dans cet ensemble. 3 C'est elle aussi qui possède le plus grand ba- i teau fluvial de l'Europe, un chaland d'acier de } 3,500 tonnes appartenant à une maison de ( Duisbourg. Ce bateau a un tonnage plus que double de celui du plus grand chaland français, le ,,Jura", un bateau de Seine, en tôle d'acier, 1 qui peut porter 1,500 'tonnes. < c A l'Académie française f L'Académie française a procédé hier au choix ^ do trois nouveaux Immortels. Les académiciens étaient aussi nombreux c qu'il était possible de l'espérer, sur les 35 qui c pouvaient prendre part au vote puisqu'il y a t quatre fauteuils vacants, un nouvel élu qui n'a pas droit au vote n'ayant pas été reçu, le géné- j ral Lyautey, et un membre qui ne vient plus à f aucune séance, M. Anatole France. Il y avait 31 académiciens présents,dont M. r Raymond Poincaré, président de la République. e Les absents étaient MM. Anatole France, Jean Accard, Edmond Rostand, et l'évôque Du- s chêne. s Au premier tour M. Alfred Capus est élu par c 15 voix contre 13, à M. Léon Bourgeois et deux bulletins blancs, au fauteuil d'Henri Poincaré. M. Pierre de la Gorce est élu, au premier tour, au fauteuil de Thureau-Dangin, par 16 ^ voix contre 9 à M. Camille Jullien, 4 au vi- p comte d'Avenel et deux bulletins blancs. u M. Henri Bergson est élu au fauteuil d'E- \ mile Olivier par 19 voix contre 9 à M. Charles f de Pomairols et trois bulletins blancs. M. Alfred Capus 1 q M. Alfred Capus est né à Aix en 1858. Ancien d élève de l'Ecole des Mines, il se lança dans le 1; journalisme et débuta par de fines chroniques, j, que nos lecteurs n'ont pas oubliées. Il a collaboré au "Gaulois", à l'"Echo de e Paris", à T'Illustration", à la "Revue Bleue" P et au "Figaro". Puis il publia des romans très o appréciés : „Les Honnêtes Gens" (1878), „Qui a perd gagne", „Faux Départ", ..Monsieur veut a cire". C'est en 1895 qu'il débuta au théâtre, par "Brignoles et sa fille"; dès lors, c'est une série ininterrompue de pièces à succès: "L'Inno- 3cnt" (1896), "Rosine" (1897), "Les Petites f Folles", "Mariage Bourgeois" (1898), "Les e Maris de Léontine","La Bourse ou la vie" (1900) h 'La Veine" (1901), "La Petite Fonctionnaire", ^ 'Les Deux Ecoles", "La Châtelaine" (1902), 'L'Adversaire" (1903), "Notre Jeunesse" (1904), "Monsieur Piégeois" (1905), "L'At- s tentât", "L'Oiseau bleu" (1906), "Les Deux a Sommes" (1908), "L'Institut de Beauté" h (1913). c, Pierre de la Gorce P M. Pierre de la Gorce est un ancien magis- Q rat, originaire de Vannes (1846), dont la fa- c nille habite le Pas-de-Calais,où son fils est con- C ;eiller général. f( M. de la Gorce, qui appartenait déjà à l'Académie des sciences morales et politiques,esl l'auteur d'importants travaux historiques, que l'Académie française a récompensés du Granc Prix Gobert. Citons son "Histoire de la Seconde République" et son "Histoire du Second Empire". Son "Histoire du Second Empire" est un véritable monument d'une grande tenue littéraire ou il se place, comme il dit, à l'écart des dénigrements faciles, comme des apologies systématiques.Cet ouvrage abonde en vues d'une grande netteté, et en portraits d'un juste coloris. C'est de l'histoire bien vivante. Henri Bergson M. Henri Bergson est né à Paris, en 1589. Issu d'une famille d'origine irlandaise, il fut admis, à titre d'étranger, à l'Ecole normale, puis naturalisé Français et reçu agrégé d.e philosophie. Docteur ès. lettres en 1889, professeur dans divers*lycées de Paris, maître de conférences à l'Ecole Normale, il a été ensuite nommé professeur au Collège de France (1900) et membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1901. M. Bergson a cherché la solution des principaux problèmes de la métaphysique, dans une analyse des phénomènes de la conscience, ou il aperçoit comme le déroulement continu d'une môme trame d'états se pénétrant les uns dans les autres et dont il exprime les nuances multiples. Nous citerons de lui: Essai sur les données immédiates de la conscience" (1889); "Matière et Mémoire, essai sur la relation du corps à l'esprit"; "Le Rire essai sur la signification du.comique", etc., etc. NOS ECHOS Il faut être juste Relatant le crime de la rue de la Grande Jurse, la Aicuwe Guzet s'indigne de ce que a femme blessée ait été laissée pendant âne demi-heure sur lo trottoir où elle s'était îffondrée, blessée à coups de revolver par ion meurtrier. Il est incompréhensible dit îotre confrère, que la police n'ait pas fait .ransporter immédiatement la blessée dans me maison voisine, plusieurs étant à sa Imposition. Nous avons aussi entendu ces critiques irésentées sous une forme assez acerbe Juelques-uns ajoutaient même qu'un agent le police avait formellement défendu de t0li^îier ^ 'a blessée aussi longtemps que oflicier de police ne serait arrivé. Il n'en est rien; depuis longtemps I'offi-ier de police était près de la victime qui ontinuait à être couchée sur le trottoir at-endant l'arrivée de la civière. Si on ne la pas relevée et transportée ail-surs, c'est sur l'ordre formel du médecin t avec un peu de réflexion on doit recon-aitre que cet ordre était des plus prudents t surtout des plus humanitaires. Ah ! l'on comprend que des gens au cœur ensible, voyant une grande effusion de ang, voyant souffrir une femme, veuillent acher ce spectacle et s'imaginent faire bien n relevant la victime. Les imprudènts ou les imbéciles — nous ésitons entre les deux mots — ne pensent as qu en déplaçant un peu brusquement ne femme qui a une balle dans le ventre, s risquent de faire déplacer la balle et dé jer la personne qu'ils veulent soulager. Le docteur Van Hemelen a défendu que | on touchât à la blessée, aussi longtemps u on ne pouvait la faire placer par des gens expérience sur une civière spéciale sur 'Quelle elle pouvait être transportée sans eurt et sans danger. II a bien fait; il a agi n homme de science et de cœur. Tant pis our les gens trop sensibles, dont les nerfs nt été quelque peu tiraillés; il faut pouvoir ffronter les spectacles douloureux, ou aller illeurs. « * . Le projet scolaire au Sénat Le projet scolaire, dù en apparence à M. oullet, en réalité, aux couvents, n'est pas ncore voté en seconde lecture par la Cham-re, et déjà l'on se préoccupe de son sort evant le Sénat. Les cléricaux, toujours pressés quand il agit de voter dos subsides aux couvents, raient voulu faire convoquer le Sénat pour ; 24 février. Mais on doit bien constater que ïla n'est pas possible. Tout au plus tôt ourra-Won le réunir le 3 ou le 4 mars. Le Sénat n'expédiera pas le projet en uelques heures. L'opposition est bien dé-dée à faire respecter les droits de la hambre haute et à discuter lo projet à md. Malgré le gouvernement et malgré la n jorité, la discussion prendra bien de mois, rien n'indique même qu'elle pui être terminée avant les élections de n prochain, car, à plusieurs reprises, elle c vra être interrompue pour le vote de 1 urgentes, telles que les budgets et les 1 d'approbation de comptes. * * • Notre eolonif M. Fritz Vander Linden, administrate territorial de Ire classe, au Congo belge, fo le mardi, 17 février, à 8 1/2 heures, à l'ai phithéàtre de l'Institut supérieur de coi merce, 41, rue des Peintres, une conférer avec projections lumineuses, ayant po titre: „L'œuvre coloniale belge pendant t dernières années". Le conférencier nous dira les difficull d'ordre économique et politique qui o surgi au Congo belge et ont donné beau j aux adversaires de la colonisation. A I croire, nos efforts seraient frappés de st rilité, le plus sage serait de renoncer à u ; entreprise pour laquelle notre pays cou , des risques disproportionnés aux avantag j qu'on peut en retirer. Avant do juger au; : sévèrement ce que nous avons réalisé dura j ces dernières années dans l'Afrique ce: j traie, il est impossible de ne pas rend hommage aux initiatives multiples qui sont manifestées dans notre colonie: l'am lioration des moyens de transport, la crt; tion de nouvolles voies ferrées, l'installalii de „pipe-line" et d'u'n vaste réseau de téli graphie sans fil, la mise en exploitation d ! mines" de cuivre et d'or, les essais de moi leure utilisation des ressources du sol et ( la pêche, sont autant de preuves de not activité coloniale. Cette activité a-t-elle é utile? Peut-on en espérer des résultats ei . courageants? C'est ce quo le conférencii examinera au cours de cette causerie dai laquelle il aura également h parler de l'ac ministration congolaise et du recrutemei de son personnel. ! Des cartes pourront être demandées l'Hôtel Métropole, rue Leys, ainsi quo clx le portier de l'Institut de commerce Par antiphrase On avait cru jusqu'à ces derniers joui que les titres des sociétés congolaises écliap paient au timbrage et à la taxe créés par k dernières lois d'impôt. Il n'en est rien; 1 | gouvernement vient de décider qu'il y a lie de les mettre sur le même rang que les va leurs étrangères devant être timbrées avai: le 5 mars. Cette décision inattendue fait assez d bruit dans les milieux boursiers. Savez-vous comment un journal cléricc l'annonce au public? Voici: ,,Les porteurs de titres émis par les so ciétés congolaises sont autorisés à fair timbrer les titres, jusqu'au 5 mars prochair au tarif réduit prévu par la loi du 20 dé cembre 1913 (10 centimes pour les titres d 100 francs et ail-dessous et 25 centimes pou les titres de 101 à 250 francs)." Ne dirait-on pas que c'est une faveu toute spéciale quo le gouvernement vien de faire aux porteurs dès titres congolais La faveur de pouvoir jeter son argent dan les caisses de l'Etat par lesquelles il n fait que passer pour aller enrichir les cou vents. ♦ « « Le timbrage des titres étranger L'administration des finances nous com munique la note suivante: Contrairement à ce que d'aucuns ont pré tendu, la période transitoire pour le tim brage, au tarif réduit, des titres étranger.* ne sera >pas prolongée.Elle expirera donc ir révocablement le 5 mars prochain. Les personnes qui n'auraient pas encor profité du terme de faveur, feront bien, dè lors, de ne pas perdre de vue la date qu vient d'être indiquée. Nous croyons être utile à nos lecteurs ej leur communiquant les renseignements qu nous avons recueillis relativement aux dis positions qui seront prises, le 5 mars, pâ l'administration du timbre. Il «est probable que, pendant cette journée il se produira au bureau du timbre extraordinaire, malgré les mesures spéciales qu seront prises, un encombrement tel que l personnel ne parviendra 'pas à satisfaire, l jour môme, à toutes les réquisitions ayan T~ir\l 11» rvllinf 1 f i rrsi A r\ (ilnn,-. /\t nnvtrv.>11.1 SANG DE TRAITRE I' Gfona t S oman inédit PAR Félicien WACLA QUATRIEME PARTIE ^ marche à l'abîme ear^?rr<*ché son secret d'in-inge le'su,vit î hontcux> 11 voulait en i un L? "ver.à son tour. î,de saMnduîte!1"011' U °Ut 'a ViSi°n 'Su!?® S? raorib°nd. 1 brillait 1v ,.P'us en lui ; dans-ses e':6énér(!iiv °n.' *,'un geste confinais. Maint'oi sa!s" une des mains de nei iw-Hv™ Mme Nolkerg, Ed-lm Ce?L ies deux Jeunes gens '«rckson lî tw sy.mPathie autour Fofissier lri,Les Parmi ce témoignage 6 MMÏÏK hU blessé lc "lus bel Ah I S'écrin fr 0Ilné ^'entendre, un in)' " ' avec un tel ca- es'Comme n°° 011 fcrait de belles 1^ me on reprendrait goût à la ' Petit l'nelH l6 C6S 1,at,t>les fut immé-5nt 'eur écht ' ,yeux du m°urant re-nt «a possessif H ?ler' puis il# ortèrent, interroi»? leur r°rce' ils oe. 'merrogateurs, sur ceux d'Ed- La jeune fille avait compris. En cette minute, il s'adressait à elle pour avoir un conseil. Elle était heureuse de pouvoir enfin lui tenir le langage de l'amitié, le seul qui convint à son àme de jeune fille. — Puisque vos regards me consultent, lui dit-elle, je no veux pas résister au plaisir que j'éprouve de vous parler à cœur ouvert. Le visage d'Edmonno s'était coloré d'une certaine rougeur ; une émotion de quelques secondes agita son ûme, puis elle la surmonta.— Ce quo Folissier vous demande, s'écria-i—elle, c'est de continuer avec lui l'œuvre de réparation que vous avez entreprise tout seul... Je m'associe de tout cœur à l'espérance que caresse déjà nore ami. , En pronoçant ces derniers mots, la jeune fille Résignait Folissiee d'un mouvement de la main. — Certainement, ponctua co dernier en s'inclinant respectueusement devant Ed-monnne... c'est mon espoir le plus cher. La jolie fiancée reprenait : — Aujourd'hui, sans doute, vous êtes l'un et l'autre dans la souffrance : l'un a failli payer de sa vie la reprise des documents qui avaient permis la reconstitution du „ Bé-louinê " ; l'autre sent encore saigner son cœur à la pensée des tortures morales qui l'ont abreuvé depuis des mois et des mois... Mais la gloire voudrait-elle qu'on la gagnât par un simple jeux de chance?... Non, c'est pour vous une étape, douloureuse sans doute, mais qui vous Inet sur le chemin d'une inappréciable renommée. Edmonne semblait oublier qu'elle était' enlourée de gens suspendus à ses lèvres. Le front haut, les yeux grandement ouverts et fixés sur une encoignure dû la piécê, elle semblait contempler, en une mu- i elte admiration, un tableau enchanteur tan- I dis qu'elle prononçait lentement les mots suivants : — Et, dans un avenir peu lointain, j'entrevois l'admirable association de ces deux noms : < Berckson et Folissier »... Oui, ces noms s'imposeront aux masses qui les béniront, les porteront dans le tumulte de leur cœur généreux. De tous les points du globe ils seront salués avec enthousiasme, comme ceux de deux héros dont l'activité, la science auront été entièrement dépensées au service .de l'humanité. Votre récompense sera dans l'éternelle reconnaissance du monde entier. Dans l'assistance, pas une parole, pas un geste de désapprobation n'avait mis une note discordante dans l'évocation débordante de lyrisme qu'Edmonne avait faite du triomphe final des deux hommes. Une larme furtive coula le long du visago de Folissier... c'était une larme de bonheur I Berckson à qui la joie intérieure semblait redonner la vie, restait extérieurement insensible au charme évocateur présenté à'ses regards par celle qu'il avait tant année. .L'apparence était trompeuse. En lui se faisait un grand travail. Edmonne était déjà à ses côtés... il demanda à île Villeray de s'approcher. Et muet, éternellement fleginatixque, il prit la main de Jean, son rival d'hier, et la mit dans celle d'Edmonne. Les deux jeunes gens avaient les yeux brillanfs de larmes. La magnanimité du geste acquérait une majesté infinie par le silence qui régnait 'Jans l'appartement... les lèvres étaient silencieuses, mais tous les cœurs battaient. Dans le couloir un bruit de pas avait retenti.Au milieu de l'émotion générale, un trou ble profond, lo chirurgien entrait. Et tandif qu'au grand étonnement du praticien personne ne se dérangeait pour le recevoir, k moribond ramasait toutes les forces qui lui restaient et, dans un effort de son être s'é criait : — Sauveî-moi ! , EPILOGUE A Néuilly, tout à côté de Mme des Con-dray, la sœur de Folissier, Edmonne et Jean de "Villeray habitaient un hôtel encadré de verdure, un peu en retrait de la route et plein de calme, de paix. Quinze mois s'étaient écoulés depuis leur mariage. Ils vivaient là en compagnie de Mac-Hynne, à qui la vie de vieux garçon était devenue intolérable. Ce quinze novembre 19..., c'était grande fête chez les_ jeunes mariés : on allait célébrer lc baptême de leur fille Yvonnee. Tout dans la maison respirait la santé, la joie, lc bonheur I La sœur de l'aviateur avait abandonné ses vêtements de deuil ; la gaieté, te mouvement était entrés chez elle de nouveau. Avec les de Villeray, elle complétait le groupe sympathique dont Mac-Hynne était 10 centre. Quant à co dernier, il faut renoncer à décrire son ravissement ; pour tout le monde, 11 était le grand père d'Yvonne, et il se trouvait grandement récompensé -de ce qu'il avait fait pour Edmonne lorsqu'il pouvait dire Ma petite fille par ci, ma petite fille par là... » N'était-il pas après tout, son grand-père adoptif ? Mais on avait mis' le comble à ses vœux en lui faisant partager avec Mme de Wa-relles le bonheur de tenir la petite Yvonne sur les fonts baptismaux. Cepandant, à mesure que les minutes s'écoulaient, on lisait sur le visage d'Edmonne une certaine impatience. Elle disait deux mots à Mme de Coudray... elle allait et venait du berceau à la fenêtre. Jean n'était pas .là. , Un quart d'heure se passa, il n'arrivait toujours pas. On n'attendait plus que lui I La jeune mère commençait à s'inquiéter et Mac-Hynne lui même semblait perdre patience.Sûrement nous serons en retard, fit doucement la tante de Jean. — C'est mon avis répondit madame des Coudray. Soudain, la grille du jardin s'ouvrit avec fracas ; au bout de l'allée apparut de Villeray, qui arrivait en courant. Et c'est en coup de vent qu'il entra dans le salon où on l'attendait. — Ca y est ! dit-il aussitôt en brandissant un journal. Tous étaient surpris, étonnés I Un soupir profond et Jean reprenait : — « La Revanche », monté par Folissier vient de traverser l'Atlantique de New-îork au Havre... où 011 a porté notre ami en triomphe, comme le plus illustre des yainqueurs...La traversée de l'Atlantique à 1.600 metres d altitude, le plus bel exploit qu ait jamais enregistré l'histoire de la locomotion aérienne!... Quelle héroïque fo- Edmonne et Mme des Coudray pleuraient de joie... Mme de Wareilles et Mac-Hynne pâlissaient d'émotion débordante. Mais de Villeray continuait : Aux ovations de la foule, aux félicitations officielles du préfet et do la municipalité, le héros a répondu par un geste de haut désintéressement...II a fait don de son X u w v VW HUQV1-. invention à la France I La stupeur du pre mier délire enchaînait les langues. Ce tour de force, de magnifique audace de sensation angoissante, rendait muet; tous les assistants, qui songeaient aux dan gers, affrontés. Au milieu de l'émotion générale qui le: étraignait, une voix s'éleva : — Et Berckson ? , C'était Edmonne qui parlait en jetant ui tendre regard vers son mari. Berckson I Personne sauf elle, n'y son' geait à Neuilly en ce moment. 11 y avait là une injustice. Dans la délicatesse de son àme féminini Edmonne le sentait. Cet ami opiniâtre, ce travailleur achar né, artisan à moitié du succès de Folissioi1 restait dans l'ombre. — Le journal en fait à peine mention, di Villeray. Pou» tout autre, reprit Edmone' le fai d être presque oublié serait la source d'uni grande amertume, mais pour lui,.. Un profond silence montra à la jeum femme que lo sentiment unanime était avei elle, quand elle trouvait admirable hi conduite obscurément dévouée de l'Anglais i Et elle résuma sa pensée intime par cf-mots : Berckson n'a qu'un but : se sacrifie] pour ceux qu'il aime... Il est celui qui passe sa vie à adoucir les tourments de soi prochain, et son cœur n'a qu'une inspiration : « Faire tout pour le bonheur des autres. 1 Pin - y •

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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