Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 10 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49gx6p/
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Vendredi lO Juillet 1914 CIMQ COBJVnAIIte 80"» année - X' 1»1 Le Nouveau Précurseur ABOITOTEM3NTS -1NVPR<? un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. tottîrtctR. - 15.00 fr.; • 8.00 fr.; » 4.50 fr. HOLLAT-UE - M. 00 fr.; » lf.O £; • s'.OO frl S^Tostale, : 11:88 ^ : koo*.; . 10.50 fr. rout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au. bureau du journal et dans tous les bureaux des «Mites en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOHES { 2£}S£ïïita: «' *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A^T3Sr03SrCBS r OiummBS, la petite ligne. fr. 0.80 | Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à i lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligna. '. „ 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I *hRoniquk Anvers ...» sioo Les annonça de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Bavas, S, place des Martyrs, à Bruoellcs, 8, Place de la Bourse, à Paris, et SO, Eigh, Holborn, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE Les antagonistes en Irlande . m nvrrell, secrétaire d'Etat pour l'Irlande, j r,inondant jeudi à une question à la chambre \ des communes a déclaré que les volontaires F nationalistes sont au nombre de 138,0000 et I "et volontaires de l'Ulster au nombre de &>.000. Pour maintenir l'ordre r o trfnéral Mac Ready, qui a été nommé tout dernièrement commissaire militaire spécial du I gouvernement dans l'Ulster, a eu jeudi une I entrevue avec M. Asquith qui est son chef hiér-I archîque puisqu'il est ministre de la guerre. Le gouvernement provisoire de l'Ulster I es unionistes annoncent que le conseil unio- I niste de l'Ulster qui se tient aujourd'hui (ven- I dredil à Belfast doit révêtir le caractère d une I réunion du gouvernement et comme tel -aura I les pouvoirs les plus étendus. I Le communiqué des unionistes expose la I constitution du gouvernement provisoire dont , ■ le but sera d'exercer le pouvoir, que le retiait I du gouvernement impérial en Irlande pourra I rendre nécessaire pour le maintien de la paix, I de l'ordre et de la bonne administration, poui I l'observation des lois actuellement en vigueur I et T)0ur la protection des libertés populaires. R «Ces pouvoirs ne seront exercés qu'en confor-I mité du loyalisme envers le roi et afin que I l'Ulster reste partie intégrante du Royaume-I Uni. L'autorité du parlement d'Irlande ne sera K pas reconnue dans la province de l'Ulster. ft Le capitaine Craig, membre du gouverne-I ment provisoire, qui a lu ce communiqué aux K journalistes, a dit que pour la première lois ■ sir Edouard Carson convoque en réunion spé- ■ (Ciale le gouvernement provisoire et que cette ■ réunion va prendre des décisions graves par-I ce que les renseignements particuliers mon-| trent que la situation est aussi mauvaise que ■ possible. , I Les volontaires de l'Ulster peuvent entre B prendre de nouveaux mouvements en avant ■ avec la même confiance que par le passé. Bruit de crise ministérielle Lord Stanfordtiam, secrétaire du roi à eu ■ leudi une entrevue avec M. Asquih. I Une revue hebdomadaire très répandue dans I' la haute société anglaise, croit, pouvoir an- I noncer que le roi George ne se rendra pas ■ comme d'habitude chaque année, à Balmoral, ■ afin d'y passer ses vacances. Le motif c'est, que I l'on s'attendrait à une crise politique intéi'-eu-|' re, qui pourrait rendre nécessaire son séjour I à Londres. Le gouvernement lui-même est très I inquiet de la situation créée par le dernier I vote (le la Chambre des Lords. Un Conseil (1e I Cabinet à retenu mercredi durant deux iieu-I res les ministres, on ne parvint pourtant pas I- à prendre définitivement des décisions. Nou-I veau Conseil des ministres lundi prochain. Le «Daily News and Leader» qui avait jus-I qu'ici démenti toute crise dons le parti libé I ral avoue que la majorité libéra'e par suite ■ des différentes défections qui eurent lieu dans I le parti, n'est plus qu'une majorité de pur lia- ■ sard et toute de façade. FRANCE La semaine anglaise !■ La Chambre des députés a voté hier par 522 I voix contre 11 les crédits nécessaires pour^p- ■ pliquer la semaine ang aise dans les établis-1 sements et manufactures de l'Etat, admis par ■ le èénat. Les anarchistes russeâ Maigré les protestations des cercles socialis-I tes, la police parisienne continue à faire jour-| nellement de sérieuses visites domiciliaires ■ chez les Téfugiés polonais et russes. La presse K gouvernementale assure qu'il s'agit réellement ■ de la découverte d'un complot, et l'on n'est pas K-loin de croire que les engins découverts étaient ■ destinés non au Tsor mais au Président de la ■ République. En effet l'enquête démontre que I l'on ne pouvait tenir les bombes jusqu'à l'ar-I rivée du Tsar qui n'aura lieu qu'au mois de ■ septembre. On croit que les anarchistes avaient ■ l'intention de le mettre sous le train qui devait K conduire M. Poincaré à Cherbourg. I JJn fait vient corroborer cette opinion. En ■ continuant leur voyage dans le sens où ils ■ l'avaient entrepris, les deux anarchistes rus- ■ ses prenaient la direction de Saint-Quentin et ■ de Péronne. De plus, au moment où ils ont ■- été pris, ils obliquaient vers la route de Luzar- ■ ches, située à 3 kilomètres; à peine de la voie ■ terrée, qu'empruntera le train présidentiel. M. Boutet, juge d'instruction, a affirmé ■. qu'il n'a jamais été question d'un complot ■ contre M. Poincaré. I7a„i11ofnn ET ri En attendant, depuis hier règne dans les 13me et 14me arrondissements de Paris le petit état de siège. Ces arrondissements sont appelés «la petite Russie» à cause des nombreux 1 Russes et Polonais qui y habitent. De nombreuses perquisitions s'y font par des détectives russes aidés dans leur besogne par la préfecture de Paris. Dans les milieux anarchistes russes règne une grande effervescence par suite de cet abus de pouvoir de la police secrète russe. ; Hier, dans une réunion d'anarchistes rus- 1 ses, on décida de faire une contre-enquête pour démontrer que les soi-disant anarcliis-tes russes arrêtés ces jours derniers, ne sont ( que des instruments entre les mains de la po- ( lice secrète russe. , Un conflit dangereux entre les policiers et j les réfugiés russes est à craindre. ( L'influence française en Orient < ( La «Gazette de Vénise» publie sur les affai- ( res réligieuses françaises un article qui se- ] rait, dit-on, appelé à susciter deâ commentai- ) res et des discussions si ïes bruits qui courent < sur l'inspiration de l'article étaient exacts. Après avoir soutenu cette thèse que tout terrain' perdu par la France est immédiatement gagné par l'Allemagne, dont le'ç efforts tendent à mener de front son expansion économique et son expansion religieuse à travers le monde, notamment en Palestine et en Chine, la «Gazette de Vénise» se demande si le Saint-Siège finira par céder aux pressions qui, de divers côtés, s'exercent sur lui et sont dirigées contre l'influence française et contre le gouvernement de la République. La «Gazette de Vénise» prévoit à brève échéance l'hégémonie allemande dans un ordre de chose où l'hégémonie française avait été, jus-moins de la France, dit-elle en terminant que les nations nations d'Europe sont en train de se disputer; ALLEMAGNE L'impôt de guerre insuffisant D'après les «Nouvelles Politiques de Berlin», c l'impôt extraordinaire de guerre pourra rapporter pour la Prusse la somme de 603 millions, notablement inférieure aux prévisions. Cette circonstance, dit le journal, s'explique en partie par le mauvais état du marché o monétaire en décembre 1913, par la taxation c des enfants et la limite trop basse soumise à g l'impôt. r t Hansi condamné n r Le tribunal de Leipzig a condamné le des- c sinateur Hansi à un an de prison, non du t: chef de haute trahison, prévention qui a été cj abandonnée, mais du chef d'outrage à la na- d tion et d'excitation des citoyens à des actes de violence. * d Il n'a pas ordonné l'arrestation immédiate JJ du condamné, mais a donné un délai de deux ° jours pour se présenter pour purger sa peine. Le jugement dit que le livre que. l'accusé à écrit et répandu constitue le seul objet de l'accusation et exprime l'avis que l'accusé comptait sur l'explosion d'une guerre qu'il espérait et souhaitait, mais aucun fait n'a été 11 relevé constituant un crime conformément au (1 paragraphe 186 du Code pénal, parce qu'il ne s'agit pas d'une entreprise de haute trahison. Par contre, le tribunal est d'avis avec le pro- a cureur général'impérial que l'accusé s'est rendu coupable d'excitation des diverses classes 1( de la population à des actes de violence les s unes contre les autres, c'est-à-dire entre vieux- P alsaciens et émigrants allemands. Le livre a été publié à une époque où dans les pays d'Empire régnait une telle surexcitation que S le moindre choc aurait servi, suivant les conclusions du tribunal, à des actes de violence. En outre, le tribunal admet que l'accusé S'est rendu coupable d'outrage quand il prétend aue le vi\La&e d°nt; il parle n'est pas un s; village det^m"lé' mais le tyPe d'un villaSe K alsacien. Il a voulu que le gendarme de £ ce village était le type du £°ndarme alsacien et que l'instituteur était le. type dé -Histitu-teur alsacien. Ce livre renferme de grossiers persiflages contre les instituteurs et l'affirma-tion que l'instituteur est partial à l'école. ^ Perquisition dans un club d'étudîants serbes n ... '> Y La police berlinoise a opéré une perquisition ' ' dans les locaux du club serbo-slave Jedinstau, > ^ à Charlottenburg. Un grand nombre de lettres i ^ ont été saisies. Elles établiraient que les étu- , g diants serbes étaient en correspondance ac- j ^ tive avec les membres d'une société de Belgra-de et faisaient de la propagande panserbe. A la suite de cette perquisition, le président g du club, M. Tafitch, et les membres du comité ont été emmenés à la préfecture de police et e longuement interrogés. Tous ont affirmé que s la société Jedinstau ne s'occupait point de po- p litique, mais que son seul but était de réunir i es étudiants serbes de Berlin et de secouri: es plus nécessiteux. Dans les milieux serbes autorisés, on a lr conviction que l'enquête ouverte se terminer? Mur une ordonnance de non-lieu. Le club i m effet, conformément à la loi allemande, an loncé sa fondation aux autorités compétentes ît a donné une preuve de ses tendances ger nanophiles en invitant une personnalité al emande très en vue à faire, au cours d'urn »oirée organisée par le comité, une conférencc ;ur les relations germano-serbes. Selon certains, cette perquisition aurait ét< >pérée sur une dénonciation anonyme éma îant des milieux serbophobes. A en croire le Lokal-Anzeiger», une lettre anonyme datée le Serajevo aurait, en avril dernier, averti le )olice qu'un cercle serbo-slovène fondé à Ber in préparait un attentat contre l'empereui Guillaume. On n'attacha d'abord aucune importance è :ette dénonciation. A la suite de l'assassinai le l'archiduc héritier, la police facilement in-[uiète a cru prudent de surveiller de plus près es 80 étudiants serbes qui suivent à Berlir es cours de l'école de médecine et de l'école iupérieure de commerce. AUTRICHE-HONGRIE Mesures contre la Serbie Quelques détails sur la dernière réunion du Conseil des ministres. Le ministre des Finances, M. Bilinski, a sou-nis au conseil une série de propositions sur as moyens de briser l'agitation panserbe en losnie. Ces mesures ne conduiront ni à suspendre la Constitution ni à limiter les instituions constitutionnelles accordées au pays en 910. Ce seront seulement des mesures d'admi-listration intérieure et spécialement du do-laine de la police. On traquera les agitateurs ans le pays et on assurera une surveillance lus stricte de la frontière, notamment par augmentation de la flottille du Danube. On mande d'Ischl au «Neue Wiener Abend-ilatt» que les résolutions prises au conseil ommun des ministres ont été approuvées par empereur. Il s'agit surtout des réformes administrative, scolaire et de la police appli-ables à la Bosnie-Herzégovine. Les exigences astro-hongroises Suivant la «Neue Freie Press», l'instruction uverte a permis jusqu'ici de constater que ertaines traces du complot mènent à Bel-rade. Une démarche sera donc prochaine-îent faite à Belgrade par la voie diploma-que. Le gouvernement austro-hongrois de-îandera au gouvernement serbe d'établir les ssponsabilités de certaines personnes, d'exer-er les sanctions que comportent les excita-ons au meurtre et d'offrir des garanties afin ue la propagande panserbe cesse à l'avenir ans le territoire de la monarchie. Le «Neue Wiener Abendblatt» dit que cette émarche sera faite de telle sorte qu'elle ne uisse pas être interprétée comme un affront u une humiliation ni comme une atteinte aux roits souverains de la Serbie. Mesures militaires Le journal «Az Est», qui prend souvent ses îspirations au Ballplatz, se déclare informé ue le général Conrad von Hohentzendorf et ! général Krobatine ont proposé au conseil es ministres d'établir un cordon militaire ustro-hongrois le long. de. la frontière serbe. Les renseignements qui parviennent de tous !S points de la frontière serbo-autrichienne gnalent que les concentrations de troupes s'y □ursuivent hâtivement. Les garnisons de la plupart des villes fron-ères sont déjà plus que doublées et des continents importants arrivent quotidiennement. Une histoire incroyable Le journal «John Bull» publie une nouvelle msationnelle, accusant de complicité dans attentat de Serajevo l'ambassade serbe à Lon-res. Il déclare que la Serbie, il y a quelques Lois, établit un bureau secret à l'ambassade îrbe de Londres, bureau qui devait travailler )ntre l'Autriche. Ce bureau aurait provoqué i complot, qui aurait été- préparé dans les icoux mêmes de l'ambassade. Le journal joute qu'il n'attaquerait pas le personnel de ambassade sans preuve. Lors du déménage-îent de l'ambassade de Belgrade Mansion otel, à Queensgate, en avril dernier, un rand nombre de documents importants ont té brûlés. Un de ceux-ci, qui est à moitié rûlé, est en la possession de la rédaction, et lie publie dans le journal un fac-similé pho-j'gràphique de ce document, Sur l'adresse on eut déchiffrer les mots; ...tion royale de Serbie (légation royale de erbie). La lettre est datée du 5 avril. Son contenu st rédigé selon le code chiffré du bureau ecret. La rédaction du «John Bull» prétend osséder la. clé de ce code et donne la traduc-on suivante: a Pour l'élination de F. F., la somme de 2,000 livres sterling, payable comme suit: 1,000 i livres sterling à l'arrivée à Belgrade, de la ^ main de M. G..., le restant, 1,000 livres, après ^ accomplissement de la charge payable comme ci-dessus. La somme de 200 livres pour dépenses et argent à payer. Avant que vous partiez, vos arrangements ne...» Ici la lettre est déchirée. ! F. F. signifient François-Ferdinand. Comme ' on peut le comprendre, cette nouvelle fait sensation à Londres et est appelée également à ! faire sensation à Vienne et à Belgrade. On se demande seulement si l'on peut admet-s tre sans réserve les révélations de ce journal. SERBIE Pour satisfaire l'Autriche Le gouvernement a décidé de soumettre à la Skoupcht.ina dès la rentrée parlementaire, en automne prochain, le projet de loi contre les menées anarchistes, qui était en élaboration, depuis quelques semaines, au ministère de la justice. BULGARIE L'emprunt La Bulgarie a conclu un emprunt de 500 millions avec la Disconto Gesellschaft de Berlin. M. Gueschoff, chef du parti national; MM. Daneff, le leader progressiste; M. Malinoff, du parti démocratique; M. Zanoff, chef du parti radical démocratique; M. Stambolliski, du parti agraire, et M. Sakyssoff, du parti socialiste, réunis en conférence sur la demande de M. Radoslavof, président du Conseil, et de • M. Tontchef, ministre des Finances, ont été unanimes à désapprouver l'opération. L'opposition désapprouve surtout deux stipulations du contrat d'emprunt. En vertu de la première de ces stipulations, la Bulgarie cède a perpétuité ses deux mines de charbon aux banques allemandes; l'autre donne comme garantie à la Disconto Gesellschaft une hypothèque sur la ligne et le port de Porto-Lagos. Les conditions générales de l'emprunt sont les suivantes: Mjont|mti £0(1,000,000 de francs. (Intérêt: 5 pour cent. Taux d'émission: 84 francs. L'emprunt remboursable en cinquante ans, sera émis en deux tranches: la première en janvier 1915 et la seconde en janvier 1917. En attendant, et aussitôt le contrat d'emprunt voté par le Sobranié, la Disconto Gesellschaft avancera à la Bulgarie, contre des bons du Trésor, une somme de 120 millions. ALBANIE Le voyage de la princesse de Wied D'après une dépêche de Rome adressée à «Excelsior», le voyage de la princesse Sophie de Wied en Roumanie, annoncé depuis quelques jours, aurait un but politique. La princesse se propose d'intercéder auprès du roi Carol pour Je décider à envoyer au secours du prince de Wie'd une division roumaine qui traverserait la Serbie pour venir en Albanie. Cette démarche paraît vouée à un échec certain. De maigres secours Une centaine de volontaires venant d'Autriche sont arrivé à Durazzo. Parmi eux, il y a 30 officiers allemands et autrichiens. Le gouvernement roumain aurait adressé à M. Christeou, banquier à Durazzo, les sommes nécessaires pour l'envoi en Albanie d'un corps de volontaires fort de 3,000 hommes. MEXIQUE Pas d'entente D'après certaines informations parvenues de la frontière, le parti du général Carranza n'accepte pas l'invitation des médiateurs en ce qui concerne une conférence formelle avec les représentants du général Huerta. On croit savoir que les constitutionnalistes entendent poursuive leur plan jusqu'au bout. Toutefois, on a l'impression que les Etats-Unis continueront à excercer une pression dans le but d'amener les deux fractions à entrer en pourparlers. Le général Villa assassiné? Selon un télégramme de New-York au «Journal berlinois de midi» le général Villa aurait été tué d'un coup de revolver par une femme. Cette nouvelle a été lancée hier par le ^Jour-nal berlinois, mais rien ne l'a confirmée jusqu'ici.Succès des constitutionnalistes Le général Obrogon, à la tête des constitutionnalistes s'est emparé de Guadalajara. Les troupes du général Huerta seraient sur i le point d'évacuer Gueyman, le port de mer i de la Sonera sur le Pacifique. Grave accident d'aviation DEUX OFFICIERS BELGES GRIEVEMENT BLESSES A KIEWIT. L'UN EST A LA MORT Un nouvel accident grave vierit de frapper le détachement de nos officiers aviateurs.Jeudi matin arrivaient, à l'aérodrome de Kiewit, venant de Brasschaet, leur centre d'attache, par Bourg-Léopold, les officiers aviateurs Hubert, du 14e de ligne, et Poot, du 4e lanciers. Le voyage s'était effectué dans les meilleures conditions; les officiers déjeunèrent à Hasselt et, vers 3 1/2 heures, ils étaient de retour au champ d'aviation pour les préparatifs du départ. A 4 heures, ils montaient dans leur appareil avec l'intention de gagner Namur, où ils allaient passer la nuit. Cette fois, le lieutenant Poot conduisait, son camarade faisant office de ; passager observateur. L'appareil avait été amené sur la piste et le moteur mis en mouvement. Mais, tandis que lë biplan roulait sur le sol avant de prendre son essor, on le vit, tout à coup faire une pirouette et piqueT droit dans un hangar, qui a appartenu à l'aviateur Verschaeve. Le choc fut terrible. Les portes furent enfoncées par le capot et le biplan alla s'émietter contre les montants. Le lieutenant Hubert fut projeté jusque dans le fond du hangar, tandis que le lieutenant Poot gisait dans les débris de l'aéroplane. Les mécaniciens se précipitèrent au secours des officiers qui furent relevés plein de sang et inanimés. Le chef-mécancien Guillaume les amenait, quelques minutes après, en auto, à l'hôpital militaire de Hasselt, où plusieurs médecins allaient bientôt leur donner des soins. L'état du lieutenant Hubert parait désespéré, il est dans le coma et râlant; il a la mâchoire supérieure brisée, une fracture du crâne et probablement des lésions internes, car il a «rendu» du sang. Quant au lieutenant Poot, il n'a que des blessures profondes mais sans gravité. Le lieutenant Raymond Hubert esr âgé de 26 ans. Il est le fils du docteur Hubert, de Mons et le neveu du ministre du travail. On a fait venir son frère, qui est officier au camp de Beverloo, et l'on a prévenu la famille. L'état du lieutenant Hubert reste désespéré. Le roi vient de signer sa nomina-t'on de chevalier dans l'ordre de Léopold. —————■ 1 Irf»' 0 ra*i Nouvelles de l'Étranger Le procès de Mme Caillaux Le «Gil Blas», dont le rédacteur en chef Mortier sera un des témoins à décharge les plus importants pour Mme Caillaux, a publié hier un article au sujet des premiers soins médicaux qui ont été donnés à M. Calmette. Suivant cet écrit, qui paraît sortir de la plume du grand chirurgien M. Doyen, les balles tirées par Mme Caillaux n'auraient atteint M. Calmette ni à l'intestin, ni à l'artère aorte. Les erreurs commises par le docteur Hart mann, dans la clinique duquel on transporta M. Calmette, seraient les suivantes: 1. "Le docteur Hartmann n'aurait pas constaté dans sa première enquête les signes non équivoques d'un épanchement de sang intérieur et de ce fait il n'a pas comprimé l'aorte; 2. le transport du patient à la clinique se fit dans les pires conditions; 3. on n'employa pas un bon sérum pour arrêter l'épanchement, mais au contraire on activa plutôt cet épanchement; 4. l'opération fut tentée trop tardivement; 5. au cours même de l'opération on commit des fautes techniques qui seront relevées au cours du procès. M. Doyen sera cité comme témoin par la dé' fense de Mme Caillaux. Les cheminots italiens Les journaux italiens recueillent des bruits selon lesquels la grève des chemins de fer serait proclamée demain dans toute l'Italie. Dans les milieux compétents, on se déclare convaincu que ces bruits constituent une simple manœuvre pour éviter que des représailles ne soient exercées par l'administration à l'occasion de la dernière grève. Pour la flotte française Parmi les réformes rpportées par le gouvernement français aux équipages de l'escadre de la Méditerranée, figure l'enrôlement de chauffeurs sénégalais. L'essai fait a très bien réussi. Aussi a-t-on donné au gouverneur général de l'Afrique, l'ordre d'envoyer immédiatement 200 nègres à Toulon pour être utilisés dans les chaufferies de la flotte. Les cheminots brigands La police russe a étahli que des employés du chemin de fer s'étaient organisés en véritable bande de brigands, et commettaient des attentats à main armée sur la voie do chemin de fer de Catarina et du Sud. Les voyageurs étaient dévalisés et tous ceux qui résistaient étaient tués. A deux reprises différentes, cette bande fit des dépôts dans une banque; une fois 50,000 roubles, l'autre fois 40,000. Ces derniers temps, un de leurs camarades ayant menacé de les dénoncer à la police, fut , tué par les bandits et son cadavre jeté par une fenêtre du wagon. L'enquête aboutira à des détails plus terribles encore, 9ans nul doute, sur les méfaits et les crimes de cette bande organisée. Au canal de Panama Le gouvernement australien enverra aux solennités de l'ouverture du Canal de Panama un vaisseau de' guerre construit à ses frais. Si la concentration des navires de guerre se fait dans l'Atlantique, on éspère pouvoir faire passer le navire par le nouveau canal au lieu de lui faire suivre l'ancienne route par le cap Hoen. Ainsi le gouvernement Australien aurait l'honneur de faire passer le premier navire de guerre étranger par le Canal. L'expédition arctique Stephenson Le capitaine Bertlett dément la nouvelle da la mort de 8 membres de l'expédition Stephenson; cependant il faut ajouter que ce démenti ne repose que sur dès inductions. Les 8 hommes n'étaient pas arrivés à son départ de l'île de Wrangel. NOS ËCHOS Le Roi à Anvers Le Roi viendra décidément dimanche prochain, à Anvers, mais il ne fera que passer par une partie très éloignée de notre ville. Il arrivera à Anvers-Sud à 8 1/2 heures du matin venant d'Ostende et montera immédiatement à bord d'une malle de l'Etat. Le souverain passera en revue la flottille des yachts. Le Roi quittera Anvers vers midi pour rentrer à Ostende. * * * A la gare centrale Un de nos confrères anversois constate qu'on a terminé la toilette de la gare centrale. Personne ne se plaindra, dit-il, de ce que les carreaux du grand hall laissent enfin passer un peu de lumière sur les quais. Pardon, tous les habitués de la gare se plaignent. Oh, ils ne se plaignent pas parce qu'on a nettoyé les carreaux, mais parce que ce travail très nécessaire a été fait à contre-temps. Pendant tout l'hiver, alors que la lumière naturelle est .rare, on a laissé les carreaux couverts d'une épaisse couche de crasse; dans le hall régnait la lumière des cavernes.Maintenant que l'été est venu, on a enlevé cette crasse qui, du moins, était un préservatif contre les rayons surabondants du soleil. Maintenant, sous le hall, règne la température de cuve surchauffée. C'est quand la crasse pouvait être utile comme écran, qu'on l'enlève. El l'hiver prochain, quand la lumière sera rare, une nouvelle couche de crasse l'arrêtera. 11 faudrait nettoyer les carreaux à l'approche de l'hiver, en septembre et en octo- LA PLUS FORTE Grand Roman j PAR i j RobertSAIMVILLE j C'était elle aussi qui faisait la morale à r M. i"rémont et lui reprochait ses fredaines. [ « Vois-tu, monsieur, lui disait-elle avec ■ son tutoiement du pays de Mons, tu mè- ■ lies une vie de bâton de chaise. [ « Tu fais des traits à ta madame et Dieu ■ te punira!» [ M. Frémont, habitué au sans-gène de la ■ Borine, riait et haussait les épaules. f Agée de quarante-cinq ans environ, elle I avait conservé de fraîches couleurs, et gras-I soumette, potelée, grisonnante à peine,lais-I sait deviner sous son corset des appas en-! core désirables. I Très distinguée, elle n'aimaU que les gens I .distingués. Et comme elle sait les pressentir! I étaient pour elle d'une haute distinction I les messieurs à lunettes ou à lorgnons et les ] I femmes en toilette austère. Volontiers elle disait: ! « Distingué comme un pharmacien!» Et par contre: "Inconvenant comme un I artiste!» Au demeurant une très brave femme, ser-I viable et complaisante, mais quelque peu I bavarde et prétentieuse. i I Mme Dufluissiaux alla s'asseoir dans un i I fauteuil et se débarrassa d'une corde à sau-. I ter, d'une balle élastique, d'un cerceau et I d'une toupie qu'elle remit à Tamara. — Tiens, mignonne, dit-elle à la petite fil-I mais ne t'échauffe pas trop! . — Oui, oui, cria Tamara sans trop l'écouter.Elle arracha les jouets des mains de Stéphanie et, suivie de Yermak, alla courir vers line troupe de .petits enfants. Bien qu'on fût à. la seconde moitié de juillet, la chaleur, grâce à une récente averse, n'était pas trop accablante et jamais plus joyeuse réunion n'avait animé le parc. Ainsi que l'avait raconté M. Frémont, Tamara, s'était crée de nombreuses relations parmi ce monde juvénile et elle en était devenue l'âme et le boute-en-train. Si la beauté peu commune de la fillette attirait souvent l'attention des passants, sa gaieté, sa douceur, ses caressantes manières lui gagnaient tous les cœurs. Bientôt des cris, des rires, des aboiements de chien annoncèrent qu'on avait organisé quelque jeu surprenant dans lequel le terre-neuve prenait sa part. Mme Dufluissiaux jeta un sourire satisfait autour fj'gllc. se carra confortablement dans son fauieutl, «t tirant ouvrage de son sac, se mit à tricoter, Tout en maniant les longues aiguilles de bois, elle promenait un regard investigateur gur ses voisins. En même torp.ps, elle formulait mentalement des réflexions plus on moins bienveillantes.Cette petite dame en mauve nie fait tout l'effet d'une évaporée. Et de quelle manière ridicule elle habille son bambin! Y a-t-il du bon sens d'affubler en matelot uïï bébé de trois ans? Voilà unp nourrice qui me parait plus occupée de bavardee ay&e )g gardien du parc qu'à surveiller son nounss&i, Et là-bas, la voilà encore la grande rous.< se qui donne des rendez-vous à cet homme Si débraillé, un artiste, sans doute. HéJftS' h' distinction se perd de plus en plus. 1 Et elle poussa un bruyant soup' r et secoua la tête. Pourtant une expression d'intérêt sympathique se répandit bientôt sur son visage. Depuis quelques minutes, une dame était venue s'installpi' sur une chaise à côté d'elle.La nouvelle venue était grande, elle portait une robe de grenadine noire et un chapeau scintillant de jais. Devant elle une petite fille de trois ans environ, probablement son enfant, dévorait un gâteau. L'a fillette était vêtue de blapc et coiffée d'un énorme chapeau de paillé, qui tombait très bas sur son front, lui masquant presque le visage. Mme Stéphanie regarda le groupe avec eu riosité. Elle examina la toilette de la mère, en scruta les détails et supputa le prix qu'elle avait pu coûter. — Ah! pensait-elle, cette fois voici une personne vraiment distinguée! A "la bonne heure I t< j Je lté robe si sirnple sort des mains d'une bonne couturière., la coupe eu est parfaite.« De plus elle est bien gantée, irréprochablement chaussée. « Et quel attitude sérieuse et comme il faut! ;; Pourtant aucun désir de coquetterie chez ejié, c'eet une nière uniquement occupée de son enfant, ii Qui peut-elle bien être? C'est la première fois que je la rencontre.» La dame en noir ne devait pas être en effet une habituée du parc Monceau. Nul no paraissait la connaître et elle-mê-me ne gal^ajt ner^onjiïe. La tète tournée' vers i«, cohue d?enf;mta qui jouaient avec Tamara, elle semblait suivre leurs ébats avec une ardeur passionnée. Tamara devait surtout prodigieusement l'intéresser, car son œil restait attaché sur la fillette qui sautait, courait, bondissait à cœur joie. — Vous avez là une bien jolie enfant, dit-elle tout à coup. Èt se levant elle alla s'asseoir à côté de Mme Dufluissiaux. — Oui, répliqua celle-ci, très jolie. Puis d'une voix aimable: — "Vous aimez beaucoup les enfants, à ce que je vois, madame? L'inconnue eut un léger frémissement et avec un sourire énigmatique: — Si je les.aime?... oui et non, répliqua-t-elle,—: Ah! je comprends!,.. Vous n'aimez pas les enfants mal élevés, Moi non plus; mais ma petite demoiselle, ajouta-t-elle avec orgueil, est bien éduquée. Il n'en saurait être autrement d'ailleurs quand on porte un nom comme le sien. — On devine qu'elle est d'une grande naissance, fit l'étrangère, ses ahurés s'ont empreintes d'une grande noblesse. — N'est-ce pas? s'exclama Stéphanie en rougissapt de plpisir. Mais c'est naturel ohes la fille du comte de la Rochebriant. — Rochebriant! répéta la dame en noir, I je connais ce nom. Il me semble avoir rencontré le comte de la Rochebriant dans le monde. pn militaire, je 'u'ruïsf Non, c'est son père, le, marquis de la Rochebriant, qui est général... — Ah! pardon, je confondais... J'y suis, un magistrat, n'est-ce pas? — Vous n'y êtes pas, madame... le comte Pierre de la Rochebi;iant ejt secrétaire d'ambp.jgade eji Est-il marié? demanda l'étrangère. — Depuis six ans seulement. Sa femme est mademoiselle Frémont. — Frémont... serait-ce la fille du richissime banquier? — Oui, du grand baron, comme on l'appelle à la Bourse, — Et pourquoi Mme de la Rochebriant n'est-elle pas en Russie? — Je vais vous le dire, madame, l'épli--qua la loquace Stéphanie. Il faut savoir que ïà-bas il fait froid, toujours fro.içt, de la neige été comme en hiver. Des loups et des ours blancs se promè* nent dans les rues. — Oh! vous nyeffrayez, madame! fit l'étrangère, quel horrible pays ce doit être! — C'est ainsi. Un ami de feu mon mari, qui a été longtemps cuisinier chez un riche marchand de fourrures, m'a donné tous ces détails. Il paraît que pour se réchauffer, les Russes sont obligés de se mettre de la poudre à canon dans leur soupe! Aussi vous comprenp7 que madame la comtesse de la Rochebriant a eu bien vite assez d'un tel climat. — Et puis, elle voulait présenter le, petite à ses parents. A ce manient, •Tamara, s'arrachant à ses camarades, se précipita vers Mme Dufluissiaux.— Mes bonbons! demanda-t-elle, je veux en donner à mes amis! — Tout de suite, mignonne; mais laisse-moi d'abord refaire le nœud de (a ceinture Docilement, lg fillette obéit et, tournant le dus, laissa Mme Stéphanie reiK>" (1|. , large ruban qui entourait sa *-;île Tamara se trouva ft nouveau en face de la dame noirs. à xr"'m et,'allongeant la tête dévisagea avec angoisse la fillette qui, <jY#y «an temt rosé par le grand air ses tant riMntAi'r S°rdre' S6S srands yeux flam-$EÏ c' intelligence, son sourire espiègle et doux, rappelait un tableau de Gainsboroug. « f®nf ,m"rmura Mw>e Dufluissiaux tu as déchiré \e ba? de ta robe. --- 1 Attends que je répare cet accroc, c'est l'affaire d'un instant. — Laisse-moi courir! fit la fillette, on m'attend là-bas. — Un peu de patience, répliqua Stéphanie, co n'est pas convenable de porter une robe déchirée. Et prenant dans son nécessaire une aiguille et du fil, elle s émit à repriser la déchirure.Alors, jetant un furtif coup d'œil sur la femme de charge et s'assurant que celle-ci, le front penché sur son travail, ne pouvait la remarquer, l'étrangère enleva prestement le chapeau de l'enfant qui l'accomna-gnait 1 Durant l'espace de quelques secondes, son œu ardent et scrutateur se promena tour à tour sur les deux petits visages. Ils étaient étonnamment sembables. C'était le même contour de l'ovale, les mêmes traits, ta même nuance des yeux et des Phei'eux. Seule l'expression différait. Alors que la physionomie de Tamara était ouverte, douce et riante, celle de l'autre fillette était maussade et sournoise. Presque aussitôt Yvonne, car cv'n;t eiip replaçait le chapeau sur la tête de son en- rvm;îamTllè''c' Yermak qui s'était ac-Sl- ^'ieds de sa Petite maîtresse n'a-'-s cessé de pousser un sourd grognement.Mme Dufluissiaux cependant, qui n'avait rien vu de cette petite scène, avait terminé sa besogne. Désiiée, ma mie, dit-elle, tu peux retourner à tes amis, mais ne court pas trop — Oui, oui, répliqua la fillette, donii î-moi vite les bonbons. La femme de charge lui remit un sac de friandises. .s'appelle Désirée, cette petite de-moiselle? interrogea Yvonne. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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