Le nouveau précurseur: journal du soir

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09 januari 1914
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s.n. 1914, 09 Januari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19f7x/
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——- g, v - « CI1\Q CENTIME» HO'unnée re° o Le Nouveau Précurseur ■A.ZB OISTKJ -fclJVOEnXTT'S T 011 an 12 00 fr-: al* mois 6.60 fr.; trcis mois S.50 ft. INTERIEUR, » 15.00 fr.; • 8.00 fr.: » 4 50 tt HOLLANDE, . 32.00 fr.; » 10.00 fr.! . S .00 tr Ly.^MBOURG, » 32.00 fr.; » 16.00 fr.; • 8 00 tr UNION POSTALE, . 43.00 fr.! . 81.00 fr.: . lO.BO fr! Tout abonnement se poursuit jasqu'S. refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau fta journal et rinn« «•» le. bureaux dm JOURNAL DU SOIR UFBO«ES.{ ÎSSSSili».. »■»<«-» { 39, VIEILLE BOUBSE. — ANVEBS. A.3srasro3srŒs - OawKAmBBvJapetiteligne. fr. 0.80 I Réclams», la ligne. . . fr.l.so » 1 i 4 lignes . • 1.00 I Faits divers, la Hgnç. . „ 2 50 Fiiuhciêreg, la %ne . . . 0.50 I Cn»oaaouE Anvers ...» s!o© La annonces de ?itraafa- et lie lu Bt/pipu mm reçtue Hn par l'Aaernn T*"' * «< * *» *°»™, à l>«rU, <* «I, Htçh BoUmr*. à Londres. BIENFAISANCE ET PAUPÉRISME Il y a des siècles qu'existe la bienfaisanc publique, soit sous sa forme actuelle, pure ment civile et administrative, soit sur 1 modèle antérieur à la révolution quand,bien {aisance, charité et religion se confondanl j(5 œuvres pies étaient aussi des œuvre charitables et que les prêtres étaient seul chargés de distribuer les aumônes qu'ils ré [triaient du reste plutôt aux plus soumi {■nfants de l'Eglise qu'aux plus malheureux .Mais si la bienfaisance publique existi jtpuis bien longtemps, ce n'est que dans li dernier quart de siècle qu'on a constat* qu'elle a fait fausse route et que, telli qu'elle a été pratiquée, elle fut un mal e un mai grave plutôt qu'un bien social. Certes, la société a le devoir moral de n( laisser souffrir de la faim aucun de ses membres; mais son devoir est encore bier plus de supprimer les causes de la misère: d'enrayer le paupérisme que de le soulager principûs obsta, dit le latin; il faut co.u-per le mal dans sa racine, plutôt que tentei l'atlénuer, disons-nous, car le mal, aussi longtemps qu'il existe, peut prendre soudain un développement inattendu, et, les ressources humaines même accumulées deviennent alors insuffisantes, ne fut-ce que pour le soulager quelque peu. Cela est surtout vrai dans les grandes villes où les dépenses sont si faciles, où les maladies contagieuses, la vie plus chère et surtout les tentations de l'alcool épuisent iant (le maigres ressources, où la vieillesse et les familles trop nombreuses sont de lourdes charges pour l'homme valide, capable de travailler. , Les bureaux do bienfaisance ont reçu de la loi et des anciens donateurs, la charge do distribuer de larges aumônes et de lutter tontre la misère. Ils doivent, ils ne peuvent légalement se Soustraire à cette mission, ils doivent donner des secours à ceux qui en ont un besoin immédiat. Et, cependant, tous ceux qui se sont occupés quelque peu de bienfaisance publique ou de charité privée, savent le mal que font ces secours permanents, dont on hérite parfois de fils à père et qui sont laissés comme héritage d'une rente à charge de la collectivité communale. Mais ils ne peuvent supprimer ces plaies qui propagent le paupérisme. Tout ce qu'ils peuvent faire c'est de contribuer, dans des limites que la loi fait trop étroite* ù lo. ln,'° tontre ce paupérisme, on propageant, en encourageant l'esprit de PréY°yf"c? n'est malheureusement pas très répandu dans les milieux urbains. Le bureau de bienfaisance d'Anvers a pris la résolution de verser 3 francs chaque année pour toute personne adulte non fortunée qui veut s'affilier à la caisse générale de retraite de l'Etat, afin d'avoir en ses vieux jours, une petite pension 1 empêchant de tomber à la charge de la bienfaisance publique. . . En deux années, le Bureau de bienfaisance a aidé ainsi 398 femmes et 2 hommes à compléter leurs versements a la caisse ac retraite de l'Etat. ^ . . Mais il n'y a pas que la Caisse do retraite de l'Etat qui soit utile pour garanti! un avenir paisible aux travailleurs, dau-très œuvres, dont l'effet est plus immediat ont, depuis quelques années, un très grain succès dans notre pays; ce sont les mutualités nui procurent aux affiliés une indemnité en cas dï chômage provoqué par la ma ladie, quelques-unes mêmes par le manqu (le travail. Aux hommes qui sont affiliés à de pareil les œuvres sociales, et qui sont dans 1 îm possibilité provisoire de verser leurs coti salions, le Bureau de bienfaisance en lai l'avance sauvant ainsi les fruits d une pré voyance antérieure. En deux années, il aidé ainsi 220 mutualistes. Enfin, sachant que la prévoyance est ur œuvre de longue haleine, d autant plus cil cace qu'elle a commencé tôt, le Bureau ( : bienfaisance d'Anvers a fait affilier l,o. ' enfants à des mutualités scolaires et a paj les cotisations à leur charge. v~:i>. l'mmmA riûo rioiiv nrp.mio.rfis année 3 maintenant on va tâcher de favoriser l'er trée des femmes dans des sociétés de secouj 3 mutuels. En voici un résumé succint par les chiJ > fres: 5 En 1912 furent affiliés: 205 femmes à la Caisse Générale de Rc ? traite de l'Etat. hommes à des œuvres de mutualité. * 752 enfants (dont 236 enfants abandonnés [ & des Mutualités scolaires, r 20 vieillards reçurent un secours pou » oo l o.btention de la pension de vieillèssi ; 28 anciens enfants abandonnés reçurer un secours pour effectuer des verse ments arriérés. ! . i 1014 Parmi les bénéficiaires on trouve: 114 personnes avec 342 enfants reçurent 1 montant des versements pour u temps déterminé. 91 personnes avec 174 enfants reçurent 1 montant des versements durant 1 Ire année à titre d'encouragement. 9 hommes reçurent durant la Ire anné le montant des versements nécessai res pour leur inscription à une mu tualité. 230 enfants abandonnés reçurent le mon tant des versements pour inscriptioi <> ja Caisse de Retraite. 20 vieillards reçurent un secours pou: l'obtention de la pension de vieillesse 28 anciens enfants abandonnés reçuren un secours pour effectuer des versements arriérés. En 1913 furent effectuées les affiliations nouvelles suivantes: 193 femmes h la Caisse Générale de Retraite de l'Etat. 2 hommes à la Caisse Générale de Retraite de l'Etat. ,211 hommes fi des œuvres de mutualité. 640 enfants (dont 107 enfants abandonnés] h des Mutualités scolaires. 28 vieillards reçurent un secours poui l'obtention de la pension de vieillesse 1074 Les bénéficiaires sont: jjxzi auimca ci".eu uj'euiii.iwi reçurent 1( montant des versements pour ur temps déterminé. 80 personnes avec 170 enfants reçurent 1( montant des versements durant la lr( année à titre d'encouragement. 211 hommes reçurent le montant des versements durant la Ire année poui leur inscription à une œuvre de mutualité.2 hommes reçurent le montant des ver sements durant la Ire année pou leur inscription à. la Caisse de Re traite. . 28 vieillards reçurent un secours pou l'obtention de la pension de vieillesse 107 enfants abandonnés reçurent le mon tant des versements pour leur ins cription h la Caisse de Retraite. En 1912 les dépenses s'élevèrent à fr.3,77' En 1913 la dépense s'élève à fr. 7,716.85. On voit par ces données que l'œuvre, en core jeune, du Bureau de Bienfaisance, e: déjà très utile et que si on peut la dévelof per plus complètement, l'administration : , rapprochera du vrai but de la bienfaisant ' officielle qui n'est pas seulement de soulf ger les misères actuellq^, quelque poignai tes qu'elles soient, mais de restreindre paupérisme, de le réduire à son minimui " en supprimant non la pauvreté mais 1 1 pauvres. En agissant ainsi, le Bureau de Bienfa a sance poursuit un but de grande préserv tion sociale, car, chez tous les peuples e dans tous les temps, la misère publique, o ficiollement soutenue et, par conséquei le propagée, a constitué un danger social. C'( >2 la gengraine qui envahit sûrement le cor ré de la nation, anéantit son énergie et la mè à la décomposition et h la ruine. S, Léon TOULAINE - 130l3L0S^Ê ■ ANGLETERR La retraite de 6lr Edward Ward Le sous-secrétaire d'Etat permanent du W 'S Office, le colonel sir Edward Ward, va prend sa retraite, bien qu'il ne soit âgé que de soixai le ans. D'après le "Daily Telegraph" et la "Pe Mail Gazette", sir Edward Ward va consaer sa remarquable énergie et ses dons admirabl« d'organisateur et d'administrateur à différent* grandes Compagnies dont^il deviendra adm nistrateur. C'est une grande perte pour l'arme britannique. Sir Edward Ward est certainemei ,) l'organisateur des victoires que remporta loi Roberts dans l'Afrique du Sud, non certes s r point de vue stratégique, mais en ce que, grâ< , à ce brillant officier général du commissaria '• Ladysmith fut ravitaillée h temps et put suj L porter un siège de quatre mois, et que, durai toute la campagne, les troupes anglaises furei approvisionnées d'une façon qui surprit toi Jours les attachés étrangers. FRANCi Q Rajeunissement dee cadres 1 Après les réformes Introduites dans le cor a seil supérieur de la guerre, le ministre s'occup d'un plan de rajeunissement des cadres des ol • ficiers. Par une circulaire adressée à tous le commandants de corps, le ministre enjoint au 3 commandants de lui faire rapport sur les offi ciers malades ou physiquement incapables d prendre les commandements de leurs grades C'est après avoir pris connaissance de ces rap ports que le ministro introduira ses réformes. ! ALLEMAGNE • Les télégrammes du kromprlnz L'affaire des télégrammes du kromprinz con tinue à occuper les journaux de Berlin. La "Gazette de Voss" qui, jeudi matin, par lait de prétendus télégrammes du kromprin constatait le soir que leur envoi au généra Deimling et au colonel Yon Reutter est main tenant hors de doute. La "Tagliche Rundschau", d'autre part, affirme qu'il n'y a eu qu'un télégramme au colo' nel von Reutter pour le féliciter de son éner gique attitude et elle laisse entendre que soi existence aura été connue par l'indiscrétioi d'agents des postes. Suivants les journaux, le kromprinz aurai déclaré au sujet de ses télégrammes qu'il n< comprenait pas que l'on ait vu dans ses appréciations, qui avaient un caractère privé, une intervention dans les procès engagés.. Il est d'avis que les militaires doivent être protégés duTbon' pîâisïr."tl affirme que les lois doiven ûtre respectées par tous. Le procès de Saverne L'instruction il charge du colonel de Reu . ,tcr se termine, comme elle avait oommenc • flans les plus étranges contradictions. Le ministère publc conclut à l'acquittemen du colonel en ce qui concerne l'accusation qu: b'etait empare du pouvoir exécutif à SaKern Il n'a pas eu conscience d un conflit de droi " pour la privation de liberté, c'est-à-dire 1 incar " cération dans la cave des pandours. Le ministè public a proposé l'acquittement du chef de pr V vàtlon de liberté et de violation de la pa domiciliaire, tandis qu il a proposé 3 jours o I prison pour avoir causé une blessure corpc relie et parce qu'il considère comme prom que l'officier a frappé sur la joue le témol ^ IV°Le juge annonce que le jugement ne 6ei pas rendu avant samedi, à 10 heures du mati 5t A la Diète do Prusse ie En l'absence de l'empereur, M. de Bethman: ■o Holhveff, premier ministre de Prusse, a ouve | hier la session de la Diète prussienne par u réception dans la Satie blanche du château. ~ a donné lecture du discours du trône. 10 La situation financière prussienne, a décla n> M. de Betliinann-IIollweg, est très satisf. 3S santé. L'exercice 1912 accuse un excédent 29 millions de mark, auxquels il convient d i- jouter un versement de 173 millions de mari 1- la caisse d'amortissement et 1 administrât! et des chemins de fer. f- Nous constatons,"pour la première fois d£ ît le budget de cette année un parfait équilibre •st recettes et de dépenses. Nous pouvons^esj n« rer que ce nouvel exercice donnera aussi d h< reux résultats. Dans ces derniers temps, il vrai, on a dû constater que le développem des recettes de l'administration, toujours ] mil rie au mouvement économique, a accuse i «c diminution ; mais notre situation financière € assez bonne pour que les dépenses probabl de 1914 soient couvertes et qu'un verseme encore considérable puisse être fait à la cais d'amortissement de l'administration des ch £ mins de fer. D autre part, le fonds des dépenses extr ordinaires a été assez largement pourvu po permettre de faire des commandes de l'Etat q ir fortifient la situation du marché du travail ^e de l'industrie. Des crédits spéciaux sont ég i- lement prévus pour l'amélioration des trait .11 ments dos lonctionnaires. Vous aurez à exam îr ner un projet de loi relatif h l'amélioration d ;s traitements des fonctionnaires subalternes ;s des assistants. | M. de Bethmann-Holhveg donne ensuite . liste des projets de lois qui occuperont , Diète; projets relatifs à l'amélioration d< traitements des fonctionnaires subalternes ' des assistants, ti la construction de nouvelh t voies ferrées, aux habitations ouvrières, aux oi vriers des usines; enfin projets d'un caractèi it politique. Le ministre annonce un projet sur it réforme de l'administration, une loi sur l'am< lioration des taxes communales, et deux pn Jets intéressant la propriété foncière, le pr( mier relatif à l'unification des biens fidéicon mis, le deuxième concernant le développemei : de la petite propriété et la colonisation int( rieure. M. de Bethmann-Hollweg parle dans sa cor clusion de la situation extérieure. „Grâce au efforts unis des grandes puissances, dit-Il, : e paix européenne, si importante à notre pros périté nationale, a été maintenue et assurée." s x Le kronprlnz et M. von Jagovv e Le kronprinz a offert un dîner aux gouver neurs des provinecs prussiennes. Parmi les in vités se trouvait le président de la police d Berlin, M. von Jagow. ; Les finances de Prusse Après la séance solennelle dans laquelle 1 chancelier a prononcé le discours du trône, 1 Chambre des Seigneurs et la Chambre bass ont tenu des séances séparées. Au Landtag, le ministre des finances, 1 5 Dr Lenze, en déposant son budget, a prononc ^ un long discours dans laquei il déclara que le . grands soldes de compte de l'Etat doivent sur tout été rapportés aux rendements plus consi _ dérables des minés, des forêts et des impôt directs. Les chemins de fer ont rapporté u; bénéfice de 20 millions de marks en 1913. : ESPAGNE Les désordres en Catalogne Des désordres se sont produits à Tortosa . provoqués par les élections municipales. Le, bureaux de l'octroi ont été incendiés. Tous le: i établissements de commerce sont, fermas <■ siège a été .pfoclame. SERBIE La crainte de la Turquie ' Le correspondant du ,.Temps" à Bolgrade té légraphie: „Les inquiétudes au sujet du retar , que le gouvernement turc apporte à la signatur du traité de paix, dont toutes les clauses soi : arrôtées, ne font qu'augmenter. On se demand I ce que peuvent être les arrière-pensées du gou vernement ottoman." ^ L'amitié de la Grèce 6 La Serbie vient de conclure avec la Grèce ur é convention en môme temps religieuse et sc< Q laire. Les prêtres grecs quitteraient les pays ai ^ nexés la Serbie, mais celle-ci leur paye i- leur traitement jusqu'à leur mort. GREC î- rt Les Oies ie II On assure à Londres que les gouvernemer de Vienne et de Berlin ont adhéré au point ré vue de l'Italie au sujet des îles occupées p Li- celle-ci. Les îles né seront donc pas livrées a~ Grèce; elles seront restituées h la Turqi k contre paiement d'une indemnité d'une tre on taine de millions, c'est-à-dire dans un teir indéterminé. ? ALBANI >é- :U" Les causes de l'état de siège sst On communique à Valona de source autori )a" les renseignements suivants au sujet des c ine ses qui ont déterminé la proclamation de 1 < I Higk Bolbom. à Londres. st de siège auquel il a été procédé mercredi soir es II y a quelques mois on a vu arriver à Scutar nt un certain Zenil bey venant d'Ipek et un nomm* se Diabeti venant de Diakova, \commissaires di e- gouvernement turc, en vue de propager dan: la population Albanaise de religion mahomé-tane l'idée de réclamer un prince d'Albanie ~ Par là les rapports futurs de la Turquie et d< . l'Albanie deviendraient plus étroits. De Scutar . les deux agents se rendirent à Durazzo où il! l_ continuèrent leur propogande séditieuse. 3- Un autre émissaire, du nom de Bekir, aga i- fut envoyé par les Turcs de Grebeni à Durazzc îs et Valona. En raison de l'insuccès de sa pro-et pagande en cet endroit, il voulut profiter d< l'occasion pour enrôler des troupes de gendar-. merie pour les territoires du sud de l'Albanie . évacués par les troupes grecques et essaya de faire entrer ses- gens dans la gendarmerie! 3t Le gouvernement mis confidentiellement ;s au courant de ses agissements, se tint sur ses i- gardes, mais il ne put cependant, faute de •e preuves matérielles,prendre des mesures utiles, [a L'agitation était devenue au cours des trois i- dernières semaines extrêmement! intense. Le i- gouvernement étant entré enfin en possession i- de preuves documentaires suffisantes qui per- i- mettaient de constater le grossissement pro- ît gressif du courant hostile au prince chétien - et d'apercevoir le but de ces agitateurs décida meroredi, d'accord avec la commission do contrôle internationale et la gendarmerie, de pro- ~ clamer l'état de siège. ^ Conjuration manquée Voici les résultats officiels de l'enquête qui a été conduite au sujet de la tentative de débarquement de Turcs à Valona. C'est un vapeur du Lloyd autrichien qui amena les conspirateurs. Dès son arrivée, ce vapeur e a été inspecté minutieusement par un officier hollandais de gendarmerie. Au cours de cette visite, il a été constaté que le paquebot ramenait à Valona 160 soldats albanais rapatriés mais que le reste des passagers e c'est-à-dire deux cents personnes, n'étaient a pas Albanais et avaient été enrôlés par le comi-B té Union et Progrès à destination de Valona. Parmi ces 200 personnes on a trouvé six officiers. L'un de ces officiers était porteur d'u-4 ne somme de 12,000 francs. 3 Aux questions qui leur ont été posées, Ils ont déclaré qu'ils étaient venus pour collaborer au mouvement national albanais. Ils ont refusé de j fournir d'autres détails. i L'enquête de l'officier hollandais une fois terminée, les 160 soldats albanais rapatriés ont reçu l'autorisation de s'embarquer. [ Le reste des passagers, c'est-à-dire les officiers et soldats enrôlés par le comité Union et Progrès ont été maintenus à bord et sous la surveillance d'un officier, ont été conduits à Trleste, d'où ils seront rapatriés à Constanti-l nople. \ Une arrestation Brindisi. Il est accusé d'avoir été l'un des principaux ■ chefs du mouvement qui a occasionné la proclamation de l'état de siège. Ismail Kemat proteste 3 Ismail Kemal, président du gouvernement e provisoire albanais, a envoyé à Rome une dé- I pCche do Valona démentant de la façon la plus e énergique qu'il ait eu aucun rapport aveo Izzet Pa°Aai travaillé, dit-il, et je travaille pour la proclamation du souverain européen dés gné nar les puissances européennes sans lequel lin dépendance et le sort de l'Albanie ne sauraient ie être assurés. >- Double Jeu II Le correspondant du „Times" à Constanti-nople, annonce à son journal, que mal„ré to. les démentis d'Izzet Pacha et du comité Jeu-nes-turc, o.i peut tenir pour certain que le gou- E vernement et Izzet étaient absolument dans le, confidences des conspirateurs albanais. L insuc ces seul leur fait démentir leur complicité. . Constantinoplo on croit dans les c^es dipjo ts matiques que d'autres conspirations s ourdi de ront "pour tenir en échec les volontés des puis ar sances. ia ROUMANIi iie n- pas d'alliance Serbe-Roumanto P3 D'après une dépêche do Budapest, le roi t Roumanie a appris avec indignation la nouve P le répandue par le ,,Pest Hirlap' , au sujet soidisant traité d'alliance entre la Rouman pt la Serbie. Il a demandé immédiatement qu < lui communique par téléphone la teneur i 3ée cette nouvelle. Le ministère roumain des a«s xu- res étrangères déclare que le traité est ap rtat cryphe. MEXIQUE Le gouvernement "fait" de l'argent Le gouvernement désirant remédier à la rareté actuelle du numéraire fera frapper chaque semaine 250.000 francs de demi-pesos. Une partie du métal argent vendu par les l mines sera transformée en monnaie. i Le cours forcé Un décret du général Huerta établit aujourd'hui le cours forcé pour tous les billets de banque des différents Etats. Le rachat de ces billets est garanti par les banques qui les ont émis et qui devront souscrire des fonds à cet effet. Les fonds seront contrôlés par une Commission. Le décret du général Huerta au sujet des billets de banque n'a pas encore amélioré la situation. Le manque d'argent dans les Mlles qui sont sous le contrôle du gouvernement central amène de nombreuses et importantes maisons à envisager la question de leur fermeture. Quelques maisons ont émis du papier qu'on accepte. BILLET PARLEMENTAIRE Le 9 janvier 191i. Le gouvernement a failli subir un échec hier à la Chambre, et le projet scolaire aussi. Il fallait voter sur divers amendements présentés par la gauche à l'article 14 du projet fixant les traitements du personnel des écoles primaires. M. Royer, député socialiste de Tournai, proposait de fixer à 1,500 francs, au lieu de 1,300 le traitement initial des instituteurs, et des instituteurs; il n'a été rejeté que par voix conre 73 et 3 abstentions, il peu de chose près il était admis, malgré le gouvernement et M. Woeste. Un autre amendement a été encore plus près d'être admis. C'est celui qui imposait l'égalité des appointements des institutrices et des instituteurs; il n'a été rejeé que par parité de voix 74 voix contre 74 et 3 abstentions.Ceci démontre que malgré toute sa jactance, la droite faiblit et qu'elle est près de lâcher pied. * * « Ces votes ont été précédés d'un discours de M. Vandervelde rompant une lance nouvelle pour les institutrices pour lesquelles il demande les mômes appointements que ceux des instituteurs. A égalité de mérite et de travail, il faut égalité des traitements. Il est appuyé par M. Masson, qui fait re-M. Woeste *s esi oppose a tous dements; son argument principal est que ces amendements vont augmenter les dépenses et que ceux qui les défendent ne proposent pas les recettes correspondantes. Piètre, bien piètre argument, car, comme M. Buyl le fait observer, tout le projet de ioi augmentera de beaucoup les dépenses de l'Etat, grâce aux subsides si généreusement alloués aux couvents et cependant le gouvernement ne propose aucune recette nouvelle en couverture de ces dépenses de quelque 20 millions, « * Après ces votes, la Chambre reprend le projet scolaire. On est arrivé il l'article 15. Cet article met à la charge des communes 1 les traitements des instituteurs des écoles adoptées; le traitement des instituteurs des ! écoles adoptables est à la charge de la direc-tion de ces écoles. Il ne peut êtreinferieur ^ au taux fixé par la disposition 14, sauf en co qui concerne les instituteurs célibataires et vivant en commun, qui pourront faire de leurs traitements l'objet de conventions librement consenties. M. Royer fait observer que cet article or-" ganise la dilapidation du trésor au profit des écoles libres; il est de notoriété publique que les instituteurs des écoles libres doivent donner des quittances pour des » sommes qu'ils ne reçoivent pas; la diffé- rence est encaissée par l'école elle-même. :n Le député de Tournai propose des me-I® sures pour enrayer ces actes malhonnêtes le Mais le ministre s'y oppose. Ne faut-il pas i- favoriser les écoles cléricales? 3- La discussion reprend aujourd'hui. Jean G08SING. Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 31 iûrii Grand Roman Inétlït PAR Félicien DEUXIEME PARTIE Premières liseurs Parce que, répondit-ll avec fougue transport, je n'ai à présent d autre but, i de vous voir constamment, vous servir cl que jour et vous aider h passer dans la avec l'appui de mon am... Un tressaillement avait étranglé le i dans sa gorge. — L'amour! répéta Edmonne ( fiiaju Berckson s'était arrêté, étonné lui-mi de son audace. L'amour... sans doute... murmura monne, mais ce qu'il me faut c est la mière, c'est la main habile, courageuse déchirera le voile dont les tissus épais client le passé il mes yeux! . i — Ne suis-je pas là, Edmonne! Elle n'entendit pas cette nouvelle al mation d'amour de Berckson; mais, li tante, elle continua: — Dans ma vie, les doutes s entas sur les doutes. Chaque fait nouveau ass brit le ciel de mon existence, à un àg d ordinaire l'on ne voit partout que d'1: pérances. Soudain, une réminiscence changea b a amna—aggg i1. .ii'ii 1 i«i 'n humwujw — quement le cours do la pensée d'Edmonn Elle se rappelait que son fiancé, après h T avoir déclaré ignorer le nom de celui doi j le portrait l'avait tant ému, venait de dii i* à son frère Auguste que cet homme s'appi J lait Donniol... il avait donc menti! Pourquoi ce déguisement de la vérité? Immédiatement, à cette pensée, un rev rement profond se produisit dans l'âme la jeune fille! Elle se disait: Non... je ne puis ave confiance en lui... Alors ses yeux se tournèrent attend] vers Berckson, vers cet ami fidèle qui me tait son âme à ses pieds. Elle continua à se confier à lui: — Hier encore mon cœur a saigné d' coup cruel que lui a porté une main d( je ne pensais devoir attendre que secoi et appui... Saviez-vous que M. de Villei et m'avait offert un collier de perles? J'ét llie heureuse de ce présent... Ensemble ne ia~ avions admiré l'orient des perles... vio " Eli bien, monsieur, reprit-elle très t aprè avoir poussé un long soupir, e n°k étaient fausses..." En entendant cet aveu, Berckson se rc va mû par un sentiment violent. -me Allait-il flétrir en termes do lutine l'ig minieuse conduite de son rival? Ed- Non... •11- — De Villeray, dites-vous? qui — Oui, lui-môme, à qui j'étais déjà ca- par le serment des fiançailles; mais la ht indignée m'a fait oublier notre amour., lui ai restitué dans un geste de mépri; fir- faux présent qui le disqualifiait à jar aie- dans mon cœur. — Oh! mademoiselle Edmonne... p( sent tant de Villeray est l'honnêteté même, om- — Je sais bien... il m'a juré qu'il y a 3 où eu une substitution, mais il ne pouvait e;- le prouver, bien qu'il connût le coupât Ne trouvez-vous pas ce raisonnement ] rus- le moins étrange? - I. - Edmonne se laissait emporter de nouveai ^ par le doute. it 1 •_ Qu'est-ce qui l'arrête? reprit-elle.. 'c Pourquoi ne parle-t-il pas? Ma décision es irrémédiablement prise... s'il ne prouve pa son innocence, je chasserai son souvenir d mon cœur! . ,, i- Puis soudain, fière, presque hautaine, en lo s'écria; _ Aille Ridley ne peut pas être la femm ir d'un voleur! Mon amour finit ou cess l'honnêteté. . 'is >Berckson ne trouvait pas une seule n •t- ponse à faire aux sentiments violents t cette Jeune fille... il la regardait avec t amour admiratif. un Après un& pause, elle changea de ton, c ir.t presque insinuante, elle dit: 1rs si vous pouviez, monsieur IiercKsi ay m'enlever le doute sur ce point, me décoi ais vrir le coupable, ma profonde reconnai ius sanoo viendrait s'ajouter à la grande estir quo j'ai pour vous. as, La voix d'Edmonne resonait aux orem les do Berckson comme une musique enchant resse. Il fit soudain audacieux et enlaça le- doigts de la jeune fille. Mlle Ridley ne fit pas un seul geste de 1 10- sistance. . , Ils restèrent ainsi un moment, la mi 1 dans la main. La jeune fille était-elle emportée par liée coquetterie féminine ou par son ardent t mte sir de savoir? • je Se conduisait-elle en fille d'Eve curiei i ce ou subissait-elle l'attraction qu'impose lais amour vrai? Elle l'ignorait peut-être elle-même Io 'ur- qu'elle continua: A la reconnaissance pourrait succe vait dans mon cœur un autre sentiment plus pas timo. . . le... Elle considérait Berckson pour saisir I jour fet que produirait sur lui cette demi promesse. 1 Mais contre toute attente, il était rest impassible, mieux encore, son front s etai ; chargé d'un nuage de tristesse... Un combat intérieur mettait aux prises e 3 un choc violent son amour pour Edmonn 8 et son ëstime pour de Villeray. Lequel de ces deux sentiments serait sa 0 crifié ii l'autre? Laisserait-il planer l'erreur? ® Il tenait dans ses mains lç bonheur ( Jean. La situation était critique. le Après un profond soupir, Berckson,obéi: n sant à la voix de la loyauté, se dégagea doi cernent de la main d'Edmonne et do s t, lèvres laissa tomber ces mots, qui étaie un hommage rendu à la vérité en mer 111 temps qu'à l'honnêteté du fiancé d'Edmonr 1- — Ce n'est pas de Villeray qui a volé! s- Dans l'àme de Berckson, le souci de ga 10 der sa propre estime venait do triomph do tout bas calcul. e;l Certes, il aimait! Mais une calomnie ét indigne de lui, et Edmonne comprenait q e9 l'Anglais avait dit vrai en disculpant 110b ment un rival et en plaçant son lionneui accomplir "cet acte d'abnégation. Le premier moment de surprise pas 1,11 eiie s'était ressaisie et commençait à qu , tionner de nouveau. — Vous êtes absolument sûr que ce n' pas M. de Villeray? „ — Absolument. un — Mais alors' qui d0"c peut pable, si ce n'est pas lui? Berckson allait répondro évasivemi lorsque le bruit d'une porto qui s'ouv: der les fit se retourner tous deux. in_ C'était de Villeray, qui commençai s'impatienter de la longueur de 1 entre ef- des deux jeunes gens. ère __ Vous pouvez entrer, mon ami, s éi Berckson, vous n'êtes pas de trop. i Puis il ajouta, sur un ton presque en t ioué: . , , L'heure des secrets est passée. a Edmonne devint toute rouge, sous le re a gard pourtant affectueux quo lui envoyai de Villeray. , , ,, Vivement, dans un gesto habile, elle pas sa les papiers il Berckson. Mais, bien que débarrassée de la pceuv ■o palpable de sa défiance vis-à-vis de Ville ray, elle était loin d'être tranquillisée dai sa conscience.Elle se reprochait amèremei d'avoir failli sacrifier son amour a la ce , riosité. Heureusement qu'elle avait eu al â faire à un homme d'assez haute mcntali pour ne pas accepter ce marché, dont el ^ n'aurait certainement pas tardé ii se ri e' I3(?Et pour cacher son trouble, elle dit 5. st frère qui était entré il la suite do Jean: r~ — Nous partons tout de suite, August cr je veux bien, répondit celui-ci, bi' . aise, ii son tour, do trouver un prétexte po sortir. _ , u0 Dès qu'ils furent partis, Berckson sa 6; procha de de Villeray et lui tendit les p ' 1 piers en disant: , . , _ Voici, 111011 ebor, le dossier Donniol sé, Merci, répondit simplement Jean, se rendant compte de ce qui venait de passer. est L'Anglais acheva de le tranquilliser en disant: Soyez sans inquiétude, mademoisc m- Ridley n'en a pas lu une seule ligne. >nt, V 'ait VOLE ; il ,ien Quelques minutes encore et le rapide Bruxelles allait partir. 'l'ia La foule des voyageurs se pressait. 1 géant les voitures, fouillant du regard ■ compartiments, afin d'y découvrir une place favorable pour s'y installer. Il est dix-neuf heures dix ot, en vente, je - „hall" de la gare du Nord donne l'impres-t s'ion d'un fourmillement intense d'hommes, de femmes pressés, se bousculant. Des voix s'interpellent, des gens courent, comme si un danger les menaçait, avec 0 cette h lté inutile qui caractérise les per- - sonnes peu habituées à voyager. s Puis; peu il peu, lorsque chacun eut mar-it qué sa place par un sac, une couverture, par des journaux même, le wagon-restaurant s'emplit à son tour. ,é Les employés ferment les portières... k le chef de gare porte il ses lèvres le sifflet, de 1- commandement... On va partir... on part. A ce moment précis, un homme qui res-in tait immobile devant un compartiment, 01 l'on pouvait remarquer un sac volumineux 3? se précipita, ouvrit la portière, malgré le: in cris des employés, et, entrant dans le V. a ir gon comme uno bombe, s'assit victorieuse ment et joyeux en constatant qu il etai p- seul mattre de la place jusqu'il huit heure a- au moins. . Celui qui s'exposait avec tant de légèret aux dangers d'une chute mortelle ne sem en blait pas se soucier du péril qu'il vena 'o d'affronter avec tant d'imprudence. C'était un homme d'un grand sang-fron lui mais aussi d'une témérité exagérée. „Hé! lié! s'écria-t-il on lui-même, ce: lie ce qui s'appelle combiner les choses adro: tement... Me voilïi dans la place... prof tons-en." Après avoir jeté un coup uœii étranj sur lo sac, il inspecta minutieusement couloir et les autres compartiments. Il constata que si toutes les plac de étaient, marquées, retenues par des obje les plus divers, momentanément les occi an- pants devaient être au restaurant. le3 (A continuer.'

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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