Le nouveau précurseur: journal du soir

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16 februari 1914
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s.n. 1914, 16 Februari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gr34/
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-^^16 Février 1914 CIJ^O CENTIMES SO'année — M0 47 Le Nouvean Précurseur ABOWKTEMENTS t .«tors un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mola 3.50 Ir. mTFMEUR. * 15.00 fr.; . 8.00 fr.; - 4.50 fr. SmlANDE » 32.00 fr.; . 16.00 fr.; » 8.00 fr. inXEMBOURG, » 32.00 fr.; . 16.00 fr.; . 8.00 fr. iffilON POSTALE, » 42.00 Ir.; - 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formol. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des ««tes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ^Sâuoa: No«G4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A.!Sr3Sr03SrŒ 3 z oiidinaibesjlâpetiteligne. fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . , fr, 1.50 » d à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 i Chronique Anvers . . . » 3.00 Le* (mnwices do l'étranger et de Ui Belgique 3ont reçues aussi par VAgence Haxas, 8, place des Martyrs, à BrueoeUe*, S, Place dé la Bourse, à Paris, et 20, High Eolborn, à Londres, Chronique anversoise j o« hœuf eras. — Les bouchers ISérénade^ Entrons voir ! — Agréable I ^ «îcp — Où sont les Beulemans surprise. d,antan? I . ,.afare réduite à une expression très I 1» lonitruait dans le soir frissonnant. IfSnt des marches déjà démodées, en vo-E Ss de ces airs dont le rythme nous 1806 Ile l'es kermesses passées, des plaisirs ■rappelle llévolus_ Eti nonobstant, une RTcurieuse, frondeuse, goguenarde, sui-I h sautillante et trémoussante ces quelle musiciens s'époumonnant dans des cui-F v»rt-de-gris.és; des gosses chahutaient, Ef oetites filles relevaient leurs jupons lf™n courts sur des genoux trop minces, des 1 i.nlnreuses commères tournaient, mvi-|T des gas solides à collaborer au qua-IS'illp forcéné. La fanfare passait: elle allait Ifaire la sérénade en l'honneur du vainqueur ■du gras. , . I Vieille très vieille coutume, qui a quel-Lie chose de tout particulièrement flamand; I h «tarification somptueuse de ce qui four-l' ii6,., ripailles énormes, consistantes, 1 a-Ë héose de la boustifaiile grasse et onc-1 use le triomphe de la bonne chair pré-EmnÙ la bonne chère... Il doit naître en-| le romancier qui décrirait le Ventre l'Anvers comme Zola nous esquisse celui K; Pari3- d cet écrivain-là ferait des pages ■lus truculentes encore; car si le Parisien Esse une croûte sur le pouce, le Flamand ■lui s'installe volontiers devant des quartiers de viande imposants, et les bouchers teus-mêmes, semble-t-il, par leur saine cor-louienee et leur teint réjoui, assurent l'hu-Iinanité de cette vérité peut-être contesta-Iblc que les végétariens ont tort. I Le bœuf gras! Une solennité. On le porte ■en triomphe à l'endroit où s'accomplira son Ide'tin, où quelque gaillard sans commisé-Iration' lui infligera le coup suprême. Alors, Ile héros, le triomphateur, qui, tout à l'heu-|re. jortait des lauriers, ne sera plus qu'une ■Mie assommée, pantelante, inerte", que l'on Rendra en détail demain. Capitole et roche Karpéienne!... ■ Et voici que la fanfare s'arrête devant Ktal du boucher, où la bête victorieuse, — |en même temps la victime lamentable, se Suspendait comme une sacrifiée. Je dis, à E'ami qui m'accompagnait, tout le déplaisir ■que me causait le spectacle. I - Tout ceci influe sur la mentalité de ■ces tueurs de bœufs, de veaux, de porcs, de Broutons. Ils doivent avoir le caractère cruel, Vous ceux-là qui ne vivent qu'au milieu du Bang, qui ne respirent que cette odeur fade ■et chaude, qui, quotidiennement, équarris-Kent et désentriçattlent... Je ne me repré-mente un vrai boncher que comme une façon ffde Jean Breydel, uu assommeur aux bras Bhusclés et rouges, à la face rébarbative, au icouteau qui pleure des gouttes de carmin. Au demeurant, je les ai toujours considérés, . |les boucliers, comme des gens de compréhension médiocre, d'instruction relative, ne '< Sachant parler que de leurs bêtes et de la Haçon de les engraisser. Des hommes lourds, j ■ventripotents, reflétant la satisfaction repue , d'avoir trop bien mangé, d'avoir avalé des Branches de bœuf énormes et des côtelettes paradoxales. Accoutumés à ne juger la bête t;j|ue par son'poids, sa carnation, son volume, ; ils doivent aimer par-dessus tout les fem-fces corpulentes, hyperboliquement rubé-■iennes, et dédaigner ce que nous adorons: la grâce frêle, la joliesse coquette, l'élé- , panco qui s'abandonne et qui se grise aux ■ ■heures d'inexprimable volupté... J'aurais l bien de la peine à soupçonner en ces gros Bouchers la moindre poésie; il n'est pas possible que le plus âpre porsaïsme ne les hante point, que leur seule ambition ne soit pas de ; ■S'extasier devant des quartiers de viande ] saignante, qu'ils aient d'autre but que do ' pagner de l'argent dont ils dépenseront le ; superflu en organisant des balthazars in- ' ■joies dont on ne saurait sortir qu'affligé ■ une terrible indigestion. Il me semble... ( ■ Lami à qui je tins ce discours me : re- < B?rJa uni petit moment d'un air miséricor- ! ■ta. Puis, m'entrainant, il dit: Viens donc voir. * ' • » J I1 lista salle à manger, coquette et pro- ! B 1 'c boucher à qui avait été accordé un premier pris, attendait la délégation ;il était r.' !ouse.blanche, son uniforme de -travail. .,f 55S Champagne demandaient à ■ire «bouchées. Voici qu'entraient les orga-•sateurs du concours de bétail; tous les ■™.e8'.au dehors, s'étaient tus. Ils se por-Kiuni !en' les 0r8anisateurs: le ventre im- » rf r° ,™eil'on dégringolant à doubie éta-ïfc.» 11 s' 'e Démosthène, tint un dis- j KJur^'a'ôire quelque peu em- ! ■ri™ Sc Gérant des entraves de la rhé- , KJ.? ,avfc un sans-gêne parfait, mais >)ip 'ont de même, et, selon la formule, i IL,, ° ■ Oïl trouva ce speach admirable-Hmp i. h' e' ''.on serra la main de l'ora- 1 K„ ' a1ueHe main en ressentit une vigou- j chamnfeCOUSSe' Puis' 011 vida un verre de devarS f18' P^-'tre deux. Jusqu'à ce que, , dp',',1,,. P°,r'e où la foule s'était amassée i bmlrJ en P'ns, la fanfare entonna la Bra-mwnnc du départ. coiîl™,1,' al'er voir encore tant de et ii'VJS ? ' 01'ateur, d'il y a un instant, Korin u j ""■Mmême boire partout, ici du ■ u'nfj,. C08nac,ailleurs du Champagne... ■ euer exige une certaine résistance! ■artuV'»? ^!3 lcs solennels organisateurs ■han„„, „ 'e "J6 leur fanfare, la scène ■'aval i "T'P'^enent. Le boucher, que ■Ucunp ba'ourd et sans éducation ■khiiî» , bourrer une pipe d'âge " m'avrm?6 î)r<!sent'a une cigarette de prix. Hhevé sa rhif U" fran?ais très P«r. avoir i'I, s'il f.i. u 11 ava't beaucoup lu, Bianrl,' , ce "fet do marchand de Bel'. Nn„s Vqu'.11 raPP°rtait. Si n'était Ia" ruaiin ot ,scutàme? littérature. Il se mit B'opéras mémoire, joua des passages Roiselle (]n v°gue', "sompagnie d'une de-|banta d'iino .,staîlce. fille de bouclier, il fcrbp SnnH V?'5 timbrée un duo su- ■ - wunant dans sa moustache blonde, . il me décrocha un jeu de mots qui aurait fait rougir M. Maclot lui-même... Et je m'abimai dans mes réflexions. Moi, qui croyais trouver, dans cette arrière-boutique de boucher, le gros bonhomme au verbe gras, le Beulemans flamand, le manipulateur de viandes ensanglantées, le fort de tous les abattoirs! Serait-ce, vraiment, que cette race se meurt, et que, même dans cette bourgeoisie, jadis médiocrement cultivée, on trouverait des lettres et de l'esprit? La demoiselle qui, tout à l'heure,avait chanté, soutint vaillamment la conversation. Jeune fille moderne,avertie, ne s'offusquant pas d'un mot leste, plus instruite que Suzanne Beulemans, aussi débrouillarde que Benjamine Lapistolle, la petite Chocolatière...Je vis, d'ailleurs, sur un guéridon, non pas le frut qu'on pourrait deviner chez un boucher, mais un journal que vous, lecteur, vous connaissez très bien, et où vous lisez hebdomadairement des chroniques sous la signature qui va suivre. Alors... Pierre IHARZERELLE. Au Dehors FRANCE La Fédération des gauches Les dirigeants de la nouvelle fédération des gauches, qu'on peut comparer à notre parti libéral belge, ne is'endorment pas sur leur premier succès. Hier, MM. Briand, Barthou et Choran, se sont rendus au Havre pour y prononcer cie grands discours politiques, développant leur programme. La réception a été assez mouvementée. S'ils ont été ovationnés dans le local où ils ont pris la parole; ils ont été sifflés et conspués à leur arrivée à la gare et à leur départ. D'après le „Temps" ces manifestations hostiles auraient été préparées par un riche spéculateur qui avait fait distribuer des sifflets aux membres de la Bourse du travail. C'est, dit le journal parisien, une manifestation plou-to-démagogique.ALLEMAGNE En Alsace-Lorraine La „Gazette de Franltfort" annonce qu'on a déposé au conseil fédéral un projet de loi complétant la loi d'Empire sur les associations par le droit de dissolution des associations, et un autre projet sur la presse donnant au gouvernement d'Alsace-Lorraine le droit d'interdire dans les pays d'Empire, même les écrits publiés en Allemagne, mais en langue étrangère.Sur la date de présentation de ces projets de loi au reichstag il n'y a rien encore de décidé. SUÈDE La crise ministérielle La crise ministérielle ne se résoudra pas facilement: le groupe libéral ne se sent pas assez fort pour constituer un cabinet pouvant lutter contre la majorité socialiste et assurer les i défenses du pays. On parle de confier le gouvernement au ! groupe conservateur. Seulement il faudrait une dissolution de la Chambre pour lui assurer une majorité. TURQUiE Une arrestation On annonce l'arrestation à Constantinople sur l'ordre d'Enver pacha d'Aziz bey Masri, de l'officier égyptien qui commanda le secteur ouest en Cyrénaïque. Cette nouvelle provoque une vive émotion dans la presse. La note des puissances Les puissances ont notifié à la Turquie que, sauf Embros et Tenedos, les îles de la mer Egée appartiendraient à la Grèce, qui, cependant ne pourrait ni les fortifier, ni en faire une baie navale. La Turquie a répondu par une protestation de forme modérée. Voici les conclusions de sa réponse: "Le gouvernement impérial constate avec regret que les grandes puissances n'ont pas pris en considération les besoins vitaux de l'Empire et n'ont pas donné à cette question une solution évitant toutes les graves difficultés. "Le gouvernement impérial, prenant en considération ses devoirs et les bienfaits de la paix, prenant acte de la décision des puissances concernant les Iles d'Enibros, de Tenedos et de Castelloziro cherchera à assurer la réalisation juste et légitime de ses demandes." GRECE La décision des puissances La décision des puissances faisant abandonner la partie de TEpire qui compte, dit-on, 200,000 habitants de nationalité grecque, a produit en Grèce une impression assez semblable à l'émotion née en Belgique quand, en 1859, les puissances réunies à Lgndres nous enlevaient une partie du Luxembourg, et du Limbourg. L'opinion générale est cependant portée à la résignation. La "Néa Iméria" écrit: "La doulftur des Epi-rotes sera partagée par tous les Héllènes.mais il faut s'incliner devant les nécessités de la.politique."La "Patrie" dit: "Quelque douloureux que soit le sacrifice, la Grèce tiendra ses promesses, mais l'évacuation de l'Epire commencera seulement lorsque la Turquie fera connaître qu'elle • se soumet à la décision des puissances, en ce qui concerne les îles, Des garanties devront être données également aux populations du Do-décanèse."Au conseil des ministres Le conseil des ministres s'est réuni dimanche sous la présidence du roi. Le ministre des affaires étrangères, indisposé, était absent. M. Venizelos a exposé les Impressions qu'il a rapportées de son voyage. Le conseil a discuté ensuite diverses questions notamment le renforcement immédiat de la marine. M. Venizelos a déclaré qu'il considérait comme certaine une amélioration de la ligne frontière de l'Epire. Il a cdnfirmé que l'entente intime qui existe entre la Grèce, la Roumanie et la Serbie assure le maintien du "statu quo" balkanique et écarte toute crainte de complications greco-turques. Chose remarquable, ta communiqué officieux ne dit rien de la lote des ^puissances. Il est cependant évident que les ministres l'ont étudiée et ont délibéré sur la réponse à v don- MEXIQUE : Pour protéger les étrangers Les marins anglais ont débarqué du croiseur "Suffolk", h la Vera-Cruz, deux mitrailleuses ; et des fusils qu'ils ont expédiés sur wagon, ! avec de grandes quantités de munitions, à des-, tination de la légation britannique à Mexico. Cette mesure a été prise pour assurer la pro- * tection de la légation et de la colonie britan- ] nique,car on redoute des troubles dàns la capi- ( taie si les révolutionnaires remportent un avan- ] tage décisif à Torreon qu'ils menacent d'atta- , cruer. 1 Nouvelles de l'Étranger La persévérance allemande Le vingt-troisième ballon "Zeppelin" vient d'être terminé au chantiers de Friedrichshafen. Il sera, aussitôt après ses premiers essais, acheté par l'armée et numéroté "Z-VIII". Il sera provisoirement stationné à Trêves puis transporté à Dusseldorf dès que le hangar qui lui est destiné sera construit. La population de Rotterdam La population de Rotterdam qui était, au 3i décembre 1913, de 459,348 imes s'élevait, au 31 janvier dernier, à 460,380 habitants, dont 221,857 hommes et 235,523 femmes. Il convient, en outre, d'ajouter à ces nombres les 3162 habitants de ^Hoek van Ilolland qui fait aujourd'hui comme "on sait, partie intégrante de Roterdam. Courtoisie française envers l'Allemagne Les "Dernières nouvelles de Berlin" relèvent dans le budget de l'office des Affaires étran-gèrs, chapitre 2, titre 9, que le gouvernement , français a fait don au gouvernement de l'empire de la maison que le consul d'Allemagne à Tunis occupait jusqu'à présent à titre de locataire.Concessionnaires allemands Une grave affaire de corruption dont est saisi le tribunal de Magdebourg a pris hier des proportions considérables. Il a été établi que la direction d'une usine poursuivie donnait depuis de longues années des pots-de-vin importants- à des fonctionnaires de l'Etat, notamment à des employés des chantiers navals de Kiel. Un de ces derniers, qui jouissait de toute la confiance de l'administration des chantiers, vient de se suicider pour échapper aux poursuites judiciaires. Des perquisitions ont été faites chez de nombreux fonctionnaires et employés des chantiers de Kiel qui, naturellement, s'occupent surtout des travaux intéressant la défense nationale. D'après les journaux,des pièces très compromettantes auraient été découvertes chez eux. Le Cinéma et la police A Paris, la police ne fait pas une guerre sans merci aux cinémas, comme à Anvers; elle l'utilise.On a récemment rapporté l'ingénieuse initiative prise par M. Hennion, préfet de police à Paris, de créer, au sein de son administration, une école professionnelle pratique de police. Ces cours vont s'ouvrii^en mars prochain. L'école aura pour but de donner ,dès le début de leur carrière, une instruction technique à tous les agents des services actifs de la préfecture de police et de fournir aussi aux gradés candidats à un emploi supérieur les connaissances utiles à l'exercice des fonctions auxquelles ils aspirent. Les cours seront techniques, pratiques et d ordre moral. Ils seront illustrés de projections cinématographiques et accompagnés de courtes et claires conférences où seront étudiés sur le vif tous les événements de la rue et les scènes de la vie parisienne auxquelles les agents peuvent, au cours de leur service, se trouver mêlés:Discussions, altercations, protection des enfants et des infirmes, manifestations, accidents sinistres ou arrestations de malfaiteurs, on y montrera, suivant le cas, le meilleur mode d'intervention, mesuré, calme, conciliateur, paternel ou énergique. Aux jeunes policiers, on montrera sur l'écran les traits de leurs prédécesseurs tombés glorieusement en accomplissant leur devoir, ou ceux qui, dangereusement frappés mais plus favorisés du sort, survécurent à leurs blessures.Afin de se rendre compte par lui-même des résultats que donnera la nouvelle institution qu'il vient de créer, M. Hennion présidera fréquemment les cours et conférences de l'école de police. NOS ÉCHOS Pour la veove Smets Nous avons encore reçu ce matin pour la veuve Smets 15 fr., produit d'un jeu de société. S. S. Au «Liberale Vlaamsche bond» L'assemblée générale annuelle du „Libe-rale Vlaamsche bond" a lieu ce soir, à 8 1/2 heures, au „Antwerpseh Koffiehuis", rue Van Straelen. Parmi les points qui sont à 1,ordre du jour, figure l'élection de plusieurs membres du comité. Les membres sortant et rééligibles sont: MM. Jos. Janssens, M. Middelaer, Em. De •l'uydt, Jos. Peeters, Jef Van de Veune et Mich. Vercammen. Les candidats nouveaux sont: MM. H. Van Groeningen, expéditeur; H. Heydebroeck,assureur et jugo consulaire; Saunier et Alf. Ahlstrand, entrepreneur. On discutera divers points parmi lesquels: la situation politique; la loi scolaire et les amendements flamands; le mouvement pour le S. U.; la question du port; les élections communales; le monument Peter Benoit. Electeurs spéciaux Le collège échevinal vient d'arrêter provisoirement les listes des patrons et des ouvriers on droit de prendre part à l'élection des conseillers communaux supplémentaires pour la période 19i5-1918. Ces listes comprennent 2,928 électeurs chefs d'industrie et 8,697 électeurs ouvriers. Ces listes sont affichées à l'entrée principale de l'hôtel do ville (Permanence de police) et déposées à l'inspection du public au 8me bureau de l'hôtel de ville, depuis le 15 février jusqu'au 31 mars 1914. Toute réclamation tendant à l'inscription ou à la radiation d'électeurs doit être adressée au Collège des bourgmestre et échevins avant le 1er avril 1914. # * * A »Help UjZelve» La section de mutualité de "Help U Zel-ve" a tenu hier matin à 11 heures son assemblée générale annuelle. La séance était présidée par M. Louis Stroum, ayant à ses côtés MM. Fr. Colbert, De Saegher, Collette, Bogaerts, A. Schuytjens Peeters, P. Van Au-denaerde A. Volckaerts, Kooyman, Jacques Arents, K. Weyler, Léo Augusteyns, A.Tyck, Ben Arents, R. Aalders, Henry Môssly. M. Stroum ouvre la séance et constate quo cette assemblée est la plus importante de toutes celles qui aient eu lieu depuis la création de la mutualité. Les points qui figurent à l'ordre du jour sont d'une importance capitale. L'orateur constate que le nombre des membres augmente toujours et annonce la création d'une 54e section qui groupe plus spécialement les métallurgistes. Le comité étudie en ce moment la création de nouvelles sections à Austruweel, Eecke-ren, Deurne où l'extension des installations maritimes a fait augmenter la population ouvrière dans de notables proportions. M. Stroum annonce aux applaudissements de l'assemblée que le conflit qui avait surgi entre la mutualité et le corps médical est complètement aplani. Après que l'assemblée eut nommé par acclamations les nouveaux membres du comité, la parole est donnée au trésorier, M. F. Colbert. Les cotisations des membres actifs ont rapporté 27,568.75 fr. et les cotisations obligatoires pour la tombola 20,890 fr. La recette brute de la tombola, en dehors de la contribution des membres, a été de 7,746.08 fr.; les cotisations spéciales pour les réassurances ont donné 5,012.60 fr. Les recettes générales se montent à 70,084.23 fr.; les dépenses ont été de 72,299.24 fr. de sorte que pour l'exercice écoulé il y a un mali de 2,215.01 fr. Une somme totale de 32,565 fr. a été payée aux membres malades et blessés: les honoraires des médecins se chiffrent par 11,160.87 fr., les médicaments ont absorbé 4,229.f0 fr., les funérailles de 29 membres décédés 2,375.50 fr., la réassurance 5,538 fr., etc., etc. Au 1er janvier 1913 l'avoir de la société était de 38,660.35 fr.; l'exercice écoulé clôturant avec un mali de 2,215.01 fr., il reste en caisse 36,445.34 fr. A l'heure actuelle 4,377 membres sont affiliés à la mutualité de Help U Zelve. Le rapport de M. Colbert est vivement applaudi.On procède ensuite à la remise des diplômes à vingt-quatre membres qui font partie de la mutualité depuis 25 années. M. Stroum reprend alors la parole pour expliquer la nécessité de supprimer les tombolas. L'exposé très clair de l'orateur, convainc les membres qui se rallient par acclamations à la proposition du comité. Dorénavant, la cotisation qui était de fr. 0.65 sera portée à fr. 1.10. M. Stroum engage les membres à fréquenter la bibliothèque populaire de Help Ui Zelve et lève la séance. * • * Une fête musicale populaire Comme nous l'avons déjà dit précédemment, une exécution populaire du „Rhm" se prépare par les soins de la très méritante chorale „Arti Vocali", celle-ci aura lieu le C mars prochain. L'oratoria „Le Rhin", cette œuvre magnifique de deux de nos plus grands ai flamands, Peter Benoit et Julius de Geyter, sera exécuté dans la grande salle des lûtes de la Société royale de Zoologie, à 8 1/2 heures. Les soli seront chantés par Mlle Jeanne Zegers-De Beijl, MM. J. Mertens, J. Colii-gnon, Adr. Van Roey, Fr. Herrebrant et Aug. Theelen, tous artistes de renom, ce qui nous promet une belle soirée d'art. Les solistes, les chœurs et.l'orchestre rivalisent pour assurer une bonne exécution de ce chef-d'œuvre, peut-être bien le plus superbe que le grand maître ait conçu. La demande de places est si grande quo dès maintenant on peut s'attendre à une salle comble, aussi ne pouvons nous assez re-co'mmander à nos lecteurs et aux amateurs de belle musique de se procurer au plus tôt des places. Pour gouverne, les prix des places ont été fixés comme suit: Réservées, fr. 2; rez-de-chaussée, fr. 1; Ire galerie, fr. 0.75; 2me galerie, fr. 0.50. Lcs places réservées peuvent être numérotées gratis à partir du 27 février jusqu'au et y compris le 5 mars prochain à la librairie musicale, Gust. Faes, rempart St-Cathe-rine, n. 73. * H « Nos cadets de marine à Melbourne Le navire-école belge ,,L'Avenir" a fait une assez longue escale à Melbourne. Nos cadets y ont reçu l'accueil le plus chaleureux: les Belges établis dans cette ville et les autorités australiennes ont fait fête à nos compotriotes, et les journaux do Melbourne ne tarissent pas en éloges sur notre navire-école. . * • Aux tramways Depuis hier est mise en exploitation la ligne n. 14, plaque jaune, de la gare du Sud à la rue Karel Ooms, c'est-à-dire jusqu'à près de la rue do la Pépinière. * * * A la "Libérale Ziekenbeurs,, Hier matin, la ,,Liberale Ziekenbeurs" a tenu à l'„El Bardo" son assemblée générale annuelle. L'assistance était particulièrement nombreuse. Au bureau, qui était présidé par M. Les-neuck, président, nous avons vu MM. le député Ed. Pécher, les vice-présidents, Ver-venne et Wouters, le secrétaire général De Raeymaeckers, le secrétaire adjoint Due-rinck, le trésorier Timmermans, les conseillers communaux Verrept, Langohr, Van Geel, les conseillers provinciaux llerremans, Meerbergen, le conseiller provincial suppléant Boeckmans, le docteur Sohie. M. l'ë-chevin L. Strauss, retenu par la maladie de son fils, s'était fait excuser. M. Lesneuck, en ouvrant la séance, constate avec plaisir le progrès toujours croissant de !a société. Parlant du nouveau projet do loi instituant les assurances sociales, le président annonce que la „Liberale Ziekenbeurs" est à même de faire face à toutes les charges qu'entraînera cette nouvelle législation. M. De Raeymaeckers, secrétaire, donne lecture de son rapport sur l'exercice 1913. Ce rapport prouve la prospérité de la société. C'est ainsi que le nombre des membres est monté en 1913 de 2,057 à 2,129. On connaît le différend entre les mutualités, le cercle médical et le cercle pharmaceutique. Ces derniers, avaient voulu imposer des contrats que les mutualités considéraient comme onéreux. La „Liberale Ziekenbeurs a pu organiser son service sans devoir renouveler les contrats avec ces cercles. Cette nouvelle a été chaleureusement applaudie par toute l'assistance. M. Timmermans, trésorier, donne aussi lecture de son rapport. Celui-ci témoigne de la prospérité toujours croissante de la société. Les recettes s'élèvent à 25,286 fr. 34, dont 22,397 fr. 64 francs de la caisse ordinaire de mutualité, et 2,888 fr. 70 francs pour réassurance. Les dépenses se montent à 21,689 fr. 92, dont 18,813 fr. 02 pour la caisse ordinaire de mutualité et 2,876 francs pour réassurances. . , Le boni est donc de 3,596 fr. 42, qu'il faut ajouter aux 31,687 fr. 30 en caisse au 31 décembre 1912, ce qui fait un total de 35,283 fr. 72. La société a déboursé pour décès, 1,425 francs, pour secours aux membres malades et blessés, 11,858 francs. Ces chiffres sont très brillants si l'on considère que la société existe à peine depuis dix ans. M. le député Ed. Pecher prend ensuite la parole. Après avoir rendu hommage aux membres du bureau, l'orateur parle de l'avenir du „Liberale Ziekenbeurs", en particulier et des mutualités en général. On connaît le projet de loi sur l'assurance obligatoire contre la maladie et l'invalidité. Ce projet de loi élargira considérablement le champ d'action des mutualités, mais entraînera aussi pour celles-ci des charges nouvelles et considérables. 11 faut donc que les mutualités trouvent d'autres ressources pour leur permettre de faire face à ces charges. Ces ressources, M. Pecher les prévoit dans le projet de loi qu'il a déposé à la Chambre et auquel la gauche s'est" ralliée. M. Pecher dit que la fédération des mutualités neutres s'est également ralliée à ce projet de loi; cette nouvelle déchaîne de longs et chaleureux applaudissements.Aussi le jeune député constate-t-il avec joie quo le parti libéral tend de plus en plus à s'organiser solidement sur le terrain des mutualités et do l'assistance sociale. Il encourage l'assistance à persévérer dans cette voie, il se voit une nouvelle fois applaudir. La ligue des mutualités rurales et de caisses de réassurances progresse aussi trè3 bien.En 1913, i! n'y avait encore que 13 sociétés qui y avaient adhéré. En 1914, on compte déjà 32 sociétés avec 5,000 membres. Avant de lever la séance, M. le président Lesneuck rend hommage à M. le député Pecher; il remercie la presse et fait un pressant appel aux membres pour que ceux-ci fassent le plus de propagande possible. Le bureau propose encore d'écrire une lettre à M. l'échevin Strauss, lettre dans laquelle on exprime les meilleurs'vœux des membres du „Liberale Ziekenbeurs" pour voir le fils du sympathique échevin promptement rétabli. Cette proposition est unanimement approuvée.« * » Le monument Appelmans Enfin, on semble songer de nouveau au monument Appelmans. La commission Royale des monuments a avisé le bourgmestre qu'une délégation viendra demain à Anvers pour examiner l'emplacement où sera érigé le monument Appelmans. Cela est fort bien, mais puisque ces messieurs viennent à Anvers, ne pourraient-ils y voir dans la salle Leys de l'hôtel de ville les admirables peintures murales qui se détériorent de plus en plus. La Vilie a institué une commission spéciale pour examiner ces fresques; M. Van Leemputte a envoyé son rapport à la commission Royale des monuments, voilà trois ans de cela, et depuis lors, ces messieurs n'ont pas encore donné leur avis. Ce serait le moment ou jamais, croyons nous, puisqu'une délégation de cetto commission sera à Anvers, de reparler do Leys et de tenter de sauver ce dont, à juste titre, nous sommes fiers. » « • Le bal du gouverneur Le premier bal officiel qu'ont offert, au gouvernement provincial, M. le gouverneur et Mme la baronne van de Werve et, de Schildo, a été particulièrement brillant. Jamais, le vieil hôtel n'a reçu d'invités aussi nombreux, aussi élégants que samedi. La galerie vitrée ayant été démolie et. transformée en grande salle de bai, le gouverneur avait pu lancer beaucoup d'invitations auquelles avait répondu tout ce qui a nom dans l'armoriai belge, tant de Bruxelles que d'Anvers. C'est ainsi que dans la brillante assistance on remarquait Mme la princesse de Ligne et le prince de Clermont-Tonnerre. A côté de la noblesse il y avait également les hautes autorités civiles et militaires, parmi lesquelles M. le ministre Se-gors, le bourgmestre J. De Vos, tous les généraux de la garnison et do la garde civique, les magistrats, les sommités du barreau, do la médecine, nos principaux banquiers, les grands noms du commerce, etc. C'était une fête admirable que les toilettes les plus riches, les plus luxueuses des dames, les uniformes chamarrés d'or des consuls, des ministres, des sénateurs, des bourgmestres, des députés permanents, tout constellés do plaques et de décorations, rendaient éblouissante sous les feux des mille lustres. En maîtresse de maison charmante, la baronne van de Werve et de Schilde eut un mot aimable pour chacun de ses convives, de même que le gouverneur qui se multipliait partout. Cette fête féerique a duré fort tard au plus grand plaisir de tous ceux qui y assistaient et qui en garderont d'ailleurs le meilleur souvenir. * * » Un jubilé Samedi dernier, les employés de la maison Saint frères étaient réunis en un banquet dans les salons de l'Hôtel Métropole, rue Leys, à l'occasion du 25me anniversaire do l'entrée à la maison du vendeur M. Parent.Des discours pleins d'enthousiasme furent prononcés par MM. V. Pittoors, directeur,au nom de la maison-mère et par Léonh. Thys, au nom des collègues.De nombreux cadeaux furent offerts au jubilaire et celui-ci remercia en des termes éloquents. Pendant toute la durée de la fête la plus intime cordialité n'a cessé do régner. Festivals de mai M. le baron van do Werve et de Scliilde, gouverneur de la province et M. le bourgmestre Jean De Vos, ont accepté la présidence d'honneur de ces festivals, qui seront donnés au Jardin zoologique. Maître Franck Vanderstucken s'occupe activement de l'organisation musicale de ces auditions sensationnelles et, sous peu, nous pourrons publier le programme et les noms des solistes engagés. Le festival aura lieu, cette année, les 16 et 18 mai, dans le Palais des fêtes de la Société royale ed Zoologie. Comme nous l'avons déjà dit, il commémorera le bicentenaire de la naissance de Gluck et sera consacré à la musique dramatique. « « * Naissances et décès Dans la semaine du 1 au 7 février 1914, il est né à Anvers 122 enfants dont 3 do parents étrangers à la ville. Par contre, il est mort 85 personnes, dont 5 appartenant à la population flottante. L'augmentation de la population par l'excédent des naissances sur les décès, est donc de 35 habitants. La mortalité infantile a été assez faible; il est mort 15 enfants, dont 10 de moins de 6 mois, et 5 de 6 mois à un an, et aucun d'un à deux ans. La diarrhée infantile n'a fait que 6 victimes; par contre, il y a eu 15 décès, causés par les tuberculoses; 8 par des maladies du cerveau, 7 par des maladies du cœur, et 13 par des affections de l'appareil respiratoire. On signale aussi parmi les causes de décès: 3 cas de scarlatine, 2 de coqueluche, 3 de croup, 2 de méningite. En traitement dans les hôpitaux: 6 cas de rougeole, 9 de scarlatine, 1 de coqueluche, 7 de croup, 4 d'erysipèle et 12 de tuberculose pulmonaire. * » Une explication — Pourquoi a-t-on appelé La Fontaine „bonhomme"! — Parbleu; parce que c'est un homme fables"! Union pour la protection tin travail au port L'assemblée générale L'Union générale pour la protection du travail au port d'Anvers a tenu, hier matin, son assemblée générale dans ses bureaux du quai St-Michel. Au bureau, présidé par M. S. Van den Broeck, siégeaient MM. J. Willemse et Vinkeleer, vice-présidents; J. Schiltz, secrétaire; van Re^emor-ter, greffier et Marsily, trésorier. C'est M. Schiltz qui donne lecture du très intéressant rapport. Ce document commence par rappeler la grève générale „dont la menace seule a fait beaucoup de tort au pays et surtout à Anvers. Bien des navires ont été dirigés sur des ports concurrents. C'est en grande partie à cause de cette circonstance que nous avons eu k constater en 1913 une diminution dans l'augmentation habituelle de notre trafic. Effacer ce recul, voilà- la tâche à laquelle nous convions tous nos membres, patrons et ouvriers, à travailler avec nous." Le rapport constate ensuite que des emplacements bien outillés ne suffiront pas à soutenir avec succès la concurrence des ports voisins. Tout le monde demande que les manipulations de marchandises tant b. l'entrée qu'à la sortie se fassent avec une plus grande célérité; mais bien souvent, on oublie de tenir compte du facteur le plus important, le rendement de la main-d'œuvre. Or, à Anvers le nombre des heures réglementaires est moins élevé que dans les autres ports. Eh effet, à Amsterdam, on compte 10 1/2 heures de travail effectif; à Hambourg, 10 heures; à Rotterdam, le salaire se paye par heure et le travail extra ne commence qu'à neuf heures du soir. Anvers, dont la journée réglementaire, n'est que de 9 heures en été et de 8 1/2 heures en hiver, se trouve donc dans une situation désavantageuse, laquelle s'aggrave considérablement par le ,,noen overal", qui raccourcit d'au moins une heure la durée de la journée'réglementaire. L'Union générale pour la protection du travail au port d'Anvers a toujours combattu cette mé- ^ thode de ,,noen overal", que rien ne peut justifier; il n'est pas admissible en ëffefc, qu'un homme jeune', de bonne santé cesse son travail à 3 heures ou à 4 heures de l'après-midi. Dans aucun pays du monde, on ne trouverait à nous en citer un seul exemple. Quelques uns cherchent une excuse dans l'éloignement de certains emplacements et dans l'absence de moyens rapides de communication et d'abris confortables pour l'ouvrier. L'Union Générale pour la Protection du travail n'admet pas la légitimité de ces excuses ; mais elle reconnaît qu'il faut établir des moyens de communication et des locaux pour les'ouvriers. Dès 1911, elle a. fait connaître le programme des mesures à prendre. En voici : 1. Trains pour ouvriers à organiser par l'administration des chemins de fer de i Etat et par celle des chemins de fer vicinaux. 2. Service d'autobus ou de tramways. 3. Services intensifs de bateaux et de canots automobiles. 4. Service fréquents de passage entre les quais opposés du bassin-canal et des darses | au moyen de: a) Bacs et pontons de passage pour les personnes et le charroi ; b) Escales fréquentes aux différentes stations d'embarquement et de débarquement, à installer sur les quais, par les bateaux à moteur des services mentionnés ci-dessus; c) Ponts transbordeurs; d) Tunnels à ascenseur pour les piétons, le charroi et, en partie, pour le matériel des chemins de fer; e) Ponts, là où le rapprochement des rives le permettra. 5. Route pavée directe à l'est et à l'ouest des bassins. Après s'être occupé ensuite des locaux et des carnets de salaires, le rapport constate que

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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