Le nouveau précurseur: journal du soir

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31 januari 1914
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s.n. 1914, 31 Januari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f76766q/
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a HJB IVOUVEAU PRECURSEUR — Samedi 31 Janvier et Dimanche 1 Févriei» 191^ 300 à 400 élèves qui la fréquenteraient. C'est le vœu de la population, mais on y résiste. A Turnhout, où jusqu'en ces tout derniers temps, existait une seule école communale pour garçons, la surpopulation fut telle certain moment que les enfants ne trouvaient pas de place sur les bancs. Lorsque des cours nouveaux furent créés, il se présenta, le premier jour 130 élèves pour un instituteur. Tout cela ; n'est-il pas symptômatique? M. Buyl. — A Fumes, il y a un seul instituteur.M. Pecher, — Il m'est impossible d'abandonner cet ordre de considérations sans signaler que dans beaucoup de localités cet abus de la surpopulation sévit de façon intense. Un tableau que j'ai sous les yeux révèle environ deux cents de ces cas; le chiffre de 70 élèves par classe du degré moyen ou supérieur y est fréquent; pour le degré supérieur, il s'élève parfois à 100, 110 ou 115 élèves. Gomment un enseignement est-il profitable dans ces conditions? Ce qui suffit d'ailleurs à démontrer que l'abus existe, c'est que les moyennes générales du nombre d'élèves par classe pour les divers ressorts d'inspection scolaire moyenne où les cas les plus spécialement graves devraient être compensés par la normale et qui ne devraient donc pas dépasser 40 à 45 élèves, atteignent pour le ressort de Courtrai 47 élèves, pour ceux de Hasselt et à Louvain 50, pour celui d'Alost 56 et pour celui de Malines 58! J'ai cité des témoignages officiels, des faits précis, des chiffres qu'appuient les documents les plus sûrs. N'ai-je pas le droit d'affirmer qu'au moment où se discute une loi qui se donne pour but l'amélioration de l'enseignement populaire et qui se revendique de la liberté du père de , famille, il y a là une situation inquiétante, qui mérite d'être envisagée et corrigée dans la mesure du possible? (Très bien, sur les bancs de l'opposition). Au reste, ce n'est pas seulement pour le présent, c'est pour l'avenir que des garanties nous paraissent nécessaires. Nous savons que 1 enseignement communal n'a pas les préférences des pères de famille catholiques, qu'il ne rallie dans les camps de la majorité que des sympathies toutes platoniques, et fort mitigées. L histoire nous rapporte l'écho de bien des menaces dirigées contre cet enseignement par les leaders du parti catholique et par les chefs du gouvernement lui-même. Jacobs ne disait-il pas en 1884: „11 viendra un moment où l'école de quelques-uns, — il désignait par là, 1 école adoptée — jointe à l'école de quelques-autres, permettra la suppression de l'école de la moyenne". C'était la menace, renouvelée de 18bd. Cette menace, nous l'avons retrouvée dans la bouche de plusieurs orateurs à droite qui au cour de la présente discussion, ce sont avancés jusqu'à faire l'apologie de la destitution des pouvoirs publics en matière d'enseignement. C'est une doctrine: elle a le mérite de la net-, teté et de la logique: elle est en accord avec •le sentiment intime de beaucoup de pères de familles catholiques. Mais nous avons, nous autres, le droit d'ériger, contre cette doctrine, ce principe qui sera en cette matière le sujet de ralliement de l'opposition dans les luttes politiques futures, que l'école publique doit être et demeurer l'assise, le fondement inébranlable de notre organisation scolaire, l'instrument essentiel de formation des générations qui montent. Cette école ne saurait déchoir, sans que du même coup ne se trouve atteint ce patrimoine commun d'aspirations et de sentiments, cette notion profonde de la solidarité nationale qui est la première et la plus irrésistible des forces morales d'un peuple. (Très bien. Très bien à gauche). Parce que cette conception, après trente années de politique scolaire catholique se trouve profondément mutilée et que se produit sous nos yeux un dépérissement progressif de l'enseignement communal, attesté par la proportion décroissante de sa population scolaire, qu'ainsi donc,, non seulement la menace existe, mais que nous marchons à la réalisation, nous avons le droit de déclarer plus légitimes nos inquiétudes et plus justifiée le garantie que nous sollicitons. Quelles sont-elles. Je désire préciser à cet égard la portée de nos propositions. Le premier de nos amendements tend à ce que les communes à l'avenir, ne puissent être dispensées de maintenir leur unique école communale existante. Nous pensons rentrer ici dans ■les vues de l'honorable ministre qui déclara, à la séance du 28 octobre dernier, que le gouvernement s'était toujours opposé à la suppression des écoles communales :„Les chiffres de suppression que cite constamment l'opposition et qiji alimentend le fond de sa polémique, ces chiffres n'ont aucune actualité. Il n'y a eu suppression d'écoles communales qu'après 1884 quand il s'est agi de liquider la situation crée au pays par la loi de 1879. Depuis 10 ans aucu-une école communale n'a été supprimée avec •l'assentiment du gouvernement". Ceci me permet de dire que notre proposition n'a rien d'excessif et que son accueil favorable par le gouvernement serait tout simplement le gage de la sincérité des déclarations faites. L'amendement a le patronage d'une autre autorité. Il reprend une idée ancienne développée ici par un homme que nul ne suspectera de radicalisme. L'honorable M. Pirmez avait en 1884, combattu le principe de l'adoption par des arguments dont la justesse a été mise depuis en lumière par les faits eux-mêmes. Il repoussait comme une véritable iniquité qu'une commune put être autorisée à supprimer des écoles communales pour les remplacer par des écoles confessionnelles adoptées. Notre amendement ne va même pas aussi loin. La faculté d'adoption de la commune demeure entière. Nous ne visons que là dispense de maintenir l'unique ou la dernière école communale. Ce que nous nous efforçons dé prévenir, c'est la disparition totale de l'enseignement public, parce que cette disparition ne peut aller sans une atteinte injustifiable à la liberté de conscience.(Très bien,très bienl à gauche et à l'extrême gauche). Qette mesure de protection de l'enseignement communal est d'ailleurs aujourd'hui plus nécessaire que jamais. Le projet scolaire accorde aux écoles confessionnelles des avantages considérables. Les possibilités cTe développement de cet enseignement vont se trouver étendues, et il est certain que la tentation des communes à négliger leur enseignement propre pour s'en remettre à l'enseignement privé, va devenir de plus en plus forte. C'est contre cet entraînement qu'il importe de protéger la liberté des pères de famille et c'est ce qui donne à la , proposition un caractère de pressante et d'actuelle nécessité. Mais une considération domine toutes celles-ci :c'est que l'école adoptée étant une école confessionnelle, ne pourra jamais être considérée comme accessible à tous et comme pouvant remplacer une école publique. Confessionnelle, elle l'est par définition. Elle l'est par la composition de son personnel enseignant dont les deux tiers appartiennent à des congrégations religieuses. Elle l'est par son organisation, par la direction et la surveillance à laquelle elle est soumise. Le vade mecum de l'évêché de Namur ne porte-t-il pas en termes formels que cette école est nécessairement sous la direction immédiate du curé et sous la direction suprême de l'évêque. Elle l'est enfin par son enseignement. N'est-il pas déjà suffisamment grave qu'une école pareille soit assimilée aux écoles communales et entretenue par la commune, au même titre? n'est-il pas évident qu'en tout état de cause, elle ne devrait jamais être appelée à tenir lieu d'école publique, puisque par sa nature même, elle ne pourra jamais être considérée comme accessible à tous! Une concession est faite, mais combien illusoire, aux droits de la minorité: le recours des 20 pères de famille pour empêcher la suppression de la dernière école ou obtenir son rétablissement. Mais quel leurre que pareille garantie: Je ne sache pas que 20 pères" de famille aient jamais pu, en pays flamand, maintenir debout une école, contre une administration résolue à la renverser. Réclamer le maintien de l'école, c'est se poser en dissident, c'est combattre l'opinion reçue, et dans les petites localités où l'ascendant de quelques personnes est redoutable, c'est s'exposer à d'impitoyables ressentiments. Il s'en trouva cependant, en 1884 et 1885, de ces hommes courageux pour demander Je maintien de l'école" communale. Dans certaines localités, on tint leur recours pour inexistant; dans d'au- j très on ameuta les populations contre eux; on f dressa devant les contribuables le spectre d'im- \ pôts nouveaux, on prêcha, on jeta l'anathème. j Tous les moyens furent bons pour les décourager et s'ils ne suffisaient pas à briser leur ré- J jjlution, on faisait appeler les signataires un à | 1 un chez le bourgmestre pour les obliger à bif- ! ■ fer leur signature. Dès que le nombre passait : 1 au-dessous de 20, la bataille était gagnée, la i suppression de l'école votée par le conseil com- 1 munal et tous les recours ultérieurs venaient se briser à l'opposition de la députation permanente.Pour obtenir le rétablissement de l'école, les difficultés sont plus insurmontables encore, car la situation se complique des engagements pris. L'adoption est consentie pour 10 ans; la commune est tenue par ce contrat. Voici donc un laps de temps assez long où il ne peut être question de rétablissement de l'école où la liberté des pères de famille qui le voudraient, est ligotée. M. POULET. — Ces contrats n'ont rien d'exclusif; et un contrat pareil n'empêche pas la commune d'établir une école communale. M. PECHER. — Non, mais pour beaucoup de petites communes, il y a impossibilité pratique. Le recours des pères de familles les exposerait le plus souvent aux embarras financiers les plus graves. Là-dessus vient se greffer une nouvelle difficulté, résultant du fait que souvent le local de l'école communale a été cédé à la direction de l'école adoptée. La commune n'en a même plus la jouissance. A ce propos, se produisit en 1895, un bien curieux débat qui mit aux prises M. Woeste et M. Schollaert alors ministre de l'instruction publique. M. Woeste soutenait la thèse suivant laquelle les écoles adoptées ont le droit de s'assurer par contrat la jouissance des locaux des écoles communales, pour toute la durée du terme d'adoption. A rencontre de cette opinion, M. Schollaert défendait la jurisprudence administrative, suivie jusque là et d'après laquelle les communes avaient le droit, moyennant un préavis d'un an, de reprendre la jouissance de ces locaux.„Le contrat d'adoption, disait-il, s'il pouvait obliger les communes à fournir des locaux pour dix années, deviendrait un obstacle à l'établissement de l'enseignement communal. Si les communes devaient aliéner la jouissance de leurs locaux pendant dix ans, elles seraient dans l'impossibilité de rétablir l'enseignement communal pendant tout celaps de temps." L'intransigeance de M. Woeste triompha de ces justes scrupules — et les contrats de cession, conclus pour toute la durée de l'adoption sont devenus la règle depuis. Voie: donc, de l'aveu même de M. Schollaert une difficulté de plus sur le chemin des défenseurs dt l'enseignement public. Et pour finir, ils verront s'élever devant eu? l'infranchissable obstacle qui constitue le vet( de la députation permanente. Le respect des consciences commande de rompre avec une législation, où les droits de la minorité sont aussi arbitrairement méconnus. Faut-il rappeler que le projet primitif du gouvernement catholique en 1884, ne faisait pas mention de cette intervention de la députation permanente? Et ne serait-il pas singulier de voir 1; droite se refuser à revenir à un système qu'elle-même, à cette époque avait préconisé? Ne se^ rait-ce point là, donner la mesure d'un part pris vraiment intolérable? C'est-ce que le pay: appréciera. , Nous nous demandons aussi de renforcer, pai ; des garanties sérieuses, l'organisation, actuellement si fragmentaire, de l'enseignement communal pour jeunes filles. Les communes qu s'acquittent de leur mission à cet égard son dans la région flamande, l'infime minorité: j'er compte 34 sur 152 communes de la province d'Anvers, 26 sur les 248 communes de la Flandre Occidentale, 23 sur les 298 communes d< la Flandre Orientale et 20 sur les 206 com-; munes du Limbourg. M. Franck. — Par 10 %. M. Pecher. — Ailleurs existe le régime d< l'école mixte, qui est dans son principe un< école de garçons, où les filles ne sont admise: que par surcroit une école à personnel enseignant masculin auquel se trouve adjointe un< ■ maîtresse de couturé. Or, il n'est pas douteu: que ce régime ne répond ni aux désirs de! parents, ni aux conditions requises d'un boi enseignement et que si ces écoles mixtes son presque toutes désertes, la. cause ne doit poin en être cherchée ailleurs. Cette désertion fu d'ailleurs souvent provoquée par les commune: ; elles-même, qui révoquèrent les maîtresses d< couture, rendant ainsi l'école inaccessible er fait aux élèves féminins. Diverses circuraires ministérielles déclarèrent ces suppressions d'emploi illégales mais les maîtresses révoquées ne furent poin-réintégrées et le résultat de ces manœuvres fut que peu à peu l'enseignement des jeunet filles dans les communes flamande est devenue le monopole des congrégations religeuseS. Des 34 communes rurales de l'arrondissement d'Anvers, il s'en trouve des où le cours de couture est organisé à l'école communale. Ailleurs les parents sont de fait dans l'obligation d'envoyer leurs filles à l'école confessionnelle, libre ou adoptée. Est-ce là, le libre choix de l'école? Et ne suffit-il pas d'indiquer. ces situations pour justifier les mesures de garantie que nous sollicitons. Inspirées par l'esprit de modération la plus large, elles constituent une modeste comparaison aux privilèges que la loi nouvelle réserve à l'enseignement catholique. Le législateur qui s'engage dans la voie des subsides aux écoles libres, doit protéger d'autant plus sérieusement l'enseignement communal. Et la loi hollandaise elle-même, que parfois les catholiques nous citent avec éloges, donne aux partisans de cet enseignement des satisfactions que nous avons vainement réclamées chez nous. Cette loi, faut-il le rappeler, ne connaît pas le droit d'adoption d'écoles confessionnelles par les communes elle trace au contraire un ligne très nette de démarcation entre l'enseignement privé et l'enseignement public, s'en remettant, pour la surveillance et la direction de ce dernier, exclusivement à la commune. Pas d'intrusions d'autorités ecclésiastiques. Une neutralité bienveillante dans cétte école: les con-gréganistes en robe n'y peuvent enseign- r. La religion -n'y est point obligatoirement inscrite au programme des cours. Enfin son développement normal se trouve assuré par la loi elle-même dont le texte fut ainsi commenté au Parlement: „Par nombre suffisant décoles communales, il faut entendre,que la certitude doit être fournie que pas un seul enfant qui désire fréquenter l'école publique ne sera privé de cette faculté, en sorte que l'on ne peut négliger la création d'écoles publiques parce que l'on considère que l'enseignement privé pourrait suffire".Je souhaiterais voir un principe analogue inspirer notre législation. Beaucoup de griefs très légitimes des pères de familles non-catho-'liques auraient ce jour-là, disparu. Mais, j'ai tenu à me faire l'écho de leur révendication, car leur cause est celle de la liberté de conscience. J'estime que vous ne pouvez leur refuser les garanties qu'ils sollicitent; ce serait les condamner à un regime d'oppression morale que vous ne toléreriez pas une heure, s'il devait vous être imposé. (Vifs aplaudissements à gauche. L'orateur reçoit les félicitations de ses amis politiques). NOS ÉCHOS Pour une pauvre femme Nous avons reçu pour la veuve Smets, dont le mari s'est fait tuer en arrêtant dos chevaux emballés: Report de jeudi à vendredi Fr. 196.— Un courtier en café 1. Un abonné " i. Léon Toulaine 5. De la part de Mme C. P. 20] Collecte faite parmi les amis réunis au café Antwerpen's .Handel, rue Hochstetter, 13 Pour la pauvre femme dont les malheurs ont été signalés dans le Précurseur le 28 janvier 100. Iï. S. 5.'— Anonyme 20. -Anonyme 20.' De M. A. D. 20.— * * * Au chemin de fer L'administration elle-môme avoue son impuissance; cela ne s'est jamais vu. Elle vient de prendre la décision de ne plus accepter des transports qu'avec la clause d'irresponsabilité. De cette manière, quoiqu'il arrive, l'administration est à couvert; elle a ouvert son parapluie, comme disent nos îhemmots belges. D'un autre côté, les industriels ne voulant pas expédier dans ces îonditions, les transports diminuent énormément au détriment du commerce et sur- : ,out du trafic maritime. Aussi le Cercle des expéditeurs, exporta- I eurs et importateurs, a-t-il protesté près ' du ministre des chemins de fer par la dépêche que voici: Monsieur le Ministre, Nous nous permettons d'attirer votre attention sur la mesure prise par votre administration d'appliquer la clause d'exonération de toute responsabilité de sa part, dans le transport des marchandises. Cette mesure mise en vigueur depuis quelques jours est cause des plus grands désagréments' et de pertes énormes, votre administration se refusant à effectuer le transport sans cette garantie. Nous espérons, Monsieur le Ministre, que vous voudrez bien faire rapporter cette décision et vous prions d'agréer, avec nos remerciements anticipés, l'assurance de notre considération la plus distinguée. Le secrétaire, Le président, F. Hanson. Jos. Albert De Ryckere. • » « Les chèques postaux Le bureau des chèques postaux nous informe que la liste des affiliés au service des chèques postaux vient d'être réimprimée et comprend, outre ces affiliés, au nombre de 4,650 environnes titulaires d'un compte courant à la Banque nationale de Belgique. Un exemplaire en sera envoyé, sur demande, au prix de 50 centimes à prélever, le cas échéant, sur l'avoir en compte. * • Les pronostics du Vieux Général Voici le bulletin météorologique que nous adresse, pour le mois de février, le Vieux général de Bruxelles: Du 1er au 9 février, temps froid, nouvelle chute de neige, vent violent. Du 10 au 17, forte gelée, plus rigoureuse encore que celle de janvier, neige abondante. Du 18 au 23, dégel, pluie, inondations en., France, en Belgique et dans plusieurs autres pays d'Europe. * • » Une conférence Mardi prochain, M. le député G. Royers, ancien ingénieur directeur en chef des travaux de la Ville, donnera, à 8 1/2 heures du soir, au local de l'Association libérale, cité 1, une conférence ayant pour sujet: „Anvers depuis 1872". A l'époque où l'on parle tant de notre port, de ses travaux et de son administration, cette conférence sera pleine d'intérêt. • i • « ; Un bon point Un bon point h. la Métropole; nous aimons ' h le marquer, l'occasion n'est pas fréquente. Ce matin, notre grincheux confrère, publie une réponse à un article donné ré-, cemment par la Gazette de Hollande, sous le 1 titre ,,L'Escaut et le Nieuwe Waterweg". ; Cet article, nous l'avons déjà dit, est un ' dithyrambe en l'honneur de Rotterdam et ! un petit — ohl bien petit — éreintement du port d'Anvers, que son rival néerlandais dépasserait de cent coudées. La Métropole rabat quelque peu le caquet à la Gazette de Hollande et remet les choses au point. C'est d'autant plus louable de sa part que l'article du journal néerlandais est basé én plusieurs points, sur les récriminations | inexactes et tendancieuses de la Métropole elle-même. , Nous sommes heureux que notre confrère | anversois ouvre enfin les yeux sur les ■ conséquences néfastes de sa campagne de 1 parti-pris contre l'administration du port, qu'elle attaque et dénigre parce que le personnel est libéral. : Nous sommes spécialement heureux d'a- ! voir contribué à ce résultat. # * * Un anniversaire Ce midi, la capitainerie du port était en fête. On y célébrait le 25me anniversaire , d'entrée en service de M. le chef de bureau L. Schram, un des plus zélés fonctionnaires du port en même temps que grand philanthrope.M. le commandant Bulcke, les capitaines Stocker et Adriaessens, MM. Crétin, chef de bureau; Gouthals, sous-chef et tout le personnel s'étaient réunis pour fêter le jubilaire.Le commandant Bulcke, en une allocution toute cordiale, a dit les mérites si appréciés de M. Schram, et au nom du personnel et au sien propre, il a remis de nombreux et superbes cadeaux au héros de la fête. Celui-ci a été surabondamment fleuri et a reçu quantité de dépêches do diverses personnalités et cercles, le félicitant chaleureusement.Très ému de toutes ces marques de sympathie, M. Schram a remercié ses chefs et ses collègues. Un verre de Champagne a été vidé ensuite pendant Que tout le monde s'empressait autour du sympathique L. Schram. Mardi prochain, au cours de la séance du Conseil échevinal, nos édiles recevront M Schram et lui remettront le cadeau do la Ville. • * * Tous les honneurs Décidément, les Belges ne se refusent plus rien. r On télégraphie de Home que toutes les œuvres (omnia opéra) de Maeterlinck viennent d être mises à l'index. ♦ * Chez les Bulgares Les Bulgares de résidence à Anvers surtout des étudiants, de notre Institut du commerce, se sont rendus ce matin, en groupe, chez M. Louis Strauss, consul général de Bulgarie et agent royal en Belgique. Ils sont allés lui présenter, au nom de la co onie bulgare à Anvers, leurs félicitations a 1 occasion du 20me anniversaire de naissance du prince héritier Boris. Ils ont prié le consul général de transmettre à Sofia les félicitations et l'assurance de l'attachement des Bulgares de Belgique, au tzar Ferdinand, à sa dynastie et à la patrie bulgare. M. Strauss s'est immédiatemnet acquitté de cette mission en envoyant un télégramme à Sofia. * • * Un cours d'orthophonie Les journaux bruxellois annoncent que les élèves de l'Ecole provinciale du Brabant à Tirlemont vont être favorisés d'un cours d'orthophonie, science dont la connaissance leur permettra de corriger les divers défauts de langage et de prononciation de leurs élèves, quand ils seront instituteurs. Ils expriment l'espoir que cette excellente initiative soit instaurée dans toutes les écoles normales. A l'école normale d'Anvers, ce cours n'existe pas encore pour la bonne raison que l'école étant de création trop récente, 11'a pas encore do quatrième année. Mais, en attendant, nous avons déjà des cours d'orthophonie pour les élèves de nos écoles communales. Dans les écoles de la rue Van Aerdt et de la rue du Retranchement, on corrige, pendant quelques heures, par semaine, les défauts de prononciation des élèves des diverses écoles communales de la Ville. Cela donne le meilleur résultat, quoiqu'il n'y ait qu'un seul professeur pour donner ces cours spéciaux. Nous ne doutons pas qu'à l'ouverture de la quatrième année de l'école normale,c'est-à-dire en octobre prochain, un cours spécial d'orthophonie ne soit donné aux candi dats instituteurs pour, qu'à l'avenir, tous puissent corriger les défauts de langage de leurs élèves». Pour la Bruyère de Calmpthout Depuis plus de deux années la société: „Vereeniging tôt Behoud van Natuur- en Stedenschoon" fait tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la conservation de la Bruyère de Calmpthout. Mardi prochain, la 3 février, à 8 1/2 heures du soir, elle organise une réunion publique dans la grande salle du Cercle artis-listique, rue Arenberg. Comme orateurs il y aura MM. les avocats Cornette et Muls, et M. 11. Van Puymbroeck. On montrera un grand nombre de vues ordinaires et coloriées du lieu menacé. Le Conseil communal et le bourgmestre » de Calmpthout sont invités à la réunion, et M. De Vos, bourgmestre de la ville, vient de promettre d'assister à cette réunion. Pour cette organisation on a pu compter sur les sociétés suivantes: Algemeen Nederlandsch Verbond (Branche d'Anvers), Antwerpen's Oudheidkundige Kring, Aze ick kan, Bond der Antwerpsche lcunst en beeldhouwers, Gymnastische Volkskring van Antwerpen, Kring voor Mouwkunde, Katholieke Vlaamsche Hooge-schooluitbreiding, Société royale pour l'encouragement des beaux-arts à Anvers, Ken u zelf, Art contemporain, Cercle artistique, Cercle pédagogique Diestei-weg, De Scalden, St-Lukasgilde, Rubenskrin^, Syndicat d'artistes-peintres anversois, Confédération des sociétés flamandes d'Anvers, Vlaamsche Krinù (Cappellen), VereeMging tôt bevor-dering van Volkkracht, Vereeniging van Letterkundigen, Vlaamsche Wacht, Université populaire d'Anvers. » * # Cercle Artistique Voici la série des fêtes qui seront offertes aux membres du Cercle pendant le mois de février prochain: Jeudi 5 février, à 8 1/2 heures, conférence par M. Marius Ary: „La Vie", „Paris; les milieux et les hommes". Jeudi 12 février, à 8 1/2 heures, conférence par M. Léon Werth, homme de lettres à Paris: „De Mallarmé à Charles-Louis Philippe".Lundi 16 février, à 8 1/2 heures, conférence par M. Georges Virrès: „Le traditionalisme actuel dans les lettres françaises". Jeudi 19 février, à 81/2 heures, conférence par M. le professeur Dr. G. J. P. J. Bolland: „Schoonheid en Kunst". Jeudi 26 février, à 8 1/2 heures, représentation théâtrale de gala: L'Enfant prodigue, pantomime en 3 actes de M. Michel Carré, musique d'André Wormser, avec le concours de M. Georges Wague, de l'Opéra Comique; de Mmes Christiane Ksrf, de l'Opéra Comique; Christiane Mendefys, des Copucines; Lucie Dereymon, de l'Alhambra et de M. Jean Bataille, de la Renaissance. Au piano: M. Georges Kiek, chef d'orchestre de la Gaîté Lyrique. Matinées cinématographiques: de 3 à 5 heures, les dimanches 1er et 15 février. Expositions: du 31 janvier au 12 février 1914. — Exposition d'oeuvres de M. Richard Baseleer, artiste-peintre. Du 14 au 16 février. — Exposition d'œu-vres de M. Charles Tlieunissen, artiste peintre.Les membres désireux de se faire réserver des places pour la représentation du 26 février devront s'inscrire le 23, de 9 à 5 heures, et le 24, de. 9 à 12 heures, en joignant à leur demande le montant des places retenues et en présentant leur carte du semestre.La direction procédera à un tirage au sort entre les membres inscrits et ceux-ci pourront faire retirer au local (toujours contre présentation de leur carte de meim-bre) le 25 courant, de 9 à 5 heures, les places qui leur auront été attribuées par le sort, • * * Conseil communal A l'ordre du jour de la séance de lundi figurent encore: 23. Frais de curage Hollebeek-et Piere-beek. Répartition. —24. Libre usage des vidanges. Rôle 1914. — 25. Budget 1913. Taxes communales. îtai-valeurs. Crédit supplémentaire.« » Nouveaux concerts La Société des Nouveaux concerts donnera le mercredi i février, à 8 1/2 heures, une seance de musique de chambre par Mme Lucille Weingartner, cantatrice, et M. Félix Wemgartner, accompagnant an piano. (Cartes spéciales exigées.) Le mardi 10 février, à 8 1/2 heures, aura lieu le Concert breton, audition des œuvres du poète-chansonnier breton „Botrel", interprétées par Mme Botrel et l'auteur, avec le concours de MM. Georges Launay, chanteur humoristique, et André Colomb, compositeur. (Cartes spéciales exigées.) • • Un problème Deux joueurs; l'un debout, l'autre assis ont joué pendant une heure; chacun d'eux a gagné 20 francs. Comment? •— Cela n'est pas possible qu'ils aient gagné tous les deux. — Parfaitement. — Comment? — Ils ont joué uno sonate, : ; Théâtres et Concerts Xhéûtre Royal Nous apprenons, avec plaisir, le réengagement de l'excellente basse de grand-opéra: M. Legros, qui a obtenu grand succès 1 chacune de ses apparitions, depuis qu'il est parmi nous. • •' On annonce pour jeudi prochain une 2me : représentation de "Mireille". C'est Mme Ces- ! bron, la talentueuse artiste qui interprétera le rôle de l'émouvante et gracieuse héroïne de Mistral. Ce spectacle choisi commencera par "Le Rêve d'Adonis", le ravissant ballet de MM. Chambery et Guillemyn. Théâtre des Variétés UN CAS DE CONSCIENCE — GONZAGUE C'était un spectacle aux contrastes singuliers, que celui nous offert hier par l'éclectique directeur des Variétés, l'aimable, compétent et dévoué Paul Jorge, à qui l'on, prépare pour le 12 février prochain, une apothéose digne de nous et digne de lui. Il n'y a pas longtemps, nous applaudîmes „Un Cas de Conscience" sur notre coquette scène de comédie. Une tournée nous amenait la comédie mélodramatique et médicale de MM. Paul Bourget et Serge Basset, Rappelons-en brièvement la donnée, d'après le programme officiel:"Le comte et la comtesse de Rocqueville ont trois enfants. Le hasard met sous les yeux du comte une lettre lui révélant qu'un des trois enfants qu'il a élevés n'est pas de lui. Sur ,1e point de mourir il somme sa femme de lui faire connaître celui qu'il doit répudier. "Mais déjà très malade, la commotion est trop forte, et devant le tableau de l'amour fraternel de ces trois jeunes gens, il expire sans avoir voulu assouvir sa vengeance". Ce problème terrifiant d'algèbre adultérine a fait grande impression. M. Daubry, saisissant, d'un réalisme poignant, eut des raies effrayants et des crises d'urémie, qui semblaient reconstituées par le docteur Huchard en personne.M.Hubert silhouetta un patricien, d'une ligne sobre et d'un naturel excellent, qui saigna son malade dans toutes les règles de l'art. MM. Lepers, Hédouin, Ghéleyns, Huguet, Châtenay ne méritent pas moins d'éloges pour la conscience qu'ils apportèrent à remplir des rôles épisodiques. Et Mme Olivier seule, hélas! manqua totalement de force dramatique et d'accent pathétique. Heureusement, cette impression de cauchemar fut tôt dissipée par l'acte qui terminait la soirée: „Gonzague" fantaisie aiguë et d'une inexprimable drôlerie, où l'esprit déluré, ironique et bouffon de M. Pierre Veber donne libre cours aux imaginations les plus folles, les plus extravagantes. On y voit un minable accordeur de pianos — invité pour faire nombre chez les Mouchel, gens g.'ùssi stupides que superstitieux — après mille aventures plus ahurissantes les unes que les autres, tomber des bras d'une femme adultère dans ceux d'une vierge romanesque, dont on lui accorde sans sursoir, la main. Il y a, là dedans; des types invraisemblables, qui furent caricaturés avec beaucoup de verve, par nos excellents artistes de vaudeville. Gonzague c'était M. Lévy. C'est assez dire que l'adroit et exquis jeune comique, se mit tout de suite au diapason de l'esprit pétillant de l'auteur, qu'il ne lança pas une seule fausse note et que tout l'acte durant, ce ne furent dans la salle que -croches, triple-croches et triolets d'hilarité. M. Lévy dans „Gonzague", c'est l'incarnation de la joie, c'est la perfection môme. Cette pièce et cet auteur feront courir tout Anvers aux ,,Variétés". Des salles amusées et trépidantes viendront se divertir à cette pièce folle, qui, chose rare, peut être vue par chacun, ne contient aucun mot leste et ne comporte pas le moindre déshabillé. Un tour de force, quoi 1 Autour de Lévy-Gonzague, évoluent avec le brio nécessaire: MM. de Vloët, Monret, Borde, Hédouin, etc. et Mmes'Berty, Daurey, Hugo, Smith, etc. qui tous méritent les applaudissements, qu'on leur prodigua sans parcimonie. Fantasio* * * * La direction nous prie d'annoncer que la quatrième représentation des matinées classiques et littéraires qui aura lieu le jeudi 19 février prochain, à 14 1/2 heures précises se composera de ,,Les Demoiselles de S.t-Cyr", pièce en 3 actes d'Alexandre Dumas, père. Ihéàtre royal néerlandais Pour rappel, demain dimanche, à 2 1/4 h., matinée: ,,De Kleine Lord", avec Mlle Marguerite Bertrijn dans le rôle titulaire. Le soir, à 6 3/4 heures, spectacle extraordinaire: „De Kleine Lord", et „Een Hardvochtig vader",l'excellent vaudeville allemand, interprété par les meilleurs éléments de la troupe, La Roche en tête. Pour lundi, on annonce la reprise de „Magda" le drame puissant de Suderman. Scala x Hier soir, chambrée complète dans la délicieuse bonbonnière de la rue Anneessens, où l'heureux auteur de la revue ,,Leggen maar" était venu s'enquérir personnellement de l'effet produit par le nouveau tableau intercalé dans le second acte, „le Tango" et le „Ragtime", dansés par la toute captivante Mlle Luduylla et par M. Alberty qui n'est pas un inconnu pour ceux qui fréquentent les bars de nuit.. Le „tango" (de son crû et évidemment légèrement filtré) très applaudi s'est cependant vu éclipsé par le ,,Ragtime", un andante chorégraphique du plus subtil effet. Ajoutez y Mme Deltenre, rentrée hier, plus gouailleuse que jamais; elle fit exploser la salle entière dans la charge des galas mondains. Puis Van Aerschot, tordant en Boy Scout; enfin la gymnastique rythmique où maint beau mollet s'émancipa, et où la sculpturale Mlle Méry fit regretter à tous les représentants du sexe fort l'insuffisance de rapprochement de nos" jumelles de théâtre. Il convient de féliciter tout particulièrement la commère Mlle Elder, qui souffrant horriblement d'une foulure du genou, à néanmoins voulu tenir son rôle jusqu'au bout. Souhaitons à cette charmante artiste, aux lignes si distinguées et à la voix chaude et sympathique une prompte guérison. A la revue „Leggen maar", nous souhaitons la réalisation de son horoscope; elle est née pour fêter son centenaire; elle y parviendra sans le moindre doute. Société Royale de Zoologie Dimanche 1er février 1914, à 15 1/2 heures Conceri par l'Orchestre de Symphonie de la Société sous la direction de Monsieur Edward Keurvels. Programme: Ouverture jubilaire, Jos. Cal-laerts; De wereld in! transcription par Lod. Hinderijckx), Peter Benoit; Le rouet d'Om-phale (poème symphonique) Cam. Saint-Saëns; Le Tribut de Zamora (transcription) Ch. Gou-nod; Hamlet (ouverture) Alex. Stadtfeld; L'Ar-lésienne (Ire s uite d'orchestre) Georges Bizet; Barcarole (extrait de "Mellusina"), Em. Wam-bach, solistes: Mlle Thilla Ontrop (harpe) et MM. Joz. Van der Avort (cello) et K. Roviec (hautbois); Adagio et Valse des Fleurs, Théo Charlier, Violon-solo: M. Edmond De Herdt. Mercredi 4 février: Concert avec le concours de Mlle Denise Sternberg, pianiste à Paris. Mercredi 11 février :Concert avec le concours de Mlle Béatrice Kacerovska, du Théâtre National Tchèque à Prague. Mercredi 18 février :Concert avec le concours de M. Ricardo Vines, pianiste à Madrid. Mercredi 25 février:Concert avec le concours de Mlle Hélène Krinkels, cantatrice à Anvers et de M. D. Van den Broecke, violoniste à Anvers. Pour la crémation Le mercredi 11 février à 8 1/2 heures, M. G. Tosquinet, avocat à Bruxelles donnera au cercle Artistique une conférence sur la Crémation et le nouveau crématoire belge à la frontière française. Cette conférence sera accompagnée de projections lumineuses. Les Cercles LIBERALE VOLKSBOND. — Dimanche prochain 1er févier à 6 heures précises du soir en les salles du premier étage du théâtre ,,E1-Bardo", Marché St. Jacques, assemblée générale obligatoire pour tous les membres. Cette réunion à laquelle le comtité espère ne pas devoir constater d'absences se complétera par une partie musicale à laquelle sont invitées les dames des membres et pour laquelle le concours de plusieurs artistes bien connus est acquis. JUBILE D'ECOLE.— Le comité pour fêter le 50me anniversaire de l'école de garçons No 1 (avenue Margrave) prie toutes les sociétés, amies de l'enseignement public, de réserver le dimanche 28 juin prochain, afin de prendre part à la grande manifestation qui sera organisée à l'occasion de ce jubilé d'école. On est prié d'envoyer les adhésions au local Laurent, rue Anselmo 67. LIGUE LIBERALE DE FEMMES "JAN VAN RYSWYCK".-— Les nominations suivantes ont été faites au. sein du comité de cette vaillante ligue: trésorière, Mme Jos. Verhoeren; tréso-rière-adjointe Mme A. Flamand. CLUB LIBERAL DES XVI.— Lundi 2 février à 9 heures du soir assemblée générale au local avec ordre du jour très important. FAITS DIVERS Arrestations. — Un Allemand, nommé F... en traitement à l'hôpital Ste-Elisabeth, s'é-tant pris de querelle avec un concitoyen, également en traitement à l'hôpital, l'a si mal arrangé que le médecin de service dut lui prodiguer ses soins. F... a été écroué à la disposition du procureur du Roi. — Un certain M. S..., sujet français, a été arrêté à. la gare centrale, étant en rupture de ban d'expulsion. Après S. M. le roi des Belges, S. M. le roi de Norvège, S. A. I. et R. l'archiduc François Ferdinand d'Autriche, le prince Léopold de Battenberg, plusieurs autres princes do sang royal et de nombreuses personnalités de marque, S. M. Gustave V do Suède vient, il son tour, do confier à la Société Anonyme Minarva Motors d'Anvers,la fourniture d'une voiture automobile à moteur sans soupapes destinée à son usage personnel. On apprendra avec plaisir ce nouveau succès de l'industrie belge. Décès mystérieux.— Le cadavre reconnu. — Le cadavre de la jeune fille, succombée mystérieusement dans une maison de la rue du Péage, a été reconnu hier. C'est celui de la nommée Marie X..., âgée de 22 ans, servante dans une maison de la rue Albert Gri-sar et originaire de Berlaer. Mercredi passé, la jeune servante reçut un télégramme de Berlaer, signé Luc, et relatant que son père était gravement malade. La servante a alors quitté son poste et n'y est plus retournée. : Sur le cadavre on a trouvé une clef nu mérotée. Le numéro es.t celui d'une chambre d'hôtel de la rue du Pélican, chambre qu'elle avait, en compagnie d'un homme,louée mercredi dernier. M. Jacobs, officier de police, a perquisitionné dans cette chambre et y a découvert plusieurs objets qui ne laissent aucun doute quant aux causes du décès de la servante. La sage femme chez laquelle la servante s'est présentée a été interrogée par le juge d'instruction ainsi qu'un employé du service de la propreté publique, qui était l'amant de la victime. Après un interrogatoire serré les deux témoins ont été maintenus à la disposition de la justice. GUILL. CflMPO, tableaux premier ordre, exp, permanente Salle Buyle, Molr, de 10 à 6 h. Voleur en fuite. — La police de Berchem recherche un individu qui a volé huit sceaux en zinc au préjudice de M. Michiels, rue de la Station. La ménagère qui sait compter sait que, malgré sa légère augmentation de prix,l'Extrait de viande Liebig reste l'adjuvant culinaire le meilleur marché. Une désespérée. — Depuis deux jours, on n'avait plus reçu de nouvelles d'une jeune fille Marie De D..., demeurant rue de la commune.A la demande des locataires principaux, la police fit ouvrir la porte de la chambre qu'occupait la jeune fille. Celle-ci a été trouvée mourante dans son lit. Un examen médical a permis de constater que la jeune fille s'est empoisonnée. Elle a été transportée à l'hôpital Ste-Elisabeth. GRAND HOTEL TERMIK'IJS en face de la gare. Tous les dimanches, à partir de 71/2 h. du soir, DINER-CONCERT, au prix habituel de 5 fr. Prière de retenir ses tables d'avance. — Téléphone 3444. Chronique des vols. — A bord du steamer „Princess Alice" on a volé au préjudice de M. Zezerijn, de Rotterdam, une somme de 1,400 francs, 16 florins et trois plumes-réservoir.— Au n. 10 du bassin Bonaparte, on a volé une balle de laine au préjudice de la firme E. De Paepe. — Au n. 35 du bassin de la Campine, on a vidé uno caisse contenant des paquets do vis en cuivre, appartenant à la firme Van Hemelryck. — Un .lustre en cuivre a été volé chez M. Dallay, avenue Van Put. — Le marin allemand Mayer a été délesté d'une somme de 85 mark. THÉÂTRE ODÉON Programme du 31 Janvier au 6 Février LES O'DORNALS, dans leur skelcb «La danse du Cadavre» Frans LAMOE^ humoriste flamand, avec nouveau répertoire The Bystrew's, acrobate unijambiste MUo Marthe, chanteuse à Yoix p I Kl f M A Spectras» drame en 2 parties OIIIL. IIIH |_es Brigands, en 2 parties Dinsdag 3, Woensdag: 4, Donderdag 5 en Vrijdag 6 Februari A GRANDES SOIRÉES DE GALA A Piet Janssens, Joe Geerts, Rezy Venus en Verberckmoes in 'n Vliegenpikker Sketch par G. Pouillon Les accidents. — Sous le hangar 7, le docker Maeckelaer, âgé de 24 ans, demeurant à Hoboken, a eu la main droite écrasée entre deux poutrelles en fer. Il a été transporté au dispensaire. — A bord du bateau „Prince Léopold", amarré au n. 15 Kattendyk, l'aide batelier L. Haems, a eu le pied gauche écrasé par une pille de feuilles de zinc. Le blessé a été soigné au dispensaire. COFFRES.FOKT8 » A à louer par année à partir de rr / aii M„ au ,.CREDIT ANVERSOIS,, M. /è, UU |S, 42, courte rue de l'Hôpital, 42. JL V Voleur arrêté. •— Rue de la Victoire, M. Steppel a arrêté et livré à la police un certain R..., 23 ans, demeurant rue Bogaerde* Cet individu se disait être délégué de la Compagnie du gaz pour vérifier les compteurs, mais, en réalité, c'est un adroit filou qui s'était empressé de fracturer le compteur et d'en enlever le contenu. CPAI A Début de M'ALBERTI OliHLH dans le Tango et le Ragtime Un drame à Schaerbeek. — Jeudi soir, un drame s'est déroulé rue Quinaux, à Schaerbeek. Depuis environ un mois, à la suite de mauvais traitements qu'elle avait à subir de la part de son mari, l'épouse François V... avait quitté celui-ci. A diverses reprises, V... avait fait des démarches auprès d'elle pour qu'elle reprît la vie commune. Mais elle s'y était formellement refusée. C'est alors que V... résolut de se venger. Jeudi soir, il s'était mis à la recherche de sa femme. Il la rencontra rue Quinaux. Ayant essuyé un nouveau refus, il sortit un grand couteau de sa poche et se rua sur son épouse pour ia frapper. L'agent do police Dejaeger, de service dans les environs, accourut aux cris poussés par la victime. Il se jeta sur V... afin de le désarmer. Malheureusement, il saisit le couteau en plein lame et se fit ainsi de graves entailles aux doigts de la main droite. Des passants étant heureusement intervenus, V... put être appréhendé et conduit devant l'officier de police M. Deuly, qui, après interrogatoire, l'a fait écrouer à la disposition du procureur du Roi. Pslafinat 4 l itlle gnrael * Strathmore Tué sous un bloc de pierre. — Hier, à 8 heures du matin, un accident mortel est survenu aux carrières des roches, à Statte-lez-I-Iuy. Par suite du dégel, des blocs de pierre se sont détachés et l'un d'eux a atteint lo nommé Jacquemin, de Vinalmont. Le malheureux a eu les côtes brisées et le crâne défoncé. La mort a été instantanée. Le parquet est sur les lieux. TOKIO RUE VEHLAT (Sud) Tous les soirs à 8 heures LE 11TS MITOYEN comédie dramatique en 3 parties d'après le célèbre roman de Pierre SALES Dimanche et Jeudi matinée à 3 h. Epilogue d'un drame. — Le 4 septembre 1913, un cultivateur de Schrieck, nommé Van Wansel, fut tué à coups de revolver.Sa femme, son fils, et sa fille aînée furent arrêtés et échoués à Malines puis renvoyés devant la cour d'assises. Au cours de leur détention la mère et sa fille contractèrent la fièvre typhoïde et furent transportées à l'hôpital civil de Malines. L'état de la femme empira. Son fils fut autorisé à aller la voir. ke sentant mourir la femme confessa avoir seule tué son mari, pour se défendre

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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