Le nouveau précurseur: journal du soir

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17 september 1914
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s.n. 1914, 17 September. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9xz2w/
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jeudi lî' septembre 1914 cru* 80' année — X° »S6 Le Nouveau Précurseur ABONNEMENTS ; ASVKRS. an «a 18.00 fr.; six mol» 6.50 fr.; trois moto 9 60 Jr. BTBPJBUS, » ts.00 fr.; » 8.00 fr.; - ^.BO tr. HOLLAHDB, » 8*.00 Dr.; . 18.00 b* » f 00 fr. SXrXKMBOuks, » 83.00 fr.; » 1«.00 fr.j • 8 00 fr. UNION P08TJUX - 4JB.ÛO fr.; • 81.00 fr.; » 10.60 fr. Tout «hotanmant w pou«dt Joaqat raîui îanueL pm iTÀKHMtlà lmiHknnli]«l st dan»ttxu 1*inmtiaàm JOURNAL DU SOIR TÉUMOIB { *• *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. a.n3st03srctb3 : OixasAOUB, la petite ligne. £r. 0.80 I RicLuoo, .1* ligne. : . fr. 1.50 » 1 14 lignes . - 1.00 Kam mv?As, la ligne. . • 2.60 fnumcdats, la ligne . . » 0.50 i Chrontqok Ajtvkrs ...» 3.00 Lm rnnncmeet de l'étranger et de la Belgique sont reçue» autsi par VAgencé Hmxu, *, plate da Martyre, t BnmtUm, 8,~ Plmce de Ut Awm, * FmHe, et K, mgK SoliKm, t Loadrm. Retraite générale des Autrichiens et des Allemands M. Delcassé, ministre des Affaires Etrangères, communique à la Légation de France, à Anvers, le télégramme suivant de l'ambassadeur de France à Pétrograde. « Les armées autrichiennes évacuent la Galicie en pleine déroute, laissant derrière elles 250,000 morts ou blessés et 100,000 prisonniers. Les corps allemands venus à leur secours battent en retraite. La situation générale est bonne i Aujourd'hui nous ne pouvons donner aucune nouvelle fraîche concernant les opéra-' (ions qui se poursuivent en môme temps en France, en Allemagne, en Autriche-Hongrie et en Belgique. La situation générale ne semble pas s'être modifiée mercredi. Les renseignements donnés ce matin par les communiqués officiels au sujet de la grande défaite des Autrichiens, concerne des faits connus depuis plusieurs jours et que nous avons mentionnés au fur et à mesure qu'ils se sont produits. Ce matin on en a précisé j le résultat gîefaaî qui est splendide; l'armée J autrichienne aurait perdu 250,000 tués et bles- J ses, 100,000 prisonniers et 400 canons. I Les Russes continuent à avancer vers l'ouest; \\s menacent la capitale de la Hongrie vers laquelle se dirigent aussi les troupes serbes, définitivement victorieuses. £n Belgique, les divisipns de la défense niobile d'Anvers, continuent leurs diversions heureuses pour attirer sur nous le plus d'Allemands possible et les empêcher de contribuer â la lutte contre les alliés en France. Une nouvelle opération est commencée dans ce sens depuis hier et se poursuit aujourd'hui.Inutile de dire le but actuel de cette opération, qui peut prendre plusieurs jours. En France, les Allemands accentuent leur retraite. Elîe devient même si rapide qu'une armée, celle du prince-héritier manœuvrant dans l'Argonne, se trouve en danger d'être isoiée. Sur l'immense Signe qui s'étend de Belfort au nord de Paris, les Allemands n'ont pu maintenir leur front intact. Non seulement ils ont dû abandonner Amiens et laisser des troupes isolées â Pe-ronne et à Saint-Quentin, mais leur ligne se courbe et se brise même en plusieurs endroits. Plusieurs corps de l'armée allemande, au sud de Mézières, sont presque complètement entourés par des forces supérieures françaises et anglaises. Si les troupes allemandes ne parviennent à s'écouler vers le nord-est, elles risquent une destruction complète.Encore un effort des alliés, effort de deux ou trois jours, et toute l'armée allemande au- i ra évacué ia France. Du coup même, la Belgique sera libérée. » A ANVERS Avis aux réfugiés Le'ministre rte France en Belgique, a été charcé de recueillir des renseignements sui le sort et la résidence actuelle des personnes ci-après dénommées: M. et Mme Alfred Roussel, 189, îue Bro-gniez, Bruxelles. .. . , . Mme Dervaux, chez les religieuses de la Snt-esse à Ënsival. mi,„i Mme Marie Montagut, au couvent des Cai milites 9". rue Longue à Tirlemonf. m' Joseph Brizard, institut Notre-Dame du Sacré-Cœur, rue des Dominicains. LouVain M. Jean Stem et autres membres <le la famille, recherchés par Mine Ernest Stern. I os renseignements rtoivent ^-tre adressés a la légation rte France eu Belgique, 96, avenue ''Te "consul rte France à Liège, actuellement a Anvers a été chargé de recueillir des renseignements sur le sort et la résidence actuelle rips personnes ci-après désignées. Mme Gérard et ses deux fris, 81, rue Maghin, 'Ifme François Floref W ,ses enfants, à Na- "pamille Blanchard, 31, rue Enti'8deux Ponts, ' 'Mme Vincent et son fils, rue Martine, à Amp Slï,esTrenseiRnemen(s doivent adregS^ à l£ légation de France en Belgique, 96, avenue ae, A,Le ^îuraui «mmunai de renseign -ns!■! d'Anvers, qui se charge de recueillir des infoi ïïons sur les réfugiés, demande des nouvel j.--, des Pii'- 'i nes suivantes: louvain: Btrnnans, fam.:Bcmaflrt I- v> R,iiii >r. fnm.: c.larisses; Dahlen, •' Vi,-- Vf Getmans; Edw. Jansseiis; 1. K-ll-uns •aleatr. Schol; v. d. Willigen-, Senne < ;,vul: !>:■ P, Switters; F. v d. t.indei 7' N«nur J"|'('ilux fam.: ftqcbamps, fam.; f Ha ix: llrnri'.n; ll;nri Piette; fam. [.jusenii: >eBroxellesT famT Beckers; Ve Sanders. Malines- Rnrremans; !.. Brock: fam. Bue laertP loppens; fam. Dentenur; ïam Heçto leirs- Heusmans-Lepage; Hoogbladt, Lcy» t Wintev fam Lies; L. Mordant; Ger. Paus \ Peeters': èysermans; v. IIumbeeck-Baert; Ve ' Fppeghem: Bosctiinans-Cnoops; J. Lepaig PavCSWBouXux, .T. et M, Claes M, Ci, Tiers \ • Delvaux, H.; Deux, 0.: Dossart, t r.athoye, M.; Hallet, Fr. et D.; Lafniize, • Leroy, S.; Mathieu; Riou, X.; Swàenen, Walte'r, L.; Woolfs, Nie. £)ignies: Pirotte, Edm. Aaxschot: fam. Brouwers;fam. Caillez;Clae A • Paanoule, F.; fam. Geysels; fam. Noppe v. Opsuil, P. et J.; Yertruyen, Cam.; V.erstrs tC?;ie\vyt: Boutmans, fam.; Claeys, fam.; Pa svels, J ; Schoevaei't-Fauwels. Florival: M. Mannekens, St-Amand-Fleurus: Marchai. « Mons: Mme Bucquet; Mme Delplançq; Mme » Lignelet; Mme Mercier; fam. Neele. ^ Ciney; Beaujean. fam.; Simon, fam. Sempst: Baetens-Moortgat. Werchter: Baert-van Léemput, A.; Naets, Fianç.; Rondeau-Peeters. Soignies; fam. Antoine; Lechien, Adeline. Bofrrtmeerbeeclc: A. J. And ries. Mettet: Vve Bartier. Cappellën-au-Bois: Peeters-De Keersmaeker. Krpemeirc: Pluymers. Mâlonne-Folie; J. Néssir. Dinant: Vvë -Burton; fam. Demonlin; fam. Malaise; fam. Simon; Vidoux, F. Rotselaer: fam. H. Moelants. Waillet; A. Dçbatty. Campenhout: D. De Keyzer; Delcon, Adèle; Kerrinckx, Ed.; v. Steénwegen, Edw. Termonde: De Man-Brabantsî Goossens, Emm, (sœur Gredonia); Gossens, Phil.; Sche-noff, fam.; fam. v. d. Hauwer; v. d. Vekens; v'. Driessche, Pet rus; Verlïofstadt, Rosalie. Perk-flM'f:r]H: Demoulin, O. St-Trond: Th. ftrégoire; Stevens, Marie. .Marcinello;^ pirotu. Haeclit: Jacobs-Goossens. Hakendover: Kinnaer-Mûertens. Gelinden (St-Trond); fam. Liekons. Ttrl^mont: fam. LiesenborgliS; Vve v. Goi.l-senliovSt-Léonarâ t'iïpyî; 1-onnoy. Damprem> : fam. Mnrîier. Verlaine: fa|n. Mathof., 1 Quenasf: I,. Vlertens. yëzon-Pôruwplx: fam. Rabache. ' lupllip; fam. Saive œesemael- g^oolmeesters. Be?neau; V Wyehmaei: ^pel, i.; v. ms.syi Kousters. Lodelinsart; fàm. Thiry, Frasnes: J. Trpmblez-Hennoy, St-Gi}lès-lez-Terrnonde:_v. d. MooHûI, Vve. Bergh-îez-Termbhde: v. Pormael, G. Ostende; vort H^ve, J. Jodoi«?ne; Verbi^sUL^j.uïu, Vve. WesjJklaer: \'erhoeven:Debecl;ei'. . ' Breondonck; Veilinden, Jos.-I,onderzeel; SVa})^s, fam. Le Bureau comniniol de renseignements -le la ville d'Anvers cfcmaitde ôj-s nti!!villes des ^ soldats suivants: Ma»]}....Arnoid, caj. Iec. j>ont., Liège; Boui-sûriimè, iT(G £. pont.\ génie; Ch. de Mayer, Pe ® j. 2/2;. Albert et Pi^-e de Xoeker. 1er clias-! seurs à p., 1/1 ; l- Diiens, «ni® !.. 1/-; J; Du-1 chesnes, 23e i-î F. Hdfkèns, 8e !.. 2/if; ÏJ. .. sens, bme 1., 5/3; Tl Kempenàire,8é t;!; Kl!:'i^rmans, 8e ban. J^oncin; L. Lemi.iio, Ce 1.: Eu,a. /..uyifn, ie; gùid. «lyjfsfp.; F... Mus-set, 1er Kren., I ; 0, l^aieinoir»;, i,-: 1 m :.l. •; Aug. Peeters, 8e !.. i , l. {'lyjnpeii, aji>, ;>■{; Raevens, 8e, ~/1; F. Rcmbanr, v . ' ', lï:'in • j}nut, 8e, 3/4; 1J. Styjers, ie, iil; V„ v. ii. Bsoott, SO fh. p., 3/1; 1! v. d. Muerai, Se, j VV^gemart», :i'rt.;ï". WillekenS, art. ni.. s: te i-.. «9a ban.; i' 'zihv- j;ip i,, /, i. e' Léon et Julien Pirottd vulom<suJ« du «lui vb, seraient recomiaissaits aux jérsiShfics <;ui u. pounaient donnei^ des rerisKgnernènt! rie leur frire 'Pirotte. ingénieur .n oignies, prés Qiloy,' de Namnr. Joseph lîi'fourpy demaide 'des ji^uyelles d, \ sa famille de Tongres. Ecrire: L. G. Van dea Broeck, 9/11, longue rue de la Boutique, Anvers.M. Lintermans, sous-officier au 33e de ligne, est prié de donner de ses nouvelles aux Volontaires civils, marché au Lin,26/28, à Anvers. M. Fernand Eymael demande des nouvelles de ses parents. Ecrire au Nouveau Précurseur.Paiement des taxes communales Le collège des bourgmestre et échevins appelle l'attention des côntribilablés sur là né- l cessité d'acquitter saris' retard lés impôts communaux afin d'assurer la marche régulière des services. L'arrêté royal du 12 courant donne certaines facilités â ce sujet. Il porte que les retraits de fonds sur les dépôts en banque destinés au paiement des .impôts de toute nature dus.à l'Etat, aux provinces et aux communes peuvent être effet-rues sans limite de montant. Le retrait est effectué au moyen d'un chèque délivré par le dépositaire, au nom du ministre des Finances. Les chèques ainsi délivrés sont acceptés par les recéveurs et comptables publics comme valant numéraire. Volontaires civils Ce groupe, çlont l'activité se manifeste de toutes façons possibles et impossibles, organisé dimanche prochain, d'accord avec M. le directeur du «Wintér Garden», Place de Meir, une représentation cinématographique en cet établissement. M. le directeur du «Winter Garden» met la recette brute à la disposition des «Volontaires civils». Nous recommandons chaudement cette séance au public anvèrsois qui, en même temps qu'un divertissement, trouvera l'occasion de faire une bonne œuvre. Il y va de l'honneur du public anversois et surtout de son bon renom au point de vue de la philanthropie que le «(Winter Garden» soit bondé dimanche prochain. Tous au charmant local de la place de Meir, au grand profit des nombreuses victimes de la guerre. Avis aux Bulgares Le consulat général de Bulgarie à Anvers désire savoir ce que sont devenus: 1. Aille Bogdona Petrova, étudiante à Bruxelles, rue Vesbiste, 89. 2. Marine Schichkoff, étudiant ingénieur à Liège, rue Laurent de Koninck. 3. George Christo Semerdjieff, étudiant . à Liège, place du Congrès, 12. Prière de donner les renseignements, 127, iue Lamorinière, au consulat général. Visites médicales La visite médicale des réfugiés partant pour FÀngleterre aura lieu dans l'ordre suivant: Mme Delhaye-Lawaese et M. Valider Zij-pen, les 15, 21 et 27 septembre; MM. Bonzon et Couvreur, les 16, 22 et 28 septembre; MM. Gunztrarg et Aerts, les 17, 23 et 29 septembre.; MM. Ceulemans et Goyens, les 18, 24 et 30 septembre; MM. Descamps et Van Au-bel, les 20, 25 septembre et le 1er oetbre. Ces visites auront lieu au quai du Rhin, hangar 27, à 4 heures de relevée. Les médecins-visiteurs sont priés d'en voyer directement par la voie de la police, les malades à l'hôpital Stappaerts. Le médecin empêché de faire ce service peut toujours se faire remplacer par un de ses collègues. Service spécial îles charbons L'attention de tous les intéressés est attirée â nouveau très sérieusement sur les prescriptions de l'arrêté de M. le lieutenant général, commandant de la Position fortifiée d'Anvers, Cet arrêté concerne in&islinetemcnl tous'les particuliers, négociants et industriels, et tous j les établissements publics ou privés, quels I qu'il-s1 lOienl, qui di'nennent en mav.-^ 'i, m.-j trepôt, allèges, steamers, sur quai ou sur wagon, plus de 10,000 kilos de charbon, de coke ou de briquettes. La déclaration de ce stock devait être faite pour le 14 septembre. Les intéressés en retard sont invités ;> se mettre en règle sans aucun, délai, faute de quoi ils s'exposent aux péna- ! Ut es prévues par l'arrêté précité, et qui comportent une amende de 500 à 10,000 francs. Ces mesures ont pour objet principal.de permettre l'établissement, du stock rjlobal existant • dans la P. F. .1. et de veiller a ce qu'il soit employé au mieux des intérêts généraux. Ceux-ci exigent que les dispositions soient prisent en temps utile pour pourvoir à toutes néûfjssijés, et spécialement, aux besoins des. industries de k>utp ^sj/èce, qu'il est désjrable de voir maintenir en Activité. Au surplus, le commerce des charbons reste libre. Négociants et industriels peuvent, et doivent- chercher à se procurer, de leur pro-jii\6 initial ive, les .ehhriM>i)S .qui l-our safjt n.é: cessaires. Ils y sont d'ailleurs encouragés par iûs mesures qui ont été annoncées relativement à l'assurance rjinritim.fi contre les risques de guerre. Le service spécial des charbons a notam-ïf}clH P9ur mi-s ion de faire la statistique des stocks, L'i .ynsuur. û£i contrôler l'emploi rie ces stocks ainsi que des arrivages nouveaux di? charbon. A cet effet, et conformément à Tarif: du ? septembre, il délivrera des laissez-suiVre i'* liyrajjoni t) tous .particuliers, négociants et ln'diis(f-le4s', des quàtitHes lui paraîtront justifiées. ,Comme le dit l'arrêté du 7 septembre, au texte duquel les intéressés sont priés de se re-porii.M', îps fj'^nciants en charbon pourront livret1, suns jîifss^Kur-, re. i^s .juMLiiité;, nç. dépassant pas i,6Co kilos par mois po'ur le même destinataire. L.»;s dumajjd.es de laissez-suivre incombetit au détenteur de lu marchandise, lçq\xel aura ppfcftmrnfiiil soin d;indiqiuu- l.a quatitne pt ly lieu de "(tépôi, de la inarchandise, le domicile et la profession du destinataire et la raison de la iouiaitiu'ç. Ces documents doivent être adressés par écrit au iy:] ire spécial (\es Charbons,35, cour-tG rue Neuvè, Les bureaux sont ouverts au public de 9 d 11 heures et les. laissez-suiere peuvent être re-■ tirés à II 112 heures ou à IS heures. La mission beige aux Etats-Unis Nous recevons de source particulièrement autorisée: On nous assure que la mission belge est entourée de la' sympathie générale aux Etats-Unis, et qu'elle, a dû être reçue hier par le président Wilson. Tous les efforts de l'ambassadeur d'Allemagne, pour diminuer la portée de cette mission et de ses révélations sur les atrocités allemandes> ont entièrement échoué. Uniaube,, sur Anvers Ce matin, entre 6 1/2 h. et 7 heures, un «Taube» allemand a survolé Anvers. Il venait de l'Ouest. Dès qu'il fut aperçu, de nombreux coups de feu, de canon et de mitrailleuse furent tirés sur lui. En même temps deux avions belges se mettaient à sa poursuite. Au début, le «Taube» volait assez bas; aussi un aéroplane belge parvint-il à le dominer de très haut. Pourchassé, le «Taube» prit de la hauteur; il parvint ainsi à s'échapper et le second avion, lancé à sa poursuite, dut abandonner celle-ci et rentrer vers la plaine des manœuvre?. Il a disparu vers le Sud. EN MER LONDRES, 16 septembre. — Communiqué par la Légation Britannique à Anvers. — Un croiseur allemand que l'on croit être le «Kela» a été torpillé par un sous-marin anglais sur la côte de Heligoiand. * SILENCE OBLIGATOIRE On sait qu'à partir du 8 septembre, tous les journaux allemands ont dù cesser de pa-îaitre pendant cinq jours consécutifs. Le. Wolfbureau lui-même a suspendu l'envoi de ses dépêches, ce à quoi la vérité n'a pas manqué de gagner. Mais la population d'Allemagne devient impatiente, sentant qu'oii lui cache des défaites. Or, lundi, un nouveau avis officiel allemand dit: «Il n'est pas encore possible de publier le détail des opérations qui se sont effectuées dans la région ouest, du théâtre de la guerre.» Cependant, l'avis officiel affirme que des opérations se sont, résumées en une nouvelle-bataille, toute favorable à l'Allemagne, et que tous renseignements contraires sont faux. C'est peut-être à, cause de cette victoire que les Allemands ne font que reculer depuis le 6 septembre. Puissent-ils emporter une dizaine de victoires pareilles. A ce compte, on ne parlerait plus d'eux d'ici à longtemps. Une lettre Nous recevons communication d'une lettre; bien suggestive, écrite à sa femme par un de nos soldats ca'sernés dans un des forts de la position d'Anvers. En voici la traduction fidèle: « Nous, sommes pour l'instant occupés à canarder les Allemands avec les grosses pièces dont les obus pèsent 40 kilos et dont le but se trouve à 8,400 mètres; inutile de dire les ravages que cela peut faire dans les rangs ennemiis. » Quant aux Allemands, s'ils s'avisent de venir jusqu'au fort nous sommes prêts à les recevoir comme ils le méritent, et, pour ma part, je suis fermement décidé à faire mon possible pour en démolir quelques douzaines...» Le surplus de la lettre ne concerne que la famille du signataire. i')e pareilles lettres prouvent qu'Anvers est bien gardé et serait défendu avec vaillance si l'ennemi s'avisait de s'en approcher.An Conseil parlementaire anglais Le Comité commercial du Parlement an- ! : glais qui réunit plus de 300 membres du parlement, \ieiit de faire parvenir à M. le député Louis Franck, vice-président d^ Ooftseil international parlementaire du commerce, l'adresse suivante: «Au Conseil parlementaire fjq commerce 1 du Parlement belgp, Messieurs, 1 Dans son assemblée de ce iQV«r, comité coi'uperciai de la Chambre des communes -tenu, dans les circonstances présentes, a exprimer aux membres du Conseil parlementaire du commerce belge, ses sentiment? , de cordiale svmpathiç et rte lotir transmettre les assurances de son admiration pour i l'héroïsme déployé par leur pays dans la . défense de son territoire, de ses droits et |- des. intérêts supérieurs à la civilisation,dont j le sort est engagé dans la présente guerre. | En vous exprimant nos sentiments fra-j ternels, non» vous assurons de tout notre J dévouement. j (S.) John S. Randles, président. î^oryal W," Helme, vice-président. Jiice Jones et Louis Sinclair, secrétaires honoraires. Le prince Joachim Le prince Joachim, le plus jeune des fils de Guillaume II, a été récemment blessé pendant qu'il remplissait ses fonctions d'officier d'ordonnance. Sa blessure, quoiqu'on en ait dit» est assez grave. Il a été transporté à Berlin et se trouve en traitement au Palais de Bellevue. Le bruit a couru qu'il était mort à Bruxelles. Il doit y avoir une confusion entre lui et quelqu'autre prince d'une des nombreuses familles régnantes de l'Allemagne. Le major Dubreucq Depuis le 26 août, on est sans nouvelles nous dit-on, du major Dubreucq, des grenadiers. Il se trouvait ce jour-là avec ses hommes à Elewyt, près de Malines. Le major, s'étant foulé le pied et ne pouvant plus monter à cheval, se faisait conduire au front dans une voiturette. Ainsi, il pouvait suivre les opérations et encourager par sa présence, ses hommes qui avaient en lui une confiance aveugle. 0, à l'afafire d'Elewyt, les grenadiers eurent à subir le feu très meurtrier de batteries ennemies et durent finalement se replier, la position qu'ils occupaient devenant intenable. C'est à ce moment que l'on a vu, pour la dernière fois, étendu dans sa voiture, le major Dubreucq.Au milieu de la tourmente de shrapnells et de boîtes à balles qui s'abattaient sur la colonne, il fut impossible de ramener la voiture en arrière, la route étant pour ainsi dire impraticable aux véhicules.Le major Dubxeucq, blessé, est-il tombé aux mains des Allemands? Est-il tué comme d'aucuns le craignent? Quoi qu'il en soit, c'est avec une profonde émotion que ceux qui l'ont connu ont appris la disparition de ce soldat sans peur et sans reproche, un héros de la campagne arabe au Congo, éminemment sympathique, respirant la droiture et la loyauté. La Hollande nons apprécie Le grand journal hollandais Nieuws van clen Dag qui, au début do la guerre, était plutôt germanophile, publie un long article dans lequel il émet une appréciation des plus flatteuses sur l'armée belge Voici la traduction de cet article: «Lès difficultés que rencontrent les Allemands dans le nord de la France, ne sont pas peu aggravées par les sorties de l'armée belge de la position d'Anvers. Berlin prétend que la sortie (belge) des derniers jours a écho-né, mais si nous examinons les détails de cette sortie, nous voyons que le but poursuivi par l'armée belge de la position d'Anvers a été parfaitement atteint, c'est-à-dire que par la sortie des Belges,une grande partie des forces allemandes .fut empêchée de prendre part à la bataille en France. Cela s'est, en effet, produit ces cinq ou six derniers jours et ainsi les Belges ont rendu un grand service à. leurs alliés. Il est vrai que les Belges espéraient peut-être chasser en même temps les Allemands de Louvain pour leur couper ainsi leurs lignes de communications et que ce but-là n'a pas été atteint; mais il n'en est pas moins vrai que la possibilité de la répétition de telles attaques, au besoin quotidiennes, offrent un danger permanent pour les Allemands et compromet par là, leur action au nord de la France. Ainsi, les Belges sauveraient pour la. seconde fois leurs alliés français; d'abord, lors des premières semaines de la guerre, leur héroïque défensive a donné aux Français l'occasion et le temps de compléter leur mobilisation et de se concentrer avec les Anglais — cela-s'est seulement achevé le 22 août — et maintenant ils aident indirectement à repousser les Allemands. Comme ils se batteront (les Belges) lorsque les Allemands, chassés de France, devront se replier par la Belgique! Mais ia France devra, lorsque la paix sera signée en sa faveur, bien se souvenir, que des fleuves de sang belge et la destruction de la Belgique si prospère ont sauvé ce pays. Cent taprs Dans son admirable discours prononcé à i Leeds, lord Charles Beresford a dit, entre j autre R: «Il faut que la guerre soit finie à Bsrlin, | que tous les navires de la flotte allemande ' i soient coulés, que toutes les forteresses al* i I iemandes soient rasées, que l'établissement Krupp soit dispersé au vent, que le canal de Kiel soit donné au Danemark pour qu'il soit utile aux évolutions pacifiques du monde.» Lord Charles Beresford aurait pu ajouter qu'outre la flotte navale, il fallait anéantir l'escadre aérienne et surtout les fameux dirigeables Zeppelin, Parseval, Gross, etc., et leurs •nations ou hangars dont les plus grands à Frieder.ickhofen, Metz et surtout Cologne sot\tt d'une importance ç.xtvy* me aussi bien pour l'Angleterre que pour ltou h. Pour éviter les difficultés qu'on éprouve dans son étui, les Allemands ont imaginé par grand yenl a faire rentrer un aéronat et construit ces hangars orientablement, de façon qu'ils peuvent se placer dans le sons du vent.La plupart de ces hangars sont flottants comme ceux du lac df. Constance, ce qui les rend mains coûteux.Quelques-unes de ce* merveilles très chères,sont construites sur pivot. D'autres encore plus ingénieuses sont composées d'une fosse profonde sur laquelle un toit s'ouvre en mâchoire. Avec ces hangars, la manœuvre de mise à l'air est des plus rapides. C'est de Colo^p.c "éarjs doute, station aé-rien>!« très importante, puisque depuis Tannée dernière il y avait cinq hangar», que nous furent envoyés les sinistres voyageurs nocturnes qui voulaient bombarder Anvers. Mais pour l'Angleterre aussi, ces hangars aéronautiques ne sont pas sans offrir un certain danger. Cologne à vol d'oiseau n'est qu'à 450 kilomètres de Londres. Le Zeppelin pouvant tenir l'air pendant près de 1,000 kilomètres, et se déplaçant à raison de 75 kilomètres à l'heure, il font donc aisément en une nuit Cologne-Londres-Portsmouth et retour. Un confrère annonce que l'empereur assassin commande la construction de cent dirigeables; vrai, il veut donner une bonne destination à l'argent volé chez nous, mais tout en admettant, pour notre part, que cet homme sanguinaire soit parfaitement capable de pareilles néoniades, nous faisons toutefois des réserves quant à la date de la livraison. En tous cas, le petit ordre ne sera pas exécuté aussi promptement que celui des ICO avions de cinq marques différentes que l'Allemagne fit en une seule fois au commencement d'Agadir. Ali tribunal des prises Le tribunal composé de MM. Maquinay, président, Bareel ef Istas, assesseurs, gref- • fier, Mtie Sulzberger, a rendu un jugement longuement motivé dans l'affaire du «Gnei-senau», dont nous sténographions les parties essentielles: Attendu, dit le jugement que la légitimité d? la capture maritime trouve son fondement dans le droit qu'ont les nations belligérantes de chercher mutellement à s'affaiblir par tous les moyens qui ne répugnent pas aux règles et aux traditions d'une guerr.e loyale; Qu'on peut regretter que ^inviolabilité do la propriété privée syr terre n'ait' pas été éténdue au commerce .maritime qui, par son caractère de cosmopolitisme et d'expansion internationale, aurait bien, lui aussi, des droits à l'immunité; Attendu qu'à la conférence de La Haye, (18 octobre 1907), la Belgique, fidèle à ses traditions généreuses en matière de droit international, avait proposé que, en cas de guerre, chaque belligérant aurait l'obligation d'accorder ux navires ennemis un délai suffisant pour leur permettre de quitter librement le port; Que cette proposition, bien que vivement défendue par MM. les ministres Beernaert et Van den Heuvel, ne fut pas accueillie. Attendu qu'il résulte des travaux préparatoires de la susdite convention et de l'exposé des motifs de la loi belge du 25 mai 1910, que le droit de capture n'a pas été supprimé, que les dites conventions et loi n'ont fait que régler et tempérer l'exercice de ce droit; Que c'est ainsi que l'art II de la dite convention interdit la confiscation dans le cas où le navire de commerce n'a pu à raison de circonstances de force majeure quitter le port ennemi pendant le délai de. faveur qui lui a été accordé ou lorsque le droit de sortie a été refusé; cette dernière expression doit s'entendre, suivant les travaux préparatoires, aussi bien du cas où la sortie immédiate a été refusée que de celui où un dé-, lai de sortie n'airait point été consent'; Attendu que dans les deux cas prévus par l'art II le droit de capture fait place au droit de saisie, avec obligation, pour la belligérant de restituer le navire à la fin de la guerre, sans indemnité, ou au droit, de réquisition, moyennant indemnité; Attendu que la prohibition inscrite dans l'art. II, constitue un progrès notable et une réforme réelle des traditions du passé, quo c'est sans doute en évoquant la pratique ancienne qui permettrait au belligérant de capturer à l'instant précis de la déclaration de guerre les navires qui se trouvaient au port, que le rapporteur de la section cep-taie. M. Carton de Wiart, a pu dire qu^ Ia droit de prise n'existe plus aiiin-,^,'^ . qu'il est en effet certain qu'ur navire ennemi peut toujours écK-pper à la confUca. tion, en quittant immédiatement le ,,ort dè« 1 ouverture des hostilités; 1 Que si, à ce moment, -u. belligérant s'op-pose a sa sortie, I art, II devient applicable et le droit de confiscation se trouve rem-tion- '>ar c'r0" saisie ou de réquisi- Attendu que, d'autre part, on recherche vainement dans les travaux préparatoires la distinction que les défendeurs entendent établir entre la capture en mer et la cap-t,ur8«d'un navire dt commerce dans un port; Attendu que les défendeurs soutiennent encore que la confiscation ne saurait Être ordonnée pour le motif qu'aucun délai de faveur ne leur a été signifié; Or, qu'aucun texte de loi n'impose à l'Etat de faire cette signification: il suffit, dan» l'esprit de la loi, que le temps nécessaire soit laissé nu navire pour qutter librement le port; le délai de faveur doit donc «tr.- -an" précié suivant les circonstances 6» és* varia-Lie selon la nature du navire, le tonnage eiat des feux, la facilité qu'il peut trouver cl embaucher uu équipage, etc.; Attendu que la prudence la plus éléments n'a commande d'ailleurs au capitaine d'un navire qui se trouve dans un port ennemi, de quitter immédiatement celui-ci dès le début des hostilités entre les deux pavs; que ce ri e&t pas à l'Etat belligérant d'ordonner le départ; que le Seul fait de ne pas s opposer à la sortie du navire, en ne lui refusant pan son laisser-passer, suffit à démontrer que la sortie était libre; Attendu, que le navire ennemi qui ne met pas 4 profit la faculté que lui donne l'art 1er, en quittant immédiatement le pou an début des hostilités, s'expose à être eapturti s; aucun délai de faveur ne lui est accordé dans la suite; que la thèse contraire aboutirait à la suppression complète du droit de prise, alors que les travaux préparatoires de 1& convention de La Haye démontrent. que celle-ci n'a pas entendu l'abolir complètement; que, de plusj dans le système plaidé par les défendeurs, il n'est fait -aucune différence entre le bateau ennemi qui n'a pas pu quitter le port à raison de circonstances de force majeure et oeUri qui,par son imprudence, sa négligence,, n'a pas voulu bénéficier de la liberté rfue le belligérant lui a laisséç, fle se rendre à, son port do des-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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