Le patriote

2660 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 30 Juni. Le patriote. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kk0c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi 30 juin 1911 Administration (tél. 1182) - Rédaction (tél. 382) bruxelles 12, Moatagne-aux-Herbes-Potagéres, 12 Ltt manuscrits non insérés m sont pas rendus« ABONNEMENTS BELGIQUE s Un an, 10 fr. ; 6 moi-*, 0 f» { 3 mois, f-, 2.50. Étranger : Un an, 30 n-, ; 6 mois, fr. iS.SO ; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : fc- mtat fr. a.alj ; o moit tr u.ou, i an tr. ii.UU, A l'étranjrer. la ulnpart de? oureaux ikwimbi d*. Mcrent Itt atvmncment* *t«t rédnction toi ce? prix. 0 centimes le numéro pour toute la Belgique* 1 I — I III——— n m I————| i i —— LE PATRIOTE Trente-unième année. — N. 181, ' ANNONCES (téléphone 1182) Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 11, rue Montagne-aux-Herbes» Potagères et à l'Agence H a va s, S, place dei . qp rtyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.78 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 —- : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES (av'lesBourses)la ligne 1.28 FAITS DIVERS (comm1, milieu oufln): 8,4 ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. Assassinat du prince héritier d Autriche et de sa femme. Une clef,,.qui n'a ouvar aucune porte. ■ C'est un fait digne d'être noté : que 1. presse socialiste, quotidiennement occupé à soutenir la thèse de la merveilleuse utilit et fécondité du suffrage universel pur e simple — ce matin encore l'organe de F.' Vandervelde imprime que « le S. U. ser; la clef des réformes trop longtemps refusée sous le régime plural et le régime censi taire » — esquive toujours l'objection pé remptoire tirée des pays où ce régime élec toral existe. Le S. U. sera la clef des réformes ?... Mai alors, comment expliquer que les postier français, par exemple, qui comme tous le ouvriers français, du reste, jouissent de ce excellent S. U. depuis quarante ans, son toujours, selon l'expression du journal van derveldien lui-même « réduits à des salaire dérisoires et courbés sous une discipline » Le correspondant parisien d'une feuille li bérale de Bruxelles, propriété d'un bailleu: ■ de fonds de la Maison du Peuple, constat! que les représentants de suffrage universe français consacrent tout leur temps à dei _« discussions verbeuses, stériles, empoison "nées de politiques » et se moquent, commi de l'an huit, des réformes sociales indispen sables. Rien, remarque-t-il, n'intéresse ce; ,poli ni le malthusianisme, ni l'alcoolis me, nî la misère, ni l'assistance publique.. ! Et alors, Voici le portrait de leur pays : Le Sud-Ouest a perdu 80 p. c. de sa valeua La Gascogne, partictulièrement touchée, et ci ne compte plus que quelques fils uniques et plu du tout de cadets, possède actuellement 360,00 habitants de moins qu'après la guerre franoc allemande. La valeur de ses terres a dimmui dans le même teimps, de 3 milliards. Un doma: ne familial, estimé 320,000 francs en 1872, été acquis, il y a peu d'années, pour une bot chée de pain : 100,000 francs ! Une propriété c< tée 250,000 francs dans le Tarn en 1878, a trot vé péniblement acquéreur, en 1910, pour 80,00 francs. Je passe sous silence les belles ferme du Gers, qui firent autrefois la richesse d' pays: l'etranger n'a qu'à tendre la main pou enlever avec trente billets de mille une métairi achetée 11X),000 francs il y a moins de quarant années... Si nous nous portons dans l'Est, nous trou vons, un peu partout, dans le Ohâtillonnais, 1 Franche-Comté, la Champagne, des terres incuJ tes. On cite, dans le Nivernais, un «îomaine ac quis pour 750,000 francs et qui reste sans ama teur a 400,000 francs. En Limagne, les capita listes n'auront que l'embarras du choix entre de propriété abandonnées au tiers de leur valeui Dans la Côte-ci 'Or, pour 40,000 francs, on pan propmtane d'ont, reime do 120,000 fr Un acheteur de biens a enlevé, cette année, san • concurrents, un merveilleux domaine, pay 190,000 francs en 1871. Admirablement situé aux portes mêmes de Dijon, il a été troqué con tre quatre-vingts billets. Il est vrai que le spé ©uiîateur risque de garder des années durant c joyau sans trouver un châtelain tenté par l'oc casion... En trente-cinq ans, la terre de France a per Hu 35 milliards de sa valeur. La propriété fon cière est pour rien. L'ouvrier agrioole se détour ne des richesses dédaignées. Les grosses fortu nés hésitent à acquérir ou à entretenir les va» tes domaines qui faisaient autrefois la gloiri des anciennes familles. Et quand ces fiefs seau morcelés et mis en vente, le cultivateur se re fuse à en exploiter les lotissements. Déjà, on n< trouve plus de bergers pouir garder, le long dei belles routes nationales, les troupeaux de mou. tons qui furent la richesse de nos vieux paysans Les champs eux-mêmes sont abandonnés. Ia mal se développe avec une rapidité si foudroyante que l'on peut se demander, au oas où le re mède serait trouvé, jusqu'où ira son efficacité I Yous pensez bien que le journal de F.*. Vandervelde ne s'arrête pas à ces balivernes ! Il lui suffit de braire chaque matin que le S. U. fera le bonheur de la Belgique, sera « la clef de toutes les réformes, de tous les progrès» !... Or, l'anticatholique « Matin » d'Anvers, partisan intermittent (par tactique électorale) du S. U., remarque ceci : Voyez l'Italie. Le suffrage universel — dont elle a fait il n'y a pas longtemps la première application — lui a apporté, comme don de joyeuse entrée, des troubles sanglants, la grève générale^ des émeutes qui, sur certains points de la péninsule, ont pris le caractère d'un© véritable jacquerie. La masse ignorante, aveugle, impréparée à l'exercice du suffrage, après q-u elle eût marché aux urnes, s'est ruée avec un égal entrain aur les dépôts de blé. sut les magasins d'armes, et le» amis au pi 11 âgé; ailleurs, on a hrftlé d« églines et randu publiquement et à vil prix de» den/rées diverses dont on s'était emparé «an* en demander la permission à leurs propriétaire*. Après tout, dan» son inconscience, la foui» était logique ; elle a peut-être eu le tort d'avoir «Mnbrassé prématurément les mœurs collectivistes dont la révision ne lui avait laissé (qu'entrevoir l'avènement. Ce fut un faux départ ri®n de plus. BILLET DE LONDRES fCORBESSONDANCE PAB.TICULIÈRE.) Le 25 juin. Mardi dernier, 1» Chambre des Lords offrait an aspect inacooutumé. Ses tribunes en général & peu près désertes, étaient bondées. C'est qu'en effet le gouvernement allait y présenter un bill attendu depuis longtemps. Le» membres de la Chambre des Communes, em particulier, paraissaient désirer vivement prendre connaissance d'un projet de loi dont leur assemblée n'avait pas eu la primeur. Hâtons-nous de reconnaître que les nobles lords firent preuve envers îes membres de la Chambre populaire d 'une courtoisie que leurs prédéces-{«•urs du XVIIIe siècle ne leur montraient pas toujours. C'est ainsi qu'en 1770, à propos de débats sur la presse, les pairs remarquant que les membres de la Chambre basse étaient nombreux, crièrent aux huis-«>«r» : « faiios évacuer la salle ! » Et comme ceux-ci hésitaient à mettre à la porte des gens comme Duuning ou Burke, les nobles pairs se chargèrent d'exécuter eux-mêmes leur sentenoe et refoulèrent les fidèles Communes dans les couloirs. Le bill que le oomte de Grewe a présenté . - -1 -1 .110 JJ HP Notre feuilleton» MIRENTCHU r fB clBïuJèjne page. ■ t mardi avait pour objet d'amender la loi sui le « Home rule » lorsqu'elle aura été adop tée et de la rendre acceptable aux protes tants de l'Ulster en les mettant en dehori des opérations de la dite loi. Depuis long temps on pressait M. Asquith de faire con naître les termes de ce projet de loi, mail il s'y refusait toujours sous un prétexte oi sous un autre. Le fait est que le chef dv / gouvernement espérait recevoir une inspi , ration qui ne vint pas, et de guerre lasse, i! présenta un bill qui reproduisait tout sim-' plement la proposition qu'il avait faîte au s mois de mars dernier à Sir Edward Carson, et que celui-ci avait dédaigneusement repoussée. Le principal article du nouveau projet de loi peut se résumer ainsi : « Si dans les trois mois qui suivront l'adoption 3 de la présente loi, une pétition est pré son-5 tée au Lord Lieutenant d'Irlande par un j comté quelconque de la province d'Ulstei ^ demandant à demeurer en dehors des opéra j. tions du « Government of Ireland Act », et si le lord-lieutenant a acquis la conviction . que la dite pétition est revêtue des signa-j tures de la dixième partie au moins des . électeurs du comté, le représentant de la . Couronne invitera ces électeurs à voter au j scrutin secret sur une question qui sera j ainsi formulée : « Etes-vous en faveur de 5 l'exclusion du comté de X... des opérations . du « Ireland Government Act de 1914 » pen-. dant une période de six ans? I « Etes-vous opposé à l'exclusion du comté 5 de X... des opérations du « Ireland Govern-. ment Act » pendant l'espace de six ans? » Tel est l'article principal du nouveau bill ; les autres embrassent les détails administratifs, financiers, etc... relatifs aux comtés qui demeureront en dehors du II « Home rule ». * La lecture du projet de loi n'a causé ni ^ surprise ni déception, car une indiscrétion , de M. Lloyd-George avaitu déjà donné à en-:' tendre au public que M. Asquith renouvel-a lerait sous une autre forme la proposition - qu'il avait faite au mois de mars à Sir Ed-i- ward Carson. Le chef des Orangistes avait - repoussé cette offre comme insuffisante; il 0 ne vouJait pas de vote : il exigeait l'exclu-B sion de la province d'Ulster tout entière, et £ la suppression de la limite de temps.U élève aujourd'hui les mêmes objections; mais el-3 les sont déraisonnables : elles ne tiennent pas_ compte des aspirations de la majorité - nationa<liste dans cinq sur les neuf comtés i, de la province d'Ulster. La presse conservatrice jette feu et flam- - mes contre le bill dont lord Crewe a donné - lecture. Le « Times » le condamne sans ré-' mission. Le « Morning Post » s'exprime ainsi : « Les termes du bill d'amendement font : voir une fois de plus que le gouvernement c •- < v i LftttamCJï ira.:, tiruie.. -J.. ,,ai j mond. La mesure attendue depuis si long-5 temps est tout simplement la répétition de t l'offre que le premier ministre fit le 9 mars - dernier, et que sir Edward Carson flétrit - dédaigneusement du nom d'imposture et 3 d'hypocrisie ». Mais, comme le fait juste- - ment observer un journal libéral,la « Westminster Gazette », on pourrait rétorquer l'argument et dire : « la réception faite par l'Opposition au bill d'amendement montre une fois de plus que lord Lansdovne est complètement aux ordres de sir E. Carson. Son discours impatiemment attendu n'est que la répétition d'arguments qui le 9 mars dernier furent reconnus impossibles et impra- > tioables ».Lord Lansdowne dit,par exemple, | qu« la pieirre de touche du bill, c'est de faire voir, non s'il satisfera l'opposition, ( mais s'il empêchera la guerre civile. Ce ré-sultat, nous donne à entendre le noble mar-. quis, ne sera atteint que si l'on accorde à l'Ulster tout ce qu'il demande. Mais en quoi aura-t-on amélioré la situation si, en donnant satisfaction aux Orangistes, on s'aliène le reste de l'Irlande ? Sî au moment ou les Volontaires de l'Ulster rentrent dans leurs foyers, les Volontaires nationalistes entrent en campagne? Lord Lansdowne lui-même semble avoir pris en considération ce coté de la question, car il par'e du recrutement des Volontaires nationalistes com-m-e d'une sérieuse complication. Le fait est qu'on a remarqué un changement de ton de la part du chef de l'opposition dans la Chambre des Lords. Il est permis d'espé-i^r qu'il profitera de l'invitation que lord vrewe lui a indirectement adressée, et que lui et ses amis introduiront dans le bill de larges amendements qui justifieront le titre de ce dernier et que le gouvernement ne sra que trop heureux d'acoepter s'ils ne portent pas atteinte au principe du « Home rule ■», Fréd. de Bernhardt. • ' Statistiques nouvelles. LES LANGUES PARLÉES E]S BELGIQUE. — LE DÉVELOPPEMENT DES UNIONS PROFESSIONNELLES. — L'ÉTENDUE ET LA RÉPARTITION DU DOMAINE AGRICOLE. L'Annuaire statistique officiel pour 1914 publié par le ministère de l'Intérieur* vient de paraître. On y trouve d'intéressantes données qui ne figuraient pas jusqu'ici dans les éditions antérieures. Par exemple, il résulte des chiffres du dernier recensement que 81.97 % de la population belge ne parlent qu'une langue : 38.17 % ne connaissent que le français; 43.38 % ne parlent que le flamand; 0.42 % ne parle que l'allemand. Le restant, soit 18.13 % comprend les personnes parlant plusieurs langues; parmi elles 34.75 % ont déclaré se servir le plus fréquemment du français, 60.70 % du flamand et 4.56 % de l'allemand. r Les unions professionnelles qui étaient au nombre de 220 seulement en 1900, c'est-à-dire deux ans après le vote de la loi qui leur conféra la personnification civile, étaient au nombre de 2407 en 1910. Et le nombre de leurs membres avait passé de 16.238 à 146.903. Voici les derniers chiffres officiels par catégories d'unions : 1738 unions d'agriculteurs, 104.512 membres; 36 unions de patrons, 1432 membres; 512 unions d'ouvriers, 26.388 membres; 11 unions mixtes, 749 membres ; 20 unions d'employés, 1150 membres; 69 unions de personnes exerçant une pro- , fossiou libérale, 10763 membres; 22 unions de commerçants. 108i membres; 9 unions diverses, eSS mombros. Quant à l'étendue et k la répartition du ' domaine agricole on constate que l'étendue -du SÇPA9M. i difflfflKé, dg 1896 & JWJJ de 23.275 hectares soit plus de mille hecta res par an. Pour juger ce fait il y a lieu de groupe; les considérations suivantes. L'étendue oc cupée par les cultures ordinaires est en aug mentation de 39.791 hectares depuis 1895 Les terrains boisés ont diminué de 1714 hec tares et les terrains incultes de 61.352 hec tares. L'augmentation du sol arable est surtow importante dans les provinces de Luxer.' bourg (20.000 hectares) et de Limbourg (70(X hectares); on eoastyte une diminution d< 3000 hectares dans le Brabant; dans le H, i naut la situation est stationnaire; dans le: autres provinces l'augmentation varie de 2000 à 4000 hectares. L'accroissement des propriétés boisées s« rencontre surtout dans les provinces dt Luxembourg (9000 hectares environ), de Na mur (3000 hectares) et de Liège (1500). Il y t une diminution de 9000 hectares dans les - provinces d'Anvers, et de 1000 à 2000 dans les provinces de Brabant, de Flandre occidentale et de Limbourg ; ailleurs la situa-tic i est stationnaire. Il y a une diminution importante dans les cultures des céréales et farineux. Ces cultures qui occupaient il y a trente ans 32 % du territoire ne s'étendaient plus eu 1910 que sur 25.70 % de la superficie du territoire. Il y a diminution également pour les légumineuses, les plantes industrielles ei les pommes de terre. La culture de la betterave à sucre, qui avait progressé de 66 % de 1880 à 1896 a encore augmenté de 11 °/Q de 1895 à 1910. Pou) les fourrages et prairies, il y a une augmen tation de 61.420 hectares ou près de 10 % : mais la plus augmentation est constatéf pour les plantes racines ou l'accroissemeri depuis 1895 est de 27.490 hectares, ce qu: correspond à une augmentation de 51 %. Ces cultures qui ont pour objet l'alimentatior du bétail et qui, en 1880 occupaient 20 % dt territoire s'étendent aujourd'hui sur 26 % d i la superficie du pays. Le domaine forestier de l'Etat s'est accri depuis 1895 de 7.312 hectares, celui des communes de 11.862 hectares. Celui des établissements publics a diminué de 292 hectares. Un abonnement au PATRIOTE ne coûti que fr. 2.50 jusqu'au 30 septembre et fr. 5.01 jusqu'au 31 décembre 1914. Envoi gratuit des numéros parus du feuil letoa MIRENTCHU r;i >ir.cr-i agjkSBS a.'*. A- On s'abonne à tous les bureaux de poste ou par simple oarte postale adressée au bureau du journal, 12, rue Montagne-aux-Herbes-Potagcres, Bruxelles. ——m i ,i ii iiiiTii REVUE DE LA PRESSE Qui serait dupé dans un « ministère d'affaires »? — La « Flandre libérale » dont le profond esprit politique ®e résume en l'hilarante parole de son maître M. Braun : « Renversons d'abord les cléricaux, on verra après » invite ses aanis à adopter ce ori de ralliement: — Ministère d'affaires! Ministère d'affaires ! L'anticatholique « Matin » d'Anvers, lui adresse cette cinglante réplique. Que gagnerait le pays à cette promiscuité hétéroclite, les uns tirant à hue, les autres à dia? Pas grand'chose assurément. Le c caibinet d'affaires » dont la « Revue de Belgique > a parlé dernièrement — ce qui, nous semble-t-il, est un peu vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué — ne serait possible et viable qu'à la condition de mettre tout à fait à l'arrière-plain les libéraux qui en feraient partie. Réduits sans doute à l'état précaire de t libéristes » et dédaigneusement traités, comme l'habitude, par leurs partenaires socialistes, ils ne tarderaient pas, de concession en ooncession, à être ou absorbés ou acculés aux murs de ce cabinet. Il n'y aurait plus alors qu'à leur en ouvrir les portes " deux battants pour qu'ils en sortissent et fissent place nette aux occupants. Bizarre, au surplus, cette tactique, et sujette à caution; car elle rappelle trop la manière dont, en 1894, les socialistes arrivèrent à la Chambre avec l'aide des libéraux qui, eux, faillirent en être évincés. Peut-être objectera-t-on que dans quelques hôtels de ville, libéraux et socialistes se coudoient déjà sur les bancs municipaux. C'est une autre affaire. De même, comme dit le bon Verdelet dan» le « Gendre de M. Poirier », qu'une barque n'est pas un vaisseau «t la France une maison de commerce, la commune, elle, n'est pas le pays. Ce n'est pa* parce que quelques socialistes voteront dans les conseils communaux — où leur présenoe peut même ne pas être dénuée de valeur critique — que, par exemple, la Constitution subira des accrocs ou risquera de sombrer dans la tourmente révolutionnaire. Seulement, le moyen d'éviter ce î.aufrage n'est assurément pas d'embarquer soi-même lô flot rageur de la marée montante. —— « —. Le grand financier, fameux par l'histoire du Palais de l'Expansion, qui a profité à une société particulière et coûta un petit million aux contribuables de Bruxelles, Crésus Grimard, ex-« citoyen », a été appelé, par l'amitié du ministre des Colonies, à figurer dans la « commission des réformes financières » au Congo. 11 paraît qu'il s'y est distingué par son énergie à conspuer ceux qui « liar-dent » à propos de dépenses. La Belgique est riche ; le but est grand : taillons au vif dans la bourse et le cuir des contribuables, blancs et noirs ! * Il va de soi que les représentants de tous les groupes financiers au profit desquels il Eaut tailler au vif dans la course et le cuir des contribuables blancs et noirs ont trouvé de leur goût les appels du citoyen Crésus, qui jusqu'ici avait laissé ignorer ses talents financiers. En conséquence, ils l'ont ;réé « rapporteur ». C'est bien sans doute pour coila que Crésus Grimard avait été lommé membre de la Commission. Le ministre avait son idée ! Uue bonne blague : f le rapport auquel 'ient de s'atteler M. Grimard, dit le t Bien Public », pourra être soumis au ministre fcya-nt la fia. d» jpgis de juillet fc .Que le - rapporteur soit approuvé ou modifié, l'accord sera parfait, on peut en être sûr. ' H ne reste plus qu'à obtenir l'&pproba- - tion des Chambres. Peut-on compter qu'à - cette occasion Crésus Grimard rentrera au Parlement, temporairement, à titre de com- - missaire général du département des Colo- • nies ? ! Ces jours derniers, un papier dévoué au ; i ministre des Colonies couvrait le « Pa-■ ttriote » d'injures, lui imputant à crime de i rnsidérer dans le déficit congolais et les ' énormes dépenses projetées « le tort que tout cela pourra causer au parti catholique > iux élections de 1916 ». Quelle « mesquinerie ! » vociférait ce papier. On peut être sûr que le conseil de M. Marquet, l'ex-sénateur ■■ I socialiste, devenu le Mentor financier ' j du ministre des colonies est incapable de • ; pareille < mesquinerie ». I . . Un dossier Le « Courrier du Soir » estime que le retour de M. P.-M. Leclercq au Congo serait Un « scandale », mais le «Journal de Liège», qui semble parler au nom du ministre des Colonies, dit ; M. Leclercq, un magistrat colonial, va re-. , tourner au Congo. Aussitôt les amis des mis-• ! sionnaires s'en plaignent. Cependant les discus- ■ sions qui se sont produites à la Chambre, ont . [ démontré qu'en toute occasion il s'était con- : tenté de remplir son devoir. Pourquoi, dès lors, l'empêcher de retourner ! au Congo? Le ministre des colonies ne consen-' tira jamais à commettre pareil déni de justice. i La Ligue pour la défense de l'Evangélisa-: tion et pour la protection des noirs est en possession, nous assure-t-on, d'un dossier, que le ministre connaît mais que le public ignore. Un ami nous écrit à ce propos : On aime- ■ rait à voir si le public, en présenoe de ce dossier jugerait aussi qu'une mesure radicale envers le « magistrat », en question serait un « déni de justice... » : «— ■ LA JOURNÉE Mgr Stillcmans, dont on a fêté avec tant d'éclat les 25 années de vie épiscopale, su-~'v•vv<"jjr4'h!4» délieropé ration. » Les postiers socialistes allemands refusent d'einboiter le pas à leurs collègues français. — Un congrès international socialiste de postiers et télégraphistes s'est tenu ces jours-ci à Londres. D'après le moniteur socialiste belge, le congrès s'ouvrit sur une motiou de Dutail-ly (France) « affirmant la profonde solidarité de tous les travailleurs, protestant contre la réaction militaire et demandant l'abolition des frontières ». Le citoyen Remnetz (Allemagne) répondit qu'il était venu, simplement, pour se documenter ; que les Allemands sont prêts à collaborer à l'œuvre commune mais «sous réserve que cette œuvre ne soit pas en contradiction avec les lois qui leur sont imposées ». Alors, le congrès bouleversa la motion proposée et se contenta d'envoyer son « salut fraternel» aux postiers de tous les pays. « » Les conseillers communaux socialistes et la loi scolaire. — Un congrès convoqué par la Fédération des conseillers communaux socialistes s'est tenu dimanche à Bruxelles. En ouvrant la séance,l'échevin-député Bertrand a dit (compte-rendu du moniteur socialiste) : Contrairement à ce que supposent certains camarades, le congrès aura plus essentiellement à s'occuper des quatre grosses questions figurant à l'ordre du jour, que de la résistance à opposer à la loi scolaire. Nous sommes, en réalité, impuissants à opposer une résistance systématique à la loi, telle qu'elle est votée. Ces grosses questions, c'est précisément la mise en application de la loi (le quatrième degré, l'hygiène scolaire, les œuvres, post-scolaires). Confirmant le sentiment du président, F.'. Vinok, rapporteur, a ajouté : H y a lieu de faire un court rapport, afin que nous ne nous fassions pas d'illusions. Quels sont, en réalité, les points sur lesquels nous pourrions faire une résistance justifiée par les dispositions tendancieuses de la loi? Et comment pourrions-nous efficacement organiser cette résistance? Il y a d'abord le refus d'fgréer l'inspecteur d'hygiène désigné par les ecoles con fession nelles. Le journal vanderveldien continue son compte rendu -en ces termes : Vinok estime que cette mesure n'aurait pas un grand écho parmi la population, au point de vue de la propagande en faveur des écoles communales. Il y a encore la gratuité des fournitures soo- ! loires polir les écoles confessionnelles, mais ceci concerne les conseils provinciaux, puisque c'est la province qui doit assurer cette charge. Vinck démontre que, là encore, la résistance ne donnerait pas des résultats très appréciables. Notre résistance doit être plus positive. Nous devons surtout tâcher de faire la concurrence aux écoles libres, améliorer le régime de nos écoles de façon que le public leur accorde la préférence. Ce doit, selon moi, être plutôt là notre tendance générale, dans cette question. Le « citoyen » Debarsy s'est fâché « par- 1 ce que l'on a osé aborder le premier point ; de l'ordre du jour sans prononcer une parole dans le sens de la résistance à ou-trance ». L'échevin-député Del porte a fait taire ce i protestataire en déclarant, avec I'« appro- : bation » de l'assemblée note l'organe so- i cialiste : , Nous avons à nous préoccuper avant tout de tirer'le plus possible de la loi, telle qu'elle existe et non telle que nous l'aurions voulue! * i Sur ce. le congrès a abordé son ordre du 1 jour et F.". Vinck a tenu à faire remarquer ï que « le 4e degré, même tel qu'il est conçu 1 ^a-r la ki «st. #n$ inorgw conquête »_* j( | (Vc * Monsieur Max, c'est dans votre ville qu'on mendie le plus! — Réflexions d'une feuille libérale : Officiellement, la mendicité est interdite à Bruxelles, et malgré cela il n'y a pas une ville au monde où, « officiellement d, elle soit autant protégée, je dirai même « officiellement » encouragée, que dans la capitale. C'est ce qui frappe aussitôt l'étranger-voya- teur débarquant chez nous, car cela n'existe ans aucune autre ville du monde. A peine est-on installé à la terrasse d'uû café ou à la table d-'un restaurant, qu'un monsieur, mis comme un employé endimanahé, vous secoue sous le nez une boîte en fer blanc en disant : « pour les pauvres, s. v. p. », pour la feuille d'étain, pour l'assiette de soupe, pour les petits martyrs, pour le vêtement, pour le grand air », et ainsi de suite. L'étranger plonge la main dans sa poche, en retire un sou et le glisse distraitement dans l'au-môniè-re tintinnabulante. Mais lorsqu'il voit se succéder la procession non interrompue de ces quémandeurs, il finit par se lasser et s'il ne se fâche pas d'être ainsi constamment importuné, il se dit cependant qu'on ne le reiverra plus dans cet établissement, où il ne peut tranquillement prendre l'apéritif, ni dîner sans être six ou sept fois^ dérangé. Mais il a beau changer de café et de restaurant, c'est impitoyablement la même ohose partout.L'abus est d'autant plus flagrant qu'il profite presque exclusivement à des œuvres soi-disant neutres, en réalité anticatholiques.Un congres international de natation, de sauvetage et de secours publics, sous la présidence d'honneur de M. Poincaré, président de la République Française aura lieu à Chatou (S.-O.) les 11, 12 et 13 juillet. La Fédération internationale qui l'organise a pour but de créer un mouvement d'émulation et d'établir des liens de fraternelle solidarité entre les sauveteurs et secouristes de toutes les nations. Elle espère arriyer d'instituer chaque année une fête internationale, un congrès et un conoours. Toutes les sociétés belges qui désirent prendre part au concours de natation, sauvetage habillé, plongeon, sauvetage avec bateaux, lancement de bouée, sauvetage en incendie, ambulance, engins de sauvetage, peuvent se faire inscrire au secrétariat général, 44, rue des Acacias, à Paris, ou, 20, ru® De Locht, à Schaerbeek, chez M. Victor Jau- bert, déWjrné pour la Belgique.' ^ La compagnie cycliste de la garde civique est allé effectuer, dimanche matin, son concours de tir annuel au Tir National de Lou-vain. L'embarquement des hommes et des bicyclettes s'est fait à 7 h. 30, à la gare du Nord. A 11 heures et demie, la dernière cartouche était tirée à Louvain. Les cyclistes ont enfourché leurs bécanes pour regagner Bruxelles, — le retour devant se faire à vélo. La compagnie a fait arrêt à Corten- berg pour déjeuner. « Au Tir National. — On annonce la réouverture du Tir National pour le samedi 25 juillet, à deux heures. A cette occasion, des fêtes et des concours seront organisés. Outre les prix de tir qu'offriront Ta ville de Bruxelles et les chefs de corps de fa garde civique de l'agglomération bruxelloise, il y aura des récompenses offertes par de grandes firmes. Ces prix seront disputés dans un concours apécial dit le « Championnat de Bruxelles ». Les travaux d'amélioration au Tir avancent. On a particulièrement refectionné un stand qui comporte douze cibles de 100 à 300 mètres. (Eventuellement, voir suite plus loin.) — ♦ Un jatsilé cdsz les Frères de la Chsriié Une charmante fête réunissait dimanche, à l'Institut royal des sourds-muets et aveugles de Woluwe-St-Lambert, de nombreux amis du Frère Cyrille, dont on célébrait le jubilé de soixante ans de profession. Le temps était superbe ; les cours, les couloirs, ' les salles, avaient été ornés de drapeaux, d'écussons, de banderoles fabriquées par les jeunes élèves pendant leurs récréations. Le voisinage avait aussi tenu à manifester sa sympathie pour les Frères, et en particulier pour le jubilaire, toujours si Berviable pour tous : depuis le boulevard de Grande Ceinture, tout le lopg de l'avenue Georges Henri,les drapeaux claquaient au vent. Dans l'assistance on remarquait diverses notabilités, de nombreux prêtres et représentants des ordres religieux. L'harmonie des aveugles, sous la direc- ! tion du Frère Julien — un artiste de haute ' réputation — exécuta, avec sa maestria ordinaire, une série de morceaux de Verdi, ; Mozart, Donizetti, Wagner, Clymans et Verhuizer ; puis un chœur d'aveugles, ac-sompagné au piano, au violon et au vio- 1 loncelle par des élèves aveugles aussi, exé- 1 ;uta une cantate jubilaire composée par 1 deux des élèves actuels de l'Institut : les ' paroles par Omer Billiet, de Jette-St-Pier-re. et la musique par Victor Bosman, de Héverlé-Louvain. i L'émotion gagnait les assistants à l'audition de cette cantate, pleine de sentiment : 3t de talent, malgré le jeune âge de ses auteurs : l'un a 14 ans et l'autre 19 ; Ce der-lier partira dans quelques jours pour le Canada, où il est engagé comme organiste i Montréal. Ce fut ensuite le tour des sourds-muets. Des Bruxellois ont eu à diverses reprises 'occasion de les admirer dans leurs co- i ■ju-ets costumes de gymnastes Ils exécuté- 1 •ent des marches,des exercices d'ensemble, i iux haltères, au bâton, aux massues, à la l :anne royale, des jeux sportifs, sauts, py- 1 •a-mides, etc., avec correction et souplesse. 1 Inutile d'ajouter que les hommages rendus au jubilaire furnet salués d'applaudis- j lements nourris et d'acclamationB. et que , |assemblée s'associa de grand cœur aux fé- , icitations et aux encouragements adressés ■ >ar M l'aumônier de l'Institut ajtx jeunes ;oinpositeura de ls gantate, ' s' \_. nr détails 2e page.) Les invités se retirèrent aux accents de la « Brabançonne » en passant au milieu des rangs des centaines d'aveugles et sourds-muets — les plus jeunes ont 4 ans! — qui encadraient la cour des aveugles eni agitant des drapeaux tricolores. .% Depuis quelque temps, avec l'agréation du gouvernement, il a été adjoint à l'Institut une école de réforme pour les garçons auteurs de méfaits graves et mis à la dis-' position du gouvernement. Cette création est appelée à produire un grand bien, comme le prouve l'expérience faite avec les filles coupables où l'on a obtenu des régénérations admirables. L'esprit de charité, joint à l'instruction et à la fermeté, est seul capable d'arriver à ce résultat. C'est le Frère Cyrille qui avait proposé à M. Le Jeune, du temps où oelui-ci était ministre de la justice, la création de ce genre d'écoles.Le ministre s'y était montré favorable, mais c'est dans ces dernier# seulement que l'idée put entrer dans la pratique par suite de certaines difficulté» administratives. A la. fête d'hier, les enfants de cette école — qui sont complètement séparés des autres élèves de l'Institut et n'ont jamais aucun rapport avec ceux-ci, pour éviter la contamination —- avaient été placée dans une salle d'où ils pouvaient assister à la fete, donnée dans la vaste cour des sourde-muets. Us ont eu aussi leur part de joie... —« — EN PROVINCE A M0NS. — Congrès des c. imistes de Bel gique, — De notre correspondant, 28: Dimanche matin s'est tenu à Mons un congrès de chimistes belges. M. Deooninck, professeur à l'Université de Lié^e, a été nommé membre honoraire. L assemblée a discuté les nombreuses questions scientifiques à l'ordre du jour. Après la séance, les chimistes montois ont reçu leurs oollèg-ues et confrères. L'après-midi a été consacrée à une visite du musée d'hygiène et de bactériologie du Hainaut. Un banquet a ensuite réuni les congressistes. La jouir-née de lundi sera consacrée à la visite d'un laboratoire électro-métallurgique. A BRASSCHAET. — Visite ministérielle. — M. de Broqueville. ministre de la Guerre, fera prt«i»blement une risîte'aux installations nou-velles : école d'aviation, dépôt de remonte et école d artillerie. Les bâtiments de cette école sont presque sous toit; c'est là qu'à l'avenir les officiers d artillerie feront leur école d'équita-tion. ^ : A YPRES. — Travaux à la tour de St-Martin. — On vient d enlever la balustrade en fer for» ge qui était au sommet de la tour de la cathédrale. Elle datait de 1733 et sera remplacée par une balustrade monumentale en pierre sculptée, en harmonie avec les pierres ornementées de la nouvelle fleche. On pourra se faire idée de l'important travail de construction de la flèche en apprenant qu'on utilise sur les chantiers 280 mètres cubes de pierre d'Euville et 50 mètres cubes de pierre de Gobertange. La maçonnerie du sommet de la tour est très mauvaise; il était donc urgent de procéder à une restauration immédiate. A cette fin on se trouve obligé d'enlever ^un carré de 3 mètres de maçonnerie environ, a reconstruire avec les mêmes Tiriques séculaires qui sont toujours d'uno solidité à toute epreuve. A ANVERS. — L'Ecluse du « Kruissehans », à Anvers. — On nous écrit, 29: M. le ministre ^des des Travaux publics vient de statuer au sujet des résultats de l'adjudication des travaux de construction d'une écluse au « Kniissohans ». Il a adopté les propositions du plus bas soumissionnaire. Le mouvement du port. — De notre cor* respondant d'Anvers, 29: Du 19 au 25 juin il est entré au port d'Anvers 155 bateaux, alors que pendant la période correspondante de l'année dernière il n en est entré que 131. Il y a donc une augmentation de 24 unités. La période du premier janvier au 25 juin enregistre une augmentation totale do 17 bateaux. Néanmoins le mouvement des voiliers va cependant toujours en diminuant. A GAND. — A l'Académie royale flamande.--! De notre correspondant, 29: L'Académie royale flamande a tenu dimanche i 11 heures, son assemblée solennelle annuelle, îous la présidence de M. le chanoine Joos, directeur.Assistaient également à la séance: M. le ministre Helleputte, membre de l'Académie, M. le Kerch-ove d'Exaerde, gouverneur, Vercruys-se, sénateur, Van Cleemputte, représentant, baron van Zuylen van Nyevelt, conseiller à la court. 3'anpel. M. Joos, directeur, a traité du pouvoir édu-:ateur de la langue maternelle en parallèle avec ine langue étrangère. La langue maternelle seule, dit l'orateur, rôle solidement la maison à l'école. (Appl.) M. l'abbé Hugo Verriest, curé d'Ingoygem, yarle d'une façon humoristique de la situation irrièrée dans laiquelle vit encore la classe diri--reante flamande, par suite d'une instruction et l'une éducation faussée, à son avis, par un enseignement exclusivement français. Heureusement, ajoute-t-il, je vois poindre 'aurore de la renaissance flamande. Il est chaleureusement applaudi. Les lauréats ont ensuite reçu leurs palmes ï 3e sont MM. J. St-orme, de Gentbrugge pour sa >ritique du « Trésor de la langue néerlandaise » le Chr. Plantyn : Grootaers, professeur à l'a-.hénée de Namur et le docteur Grauls, fonctiom-îaire du ministère des travaux publics pour leur ; Phonétique du dialecte hasseltois » : Vander rlaegen Léon, professeur au conservatoire de 3and et Meulemans, professeur à l'Institut, fjemmens, à Malines pour une série de ohanta lamands A CHARLEROI.— Une fête chez les pompiers. — De notre correspondant, 29: L'Union provinciale des sapeurs-pompiers du Œainaut a tenu, dimanche, à Charleroi, son assemblée générale annuelle. A midi, les pompiers furent reçus à l'Hôtel de i^ille par les aut-orités communales. L'après-nidi, au milieu d'un grand concours de specta-:-eurs, se déroula un pittoresque cortège dans equel figurait une importante délégation des >ompiers de l'agglomération bruxelloise. Des ixercices furent offerts en spectacle au public, ians la plaine de la porte de Waterloo. Le soir, à 6 heures, un banquet réunit à l'hô->el de ville, les autorités communales et les of-iciers des corps de pompiers. On remarquait >armi ceux-ci M. Philips, président de la Fédé--ation des sapeurs-pompiers de Belgique, et M. Etavet, délégué de l'Union des pompiers du Mord de la France. , Dss ioâste tria .cordiau* été *» ■

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes