Le patriote

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08 augustus 1914
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s.n. 1914, 08 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2j97d/
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Administration (tél. H 82) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagéres, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 f» ; 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand,-Duché de Luxembourg : 3 mois fr 6.60; 0 mois tr 1^.511; 1 an tr. *3.UU. , A l'étranirer. la plupart des bureaux posieaui délivrent des abonnements avec réduction sur ces prix. ANNONCES (téléphone H82) i Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va s, S, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. l.OO — : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES, , (av'les Bourses)la ligne 1.25 FAITS DIVERS (commVmilieuoufln):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES :1a ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit vas les dates d'insertion. Léman, avec sa brigade mobile, leur inflige, vendredi 'un nouvel et grave échec. Il faut ménager nos réserves de papier. En ce moment, im-poss.ble de les renouveler. Le « Patriote » désirant servir ses lecteurs et abonnés très longtemps , réduit, jusqu'à meilleur approvisionnement, son texte à deux pages. On y trouvera,comme devant, toutes les nouvelles, avec des articles relatifs aux événements.7 N oslecteurs l'approuveront, ■nous en sommes persuadés, de prévoir, afin de ne leur pas manquer. mmwmmmmÊmimmmm Honneur aux Belges ! Sous ce titre, un confrère du Nord français, ; dit : La Belgique donne au monde le plus admirable spectacle. Invités à forfaire à l'honneur en permettant aux troupes allemandes de traverser leur territoire, nos voisins, fièrement, ont répondu par un refus. Ce refus, c'était pour eux la guerre et l'invasion. Ils ont préféré ces risquester- , ribles à la violation de la parole donnée. Honneur aux Belges!... L'histoire dira qu'un petit peuple, debout à la frontière pour défendre se® foyers menacés, a résisté héroïquement au brutal agresseur. L'histoire dira que tout au début de la guerre européenne de 1914, la première bataille a été livrée en Belgique et que les Belges ont battu les Allemands. Gloire à nos alliés ! Gloire à nos- frères d'armes! Ils sont dignes des ancêtres fameux qui leur donnèrent la liberté. Vive la Belgique! « — La résistance de Liège jugée à Paris. Les journaux de Paris, du 7, commentent encore aujourdhui i'iëroique réisist&nee de Liège.' M. de Mun, adresse du plus profond du oûeur, un hommage de reconnaissante émotion à la nation belge, à son Roi, à son ar-née. L'exemple que la Belgique offre au monde est digne de mémoire. Nous, Français, nous devons aux Belges plus que de l'admiration : nous leur devons une inoubliable reconnaissance. « Excelsior » salue avec reconnaissance la vaillance de Liège, qui aura permis à nos troupes de se concentrer sur la frontière du nord. Demain, Français et Belges, combattront côte à côte, en attendant la jonction des corps anglais. Pendant oe temps,la oolonne russe commence à se mouvoir. Le « Figaro » raille le dédain que les Allemands affectaient tout récemment envers l'armée belge. Il rappelle les preuves de l'indomptable esprit d'indépendance que donnèrent les Flandres durant toute l'Histoire, contre César, Maximilien, Charles-Quint, Philippe II, le duc d'Albe, en même temps qu'elles contribuaient, parmi les premiers peuples, au développement de la culture universelle. Un autre journal dit qu'on ne proclamera jamais assez quel service la vaillance des Belges et leur vertu guerrière ont rendu à la civilisation menacée par l'irruption des Barbares; l'outrecuidance germanique, surestimant sa puissante organisation, mésestimait les forces morales de ses adversaires. Elle s'est trompée, et a trouvé devant elle un peuple énergique et fier, qui a tenu en échec la horde envahissante. Le « Gaulois » dit que le peuple belge est vraiment sublime. L'armée allemande, qui fait trembler la terre entière, s'arrête devant lui. Tous les journaux demandent aux Parisiens de pavoiser aux couleurs belges. * Le Livre Bleu anglais. ft Importantes révélations. Londres, 6 août. — Le livre Bleu publié hier soir à Londres, donne la correspondance échangée entre Sir Ed. Grey et les ambassadeurs de Grande-Bretagne à Paris, Berlin, Saint-x étersbourg Vienne et Rome, depuis l'envoi de l'ultimatum Je l'Autri-che-Hongrie à la Serbie. Ce Livre Bleu contient des révélations sensationnelles sur les projets de l'Allemagne et sur ses efforts pour arriver à empêcher l'intervention anglaise. On peut y relever les nombreux efforts de Sir Ed. Grey pour maintenir la paix. D'autre part, l'échange des télégrammes montre que l'Allemagne avait l'intention de faire la guerre à la France après s'être assuré la neutralité de l'Angleterre. Dans un télégramme du 29 juillet, l'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Berlin expose les efforts faits par l'Allemagne pour s'assurer la neutralité de la Grande-Bretagne.Le chancelier, après av)ir fait comprendre à l'ambassadeur que si l'Autriche était attaquée par la Russie, une conflagration européenne pouvait s'en suivre, en raison des obligations de l'Allemagne envers son alliée, a ajouté : < Autant que j'en puisse ju^or, le principe dirigeant de la politique britannique est aiifi la Graadfi-Btetasae m pourrait ja mais consentir a ce que la irance fut ecra-sée. Mais tel n'est pas le dessein de l'Allemagne. Pourvu que la .leutralité de la Grande-Bretagne fût assurée, toutes les assurances nécessaires seraient données au gouvernement impérial, que le gouvernement impérial allemand ne visait nullement à des acquisitions territoriales aux dépens de la France, en cas de victoire. » Mais le chancelier se refusa à donner une assurance semblable, en ce qui concerne les colonies françaises. Ajoutons pour ce qui est de la neutralité le la Hollande, que l'Allemagne la respecterait.Pour celle de la Belgique elle réglerait son attitude sur celle de la France. Sir Edward Grey télégraphie le 29 juillet, i Sir Edward Goschen, que le gouvernement de Sa Majesté ne pouvait accepter la proposition du chancelier allemand. Ce que voulait le chancelier en somme, î'était amener la Grande-Bretagne à rester les bras croisés, tandis que les colonies :rançaises seraient prises et que la France serait battue, aussi longtemps que l'Allemagne ne s'emparerait pas de territoires irançais proprement dits ;ce serait une hon-be pour la Grande-Bretagne, que d'agir iinsi,_ une honte, dont elle ne se relèverait jamais. La Grande-Bretagne ne peut non plus accepter le marché proposé par l'Allemagne, en ce qui touche la Belgique. L'Allemagne connaissait d'avance l'ultimatum Autrichien. Télégraphiant de Vienne, le 30 juillet, l'ambassadeur anglais, Sir Maurice Debunsen a déclaré : « Bien que je ne puisse vérifier le fait, i'aJ été informé de source privée que l'ambassadeur l'Allemagne à Vienne connaissait le texte le l'ultimatum de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, avant qu'il fut envoyé et qu'il en télégraphia le texte à l'empereur d'Allemagne. Je tiens de l'ambassadeur d'Allemagne qu'il en approuva complètement le texte. Or, on a toujours nié à Berlin, avoir-jamais rien su par avance de la démarche autrichienne. « La conflagration européenne s'étendrait encore. Nous apprenons que 13 bruit circule dans des cercles généralement bien informés, que l'Allemagne aurait à compter bientôt avec d'autres ennemis. A titre documentaire, voici oe que l'on ilit • Le Danemark mobilise sous couleur de défendre sa neutralité. L'opinion danoise est impatiente de voir reconquérir les duchés de Schleswig-Hol-stein-Lauenbourg que la Crusse lui enleva en 1864, avec la complicité de l'Autriche. En Roumanie et en Bulgarie il est question d'une alliance contre l'Autriche, la Transylvanie roumaine serait prête à se soulever. ■> La Serbie et la Grèce envahiraient de concert les provinces du Sud pour coopérer avec l'armée russe. Enfin, en Italie, l'opinion publique est non seulement hautement hostile à l'Allemagne, mais se prononce de plus en plus, surtout dans le Nord, pour une « reprise » énergique des provinces italiennes restées sous le joug autrichien et où « l'irrédentisme », soigneusement entretenu depuis 40 ans par les patriotes italiens, aurait préparé les voies à un soulèvement général contre l'Autriche. Enfin la Hollande, mécontente de la façon d'agir de l'Allemagne et se sentant menacée, se déclarerait contre nos envahisseurs.• Ot les dépït^s doivsat-ils se trouver? Répondant à une demande que lui avait adressée M. le député De Bue aux fins de savoir si éventuellement les membres du Parlement devraient suivre le gouvernement au cas où le siège de celui-ci serait transféré à Anvers, l'honorable député a reçu la réponse suivante de M. de Broqueville, président du Conseil : Mon cher Collègue, Je ne crois pas que la place -les députée soit à Anvers. S'il faut, 'e pouvoir exécutif qui a reçu des parlements tous les pouvoirs nécessaires, ira dans la position fortifiée veiller au sa.lut du pays. Mais les députés, qui ont la confiance et l'affection des populations, me paraissent tout désignés pour maintenir,dans les régions, où ils ont de l'influence le calme et le sang froid. Le gouvernement restera en contact étroit avec les ministres d'Etat des divers partis et leur présence me parait suffisante pour donner au gouvernement la marque vraiment nationale qui lui est nécessaire. Dans ma pensée, seuls ceux-là qui y sont appelés par un devoir impérieux doivent quitter la capitale, ville ouverte et pa. conséquent non menacée, pour se retirer dans une forteresse. L'action 'ies députés danB lés arrondissements qui leur ont donné leur confiance peut être énorme et ia ne crois pas pouvoir priver le pays de leur concours a l'heure tragique que nous vivons. Croyez, mon cher Collègue, à mes sentiments dévoués. (s.) Baron de iSroqueville. Le 6 août 1914. » - Japonais forment des voeux pour la Russie. St-Pétersbourg, 5. — Un télégramme reçu hier de Tokio, dit qu'un certain nombre de Japonais ont envoyé des lettres à l'ambassade de Russie, déclarant leur ferme espoir que la Russie, dans son combat pour la justice, arrivera à un triomphe final. Le télégramme ajoute que même le professeur Tomitson, qui était un russophobe enragé, a exprimé sa sympathie. pour^ la Russi«t_/ X Les pertes allemand'.s : 25,000 hommes. Le bombardement de jeud\ soir a été de peu de durée. Les Allemands auraient 25,000 honmes tués ou blessés. Les forts leur ont lit le plus grand mal. La ville de Liège n'est pas en flatrurts, comme le bruit en a couru. Il y a eu un bombardement jeudi s< ir, mais il n'a pas duré. Ce n'était qu'un procédé d'intimi$s ion. Les Allemands sont entrés, puis se sont retirés avec de grosses pertes. Les ennemis sont épuisés. C'est à l'opiniâtreté sagace du général Léman et au courage inébranlable e ses hommes qu'est due cette superbe résistance. La brigade mobile de Léman a décimé vendredi malin sept régiments de cavalerie " allemands. i Vendredi, 20 heures soir. e Sept régiments de cavalerie allemande ont décimé ce matin par la brigade nobile du général Léman. Les régiments décimés constituant une division de cavalerie allemande ivaient passé la Meuse au nord de Liège. ' P Après que la division d'infanterie du général Léman eut fusillé les unités ormées, les cavaliers belges ont chargé les Allemands avec un entrain admirable. De nombreux cavaliers allemands ont été faits prisonniers. •% A PROPOS DE L'ARMISTICE. — A l'Etat-Major général de l'armée on ignorait vendredi, à 18 h. 1/2 qu'un armistioe ait été conclu à Liège. Oe qu'il y a de eer- di tain, c'est qu'il ne comprend pas l'armée de campagne, il n'a dû intéresser que la po- ei sition fortifiée de Liège. — A Bruxelles, on dit qu'après trois heures de pourparlers, _ les Allemands avaient renoncé à tout armistice. Les Allemands en Belgique. - Comment les en déloger? - La coopération française. -- L'aide ; britannique. ! La colonel Repington publiait jeudi matin, i Lond.-o», ces lignes : On supposait généralement lue si l'Allemagne violait la neutralité belge, elle enverrait de 8 à 9 corps d'armée et un corps de cavalerie pour attaquer la France en passant par la Belgique. L'ensemble d'une telle réunion de forces représenterait 400.000 hommes; on peut croire que c'est l'avant-garde de cette armée, ou peut-être l'avant-garde du flanc droit qui est entré en collision avec les Belges près de Liège. Les forts de cette place tienno.it; tous les efforts allemands contre les ponts de la Meuse ont échoué jusqu'ici. Fent être, cependant, l'attaque allemande, ie ce côté, n'avait pour mission que d investir. Liège et d'obvier à un conflit avec l'avance allemande ouest, au sud de la Meuse... Si ces 8 ou 9 corps d'armée doivent passer par la Belgique ce sera probablement en un large front, sur la ligne générale Liége-Luxembourg, et le devoir de leurs a-ardes avancées sera de faciliter h. marche de leurs colonnes. Il faut cependant compter av3C l'armée belge et avec les forts de la Meuse. Il est impossible de dire combien de temps tiendra Liège; cela dépend de ce ui a été fait pour fortifier ces défenses depuis la première alarme (en 1911), quand M. de Broque-vieille pourvut à l'indispensable, d'urgence, — ce qui causa un aocès de mauvaise humeur impériale, que Guillaume II manifesta au général Heimburger, à Aix-la-Chapelle î et de la valeur de la garnison,mais la position a aussi des points faibles. Les Allemands doivent opposir de deux à trois corps d'armée à l'armée belge, et la question est maintenant de savoir oe que fera celle-ci. Il est à remarquer que les troupes françaises qui paissent a3tuellement la frontière belge arrivent en libératrices et en alliées. Il est possible qu'elles .lient déjà frarvhi la frontière belge entre Givet et Longwy pour porter secours aux Belges et retarder la marche allemande. Dans ce cas, les Belges peuvent ou bien prendre position à Pbilippeville, en s'adossant à la Meuse, face à l'Est, ou se maintenir sur la Meuse aux environs de Huy de façon à menacer le flanc allemand, et a couvrir Bruxelles et la ligne de retraite sur Anvers. Le mieux pour les opérations belges, à l'heure actuelle, est dans une combinaison avec l'état-major français, et en ce moment, cette coopération est probablement chose accomplie. Le point capit il pour les Belges est d'empêcher que leur armée soit i: -lée ou débordée. Dans les circonstances actuelles, l'armée belge est devenue une aile de l'armée française, et la meilleure tactique à adopter pour l'état-major belge est d'oublier complètement la stratégie belge, de s'en remettre à la stratégie du général Joffre. La marche en avant de cette a,rmée allemande en territoire belge était depuis longtemps prévue par l'état-major français, et les dispositions nécessaires ont été prises pour y faire face. L'aide britannique a été considérée dans ces dispositions. Il est nécessaire que tout ce que nous pourrons envoyer atteigne la zone de concentration sur le fl-inc gauche français, du 12e au 14e jour do la mobilisation. Comme la mobilisation de notre armée a été, à tort retardée, cela n'est plus possible à l'heure présente; mais si des ordres d'embarquement ont été donnés nous pouvons cependant arriver trois jours après le temps prévu... Mais une énergique résistance des Belges coopérant avec la France pourrait bien entraver suffisamment l'avance de l'ennemi pour nous permettre d'être là à temps. Dans l'intervalle nous pouvons très bien dépêcher d'urgence quelques unités comme preuve de notre bonne intention, car leur arrivée sur le théâtre de a guerre, annoncée et acclamée partout en France et en Belgique serait d'une excellent effet moral.Rapplons en même temps que si les événements établissent que le passage à travers la Belgique est l'effort décisif de la stratégie allemande, la masse de l'armée allemande sera toujours en Lorraine et une part en Alsace. L'impression à causer par une avance ou une tentative d'avance à trav>. -s la Belgique vers les positions frnçaises, doit avoir été calculée; et sans doute les Allemands espèrent-ils ainsi affaiblir la défense de la France faisant face à la Lorraine. La violation par l'Allemagne, de conventions internationales solennelles a certainement été décidée pour des nécessités d'ordre militaire. Mais c'est maintenant une question de savoir si le gain équivaudra aux pertes. Cette violation a dressé contre l'Allemagne tous les partisans de l'ordre et de la justice et elle a eu pour conséquence d'amener la Belgique et l'Angleterre sur le champ de bataille. Il ne manque plus à l'Allemagne que de violer la neutralité de la Hollande, du Danemark et de la Suisse : elle aura accumulé alors toutes les fautes politiques qu'il est possible de commettre au début d'une grande guerre. Visite aux hôpitaux. | M. de Broqueville a envoyé son chef de cabinet, visiter les blessés dans les hôpi taux. Nous avons 400 blessés à l'hôpital mili taire et 400 au Collège St-Michel. Ce son; des soldats légèrement blessés. Leur moral est excellent, a déclaré M De Paeuw. Ils veulent tous retourner au combat. Beaucoup ont emporté des trophées L'un d'eux ne veut pas se séparer du casque d'un officier d'état-major allemand.**•» Parmi les blessés que noue soignons, il y a uti générai allemand*. L'état de siège. L'état de siège existe pour les provinces de Limbourg, Liège, Luxembourg et Na-mur.Les provinces envahies sont seules sous ce régime. Bien que l'état de siège n'existe pas à Bruxelles (la mesure, officiellement an noncée hier à dix heures du soir, a été officiellement retirée, après une nouvelle dé 'libération, hier à minuit), le Code pénal militaire est appliqué dans tout le Ordre du jour du Roi â l'Armée. Grand Quartier-Général de l'Armée, 7 août 1914 ; A l'Armée, Nos camarades de la 3° division d'armée et de la 15e brigade mixte vont rentrer dans nos lignes après avoir défendu en héros la position fortifiée de Liège. Attaqués par des forces quatre fois supérieures, ils ont repoussé tous leurs assauts. Aucun des forts n'a été enlevé, la plaoe de Liège est toujours en notre pouvoir. Des étendards, quantité de prisonniers, sont les trophées de ees journées. Au nom de la Naliou, je vous salue, officiers et soldats de la 3e division d'armé® et de la 15° brigade mixte. Vous avez rempli tout votre devoir, fait honneur à nos armes, montré à l'ennemi ce qu'il en coûte d'attaquer injustement un peuple paisible, mais qui puise dans sa juste cause une forée invincible. La patrie a le droit d'être fière de vous. Soldats de l'Armée belge, n'oubliez pas que vous êtes à l'avant-garde des armées immenses de cette lutte gigantesque, et qu e nous n'attendons que l'arrivée de nos frè-res d'armes français pour marcher à la vie toire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez-lui par la vigueur de vos coups que vous entendez vivre libres et indépendants. La France,ce noble pays qu'on trouve toujours dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secours et ses armées entrent sur notre territoire. En votre nom, je leur adresse un fraternel salut. ALBERT., 'remier contact franco-allemand dans le Luxembourg. Vendredi, S heures soir. D'après des renseignements, des combats e cavalerie ont lieu, dans le Luxembourg, atre français et allemands. On n'en con-att pas l'issue. y» ROIS CORPS D'ARMÉE ALLEMAJMUS DÉCIMÉS A LIÈGE. — LES FRANÇAIS ARRIVENT A MARCHES FORCÉES.Communiqué de l'Etat-Major belge, vendre-i soir 7 heures : Les nouvelles les pluis récentes des com-ats acharnes qui ont eu lieu autour île iiéga dans les nuits de mardi et de mer-redi permettent d'affirmer que nos sol-ats s'y sont conduits en héros. Cent vingt-vinq mille Allemands y ont onné des assauts furieux qui n'ont pu éu'ssir à entamer la ceinture des forts. Les 3 corps d'armée qui y ont été enga-és sont décimés et paraissent immobilisés our plusieurs jours. Notre petite armée aura rendu par sa énaoité le plus grand service aux armées rançaises qui s'avancent à marches forées et occupent dès aujouid'hui une rande partie de notre territoire. Des centaines de prisonniers, surtout es cavaliers sont dirigés vers le cœur du >atvs, L'esnrit des soldats allemands paraît ■eu brillant. C'est sans enthousiasme u'iLs combattent les Belges que leurs offi-iers essayent du reste de faire passer poiuir les Français. LIÈGE, VENDREDI MINUIT. A Liège, tous les forts sont intacts. Le moral de la garnison des forts est ex-client.I. DE BROQUEVILLE VISITE LA PLACE D'ANVERS M. de Broqueville a visité attentivement i position d'Anvers. La plus grande aoti-ité règne partout. Les travaux d'arme-ient et d'appropriation des forts, batte-ies, tranchées, ouvrages, etc., sont termi-és.Les troupes de forteresse, composées des nciennes classes de milice c3t été remises . l'exercice et à tous les travaux que com-orte la défense de la place. Officiers et soldats sont animés du meil-eur esprit. L'annonce officielle par le ministre des uccès remportés par la division de Liège, . provoqué partout d'interminables applau-lisçements.Du côté d'Anvers nous sommes à couvert ontre tout événement. Le général Dufour a pris des mesures rès rigoureuses à l'égard des espions. Les officiers et soldats allemands faisant >artie des équipages des navires mar-ihands seront internés durant l'état de siè-çe sur des bateaux au large. LE ROI s'occupe directement et très activement du :onrmandement de l'armée. Entouré du hef et du souis-chef de l'état-major général st des officiers y attachés, le Souverain as-mme réellement le commandement de noire valeureuse armée. LA VILLE DE LIÈGE ET L'ARMEJD BELGE DÉCORÉES DE LA LÉGION D'HONNEUR. Paris (Elysée) 16 h. 40. A S. M. le Roi des Belges, Bruxelles. Je suis heureux d'annoncer à Votre Majesté que le Gouvernement de la Républt que vient de décorer de la Légion d'Honneur la vaillante ville de Liège. Il tient à honorer ainsi les courageux défenseurs d< la place et l'armée belge tout entière ave< laquelle l'armée française verse depuis c< matin.son sang sur les champs de bataille ~ ^ .(s) Raymond Poincarè. La neutralité hollandaise. 1 La Hollande s'assurera elle-même en sa ruhmergeant de Muiden vers Zuyder Zee iu Waal, car là, la position est dangereu-e. Toute infraction à la neutralité hoilan-laise aurait de sérieuses conséquences, ditj e « Times »; spécialement dans le Liai->ourg la Hollande doit être sur ses gardes,, ifin d'empêcher tout usage illégitime de ion territoire par l'Allemagne. Le territoire hollandais est la seule fenêi re ouverte, pour l'Allemagne, sur la men lu Nord; beaucoup de gens désirent fermer, >ette fenêtre. « Ce n'est que par la plus ri-^oureuse adhésion à la neutralité que laj loi lande échappera, remarque le «Times », i.ux gros dangers de sa situation actuelle; loua ne serons rassurés sur sa sécurité que orsque nous saurons qu'on a fait attention i oe que l'élément certain de la défense hol- andaise a été utilisé. » « Un croiseur anglais coulé par une mine. Londres, 7 (Officiel). — Ce matin, ia iroiseur anglais < Amphion » a heurté une mine sous-marine et a coulé. Il y a 131' norts. 152 hommes d'équipage ont pu êtra sauvés dont le capitaine et 16 officiers. ( L' « Amphin », il y a deux jours, avait) îapturé le vapeur allemand « Kônigin Luise » qui posait des mines dans les eaux aa; glaises. » Le Kronprins allemand aurait été grièvement blessé? Le journal « Standard » de Londres,publie, 3ous réserves, la nouvelle que le prin-se-hériticr allemand aurait été grièvement! blessé par un inconnu qui se serait échappé ensuite. Il donne cette nouvelle comme provenant d'une source digne de confiance.; « Lne lettre du roi George ati roi Albert et à M. Poincarè.'Londres. 7. — Le ministre de Belgique et l'ambassadeur de France à Londres, onti reçu du Roi George, une lettre autographe chhcun, pour le Roi Albert et pour le Préi sident Poiccaré. • Pour le droit des gens ! M. Gabriel Hanotaux, dans le c Figaro V, adresse un appel aux puissances neutres et aux Républiques américaines pour la formation d'un comité d'enquête qui surveillerait dès maintenant la moindre violation! du droit des gens; les incendies, les pillai ges, les fusillements, les assassinats feraient l'objet d'une protestation immédiate. [ Ce comité pourrait être composé d'hommes considérables tels que M. Wilson, M, Bryan, les trois présidents de l'A. B. C.,1 MM. Carnegie, Root, Bacon, Butler, qui! surveilleraient de très près les événements de guerre, les faits militaires, la moindre violation du droit des gens, soulèverait l'opinion américaine et exercerait une action énorme sur le cours des événements. UN COMITÉ DES GRIEFS DU DROIT DES GENS. M. Carton de Wiart, ministre de la jus-' tice, vient de constituer un Comité des Griefs de la Belgique au point de vue dul droit des gens. Il siégera au ministère de la Justice. Il est composé de MM. van Ise-, ghem, président à la Cou" de Cassation; Nys et Verhaegen, consedlers à la Cour d'appel; Cattier et "Wodon, professeurs à, l'Université de Bruxelles. Le public est invité à faire connaître im-' médiatement au ministère de la Justice] tous les faits de violation du droit des gens, commis par les Allemands. i ♦ 1 Un vapeur norvégien coulé par une mine sous-marine à Flessingue. Amsterdam, 7. — Près de Flessingue, uni vapeur norvégien a heurté une mine qui fi$ explosion. Le vapeur a coulé rapidement* mais son équipage a heureusement pu êtrfl sauvé par le. bateau mouilleur . hollaudait & Hysdra ^ Samedi 8 août 1914. 5 centimes le auméo pour toute la Belgique. Trente-uuième année. — N. 220

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Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

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