Le patriote

1284 0
08 augustus 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 08 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p843r0qr19/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

uamcuji u auui ■ %y G Administration (tél. 4182) - Rédaction (tél. 382) bruxelles 12, Montagne-aux-Herbes-Potagèros, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : (Jn an, 10 fr. : 6 mois, 5 iv \ 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr, 15.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg : 3 mois fr 6.50; 6 mois tr 1^,60; 1 an lr. to.UU. A l'étranger, la plupart des bureaux uoswaox délivrent des abonnements a»ec réduction sur ces prix. LEPATRIOTE Trois ième Edition ANNONCES (téléphone Ii82> Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes Potagères et à l'Agence H a va s, S, place de i Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.73 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. l.OO — : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES, t" (av'les Bourses)la ligne 1.28 FAITS DIVERS (comm',milieuou£in):5 4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne 2.0C On ne garantit pas les dates d'insertion. Leman, avec sa brigade mobile, leur infiige, vendredi, un nouvel et grave échec. Il faut ménager nos réserves de papier. En ce moment, im-poES ble de les renouveler. Le « Patriote » désirant servir ses lecteurs et abonnés très longtemps , réduit, jusqu'à meilleur approvisionnement, son texte à deux pages. On y trouvera, comme devant, toutes les nouvelles, avec des articles relatifs aux événements. ! N os lecte urs l'appr o uveront, nous en sommes persuadés, de ; prévoir, afin de ne leur pas i manquer. ( 6 Honneur aux Beiges i î a Sous ce titre, un confrère du Nord fiançais, j; dit : i: La Belgique donne au monde le plus admirable spectacle. n Invités à forfaire à l'honneur en permet- n tant aux troupes allemandes de traverser j leur territoire, nos voisins, fièrement, ont répondu par un refus. „ Ce refus, c'était pour eux la guerre et ^ l'invasion. Ils ont préféré ces risques ter-ribles à la violation de la parole donnée. g Honneur aux Belges!... j. L'histoire dira qu'un petit peuple, de- „ bout à la frontière pour défendre ses foyers g menacés, a résisté héroïquement au brutal ^ agresseur. L'histoire dira que tout au début de la guerre européenne de 1914, la n première bataille a été livrée en Belgique a et que les Belges ont battu les Allemands. Gloire à nos alliés ! Gloire à nos frères d'armes ! Ils sont dignes des ancêtres fa- f meux qui leur donnèrent la liberté. ^ Vive la Belgique ! * . La résistance de Lîég@ d jugée à Paris, q Les journaux de Paris, du 7, commentent encore aujourdhui l'héroïque résistance de d Liège. M. de Mun, adresse du plus profond du f cœur, un hommage de reconnaissante émotion à la nation belge, à son Roi, à son ar- r mée. L'exemple que la Belgique offre au s monde est digne de mémoire. Nous, Fran- e çais, nous devons aux Belges plus que de l'admiration : nous leur devons une inou- t. bliable reconnaissance. 1 « Excelsior » salue avec reconnaissance s la vaillance de Liège, qui aura permis à nos troupes de se concentrer sur la frontière c du nord. Demain, Français et Belge®, com- s battront côte à côte, en attendant la jonction des corps anglais. Fendant ce temps,la n .colonne russe commence à se mouvoir. E Le « Figaro » raille le dédain- que les Al- s lemands affectaient tout récemment envers é l'armée belge. Il rappelle les preuves de s l'indomptable esprit d'indépendance que t donnèrent les Flandres durant toute l'His- 4 toire, contre César, Maximilien, Charles- p Quint, Philippe II, le duc d'Albe, en même t temps qu'elles contribuaient, parmi les premiers peuples, au développement de la cul- ç ifcure universelle. e Un autre journal dit qu'on ne proclame- g ta jamais assez quel service la vaillance des Belges et leur vertu guerrière ont ren- c du à la civilisation menacée par l'irrup- U tion des Barbares ; l'outrecuidance germanique, surestimant sa puissante organisa- a tion, mésestimait les forces morales de ses s adversaires. Elle s'est trompée, et a trouvé s devant elle un peuple énergique et fier, qui 1 a tenu en échec la horde envahissante. 3 Le « Gaulois » dit que le peuple belge est vraiment sublime. L'armée allemande, qui fait trembler la terre entière, s'arrête de- s yant lui. t Tous les journaux demandent aux Pari- ^ siens de pavoiser aux couleurs belges. j . « c r Le Livre Bieu anglais. / Importantes révélations. Londres, 6 août. — Le livre Bleu publié hier soir à Londres, donnj la correspondance échangée entre Sir Ed. Grey et les ambassadeurs de Grande-Bretagne à Paris, Berlin, Saint-Pétersbourg Vienne et Rome, depuis l'envoi de l'ultimatum Je l'Autriche-Hongrie a la Serbie. Ce Livre Bleu contient des révélations sensationnelles sur les projets de l'Allemagne et sur ses efforts pour arriver à empêcher l'intervention anglaise. On peut y relever les nombreux efforts de Sir Ed. Grey pour maintenir la paix. D'autre part, l'échange des télégrammes montre que l'Allemagne avait l'intention de faire la guerre à la France après s'être assuré la neutralité de l'Angleterre. Dans un télégramme du 29 juillet, l'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Berlin expose les efforts faits par l'Allemagne pour s'assurer la neutralité de la Grande-Bretagne.Le chancelier, après av >ir fait comprendre à l'ambassadeur nue si l'Autriche était attaquée par la Russie, une conflagration européenne pouvait s'en suivre, en raison des obligations de l'Allemagne envers son alliée, a ajouté : « Autant que j'en puisse ju^r, le principe dirigeant de la politique britannique .est .que la Grande Bretagne fie pourrait ja- iC! mais consentir à ce que la France fût écra-sée. Mais tel n'est pas le dessein de l'Alle-L- magne. Pourvu que la -leutralité de la Grande-Bretagne fût assu-'ée, toutes les assurances nécessaires seraient données au ■*" gouvernement impérial, que le gouverne-(S ment impérial allemand ne visait nulle- f ment à des acquisitions territoriales aux 1 dépens de la France, en cas de victoire. » î~ Mais le chancelier se refusa à donner s une assurance semblable, en ce qui concer-ne les colonies françaises. Ajoutons pour ce qui est de la neutralité 13 de la Hollande, que l'Allemagne la respec-feraitPour celle de la Belgique elle réglerait son attitude sur celle de la France. £; Sir Edward Grey télégraphie le 29 juillet, ' à Sir Edward Goschen, que le gouverne C e ment de Sa Majesté ne pouvait accepter la , ,S proposition du chancelier allemand. Ce que voulait le chancelier en somme, , c'était amener la Grande-Bretagne à res- { ■ ter les bras croisés, tandis que les colonies ) françaises seraient prises et que la France ! serait battue, aussi longtemps que l'Allemagne ne s'emparerait pas de territoires français proprement dits ;ce serait une honte pour la Grande-Bretagne, que d'agir ainsi, une honte, dont elle ne se relèverait s, jamais. La Grande-Bretagne ne peut non plus accepter le marché ,>ropo:é par l'Al-, iernagne, en ce qui touche la Belgique. L'Allemagne connaissait d'avance l'ulti matum Autrichien. Télégraphiait de Vien ne, le 30 juillet, l'ambassadeur anglais, Sir 1 Maurice Debunsen a déclaré : « Bien que je ne puisse vérifier le fait, j'ai été informé de source privée que l'ambassadeur ;i d'Allemagne à Vienne connaissait- le texte r" de l'ultimatum de l'Autrite&e-Rongrie à la Serbie, avant qu'il fut envoyé et qu'il en té- 1 légraphia le texte à l'empereur d'Allema-e" gne. Je tiens de l'ambassadeur d'Allema gne qu'il en approuva complètement le V texte. Or, on a toujours nié à Berlin, avoir ja-la mais rien su par avance de la démarche ,e autrichienne. s- • 1 3S a La conflagration européenne s'étendrait encore. * Nous apprenons que 1 ) bruit circule dans j| des cercles génénalement bien informés, jj jf que l'Allemagne aurait à compter bientôt 1 avec d'autres ennemis. it A titre documentaire, voici ce que l'on le dit i Le Danemark mobilise sous co îleur de dé-lu fendre sa neutralité. 0- L'opinion danoise est impatiente de voir r" reconquérir les duchés de Schleswig-Hol-stein-Lauenbourg que la Jrusse lui enleva 1 en 1864, avec la complicité de l'Autriche, le En Roumanie et en Bulgarie il est ques-tion d'une alliance contre l'Autriche, la , Transylvanie roumaine serait prête à se 1 2e soulever. ] 3S La Serbie et la Grèce envahiraient de 1 re concert les provinces du Sud pour coopérer j Q_ avec l'armée russe. ] c- Enfin, en Italie, l'opinion publique est f la- non seulement hautement hostile à l'Allemagne, mais se prononce de plus en plus, ' J- surtout dans le Nord, pour une «■ reprise » j rs énergique des provinces italienaes restées 1 Ie sous le joug autrichien et où « l'irréden- 1 ie tisme », soigneusement entretenu depuis 1 s- 40 ans par les patriotes italiens, aurait pré- s s" paré les voies à un soulèvement général con- < 16 tre l'Autriche. i e~ Enfin la Hollande, mécontente de la fa- ' çon d'agir de l'Allemagne et se sentant me- ' nacée, se déclarerait contre nos envahis- [ e- seurs. 1 i je * — < i 6q les aépatss aolvent-iis se trouver? ! a" Répondant à une demande que lui avait < a- adressée M. le député De Bue aux fins de savoir i es si éventuellement les membres du Parlement 1 , devraient suivre Je gouvernement au cas où le j siège de celui-ci serait transféré à Anvers, l'ho- 1 ui norable député a reçu la réponse suivante de ' M. de Broqueville, président du Conseil : ; st Mon cher Collègue, U1 Je ne crois pas que la place des députés , e- soit à Anvers. S'il faut, ;e pouvoir execu- ] tifj qui a reçu des parlements tous les pou- , voirs nécessaires, ira dans la position fortifiée veiller au salut du pays. Mais les dé- ] putés, qui ont la confiance et l'affection , des populations, me paraissent tout dési- ] gnés pour maintenir,dans les régions, où ils ont de l'influence le calme et le sang froid. , Le gouvernement restera en co itact étroit , avec les ministres d'Etat des divers partis j et leur présence me parait suffisante pour , ■, donner au gouvernement la marque vrai- , e ment nationale qui lui est nécessaire. Dans ma pensée, seuls ceux-là qui y sont appe-^ lés par un devoir impérieux doivent quit- | ' ter là capitale, ville ouverte et pa* consé- , quent non menacée, pour se retirer dans \ une forteresse. L'action ^es députés dans ( les arrondissements qui leur ont donné leur 3 confiance peut être énorme et io ne crois î" pas pouvoir priver le pays de leur concours 1 e à l'heure tragique que nous vivons. fv Croyez, mon cher Collègue, à mes senti-:y ments dévoués. (s.) Baron de Broqueville. "s Le 6 août 1914. >n * =- re Japonais in forment des voeux è! pour la Russie. < St-Pétersbourg, 5. — Un télégramme re-n- çu hier de Tokio, dit qu'un certain nombre it de Japonais ont envoyé des lettres à l'am->n bassaoe de Russie, déclarant leur ferme es->n noir que la Russie, dans son combat pour in la justice, arrivera à un triomphe final. Le télégramme ajoute que même le pro-n- fesseur Tomitson, qui était un russophobe îe enragé, a exprimé sa sympathie pour k la a- Russie,. ,-* Les pertes allemandes: 25,000 hommes. \ Le bombardement de jeudi soir a été de peu de durée. ! Les Allemands auraient 25,000 hommes lues ou blessés. Les forts leur ont ; tait le plus grand mal. La ville de Liège n'est pas en flammes, comme le bruit en a couru. r II y a eu un bombardement jeu li soir, mais i! n'a pas duré. Ce n'était qu'un procédé d'intimidation. , Les Allemands sont entrés, puis se sont retirés avec de grosses pertes. fc Les ennemis sont épuisés. C'est à l'opiniâtreté sagace du général Léman et au courage inébranlable 1 de ses hommes qu'est due cette superbe résistance. La brigade mobile de Leman a décimé von- dredi matin sept régiments de cavalerie allemande U- Vendredi, 20 heures soir. ^ Sept régiments de cavalerie allemande ont décimé ce matin par la brigade 3ir mobile du général Léman. ,ure Les régiments décimés constituant une division de cavalerie allemande avaient passé la Meuse au nord de Liège. 'la Après que la division d'infanterie du général Léman eut fusillé les unités formées, les cavaliers belges ont chargé les Allemands avec un entrain admirable. ^ De nombreux cavaliers allemands ont été faits prisonniers. la- _ _ *** he A. PROPOS DE L'ARMISTICE. — A l'Etat-Major général de l'armée on ignorait vendredi, à 18 h. 1/2 qu'un armistice ait été conclu à Liège. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il ne comprend pas l'armée de campagne, il n'a dû intéresser que la position fortifiée de Liège. — A Bruxelles, on dit qu'après trois heures de pourparlers, les Allemands avaient renoncé à tout armistice. Les Allemands en Belgique. — Comment les en déloger? - La coopération française -- L'aide britannique. ir » ^ Le colonel Repington publiait jeudi matin, ; a à Lond'.-os, ces lignes : s On supposait généralement lue si l'Aile- , magne violait la neutralité belge, elle en-la verrait de 8 à 9 corps d'armée et un corps [ ie de cavalerie pour attaquer la France en passant par la Belgique. L'ensemble d'une . Ie telle réunion de forces représenterait 400.000 hommes; on peut croire que c'est , 5r l'avant-garde de cette armée, ou peut-être l'avant-garde du flanc droit <|ui est entré st en collision avec les Belges près de Liège. , e_ Les forts de cette place tienne it; tous les ( efforts allemands contre les ponts de la ' Meuse ont échoué jusqu'ici- t'eut être, ce- * pendant, l'attaque allemande, le ce côté, 3S n'avait pour mission qus d investir Liège et tt. d'obvier à un conflit avec l'avance aile-js mande ouest, au sud de la Meuse... ; Si ces 8 ou 9 corps d'armée doivent pas-e" ser par la Belgique ce sera probablement a- en un large front, sur la ligne générale Liége-Luxembourg, et le devoir de leurs ^ tardes avancées sera de faciliter 1<- marche de leurs colonnes. Il faut cependant compter avjc l'armée s" belge et avec les forts de la Meuse. Il est i impossible de dire combien de temps tiendra Liège; cela dépend de ce ui a été fait _ pour fortifier ces défenses depuis la premiè-' j* re alarme (en 1911), quand M. de Broque- * vieille pourvut à l'indispensable, d'urgen-iit ce, — ce qui causa un accès de mauvaise hu->ir meur impériale, que Guillaume II manifes-nt ta au général Heimburger, à Aix-la-Cha- pelle? et de la valeur de la garnison,mais la l°- position a aussi des points f.-.ibl »,s. de Les Allemands doivent oppos-îr de deux à trois corps d'armée à l'armée belge, et la question est maintenant de savoir oe que , fera celle-ci. Il est à remarquer que les troupes françaises qui passent a3tuellemcnt u" la frontière belge arrivent en libératrices et u" en alliées. 'J" Il est possible qu'elles -ient déjà franchi é" la frontière belge entre Givet et Longwy JP pour porter secours aux Belges et retarder 3.1" la marche allemande. Dans ce cas, les Belges peuvent ou bien 9- prendre position à Pbilippeville, en s'ados-'?t sant à la Meuse, face à l'Est, ou se main-JS tenir sur la Meuse aux environs de Huy a.r de façon à menacer le flanc allemand, et à L1" couvrir Bruxelles et la ligne de retraite sur 18 Anvers. .®~ Le mieux pour les opérations belges, à 'r l'heure actuelle, est dans une combinaison e" avec l'état-major français, et en ce mo-DS ment, cette coopération est probablement ns chose accomplie. Le point capit il pour les 4r Belges est d'empêcher que leur armée soit us isolée ou débordée. Dans les circonstances actuelles, l'armée belge est devenue une aile de l'armée française, et la meilleure tactique à adopter pour l'état-major belge 3" est d'oublier complètement la stratégie belge, de s'en remettre à la stratégie du >s général Joffre. n La marche en avant de cette armée alle-;.® mande en territoire belge était depuis ^ longtemps prévue par l'état-major fran-çais, et les dispositions nécess^ùres ont été ® prises pour y faire face. L'aide britannique a été considérée dans ces dispositions. Il est nécessaire que tout :s ce que nous pourrons envoyer atteigne la f1 zone de concentration sur le fl-uic gauche français, du 12e au 14e jour do la mobili-sation. Comme la mobilisation de notre ar-^ mée a été, à tort retardée, cela n'est plus possible à l'heure présente; mais s* des ordres d'embarquement ont été donnés nous s" pouvons cependant arriver trois jours après f le temps prévu... Mais une énergique resis-e tance des Belges coopérant avec la France 8 pourrait bien entraver suffisamment l'a-:0 vance de l'ennemi pour nous permettre d'être là à temps. Dans 1 intervalle nous pouvons très bien dépêcher d'urgence quelques unités comme ?" preuve de notre bonne intention, car leur ^ arrivée sur le théâtre de a guerre, annon-cée et acclamée partout en France et en e~ Belgique serait d'une excellent effet mo-ral.s_ Rapplons en même temps que si les évé-nements établissent que !e passage à tra-[a vers la Belgique est l'effort décisif de la stratégie allemande, la masse de l'armée x allemande sera toujours en i^orraine et une [a part en Alsace. te L'impression à causer par une avance ou ;s une tentative d'avance à trav^ -s la Belgi-ît que vers les position6 frnçaises, doit avoir ît été calculée; et sans doute les Allemands espèrent-ils ainsi affaiblir la défense de la ri France faisant face à la Lorraine, y La violation par l'Allemagne, de eon-:r ventions internationales solennelles a certainement été décidée pour des nécessités n d'ordre militaire. Mais c'est maintenant s- une question de savoir si le gain équivaudra i- aux pertes. Cette violation a dressé contre y l'Allemagne tous les partisans de l'ordre à et de la justice et elle a eu pour consé-ir quence d'amener la Belgique 6t l'Angleterre sur le champ de bataille. Il ne man à que plus à l'Allemagne que de violer la in neutralité de la Hollande, du Danemark et a- de la Suisse : elle aura accumulé alors tou-it tes les fautes politiques qu'il est possible îs de commettre au début d'une grande it guerre. Visite aux hôpitaux. M. de Broqueville a envoyé son chef de cabinet, visiter les blessés dans les hôpitaux.Nous avons 400 blessés à l'hôpital mili- ( taire et 400 au Collège St-Michel. Ce sont J. des soldats légèrement blessés. s. Leur moral est excellent, a déclaré M De Paeuw. Ils veulent tous retourner au . a_ combat Beaucoup ont emporté des tro-s. phées L'un d'eux ne veut pas se séparer ,r du casque d'un officier d'état-major allemand.>e [a Parmi les blessés que nous soignons, il y a un général allemand.^ ...... - l L'état de siège. L'état de siège existe pour les provinces t de Limbourg, Liège, Luxembourg et Na-mur.Les provinces envahies sont seules sous i ce régime. / Bien que l'état de siège n'existe pas à r Bruxelles (la mesure, officiellement an noncée hier à dix heures du soir, a été of ficiellement retirée, après une nouvelle dé libération, hier à minuit), ie Code pénal ' militaire est appliqué dans tout le royaume Ordre iu jour du Roi à l'Armée. Grand Quartier-Général de l'Armée, 7 aoû^ 1914 i A l'Armée, Nos camarades de la 3e division d'armée e< de la 15e brigade mixte vont rentrer dans nos lignes après avoir défendu en héros la position fortifiée de Liège. Attaqués par des forces quatre fois supérieures, ils ont repoussé tous leurs asSïfuts. Aucun des forts n'a été enlevé, la place de Liège est toujours en notre pouvoir. Des , étendards, quantité de prisonniers, sont les trophées de ces journées. Au nom de la Nation, je vous salue, officiers et soldats de la 3e division d'armé® et de la 15e brigade mixte. Vous avez rempli tout votre devoir, fait honneur à nos armes, S montré à l'ennemi ce qu'il en coûte d'attaquer injustement un peuple paisible, mais qui puise dans sa juste cause une force invincible. La patrie a le droit d'être fière de vous. Soldats de l'Armée belge, n'oubliez pas que vous êtes à l'avant-garde des armées immenses de cette lutte gigantesque, et qu e nous n'attendons que l'arrivée de nosfrè. | res d'armes français pour marcher à la vie toire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez-lui par la vigueur de vos coups que vous entendez vivre libres et indépendants. La France,ce noble pays qu'on trouve toujours dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secours et ses armées entrent sur notre territoire. a En votre nom, je leur adresse un fraternel salut. ALBERT., i Premier contact 5 franco-allemand dans le Luxembourg, Vendredi, 5 heures soir. D'après des renseignements, des combats de cavalerie ont lieu, dans le Luxembourg, entre français et allemands. On n'en connaît pas l'issue. » 3 TROIS CORPS D'ARMÉF ALLEMANDS DÉCIMÉS A LIÈGE. — LES FRANÇAIS ARRIVENT A MARCHES FORCÉES.Communiqué do l'Ktat-Major belge, vendre- . i_ii Ci Jl.L i i_i> o \ '•. "i ' * _ * ' . i } Les nouvelles les plus récentes des com- j bats acharnés qui ont eu lieu autour de Liège dans les nuits de mardi et de mercredi permettent d'affirmer que nos soldats s'y sont conduits en héros. Cent vingt-vinq mille Allemands y ont | donné des assauts furieux qui n'ont pu ^ réussir à entamer la ceinture des forts. ^ Les 3 corps d'armée qui y ont été enga-5 gés sont décimés et paraissent immobilises x pour plusieurs jours. Notre petite armée aura rendu par sa . ténacité le plus grand service aux armées 3 françaises qui s'avancent à marches for-. cées et occupent dès aujouid'hui une ; grande partie de notre territoire. Des centaines de prisonniers, surtout s des cavaliers sont dirigés vers le cœur du b pa<vs 1 L'esor.it des soldats allemands paraît 2 peu brillant. C'est sans enthousiasme . qu'ils combattent les Belges que leurs offi- - ciers essayent du reste de faire passer poiux 5 des Français. ^ LIÈGE, VENDREDI MIN MIT. 3 A Liège, tous les forts sont intacts. [ Le moral de la garnison des forts est ex-' celient. ' M. DE BROQUEVILLE VISITE j LA PLACE D'ANVERS 5 M. de Broqueville a visité attentivement r la position d'Anvers. La plus grande aoti-j vité règne partout. Les travaux d'arme- - ment et d'appropriation des forts, batteries, tranchées, ouvrages, etc., sont term-i- - nés. ^ Les troupes de forteresse, composées des 3 anciennes classes de milice oat été remises s à l'exercice et à tous les travaux que comporte la défense de la place. 1 Officiers et soldats sont animés du meil-* leur esprit. s L'annonce officielle par le ministre des i succès remportés par la division de Liège, a provoqué partout d'interminables applau-~ dissemeots. s Du côté d'Anvers nous sommes à couvert t contre tout événement. 1 Le général Dufour a pris des mesures s très rigoureuses à l'égard des espions. Les officiers et soldats allemands faisant partie des équipages des navires mar- - chands seront internés durant l'état de siè-^ ge sur des bateaux au large. LE ROI e e s'occupe directement et très activement du commandement de l'armée. Entouré du chef et du sons-chef de l'état-major général ■ et des officiers y attachés, le Souverain assume réellement le commandement de notre valeureuse armée. LA VILLE DE LIÈGE ET L'ARMEUi BELGE DÉCORÉES DE LA LÉGION D'HONNEUR. Paris (Elysée) 16 h. 40. A S. M. le Roi des Belges, l" Bruxelles. «Te suis heureux d'annoncer à Votre Majesté que le Gouvernement de la Républl-^ que vient de décorer de la Légion d'Hon-3 neur la vaillante ville de Liège. Il tient à { honorer ainsi les courageux défenseurs de ^ la place et l'armée belge tout entière avec laquelle l'armée française verse depuis ee e mutin sou sang sur les champs de bataille. '< (s) Raymond Poincaré. La neutralité hollandaise. La Hollande s'assurera elle-même en se submergeiant de Muiidon vers Zuyder Zee au Waa-i, car là, la position est dangereu-, se. Toute infraction à la neutralité hollandaise aurait de sérieuses conséquences, dit 1s « Times » ; spécialement dans le Limbourg la Hollande doit être sur ses gardes, s afin d'empêcher tout usage illégitime da ;, son territoire par l'Allemagne. Le territoire hollandais est la seule fenêtre ouverte, pour l'Allemagne, sur la mer du Nord ; beaucoup de gens désirent fermer cette fenêtre. « Ce n'est que par la plus ri-s gouireuse adhésion à la neutralité que la Hollande échappera, remarque le «Times », " aux gros dangers de sa situation actuelle; •' nous ne serons rassurés sur sa sécurité que lorsque nous saurons qu'on a fait attention ^ à ce que l'élément certain de la défense hol-, la.TTfUi ii-e a étc ntilipé t, ^ 0 Un croiseur anglais coulé par une mine. Londres, 7 (Officiel). — Ce matin, le t croiseur anglais « Amphion » a heurté une n mine sous-marine et a coulé. Il y a 131 morts. 152 hommes d'équipage ont pu être -- sauvés dont le capitaine et 16 officiers, s L' « Amphin », il y a deux jours, avait capturé le vapeur allemand « Kônigin Lui-a se » qui posait des mines dans les eaux an-s glaises. ; Le Kronprins allemand ^ aurait été grièvement blessé? t Le journal « Standard s> de Londres,pu-e blie, sous réserves, la nouvelle que le prin-£ ce-héritier allemand aurait été grièvement blessé par un inconnu qui se serait échappé ensuite. Il donne cette nouvelle comme provenant d'une source digne de confiance.^ • ^ " bne lettre du roi George au roi Albert et à M. Foin-s caré. J ,,t Londres. 7. — Le ministre de Belgique j_ et l'ambassadeur de France à Londres, ont reçu du Roi George, une lettre autographe chhcun, pour le Roi Albert et pour le Pré- [_ sident Poiccaré. , « ^ Pour le droit des gens! \ i- M. Gabriel Hanotaux, dans le « Figaro », adresse un appel aux puissances neutres et [_ aux Républiques américaines pour la formation d'un comité d'enquête qui surveillerait dès maintenant la moindre violation 1S du droit des gens ; les incendies, les pilla-i, ges, les fusillements, les assassinats fe-i- raient l'objet d'une protestation immédiate., Ce comité pourrait être composé d'hom-mes considérables tels que M. Wilson, M., Bryan, les trois présidents de l'A. B. C., >s MM. Carnegie, Root, Bacon, Butler, qui surveilleraient de très près les événements ^ de guerre, les faits militaires, la moindre I violation du droit des gens, soulèverait f" l'opinion américaine et exercerait une ac-3- tion énorme sur le cours des événements. UN COMITÉ DES GRIEFS DU DROIT DES GENS. 1 M. Carton de Wiart, ministre de la jus-j tice, vient de constituer un Comité de3 i Griefs de la Belgique au point de vue du droit des gens. Il siégera au ministère de • la Justice. Il est composé de MM. van Ise-ghem, président à la Cou<- de Cassation; Nys et Verhaegen, conseillers à la Cour JK d'appel; Cattier et Wodon, professeurs à l'Université de Bruxelles. Le public est invité à faire connaître immédiatement au ministère de la Justice tous les faits de violation du droit des gens, commis par les Allemands. ♦ a- Un vapeur norvégien coulé par une mine sous-marine à Flessingue. le Amsterdam, 7. — Près de Flesisingiie, uri oc vapeur norvégien a heurté une mine qui fit ce explosion. Le vapeur a coulé rapidement, mais son équipage a heureusement pu être " sauvé par le_bateau mouilleur hollandais « Hydra " Samedi 8 août 1914. , — —— 5 centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 220 i t** i?'î-^DERS f i

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes