Le patriote

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15 augustus 1914
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s.n. 1914, 15 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3cz5x/
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k7Uuivui i v avuv » tr « *• Administration (tél. 1482) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagéreo, 12 Le* manuscrits non insérés ne sont pas rendus* ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 f» ? 8 mois, fr. 2.50. Étranger ; Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50 ; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : B rjioi» tr B.bl) ; ti mois tr I an ir. *J.UU. ' A l'étrancr«r. la plupart de» bureaux posteaw délivrent des abonnements trec réduction sur ces prix. LE PATRIOTE ANNONCES (téléphone H82) Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagne-aïuc-Herbes* Potagères et à l'Agence Havas, Salace des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. i.00 ■— : de 1 à 3 lignes i.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES , • -'(av'les Bourses) la ligne 1.25 FAITS DI VERS (coinm1, milieu oufln): 5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.0Q NECROLOGIES : la ligne 2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. LA SITUATION VENDREDI MIDI. ç Communiqué du ministère de la Guerre : g De l'ensemble des renseignements recueil- l lis depnis hier, il résulte qpe la situation reste favorable ponr nous comme pour nos n alliés. c En particulier les renseignements reçus de Lorraine sont très bons en ©e qui con- ^ cerne les Français. n On s'attend à une nouvelle entreprise des s Allemands contre nous, mais toutes les dis- p positions sont prévues pour la repousser £ comme il en a été fait pour les précédentes. «** D'après un bruit, le fort de Barcbon serait tombé aux mains des Allemands. Le Ministère n'en sait pas un mot. VENDREDI, 15 HEURES. ^ I/'etat-major n'a connaissance d'aucune reddition de forts de Liège. Tout ce qu'on a raconté à ce sujet doit être considéré comme tendancieux et faux. VENDREDI, 15 HEURES 1/2. * Le caissier d'une banque de Liège arrivé | à bicyclette à Bruxelles pour chercher des s fonds, raconte qu'il est venu par Huy et s Namnr: Il put sortir assez aisément de Liège, mais il éprouva les plus grandes difficultés une fois dans les lignes belges et à chaque instant il devait justifier de son Identité. Les Allemands continuent à accumuler les préparatifs de défense contre un retour offensif. Ils donnent, cependant l'impres. sion de se préparer à un départ précipité. Ils se hâtent de construire des ponts de bateaux sur la Meuse. Leur attitude envers les habitants de Liège n'offre pour le moment rien d'anormal. VENDREDI, 21 HEURES. L'état-major général de l'armée ne remet aucun communiqué à la presse, aucun fait de guerre ne s'étant produit pendant la journée de vendredi. Au quartier général, on confirme que le combat qui a en lieu à Haelen a été extrêmement violent. Les allemands auraient eu de 2 à 3,000 tués. Les cadavres .de chevaux allemands qui jonchent le sol sont si nombreux,qu'on songe à faire un bûcher et à les brûler, le temps manquant pour les enterrer. Leur putréfaction à l'air libre pourrait constituer un grave danger pour l'hygiène. A l'état-major général on dément également qu'un des forts de Liège se soit rendu Faux bruit. VENDREDI, 22 HEURES. Vendredi après-midi des bruits alarmants se sont répandus à Bruxelles au sujet d'une prétendue attaque allemande en force du côté de Diest. On dément de source officielle ces bruits; à 4 h. 20, le Ministère de la guerre n'avait reçu aucune information relative à un grand engagement du côté de Diest. Des forces ennemies se préparent à l'offensive, mais elles ne comportent nullement la puissance numérique que d'aucuns leur ont attribuée. Les troupes belges sont en excellente position pour fai-re face à toutes les éventualités. Les nouvelles de l'armée française sont c excellentes. r « | Bulletin officiel français. Vendredi, j Bruxelles, 14. — La Légation de France noua [ communique la note suivante : Malgré leurs efforts répétés les Allemands n'ont pu forcer la couverture française dans leurs combats d'avant postes. L'artillerie française continue à affirmer sa supériorité. Le' combat de deux jours sur Othain s'est terminé à notre avantage. Le 21e dragons allemand a été anéanti.Les allemands ont abandonné trois mitrailleuses. plusieurs caissons de munitions et une batterie d'artillerie. Neuf officiers et dix hommes blessés ou prisonniers sont entre nos mains. Les Allemands ont commis de nombreuses atrocités sur les blessés et ont fait marcher devant leurs troupes les femmes et enfants alsaciens. Les Allemands ont bombardé Pont à Mousson en tirant de leur territoire, faisant seulement des dégâts matériels peu importants. Le soi-disant bombardement de Bone et, de Philippeville par le « Goeben » et le je Breslau » a occasionné la destruction de quelques maisons et la mort d'un seul hom- j me Les deux navires ont fui partout le i combat et n'ont pas osé arrêter le paque- ! bot t Constanza > gui ramenait de Turquie et de Grèce des officiers français. i *** Paris, 14. — Le gouvernement de la Hollande a renouvelé à la France, l'assurance , de sa neutralité dans le conflit actuel. Officiel. — Un aéroplane français effec- ' tuant une reconnaissance en Lorraine a été , poursuivi par deux avions allemands ar-1 més: il put s'échapper et regagner les li- i gnes françaises. Il était absolument indemne. i I La justesse du tir des soldats belges. — Un remarquable exemple. On signale ce fait — entre mille — qui prouve avec quelle justesse nos braves soldats savent tirer. Un lignard, posté aux environs de Lus-tin, voit arriver 6 ublans. Il crie : «Halte» ; les uhlans continuent et notre lignard tire successivement les 6 balles dont est chargé son Mauser. Les six ennemis tombent. Il ne reste plus qu'à capturer les 6 chevaux qui août ramenés à Namur. - Attaque générale de 400,000 Autrichiens. Athènes, vendredi. 14 août, — 3 h. 30. — Quatre oent mille Autrichiens attaquèrent mer la frontière serbe et essayèrent de passer le Danube à Tekia, près de la frontière . roumaine et à Belgrade ; la Save près de Chabatz, et la Drina près de Loznitza. La bataille sur toute la ligne fut achar- ' s née. L'ennemi fut repoussé avec des pertes considérables à Tekia et à Belgrade. Les 3 Autrichiens réussirent cependant, grâce à leur supériorité numérique, à passer la Save près de Chabatz et la Drina près de Loznitza ; Chabatz fut pris après une bataille 5 sanglante; Loznitza résiste. Les Serbes se . préparent à livrer cette nuit une grande . bataille et à repousser l'ennemi de la Serbie. (Indépendance.) • Lettres de soldats. QUATRE ÉCLOPÉS METTENT EN FUITE QUATORZE HUSSARDS DE LA > MORT. ' Nous recevons la lettre suivante : Je me trouvais, mercredi, à Jodoigne, en compagnie d'une quinzaine de camarades, malades ou éclopés; nous devions être diri-; gés vers l'hôpital de Louvain; des habi-' tants de la ville vinrent tout à coup nous ' 3 signaler que des cavaliers allemands t avaient envahi la gare, et menaçant le chef, , de gare d'un revolver, ils commençaient à détruire les communications téléphoniques et télégraphiques. 1 Aussitôt quatre d'entre nous se dirigè-i rent vers la gaie aussi rapidement que le leur permettait leur état de santé. Devant , la station, un des nôtres remarqua l'officier " commandant le détachement allemand, qui r était composé d'une quinzaine de hussards • de la mort; il lui cria de se rendre, mais . l'officier, pour toute réponse, éperonna son cheval en déchargeant son revolver sur les nôtres. Une fusillade s'en suivit entre 3 Belges et Allemands, au cours de laquelle ■ ces derniers eurent quelques hommes blessés, qui néanmoins purent prendre la fuite en abandonnant sur le terrain sept lances dont nos soldats s'emparèrent. Voilà donc un détachement de 15 Alle-j mands bien armés (lance, revolver et cara-. bine), mis en déroute par quatre éclopés t belges, dont voici les noms : MM. Pêtre, Georges, du 1er régiment de ligne; Meu-3 nier, Joseph, du service des transports 5e division Vanderstappen Charles, 5e chasseurs à pied; Wellens, Léon, 14e de ligne. 3 SEUL CONTRE QUATRE! I Un autre soldat, appartenant au 30e régiment de ligne, adresse à ses parents une let-1 tre dont voici un passage : Etant de garde, le 11 courant, de 10 à 12 heures, dans un bois, à Gelbressée, près de Vezin, je vis arriver une automobile rou- • lant à toute vitesse; dane l'auto se trou-. vaient 4 personnes habillées en prêtres; je fis arrêter la voiture et je voulus questionner ceux qui l'occupaient; ils ne me répondirent pas. Je leur demandai alors leurs ( papiers, les avertissant que s'ils refu- ! saient de me les montrer, j allais les arrêter comme suspects de se livrer à l'espionnage. Sur cette menace, l'automobile partit à toute allure. Je tirai quatre coups de feu; l'auto s'arrêta brusquement et les 4 pré-1 tendus prêtres prirent la fuite. Deux fu- ! rent tués par moi et les deux autres1 blessés. Ils furent arrêtés par mes compagnons du poste suivant... Tous les jours, je prie le Bon Dieu pour qu'il protège mes parents. J'espère vous retrouver tous en bonne santé. • INCROYABLE En règle générale, nos militaires sont ^ choyés. C'est ainsi qu'un soldat d'un régiment nous envoie une lettre pour nous prier de transmettre à la population gantoise, les remerciements enthousiastes de ses camarades, Pourquoi faut-il qu'au milieu de ces témoignages si touchants, si patriotiques de «nos populations, il y ait une tache? A X... 1 (ville de la Flandre occidentale), des sol-j dats, ayant fait une étape de 3o kilomètres n'ont pas pu trouver, même contre argent, - de quoi se restaurer 1 Ils ont dû tromper - leur faim en mangeant des navets trouvés dans un champ. r C'e3t à peine croyable., 3 Que valent et où sont les « Zeppelins »? Où est-elle maintenant cette flotte aérienne qui, en 24 heures, devait semer la terreur sur les côtes anglaises? Elle est dans ses hangars et n'en sort pas quoique la tempête ne sévisse pas. Les Zeppelins avec leur masse colossale de plus de 20.000 mètres cubes sont des engins d'un maniement difficile au sol (entrée, sortie de hangar, ancrage, etc.), dès I que le vent dépasse 10 à 12 métrés à la se-| conde. i Voilà le fait que les accidents de ces der-J nières années confirment. ! Il a donc fallu trouver un remède et ce i remède, l'administration allemande n'a pas hésité et l'a appliqué en construisant un système nouveau de hangars tournants. En effet, la grande difficulté de la rentrée ou de la sortie dans le hangar fixe vient de la direction du vent, qui, dès qu'il ' dépasse 10 mètres à la seconde risque de I plaquer violemment le dirigeable contre ; les parois (accident de Schaben, explosion 1 du L-Z I) ou nécessite un ancrage devant ' le hangar, ancrage dont le dénouement a été quelquefois fatal (perte du E-Z I). Le système du hangar tournant pouvant pivoter selon un angle de 45° permet, grâce aux deux entrées libres, la solution du problème pour l'orientation exacte selon le vent. On estime qu'un hangar tournant coûte le prix environ d'un Zeppelin, soit 1.500.000 , francs. Une paille 1 L'Allemagne a donc dû faire à ce point de vue, d'énormes sacrifices. Dans la vallée du Rhin on a édifié un hangar tournant pour deux Zeppelins : à Hanovre, Dusseldorf, Cologne, Darmstadt, Mannheim, Metz, Lahr, et Friedrischhafen. Sur la frontière orientale, on en a construit à Kœnigsberg, Graudenz. A Biesdorf, il en existe un. Enfin les hangars construits par la. marine à Wilhemshafen,Hambourg,Cuxhaven, Kiel et Heligoland, ont été prévus comme hangars tournants. ... a T AUX CIVILS Le ministre de l'intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région : De ne pas combattre; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à Vintérieur et de fermer les fenê-; très afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation;Si les soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, [ afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d;arrestation et condamne, car il pourrait servir de prétexte à une répression sanglante, an pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants. La neutralité des pays Balkaniques. La Bulgarie neutre. — La Grèce neutre. — Un Roumain \ nous expose les motifs de l'attitude de son pays : la Roumanie neutre, mais amie de la France et de la Russie. - s r »» S; 1 > Athènes, 13. — Les journaux disent que la Bulgarie ne mobilise pas et déclare qu'elle observera la neutralité. La Grèce demeurera également neutre et ne prendra aucune mesure militaire. Un avocat roumain nous explique les motifs de l'attitude de son pays. Apres avoir émiméré toutes les populations de race roumaine encore soumises à la domination étrangère, notre correspondant ajoute : Depuis l'année passée, la politique extérieure de la Roumanie est devenue, avec raison, opportuniste : des liens d'amitié se. I sont renoués à Constantza entre la Russie et la Roumanie. N'oublions jamais, surtout, que les sept millions de Roumains du royaume de Rou-: manie sont des Latins; la France contribua largement au développement intellectuel de la Roumanie; à Paris, nombre de jeunes Roumains font leurs études supérieures; entra la France et la Roumanie existent des affinités de race? et, pour ainsi dire, un lien de consanguinité, qui exercent leur influen-, ce sur la politique extérieure et la font tendre vers la réalisation de l'unité nationale de tous les Roumains... ; La grande duchesse Tatiana, fille du i Tzar, est la fiancée de tout le peuple rou-i main, qui 6e réjouit de la voir unie au • prince Carol, fils du prince héritier de Roumanie.La visite du Tzar à Constantza, au mois de mai dernier, prouve que la Roumanie suit une politique indépendante. Certes, ' file est neutre; mais ello est aussi l'amie de la Russie et de la France. .% Le ministre de Roumanie à Bruxelles, en réponse à des bruits faux ou tendancieux, déclare qu'un télégramme officiel de son gouvernement l a informe que la Roumanie entend garder la neutralité et défendre ses frontières. LU GUERRE FRANCO-ALLEMANDE Avions en chasse. — Les Français se maintiennent à la crête des Vosges depuis cinq jours. t — Espions allemands fusillés. — Prisonniers l faits en Belgique et internés en France. — Un s avion allemand lance des bombes sur des gares françaises. Paris, 14. — Communiqué du ministère | ' de la guerre : [ : Un avion français faisant une reconnais- ] , sance en Lorraine a été poursuivi par deux forts avions allemands, montés par trois personnes munies d'armes à répétition. L'aviateur français put échapper à la pour- c suite et rentrer dans les lignes françaises i sans blessures. 1 Parm les divers engagements qui se sont produits, il convient de signaler tout spé- 1 cialement ceux où les troupes françaises i I prirent la crête des Vosges, et où elles se i maintiennent depuis cinq jours, malgré les contre-attaques des Allemands, vigoureu- 1 sement conduites. _ . £ Aux cols de Bonhomme, de Sainte-Marie i et de Saales, les Français ont repoussé tous s les efforts de l'ennemi, supérieur en nombre. , 1 Au coin de Saales les Allemands ont mis < en ligne leurs formations de réserve à côté < des troupes actives exténuées. Les forma- ( tions de réserve furent obligées de se re- i plier et de mettre bas les armes. 1 3 j Une section se rendit avec ses mitrailleu-j ses. Le3 Français tiennent la vallée de la - : Bruche. 1 *% b Plusieurs Allemands surpris en flagrant - délit d'espionnage ont été traduits devant s un conseil de guerre et fusillés notamment le maire et le receveur des postes de Thann. t Deux bataillons français qui avaient pris - le village de Lagarde en furent chassés par s une contre-attaque allemande très supé-s rieure en nombre. s Au cours des opérations autour de Liège, - les Belges ont fait plus de deux mille prisonniers dont le gouvernement français a 3 assuré l'internement. Les troupes françai-s ses ont fait plus de 1500 prisonniers. Un avion allemand portant le drapeau français a survolé dans la matinée Vesoul s et Lure et lança trois bombes sur la gare i de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les - dégâts sont insignifiants. La fusillade des - troupes françaises a déterminé la fuite de l'avion. lLa Triple entenle et la Turquie. 1 t Les flottes anglo-françaises contre l'Autriche. [i . «b-iww " Z2 O Paris, 14. — Les journaux s'accordent pour dire que le fait que le « Goeben > et s le « Breelau » sont entrés dans les Darda- c nelles en battant le pavillon allemand et y J ont visité les navires marchands grecs, an- i glais et français, démontre formellement s que la neutralité de la Turquie a été violée. 1 I Les gouvernements de la Triple Entente arrêteront probablement aujourd'hui des mesures pour amener la Turquie à une con- < ception plus stricte et plus exacte de ses j devoirs de puissance neutre. Ils espèrent i que la Turquie n'exposera pas son immense < littoral sans abri à l'action combinée des t forces alliées, car autant vaudrait pour el- l le décréter sa mort sans phrases. < .% On mande de Constantinople au « Petit i Parisien » : Les trois ambassadeurs de la s Triple Entente ont fait une démarche au j près du Grand Vizir pour lui rappeler le i respect du traité t On mande de Londres au « Petit P&ri-; sien » que l'ambassadeur de Turquie a donné au i Foreign Office » l'assurance formelle que la Porte entend rester absolu ment neutre et qu'elle est résolue à ne pas , s'embarquer dans une politique d'aventures.**♦ Au sujet de l'état de guerre avec l'Autriche, les journaux disent que les Hottes > franco anglaises de la Méditerranée, deve ' nues libres, obligeront les navires autrichiens à lever le blocus des côtes du Monténégro et de l'Albanie, ce qui portait atteinte à 1'équiiibre dans l'Adriatique et aux droits de l'Italie L' « Echo de Paris » dit que les premiers i résultats de l'offensive franco-anglaise con-. sistent à faire cesser ce blocus oe qui ne peut mieux démontrer la communauté des i intérêts unissant dans ce vaste conflit l'Italie à la Triple Entente De la SKouDicDiia à la CDaire ne®. M. Schollaert a reçu du président de la Skouptchina le télégramme suivant : Nisch, 11 août, 10 h., viâ Malte. Président du Parlement, Bruxelles, La Skouptchina nationale serbe, pénétrée de sentiments d'admiration pour l'héroïsme de la vaillante armée belge dont la résistance glorieuse remplit d'enthousiasme r tous nos cœurs, s'empresse d'envoyer au Parlement belge ses salutations chaleureu-. ses et l'assurance des plus vives sympathies et de sa haute estime. Le président de la Skouptchina, A. NICOLITCH. ' M. Schollaert a répondu par ce télégramme : 1 La Chambre des représentants de Belgique adresse ses vifs remerciements à la Skouptchina nationale serbe et à son président.Injustement attaquée, la nation belge, essentiellement pacifique, a pris les armes pour résister à son puissant agresseur. Sa vaillante armée saura assurer son indépendance.SCHOLLAERT, président de la Chambre des représentants de Belgique. Qui a déclaré la guerre à ta Belgique ? *7 i A-j nombre des documents diplomatiques déposés par sir Grey, ministre des affaires étrangères d'Angleterre à la Chambre des Communes, figure le télégramme suivant envoyé le 31 juillet au Gouvernement de Londres par sir Goschen, ambassadeur d'Angleterre à Berlin : Jai vu le secrétaire d'Etat, qui m'informe qu'il doit consulter l'empereur et le chancelier avant de pouvoir répondre. (A la demande de la Grande-Bretagne, si l'Allemagne respecterait la neutralité belge.) J'ai compris qu'il pensait qu'une réponse ne pouvait que découvrir une partie du plan de campagne (de l'Allemagne) dans l'hypothèse d'une guerre subséquente, et qu'il doutait fortement qu'ils donneraient une réponse quelconque. Il apparaît de ce qu'il a dit que le gouvernement allemand considère que certains actes hostiles ont déjà été commis par la Belgique. Pour illustrer cette affirmation, il alléguait qu'une consignation de blé en destina^ ton de l'Allemagne aurait déjà été mise sous embargo (c'est-à-dire empêchée de sortir du port). J'espère voir de nouveau Son Excellence demain pour continuer la discussion, mais je ne pense pas que l'on obtiendra une réponse.En causant avec moi aujourd'hui,le chancelier m'a dit que l'Allemagne désirait en tout cas connaître la réponse que nous a faite le gouvernement français. * Que penser des « troubles » de Berlin? i ... Les histoires de troubles qui auraient ( éclatés à Berlin par suite de la hausse des ] vivres sont peut-être exactes mais peuvent î parfaitement s'expliquer. Il est évident que i depuis le jour de la mobilisation, Berlin a dû vivre de ses réserves. Nul doute qu'elles i étaient insuffisantes, ce qui a pu provoquer ! des troubles. Mais dès que le matériel rou- i lant sera disponible, Berlin reconstituera i rapidement des réserves. i ... Dans deux ou trois semaines les mers 1 seront purgées des croiseurs ennemis, remarque un confrère de Londres. Déjà main- 1 . tenant les risques sont minimes : l'Atlantique et la Méditerranée peuvent déjà être considérés comme libres et ouverts. Les vivres nous parviennent toujours par les eaux étroites de la Mer du Nord. Notre invisible flotte poursuit sa surveillance vigilante; les navires de guerre de l'ennemi ne manifestent aucun désir de livrer combat.Nous pou- : vons donc être assurés que ce n'est pas l'An- i gleterre qui mourra si cet horrible conflit se prolonge ! • ; Lois et coutumes de la guerre. ! Le Comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre signale les faits suivants commis par les troupes allemandes opérant en Belgique et qui sont dès à présent établis par des documents officiels : j<3 — Des officiers allemands ont, le 12 août 1914, confisqué 15.000 fr. se trouvant da,ns la caisse du Bureau de poste de Has-selt. L'encaisse du bureau de Tongres avait été antérieurement confisqué. L'encaisse des bureaux de poste provient, en majeure partie, de sommes confiées par des particuliers au service des postes pour être payées à d'autres particuliers.Dans ces conditions, la saisie de ces sommes ne peut être faite qu'en violation des I articles 43 et 53 du règlement sur les lois et coutumes de la guerre. Le général de Voigts- Rhetz, délégué de l'Empire allemand à la Conférence de Bruxelles de 1874 reconnaissait déjà implicitement dans les termes suivants l'inviolabilité des fonds déposés à la poste : « On peut entendre par capitaux du gouvernement les sommes disponibles et les valeurs exigibles appartenant en propre et exclusivement à l'Etat, tels que le numéraire, les lingots d'or et d'argent, les fonds . quelconques, etc. Tout ce qui se trouve k dans les caisses de l'Etat mais appartient à des personnes privées ou à des corporations doit rester intact. » i 2" — Le 11 août, vers huit heures du ma-. tin, M. Houbotto, pharmacien à Jauche, revenait en bicyclette de Hannut vers Jauche. A Jandrain il fut arrêté par huit hus-. sards allemands, commandés par un offi-, cier. L'officier braqua son revolver sur lui et lui intima l'ordre de marcher devant la . tête de son cheval, en disant : « Si un soldat tire sur nous, vous êtes mort. » M. Hou-. botte tenta de s'enfuir à l'approche des li-. gnes belges, en abandonnant son vélo. Les cavaliers allemands tirèrent sur lui pen-3 dant qu'il fuyait; il reçut une balle dans la . jambe gauche, une autre dans le pied gau-5 che et aussitôt il tomba. Les cavaliers le , rejoignirent et lui donnèrent plusieurs coups de lance. Il fut laissé pour mort sur place. , Ce cas a fait l'objet d'une enquête spéciale, de la part du.\Comité«^ l Giergs è Dl»e le manies Mes bien chers Confrères, 1 Le zèle admirable de notre clergé nous a] ému et édifié. , Une légion de prêtres, séculiers et religieux, qui nous avaient spontanément of-i fert leurs services pour l'aumônerie militaire ou pour les ambulances, ont eu la douleur de se voir refuser le ministère qu'ils ambitionnaient. Dieu leur tiendra compte de leur intention généreuse. , Des circonstances douloureuses peuvent' surgir, qui leur permettraient, d'ailleurs,, d'exercer leur ministère auprès de noa chers soldats. Nous ignorons tous où et quand se livrera la prochaine bataille, qui s'annonce ample et meurtrière. Les professeurs en vacances, les religieux qui en ont reçu le congé de leurs supérieure, trouveront alors l'occasion de dépenser leur zèle.,1 Ils devraient, dès maintenant, se munifl d'un certificat d'identité, délivré_ par l'autorité communale, et y joindre, si possible, un portrait estampillé par la même auto* rié. Pourvus de ces pièces indispensables,:' ils se tiendraient prêts, soit à aller occu* per un fort, soit à se rendre, dès la première annonce d'un engagement, chez l'aumônier militaire principal, ou, à son dé* faut, ohez un autre aumônier militaire, <jul leur remettrait un brassard de la Croix-Rouge aux insignes du Ministère de la Guerre, et leur assignerait un poste au service des combattants. Monsieur le Chanoi-'1 ne Loncin, secrétaire de l'Archevêché,_ sej: charge de fournir aux intéressés les instructions qui leur sont nécessaires. Le cierge des paroisses atteintes par l'inwi minence du danger, se porterait de même,, sur l'heure, au secours de l'armée. Lui aussi doit être muni d'un certificat d'identité! visé par l'administration de la Commune.^ j Ces aumôniers libres sont prévenus qu'ila, ne peuvent compter sûrement, ni sur les vivres. ni sur les billets de logement réser-' vés a l'armée. Us partent à leurs risques eti périls. A la guerre comme à la guerre I Dans le clergé des paroisses, nombreux sont ceux qui souffrent d'être tenus dana1 leur presbytère, tandis que d'autres ont la faculté d'obéir à leur premier élan. , Leur travail, pour être plus obscur, n'en est pas moins agréable au fxm Dieu. Ils ont aussi une mission patriotique à remplir.,, Qu'ils 6e dévouent aux troupes cantonnées dans leur paroisse, qu'ils maintiennent le' sang-froid de nos populations, les encoura-, gent à terminer les récoltes, consolent lea familles inquiètes ou éplorées, éclairent la piété des fidèles, contiennent certaines ardeurs inconsidérées à l'égard de ceux que1 nous avons la douleur de devoir appeler « nos ennemis ». Les maisons d'enseignement qui n'hospitaliseront pas les blessés, se rendraient uti-, les. en voulant bien recueillir chez elles lea entants des familles foroées de quitter leurs foyers. Elles sont priées de présenter leurs offres charitables à M. le Chanoine Van Olmen, secrétaire à l'Archevèche de Mali-nés. 1 A l'heure où ces lignes vous parvient dront, un choc violent aura peut-être éclar-té, écrasant des victimes par milliers. Un' service sera célébré, au premier jour libre, dans toutes les paroisses du diocèse, pour, le repos de l'âme de ces braves qui auront là sacrifié leur vie, peut-être le soutien det leur foyer, sur l'autel de la patrie. Aussi! longtemps que dureront les opérations militaires, le même service se répétera, cha^» que semaine, avec une intention spéciale pour les nations alliées, qui confondent leurs intérêts et leur patriotisme avec lea nôtres. Nous désirons vivement qu'il y ait, le lSj août, dans toutes les paroisses, une procession de pénitence. On y supprimera la musique, les bannières, les groupes costumés de Jeunes gens ou de jeunes filles. Lès Litanies de tous les Saints y seront chantées., On y portera le très saint Sacrement. Redoublons de piété et de zèle, mes chers Confrères. L'héroïsme soulève la nation. Associons-nous, de notre mieux à cet élan. Prions, faisons pénitence. Jeûnons, recommandons lei jeûne aux familles chrétiennes, au moins un jour de la semaine, le vendredi par. exemple. Encourageons les fidèles à rendre leurs consciences plus pures, leurs moeurs plus graves, afin qu'il plaise au Seigneur de bénir encore la clairvoyance de nos chefs et la vaillance de nos soldats^ j « Seigneur, mon âme monte vers Toi. « Mon Dieu, en Toi est ma confiance, eti je n'aurai pas à en rougir. « Ne permets pas que mes_ ennemis se « moquent de moi : ceux qui tous atten-* dent de Toi le salut, ne seront point frus-« très. » •' « Ad te, Domine, levavi animam meam. « Deus meus, in te. confido, non erubes-t cam. c Ne irrideant me inimici mei : etenim t universi qui sustinent te, non confunden-tur. » (1) Au jour de la glorieuse libération de notre territoire, nous saurons donner au Sacré Cœur de Jésus, à la très Sainte Vierge et à saint Joseph, un témoignage public de notre reconnaissance. Vous en prendrez tous, avec nous, dès aujourd'hui, 1 engagement.Messieurs les Curés donneront connaissance de cette lettre à leurs paroissiens, ou la leur rébumeront, s'ils le jugent plus opportun.Je vous reste uni, chers Confrères, dana les sentiments de la plus étroite dilection.i ; t D. J. Card. Mercier, Arch. de Malines. i (1) PB. XXIV, 1-3. i P. S. Les familles qui hébergent des" militaires, des ambulanciers, des hommes de corvée ; les enfants des familles mises en détresse par la mobilisation sont dispensés • de la loi de l'abstinence. Nous dispensons de la loi du repos dominical, les personnes occupées aux ouvragés de la défense de la position d'Anvers. Messieurs les Curés des grandes villes sont priés de vouloir distribuer la Sainte Communion, dès 5 heures du matin, à l'intention des personnes pieuses et charitables qui ont à remplir un service très matinal auprès de nos valeureux soldats blessés. t D. J* * Les lois et contumes la guerre, Ami ee pale, 0 s Les personnes qui connaîtraient des faits r précis de violation des règles du droit des gens ou des devoirs de l'humanité commis - par les envahisseurs, sont priées soit de. çommuniaueî s§s faita par écrit au jCooûi Samedi 15 août 1914. o centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — J\. 227

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Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

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