Le patriote

1084 0
07 augustus 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 07 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699b50/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

■■■■IPHMHHMMHMHMI MBPWHBnvMmmn ■VWIVMMW* 1 ANNONCES (téléphone H82) Elles sont reçues exclusivement au bureau da PATRIOTE, i2, rue Montagneûux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va s, 8, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.78 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. l.OO — : de 1 à 8 lignes1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES ,-- (av'lesBourses)laligne 1.25 FAITS DIVERS (comm\milieuoufin):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne2.00 On ne garantit pas les dates d insertion. Vendredi 7 août 1914. Administration (tél. «82) - Rédaction (tél. 3S2) BRUXELLES 12, Montagno-aux-Herbea-Potag ères, 12 Les manuscrits non insères ne sont pas rendus. •ABONNEMENTS j3F.t,GiaUE : Un an, 40 fr. { 6 mois, Ö f> i 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr, 15.50; ;î mois, 8 francs. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg : 3 mois fr 6.50; (i mois Ir 1Z.5Ü;1 an lr.*.o.UU. A i'êtranirsr. la plupart des bureau* posteaaa aé- livrent des abonnements avec réduction sur ces urlx o cefiîjmes le numéro pour toute la Belgique. - Trente-unième année. — N. 219 FRANÇAIS et ANGLAIS ARRIVENT AVEC des FORCES SERIEUSES La Belgique défend le " droit des gens „ dit le Chancelier allemand... Jiapilipe succes Helse, iraeli, à Liège A TOUS les La première attaque des Allemands. Le septième corps allemand (40,000 hommes) attaque Liège dans le secteur Vesdre-Meuse; il est brillamment repoussé par une brigade belge, et poursuivi au delà de sa position de départ, en territoire hollandais. La deuxième attaque des Allemands. Le 10* corps allemand a été rappelé des Vosges. Pourquoi l'Angleterre prend le parti de la Belgique Le général French de passage à Bruxelles, Le Chant National. fLes espions abondent, pullulent. Donc, tout Belge conscient de ses responsabilités s'abstiendra, en public, de signaler les mouvements des troupes belges ou alliées, la position de l'ètatmajor, du Roi, des généraux, etc., les dispositions militaires et administratives (réquisitions, mouvement des trains, du matériel de toute nature),—rien, en un mot, qui ;puisse renseigner utilement l'envahisseur. Il y va du salut de notre chère patrie. » Un de nos chefs a failli être victime d'un attentat, à cause dune indiscrétion. •% !" II est ESSENTIEL, à toute espèce, de points de vue, de ne se livrer, sous aucun prétexte, à aucune violence sur les individus étrangers. I/arraéc seule, obéissant aux lois de la guerre et protégée par elles, a le droit et le devoir de repousser la force par la force.Co droit est interdit, D'UNE FAÇON ABSUJjUE, à tous les habitants civils.Leurs sympathies et leurs enthousiasmes ne peuvent avoir aucun caractère agressif, ni à l'égard «les individus isolés, ni à l'égard des belli'gôrants.Nous' supplions tous nos compatriotes de ne pas perdre un instant de vue cette règle, il faut la connaître et l'enseigner autour de soi. Si elle est transgressée, elle peut aboutir à des représailles terribles et collectives, dont les dernières guerres modernes ont fourni les plus douloureux exemple*. Le t Tiines » écrit mercredi matin, à propos 'de l'intervention de l'Angleterre en faveur de 3a Belgique : Nous avons refusé de faire ce que Gladstone, en 1970, disait que notre honneur et notre conscience nous défendent de faire. Nous avons refusé de rester témoin impassible d'un grand crime et de nous y associer. Nous combattons maintenant pour sauver «in Royaume constitutionnel florissant, qui a toujours mérité notre amitié, pour le soutenir contre une prétention qu aucun pays Nous tirons l'épée pour la même raison que nous l'avons tirée contre Philippe II, contre Louis XIV, contre Napoléon. C'est pour la cause du droit et de l'hon- Après des siècles d'esclavage Le Belge, sortant du tombeau, A reconquis par son co rrage JSon nom, ses droits et son drapeau; Et ta main souveraine et fière Peuple, désormais indompté, Grava sur ta vieille bannière : Le lioi, la Loi, la Liberté! II Marche de ton pas énergique 'Marche do progrès en progrès; Dieu, qui protège la Be'.gique, Sourit à tes mâles succès. Travaillons ; notre labeur donne A nos champs la fécondité, Et la splendeur des arts couronna Le Roi, la Loi, la Liberté* Entre une heure et demie et deux heures, le général French de l'armée anglaise après s'être rendu aux bureaux de l'étatmajor de la guerre a pris place à la gare dn Luxembourg, dans un train composé d'une machine, d'un wagon et d'un fourgon pour une destination que nous n'a- Merci! De très nombreux particuliers et commerçants patriotes, de nombreuses administrations et sociétés multiplient leurs offres de services et leurs actes de dévouement, soit pour venir en aide à nos soldats, soit pour prodiguer des soins aux blessés. Nous sommes débordés de communications relatives à ce magnifique et universel élan ; il nous serait matériellement impossible de les publier toutes, la place nous faisant défaut. Mais à tous ces excellents Belges, nous disons, au nom de la Patrie, au nom de nos soldats, merci du fond du cœur t L'Aumûnorie militaire L'aumônier militaire de la garnison de Namur, M. l'abbé Van Luyten, vient d'être désigné comme aumônier divisionnaire d© la 4e division de l'armée de campagne. Ses adjoints seront les prêtres agréés suivants : MM. Van den Heede, de Charleroi ; Beynen, aumônier militaire de Diest; Baelde, curé de 'Leffe (Dinant) ; Theissen, doyen de Bouillon ; Gosset, doyen de Philippeville, et Raty, curé de Mariembourg. POURQUOI? Aujourd'hui, jeudi, Bruxelles accueille plus d'un millier de blessés, venant de Liège. En grande majorité, ce sont des allemande. Pourquoi l'Allemagne attaque-t-elle dans son existence même un peuple qui n'a fait que du bien aux allemands et qui, même quand les Allemands tombent en essayant de massacrer les Belges, les recueille charitablement et les seigne fraternellement? Les Anglais débarquent. Les régiments anglais d'Ecosse auraient débarqué mercredi sur un point de notre littoral. neur, c'est aussi pour protéger nos intérêts vitaux et immédiats. La Hollande et la Belgique doivent,pour une large part, leur existence indépendante à ce que, pour aucun motif, l'Angleterre ne peut tolérer que les côtes de la mer du Nord et les mers qui la baignent tombent au pouvoir d'une grande monarchie militaire, quelle qu'elle puisse être. vons pas à indiquer. Le général French a été salué d'ovations frénétiques et de cris de « Vive l'Angleterre 1 » La garde civique qui surveille les voies et les ponts a rendu les honneurs. En pareille matière, nous ne pouvons nous contenter d'assurances,d'engagements ou d'obligations. L'Allemagne respecte-raitelle davantage des engagements envers nous qu'elle respecte ses engagements envers le Grand-Duché de Luxembourg et la Belgique ? Sa^ manière^ d'agir à l'heure présente est la justification complète de l'impérieuse nécessité de notre politique tradiitionmeâle. III Ouvrons nos rangs à d'anciens frères, De nous trop longtemps désunis; Belges, Batayes, plus de guerres : Les peuples libres sont amis. A jamais resserrons ensemble Les liens de fraternité Et qu'un même cri nous rassemble : Le Koi, la Loi, la Liberté. IV 0 Belgique, ô mère chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras ! A toi notre sang, ô Patrie, Nous le jurons tous, tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle, Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle 1 Le Rfii, la Loi, la Liberté,, (Communication de l'Etat-Major de l'armée) : Les Allemands ont attaqué mercredi matin les forts, dans le quadrilatère formé par la Meuse, la Vesdre et la frontière allemande. Une contre-attaque vigoureusement menée par nos troupes a été couronnée de succès. Les Allemands ont été repoussés et rejetés en Hollande. Leurs pertes sont considérables : plus de 3,000 hommes et 800 blessés. Toutes les attaques ont été repousséea victorieusement. Nos troupes ont été admirables. Ce ne fut pas une bataille de forteresse, mais de campagne. Le général Léman a manœuvré avec infiniment d'esprit tactique. Ses troupes ont déployé une endurance rare. Elles ont combattu sur un front très étendu. L'attaque fut éneigiquement menée partout. Nos troupes firent face avec héroïsme à des ennemis deux fois plus nombreux. Certains de nos régiments sont retournés au combat deux et trois fois avec impétuosité. C'est le septième corps allemand, fort de 40,000 hommes, qui a été repoussé. H est en ce moment en retraite et poursuivi. La déroute allemande est complète. On a retrouvé 800 allemands blossés dans ]qs lignes belges. .*. On prêt" oit, dans la nuit de mercredi à jeudi, la continuation de la bataille par le lOme corps allemand. Le combat serait alors un combat de siège. Les Allemands renonceraient à la tactique brusquée.. ••• La bataille de mercredi a été dirigée par le général Léman, défenseur de la place de liège. Gloire à Léman I Gloire à ses hommes 1 Les Belges prennent sept canons aux Allemands et font de nombreux prisonniers. — 8,000 Allemands tués. 2 heures du matin. Voici des détails complémentaires arrivés sur la brillante victoire remportée par nos troupes, mercredi après-midi. La 11ebrigade, après avoir fait la victorieuse contreattaque qu'on connaît contre le 7e corps allemand, a poursuivi l'ennemi avec une admirable impétuosité. Pour éviter que nos soldats n'arrivassent en dehors de la zone d'action des forts, le général commandant la contre-attaque a été obligé de donner l'ordre d'arrêter cette poursuite. De très nombreux Allemands, légèrement blessés, se sont réfugiés en territoire hollandais. Le reste du 7° corps s'est enfui en Allemagne. La bataille de mercredi après-midi a coûté cher aux Allemands. Ils ont dû abandonner 7 canons qui ont été pris par nos admirables soldats: ceux-ci ont fait prisonniers un grand nombre d'Allemands. L'ennemi a de très nombreux blessés et enfin, d'après les renseignements fournis par un fort, 8,000 Allemands ont été tués. Nos pertes sont peu importantes. Nouveaux détails sur les opérations des Belges mercredi. De notre correspondant de Liège : Les forts de Barchon, d'Evegnée et d'Embourg ont eu à soutenir des attaques répétées auxquelles ils ont résisté héroïquement. Les Allemands ont attaqué à peu près en même temps la ligne des forts MeuseBar-chon-Evegnée-Fléron et Chaudfontaine. Partout la résistance a été menée avec un brio endiablé et nos soldats ont fait des prodiges de valeur. Cependant environ 300 hommes d'infanterie, qui se trouvaient massés dans l'intervalle MeuseBarchon ont dû reculer devant ; des inconnus s'embrassent....Jamais, on ne vit pareille manifestation d'enthousiasme; jamais, nous n'avons été émus à ce point; spectacle magnifique, troublant et réconfortant au possible. Gloire à Dieu! Vive la Belgique. •L'ENTHOUSIASME A LIÈGE L'enthousiasme, à Liège, est indescriptible. Tous les Liégeois font preuve du plus admirable esprit. On enregistre, en moyenne, chaque jour, 1500 enrôlements volontaires, à Liège. Sur le front du combat. Il s'étendait, mercredi matin, de Pontisse à Chaudfontaine, en passant par Haccourt, Wandre, Saive, Evegnée, Barchon et Fléron. Les forts tonnaient, continuant à bombarder Visé, et,sur le plateau de Hervé les troupes étaient en contact avec l'infanterie prussienne. Il y a eu un engagement à Devantle-Pont. On s'est canardé d'une rive à l'autre et il y a eu des pertes des deux côtés, plus considérables, at-il semblé, du côté allemand que du côté belge. Il n'y a pas eu de rencontre en avant du fort de Pontisse, comme il avait été dit hier. Celui-ci s'est contenté de tirer sur les pontonniers qui essayaient de jeter un jpont sur la Meuse à Lixhe de façon à investir la position aussi bien par la rive gauche que par la rive droite de la Meuse. Un journaliste liégeois qui donne ces renseignements ajoute : •Nous spnunes allés très, loin xe.ra JStaa&i Emael, sans rien rencontrer. Il est certain cependant que dés patrouilles de cavaliers allemands -sont entrées en contact avec nos lanciers. Elles avaient été transportées en barque d'une rive sur l'autre. A Saromy, plusieurs habitants ont été tués, d'autres blessés. Plusieurs corps et une femme atteinte à la têe sérieusement, ont été ramenés à Wandre. 'Les Allemands n'ont pas fait de difficulté pour laisser passer les brancardiers. Nombre de personnes sont aussi descendues des hauteurs d'Argenteau, de Sarolay, Sabaré, etc., et se sont réfugiées à Jupiïle. On a complètement rasé tous les obstacles entourant les forts d'Evegnée et de Barchon. Nombre de maisons on dû être brûlées et dynamitées, tout comme à Boncelles. Parmi les prisonniers, il y avait un brigadier qui savait assez de français pour expliquer qu'il ignorait être en Belgique. Il croyait être entré en'France. Il s'est refusé à être transporté à Liège avec ses deux cavaliers dont un était blessé. A l'ambulance de Saive, on a soigné quelques hommes du lle ?blessés dans de [petits engagements en avant du fort d'Eve- De notre correspondant de Liège 1 Mercredi soir, à 7 heures, tous leB forts subissent une attaque de la part de la cavalerie ennemie. Le canon ne cesse de tonner. On craint une attaque générale nocturne de la part de l'ennemi qui ne s'attendait pas à une résistance aussi énergique. Le 10c corps d'armée allemand, qui s'était d'abord dirigé sur les Vosges et qui, en présence de cette résistance inattendue avait reçu l'ordre de:rebrousser chemin, La nuit de ureol à jeudi à Liège Le général allemand von Emmich aurait été fait prisonnier. Tentatives de panique. — Les Allemands repoussés hors l'enceinte des forts. — Fléron vaillamment repris. — Attaque nouvelle en pers* pective. Iiége, jeudi matin. ■— Depuis hier soir 11 heures et demie, le oanon n'a cessé de tonner autour de Liège. Aucune panique cependant durant la nuit. Mais les Allemands ayant réussi à entrer dans l'enceinte du fort de Fléron, dirigèrent le feu sur Bressoux dont mainte maison fut abimée ou incendiée. Exode général des habitants de Bressoux sur Liège y annonçant l'arrivée des allemands en ville, d'où panique générale, vers 4 heures et demie du matin. Autre cause de panique, un détachement de uhlans a réussi avec une audace inouïe à se faufiler dans Liège jusqu'à la rue SteFoi, avec l'intention de s'emparer de l'Etat-Major. Ils ont heureusement été surpris par nos troupes et tués. Le service de l'intendance a fait rentrer en ville par la place St-Lambert les têtes de bétail cantonnées à Bressoux afin d'une part de les soustraire au feu du fort de Fléron et aux mains de l'ennemi et, d'autre part, de ravitailler la ville au cas où Pon devrait faire sauter les ponts pour empêcher l'intrusion de l'ennemi. Un seul obus a éclaté à Liège. Dans toute la ville le bruit courait que la ville s'était rendue, que le général Léman était fait prisonnier, que la garde civique était licenciée. Des gens couraient affolés, conseillant à tout le monde de se tapir dans les caves parce que le bombardement avait commencé, que les Allemands entraient de tous côtés, etc., mais à 7 heures et demie, la panique se dissipa. Les cris de « Vive la Belgique » éclatèrent. La garde civique envoyait des estafettes partout acecompagnées d'un clairon annonçant que la ville n'était nullement prise et que l'on résistait vaillamment. On apprenait peu après que le fort de Fléron avait été vaillamment repris par nos troupes et les Allemands de nouveau repoussés en dehors de l'enceinte des forts. A 8 heures du matin, le canon a^cjssé de tonner* ■ gnée. Il y a quatre hommes tués, que noua avons vus couchés dans un chemin creux. On attendait le médecin pour les identifier et on devait les enterrer immédiatement après, sur place. ^ Nous avons assisté, à Tignée, au ravitaillement en pains frais du fort d'Evegnée. Les camions-automobiles ont parfois quelque difficulté à opérer v leur tournée, à cause des nombreuses routes barrées mais des patrouilles viennent opérer le transport de vivres à distance. M. Nagelrnackers, qui dirige les équipes' de terrassiers, est plein d'admiration pour; la bonne volonté et l'énergie montrées par ces braves. Hier soir , il demandait 150 volontaires'pour un travail urgent: plus d'un millier'd'hommes, dont des vieillards de 65 ans, se'sont présentés. Et ils travaillent presque ; avec gaîté, dans la joie d'être utiles, eux;aussi, comme leurs fils, à la défense du 6olnatal. ; Dans les demeures, on ne se plaint pas, ! on ne récrimine plus déjà contre les ruines i qu'accumule chaque jour la guerre. La population est aussi courageuse que la' troupe. Celleci est admirable. vient d'être signalé. II marche sur nosforts. i Près de Fléron, 150 uhlans environ ontété tués par nos fantassins.t Le moulin d'Argenteau. situé sur la rive droite de la Meuse, avait été pris et occupé par l'infanterie ennemie. Nos forts ont complètement détruit le bâtiment avec ses occupants. Le général Léman avait fait construire' d'urgence des engins de tir contre les diri*; geables. Ces appareils seront, paraît-il,H«' vrés cette nuit môme. Il est probable cependant que les Allemands préparent une nouvelle attaque. On s'attend d'une minute à l'autre à l'arrivée' des troupes françaises. .*. 11 heures et demie matin. — Liège tient" toujours. Il n'y a pas en ce moment un seul allemand en armes à Liège. Les Allemands ont provoqué une panique ! ce matin. Une pointe de cavalerie a passé,! mais a été désarmée. Les communications téléphoniques of fi-' cielles avec Liège ont été rétablies. On demande au gouvernement de met-' tre le public en garde contre les bruits tendancieux. Les Allemands et surtout leurs espions cherchent, manifestement, à alarmer la population, afin de peser sur l'opinion publique et de l'amener à consentir au passage des troupes allemandes Nouvelle attaque repoussée. Le 10e corps allemand et un raid de cavalerie. Après la défaite allemande de mercredi après-midi, un nouveau pirlementaire s'est, présestéjle soir, vers 8 heines,devant la pla-' présenté, le soir,vers 8 heures,devant la place de Liège. Conduit, les yeux bandés, auprès du général Léman, il a demandé à nouveau que Liège se rende ! Le général Léman a refusé. Le parlementaire allemand a alors annoncé que Liège allait être attaqué par un Zeppelin. La nouvelle attaque a commencé peuaprès le départ de ce parlementaire ; elle.dura longtemps. *| C'est le 10e corps qui exécute l'attaquevers le S.-E. de la position de Liège (forts5 ,de Chaudfontaine et de Boncelles.) L'en/nemi/ bombarde également lé fort de Flé1malle.i Nos troupes, pleines d'entrain, résistentj admirablement. Deux circonstances les fa-? vo risen t : il fait, à Liéçe, un admirable', clair de lune et, avec l'aide aes projecteurs,» la région est parfaitement éclairée. D'au-: tre part, le 102 corps a dû fournir une Ion-; gue étape pour arriver à ses positions de combat. Les soldats allemands faisant par-, tie de cette^ unité sont très fatigués. Le Zeppelin, annoncé par le parlementaire allemand, se dirige en ce moment vers Lié-. ge. Son action, assure-t-on, ne peut être bien dangereuse. Il lancera sans douta des grenades, mais les habitants de Liège sont à l'abri. On a le meilleur espoir. ••• ! Jeudi, 9 heure». Toute la nuit a été remplie par des combats. Même un détachement allemand de cavalerie, comptant 800 hommes, a fait irruption sur le territoire de la ville. A 5 heures du matin, les communications télégraphiques ayant été 'nterrompues avec Bruxelles sur un mot inquiétant du télégraphiste liégeois, on crut r un succès allemand. Mais l'interruption n'a ras duré. A 7 heures, tout fonctionnait a souhait. Il est donc certain que Liège n'a pas cédé, Somme certains eu on fait courir le bruit* j

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes