Le patriote

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09 augustus 1914
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s.n. 1914, 09 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nk3q/
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Dimanche 9 août 1914. Administration (tél. H82) - Réfaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbe3-Potagèrea, 12 Les manuscrits non insérésne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE Un an, 10 fr. ; 6 mois, 6 f» ^ 3 mois, fr. 2.80. Étranqer: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr. 15.50; 3 mois, 8 francs. Holland© et Grand-Duché de Luxembourg: Ö mois fr. 6.50; G mois rr UM; i an fr. »..W|- A l'étranger la plupart des bureaux posteaux (36- Itfrent des abonnements arec réduction sur ces prlz —■■ —. Raymond Poincaré. Sur la proposition de Notre conseil de$ ministres, Vu l'article 5b du décret-loi du 24 décembre 1811, Nous avons arrêté et arrêtons: lo L'état de siège est proclamé dans le Brabant, le Hainaut, la Flandre orientale, la Flandre occidentale et la province d'Anvers, qui constituent, à dater de ce jour, des postes'militaires. 2o Les commandants militaires das provinces sont revêtus, sous l'autorité du ministre de la guerre, du commandement en chef sur toutes les autorités civiles de leur ressort, ainsï qu'il est dit dans la circulaire du 11 janvier 1835. 3« Les tribunaux militaires ne se substitueront pas aux tribunaux civils, l'état de siège ne comportant pas nécessairement cette r quence. Du « Times » : La brave petite Belgique agit admirablement Ses paroles sont nobles, de même ses actes. Victime d'un attentat qu'elle n'a pas préparé, elle fait face à l'orage et 4° Les bourgmestres du ressort des postes militaires prendront toutes les mesures et ordonnances de police requises par le commandant mi- La mobilisation russe. Varmée et les milices formeront une masse combattante de 7 millions d'hommes. Le gouvernement russe a appelé sous les armes tous les citoyens de 21 a 5d ans.L armée russe, après cette mobilisation formidable, comptera 7 millions d'hommes, dont 5 millions seront envoyés à la frontière allemande. Le généralissime Joïïre aux Torts tie Liège. Le généralissime Joffre et son état-major ont visité les forts de Liège ; ils ont déclaré au général Léman que ces forte sont imprenables. Du calme! Du sang-froid! Nous approuvons ce langage d'un journal socialiste du Hainaut: D'après les lois de la guerre . la guerre est l'affaire des militaires, et des militaires seuls. Les civils n'ont .«as a s'y mêler. D'abord, parce que ce n'6st pas leur rôle,ensuite qu'ils ne sont pas à même de e faire utilement. Il m'est arrivé d'enUndre des exaltés, des femmes par exemple, proférer de terribles menaces contre les Allemands. Si c'est simplement^ du verbalisme soulageant leur indignation patriotique, je n'y vois pas grand mal. Mais de grâce que ces farouches.ne songent pas, ne songent jamais à passer à l'action. En croyant rendre service à la défense nationale, ils attireraient, au contraire, sir ^ux, sur leurs voisins :sur les gens de leur village, les plus terribles représailles. Et comme ces représailles visent surtout à être impressionnantes plutôt^ qu'à être justes, d'affreux malheurs atteignant des innocents peuvent ainsi être la suite de l'acte inconsidéré d'un écervelé ou d'un fou. Qu'on se ie disel Secondons l'autorité de tout notre pouvoir, mais abstenonsnous d'initiatives intempestives et conservons notre calme et notre sang-froid. C'est rendre service à la population que de le lui répéter incessamment; chacun le peut, chacun le doit faire autour de soi; cela vaudra mieux que de colporter des potins imbécilesr VAngleterre promet sa protection à la Hollande et à la Norvège. Le gouvernement français a communiqué ajoutes les communes de la République la dépêche suivante • Angleterre a fait une démarche par voie télégraphique auprès gouvernements néerlandais et norvégien pour attirer leur attention sur le fait que question indépendance Belgique n'intéressait pas seulement ce dernier pays, car la mê.ne question était posée pour toutes les puissances riveraines des mers du Nord. Angleterre eet prête à se joindre dans une action commune pour défendre l'indépendance de la Hollande et de la Norvège si elles venaient i, être attaquées. L'Angleterre sera . côté de toute puissance qui se trouvera dans les conditions de la Belgique. litaire de la province. En cas de refus de ieur part, le commandant militaire aytra conformément à l'article 101 du susdit décret, ainsi libellé : « Dans les places en état de siège, l'autorité » dont les magistrats étaient revêtus pour lo » maintien de l'ordre et de la police passe tout » entière au commandant d'armes, qui l'exerce » ou leur en délègue telle partie qu'il juge uti» le. » 5o Notre ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier-général, le 7 août 1914. ALBERT. Par le Roi t Le ministre de la guerre, Ch. de BROQUEVILLE. Le ministre de la justice, H. CARTON DE WIART. mules, NOS HEROS Nous recevons la lettre suivante que nous adresse un sergent du 1er chasseurs à pied, actuellement dans une ambulance de Bruxelles, M. R. Fivet. Personne ne pourra la liro sans émotion et sans un profond sentiment de vive admiration pour nos troupes. Nous étions 2,500 « lions > ne demandant qu'à se battre contre l'ennemi. Après avoir ré ia protection des vüles d'Andenne et de Huy, nous avons reçu Tordre de partir mercredi à midi, pour Liège. A cette nouvelle, nos braves chasseurs ont manifesté la joie La plus vive; les bidons de soupe furent renversés et nous voilà partis 1 Arrivés à Liège, nous avons campé près du Pont de Fragnée, jusque 10 heures du soir. Nos hommes ne demandaient qu'à marcher le plus vite possible. Enfin, le signal est donné; vite le sac est au dos, les faisceaux sont rompus et en route. Le ciel était chargé de gros nuages et la lune ne se montrait qu'à de rares intervalles. Arrivés sur les hauteurs de Kinkempois, les dispositions sont prises. Grand honneur, ma compagnie, la 2e du 1er bataillon, marenera en tête. Je demande à mon capitaine, un brave homme de pouvoir marcher en avant en patrouille. Cette autorisation m'est accordée. Je demande trois braves pour m'accompagner : 200 se présentent; je n'ai que l'embarras du choix. Prudemment, nous scrutons le terrain. Nous marchons de la sorte pendant un kilomètre environ. Arrivés devant une redoute que le 9e de ligne avait abandonnée,nous entendons des bruits suspects ; je fais prévenir mon capitaine et je choisis un emplacement convenable où ma compagnie pourra s'installer. Elle arrive au pas gymnastique : une pluie de balles s'abat sur elle; mon capitaine et mon lieutenant tombent. Me voilà, moi, simple sergent, commandant de compagnie. Je fais se déployer ma compagnie (200 hommes environ) et je donne l'ordre de tirer. Nous étions à 20 mètres des prussiens. On tirait avec entrain ; on était vraiment grisé. A peine avais-je tiré ma première balle, que j'en reçois une au bras droit, j'ai continué le feu et j'ai brûlé toutes mes cartouches ; quand je n'en ai plus eu, j'ai enlevé celles que portait un de mes camarades tué et j'ai continué à tirer. Tous mes hommes étaient tombés. Je restais seul. Je ne pouvais tenir. Je suis retourné en arrière, poursuivi par 5 allemands qui ont tiré plus de 200 balles sur moi, mais ces gens-là ne savent pas viser. Je suis arrivé près de mon colonel que j'ai mis au courant de ces faits. Que se passa-t^il après ? Je n'en sais rien. On m'a conduit à l'hôpital installé au collège des Jésuites, à Liège, où on m'a soigné. Il faut rendre hommage au personnel de la Croix-Rouge qui ^ se multiplie pour donner les soins nécessaires aux blessés. Je suis actuellement à Bruxelles. Dès que je le pourrai, je demanderai à reprendre du service dans un régiment quelconque. Un homme doit être particulièrement heureux de la belle conduite des chasseurs. C'est le lieutenant général Baix, commandant la 1er divison d'armée et qui fut colonel du 1er chasseurs à pied. Vive le 1er chasseurs I ^ Vive la Belgique 1 Le paiement des bons de réquisition. Le Ministre des Finances nous prie de porter à la connaissance du public qu'en vue de prévenir l'encombrement aux guichets de la Banque Nationale à Bruxelles, et en province, les Bons de requisition numéro 32 seront payables ainsi qu'il suit ; les Bons de fr. 500 et en dessous, le lundi 10 août courant ; les Bons de 500 à 1000 frs le mardi 11; les Bons d'un montant supérieur les jours suivants. Il sera fait face à tous les engagements ; les mesures ci-dessus ont uniquement pour but de régler les paiements en donnant la priorité aux petites créances. à l'activité de toutes les gardes ci** viqiaes îiom 'actives, Le Ministère de l'Intérieur lanco la circulaire suivante à MM. les Gouverneurs de province : J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que dans l'intérêt de la défense nationale comme de Tordre et do la sûreté publics, un arrêté royal du 5 août 191^.appelie à l'activité toutes les gardes civiques non actives du Royaume. Les milices citoyennes dont il s'agît auront à pourvoir provisoirement elles-mêmes à leur armement. D'autre part, les hommes appelés n'étant point pourvus d'uniformes, ils porteront de préférence la blouse bleue et comme signes distinctifs ; 1° au bras gauche un brassard aux cou leurs nationales; 2° à la coiffure, une cocarde aux mêmes couleurs. Le port de ces insignes est absolument obligatoire pour que le3 intéressés puissent bénéficier, le cas échéant, de3 lois et des droits de la guerre. Pour pouvoir jouir des mêmes avantages, il faut également que les membres des corps dont il s'agit aient à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés; qu'ils portent les armes ouvertement et se conforment dans leurs opérations, aux lois et coutumes de la guerre. Les insignes précités vous parviendront incessamment par les soins de mon département pour être répartis dans les différentes communes de votre province. Il convient de ne pas perdre de vue que, d'après les lois de la guerre, tles actes d'hostilité, c'està-dire la résistance et l'attaque par les armes contre les soldats ennemis isolés, l'intervention directe dans les combats ou les rencontres, ne sont jamais permis à ceux qui ne font pas partie ni de l'armée, ni de la garde civique, ni des corps de volontaires observant les lois militaires, obéissant à un chef et portant un signe distinctif. L'oubli de ces règles importantes non seulement exposerait les individus ou les petits groupes isolés qui poseraient ces actes d'hostilité sans avoir le caractère de belligérant à une répression sommaire, mais il pourrait servir oie prétexte à des représailles atteignant toute la population. J'ai d ailleurs déjà rappelé ces diverses prescriptions dans une circulaire d'hier aux administrations communales et il importe d'y attirer spécialement l'attention des populations. Le Ministre, Paul Berryer. Amnistie pour les déserteurs et insoumis français. L'amnistie pour tous faits antérieurs au 2 août 1914 est accordée à lous les insoumis et déserteurs des armées de terr^ et de m?.r et des bâtiments de commerce qui se seront présentés ou se présenteront volontairement aux autorités militaires ou aux agents diplomatiques et consulaires #jusqu'au 11 août inclus pour ceux qui résident en Belgique et dans les autres paya limitrophes de la France; jusqu'au 17 août inclus pour les autres pays d'Europe et les autres pays du littoral de la Méditerranée et de la Mer Noire; jusqu'au 14 septembre inclus pour tcus les autres pays. La Chancellerie de la Légation continuera à recevoir les soumissions des déserteurs et insoumis de 9 heures à midi et de 2 heure à 6 heures du soir; ils seront rapatriés vers Lille par les trains partant de Bruxelles à 8 h. 52, 2 h. 14 et 10 h. 03. Le ministre de France, (s.) A. Klobukowski. La tactique des uhlan Nombreux prisonniers allemands. Une des caractéristiques de la tactique allemande, c'est d'inonder le pays envahi, de cavaliers qui affolent les populations bien qu'en général ils soient pour ainsi dire inoffensifs. On signale des uhlans partout. Ils se faufilent entre les lignes de nos troupes à travers les bois et parviennent ainsi très loin dans le pays. Vendredi on en a vu à 30 kilomètres de Bruxelles. Mourants de faim ils se rendent à la première sommation d'un garde-chasse, d'un garde champêtre ou même des paysans. Le nombre des prisonniers que nous faisons est vraiment extraordinaire. Ils sont immédiatement conduits devant l'autorité militaire et interrogés. La plupart déclarent que la guerre n'est pas populaire en Allemagne. Certaines compagnies n'avancent que sous la menace du revolver des officiers. Des Allemands achèvent les blessés et tuent les prison" niers. Des soldats revenus do Liège racontent que certains allemands se conduisent avec une cruauté sans exemple. Ils achèvent les blessés à coups de bayonnette. Un de nos soldats a vu des Allemands fusiller 17 prisonniers belges. Le commandant de la compagnie, prisonnier également, ne put résister à la vue de pareille cruauté. D'un coup de browning i' abattit l'officier prussien, qui commandait le feu, mais luimême fut tué à coups de bayonnette. 11 convient de dire que tous ne se conduisent pas de la même façon. Certains régiments respectent les lois de la guerre et paient même aux populations les vivres qu'ils réquisitionnent. Les Allemands ne savent pas qu'ils combattent les Belges. La plupart des simples soldat? faits prisonniers par nos troupes oont tout étonnés quand on leur apprend qu'ils sont nos ennemis. Les officiers leur^ (ont croire qu'ils combattent contre les Français entrés en Belgique et comme ils ne connaissent pas les uniformes le stratagème réussit. Les Allemands prisonniers chez noue sont bien traités.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

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