Le paysan: revue mensuelle du Boerenbond belge (Ligue des paysans)

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Le Paysan REVUE MENSUELLE DE LA LIGUE DES PAYSANS Le Paysan paraît chaque mois. — Il est envoyé gratuitement aux membres de la Ligue qui paient annuellement la cotisation de 1 fr. Le prix d'abonnement pour les personnes qui n'en sont pas membres est de 2 fr. par an, recouvrable par la poste ou payable par bon postal au siège du Boerenbond, rue des Récollets, 24, Louvain. I¥° H Août 10 141 Sommaire : I. A nos Gildes. — 2. Boerenbond Belge. — 3. Caisse centrale de Crédit. 3. L'élevage du porc (suite). — 4. Désinfection des étaDles dans lesquelles ont séjourné des animaux atteints de maladies contagieuses. — 5. Communiqué. — 6. Qu'est-ce que l'âme humaine? — 7. Avis. A nos Gildes Nous avons adressé à^nos gildes la circulaire suivante. La patrie a demandé de lourds sacrifices à nos cultivateurs. Dieu merci, nous pouvons être fiers d'eux ; ils ont donné leurs fils et leurs biens, tout ce qu'ils avaient de plus cher au monde, et cela de grand cœur! Nous voudrions crier bien haut toute notre admiration pour les nobles gestes de dévoûment dont nos paysans ont donné l'exemple. Mais trêve aux manifestations inutiles ! Le moment est venu de prêter une main secourable à nos braves campagnards. Frères, haut les cœurs I Portons nos regards vers le ciel ; Dieu seul est le maître de l'avenir, Lui seul peut nous aider. Que nos prières soient donc plus assidues et plus ferventes que jamais. Nous aimons à croire qu'à l'heure du danger nos paysans se souviendront du lien de fraternité qui les unit, et qu'ils trouveront dans leurs gildes un soutien efficace. Nous demandons aux comités directeurs des gildes de se réunir d'urgence, et d'aviser aux mesures que la situation comporte. A titre d'indication, nous proposons les conseils suivants : 1. — Dans plusieurs fermes la main-d'œuvre va manquer complètement, alors qu'une bonne partie de la moisson reste encore à rentrer. Nous espérons que nos membres se feront un devoir de s'entr'aider fraternellement et que, grâce au bon vouloir de tous, la rentrée des récoltes pourra se faire le plus favorablement possible. 2. — On peut s'attendre à voir des bandes de maraudeurs et de voleurs porter atteinte à nos propriétés. On ferait donc bien de

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