Le peuple gantois

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15 september 1914
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s.n. 1914, 15 September. Le peuple gantois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12zn8t/
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Le numéro : 5 centimes \J Mardi 15 septembre 1914 LE PEUPLE Edité par la Société Coop « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. GANTOIS Edité par la Société Coop. « VoiksdrukkeriJ » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. j>^ / Le bulletin de victoire du Général Joffre Les Autrichiens écrasés en Galicie LE COMBAT DE DIXMUDE Un Bulletin de victoire du général Joffre Bordeaux, 13 septembre. — M. Mille-rand, ministre de la Guerre, a donné connaissance du télégramme suivant qu'il a reçu, ce matin, du général Joffre: Commandant en chef à ministre de la Guerre, à Bordeaux. « Notre victoire s'affirme de plus en plus complète: » Partout l'ennemi est en retraite, partout les Allemands abandonnent prisonniers, blessés, matériel. > Après les efforts héroïques dépensés par nos troupes pendant cette lutte formidable qui a duré du 5 au 12 septembre, toutes nos armées surexcitées par le succès, exécutent une poursuite sans exemple. » A notre gauche, nous avons franchi — * plus de cent kilomètres en six jours de lutte. » Nos armées au centre sont déjà au Nord de la Marne. » Nos troupes, comme celles de nos alliés, sont admirables de moral, d'endurance et d'ardeur. ï La poursuite sera continuée avec toute notre énergie. » Le Gouvernement de la République peut-être fier de l'armée qu'il a préparée.» Les communiqués officiels Les Allemands continuent leur mouvement de retraite Bordeaux, 13 septembre, 17 h. 40. A NOTRE AILE GAUCHE L'ennemi continue son mouvement de retraite. Il évacue miens, se repliant vers PEst, entre Soissons et Reims. Les Allemands se sont retirés au Nord de la Vesle. H n'ont pas descendu la Marne au sud-est de Reims. AU CENTRE L'ennemi qui a perdu Revigny et Bra-bant-le-Roy, tient encore au sud de l'Ar-gonne.A NOTRE AILE GAUCHE Les forces adverses qui étaient sur la Meurthe battent en retraite. Outre Saint-Dié, Lunéville, nous avons réoccupc Raon-I'Etape, Baccarat, Pont-à-Mousson, Reme-revillc, Noment. EN BELGIQUE L'armée belge a poussé une offensive vigoureuse au sud de Lierre. LA VICTOIRE DES . CSSES La bataille engagée, en Galicie, depuis dix-sept jours, s'est terminée par une grande victoire des armées russes. Les Autrichiens sont en retraite sur tout le Iront, laissant aux mains des Russes un grand nombre de prisonniers et un matériel important. Une protestation du parti socialiste Allemand Réponse au Manifeste du Bureau soeialiste InternationalLe comité directeur du parti socialiste allemand a publié dans les colonnes du fTorw&rts une déclaration dans laquelle il proteste énergiquement contre le fait : f Que le Bureau socialiste International, d'accord avec le comité du parti ( socialiste français a fait un appel au i peuple allemand, sans avoir fait le ; moindre effort, de consulter au préa- ; lable le parti socialiste allemand. Le comité du Bureau, en agissant ainsi, j a dépassé sa compétence, ce qui étonne ' d'autant plus, que tous les membres, qui en font partie, appartiennent à un seul des pays entraînés dans la catastrophe. Leur partialité se fait jour par le fait qu'ils ne disent pas un traître • mot con- i cernant les menaces du despotisme russe ; contre la population allemande entière, qui ] est d'un intérêt primordial quand on veut j juger la situation politique actuelle. < Le comité allemand proteste également ; contre l'intention du Bureau International ] qui, avec le concours du parti socialiste français, voudrait renseigner les socialis- i tes des Etats neutres sur les... «barbaries» < des allemands. Ensuite le comité allemand déclare : 1 « Nous sommes forcés de constater que < les soldats allemands, dont des milliers ont i " "k . LIucj a' 1 u u tp7pL7Tm*5Tjt!T&T?s&Ë? "1 allemand, ne sont aucunement des barbares, mais des gens qui, pour ce qui con- i cerne le développement de leur esprit et i les sentiments de leur cœur, ne se trou- i vent en dessous d'aucun peuple. « Il est significatif que le comité du ■ Bureau Socialiste, pour ce qui concerne les atrocités qui seraient commises par les Allemands, veulent faire appel à l'opinion publique des Etats neutres, tandis qu'il se tait soigneusement sur les attaques des Russes et les horreurs commises par eux en Prusse orientale t>. * * * Nous résumons la protestation des socia- ' listes allemands comme nous avons résumé 1 bien d'autres choses et nous le laissons au temps de donner son jugement. < En Belgique Un combat près de Dixmude (Correspondance spéciale.) Ostende, 13 septembre, 11 h. Dès samedi soir on signalait aux environs ci iissen et de Zarrein, c'est-a-dire près de Dixmude, la présence d'un fort contingent de cavalerie allemande appuyée par d.es cyclistes, un canon et deux mitrailleuses. Ces cavaliers paraissent provenu du corps qui devait investir ^ and et qui, comme on le sait, est descendu vers la frontière française par udenarde et ile-naix en se couvrant par de fortes patrouilles, surtout vers sa droite. Les Allemands passèrent, dit-on, la nuit à Essen, mais leur présence avait été signalée et dès le lever du j ur, dimanche, un fort détachement de gendarmes et de volontaires belges était envoyé à leur poursuite. La bataille c ;nça aussitôt et se prolonge encore à l'heure où je vous écris. Jusqu'à présent malheureusement on déplora déjà la perte de quelques uns des braves qui font là le coup de feu et que les Allemands, grâce à leur artillerie, ont pu faire quelque peu reculer dans la direction de Vlasloo. D'autre part, on signale déjà deux Allemands tués et un grand nombre de blessés. Si, comme tout l'indique, il nous parvient tout à l'heure des nouvelles complémentaires, je vous les ferai connaître par dépêche dans la limite du possible . La Tempête Depuis trente six heurs le vent souhle en tempête et la mer est démontée ; cependant le servie des Malles de l'Etat se poursuit régulièrement et dimanche matin la « Princesse Clémentine » est partie presque sans retard, il en est de même des bateaux d'Ostende-Tilbury. «La L^paze» quitta la gare Maritime d'Ostende dimanche vers 10 heures sans aucun incident. La bourrasque est d'une rare violence et »ut le long de la côte la mer déferle avec ■âge sur la plage ; elle rejette, comme tou-ours en pareil cas, des débris de toutes sortes et des gros blocs de tourbe. Les lourds oiseaux de mer s'en donnent i cœur joie et se disputent à grands cris 'abondante parture qui leur est offerte. ^ Un beau geste Anglais Nous avons a.nnoncé que le comité qui i'est formé en Angleterre pour venir en lide aux réfugiés belges avait eu l'excel-ente pensée de distraire une partie de ses :onds pour acheter1 et faire envoyer sur le îontinent des objets de première nécessité i distribuer à ceux des réfugiés qui n'ont jas quitté la Belgique. Déjà des envois importants ont été faits ît maintenant c'est le tour d'Ostende l'être servi. Un bateau de la ligne anglaise de Dou-rres-Calais, « l'Invita » a été appelé a cet sffet, et est actuellement dans notre port jt procède au df chargement de son abon-i.vuue <jS??ÎÎSOÎÎ^^™»»*«•—««*« Merci à nos amis d'Angleterre ! Merci tu nom des malheureux refusés dont je rous dirai donc une prochaine lettre l'hor-•ible détresse. Le long du Littoral Décidément tout est calme sur notre littoral. De Knocke à La Panne, la mer reste in vrai lac et les gens, après la panique :ausée par la marche des Allemands sur jtand, ont repris leurs esprits et leurs sens igarés. N'étaient le nombre inaccoutumé d'uni-tormes et le vol intermittent de quelques ïanards sensationnels, on ne se douterait pas que nous sommes en état de guerre et lue des scènes d'horreur et de carnage se léroulent non loin d'ici. Pourtant quelque chose est changé. Les loueurs de tennis ont abandonné leur jeu favori pour se transformer en stratèges... le plein air. Guère de toilettes, ni de costumes blancs; seuls quelques villégiateurs d'août bloqués ici et séparés de leurs garde-robes, font tache claire sur la teinte sombre générale. Si les Gantois exultent (avec quelque exagération dans la forme), et rentrent rlans leur bonne ville, berceau des fiers îommume^s. l'approche des troupes allemandes à chassé de la côté, sans espoir d'un prompt retour bon nombre de villé-giatours-forcés.Folkéstone les tentait ! Mais quelques uns d'entr'eux ont, clans leur précipitation, oublié de solder quelques notes; les bons-postes anglais seront acceptés avec reconnaissance pir leurs fournisseurs ! Cet exode vers l'Angleterre d'une part, les rentrées à Gand et même à Bruxelles, d'autre part, ont fait un vide réel sur plusieurs de nos plages L'arrière-saison est là: déjà dans les bois de Nieuport se montrent les premières feuilles d'or de l'automne : le soleil, fidèle jusqu'ici, commence à nous faire grise mine et la nature bientôt va prendre part au deuil universel. iaEiiii»R»»i.u«PJi-"iii m i ■■ —Bimww—bmbm A Ostende On nous télégraphie d'Ostcrde : Dans le combat de amen (Dixmude) 200 uhlans ont été battus. Ils ont laissé 5C morts. 2 officiers et 10 soldats prisonniers, 20 chevaux, deux autos, 1 mitrailleuse et un fourgon d'armes. Tout cla est amené à Ostende. Les Belges ont perdu 2 morts et comptent 10 blessés. * * # Expulsion en masse Près de 1.400 sujets allemands, autrichiens et hongrois ont été expulsés. Des trains spéciaux formés à Ostende les ont conduit jusqu'à Breskens. Tous ces sujets étaient employés, propriétaires de petits restaurants et cafés ; il y eu des scènes déchirantes, mais l'arrêté est formel et a été exécuté sans exception aucune. A Gana Expulsioir do sujets allemands Ce matin à 4 heures une auto montée par 6 gendarmes s'arrêtait devant «l'Hôtel Métropole», Place d'Armes. Les tenanciers du dit hôtel n'ayant pas obtempéré en temps voulu à l'arrêté d'expulsion furent conduits à la gare. * * * Autour de Gand Dimanche encore c'était une procession de curieux qui voulaient voir le champ de bataille et chercher un... souvenir. Parmi Ie« milliers de ■ ■ ■ pied, en voiture, en tram, nous remarquions beaucoup de campagnards des environs et beaucoup de militaires. Chacun voulait voir tout et partout on aperçoit des sentiers à travers les champs et les prairies, durs comme des pavés. Par ci et par là des femmes présentaient des assiettes ou des cabarets « au profit des victimes » tandis que dès demoiselles vendaient des cartes postales « nationales » au profit de la Croix-Rouge. Par-ci et par-là on a renversé un coin de mur des maisons incendiées ou tendu du fil de fer devant les ouvertures. Yers 2 heures des militaires sont venus de Gand avec un camion sur lequel ils ont chargé les débris du double caisson allemand qui se trouvait à côté de la chaussée.A la ferme Verhoeven par ordre du cha-telain d'en face, on a déterré les corps de l'officier allemand et de son ordonnance. Après les avoir mis dans un cercueil on a réenterré les corps dans une fosse plus profonde et on y a replacé les fleurs et les croix en bois, sur l'un desquels on lit, écrit au cravon bleu : fj • > S'il 1er rùht ànser alléy KamerciAjder / ,(SiB™^^- Il va de soi que les cafétiers de Melle ont fait de bonnes affaires ces jours-ci. Mais c'est la compagnie du Tram qui rira dans sa caisse. On nous a assuré que vendredi dernier elle a fait une recette de plus de 10,000 fr., pour avoir transporté, aller et retour, 25,000 voyageurs. En revenant à l'Arsenal nous avons vu passer, à grande vitesse un long train de la Croix-Bouge, plein de blessés et de malades et l'on disait que c'était déjà le troisième en deux heures de temps. Des militaires avaient fait fermer les barrières du chemin de fer, laissant passer un à un les curieux, leur demandant « leurs papiers » et disant qu'ils ne pourraient plus sortir de la ville sans passe-port. Ceux qui ne se révoltèrent pas contre cette nouvelle « tracasserie » s'alarmaient, disant que peut-être les Allemands menaçaient de nouveau la ville de Gand. Et comme en ville on rencontra de nouveau beaucoup de militaires, la plupart des poltrons est revenu à la maison le cœur gros, ne sachant à quoi s'en tenir. C'est aussi en rentra'nt en ville que les piétons apprirent de bouche en bouche le terrible accident de Gentbrugge, dont plus loin on peut lire les détails navrants. Il y a lieu encore ici de demander quand on va défendre les randonnées en autos, portant le drapeau de la Croix-Rouge ou autres insignes, et qui ne conduisent que des curieux favorisés Le ravitaillement Nous savons de bonne source que notre population peut être tranquille au sujet du ravitaillement. Il est soigné pour des bonnes provisions, aussi longtemps que les mers restent libres, grâce à la supériorité de la flotte anglaise. On devrait soigner également pour diminuer la crise du travail. Ne serait-ce pas opportun à oet effet, dte réunir une commission d'industriels et de délégués de la ville ? On nous assure, et notre confrère hollandais «Het Volk» le confirme, qu'à En-schedee, l'important centre hollandais (îe l'industrie textile, on constate une efflo- rescence de l'industrie. ^ (Jn terrible accident à Gentbruije Comme bien d'autres qui étaient allés voir le champ de bataille de Melle-Qua-trecht, le nommé Georges Neyrinckx, ouvrier de l'Arsenal de Gentbrugge. -demeurant rue de la Prairie, 48, avait rapporté en souvenir, quelques shrapnels allemands. Hier après-midi, vers 2 heures, Neyrinckx s 'amusait à ouvrir ces engins dangereux. Tout marchait bien avec le premier. Mais ,'u, iii,0'y«<UL IW'P^'W'g.SWli, ' JLl « lequel il se mit à frapper avec un marteau. Tout à coup une détonnation formidable se fit entendre dans tbut le voisinage et de tous côtés on accourut. Ceux qui pénétrèrent dans la maison se trouvèrent devant un spectable horrible. Tout était bouleversé dans la maison et les époux Neyrinckx se trouvaient étendus dans une mare de sang. Le malheureux ouvrier avait la tête horriblement fracassée, les bras enlevés et les jambes écrasées. Sa femme avait le ventre horriblement déchiré et des blessures très graves aux mains, aux jambes et à la face, mais elle vivait encore. L'enfant des malheureux époux l'a échappé belle et n'avait que quelques égratignu-res à la figure. Le cadavre de Neyrinckx a été transporté à la morgue de Ledeberg. La femme a été portée à l'hôpital et l'enfant a été emporté par un de ses oncles Il est superflu d'ajouter que l'accident avait fait courir tout le quartier et que l'alarme était grande parmi les gens qui ajoutaient voir la maison fortement endommagée.On nous assure que jusqu'à hier Neyrinckx avait eu l'intention de porter see « souvenirs » au bureau de police, mais qu'il était revenu sur cette idée, voulant faire polir les objets pour les conserver sous globe dans son petit salon. Que les imprudents nombreux, qui possèdent de ces « souvenirs », prennent une bonne leçon et se hâtent de s'en débarrasser. b———i— En France Les Communiqués officiels Bordeaux, 13 septembre. A NOTICE AILE GAUCHE, le mouvement général de retraite des Allemands continu devant les troupes anglo-françaises qui ont atteint le cours inférieur de l'Aisne. De même AU CENTRE les armées allemandes poursuivent leur mouvement âe retraite. Nous avons franchi la Marne entre Epernay et Vitry-le-F rançois. A NOTRE AILE DROITE l'ennemi a également entamé aujourd'hui son mouvement de recul, abandonnant la région autour de Nancy. Nous avons réoccupé Lunéville. # # * Poursuite de l'ennemi après la bataille de la Marne i Malgré les fatigues occasionnées par cinq jours de combat incessants, nos troupes poursuivent vigoureusement l'ennemi dans sa retraite générale. Cette retraite paraît être plus rapide que ne l'avait été le mouvement de pro-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le peuple gantois behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Gand .

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