Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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02 september 1914
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s.n. 1914, 02 September. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9fz25/
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>gane quotidien cie la iléinocraiie Socialiste Situation stationnaire en France et en Belgique Les Russes menacent Lemberg L'odyssée de deux petits chasseurs On nous rapporte que cer- Nous prévenons le public que tains vendeurs du littoral se c'est là un abus et que notre permettent de réclamer 10 journal ne peut être vendu que centimes pour un numéro du;cinq centimes l'exemplaire. « Peuple ». LA SITUATION DE LUNDI uanu, ic aj oopuuijijji. Les nouvelles de la guerre sont rares aujourd'hui. Nous en sommes réduits aux Communiqués officiels, qui sont assez laconiques. On peut, cependant, en déduire quelques indications intéressantes.En Belgique, les hordes du Kaiser, après avoir pillé, massacré.; saccagé et bombardé les villes et les villages, après avoir dévasté les campagnes dont l'aspect est désolant, semble : mettre une sourdine à leur rage de vandalisme. Leur repliement d'Aerschot, leur disparition de la Campine et d'une notable partie des Flandres, ou cache la préparation de quelque mouvement secret ou est le symptôme de leur fatigue et de leur découragement devant l'énergique résistance française. Nous ne savons encore. D'aucuns ont annoncé la suspension du trafic sur certaines lignes du réseau be lge, hier encore exploitées. Il est bon d'observer que cette suspension n'est que provisoire et qu'il est d'autres causes que celle de l'arrivée des allemands pour l'expliquer.Il faut, plus que jamais, se métier des paniques qui privent parfois les meilleurs de leur faculté la plus essentielle en ces jours troublés : le sang-froid. D'autant que la situation n'est pas faite pour nous alarmer. Si rien de décisif ne n'est produit dans le choc formidable des troupes alliées et allemandes, il reste acquis, cependant, que nos armées supportent vaillamment l'assaut des masses teutonnes. Si les français ont été contraints de céder quelque terrain sur leur aile gauche, ils continuent a progresser sérieusement en Lorraine. Attendons la fin. Quelle qu'elle soit, elle ne décidera pas du sort de la guerre. Car les moyens de résistance de la France Républicaine sont immenses. Or, en l'occurrence, gagner du temps c'est se rapprocher de la victoire, que l'invasion russe et la maîtrise de la mer doivent nous donner. Nous savons, maintenant, que les bataillons moscovites avancent vers Posen et Lemberg. De nombreux avions russes ont survolé cette ( dernière ville, annonçant le voisinage des légions ru? s. qui se trouveront fortifiées encore grâce aux hostilités germano-japonaises, qui libèrent la Russie de toute préoccupation à l'Est. Les troupes de 'Sibérie et d'extrême-Orient pourront désormais, être ut,'usées sur le Continent européen. Du côté de la mer, la situation est ex celiente et la confirmation du succès naval d'Heligoland, nous a permis de con naître l'étendue considérable des pertes infligées par les anglais à la marine tu-desque.Mais l'attitude finale que prendra l'Italie, qui ne peut rester indifférente au milieu de l'universel tumulte des nations, intéresse le plus les observateurs du grand conflit. Non qu'ils aient un doute quant aux -sympathies italiennes pour la France latine, non qu'ils croient à la persistance de sa neutralité, mais parce que leur curiosité est aiguisée par la « manière » dont l'Italie opérera son virement de bord. Les intérêts les plus vivaces de l'Italie, ses traditions, ses antipathies traditionnelles pour l'Autriche sont telles, qu'il faudra bien peu de chosse pour transformer une neutralité sympathique en une assistance efficace. Et le jour où le glaive italien sortira ddu fourreau pour soutenir la cause de la civilisation menacée, nous serons bien près de la paix. Les Communiqués du Ministère des affaires étra gères Les pertes allemandes à Heligoland. - La situation en Belgique Officiel : Nouveaux détails sur le dernier engagement naval d'Heligoland. Bien que seulement deux destroyers ennemis aient été vus en train de couler, la plupart des 18 ou 20 navires voisins attaqués par les anglais, furent touchés et ne durent leur salut qu'à leur fuite rapide. La puissance supérieure des canons et la force des destroyers britanniques est démontrée. Les destroyers britanniques n'hésistè-rent, pas à attaquer les croiseurs ennemis avec leurs canons torpilles. Avec hardiesse, deux d'entre eux, le «Laurel» et le «Liberty» en détruisirent deux. Les destroyers britanniques s'exposèrent à un grand danger en tâchant de sauver les marins allemands qui se noyaient. Les officiers anglais affirment que les officiers allemands tiraient sur leurs propres hommes, tombés à l'eau. Plusieurs marins allemands furent ainsi tués. Le destroyer «Defender» recueillant les blessés dans ses canots, fut chassé par un croiseur allemand. Les équipages des cinq navires allemands connus comme ayant été coulés, comprenaient 12M) hommes, officiers et < équipage. Tous périrent, à l'exception de 300 qui furent faits prisonniers. La perte fut aussi considérable à bord des torpilleurs et des croiseurs allemands j qui ne coulèrent jas. Au total les pertes britanniques s'élèvent à 69 tués et blessés, parmi lesquels furent tués les lieutenants Barttelet et Wesmacatt- T Le troisième croiseur allemand coulé se nomme «Ariac'ne». ' * * Situation statiojmaire dans notre pays. Les allemands évacuèrent Aerschot, y laissant un faibk détachement. Les communicutions par chemins de fer sont rétablies ians une grande partie de la Campine. 1 Malines a été ttambardée pendant une heure, bien que ta ville ne soit plus occupée par les trojfpes belges. C'est donc un lyuvel attentat contre la population civile^ JLa mission belôre est partie pous Londres et les Etats-Unis. (llavas.) En France Les comHiiinlqués offic: h Statis-quo au centre. - Lé- i t er- re©«sï à «?aa©hc» - Pro» 1 près à dfc*kte. Paris communique officiel. — La situation générale ne se modifia que sur les ailes. A gauche, les allemands gagnèrent quelque terrain. Au centre, il n'y eut pas de modification sensible. En Lorraine, nous remportâmes de nouveaux avantages. (Havas). A Lille Les journaux de Lille n'ont point été imprimés pendant la nuit de lundi à mardi. Les trains roulent cependant, entre cette ville et Courtrai. Etain bombardée Le 30 août deux cents réfugiés sont arrivés à Troyes, venant d Etain. Ils ont fui pour échapper au bombardement, qui sévit dans la journée de lundi,entre 11 heures du matin et 11 heures du soir. Il y a eu de nombreuses victimes. La ville a été incendiée par les Allemands.Le< réfugié? ont été dirigés sur Verdun. Le fils «Tun gésiéral tué sous l®s yeux de son péra On écrit de Paris que M. Xavier de Cas-telnau. un des fils du général chef d'état-major général de l'armée, a été tué au cours d'une rencontre sous les yeux de son père, qui. malgré sa douleur, a continué à exercer son commandement. Il était "gé de 22 ans Le général de Castelnau est père de treize enfants — dont plusieurs sont officiers dans l'armée. Le plus jeune, celui qui meurt si glorieusement. ven®it de sortir de Saint-Cyr.Sur mer Gomment I' u Emir „ fut capturé Londres, 30 août. — Le steamer « Rod-dam », qui vient d'entrer dans le port de Brixham, apporte des détails sur la tentative du steamer allemand « Emir », qui a essayé de paser par le détroit de Gibraltar lans le but de ravitailler, en munitions et en Drovisions, les croiseurs « Goeben » et t Breslau ». Les navires anglais qui gardaient le pas-iage ont copturé l'Emir. —■ sé Les avions l1 russes sursoient Lemberg g Rome, 27 août. — Devant Lemberg, les forces russes sont commandées par le gé- p néral Ivanoff. ai Des aéroplanes russes survolent Lem- di berg. _ te Les Autrichiens ont rappelé le 14e corps qui était sur le Rhin, pour le remplacer ti par de la Landsturm. p, Les fferais aiieiawiess Par ordre du gouvernement britannique, un i .voi de cinquante mille fusils destiné . aux insurgés de l'Uister avait été saisi et re- a tenu à Anvers. Au lendemain de la déclaration de guerre, la surprise des autorités s< belges n'aura- pas été légère sans doute, en n apprenant qu'il importait désormais d'ex- 11 pédi9r aussi vite que possible ces armes 0 auxdits insurgés, lesquels assumaient la ^ mission de défendre eux-mêmes leur île " pour compte du Royaume-Uni. El l'aventure ainsi se termina par une P nouvelle déception pour la diplomatie allemande n Les allemands fusillent un [ rie leurs aviateurs On annonce de Copenhague que l'aviateur allemand Hellmuth Hirth, l'un des meilleurs pilotes de l'armée aérienne aile- c mande, a été fusillé samedi, à Berlin, 6 sous l'inculpation de haute trahison. Il 8 était accusé d'avoir entretenu des rap- E ports secrets avec Garros l'aviateur fran- I çais célèbre, et d'être resté en correspon- c dance avec lui. c IIP «■■IIIIHIU IM lin s Dans ia Presse allemande ; Pour la paix : Du Vorwârts: « Nous sommes persuadés que la majorité des hommes, qui composent actuellement le ( gouvernement en France, sont prêts à accepter une proposition de paix qui respecte l'in- 't tégrité de la France. Guesde, Sembat, Augagneur, Malvy, David ne sont pas solidaires du tsarisme. Par leur participation au gouvernement, les chances de paix ont augmenté si on par- ; vient à conclure celle-ci dans des conditions telles que le peuple allemand les désire : « une paix sans conquête, une paix qui peut conduire à une entente amicale avec le peuple français ». Si elle se réalise, le tsarisme finira en même temps son rôle d'arbitre de l'Europe. La guerre a commencé avec la devise : « pour la liberté et l'indépendance nationale ». Si nous pouvons nous mettre d'accord avec la France, la liberté est assurée aux Polonais et aux Finlandais, le tsarisme est brisé et la paix européenne est sauvée. Voilà ce qui doit être le but de la démocratie allemande ». Ainsi parle notre confrère berlinois, qui n'oublie qu'un petit point, à savoir que le régime impérial allemand est presqu'aussi antidémocratique que le tsarisme lui même. [1 perd de vue aussi, pour les besoins d'une •ause détestable, que la victoire alleman-le renforoerait l'autocratie prussienne militariste, ploutocratique et réactionnaire, au détriment des idées de démocratie et de progrès. Ce n'est pas au moment où le tsar promet la liberté à la Pologne reconstituée, qu'il convient de prêter l'oreille aux propos intéressés du Kaiser, oppreusseur des populations polonaises de Prusse. A Gand Au Gonseil communal Le Conseil communal de Gand, dans sa inoe de lundi soir, a approuvé différentes ©positions faites par le Collège et tendant organiser l'assurance contre les risques de erre et de procurer l'appui moral de la lie à une banque de garantie, qui aurait >ur objet de rendre des services à la petite urgeoisie. Le Conseil a approuvé la création des bons ■ovenant de la ville, l'ouverture de crédit ix sociétés coopératives gantoises, l'envoi ! femmes et d'enfants indigents en Angle-rre.Le Conseil a pris connaissance die la situa-an au point de vue des réfugiés, comme au >int de vue des travaux publics et privés. On voit que tout est mis en œuvre pour su,rer la continuation du travail, le main-sn de l'ordre et l'alimentation populaire. A la garde civique La garde civique de Gand a été réarmée nouve&u luildi. Les wagons contenant les armes, havre->cs, ceinturons et munitions avaient été loxpédiés d'Anvers dans la journée de sa-edi. Pendant la nuit de samedi à diman-îe tout avait été soigneusement examiné, ie et classé par le service de l'armement 3 la garde. Toute la garde civique est consignée à artir de ce jour. Plus aucun membre de la milice citoyenne 'est autorisé à s'absenter de la ville. .'odyssée de deux petits chasseurs Sur la grand'route d'Assche à Alosfc, imanche après-midi ; il fait chaud, il n'y pas de tram, à oe moment; un de noa mis chemine vers Gand, lassé; il entend ur les bords de la route, deux cheminaux, arler wallon, il les interpelle et après quel-ues cents mètre la glace est rompue. Les eux petit soldats se font connnaître ; ils ont prudents ; ils viennent de Hougaerde • pied ; c'est là qu'ils se sont battus le mercredi 19 août; ils cheminent depuis :>rsils essayent de rejoindre Anvers ; ils l'ont plus que 21 centimes en poche; l'un st de Tamines, l'autre de Liège, des claa-es de 1906 et 1907, tous deux mariés, pères le famille. Ils songent aux leurs, mois leur préoo-iupation dominante est de rejoindre. Admirables enfants'Mais leurs idées se sont ilargies ; ils sont fiers de leur pays qui^ lit l'un d'eux, « s'est haussé au niveap des grandes puissances ». Fierté émouvante 1 Ils racontent leur aventure : « A Hou-ç&erde, notre compagnie était bien abri-ée. Mais un aéroplane allemand, venu da a direction de Tirlemont, nous découvrit ît bientôt nous Eûmes pris de flanc. Noua itions peu nombreux ; il y avait foule l'Allemands. Nous fimes le coup de feu ivec ardeur. Nous avons su après que les Allemands eurent plus de 400 tués. « C'était une sarabande infernale; hom-nes, femmes, enfants fuyaient. Mais la iébandade survint. Avec mon ami, je me •éfuglai dans un jardin oû nous nous glissâmes dans un puits. Nous y avons passé 24 heures. J'avais une pêche pour toute nourriture. Mon pied était replié sur moi, lomme mort et je n'osais remuer. Mon camarade ronflait; des Allemands battaient le jardin, je pinçai mon ami à plusieurs reprises pour faire cesser son ronflement. Mais les Allemands en voulaient surtout à la femme qui pleurait et qui les suppliait en vain. » Le lendemain nos deux chasseurs furent recueillis dans une ferme oà ils restèrent saches deux jours. On put enfin leur donner des vêtements civils et ils se mirent en route vers Anvers, par Bruxelles. Ha avaient détruit tous leurs papiers. Pour entrer à Louvain gardé, ils suivirent une charrette de foin ; l'un fit semblant de surveiller les oordes qui once relaient le 30e année Le numéro : 5 centimes Mercredi 2 septembre 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1885 tot 1980.

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