Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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21 augustus 1918
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s.n. 1918, 21 Augustus. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883f5w/
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Trail te-quatrième année — N° 1. Le numéro : 10 centimes 21 Août 1914 - Lundi 18 Novembre 1918. REDACTON : fîue des Sables, 33-35 BRUXELLES Edition * Jf ^ ADMINISTRATION f 33-35, Rue des Sables B3UXSLL 3 i Edition *** ORGANE QUOTIDIEN DE LA DEMOCRATIE SOCIALISTE Dès le jour de la libération totale, quand sera parti le dernier soldat allemand, flotteront dans tout le pays, sur nos Maisons du Peuple et nos locaux socialistes, â côté du drapeau rouge, symbole de nos revendications, les drapeaux des Alliés dont la collaboration tenace a amené la chute du militarisme allemand et ble Petite Chronique RÉSURRECTION ! BRUXELLES LIBÉRÉ Nous voilà dans nos meubles. Les Allemands nous les avaient pris. Nous les avons retrouvés, quelque part, là-bas, â Saint-Gilles, et ils sont rentrés, joyeux. L'édifice de demain, c'est la démocratie comme nous, les bureaux, les tables, les j Dans le malin frisquet où Bruxelles ' la crypte sont déjà bloquées et c'est dansvoit défil r les d Tniers traînards des ar- une inénar ible, mais joyeuse bousculademéef ennemies, des drapeauxque le co.tè,e officiel parvient au monu- dement d'abord, puis déployés par mil-j ment, gardé par les délégations degHors à mesure que la conta -jion de l'exem- écoles de la ville, baanière i au vent,pie se propage de rue en rue, une rumeurante la maivhe d' « . rlcvelde », circule :de Gevaert, la «Brabançonne)) et la « Mar- Ce dimanche 18 novembre, Brux dies seillaise ». sera délivré avant midi et la libération Puis, dominant ce fra-as, M. Lemonsera proclamée avec solennité au balcon nier prononce une courte et vibrantede i'nôtel de ville.harangue. issitôt, c'et vers la Grand'°lace uno ; Nouvelles « Brabançonne », nouvelles ruée de gens endimanchés dépliant les «Marseillaise», nouvelles explosions de drapelets des Alliés, et comme au vieux joie, qui vont maintenant s'amplifier palais municipal les croisées restent clo- dans le sillage tricolore du cortège ren* ses, les hampes dénuées de l'orillamme, trant à l'hôtel de ville. Après quatre années et trois mois de silence imposé à la presse libre dans cette j triomphant dans le monde entier, qui nous vaste prison qu'était la Belgique occupée, | en apporte le plan ordonné, rendant la I maison humaine habitable â fous: les ma- a mort le militarisme dans le monde entier. A ce propos, Vandervelde a conté un incident de son voyage en Russie pendant la grande Révolution de mars 1917, quand -ar futjeté bas avec son régime pourri. * Vandervelde, désireux d'aller en Rus- chaises et los fauteuils.' Et nous voilà chez nous, ce chez nous ,desouvriers, d'où les Allemands, nous tériaux de demain c'est la commotion so- j avaient expulses, en plaçant le « Peu] ciale, ébranlant l'univers, qui les jette à |sousséquestre et nos bureaux et atel nos pieds et nous permettra, dans un si élancé et allier, de bâtir le loyer d'une le Peuple retrouve la voix. Cette voix veut tout d'abord s'exhaler en un long et joyeux cri de reconnaissance envers les armées libératrices qui, confondues sous les bannières de toi nations dignes de lacivilisation,pénètrent | classe ouvrière ayant payé, de son sous scellés. Les sellés sont brisés. Nous avorentrer dans is. Notre pa- pier volé et livré par l'autorité alleman- sa démis non de ministron insista sie sans caractère officiel, voulut donner Ensuile apparaît M. Lemon lier, (T. de.bourgmestre, en uniforme, la poitrin«Manquante millions. Elle a a le ran-: ba^ d, UQdcord(mfrair;ais, ea. en chemin de fer jusqu'aux station quelconque^ ■i roule pour le pays, 2d0 millions t0upé(]egécheviassteens et Jacqmain, ls rurla^ande ligne d, Cologne. Il monta alorsd'anciens billets. Les clichés des anciens j enuniforme aussi, et de leurs collègues?_ ammililhv? et débarqua, après mille Un cor grès extraordinaire du P. 0. P. se tendra les dimanche 1eret lundi 2 dé- ! cembre prochain, à la Maison du Peup dei^sU çrouo;s sont invilés ù se réunir ! et décidé à regare.er en avant.d'urgence pour désigner leurs délégués et i ^isse le pays entier donner le coup deles mandater au sujet de l'ordre du jour i harre décisif dans ce sens. G est a ce prixsuivant, adopté par le bureai du qu'est la paix intérieure et que pourra rai, par 29 voix contre 3 et j s'accomplir l'œuvre de restauration. E i attendant une décision, disonsque toute combinaison relative à un nouveau cabinet es prématurée. 'iudrott - Au Pilori D'où sortez-vous, Homme des Flandre, jdiés par les FI Le vent n'a pas encore éna. pillé la cendre De nos boupgS ravagés et de leurs toits fumints Que vous chantez, debout, l'hymne de délivrance, Comme un défi, jetant à notre âpre navrance, l>e plus sacrilège hosanna Dont l'orgueil de nos cœurs outragés frissonnai z-vous point, Hle Flandre, Honte de Awz-vous tiaverse comme la salamandre. Le brasier qu'alluma la torche en nos cité-, Vu sans frémir, la plaineaux lueuTs du pillage, Des rumes, suivi le funèbre sillage ombe, compté Les cadavres jonchant notre sol dévasté? ' De nos martyrs, Hommes de Flandre, Surpris dans la paix des foyers Chasséscommcuntroupeauqui nepeutsedéfendre, Eperdus dans la nuit et dans le sang, noyés. ouï la clameur d'agonie atendezvous pa-, sur votre félonie, Comiflc un écho de vos remords, Vengeresse, gémir la sourde voix des morts? _ Leur anathème, Hommes de Flandre, Gronde plus haut que les canons. Xi les flots de l'Escaut, ni les eaux de la Dendre' Ne laveront Jamais l'opprobre de vos noms. C'est devant l'ennemi que vous êtes parjures Et votre renîm nt ajoute à :-es injures Le plus douloureux des affronts Donts'angoisse notre âme et s'enfièvrent nos fronts! Et vos enfants, Hommes de Flandre, 3 vaillants qui luttent là-i Songez qu'il h urfaudra pci mte,spprendre Que vous les trahissiez pendantleursdurscombats! Pauvres petits héros, de votre ignominie. Ils s'imagineront que 1 ur gloire est ternie Et de tels pères, rougissant, Croiront que votre boue est mêlée ù leur sang! De votre race, Hommes de Flandre, Vous n'êtes plus que les bâtar'eux repoussaient l'ennelui vendre L'emblêrne glorieux de leur; firdil Dèvan!au prix d'une curée Vous avez abjuré la devise sacrée Qui protégeait votre destin Et n'est plus aujourd'hui qu'un trophée au butin ! l-o temps est proche Hommes de Flandre, Où, lib Les Belges is'épandre Sur lamais reconquise au drapeau; Cepcndmt que, sous la huée universelle, Sent nt que !e mépris vous traque et vous harcèle Hagards, vous vous Pourutre-Illiin. des jours déshonor 7 octobre 1917.JULES LEKEU. 1 abstention " Le Cjléral du Parti ouvrier, estime qu'au lendemain de Iitoiro, il y a lieur'e réclamerimi ml la réalis itiondu six mois de résidence, avec li R. P. proportionnelle•. l'abolition de l'article * * Le Congrès extraordinaire du Parti ouvrier cutai de militants du i Vany assistait et, en gu'irise de contact avec les organisations de la capitale, il claré qu'il revenait en solda! parti et qu'il espérait goûter à nouveau le charme > qui lui ont manqué d nis sur le tapis la questi rielle. l'inrire qui re et donllc3chalou|: iuc, pour avons u vole aires ayaiiloppé ide, sans être pavé, â ce que M Lemonl^rt pour qu'il n'en fit rien. Le ministre Inier a appelé la presse immonde, et recé- socialiste partit donc en socialiste, minis- ileuse, ajoutons-nous. Nos cuivres, nos tre. Arrivé lâ-bas, le gouvernement so- ' courroies, notre encre, nos pâtes, les ma- ; cialiste de Kierenski mit à sa disposition ; grand fait historique qui se p Mais soudain s'élève de la tour une joyeuse sonnerie de trompettes jouant la marc'm d'«A'da ». /~~ 11 est 10 h. 1.). Voici qu'apparaît à l'entrée de l'escalier des Lions un cortège d'appari Des of ici : rs des pompiers s'avancent, ! portant les-drapeaux rouge et vert, cougardent leur valeur, le mark vaut tou-jieurs de ia ville, le drapeau national,jours 1 fr. 25. On les pourra échanger puis, reliqu3 vénérable sortie du Muséecontre du bon argent et de bons billets communal, le vieux drapeau lacéré ets in^wami.uó de balles des révolutionnaires de ' trices de nos Iinofvpes, une"partie de nos i uae automobile, c'était celle du grand-duc | on demeure sceptique, incapable au caractères d'imprimerie enlevés. Notre j Serge. Elle était flanquée â gauche du dra'c gr« n le rotative, démontée, gisant suru national russe aux trois couleurs et sol, comme un tas de débris. Notre cli-jâdroitedu drapeau rouge. chérie démolie. Voilà l'état[uel] Personne ne s'en offusqua... si ce n'est vre de la classe ouvrière. Le Conseil général du Parti ouvrier je réunira en assemblée piéniére I lundi 18 novembre, à 2 heures de l'aprésj midi, â la Maison du Peuple de Bruxelles. Louis de Brouckère est en ce moment dans le Hainaut comme commissaire du gouvernement pour l'alimentation. Le collège échevinaî de Bruxelles a décidé que le boulevard du Nord serait urinais dénommé boulevard AdolpheMax. Nos gares seront bientôt rendues au trafic belge. Le Conseil des Soldais de Bruxelles en a fait remise à la'ville de Bruxelles. Le personnel du railway a été convoqué d'urgence et ses membres sont, dés â présent, réintégrés dans leurs fonctions. Les « mark ». — Les billetsallemands incessa m m on . La Banque Nationa13 dos billets de la Sxèrale pour plus de deux F Allemagne de la Kullure a laissé l'œu- L'ambassadeur belge en Russie. A ce moment là, ce n'était pas encore Jules Désirée. socialistes Max Mallei et Ma let, ceinturés de leur écharpe. Le conseil échevinaî au grand com -let encadre ce groupe décoratif, que fouette la vague d'une formidable a :clamation. On a ;ite drapeaux et mou- billets et lient déjà â Boulogne jeudi. Or, il y a, dans le pays, 1 milliard de mark, dont 300 millions dans les banques. Et le gouvernement belge vient de décider l'émission de bons du Trésor à t>.'cl, qu'on pourra acheter dans lesoulèveles chapeaux, oa pleure, ' O'I sfi'fl F S3° banques en en payant la valeur, pour, FortemeQte' mp(>igIléparcetteovation, lo p. c, en billets allemands.|Monnb*tont? ('up eues occupé par les Allemands depuis le 20 août 19U, est enfin délivré ce jour, dimanche 17 novembre 1918. à il heures du matin. Au nom de l'administration communale de Bru- et contre ceux qui avaient trafiqué avec les Allem; n ls. Trois mai-ons de ces traîtres furent Vaincus par les armées glorieuses de la cïviltsa- brûlées et trente-cinq détruites, mais là, lion, les Barbaras, aussi vils que lâches dans la inté- détruites de fond en comble, le ir mobiI r réduit en miettes, jeté sur la rue où il flamba en feu Un conseiller communal qui avait eu des relations louches avec l'ennemi, se senta à l'hôtel de vil le: on lui tourna le dos, et il s'en alla piteux. Plusieurs femmes qui avaient eu des relations avec des soldais et officiers boc'.ies, furent tondues. L'une d'elles, les cheveux cru '*s, la fi g ire noircie, fut traînée dans les rues sous les bourrades et sous les huées, et exposée sur le kiosque de ia place d'Armes, où un officier belge vint la délivrer. Il y a pis que ces malheureuses que la misère a poussées à la prostitution : il y a les enrichis de la g'wve, qui ont gagné la fortune par leur tr. û • commercial avec l'armée allemande, et nous ne faisons pas de différence entre la femme qui se vend et les « Zeep » qui ont vendu du savon et d?s denrées aux Boches. Mais la vindicte du peuple n'aura pas à agir. Déjà le parquet belge a arrêté de nombreux complices de nos t}^rans d'hier. et brutaux flans ia re, doivent fuir sous la poussée des bayon- rie nos Intrépide* soldats. Ils s'en vont, poursuivis par les malédictions de notre population, après avoir encore accompli ici dans ees derniers jours, malgré l'armistice, les s plus odieux. ris, ne l'oublions jamais. Que dans nos écoles on apprenne à nos petits ende ia fourberie en leur ; de l'occupation allemande en i ' ie. Bruxellois, Coi me notre chant national, aprèstre années d'esclava t enfin du tombeau. _, Nous ressuscitons à la liberté. Nous respirons. is sommes enfin'libres. r.'j ious. ons l'admirable victoire de nos vaillantes armé l|ontrons-uous dignes des grandes et glorieuses destinées que l'avenir réserve à notre cher pays. Vive la Belgique! Vive le R Aujourd'hui, jour fameux', jour heureux de la déliv.vont aux glorieux héros tombés pour la pairie.us sont morts les yeux tourn: lambeau m ains de munitions sautent à Bruxelles tat vit et meurt. ist pour ce drapeau qu'ils ont tait le sacrifice de leur vie pleine d'avenir et d'espérances. Gloire à eux! as qui les entourions de notre lendresse, nous avons le droit de les pleur Vers midi et demi, une formidable détonation jetait l'émoi dans Bruxelles en fête. Plusieurs can- les de personnes pillaient les trains laissés sans occupée en vertu de l'armistice, a été ré- surveillance suffisante à la gare du Midi. A coups La partie de l'Allemagne située sur Et cependant, à notre n'a pas été vain. iisfurent fiDas-pignons s'abattirent. i furent entièrement briJusqu'au IJamar, des débris de fer s'abattirent. seeours s'organisèrent immédiatement. On aperçoit, 'aupnons qui flambent et qui sautent, de nombreux corps de morts et de bi qu'on ne peut a] On sauve les malades des maisons entourant la n? par leurs ; Solenne'le. la a Marseillaisehabitants, car le daag ;r reive, des < C'est grâce â eux que la Belgique a été sa, grâce à leur héroïsme, la cause de la liberté des peuples a ti Que leurs familles endeuillées veuillent bien reir l'expression émue des condoléances de la nation. Qu'une auréole de gloire entoure la mémoire saur la patri' Vive le Roi \ ) la Belgique! Quand celte tempête de hourrahs s'est apaisée, l'Harmonie communale joue sucent la «Brabançonne» grave et frémissante, le ((God save the King» pénétre et reli- faire du sol et de ce qui le recouvre. De Dixmude à la mer, l'inon prolongée a fait croître des roseaux parst, d'après le mot du général Hanatiou, —un rie ceux qui ont ommandé i3 — lu Belgique du temps des Ménapiens. se trouvant eue ira à l'intérieur de j la g ire, où les rails et la psont tordus et off une partie d ; l'atelier s'est écroulée. Un Irak de munitions saute à Fleuras! , un ir .ia de quarante é 10 me c le quarLior c vironna it. Dai - i'internationa e de la libérationunl ; sont consi ; râbles. < '»n ne conna t pas le nombre des itanément du p us bariolé des pa- Cette fois, c'est la marche si martialedo a Sambre< >a qui entraîne les man les Mar! Toutess qui mènent à Aux dernières paroles une formidable clameur s'élève : Vivo la Belgiaue! • Irain de sei '0 S provo- la pol!, a innée m ii a quant de>dégâts énorm - h mm s ont ététués, il y a de nombreux ble , et motivent laautres it'pourvus de surveillance exercée autour do re mèches qui, d r bon'.eur, ne pu ont être n~, ■■(allumées. lit cela n'est qu'un prélude.? liant i. Max mM à Bruxelles Le voyage que M. Max accomplit pour rentrer ni lessouirgmestre rau- Wax n'a pas été pris en auto, à Goslar, où 11 ces temps derniers, il a quitté la petitei dernier, à 4 heures de l'après-midi,dans l ignoran » absolue de ce que le Conseil dei hes avait.,m8Ujet. Goslar sans autorisation et voyagea ;>ogne.Ilétait3heu-du matin. lue noiretre mettait ainsi de ance entre lui et la résidence assignée, lei Goslar et fait savoir que let définitivement libéré que sonmain le venait prendre en auto. Ces derniers, alors à Aix-la-Chapelle, apprirent avei qu'on imagine la disparition r compai.Aussitôt les recherches commencèrent. L'autorité locale fit, en désespoir de cause, téléphoner às les stations, le long de la ligne de Cologne, annonçant la disparition .de M. Max et ordonnant des recherches. C'est ainsi que le chef d'une petite station, visitant tous les wagons d'un convoi militaire, découvrit un civil, la mine bien fatiguée, mais ferme et »ns ressenties lorsqu'il se vit découvert : Vous êtes M. le bourgmestre Max? Oui... On vous réclame avec inquiétude à AixIa-elle, où de3 messieurs de Bruxelles vous attend Qu'on juge de l'émotion qui emnoigna le persé cuté d'hier, alors qu'il s'imaginait déjà, condui' sous bonne escorte dans quelque autre « schlosse > Max reprit place dans le train, le cœur cetti fois dilaté de joie, et il débarqua à Aix-la-Cnapelle à 9 heures du matin. re bourgîicomme bien l'on pense, dansunét3 , K heures de voya< "-> Papm!!convois militaires, dans des wagons malpropres, lui avaient donné la mine de quelque mineur au sortir de la fosse! Ce qui pas le bourgmestre d'Aix-la-Chapelle ce le venir saiuer, avec un respect non dissimulé, qu'on imagine, M. Max prit quelque repos en cempagnie de son frère et de M. Jacqmain. A i h. 30, nouveau départ, cette jois en auto; deux officiers accompagnaient n>yens. Les rout . par les armies en re- traite, par un charroi dont ce que nous voyons aux portes de la ville même, n* donne qu'une faible idée, ne livraient qu'un diiiieiiepassage à l'auto libératrice. gé fut brûlée; Tirlemont fut la première ville belge où s'arrêtèrent les voyageurs. i.e bruit de la présence de M. Max s'était répandu aussitôt parmi la population. Plusieurs centainçs de |eat frénétiquement notre premier magistrat communal, tandis que le lier échevin de la ville saluait avec émotion son retour au pays et lui souhaitait h bienvenue. L'auto reprit peu après sa route, et, à 9 h. 39 du soir, M. Max eut la poignante émotion de revoir sa chère capitale. Il gagna aussitôt son hôtel, rue Joseph II, où une petite fête dî famille s'organisa. La reconnaissance et l'admiration de ses concitoyens avaient transformé les appartements de son hôtel en autant de parterres de Heur Tous ceux qui ont vu notre bourgmestre l'ont trouvé en excellente santé et le moral superbe. Et ce fut une heureuse surprise pour tous ceux qui savaient les tourments de toutes natures que l'op- iit subir au premier citoyen delà le belge. Le roi Albert avait exprimé le désir de voir M. Max aiun remur. Malgré les fatigues de son voyage qui dura 23 heures, le bourgmestre ; s'est remis en route samedi matin, à 9 heures, : pour le graaérai. Il étaitaccompagné de M. Francqui. Et dimanche, à 2 heure?, le conseil communal de Bruxelles et la population ont reçu, en grande ie, leur bourgmestre. La ville'est en fête. Nous sommes libres! berghs, le nouveau dire teur de la « Belie»; VVilhem Vogliel, a^ent de chanlividu qui écrivit les sinistres articles annon a it par le menu la des- 1>h iierre nan •. et .ut ns, iix employés au ' ijd ). i'or*rane des activistes uamin- comptes a commencé WÊÊÊk

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Dit item is een uitgave in de reeks Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1885 tot 1980.

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