Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi

483 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 05 Mei. Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416v592/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

i" AN NI — N* Î 10 Centimes le numé Du 5 au 8 Mai 1918. LE PEUPLE WALLON ORGANE DÉMOCRATIQUE ■v PARAISSANT LES DIMANCHE ET JEUD < Sire, il n'y a plus de Belges » Disait DESTRËE en Wallonie. En Flandre: 44 Par 44 VOÎX, contre 24, les Flamands biffent le nom : " BELGIQUE „ (Séànce du Conseil de Flandre du 28 mars.) ' ' ëPoov S3e/giu?n ! ! „ Toutes les correspondances doivent être adresst à l'administrateur : 25, Rue de Belle»Yue, BRUXELLE ABONNEMENTS-(On s'abonne à tous les bureaux depost Un an, 10 fr. — Six mois, 6 fr. — Trois mois, Ir. 3.i ANNONCES : fr. 0.75 la ligne. Secrétariat du journal a Charleroi : J. LAUSIER, 40, Rue Léon Bernas, AUTOUR D'UN MOT Le mot est, — il est vrcii, — grave et Si c'est l'Etat fédéral, dont la définitio important. implique un organisme, — personnalité collet Depuis la réputation qu'il s'est donné ù lui- tive pouvant dominer les intentions des élémen, même, il en a acquis une autre, plus valable, fédérés, — il faudra, pour qu'il soit acceptabl plus sérieuse, plus héroïque ; celle-ci a conquis en réduire la communauté d'intervention <1 le bout du monde. minimum. Quand on le cite, il faut prendre souci (de // ne peut en effet-s'agir d'un retour po: sa renommée. Surtout en politique. sible de l'influence belge. Comme par le devan Toutefois, par une métonymie heureuse, il nous en serions victimes, parce que la Wallonii est moins dangereux que ce qu'il contient. doublement progressive, par sa race et st C'çst pourquoi, si nous craignons les aspirations, ne veut plus subir les conséquent « Belges », nous n'avons rien à craindre du de transactions et de concessions. Elles se. soi mot grave et important : la « Belgique ». toujours faites, elles se feront toujours au dépens de la netteté et du progrès. Si nous acceptons le principe de la Conft On en a beaucoup discuté ces derniers jours. dération (VElats' où la Wall°nie serait h c0,; Surtout depuis le 28 mars, date d'une séance tractanle Pleln titre' d'elle-même, où elt au Conseil des Flandres, au cours de laquelle reslerait °^nale, conserverait la <jaran\ie, a tout simplement, il fut biffé. Mais c'est, paraît-il, son existence propre et n'engagerait d'elle-mêm une fausse exécution qui demande un lende- ce 1u'il convient à ses lntérêls' ll faudra main pour être définitive. dans ce cas aussi limlter son devolr * Pw Le geste, à peine accompli, effraya. Ucipation à la communauté et fixer les oor, Des explications, des rectifications survinrent. Citions piécises du pacte fédéral. Les actes d'audace demandent de la netteté, hous avons donc à choisit. et nos Flamands eurent peur ! 0 Le choix est fait. Ils étaient unanimes — 82 étaient présents Quel sera l'esprit de l'union qui interviendra sur les g5 membres du Conseil — sur quatre Quel sera le lien ? points : A notre sens, il doit être simple, précis < « 1 .Le statu quo ante, n'est plus possible. concret. 2. Nous rejetons tout après-guerre écono- Pour qu'il soit sérieux et qu'il vaille, il fau mique. comme en bon droit « syndical et ouvrier > 3. La Flandre doit pouvoir régler librement qu'il repose sur de sérieuses matérialités, c'esi son avenir politique, économique et culturel, à-dire sur les bonnes et inébranlables raisons a selon sa situation naturelle. l'intérêt économique commun. 4. Im question flamande sera résolue d'après Recherchons donc ce qui lie économique une base internationale. » ■ ment la Wallonie à Va Flandre. Etablissons h 'Sur le cinquième, divergence. dessus l'accord mutuellement accepté, d'uru Il s'énonçait : le nom Belgique sera doréna- Union qui résistera à tout. vant éliminé. 71 membres prennent part au Si au fronton du monument cimenté, cet vote, 44 votent oui, 24 non, et 3 s'abstiennent. tains idéalistes veulent encore que brille le noi Certains disent que les minoritaires émet- « Belgique », qu'importe ! taient un vote de tactique, et qu'en fait, ef Pourvu qu'il soit bien entendu qu'il n'y a surtout en tendance, il y avait accord complet. plus de belge dans le mortier... Certains disent le contraire. On dit également que la question fut mal interprétée, parce que mal posée, et inoppor- La Wauonie et [a Flandre, ayant fixé, e tunément posée. ^ outre, leur régime de bon voisinage, il set En tout état de cause, elle n'est pas 'liquidée. établi que • 0 Le droit de guerre entre elles est impossib et les traités d'accord sont rédigés. Qu'en pensent les Wallons ? Chacun a élaboré sa législation judiciair Si ce n'est qu'un mot, désignation géogra- commerciale, douanière, monétaire, de Iran phique, concept politique, si ce nest qu'un port. mot énoncé comme Scandinavie, comme Bal- Il s'agit alors de déterminer le caractère c kans. comme Australie, pourquoi nous gêne- nos relations communes avec l'étranger, rait-ii? Même s 11 doit être le complément déter- Nouveau point délicat. Déterminer une jus minatif d'un titre de quelqu'un ou de quelque mesure, qui devra 'être la commune mesui ehose quï régnerait sur nous? destinée à servir — en ne nuisant jamais - Pourvu que nous soyons débarrassés à jamais aux intérêts communs. de toute influence flamande d'abord, puis ensuite de celle de tout mélange belge, c'est-à-dire 0 brusseleer, métis. _ , . , Le nom « Belgique, » sera-t-il encore ceh —o— de la raison sociale ? Se désignera-t-elle, comme nous le propi Nos désirs, nos volontés sont pareils ù ceux sions et le proposons encore, « Etats-unis 1 des Flamands. Flandre et de Wallonie »? Notre accord est entier. Le chef d'Etat sera-t-il unique? Sera-t- Comme eux, nous disons : le régime belge prince ou président ? En ce dernier cas, quel ancien est impossible. sera l'alternance ? Y aura-t-il simultanéité? Comme eux, — nous l'avons déclaré dans Et quelle sera la durée de ce pouvoir repr notre profession de foi, — nous sommes adver- sentatif ? saires de toutes représailles économiques. Nous Quelle sera enfin notre capacité propre 1 avons donné nos raisons. point de vue des traités extérieurs, etc., etc. Comme eux, nous voulons être libres, avoir Toutes questions importantes, très impôt notre Parlement, nos fonctionnaires, nos ma- tantes, mais corollaires, découlant du princij gis/rats, déterminer nous-mêmes, à l'exclusion formel et fondamental, qui doit rester : de tout autre, les conditions de notre dévelop- A l'intérieur: la Wallonie aux Wallons, c'et peinent moral, politique et matériel. à-dire : Parlement wallon, administration wc Vouloir enfin, que "la question wallonne soit lonne, magistrature wallonne, en un mol go résolue d'après un statut international, tout ceci vernement wallon. ne participe-t-il pas de nos désirs et de nos A l'extérieur: représentation directe et sa volontés ? réserves, de tous nos intérêts. Il ne reste donc à s'entendre, non pas seulement sur un mot qui n'est qu'un titre, mais 0— sur le lien réel et nécessaire, — la sauvegarde respective de la nationalité et des droits de la EsUce ainsi ?"e ks Flama™h entendait , Wallonie et de la Flandre. soudre Pour eux-mêmes la question? Nous demandons. Surtout a ceux qui gardent enco —o— une dévotion du bon vieux temps au m « Belgique » ? (,e n est pas l heure de fixer un statut juri- C'est d'eux que nous attendons les éclaire, sements. Puis il nous reste à savoir si l'audo Nous avons encore à déterminer le principe dont les Flamands ont fait preuve le 28 nu du régime que nous sommet prêts à accepter. dernier a été un geste ou un acte. —0— D. De Peron. Une Offensive Belge de K. Huysmati (Voir n" 25.) Huysmans poursuivant sa justification di « Avec notre regretté camarade Van d *s Smissen et d'autres membres du parti, ni '< avons organisé le service d'alimentation à B1 u ocelles. Prévoyant une guerre de longue dur nous avons fait tout ce qu'il était possi pour adoucir le triste sort des ouvriers. Ni avions eu l'expérience lors de la Grève cjénér ' pour organiser d'une façon pratique ce serv '• d'alimentation. » s. Ce mot de Grève générale devrait brûler :s lèvres du citoyen Huysmans qui en fut, a1 les Bruxellois et les Anversois, un des adv saires les plus résolus. Déclanchée par le pi létariat wallon qui la voulut malgré les grar lamas du parti ouvrier belge, cette grève f< midable de 4oo,ooo ouvriers dont l'énori majorité était composée de -Wallons .jeven e quant le S. U. et protestant contre le v< e plural rural et clérical échoua à la suite manoeuvres parlementaires qui aboutirent à e constitution de la célèbre Commission boi ■L geoise des XXXI qui probablement disserte te jours académiquement sur le Suffrage Univer sans accoucher d'aucun projet. Passant à la fameuse question des races à l'activisme, le député centralisateur bruxell s'est écrié : « On connaît suffisamment mon attitude l'égard des activistes. Cela veut-il dire qu'il n'y a pas une questi flamande qui doit être solutionnée ? Il y a 1 question flamande qui sera et qui devra ê ■t solutionnée, mais pas par les Allemands, j les Belges ! Et pour cette solution je com\ , plus sur les travailleurs wallons qui sont ' ' mocrates et socialistes que sur les conservatei ' des Flandres. Les ouvriers wallons luttent p( - l'égalité et la justice, pourquoi les refuseraie. 'e ils aux ouvriers flamands ? Ils ne les refuseri pas 1 Si fervent partisan je suis pour droits des Flamands, je suis aussi adversa de la séparation administrative. Ce serait t< '' bonnement absurde ie& diviser la}Belgique. No pay3 n'est pas plus grand qu'un mouchoir nous songerions à le diviser ? Non, jamai n Les deux races dans un pays, avec les mên droits, voilà notre but. Nous sommes des F mands, mais n'oublions pas qu'avant tout n> ,l sommes des Belges. » Son attitude à l'égard des activistes ? Il assez bien louvoyé, le cher camarade Huysma D'abord il s'est refusé de blâmer la délégat n. flamande qui s'est rendue à Berlin, il a approi a l'occupant appliquant, ïi la suite des réclar tions d'organisations flamandes, les lois rég , nales que le Gouvernement belge n'exécutai quo partiellement et fustigé ce dernier de avoir éludées, il a déclaré son peu de fconfiai e, dans le Gouvernement du Havre à propos de s- solution de la question flamande et prêcor l'internationalisation de cette "dernière ap ig avoir enregistré les volontés des minoritai activistes flamands, les socialistes anversoiB Je et Primo venus à Stockholm à cet effet aup du secrétaire de l'Internationale. e Huysmans quitte Stockholm, vient respi _ l'air du Havre, de Paris, de Londres et fini ment exécute une superbe volte-face qui ri à nos yeux qu'une vulgaire pitrerie politiq Il veut quel la question flamande soit (solution: par les Belges, lui l'ancien négateur de nationalité belge, le protagoniste Hes natio "litée flamande et wallonne, le faible implor le Secours lutélaire de la Ligue des Nati< « parce que la Flandre se considère comme 1 le nation opprimée comme les autres ». Il compte sur la démocratie wallonne et 1 ■j sur les conservateurs des Flandres pour réali la formule « In Vlaanderen Vlaamsch » e flamand en Flandre), el usant et abusant d auditoire mal informé, il présente les bourg( flamands comme des adversaires de son péuj lui le politicien roublard qui, à peine entré I() Parlement belge, concluait en 1910 un ca avec des représentants des partis conservate en Flandre, tous ralliés bon gré mal gré au : mingantisme. Il s'en allait à travers la Flarn >£ en compagnie du clérical Van Cauwelaert et conservateur libéral Franck, défendre sa p t_ tique de race qu'il mettait au-dessus de I politique de classe ou de parti, et recueillir applaudissements du clergé mêlés à ceux infidèles, au grand ahurissement de nos « boj Wallons plus Belges que Wallons et toujc !S mal informés par leurs députés et leur pri de la nature du mouvement flamand. Il s'en allait à travers la Flandre quémar avec les élus des ruraux flamands les vœux conseils communaux des moindres bourgs ^ en faveur de la flamandisalion 'de l'Univei de Gand, de ces conseils communaux rur£ cléricaux, archi-cléricaux qui ne pétitionne] re jamais en faveur du Suffrage Universel, il l'instruction obligatoire, des lois ouvrières, pensions pour les vieux travailleurs et du ser :s_ militaire général et obligatoire, toutes rëfor chères aux Wallons démocrates. ce Faire passer la question flamande pour ,rs question socialiste est une indignité de Hi man# pêcheur en eau trouble qui cherch tromper la Wallonie en touchant sa corde 1 sihlft «t démncratifriïfi L« flamingant Huysmans a répété une foi de plus son hostilité à la séparation adminis « trative qu'il avait déjà criée dès son arrivée ei Hollande à Destrée devenu sourd et muet. I veut continuer à dominer la Wallonie ouvrièr et asservir celle-ci à la politique des Flandre t : inconciliable avec la nôtre. Sa phraséologi er creuse et gui ne mérite plus d'être relevée n ius réfutée se termine par ce lamentable refraii •u- que nous sommes des Belges. On pourrait aisé ée, ment rétorquer les raisonnements d'Huysman i/e par Huysmans tant l'homme varie dans se •us discours et écrits, tant il est contradictoire, tan de il est plein de duplicité. ice Huysmans en arrive à parler avec amoui avec frénésie, de son cher pays, de sa chèr les Belgiquo et après avoir passé en revue les dif ■ec férents régimes vécus par les Belgès (!), i ;r- s'exclame triomphalement : •o- « Les Hollandais ont gouverné notre pays (!) ids Est-ce que les Hollandais sont restés ? Non >r- ils ont dû repartir et nous sommes restés. » ne Huysmans tenait un tout autre langage ci 3i- 1 go5 quand il écrivait en collaboration ave >te deux autres compères flamands et centralisa de leurs : Louis de Brouckère et Louis Bertrand la le chapitre si suggestif, si néerlandophile et s ir- peu belge « La révolution de i83o et le mouve tu- ment politique ». (1) sel _ Dans ce classique du Parti quvrier belge Huysmans après avoir dit que i83o n'avai et point pour but « de conquérir iindépendanc ois nationale », continue : « La diplomatie se chargea de trouver uni à solution à laquelle bien peu de gens avahn pensé. Les uns la considéraient comme provi . . soire. C'étaient les Français. I^es autres la vou on laient définitive. C'étaient les Anglais. Pour ne quoi ? Pour consacrer un principe de patrie tre Non. Parce qu'ils y avaient intérêt. » Ces xir un futur député « belge » qui nous apprend qu ote la Belgique n'est point une patrie et qu'elle n lé- constitue qu'un vulgaire accident politiquevoul 1rs jîar l'intérêt de l'Angleterre. L'aveu nous es air précieux. nt- La conclusion de ce « Belge de hasard uit est assez éloquente. « En terminant cette rajnd esquisse, je pourrais rappeler les paroles d les Laurent qui traitait la révolution de i83o, d ire « grande duperie » et d'Emile de Laveléye qu >ut l'appréciait comme « un crime contre la sécu tre rité de l'Europe. » et Huysmans dans une fougueuse péroraiso: s ! clame ; « Le peuple belge est un peuple d les révoltés et ne 'veut jamais être un peupl la- soumis 1 » ius Comme tout cela s'accorde bien avec se écrits et quelle dose de naïveté il faut au masses pour applaudir ce charlatanisme cpôliti a que. ns. Après avoir exposé ses tribulations rencor 011 trées au cours de ses fonctions de sécrétait îvé de l'Internationale il dit : « Je ne suis pa la- pacifiste » et finalement cet homme qui e io- appelle si souvent à la logique, s'égare dans le ent nuées de l'idéologie pour revendiquer « un les paix basée sur le bon droit et non sur'la cari ice de la guerre ». ' la Comprenne qui pourra ! Naguère encore isé figurait en médaillon dans son journal à côl rès du pape Benoît XV, tous deux à titre de pac: res fi6tes, l'un incarnant Stockholm, l'autre Bom< iris Et finalement Huysmans enlève à l'unanimil rès des ouvrière présents un ordre du jour d protection et d'encouragement pour sa pol: rer tique tandis que dans ce milieu « belge », noi le- velle contradiction — une formidable « Intel est nationale » était exécutée par l'auditoire 01 ue. blieux de la « Brabançonne » de nos officiels, lée Du Suffrage Universel, il n'en souffla rno la La personnalité de M. Huysmans et sa grani: la- vanité satisfaite, c'était suffisant pour rempl ant un ordre du jour. ms Quant à nous, démocrates de Wallonie, d< ine gagés de l'obscurantisme belge, nous répétor à notre prolétariat que, sans la séparation rad ion cale de la Wallonie d'avec la Flandre, il n'e; ser point de salut pour lui. Et nous nous plaisoi (le à lui redire ces paroles que le citoyen Andi un prononçait le 7 septembre 1910, devant le r< ois Albert faisant sa joyeuse entrée dans la ci ile, montoise : « Certes, notre province îfaffirme la. au gement dans le présent, mais pourtant nous avot rtel , la ferme conviction que pour que le Ilaiiutu urs dans l'avenir, puisse logiquement vivre sa v la- et fièrement s'épanouir, il a besoin, dans l'ord, Ire, politique, du Suffrage Universel ; il a besoi, du dans l'ordre administratif, de l'accession < 51i- ses mandataires aux magistratures communale: la il a besoin, dans l'ordre national, d'une auti les nomie plus large et plus généreuse, afin 1 des permettre au génie *de la race wallonne < îs » suivre iapj>el de sa vocation et de donner urs pleine mesure de ce qu'il peut. Nous ne d jsse mandons rien, sinon le droit de nous développ1 selon nos moyens et nos aptitudes et de suiv der librement l'appel de notre sang. » des Ce fier discours du vice-président du Conss des provincial du Hainaut, un des éveilleurs < sité l'idée séparatiste trouva un écho heureux da ux, ces vaillantes populations du Borinage q •ont firent de cette joyeuse enlrée du roi .Albe de à Mons la journée triomphale du coq en crianl des 1 Vive la Wallonie I Vive le Suffrage Un rice versel 1 » mes Nous le rappelons à nos démocrates en d nonçant les agissements de Huysmans, histrii une politique soufflant le chaud et le froid, anir (1) « 75 Années de Domination bourgeoise, 1830-190 e a Essais de Camille Huysmans, Louis de Brouckère et Lo' ►en- Bertrand. Edités par ie Conseil général du Parti Ouvr Gaud roof) 3 d'une injustice féroce ènvers la Wallonie. Il est acquis désormais qu'on ne peut attendre de 1 lui aucune mesure d'apaisement, de concorde et 1 d'entente. Que les Wallons renvoient une fois ; pour toutes cet authentique flamingant passl-3 viste déguisé maintenant en Belge, et essayant 3 do leur donner le change, dans son pays de i Flandre, où il pourra opérer de plein droit. 1 Nous n'avons rien de commun avec cette gloire du flamingantisme opportuniste, avec cet 3 homme étranger à nos sentiments et k bos 3 aspirations. 't A se passer de ses lumières et ele ses directions, à se diriger elle-même, la Wallonie ne s'en portera que mieux. 3 E. Houba. 1 Revue d% la Presse Encore au sujet de la « Belgique » j Réponse du D' Tamm au D' Paul Vrijdaghs Du i laamsch Nieuws, 26-4-i8. Après la deuxième lettre du Prof. D' Claus, après la réponse de Luc, après les commentaires i sur nos lettres de la Gazet van Brussel, du Nieuwe Rotterdamsche Courant, de l'Avenir Wallon et d'autres journaux, je n'aurais certes plus écrit à , propos de la fameuse séance du 28 mars, si le t D' Vrijdaghs, dans un article de dimanche 11, i n'avait fait intervenir un nouveau fait dans le débat, c'est-à-dire la lettre du « Comité de Dé-° fense de la Wallonie ». Non parce que la conti-t nuation de cette polémicjue aurait pu faire croire que nous nous disputions quelque peu prématurément au sujet de la peau de l'ours, mais bien, parce que plusieurs de nos amis craignaient que 3 cela n'occasionue cju'une discorde dangereuse et t inutile. Mais tranquillisons-uous, en ce qui concerne ce e dernier point : une seule pensée nous anime tous, 1 celle de profiler des circonstances afin de coiiïo-t licier la complète autonomie de la Flandre, dans tous les domaines. C'est ainsi que si des questions '' de principe nous séparent, nous sommes quand s même tous — et pas moins les Unionistes — 2 radicaux pour ce qui se rapporte aux moyens. s. Ceci explique également comment toutes les 1 mesures qui ont trait à la flamandisalion poussée à l'extrême, sont sanctionnées par le Conseil à l'unanimité. Et quant à cerlaines réglementations 1 qui paraissent trop modérées aux yeux de certains, la faute n'en revient pas au Conseil de Flandre ! Je veux eucore ajouter un mot au sujet des différences de principe qui nous séparent. De différents côtés, on s'imagine que notre atlitude est une question de tactique. Je saisis parfaitement pourquoi cette opinion s'est fait jour. Si l'on accepte que la politique est la science du pos-sible, il est certain que l'on doit être porté pour le programme de 1' « Union ». La réclame * de Baril uni qui est menée par l'Entente dans le monde entier en l'honneur du concept « Bel-gique », La politique des partis de la majorité en Allemagne, l'altitude des passivistes en Hollande, le danger que par Tobstinatitfn des acti-■ j visles, la question flamande ne devienne une - pierre d'achoppement à la paix — tandis que l'Union personnelle peut, au contraire, servir de base à un accord — voilà les faits dont une saine tactique doit tenir compte. Cepen-dant j'accorde aussi que l'attitude des Jeunes Flamands est une tacticjue, et une très bonne : demander le tout, afin de recevoir un peu. Notre altitude est par conséquent une question de principe, mais il n'y a pas place dans un quotidien pour développer tous les avantages d'une : Union personnelle. Cela aura lieu ailleurs. Je e veux simplement encore dire ceci : que les r Unionistes ont adopté leur point de vue, parce qu'ils sont convaincus que leur système offre le plus cle garantie pour une complète auto-,s nomie de la Flandre, aussi bien vis-à-vis de [_ l'Allemagne que de la France. N'oublions pas st que nous avons commencé la lutte à Anvers is aux cris de : « Ni Français, ni Allemands ! •é el que, bien que j'ai pleine confiance dans les >i inlentions de l'Allemagne, le petit Etat de Flan-;é dre sera très faible à côté de son puissant voisin de l'Est, et que précisément notre Union is avec la Wallonie nous donnera plus d'inelépen-t, dance économique envers l'étranger. Quant 'à ie co qui concerne la France, nous savons perti-c nenmient qu'un Etat souverain de Wallonie, 1, ne serait pas viable, et que cela lie durerait pas Je longtemps qu'elle ne porte ses fronlières à 1; quelques kilomètres de notre copilale Bruxelles. Nous ne pouvons souffrir un tel danger. Unis-fe sons-noms aux Wallons cl, en pleine indépen-le danc» et avec la claire conscience qu'ils ont la besoin de nous, menons les négociations de. »- telle sorte que nous ne puissions plus être, ■>r cette fois, les dupes. i-e Mais au fait. Mon honorable collègue Dr. P. Vrijdaghs, affirme donc que l'ajournement de •il la Ieltre clu « Comité de Défense 'de la Wal-le lonie » a empêché toute équivoque dans le vote. is J'avoue que je ne comprends absolument ceci, ni car 1'ajoiurnemenl de cette lettre ne signifie en rt aucun cas le rejet des négociations. En fait, . : il n'est pas surprenant que le Conseil ait voulu i- entendre en premier lieu l'intéressant gâpport politique des Chargés de Pouvoir, et terminer é- la discussion des questions scolaires. Dois-je m déduire que M. le Dr. Vrijdaghs, qui & montré ié dans le Conseil tant de talent et de persévérance, s'opposera à ces négociations? Ou bien l'Etat l'Etat souverain de Flandre no pourra-t-il né-ier gocier arbitrairement avec tous les autres Ftats, la Wallonie v comnrïs? Ce crui me le fait

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1918 tot onbepaald.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes