Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

1996 0
01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2b8v980p40/
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Douzième Année, N° 5 Dimanche 1er Février 1914 LE RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité de direction : Paul Janson, E. Feron, P. ïïanrez, &. Lorand, A. Lamltte, Hermann Dumont ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1" juillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supple'ment L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet Le » Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C»e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve fcoittens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : Ve De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. CHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. Le Gâchis scolaire Je ne suis pas enthousiaste des disciplines politiques et j'ai toujours trouvé déplorable cette mentalité particulière — dont nos parlementaires nous offrent le spectacle — et qui fait que l'on vote toujours en toutes circonstances avec son groupe, droite contre gauche. Toutefois, je dois reconnaître que lorsque ce fil conducteur, cette discipline moutonnière, vient à faire défaut, nous assistons au plus lamentable gâchis. Qu'il se présente une de ces questions qui font se disloquer les cadres traditionnels des vieux partis, aussitôt les discussions s'embrouillent, les amendements pleuvent, différant les uns des autres par des nuances insaissisables auxquelles on voit attacher tout à coup une importance extrême. Les mots perdent leur sens et tel j membre de phrase qui, en lui-même, serait j des plus anodin devient, par les interprétations que l'on en peut tirer, gros de menaces épouvantables. Ce qui s'est passé à propos des amendements à la loi scolaire qui visaient la fameuse question de la langue véhiculaire en est un exemple mémorable ; il est clair que dans le vacarme extraordinaire qui a surgi à la fin du débat les députés n'ont plus su ce qu'ils votaient et aujourd'hui encore personne ne parvient à se rendre compte exactement de ce qu'ils ont voté. Après avoir admis un bout de phrase qui a passé sans opposition parce qu'il ne veut rien dire, on a fait un abattage général de tout ce qui l'expliquait et le complétait, dans un sens ou dans l'autre; en sorte que le sens qu'il faut donner à ce texte qui ordonne d'employer comme langue véhiculaire — que nos législateurs parlent donc le français avec élégance ! — comme langue véhiculaire de l'enseignement primaire la langue maternelle de l'élève, reste susceptible des interprétations les plus contradictoires. Proclamer que tous les enfants, que chaque enfant, doivent être instruit dans sa langue SOMMAIRE : Le gâchis scolaire, H. D. — La semaine politique. — Pourquoi nos chemins de fer sont en désarroi, François Rosseels. — Un héros. — Une réforme nécessaire, Franz Foulon. — Paroles d'évangile. — La loi de défense de l'école laïque, Alb. B. — La cherté de la vie et l'abondance de l'or, Georges Lorand. — L'impôt sur le capital. — Quelques faits, — Propos d'à-propos, F. F. — Bibliographie, — Xavier Neujean, G. L. — Plaisir d'Amour, Georges Rency. maternelle, c'est un fort beau principe, mais en fait on n'instruit pas chaque élève séparément, on enseigne à toute une classe à la fois; et comment appliquera-t-on le principe si tous les élèves de la classe n'ont pas la même langue maternelle? on prendra la langue de la majorité, sans doute; mais il peut y avoir du flottement, certains élèves s'absentent ou disparaissent, de nouveaux viennent s'inscrire ; il se peut que d'une année à l'autre, dans le courant même de l'année, la majorité soit changée; il n'est pas possible cependant que l'instruction se donne tantôt dans une langue tantôt dans l'autre. C'est alors que s'indigneraient les pédagogues parlementaires qui, du haut de leur omnipotence, réclamaient à grands cris l'unité absolue de' l'enseignement linguistique et voulurent empêcher qu'on parle aux petits Flamands de l'existence d'un langage barbare appelé langue française. Il faudra évidemment maintenir l'unité des méthodes et conserver la langue véhiculaire adoptée en commençant; il y a bien la ressource d'une organisation parallèle de l'enseignement en français et de l'enseignement en flamand; mais on ne peut raisonnablement vouloir qu'il y ait ainsi un dédoublement des classes et des instituteurs, et des dépenses, quand cela ne doit profiter qu'à trois ou quatre écoliers et peut-être même à aucun. Cette solution peut être adoptée dans les centres populeux et elle ne peut pas l'être partout. Et l'on est ainsi amené tout naturellement, pour sortir d'embarras, au principe régional, principe que les flamingants essayent sans cesse de nous imposer, principe qui, après ce que la Chambre a voté, se traduirait ainsi : la langue maternelle des enfants, c'est celle de la région où ils habitent. Et l'on en arrive si naturellement à cette conséquence que M. Schollaert, essayant de se retrouver au milieu du désarroi général, disait qu'il fallait voter pour l'agglomération bruxelloise et les communes bilingues la possibilité de dérogations à la règle admise — c'est-à-dire l'instruction de la langue maternelle — puisque sans cela on devrait ensei gner en flamand dans toutes les écoles de la ville de Bruxelles qui est classée comme ville flamande. Des protestations d'ailleurs se sont immédiatement élevées contre cette opinion du président de la Chambre; et à bon droit, car on venait précisément de repousser à une très forte majorité l'amendement de la triplice Van Cauwelaert-Franck-Huysmans — ainsi qu'on l'appelle à la Chambre — amendement qui avait pour but de proclamer le principe régional. Et M. Poullet a justifié la disposition admettant les dérogations par d'autres considérations, en disant que si l'enfant connaît une seconde langue aussi bien que sa langue maternelle on peut l'autoriser à suivre les cours donnés dans cette seconde langue. Ainsi donc ce n'est pas la langue dominante dans la région qui devra être nécessairement employée à l'école, ce n'est pas non plus celle choisie par les pères de famille puisqu'on a repoussé les propositions qui consacraient leurs droits. Alors quoi? il ne reste que le gâchis. Si l'on veut appliquer au pied de la lettre ce qu'a voté la Chambre, il faudrait que dans une même classe chaque enfant reçoive l'instruction dans sa langue maternelle; que, de même que dans certains congrès, l'instituteur, après avoir parlé flamand pour les flamands, répète en français les phrases qu'il a dites. Et comme ce n'est certainement pas de cette façon-là que sera interprétée la loi, on peut se demander comment elle le sera. H. D. -A- _ La Semaine politique A L'ÉTRANGER France. Le Congrès socialiste d'Amiens.—Il y a dans maintes assemblées des discours et des résolutions qui sont en quelque sorte de style et auxquelles, en conséquence, on n'attache plus d'importance. Mais l'intéressant ici était de savoir ce que feraient les socialistes au second tour vis-à-vis des républicains démocrates. Ils ont, en somme, décidé de les soutenir quand ils se prononcent nettement pour le retour au service de deux ans — ce qui n'a rien de terrible. En somme, malgré la fulgurance des mots, ce parti socialiste français est tout simplement un parti réformiste à étiquette socialiste, tandis que les radicaux qui se qualifient de « socialistes » sont des démocrates réformistes souvent timides et très conservateurs.Et cependant MM. Briand et Millerand, anciens socialistes, vont essayer d'ameuter contre eux la bourgeoisie française en agitant le spectre rouge et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le ralliement: journal libéral hebdomadaire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1903 tot 1914.

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