Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 12 Juli. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nm9v/
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Douzième Année, N° 28 T .TTÎ Dimanche 12 Juiillet 1914 RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité fle direction : Paul taon, E. Feron, P. Hanrez, G. Loranfl, A. LamMotie, Hermann Eumont ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet 10 centimes le numéro Bédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) AUUZNINJbiMUrN T avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1" juillet Le m Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et G>e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Y« feoattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V« De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE i Le monument Ferrer, Georges Lorand. — La semaine politique. — Les Barnums du Congo, François Ros-seels. —Le parti de la fraude, Hermann Dumont. — Les origines de la Genèse. — Un grand roi, Gobseck. — L'élargissement des attributions de la Province. — Propos d'à-propos, F. F. — Quelques faits. — Monument Paul Janson. — Notes littéraires, Franz Foulon. — Idylle de Carinthie, Gabriela Preissova. — Bibliographie. LE MONUMENT FERRER Que dans Bruxelles, capitale d'un royaume qui est le seul pays d'Europe où les cléricaux soient les maîtres incontestables depuis trente ans, s'élève un monument à la mémoire de Ferrer, dernier martyr de la Libre Pensée, c'est nécessairement un sujet d'indignation et de rage pour les cléricaux espagnols qui ont fait fusiller Ferrer et sont assez puissants chez eux pour qu'on ne puisse même pas ériger un tombeau à leur victime. Ils ne parviennent pas à comprendre comment cela est possible, ils n'ont aucune notion des libertés constitutionnelles intangibles, des autonomies locales, de la séparation des pouvoirs, des droits individuels auxquels les autorités ne peuvent toucher dans les pays libres. Ce sont là des choses qu'ils ne peuvent même pas comprendre, et comme en ce moment, en Espagne, ils ont d'autres ennuis, les cléricaux espagnols ont entrepris une campagne contre le monument Ferrer de Bruxelles. Ils veulent qu'on l'enlève. Puisque notre gouvernement est clérical, comment peut-il tolérer cela? Et ils ont décidé d'adresser des milliers de cartes postales à M. de Broqueville pour le sommer d'avoir à en donner l'ordre? Cela montre à la fois leur crasse ignorance et leur fatuité. Et comme ils présument que ce ne sera pas suffisant et qu'ils ne peuvent plus nous envoyer le duc d'Albe comme au temps de Philippe II, ils parlent d'organiser un grand voyage de réactionnaires espagnols à Bruxelles pour demander l'enlèvement du monument Ferrer, et ils donnent à entendre que si l'on ne fait pas droit à leur requête, ils sauront bien s'arranger pour le faire disparaître de force. Comment? En le dynamitant, comme déjà les cléricaux belges ont essayé de le souiller? Car ils ne peuvent songer à une réclamation diploma-matique. Quelque plaisir que les diplomates réactionnaires, parmi lesquels se recrutent les Merry del Val, pourraient avoir à la formuler, ils savent que ce serait une atteinte grave au droit international et ils savent qu'on ne les en chargera pas. Le roi Alphonse est devenu un monarque moderne et c'est l'affaire Ferrer qui lui a ouvert les yeux. Comme tous ceux qui ont été mêlés à cette tra gédie, il eut honte pour le souvenir du sang injustement et inutilement versé. Il a signé la sentence de mort parce que ses ministres cléricaux lui ont fait croire que s'il ne signait pas on dirait que c'était parce qu'il avait peur des représailles. Et l'on sait quel est son grand courage personnel, dont il a eu malheureusement l'occasion de donner des preuves. Le Roi ne veut plus que l'on verse du sang. Il a gracié les condamnés de Cul-lera, beaucoup moins intéressants que Ferrer, et dont ses ministres libéraux eux-mêmes, par faiblesse vis-à-vis des menaces de la réaction, voulaient que l'on en fusillât au moins deux ou trois. Et ce fut un grand acte, qui fait grand honneur au jeune Roi, parce qu'il faisait sortir l'Espagne de l'ornière sanglante, où M. Maura voulait à tout prix la maintenir. M. Maura, le Woeste espagnol, d'origine juive lui aussi, et chef du gouvernement clérical qui a organisé l'assassinat judiciaire de Ferrer, se trouve actuellement disqualifié et rendu responsable, parce qu'il fut l'assassin de Ferrer. Son retour au pouvoir serait le signal d'une révolution. Aussi le Roi, quand les libéraux se sont eux-mêmes renversés par leurs sottes divisions, n'a-t-il pas voulu de M. Maura et a-t-il appelé un conservateur modéré, M. Dato. C'est ce que M. Maura ne peut pas pardonner à M. Dato et au Roi. 11 vient de le déclarer dans des débats qui ont occupé les Cortès pendant des semaines et toute l'Espagne est remplie des cris de : Maura, no ! poussés par ceux qui estiment que l'assassin de Ferrer s'est rendu désormais impossible, et de : Maura, si ! par lesquels répondent les cléricaux, appuyés par les carlistes. Les réactionnaires de tout poil encensent le parti qui, ne pouvant rétablir l'inquisition, fait bloc autour du bourreau. C'est cette querelle que les partisans de M. Maura voudraient exporter en Belgique en prenant le monument Ferrer comme prétexte et en essayant de chauffer le chauvinisme très pointilleux des Espagnols par l'affirmation que ce monument est une insulte à l'Espagne. Au fond, ils veulent manifester surtout pour M. Maura et I contre la politique libérale adoptée par le Roi. Les républicains et les libéraux espagnols ont d'ailleurs répondu en annonçant qu'ils feraient eux aussi le voyage à Bruxelles si les réactionnaires le font. Ils n'ont d'ailleurs pas besoin de se déranger, la population bruxelloise saura défendre son droit et sa dignité et faire aux délégués du parti des bourreaux espagnols la réception qu'ils méritent. On ne touchera pas au monument Ferrer. Légalement, on ne le peut et, en fait, les Belges feront bonne garde. Nos cléricaux le sentent bien d'ailleurs et tout en déversant sur la mémoire de Ferrer des outrages et des calomnies audacieuses — qui pourraient leur coûter cher si la famille veut se donner la peine d'en demander la réparation à nos tribunaux — ce dont je l'avais dissuadée jusqu'ici, parce que je sais par expérience qu'on peut traiter par le mépris les calomnies de notre presse cléricale — ils n'encouragent pas leurs amis d'Espagne à venir. Ils aiment mieux recourir aux voies détournées, qui sont celles employées avec tant de succès depuis trente ans; ils appellent le monument Ferrer le « vilain bonhomme nu » et insinuent que sa vue (de dos) est un attentat à la pudeur des marchandes de poissons du marché Sainte-Catherine, de bonnes Bruxelloises qui doivent bien rire de cette pruderie et sont heureusement au-dessus de cette sensibilité de Tartufe. Si l'on devait enlever toutes les nudités allégoriques de nos places publiques, on aurait fort à faire ! Et si l'on devait obliger le Pape à enlever celles qui attirent la foule au Vatican et jusque dans cette chapelle Sixtine où il célèbre la messe? Tâchons d'éviter le grotesque. Mais on a trouvé mieux : la crainte d'un boycottage espagnol. Us peuvent en parler, ceux qui organisèrent, il y a trente ans, le blocus de Bruxelles à titre de représailles contre le 7 septembre et qui pratiquent constamment le boycottage de tout ce qui n'est pas clérical ou du moins ne fait pas semblant! On ne voit pas bien ce que les cléricaux espagnols pourraient nous faire perdre et de quelle clientèle ils pourraient nous priver. La venue des manifestants espagnols amenés pour s'entr'égorger au pied du monument Ferrer, aux cris de: Maura, si ! Maura, no ! aurait, au contraire, un énorme succès de curiosité et serait une aubaine pour le commerce bruxellois. On y viendrait comme à une corrida et ce serait moins sanglant, car, quand il s'agit de leur propre peau, les Camelots du Roi qui veulent imiter les cléri-ricaux espagnols savent s'arranger pour avoir plus de bruit que de mal. Mais il y a, dit-on, les affaires que nous faisons en Espagne. C'est le vieil argument qu'on me donnait pour me dissuader de protester contre les massacres d'Arméniens ordonnés par le Sultan

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Dit item is een uitgave in de reeks Le ralliement: journal libéral hebdomadaire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1903 tot 1914.

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