Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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09 augustus 1914
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s.n. 1914, 09 Augustus. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb0zw21/
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I)o,t!ziKMR Année, N° 32 LE Dimanche 9 Août 1914 RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité île direction : Paul Janson, E. Feron, P. Hanrez, G. Lorand, A. LamMotîe, Herraann Dumont ABONNEMENTS : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1« janvier et le 1er iuillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rn VerLoekhsven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE S francs par an Les abonnements prennent cours le 1"* janvie et le 1" juillet Le « Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C>e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : V« Soattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V« De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE i La guerre, Hermann Dumont. — La semaine politique. — Le droit à la vie, François Rosseels. — La guerre, Franz Foulon. — Leçon d'énergie, A. M. — Quelques faits. — Monument Paul Janson. — De la justice en Belgique, Félix Rodenbach. — La mort du prince de Ligne, Victor du Bled. LA GUERRE Dans cette période de trouble et d'agitation, les journaux quotidiens apportent chaque jour à leurs lecteurs une abondante collection de dépèches et d'informations dont il arrive que quelques-unes contredisent et démentent celles qu'ils ont reçues la veille ou même celles qui leur sont arrivées de quelques heures à peine. Et la hâte de savoir, la course haletante vers le sort inconnu que la minute prochaine nous dévoilera peut-être, empêche de jeter un coup d'œil en arrière. Le Ralliement n'est point fait pour lutter de vitesse avec les journaux d'information, mais il lui appartient au contraire de donner aux lecteurs cette vue rétrospective des événements qui, remettant à sa place réelle chaque incident perçu d'abord isolément, restitue à l'ensemble sa vraie physionomie. La guerre qui s'est déchaînée sur l'Europe nous apparaît aujourd'hui comme un coup prémédité par l'orgueil insolent de la soldatesque allemande et d'un empereur guerrier. C'est parce qu'ils avaient résolu de livrer bataille et d'asservir l'Europe qu'ils ont brusquement grossi démesurément les effectifs de leur armée. C'est parce qu'ils avaient résolu cette guerre qui doit, pensent-ils, les rendre maîtres du monde, qu'ils ont lancé ces ultimatums insolents, qui sont tous de la même famille et qui se sont adressés successivement à la Serbie, à la Russie, à la France et à la Belgique pour régenter tous ces gouvernements et leur dicter ce qu'ils ont à faire. Quant à la Grande Duchesse de Luxembourg, c'est une trop faible dame pour qu'on lui fasse même l'honneur d'une note diplomatique. On s'installe chez elle sans lui en demander la permission même pour la forme. L'Allemagne est la toute-puissante souveraine de l'Europe; les autres peuples, ses vassaux, lui doivent hommage et obéissance. Et cet orgueil forcené ne prend même pas la peine de se déguiser. Car personne, pas même ceux qui les font, ne peut prendre au sérieux ces protestations vaines d'un prétendu pacifisme, à qui la poudre sèche et l'épée acérée font une base par trop fragile. Cette épée que l'empereur Guillaume prétend avoir été contraint de diriger contre nous, il ne pourra plus — qu'elle soit brisée ou victorieuse — la remettre au fourreau avec honneur, comme il en a émis l'espoir. L'aggression brutale de la Belgique, violant des engagements formels du gouvernement prussien, est aussi contraire aux lois de la guerre qu'au droit des gens. On le sait, on l'avoue. Et n'est-ce pas une dérision de voir que le conflit autro-serbe, qui fut le prétexte choisi pour partir en guerre, amène la mort et la destruction chez nous, alors que là-bas, dans les Balkans, on semble rester l'arme au pied, en attendant l'issue de la guerre véritable, celle que l'Allemagne brutale a déclarée aux pays libres de l'Occident de l'Europe. Et c'est chez nous, peuple neutre scrupuleusement respectueux des obligations de la neutralité, que l'on vient se battre. Ce n'est pas à nous que l'on en veut; on veut briser la puissance de la France, la ruiner en lui imposant une indemnité de guerre formidable que la presse pangerma-niste, organe, on le sait à présent, du gouvernement lui-même, a fixée d'avance à 30 milliards ; on veut lui enlever ses colonies et abattre en même temps la puissance militaire de la Russie. Confiant dans la force de ses armes, l'empereur Guillaume brave l'Europe entière. Dans les proclamations insolentes qu'il nous a adressées, il fait appel au souvenir de la bataille de Waterloo; c'est à juste titre, car la situation d'alors rappelle celle d'il y a cent ans; alors aussi l'Europe entière était coalisée contre les ambitions démesurées d'un despote militaire qui vint se briser contre la puissance de l'Angleterre. L'échec des empereurs allemands sera plus lamentable encore que celui de Napoléon Ier. Celui-ci commandait à des soldats pleins de foi et d'enthousiasme; ceux du kaiser sont seulement des soldats disciplinés, accoutumés à l'obéissance passive ; ils vont où on le leur commande, malgré tout à travers tout, mais si la force contre laquelle ils se lancent leur paraît plus forte que la leur, ils lui cèdent aussitôt, lâchent pied, disparaissent et obéissent à l'ennemi qui leur commande de se rendre sans plus de révolte qu'ils n'en avaient contre les officiers qui leur commandaient d'aller de l'avant. On l'a bien vu devant Liège. Tandis que nos soldats à nous sont enflammés du plus généreux des enthousiasmes. Pourquoi notre nation, si pacifique, s'est-elle levée tout entière? Parce que devant cette aggres-sion, à la fois brutale et hypocrite, on a compris que c'était la plus lourde des servitudes qui s'apprêtait pour nous ; on a compris qu'il fallait voir l'Europe tout entière esclave de la soldatesque allemande ou anéantir sa puissance. C'est nous que les nécessités du plan de campagne adopté par l'Allemagne ont désignés pour être la première victime; c'est sur nous que s'est abattu le premier choc. Notre armée l'a soutenu avec une vaillance extraordinaire qui a suffi pour ruiner tous les plans de l'agresseur. Au lieu de pouvoir, par une marche foudroyante au travers de nos provinces, surprendre l'armée française, c'est lui à présent qui va voir ses troupes affaiblies et démoralisées, attaquées par un adversaire nombreux, bien armé, enflammé d'enthousiasme et à qui il a ouvert lui-même les chemins par où on pourra l'atteindre, tandis que ses impudents défis à l'Angleterre exposent sa marine à une destruction complète. Ce sera le châtiment de son orgueil et la fin de cet état de paix armée qui avait fini par devenir pire que la guerre elle-même. Elle est terrible pourtant et bien des familles auront à pleurer la gloire dont nos soldats se sont couverts. Le sang versé retombera sur ceux dont le coupable orgueil a déchaîné la catastrophe. Hermann Dumont. ♦ La Semaine politique EU «ELGIOUE L'accord patriotique Le voilà, enfin, réalisé cet accord patriotique des partis dont on nous parlait depuis si longtemps. Dans les circonstances terribles du moment présent, les ministres catholiques ont compris qu'ils ne pouvaient plus rester le gouvernement des cléricaux. Ils ont appelé à délibérer avec eux, en en faisant des ministres d'Etat, les représentants de la gauche libérale — qui ont même collaboré à la note par laquelle la Belgique a répondu à l'outrecuidant ultimatum allemand — et le chef de la gauche socialiste. Voila qui est en contradiction complète avec cet ostracisme outrageant dont on a frappé jusqu'ici les socialistes qui avaient dû être nommés bourgmestres. Espérons que cela durera et que, la guerre finie, on continuera à fermer l'oreille aux suggestions de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le ralliement: journal libéral hebdomadaire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1903 tot 1914.

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