Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 05 Juli. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06z53k/
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\ \ Douzième Année, N° 27 HiJtLî Dimanche 5 Juiillet 1914 RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité de direction : Paul Janson, E. Feron, P. Hanrez, G. Loranil, A. Lambiotte, Hermann Dumont ABONNEMENTS : Belgique . fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er janvier 10 centimes le numéro rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le lep janvier et le !"• juillet Le « Ralliement » est en vente an numéro : A BRUXELLES : Dechenne et C»«, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve boattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V« De Reyghere, 13-15» rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler. rue de l'Industrie. SOMMAIRE : Les suites du drame de Serajevo, Georges Lorand. — La semaine politique. — Confirmation cléricale, François Rosseels. — La réforme proportionnelle, "Victor Vandewalle — L'électeur doit être libre, Hermann Dumont. — Monsieur Woeste faiseur d'archevêques, G. L. — Quelques faits. — La pénitence est douce..., Han Ryner. Les Suites du Drame de Serajevo Quelles seront les suites ? c'est le titre de presque tous les articles consacrés à la tragédie de Serajevo, dans laquelle a disparu, poui la seconde fois, l'héritier présomptif du vieil empereur d'Autriche — à qui vraiment, comme il l'a dit en apprenant la catastrophe, aucune épreuve n'aura été épargnée. On croirait vrai ment qu'il y a une Némésis attachée à la maison des Habsbourg, qui vengeraitsur l'un des plus inoffensifs de ses chefs, tout le sang qu'elle a fait couler et tout le mal qu'elle a fait aux peuples, et comme si notamment le sang et les larmes qui ont coulé en 1848, les crimes commis alors par la réaction victorieuse au nom de l'Empereur-Roi, les martyrs de l'indépendance italienne et de la liberté hongroise avaient appelé la malédiction sui le monarque qui fut appelé à monter sur Je trône à vingt ans, pour pouvoir supprimei sans parjure la constitution que son oncle avait dû jurer et qui, après avoir présidé aus orgies sanglantes de la réaction et aux désastres qui ont chassé l'Autriche d'Italie el d'Allemagne, après avoir vu son frère fusillé au Mexique, sa belle-sœur devenir folle, se femme être assassinée et son fils unique mourir dans un drame qui est resté un mystère, gouverner un empire chancelant depuis deus tiers de siècle, et s'y est montré, depuis 5C ans, un monarque constitutionnel et presque débonnaire, pacifique, bienveillant et qu'en tourent aujourd'hui les sympathies universelles dues à ses malheurs et l'affection sincère de tous ses sujets. C'était devenu un lier commun dans la presse française, qui ne voi1 que par les yeux de la Russie, de dire qu'à h mort de François-Joseph, seul lien vivant qu unit des peuples aux prises, c'en serait fai de l'Autriche. Le nouveau prince héritier pas sait pour nourrir de vastes pensées, et dans un sens réactionnaire : il se montrait autori taire, ardemment clérical et militariste, près que aussi hostile à l'Italie alliée qu'à la Russie ennemie, manifestant sa sympathie pour h rétablissement du pouvoir temporel du Pape, son aversion pour l'aristocratie libérale hongroise, ses rêves d'extension de l'hégémonie autrichienne dans les pays slaves eles Balkans. Son mariage morganatique, que l'on disait avoir été fait par les jésuites, avec la dame d'honneur d'une de ses tantes, pouvait ajouter encore à tant de difficultés, car l'on sait le peu de valeur des renonciations, même confirmées par serment, aux droits et honneurs des enfants issus de tels mariages. Et l'on se demandait si, une fois Empereur d'Autriche et Roi de Hongrie, il ne chercherait pas à faire sa femme Impératrice et Reine et ses enfants héritiers du trône, et si cette maison d'Autriche qui doit sa fortune à d'habiles mariages (ibella gérant alii, tu felix Austria, nube, disaient les courtisans de Maximilien, qui fit beaucoup la guerre, mais avait épousé deux fois la plus riche héritière d'Europe, notre Marie de Bourgogne, puis la duchesse de Milan, et qui maria son fils Philippe-le-Beau à l'héritière des couronnes d'Espagne et que les Italiens appelaient cependant Massimiliano pochi denari) n'allait pas devoir à ce mariage morganatique de nouvelles querelles de succession, ajoutées à toutes les querelles nationales qui la minent. Les bombes et les balles de Serajevo en ont décidé autrement et ont mis fin aux espérances des cléricaux et aux craintes que soulevait partout ailleurs la personnalité de l'héritier d'Autriche, dont l'avènement semblait pouvoir devenir le signal d'une guerre européenne. Sa disparition sera-t-elle un malheur pour l'Autriche 1 On peut croire le contraire. Le malheur de l'Autriche c'est la persistance anachronique des traditions cléricales et féodales qui y rendent en partie illusoires les institutions parlementaires modernes et donnent à son administration bureaucratique, l'esprit draconien, mesquin, policier, qui a fait partout détester la domination autrichienne. L'avenir de l'Autriche c'est ) de devenir une confédération de peuples libres et autonomes, unis, comme le sont les cantons suisses, par leur libre volonté et leur intérêt commun; comme l'Autriche est en grande partie slave et qu'elle est aux prises avec la Russie, despotique, barbare et centralisatrice et qui agite contre elle le panslavisme réactionnaire, son salut serait de prendre la tête du slavismelibéralet d'être en Europe, contre la barbarie russe, ce boulevard et cet exemple qu'eût dû être et qu'eût été la Pologne, si elle n'était devenue une anarchie d'aristocrates qui l'ont vendue en détail à des ambitieux et si elle ne s'était livrée aux jésuites. L'Autriche joue ce rôle en Pologne : elle fait jouir des bienfaits d'une liberté relative la Galicie polonaise (dans la Galicie ruthène ce sont les nobles Polonais qui sont les oppresseurs) tandis que les Polonais de Prusse et de Russie sont durement opprimés et souhaitent de devenir Autrichiens, à défaut de pouvoir refaire la Pologne indépendante. Ce rôle elle pourrait le jouer à l'égard de toutes les populations slaves, en leur donnant, par l'autonomie l'exemple de la pratique de la liberté. Mais ces populations slaves d'Autriche, bien que plus libres, plus heureuses, mieux administrées et déjà beaucoup plus civilisées que celles qui ont le malheur d'être soumises au joug moscovite, sont cependant les plus arriérées de l'Autriche, celles qui sont encore entièrement livrées à la domination des seigneurs et des curés. Car, malheureusement, Slave en Autriche veut dire réactionnaire, et les populations soumises au sceptre des Habsbourg sont en général fanatiquement catholiques; Autrichien veut dire clérical. C'est ce contraste qu'exprimait la personnalité du prince disparu; il avait compris que l'avenir de l'Autriche était de faire place aux Slaves. Mais les Allemands et les Hongrois représentent l'élément le plus libéral, le plus éclairé, le plus moderne, en tout ce qui n'est pas la question des nationalités, laquelle est mallieureusementla question brûlante, chaque nationalité y ayant cultivé un chauvinisme extrême et chacune présentant des revendications linguistiques et nationalistes que toutes les autres repoussent. C'est pourquoi, grâce à l'obstruction pratiquée successivement par chacun de ces partis nationaux, le parlementarisme est devenu impossible ; ses rouages tournent à vide et c'est le vieil absolutisme bureaucratique qui dirige les affaires, alors que François-Joseph avait loyalement essayé de sortir de cette impasse en introduisant en Autriche — qui l'eut cru! — le S. U., devant lequel les libéraux aristocrates de Hongrie continuent à tergiverser. Pour sauver l'Au-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le ralliement: journal libéral hebdomadaire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1903 tot 1914.

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