Le ralliement: journal libéral hebdomadaire

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s.n. 1914, 24 Mei. Le ralliement: journal libéral hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5ct4s/
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Douzième Année, N° 21 Dimanche 24 Mai 1914 X-iZEJ RALLIEMENT Journal Libéral hebdomadaire Comité de direction : Paul Janson, E. Feron, P. Haïra, fi. Lorand, A. Lambiotte, Hermann Dumont abonnements : Belgique : fr. 5.00 par an Etranger : fr. 7.00 id. Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet 10 centimes le numéro Rédaction et Administration : Rue Verboekhaven, 61, Bruxelles (Téléphone 703) ABONNEMENT avec le Supplément L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE : 6 francs par an Les abonnements prennent cours le 1er janvier et le 1er juillet Le « Ralliement » est en vente au numéro : A BRUXELLES : Dechenne et G>e, Galeries Saint-Hubert. LIEGE : J. Bellens, 6-8, rue de la Régence. ANVERS : Mertens, 5, avenue de Keyzer. GAND : Dobbelaere, 65, rue de Flandre. MONS : Ve Scattens, rue de la Petite Guirlande. BRUGES : V« De Reyghere, 13-15, rue de la Monnaie. GHARLEROI : Meudler, rue de l'Industrie. SOMMAIRE t La loi scolaire et le référendum, Georges Lorand. — La semaine politique. — Pourquoi les cléricaux sont mauvais administrateurs, Fr. Rosseels.— Pronostics, H. D. — La politique russe, G. L. — Les listes en présence. — La vague rouge. — La puissance cléricale, Hermann Dumont. — Notre diplomatie, Paul Min-naert. — Monument Paul Janson. — Quelques faits. — Propos d'à-propos, F. F. — La Fenice, Paul Heyse. La Loi scolaire et le Referendum Voici donc la loi scolaire sanctionnée, promulguée et publiée au Moniteur deux jours avant les élections générales. Le résultat est dû en partie à ce qu'au dernier moment l'opposition a faibli au Sénat, du côté socialiste, et n'a pas continué jusqu'au bout cette discussion minutieuse et obstinée, à l'anglaise, qui tenait le projet en échec depuis des mois. M. Lekeu n'a d'ailleurs rien obtenu du gouvernement en lui offrant d'écourter la discussion de la loi scolaire pour essayer d'obtenir le vote de la loi bâclée, et fort mal bâclée, sur les assurances sociales. Celle-ci reste à l'état de projet et il ne pouvait en être autrement. Mieux eût valu laisser au gouvernement toute la responsabilité de cette parade électorale. On avait eu l'illusion de croire que le Roi hésiterait à donner sa sanction à une loi que les gauches ont dénoncée comme inconstitutionnelle et attentatoire à la liberté de conscience et au droit des minorités. Nous avons dit que c'était là une illusion. Le Roi ne pouvait cependant pas se montrer plus chatouilleux que l'opinion publique et il n'est pas douteux que si les orateurs de l'opposition ont démontré à l'évidence les vices du projet, qui était pour les cléricaux la rançon du service général et des nouveaux impôts, l'opinion publique est restée inerte. Les meetings dans lesquels nous avons dénoncé l'attentat n'ont été suivis que par une élite de convaincus et n'ont pas eu de lendemain. Le peuple, qui était encore sous le coup de la lassitude consécutive à l'immense effort de la grève générale, a laissé faire. A la manifestation organisée par les libres penseurs au début de la discussion, j'avais dit, du haut des marches de l'escalier de l'hôtel de ville de Bruxelles, que les députés feraient leur devoir, mais que pour que leur action fût efficace,il faudrait que le peuple fût dans la rue. Le peuple est resté chez lui, à se refaire de son effort inutile de la grève générale, que les chefs socialistes eux-mêmes avaient déconseillée, sans parvenir à l'empêcher et que, par contre, le gouvernement avait tout fait pour provoquer par ses demi- promesses et ses réticences. Le seul moyen de servir la cause du peuple, c'est de lui dire la vérité. J'ai d'ailleurs la conviction qu'il se réveillera quand on va passer à l'application de cette loi scolaire, dont on verra alors les vices et les combinaisons savantes pour l'oppression des consciences et la monopolisation complète de l'enseignement primaire entre les griffes de l'Eglise catholique. Organiser cette résistance plus activement et plus efficacement qu'on ne l'a fait contre la loi de 1895 — sauf à Bruxelles et à Anvers — ce sera l'œuvre urgente de demain. Mais au moment où le roi vient de devoir sanctionner cette loi odieuse et dont il sait le caractère et les dangers — puisqu'il a renvoyé M. Schollaert pour l'avoir proposée sous forme du bon scolaire, plus franche et plus cynique — il faut cependant faire remarquer que ce qui rend le Roi prisonnier de son gouvernement est en même temps ce qui dépouille la nation de sa souveraineté réelle : c'est l'absence dans nos institutions du referendum, qu'il faut réclamer autant que le S. U., si l'on veut que le peuple soit vraiment souverain. Dans notre pratique constitutionnelle le Roi ne pouvait faire que ce qu'il a fait. Il avait déjà été loin en renvoyant M. Schollaert, soutenu par la majorité de la Chambre, et en profitant pour cela de la seule défection de M. Woeste — à qui M.Schollaert, dit-on,avait refusé le titre de comte dont M. De Broqueville (qui sait que tout est à vendre autour de lui, et qui sait d'autant mieux mettre le prix à tous les concours qu'il paye de notre poche) a pu acheter sa conversion à des idées que le vieux chef avait jusque là toujours combattues, parce qu'il y voyait à juste titre la fin et la perte de l'enseignement libre. Le Roi avait consulté la nation par la voie régulière de la dissolution des chambres. L'opposition a commis la faute lourde de demander que cette dissolution fût retardée d'un an pour cette sottise de l'augmentation du nombre des députés, un vieux préjugé de politiciens et de journalistes libéraux du temps du régime majoritaire, qui n'avait aucune raison d'être avec la R. P. Mais les préjugés des politiciens sont plus tenaces que les situations qui les ont engendrés. L'année de répit donnée à M. de Broqueville a été magistralement utilisée par lui et, au 15 août 1911, qui avait vu le triomphe de l'opinion publique soulevée contre le bon Schollaert, a succédé le 2 juin 1912, qui a vu la ruine des espérances de l'opposition unie et la victoire, non certes du bon Schollaert, mais de la corruption, de la fraude et de la calomnie. Mais c'était le verdict légal du pays, verdict obscur et confus comme tous ceux qui sont rendus dans des élections où la lutte se fait entre des partis, des candidats, sur des questions multiples et compliquées de questions de personnes et de manœuvres de parti, et où le peuple souverain, au lieu d'user de sa souveraineté pour trancher une question posée, comme c'est le cas dans le referendum, abdique aux mains d'un parti qui fait de lui ce qui lui plaît. Et le gouvernement ayant dû, sous la pression de l'étranger, faire le service presque général et, sous la pression du déficit, les nouveaux impôts, a donné en échange aux cléricaux la loi scolaire. Le Roi, qui avait dû insister avant tout pour la réforme militaire, ne pouvait se soustraire à la rançon, et il a signé la loi scolaire. Il lui était à peu près impossible de faire autrement et nous serions mal venus à lui faire un grief de cette sanction.Si nous voulons qu'il en soit autrement à l'avenir, si nous voulons que la souveraineté du peuple puisse s'exercer et ne soit plus confisquée au profit d'un parti, profitons de la prochaine révision pour établir le referendum.Si le referendum, même seulement royal, avait été voté en 1892, le roi Albert aurait pu dire à ses ministres d'aujourd'hui — et nous aurions eu le droit de lui demander de leur dire — qu'il ne sanctionnerait la loi scolaire qu'après avoir consulté la nation sur cette question isolée, bien posée, sans les manœuvres concernant le gouvernement du cartel, et le servicemilitaire, et Bonnot, Garnier et Cie. Et nous aurions pu cet été, après les élections et en dehors de toute autre préoccupation, aller discuter la loi scolaire avec la nation tout entière, lui montrer ses excès et ses inconvénients. Et je suis profondément convaincu qu'alors le peuple belge, dont on sait l'esprit de justice, aurait, après discussion,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le ralliement: journal libéral hebdomadaire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1903 tot 1914.

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