Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

1955 0
02 augustus 1914
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s.n. 1914, 02 Augustus. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dp6c/
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V ■Ouïnziems annéei N. 214 i \ X a W'-Mf 5 earrUf£S Ie numéro. ~ hAonnemêu? paî %màm* : 20 CENTIMES Dimanche 2 Août 1914 RÉDACTION & ADMINISTRATION Hue léopold, 89, Charleroi '6 ABONNErirrrTS fr. 10 00 ..Ls, molo. . fc, 5 50 Trois mois. fr. 3 00 ïaire Anversoise n oa« • ANONYME «serves, etc. : Fr. 0,003,7'31.»0 ties TamicM»'*, ^5 &S : Hme «lia Cooa&rès, i9 eiist isai —■ /dresser toutes les lettres et communications au Directeur du RAPPEL Journa! Cathoüque Quotidien Rne Leopold, 3S :CHARLEROI. ■f S Téléphone S3 3.25% 3.60% 47. SES 4 % franc de la taxe. I M! MIE U-BLES Facilité de remboursement Coffres-Forts W £ M O DERIVES 116221 ,UnoVitalité * plus crnndc est réservée à toutes vos volailles par le* itaires et fortifiants de 's. Régulateur pour Volaille | i régulier procure pluad'œufî. donne un plu» ircentace de couvées fécondes et do poussin» — Résultat garanti ou argent remboursé. do fr. 1.50, fr. 3. Soaux fr. 7.50, fr. 15. gratuit A. Durt, 29. rue de la Loi. Anver». ' C502P: iVclietez tous un s hronomètre Croissant re — 15 rubis — précision absolue, plat 1/S plate, garantie 10 ans sur tactur PRIX : en nickel extra, 3S fr., -. 0\ ent, *MJ fr., — payable & fr. à la tion, et le roste 2i fr. par mois. (^ întant, 10 °/o de remise. — Ecrire à : JT. TOLLET & C° )ositaires du Chronomètre Croissant 7VODËBA18 lezLouvain. eçoit une splendide chaîne-prime. D2 .IVKENBBRGHE" SELECT PEI^SIOIV DIGUE IDE MHR re et app. conf., cuisine trèi] EJM BELGIQUE MOBILISATION M.de Broquevilîe,chef du cabinet et ministre de la guerre, assure que " le territoire beige ne sera pas violé „ depuis o francs. ia qui souffrez d'Oppressions THHIE ÊPflE, BRONCHITE CHRONIQUE 2 ESCOUFLAIRE, Esplanade, 4, h Ath, recevrez gratuitembnt et franco UNE BOITE D'ESSAÎ DE et Cigarettes Escouflaïra S nombreux Certificats de çuérisons.g] INTERESSANT verser garantie ou participation d» n'ira ' aflaire, rens.-vous gratuit1au Conseiller)4, place Bru ajoute : Le ministre des tpes is, marquis di San ; [va sajusqu/ù ce qu'il mt conle président du Go'n&edl, M. Salandra.^^i.e etntnevuc eut lieu aus.si4ô(, entre ?,L\I.tSrd domande-AOrtSd.i,S.,,;i.liuli.H.oet Salandra qui dura jusBoite 71 centre Bruxelles,BHp minuit. 6F l ro a affirme que le mil fhr'niw *fom\X ¥* i>liprésktent du lHdlldgC öülIüUA, ^Keil s-e ti'ouvait-ein-cnld'ocMonsieur catholique, ti i s-uj^t de la li-u riche, première famille,» cians[ , , :ii^ actuelV.s-rion le sMMsssar ° - r"w,,:,nsi' oc- douce, simple. 30 à 43 ans, ^»nce dune guerre défensive, l'Italie sepas mond"»», santé, pb.y&^Hierai.t à constater et à faire constateragréab. Inut. si pas tou,.eT1tsdu traite d'alÏÏance ne les condit.Lcr. 0164 bur.]', ,,nlimendieles annes dans les I santé, b.cond.,dés.ép.]*,^B Marias:e.Avocat31a.,b"|^^pît'ions actuelles et qu'elle resterait n-euï rille 20à25a.,cath.,b.santô,| i'am.hon.,jol ,inteU.,instr.,P afiect.,pasmondn°.Auc.dotr dem.Inut.rép.si pas t^3lcf cond. Discr.d'hon.T1" let] retourn. Répond, et joind,] photogr.7üU3, bur. du js| V< . enf., épous. titré sansj enf., 60 a 65 ans. petite] rente. Off. retr. de prêt, Ne rép. qu'à let. sign. EC. 699a. bureau du journal^ l< ajoute qu'il ne pense que la. neutralité puissedurer jusqu'à i guerre; L'Italie, restera ei ! certitudeque ses ie seront pas atteinte. g journal conclut qu'un rapport a été en- Roi au sujet de la situation.Quand nvé le gouvernement gnuniquera officiellementsa déclaration. Confirmation anglaise s. 1er août. — On confirme à Lon- que V AU un n a m- n adressé un ultimaà la France et à la Russie. coupées entre Metz et la frontière •n croit savoir que les Allemands ont mauler, hier, la voieferrée entre (/. e! la frontière, du côté de' Verdun; [e maréchal de Haeseler, ancien com[dant[ '' du L6e corps, est arrivé à pour diriger et surveilleren perte touslies préparatifs militaires. précédents, on pouau grand jour les soldats aiit les sabres clans les casernes de population civile de Metz est affo'ftlti' le monde fai:t ses provisionen e. Il a Fallu ferles épiceriiprix du sel qui, ilIWques joun s seulement, était delivre, est monté à trençiqpj £4 suivre.} «elle a été faite à tous les "naux d'Alsace-Lorraine de publier puneinformation militaire. L'Af/ence Bavas a reçu de ses divers correspondants les renseigniements suivants : La crise ouverte pap l'ultimatum que l'Au-tricheHongrie a adressé à la Serbie, il y ahuit jours, a ra.pmement pris, du fait der Allemagne, 'un caractère extrêmement grave. /\ Nous apprenons que depuis le 25 juillet elle a armé ses places fortes et concentré à l'est de Thionville et de Metz plusieurs corps d'armée. Les avant-postes formés de troupes nombreuses bordent immédiatement notre frontière, des patrouilles circulent sur celle-ci et quelques cavaliers allemands ont 'même pénétré, pendant quelques instants, sur notre territoire. Nous savons également que d'autres actes graves ont été commis : les communications télégraphiques et téléphoniques ont été coupées à la frontière, les routes ont été barrées et interdites par des soldats ; de nombreux automohili.stes voyageant en touristes ont vu S confisquées. i s voies ferrées sur territoire allemand et à. proximité de la frontière ont été détruites, des mitraiiaeuses placées an travers. Trois locomotives appartenant-à la Compagnie des chemiûs de fer de l'Est ont été arrêtées à Montreux-Vieux, et une quatrième aanvallers, mise dans l'impossibilité de rentrer en France. Il n'existerait plus, à l'heure actuelle, de tnansi.t normal entre la France et l'Allemagne. Nous croyons savoir, ajoute l'Agence Havas. que le Conseil des ministres a délibéré de ces faits et envisagé les mesures qu'ils comportent. L'ordre de réquisition à Paris Paris. 1er août. — A onze heures et demie, hier soir, l'affiche relative à la réquisition a été adressée à tous les maires de Paris, pour être immédiatement anposéö dans les'mairies. Cette affiche comporte le texte suivant : « Arrêté de réquisition. » Le ministre de la guerre, vu la loi du 3 juillet 1877... » Arrête : « Le droit de réquisition est ouvert dans la commune de Paris (tel arrondissement), à partir du 31 juillet 1914 , » Signé : Le ministre de la guerre. » Cette mesure, qui n'est que préventive et qui n'impliquepas obligatoirement que l'ordre de mobilisation doive suivre, peut être n en vue de troubles interiems qu'en provision de l'étftt tïç guerre. Mobilisation générale en Suisse Berne, 1er août. Le Conseil fédéral a convoqué la Chambre fédérale pour le lundi o août en session extraordinaire pour prendre communication des mesures prises pour la sauvegarde de l'indépendance et la neutralité du pays, pour la nomination d'un général commandant en chef de l'armée et l'émission de coupures de 5 francs. La mobilisation générale immédiate de l'armée fédérale a été décidée ce matin. La neutralité danoise Copenhague, 1er août, gouvernement danoisdéclare aujourd'hui qu'il conservera une neutralité complète dans la guerre austro-serbe. . Une note optimiste Saint-Pétersbourg, 1er août. Un conseilextraordinaire des ministres a été tenu hier soir à Saint-Pétersbourg. Une légère modification dans la situation résulte d'informationsque l'ambassadeur d'Allemagne, à la suite d'un échange de vues qui s'est l'ait entre le Tsar, le Kaiser et le Roi Georges. L'impression parmi les milieuxministériels est que l'Allemagne est maintenant disposée à exercer une influence sur l'Autricheen vue de la reprise des conversations diplomatiques sur les bases acceptées par les autres puissances européennes. Toutefois, ia Russie continuera à exécuter les mesures militaires nécessaires. Le Canada offre 20,000 hommes à l'Angleterre New-York. 3t. juillet. — Une dépêche de Montréal annonce que M. Hughes, ministre de la guerre, a déclaré que si l'Angleterre est entraînée dans une guerre européenne le Canada mettra à sa disposition 20.000 hommes qui pouront êtne transportes en Angleterre en moins de quinze jours. Le Portugal mobilisera comme allié de l'Angleterre Londres, 31 juillet. — Un télégramme de Lisbonne annonce qu'au cas où l'Angleterre serait entraînée dans un conflit européen le Portugal est obligé, par traité, de mobiliser 10.000 hommes pour les mettre à sa disposition. Les cuirassés rallient Londres, 31 juillet.— Trois cuirassés italiens, l'Etna, VAmerico-Vesvucci et le PlavioGiona, qui se trouvaient dans la Clyde, ont reçu l'ordre de faire route à toute allure pour Cadix. Les navires italiens sont des ba-teauxécoles en croisière d'instruction et devaient rester jusqu'à lundi dans les eaux anglaises. Revirenîent belliqueux de Guillaume II Berlin, 1er août. Le « Lokal-AVizeiger » écrit au sujet, des dépêches échangées entre le tsar el l'empereur Guillaume : (( Lo tsar ayantprié l'empereur Guillaume d'user de s La mobilisation totalede l'armée russe doit donc être cojasidcrjée coflrne une provocation des plus nettes. 3i II convient encore de faire remarquer que ces jours derniers les rumeurs relatives à l'attitude menaçante de la Russie sur la frontière allemande étaient parvenues à la connaissance de l'empereur, de sorte que le souverain a donné une preuve toute particulièrede loyauté à l'égard du tsar en n'abandonnant pas le rôle que celui-ci l'avaitprié d'accepter. » La Russie a répondu à cette confiance de lafaçon la plus outrageante., d L'empereur Guillaume s'étaïF montré jus qu'ici le prince de la paix. La Russie va mai nant trouver; dans le descendant de Frédéric !e Grand, lé prince de la guerre. » In discours du Chancelier Berlin, 1er août. Un grand cortège est parti de Vavçnue » Sous les Tilleirts » en entonnant 'des 'liantspatriotiques et s'est 'linge vers la Wïlhelmstrasse. Il s'est arrêta nt /c palais du Chancelier. Le Cha lier est apparu à la fenfirecentrale d salle du Congres et a été accueilli ci is enthousiastes. Quand le silence se fut établi, 'le Chancer h'er a prononce d'une voix forte les paroles suivante : « Vous êtes venu à une heure grave pour exprimer vos sentiments patriotiques 'devant la maison d.e Bismarck, qui avec l'Empereur d'Allemagne Guiiaumc-lc-Grand, et le feld niurrjhui de Molïke, forgea l'Empire allemand. Nous voudrions encore continuer à vivre en paix dans cet empire que nous avons établi; tous les efforts de VEmpire ont tendu> au maintien de la paix.Et il s'y emploie encore. Si tous ces efforts devaient être inutiles,si nous devions mettre l'epée à la main, nous entrerions en campagne avec le sentiment com ainryque nous ne. voulons par la guerre. Nous aurons alors à combattre jusqu'à la dn nière goutte de notre sang poui notie existence et notre honneur national. Dans cette heure grave, je me rappelle la parole que prononçait autrefois le prince, Frédéric Charles d.e Brandebourg : Que vos cœurs battent pour Dieu et vos poings contre l'ennemi. » Le chancelier termina en poussant. Un u hoch «enthousiaste à l'Empereur, tandis que retentissait le « Wacht am Bhein ». TURPIN OFFRE A LA FRANCE DES ENGINS NOUVEAUX ET FORMIDABLES Paris, 1er août. Le « Journal s annonce que Turpin, l'inveft-(eur-( de la melinite, a mis au point récemment une nouvelle poudre sans fuméo, stable et de valeur balistique considérable, des fusées gy-' roscopiques, des projectiles ^utoprppulseu'i à la dispositiondes autorités militaires.. Il a en outre créé cinq engins nouveaux si redoutables qu'il étaitdécidé à les garder sccrets. Avec eux, on pourrait instantanément,au Greusot, transformer de telle façon les obus existants qu'un seul suffirait à anéantirpar exéniple tout l'équipage d'un dreadnought ou toutela garnison d'un fort. En rase campagne, la situationdes troupes qui les auraient en faro d'elles deviendrait intenable ; les victimes seraient si nombreuses que la démoralisation ne tarderait pas h produire une panique folle. Ces engins sont à la disposition du pays. Turpin se présentera incessamment au ministère de la guerre pour les offrir, en ces Les forces navales angla ises et allemande en présence dans les mers de Chine Saint-Pétersbourg, 51 juillet.. On mande de Pékin : L'escadre allemande se concenlre à Tsin-Tao. Des approvisionnements y sont transportés ; les troupes coloniales allemandes se dirigent égalemeni vers ce port. Les Anglaisconcentrent leurs forces navales à Weïllaï-Weï et à Hong-Kong. Ils désarment e^ux de leurs petitsnavires qui- se trouvent dans les eaux chinoises et envoient les équipages à bord des gros bâtiments. L'Angleterre garde son charbon Cardiff,51 juillet. On annonce que les autoritésde l'Amirauté oui fait savoir aux principauxpropriétaires de houillèresque leur extractionentière sera réservée iu\ besoins de la marine. L'attitude des socialistes allemands Berlin, 51 juillet. Dans son leader d'aujourd'hui, le «Vorwaerts», organe officiel du parti socialiste allemand, écrit: « Nous avons toujours été et nous sommes toujours des adversaires de la monarchie. Nous avonssouvent conduit la l.utte contre un sou-' verain trop zélé. Aujourd'hui, nous som obligés de reconnaître (ce n'est d'ailleurs la première fois) quo Guillaume II, par son attitude, au cours de ces dernières années,a prouvé qu'il étaitun partisan sincère de la paix dos peuples ». Les mesures de guerre ? en Autriche Vienne, 1er août. La « Wiener Zeitung » publiera demain une ordonnance impériale concernant un moratorium de 14 jours qui entrera en vigueur le 1er août el aura pour effet de suspendre l'exécution de touteobligationen matière de droit civil. Vienne,1er août. La a Wiener Zeitung » publiera demain : Une ordonnancé impériale concernant latransmission des pouvoirs d'administrationpolitiqueaux commandants d'armée ; I o-- ordonnance ministérielle contenant les dispositions de police restrictives relativesaux passeports ; 5. Une ordonnance ministérielle concernantla détention et le transport des armes et des explosifs ;'■ 4. Une ordonnance ministérielle concernant la suspension du fonctionnement des jurys des cours d'assises. L'ordonnance impériale, ainsi que les ordonnancesministérielles sont applicables en Galicie, en Bukovine et dans certaines parties de la Moravie l a « Wiener Zeitung » publiera en outre une ordonnance ministérielle concernant la restriction do la navigation maritime applicab'e au 1 au littoral de là Dalmatie. | Le bombardement de Belgrade Nisch, sans date, reçue à 5 h. 10 malin. — Cette nuit, de minuit et demi à 1 h.,' les Autrichiens ont tiré sur Belgrade des bords du Danube une fusillaue sans résultat. A la même heure des locomotives amenant du matériel roulant ont été découvertes par leurs projec- i teurs aufjnoment.oùelles^ortaient dû Belgrade. | te feu de tears canon-v mais on réussi|j a s'éloigner sans éprouver de dommages. Le resNjj de la nuit, a partir de 5 heures, a~été calme. A la frontière tin Grand-Bncfiè Luxembourg, 31 juillet. — Les ponts, sur la Moselle, viemuen* d'élue occupés par l'armée demande, qui y a mis des fils de fer lesquels on a placé des voitures, de manièie a fotrmer barricade. Cette mesure a été prise pour permettre le contrôle des automobiles qui pénètrent en Allemagne. On refuse l'échange des biUets et nombre (l'alimentation ont dû fermer, faute de stocks. ibreux déserteurs français se préion de France, en vue d'obteni.r leiû ro intégration dans l'armée fran- • ■Seènes d'aflolemeol à Luxembourg nibourg à I' « Actualité » : t que les approvisionnements en sei étaient insuffisants dans le grand-duché et que le ravitaillement de cette denrée ne qu'avec la plus grand difficulté, a provoque hier dans la capitale er. un peu partout dans le pays, un véritable affolement. En un rien de temps les épiceries eut assiégées et le sel se-vendait bientôt GO centimes La livre. Sur L'annonce de l'augmentation du prix dJ la l'arine, le pain a augmenté également, udait couramment 40 centimes. La panique financièrea également gagné les habitants qui, comme à Bruxelles, refu- hillets de banque et font la chasse à l'on et à l'argent. iira nix racontent que sur les bords de la Moselle, qui forme frontière, les hats ,sous l'impression des mesures militaires prises en Allemagne, croient à l'envahissement du pays par les troupes alleman- Dii réalité, les Allemands n'oit fût que prendre jusqu'à présent, des mesures de précau^on. C'est ainsi que les ponts de la Moselle luxemibourgeoise sont, depuis cette nuit à minuit, occupés militairement par les Allemands. Des fils de fer sont tendus en travel's et des voitures arrêtées forment des barricadées. Ces mesures sont destinées à permettre un contrôle des automobiles qui passent du Luxembourg en Allemagne^ D'autre part, de nombreux automobilistes ml>our£eois. qui aiÜQjemt en Lorraine se de poursuivre leur" route, d? troupes &e p da.ns la «égiom L'asio monte rapidement. On pa.ye cinq francs d'agiopour 100 francs de billets français contre des billets allemands, et 2 fr. 75 d'or français pour avoir 100 francs d'or français contre de l'or allemand. A la légation de France se sont présentés d enombreux déserteurs français qui demandent afaire leur soumission et à être réintégrés dans l'armée. D'Esch-sur-Alzette, notamment, s'est présenté un groupe imposant. LE TAUX DE L'ESCOMPTE A AMSTERDAM Amsterdam, 1er août. — La Banque Néerlandaise a élevé le taux de son escompte de 4 1/2 à 6 p. c. COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES COUPEES.. AVEC LA FRANCE E L'ALLEMAGNE R-nuxelites, lei* août. — 1 h. 30. — L'administration des téléphones annonce que toutes les communications téléphoniques avec la France sont coupées. Nous apprenons qu'il en est de même avec l'Allemagne. Les mouvements de troupes L'escadrille de Douai a rallié Reims Douai, 1er août». L'escadrille militaire d'aviationde Douai a rallié , ce soir, le centre de Reims, le centre de Douai étant définitivement supprimé. Les appareils ont été pourvus de leur moteur de guerre. Vers Maubeuge Douai, 1er août. Ce soir, .le 9e régiment de cuirassiers, en garnison à Douai, vient de recevoir Tordre de partir dans la nuit. On croit qu'il se dirigera vers Maubeuge. Les Réservistes convoqués à Nancy Nancy, 1er août. A 11 heures du soir, Nancy est encore enpleine fièvinos sont parcourues par une foule énorme qui commente les dernières nouvelles affichées. La plupart des Nancéiens ont reçu leur ordre de mobilisation, à partir de la classe de 1900, et c'est une touchante soirée d'adieux ; dans les cafés on s'embrasse, on se serre les mains ; dans les rues les femmes pleurent, tandis que les hommes poussent des vivats au passage des troupes qui' ne cessent d'arriver. A l'heure où je vous téléphone on voit des réservistes qui ont déjà passé le pantalon rouge et chaussé les brodequins ferrés "; d'autres sont munisd'une musette et s'en vont en groupes, chantant dans les rues. ■ On a affiché sur les murs les ordres de réquisition. L'émotion est grande, mais, bien que tout le monde soit un' peu grave, on accepte sans terreur l'éventualitéde la guerre. Depuis ce matin, des troupes venues des garnironsvoisines ont traversé Nancy. Ce soir enun régiment de dragons a passé dans les principales rues de la ville, aux acclamations de la foule. Ce régiment a élé acclamé jusqu'aux portes de la ville, aux cris de : « Vive la France ! D On s'attend ce soir à Nancy à l'appel des ré servistes qui, tous, se tiennent, prêts. IA CRISE FINANCIÈRE Amsterdam. Ter août. La Banque néerlandaise a élevé le taux de son escompte de 4,5 p. c. à 0 p. c. La Banque d'Angleterre a élevé le iairx de son escompte de S p. c. à Ü p. c. Londres, 1er août. — La Banque d'Angleterre a élevé lo taux de son escompte à 10 p. c» M. de Broqueville, ministre de la guenre, a accordé vendredi soir, à 4 heures et quart, une longue audience aux représentants des grands journaux de la capitale. L'entrevue a eu lieu dans le cabinet de M. d3 I.iroqueville. au ministère de la guerre.Si elle fui très intéressante, elle fut aussi réellement un pnessiorïnante. L'honorable 'ministre, qui a conservé tout son sangfroid, s'est exprimé avec le plus grand calme et a dit en substance : —Messiiems, Les événements se sont précipités ; nous avons décrété la mobilisationgénérale. Je dois rendre hommage à la presse : elle fait preuve, en ce moment, de sentiments vraiment patriotiques. Elle a compris qu'il y a un réel intérêt national à cequ'elle soit prudente dans les graves circenstnaces que nous traversons. Messieurs, j'ai affaire à des cœurs patriotes, je le.sais, je le sens. Vous éviterez soigneusement ce qui pourrait nuire à notre pays du côté de l'étranger. Je suis com eu que vous nous aiderez à mainitenir notre équilibre en observant la discrétion qui s'impose. Il n'y a pas ici de questions de parti. Elles s'effacent, elles doivent s'effacer devant la situation du moment ; les uns et les autres n'ont en ce moment qu'une seule pensée. Des marques unanimes d'approbation interrompent un moment l'honorable ministre, qui continue en ces termes : — Je n'en doute aucunement, Messieurs,vous voudrez bien collaborer à notre œuvresi difficile, si délicate ; vous vous associerez à nos efforts, pour le plus grand profitdu pays. Nous avons hésité à prendre lagrave mesure que je viens de vous communiqueT, mais aujourd'hui,elle s'impose. J'AI LA CONVICTION QUE LE TERRITOIRE BELGE NE SERA PAS VIOLE, MATS, NEANMOINS, NOUS DEVONS ETRE \ LA HAUTEUR DE NOS OfetïGÀtlQNS Nous de-. Nous devons joupr notre rôle. Te suis convaincu que, dans ces circonstances, nous le remplirons et nous sorti nons grandis de cette épreuve. Je puis vous déclarer, Messieurs, et cela résulte des rapports qui me sonit parvenus, tous les militaires rejoignent leurs coins respectifs, le cœur plein d'un patriotisme qui n'est point sans émouvoir. C'est partee qu'ils savent qu'ils ont leur famille, leurs parents, Leur femme, leurs enfants,leur foyer à défendre l A ce moment, se produit un incident vraiment impressionnant. Deux cavaliers du 1er régiment de guides sont introduits dans le caJMnet du ministre. Comme les deux cavaliers veulent se retirer, le ministiie les retient. — Je vous présente, Messieurs, ditil.monfils et mon neveu, le comte de Briey. quivont rejoindre leur régiment et viennent mefaire leurs adieux. A ce moment le ministre — en proie cette fois, a une visible émotion, étreint son fils dans ses. bras et, l'embrassant avec effusion, il lui dit : « J'ai confiance en toi ; je sais que tu sauras faine tout ton devoir. Bon courage, mon cher enfant. » Le ministre donne ensuite une affectueuse accolade à son neveu : « Allez, mes enfants», leur ditil. Les deux cavaliers prennent la position militaire, s'inclinent devant le ministre, saluent les journalistes et se retirent. Notre neutralité Du Moniteur : L'Autriche-Hongrie et la Serbie se trouvant en état de guerre, le gouvernement rappelle aux nationaux que la Belgique est perpétuellement neutre et que touf acte contraire aux devoirs de la neutralité doit être évité avec soin. Le Code pénal contient la disposition suivante qu'il peut être utile de signaler à l'attention publique : « Art. 123. Quiconque, par des actions hostiles non approuvées par le gouvernement, aura exposé l'Etat à des hostilités de la part d'unie puissance étrangère, sera puni de la détention de cinq ans à dix ans, et si des hostilités s'en sont suivies, de ia détention de dix à quinze ans. » Un nouvel avis officiel Du Moniteur : La Banque .Nationale rembourse libéralement ses billets ; chacun sera donc payé ; mais le public doit comprendre qu'il faut te temps maternel de servir les personnes qui se présentent au guichet. Ce serait une erreur, d'ailleurs, de croitre que' les circonstances politiques ont changé quelque chose à la pleine valeur des billets. La Banque vient de décider la frappe d'environ 20 millions de francs en or. Ler enrôlements à Bruxelles Bruxelles, 1er août. Les enrôlements sont nombreux à Bruxelles et dans les faubourgs. Parmi ceux reçus h l'Hôtel de Ville figurent un prince de Ligne et de nombreux îils de famille. A la 2e division de police, 40 agents,2 agents spéciaux, 5 officiers ont été rappelés sous les drapeaux. Les postes auxiliaires de police à Bruxelles sont momentanément fermés. «Les^ rondes nocturnes sont assurées par les pompiers. Les ikux tiers du personnel de la police ont élé rappelés sous les drapeaux. Le patriotisme beige C'est une chose réconfortante que de constater l'unanimitéet la profondeur du» sentiment patriotique.• Il n'y a qu'une ombre au tableau : Nous sommes en passe de nous faire tort à nous-mêmes par la sotte panique qui a saisi les gens au pointde vue du. numéraire. Comme, si le billeÉ RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES La petite Jigne (4» page)fr.o 25 Demandes d'emploisq qq Réclames (3epage), la ligne0 75 Faits divers 4. . . .i qO Chronique2 00 Réparation judiciaire . 5 00 ON TRAITE A FORFAIT Pour U publicité, s'adresser au Bureau du RAPPEL 5 Oui, ce fut ià une scène attendrissante vrai ment empoignante. — Pardon, Messieurs, dit l'honorable ministre. Reprenons notre conversation. Nous-devons- aussi et surtout rassurer les populations. En 1870, nous avons fait notre devoir ; cette fois,.neus passons par une véritable phase d'affolement. Oui, rassurons l'opinion publique. On refuse d'accepter les'billets de 20 francs. A Paris, le même fait seproduit. On refiise les billets de la Banquede France. On refuse ceux de la Banque nationale de Belgique. Dites bien que nous'nous trouvons dans une excellente situationfinancière et que c'est à tort que l'on refuseïles billets de banque, qui conservent touteleur valeur. Le ministre des finances m'ajdonné à cet égard des assurances formelles.Evitons les spéculations et réprouvons Tact»de ceux qui, spéculant .changent .des billetsde 20 francs en prélevant une commission1 de trois francs. Nous sommes à un moment très grave de notre histoire, mais je puis vous déclarer que rien n'est encore perdu et j'ose espérer:' que le danger qui nous menace sera encore conjuré.. Si, cependant, le canon tonne, fâchons d'être à la hauteur de la situation* Jusqu'à ce moment, il n'y a eu aucun fléchissement. Je ne désire qu'une chose, Messieurs, le bien du pays. Puis, M. de Broquevile fouunit quelques détails sur la mobilisation. Il répond avec le plus aimable empressement aux multiples questions que, naturellement, les journalistes posent au ministre, de la guerre. La mobilisation commencera samedi matin. Elle sera vraisemblablement terminéedimanche soir : lundi, et mercredi, les rappelés iront rejoindue les centnes de concen>n>. Le ministre donne ce détail : \ Paris, il y a 470' Belges qui doivent rentrer dansleur pavLa mobilisa- de 13 classes Sx . on appellerait, dès maintenant, sous les drapeaux, la' classe de 1914, qui ne doit rejoindite qu'en octobre prochain. Ce? effectif sera d'environ? 300,000 hommes. Le Roi prend le commandement supérieur*-des troupes ; le commandement en secondest dévolu au général chevalier de Selliers de Moranville, chef de l'état-majo.r de l'armée. Les Chambres législatives vont être convoquées extraordinainement. La Belgique se trqjuve dès maintenant sur pd.ed de guerre* Là où ce sera nécessaire, la garde civique)' sera appelée sous les armes pour assurer lO' service, de garnison. Au moment où .après un merci adressé air, ministire de la guerre, les 'journalistes vont?' se retirer, M. de Broqueville veut accentuer encore la déclaration importante qu'il a fal« te : — Les nations veulent nous respecter.Personne n'a l'intention de nuire à notre pays.Et nous serons respectés parce que nous ferons notre devoir, jlen ai la centitude. Et jevoudrais que la nation soit aussi calme quele chef du gouvernement, ajoute le ministre,qui serre la main à tous les représentantesde la presse. Et ceux-ci se retirent, très impressionnés par les paroles rassurantes durchef du cabinet, qui a insisté sur ce pointque notre neutralité sera ^respectée... de Banque ne valait pas sa valeur ! Est-ce que le numéraire va se terrer ? Man* il faudra bien qu'il sorte, voyons ! Et puis quand! il ne sortirait pas ? Est-ce que le boucher cessera de vendre de la viande parce qu'on Te paierait en billets ? Esl-ce qu'il n'en achètera plu« pour garder son numéraire ? (Test stupide ,disons-le, et c'est faire le jeur des fripouilles, qui du reste se seront donné un mal de chien pour être gros Jean comme devant. Mais à part cet emballement ridicule ou nous ne reconnaissons pas notre caractère calme et réfléchi, les manifestations du patriotisme sont admirables. En voici quelques exem«< pies : Plusieurs propriétaires d'autos sont venus spontanément offrir leurs services et leurs voitures à I cfal-major de l'armée. Ils ont signé des engagements pour le temps de la mobilisation., st d'un très bon exemple. Parmi- les volontaires qui écrivent ou se présentent pour s'enrôler ,on signale la présence de beaucoup d'anciens sous-officiers, âgés de 55 à 40 ans. Parmi les nombreux exemples de patriotisme donnés par les volontaires qui! se présentent à' rengagement, exilons celui des quatre filsd'une famillede la noblesse bruxelloise, qui viennent de demander leur enrôlement dans la cavalerie. LA CONVOCATION DES CHAMBRES Du a Soir » : Les Chambres seront convoquées incessamment — pour mardi prochain vraisemblablement. Pour le cas oTi les salles dui Sénat ou de la Chambre se trouveraient occupées encore par fes peintres, la réunion aurait lieu au Palais des Académies. L'ordre du jour devra, dans les circonstances présentes, être asso zpromptement^ expédié., L'heure n'est pas aux discussions politiques,- e#ultérieurement l'on pourra deviser sur les électionsdu 2 juin. On peut donc croire que la validationdes pouvoirs se fera promplement, efi que la Chambre pourra voter d'urgence les crédils nécessaires à la mobilisation, la loi imposant le cours forcé des billets de banque, et, éventuellement, une loi fixant un « moratorium D. v\A

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Dit item is een uitgave in de reeks Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Charleroi .

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