Le soir

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s.n. 1914, 30 Juli. Le soir. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w9668965t/
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LE SOIR ABONNEMENTS LE SOIR est distribue dans toute l'agglomération bruxelloise (rez-de-chaussée) contre fr. 0.30 par mois. Abonnement d'étage : fr. 0.80 par moto POUR TOUTE LA BELGIQUE : S mois, fr. 2.25 ; 6 mois, fr- 4.25, 1 an, 8 fr. On s'abonne à tous les bureaux de posté et rjx facteurs en tournéc GRAND-DUCHÉ : 3 mois, fr- 4.50 ; 0 mois. fr. 8.50 ; 1 an, 16 fr, HOLLANDE t 3 mois, fr. 3 00; 6 mois. fr. 11.50, 1 an, 22 fr. UNION POSTALE : 3 mois, fr. 7.50, 6 mois, fr. 14.50; 1 an, 28 fr, TIRAGE : 180,000 EXEMPLAIRES Chaque jour de 8 à 16 pages BUREAUX : PLACE DE VAIN, 23-25, BRUXELLES Deux éditions : ÀB à 3 L et B à 6 h. AQEVCE ROSSEl^B SiiOOUrsavH Petites annoncea La petite ligne Faits divers (Ir# partlej[^^|^H (2*0 partie), 4.00; (3"*# pa^^^H Sport et Réparations Judictair'^H Nécrologies, la ligne • . . Réclame» après les Nécrologies . , f Annonces : A TELEPHONES { Administration I Rédaction : A Pour la France, l'Angleterre et let^H les annonces sont reçues exclusivci^B Soolètè Européenne 4e Publlollè, 10, n^H Victoire, Paris, et 1, Snow Hill, Londi^^H Chronique bruxelloise Quels Bruxellois, parmi les plus vieux, se jouviennent d'avoir vécu des jours aussi abondamment et diversement passionnés que ceux dont a été faite La semaine qui s'achève ? Au loin ou tout près de nous on nous a joué la comédie et la tragédie; on a tenu en ïveil en nous, sans répit, tous les sentiments, nous avons pu rire, pleurer, admirer, dé-iester, espérer et craindre; jamais peut-être avec tant d'intensité, mais aussi de contrastes subits, la vie quotidienne ne déroula des péripéties si souvent et si violemment changeantes.On sait combien les exploits sportifs allument d'ardentes curiosités parmi le populaire. Comme celui-ci ne voit, la plupart du temps, bénévole qu'il est, que l'apparence des choses, il prend pour des joutes ou des exploits utiles et loyaux ce qui n'est que tru-,quage commercial, ou vaine acrobatie, ou malsaine exhibition. Je l'écrivais l'autre jour ici môme, à la veille du stupide et tragique accident oui coûta la vie à la pauvre Cayat de Castella, et le mépris que j'énonçais pour des exercices vraiment meurtriers était un sinistre pressentiment de ce qui devait se passer à Stockel avant même qu'eût paru ce que j'avais écrit. Ces séances d'aviation devaient se terminer en horreur sanglante. La fameuse course du «Tour de France» cycliste s'est achevée dimanche pour nos fervents belges de la bécane, et Dieu sait s'ils sont innombrables ! en apothéose magnifique. C'est un Bruxellois qui a remporté la victoire! On va, comme on le fit l'an dernier quand, une première fois, il s'affirma le meilleur au cours de pareille randonnée, le recevoir avec musiques, drapeaux, fleurs, Champagne et discours. Tout fiers que nous puissions être du succès d'un concitoyen, et sans vouloir rien détruire de ses droits à mériter les ovations qu'on lui décerne, je ne peux m'empêcher de mettre en garde contre la spontanéité si franohe de leur enthousiasme tant de braves gens à l'âme simpliste qui considèrent ces courses sensationnelles, ces épreuves à grand tapage comme des luttes impeccablement livrées, n'ayant d'autre but que de mettre en glorieuse évidence la force, l'adresse et l'endurance des concurrents. Voici ce que, parmi vingt autres qui sont du même avis sévère, dit de ce «Tour de France» le chroniqueur sportif d'un grand journal parisien : «Le Tour de France cycliste s'est terminé hier. Il ne présenta pas un très vif intérêt au point de vue sportif, mais il prouva tout au moins ce que peut obtenir une marque puissante... Le règlement, d'ailleurs foncièrement irrégulier, permet de prévoir la faillite des courses sui route si l'on n'y remédie pas immédiatement... Et je vous affirme que la foule ne s'enthousiasme plus comme jadis aux ex-T>iQit<5 d*s vaillants coureurs qui luttaieni è sont réduits' a engager <res prées. »> ] \ ★ r * Nous eûmes, bien entendu, les fêtes de l'esprit pour occuper et charmer ceux — il en reste... — que laissent indifférents les exploits musculaires. A Belceil on célébra le centenaire du prince '€* Ligne. Le grand seigneur, le vaillant guerrier, l'homme du monde spirituel, le châtelain aimant à s'entourer du plus élégant et savant décor de nature furent tour à tour honorés comme il convenait par des orateurs éloquents et peut-être sincères. •M. Carton de Wiart, dans la forme la plus séduisante et châtiée, tressa enfin à l'écrivain des couronnes méritées. Et ce fut une antithèse piquante que celle voulue par le hasard et les circonstances : à la même heure, dimanche, à quelaues lieues de Bruxelles, des personnages officiels prononçaient l'éloge d'un disparu au pied d'un monument qui perpétue ses traits, et le sort fit ceci que M. Poullet, ministre de la littérature, parla de De Lantsheere, ancien ministre de la justice, tandis que M. Carton de Wiart,ministre de la iustioe, parla du prince de Ligne, littérateur de jadis... ★ * * Les coïncidences furent nombreuses, du reste, en ce jour qui mit la villette d'Ath et le bourg bâti autour du somptueux domaine de Belœil en fête pavoisée et souriante. Le lieutenant général de Heusch évoqua *vec une mâle éloquence et beaucoup d'érudition la brillante physionomie militaire du maréchal des armées autrichiennes que fut le féal soldat de Joseph II, celui-là qui écrivit des maximes de guerre capables de le faire désormais estimer à l'égal d'un émule du maréchal de Saxe. Or, à l'heure où retentissaient ces paroles d'élogieux souvenir, l'Europe entière était étreinte par la brusque angoisse sous le coup de laquelle nous continuons d'être depuis lors. Et c'est cette Autriche précisément, cette vieille monarchie issue de la majesté autocratique et ambitieuse de la prolifique Marie-Thérèse, cette Autriche au service de laquelle le maréchal prince Charles-Joseph de Ligne mit dès le rai lieu, du dix-huitième siècle sa fortune, sa vaillance et sa science des armes qui affole aujourd'hui soudain l'Europe et, menaçante, irritable, hautaine, nargue tou- , tes les alarmes et ose toutes les violences. La guerre ! Depuis que je suis toute petite je ne cesse d'en entendre constamment parler comme d'une chose affreuse mais inévitable. Presque chaque année on m'a dit ou j'ai lu qu'elle était brusquement iraminente. Tantôt au nord, tantôt à l'est, tantôt au sud, les brandons furieux de la discorde se sont incessamment allumés; il s'est presque toujours trouvé, par bonheur, des mains secou-rables qui éteignaient les tisons incendiaires ou, tout au moins, localisaient étroitement leurs ravages. Voici que, plus proche, plus énorme, plus fatal, surgit une fois encore le péril. Les pires catastrophes sont à craindre, et le gigantesque branle-bas belliqueux sonne de l'Orient à l'Occident du Vieux-Monde pris de 'olie tragique. C'est la diplomatie, paraît-il. qui nous vaut ces démences. Elle applique depuis des ans et des ans ce vieux précepte de je ne sais plus quel écrivain à la fois militaire et politique : « Pour faire victorieusement la guerre. Il ne suffit pas de s'y préparer; encore faut-ii préparer la guerre. » Tandis que chaque Etat, formidablement, se ruine depuis un demi-siècle à «se préparer» à la guerre en armant et en équipant des millions d'hommes et en perfectionnant scientifiquement l'art de s'entre-tuer, les chancelleries «préparent» la guerre par le jeu obscur mais savant, paraît-il. des alliances, ce jeu hypocrite en tout cas, et funeste puisqu'il aboutit, à l'inévitable fatalité d'une conflagration générale née de 1a. seule querelle de deux voisins, d'un débat personnel d'intérêts, d'une haine locale de races ou de religions. La guerre ! Comme m souffle pgr&içieux a 1 passé sur la ville et, insoucieux un instant de tout ce qui n'était pas l'angoisse éveillée par le mot sinistre, chacun a oublié les événements et les spectacles divers capables de solliciter son attention. * * * La crainte a surgi en pleines fêtes. L'achèvement des traditionnelles liesses de la kermesse bruxelloise et des réjouissances dont l'anniversaire patriotique est l'occasion en a pâti. Le lord-raayor venu nous rendre une cordiale visite et exhiber ses carrosses, ses uniformes, ses colliers, ses valets en archaïque mais somptueux équipage, tout son puéril décorum de faste traditionnel, a repris le chemin de Londres dans presque de l'indifférence.Sur l'inauguration d'un Waux-Hall transformé, avec un bonheur et une réussite pratique d'ailleurs discutables et discutés, le ciel a ponctuellement répandu l'averse d'usage.A la foire, désagrégée, désorientée par l'installation, sur les places et les boulevards qui étaient son domaine immémorial, de chantiers encombrants et tapageurs, bien peu songent, et les «moulins» tournent souvent à vide, la «femme colosse» ne sait à qui exhiber «son petit mollet», les gaufres et les pommes de terre frites se refroidissent et sèchent, dédaignées des amateurs occupés ailleurs que du côté des loges clinquantes et des baraques de toile. Ceux qui, dimanche, sont allés assister à l'inauguration de la plaine des jeux aménagée si opportunément, dans le nouveau quar-tier citadin surgi des coteaux et des vallons sablonneux de Josaphat, aux confins orientaux de Schaerbeek, n'ont pu s'empêcher de faire des réflexions un peu inquiètes et déçues...Cette universelle tendance que l'on manifeste à fortifier les membres, assouplir les corps des enfants, cette émulation, qu'on éveille partout et.qu'on entretient en eux, en présence d'une course à fournir, d'une lutte à soutenir victorieusement contre la durée i ou la distance, cette culture de l'initiative et cette pratique de l'énergie et de la volonté, — tout cela ne correspond-il pas encore à des i préoccupations combatives, à des soucis de ; défense ou d'attaque? 1 11 y a le combat, il y a la guerre au bout de tous ces jeux sportifs; on ne s'en doute i évidemment pas, on n'agit nas du tout dans ce but ou dans ce sens. Mais qui oserait nier que la conséquence est fatale, même si l'in- ; tention est absente? * * * ' A peu près à la même heure, à quelque cent mètres de cette plaine de jeux d'appa-' rence uniquement pacifique, un spectacle plus manifestement belliqueux versait de ' l'enthousiasme au cœur de quatre mille personnes occupant les galeries du hall du Cin-; quantenaire. Mitrailleuses, fusils, canons faisaient avec brio leur office tapageur. Tous les simula-1 cres de mort furieusement semée sur un ennemi imaginaire soulevaient des tonnerres d'applaudissements. u ir aeYï i 'rnnixff VTa ^Sr^sa^igJiiQâil^ pou r que spectateur considéré isolément aurait horreur du sang versé. Réunis dans cette enceinte où claquaient des drapeaux, où fanfaraient dés musiques militaires, où scintillaient des uniformes, où évoluaient avec une vitesse précise et une vigueur assurée des soldats habiles, ces gens communiaient dans la même inconsciente férocité,- et ils acclamaient les engins donneurs de trépas et ceux qui en tiraient un parti impeccable. Comn^e je sortais du grand hall, assourdie autant par les vivats que par le bruit des attelages ayant évolué sur la piste et celui des cuivres ayant fait rage sous la verrière sonore, jè vis passer quelques boy-scouts équipés en guerriers d'opérette et brandissant un bâton menaçant... Et ceux-là aussi rêvent plaies et bosses ! ★ * * Tout cela et beaucoup d'autres choses encore que je passe sous silence, comme la revue du 22, autre spectacle militaire à grand éclat impressionnant, et le longchamp-fleuri qui lui-même se croit obligé de devenir le, prétexte à une « bataille » de fleurs, — tout cela c'est le bilan de la semaine des «Fêtes nationales». Fêtes? Oui, peut-être, pour ceux qui se voient octroyer à l'occasion de ces liesses multipliées à tous les carrefours de la •ville des congés bienvenus. Mais tout le monde n'a pas fermé boutique ou «fait le pont» entre le 20 et le 26 juillet. Même le 21, jour commémoratif solennel, la réjouissance — et le repos qui en est un des éléments essentiels — furent loin d'être unanimes. C'est un tort au surplus. Et je sais pas mal d'étrangers qu'étonne et que choque même la façon dont nous célébrons notre «fête nationale». Tandis que les cortèges défilent dans les rues, que des gens endimanchés vont là où les attirent un concert, des jeux populaires, une illumination, une parade militaire; tandis que les échos retentissent des pas-redoublés les plus allègres ou des «Brabançonnes» les plus nourries; tandis que les soldats flânent en exhibant leurs uniformes de grande tenue, dans beaucoup d'administrations privées, sur tous les chantiers, dans les fabriques, employés et ouvriers travaillent.Même l'Etat ne donne pas congé à tout son monde, ni les écoles à tous leurs enfants. Chose à peine croyable : si le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte, le Premier de l'An sont jours de «fête légale» en Belgique, le 21 juillet n'en est pas un f La fête nationale, me semble-t-il, doit être la fête de tout le monde, sans aucune éxeep-tion; sinon je me demande comment on justifierait qu'elle continuât de se prétendre « nationale» ? CHRISTINE. ■ niMiim é r LE TEMPS 5 Mercredi 29 juillet : UCCLE. - institut royal météorologique ; Température, 12.9; (normale. 17.3); maximum I7.5;fmai. ; s^solu, 33.4); minimum 10.7: (minimum abs., 7.0); hausse I pression. 757.2: hausse 4.3; baromètre, monte ; yent W .N. W:: ciel, couvert; eau tombée, 32.5. Soleil,—Lerer : 4 h. 5. Lune. — tarer! 13 h. 48. '"Y» — (loucher : 19 ù. 33. — Coucher : 22 h. a. ^ OSTENDE Température, 15.0: maximum. 18.5; minimum, 14.3; sans yar.; pression, 757.4; hausse 3.9; baromètre, monte: rent W.; ciel, ti ès nuageux ; eau tombée, 0,4; mer, lég. agitée. ' 6PA Température, 12.0; maximum. |6.0; minimum. 11.0; hausse 1.0; pression. 757.4; hausse 4.3; baromètre, monte; rent, W.; ciel, pluie; eau tombée. 5.3. ARLON Température. 11.0; maximum. 16.2; minimum, 8.0; hausse l.O; pression,757.6; hausse 3.3; baromètre, monte; rent .; ciel, couvert; eau tombée. 3.4. I PARIS Température 15.0; maximum. 20.0; minimum, 10.0; hausse i.o; pression, 759.1; hausse 3.0; baromètre, monte; vent calme-, ci^ peu nu&gouii m toaWe, Ovt, NICE I | pli température, 19.1; maximum.25.0; minimum. 14'-» 1 que 2.2; pression, 756.4; hausse 3.4; baromètre, mo|t, \ hn< C3lme; ciel, très nuageux: eau tombée, 0.0. 1 /for BIARRITZ W Température, 16.2; maximum. 18.0; minimum, i4sc | 0.6; pression, 761.0; hausse 1.1; baromètre, mo^« ; W.S.W.; clci. très nuageux; eau tombée. M.0. : ^ Situation atmosphérique bai La pression reste double sur la maje till tie de l'Europe. Elle ne dépasse 140mm sur eff« l'Ecosse, l'Irlande, l'Atlantique, le no est \ de la France et la péninsule hispan: et s'e: elle est inférieure à 750 mm sur la Fin:! é rie sur le nord-ouest de l'Allemagne et l'o <1 l'o: la Baltique. de; Le baromètre monte presque partout1 T signale une très légère baisse que suy°e' tre de l'Allemagne. Le vent est faible ^ déré entre W, et N.W. sur nos contré}^ , • température est comprise entre 11® et/ ■ ^ * Prévisions : Vent N. faible; couvert | — I j tic 31 juillet: S. Ignace de Loyaç —HI PETITE GAZEÎE fe Le d Anh^lt j.' Le duc d'Anhalt, venant de E ' 6' s0 'ri rendant à Londres, est passé ce Pal' )n Bruxelles. lu S I * * lio Le duc et la duchés; Orléans^ Le tribunal d'arbitres institué/Lii* jugereol le procès intenté par la duci- ' Mariejoffi Dorothée à son époux le duc d'C uos vienjrîe de condamner ce dernier à la r mtion djà la dot et des sommes apportée W' 'a dijplf chesse à la communauté ainsi 'au payi I ment d'une pension annuelle d 5,000 coitel ronnes. j tir pri * * < A l'Académie ; médecï th< Le docteur Auguste Broca, pi jsseur à rc Faculté de Paris, est élu memt coïrespi Be dant de l'Académie de médecimje belgiq se< m * A l'Association bel] de Coio; L'Association belge .de Colog a réuni ' membres en un banquet. A l'heure des toasts, M. 'anz We ve vice-président ff. de préside}, porta, m; termes heureux, la santé dulioi et da $(, famille royale, et M. G. Cloan, chanc< du consulat, répondit, au nfa de M. • Stein, consul de Belgique, ei portant J?' de l'empereur d'Allemagne. présiden traça ensuite la carrière du iercle et m lumière les progrès réalisés fendant i'd écoulée. I I S'a L'Association, qui compte V P611 près! [a l'élément belge de Cologne, ^cut donc a qu rer d'un bel avenir. ' les Une partie artistique clôtura cette 11 vr g° * * J in Los billets, de cinq f ur ukma%m %de 4 ■ $ Banque Nationale de Belgiqta en tient do- ' millions en réserve, prêts à sortir au n'p mier signe. Voilà une monnaie de papier qui Diir merci, aura mis du temps à être émise espérons encore qu'on pourra la laisser dâîv les coffres de la Banque I ^ V PC Concours universitare M. Edgard Triffaux, docteur en philcte; phie et lettres de l'Université de BrUxel pr actuellement professeur au collège comrné nal de Tirlemont, vient d'être proclamé r mier en philologie orientale au conco universitaire. Il a obtenu sur l'ensemble II épreuves du concours 90 poinSs sur 100 e a- estimé l™5 s°n mémoire était di in d être imprimé aux frais de IEtat m- Le titre de «premier en philologie or ta taie » n avait plus été décerié depuis bl qumzaine d'années. : M. Triffaux, qui est Namursis, a étudi g* syriaque, sous la direction di]M. le nro ac seur Rugener. i ^ * ra * * di Dan9 li gendarm La brigade de gendarmerie de Haoc. a été installée le 27 courant. He a pour conscription les communes le Hacco' HermaUe-sous-Argenteau, Heire-le-Rom à Lixhe et Oupeye et fait partieiu distric gendarmerie de Liège. I m La brigade de gendarmerie ci Fallait m installée le 12 août prochain, ile aura il de circonscription les communesde Aveni m Braives, Fallais, Fumai, Ht corgne [ sa tmne, Mameffe, Oreppe, Viet-Waleîf<j, sa Ville-en-Hesbaye, et fera part du disit er de gendarmerie de Huy. , 1 *-* êt « 5.. - L "mon e*re patrie & L'« Indépendance » la recomiirde en D' •mes excellents. Elle écrit : lj 5g Comme nous l'avons dit dimacie,< en r* sence de telles graves éventuala, les ctï relies politiques doivent s'apais/r/mt nal; se t Tellement, et il ne doit plus y av >(ci qu'il si ' nation fermement résolue à défé)e sa ne n' tralité et son indépendance. f de Nous avons l'intime convictioiïue tout ! fo monde chez nous fera loyalemei bravemel . son devoir. Si nous n'avons d toutes lei m forces que devrait avoir un pays ffiptaat prèl de huit millions d'habitants, dufioins notrol et armée constitue-t-elle une massfespetîtableAl Qu'on emploie cette armée dans [ naei leuresl! c conditions possibles; cpi'on utilisn coiscien-ll ce cette force au mieux de la sF/egaide du\ ?' pays, tel est le meilleur espoir dbeupl;. 5 it L'attaquefe Bruxelles s La 7e brigade mixte, d'Anvers,pus com- \ mandement du général-major pubbsl, de- ] vait exécuter hier, aujourd'hui^ démain, de concert avec les 8° et 9e bribes ihixtes, une manœuvre d'armes combinas, cdinpor- 3 tant une marche sur Bruxelles avec exercices d'installation et de bivoua à Malines et Vilvorde. A la plaine des maœin|res de Malines, un bivouac avec tentej portatives devait être établi la nuit du 29 îl 30 juillet. Les troupes ont quitté Anvers ans la nuit de lundi à mardi et sont arrivéesà Malines. Un parti adverse, sous les ordrd du major Blairon, était signalé à Vilvorde Mais l'ordre arriva de rejoindj immédiatement Anvers par suite de la tetsion internationale et de la nécessité d'avor toutes les unités près de leurs dépôts. Hierà midi, les troupes reprenaient la route dVnvers, où elles arrivaient à 5 heures, av it couvert quarante kilomètres sous la. plui et sur les routes boueuses, et sans laisser bn homme Jei en arrière. pg] fat L ui- ggs A r, ar- cha Le camp ,a donc ete abandoiir vision de cavalerie, cavalier^iy ûooom- dia-tilleurs à cheval A oe Dronos ptervalnn* ' | pli par la division, qui est rentrée en quel-1 ques heures de Beverloo à Bruxelles, à Ma-1 lines, etc. Ces troupes sont en excellente Ijforme. | *"* l A Brassohaet j Une délégation de la Conférence du jeune-I barreau a fait hier une visite au camp d'ar-- tillerie de Brasschaet, où des tirs ont été r effectués devant elle. 't Un incident, qui a fait quelque impression, s'est produit : au cours de la visite, les batte-fc ries montées en séjour au camp ont reçu 1 l'ordre de rallier leurs garnisons à cause des événements extérieurs, 'd ;4; Nos sapeurs-pompiers f Les 22, 23 et 24 août prochain auront lieu ' à Termonde de grandes festivités, organisées à Occasion du 50® anniversaire de la fondation du corps de sapeurs-pompiers de cette yle, coïncidant avec le 25® anniversaire de 1'. création de la Fédération royale des corps 1 je sapeurs-pompiers de Belgique, de la fôte \ | été de l'Union provinciale de la Flandre Wientale et du congrès annuel des pompiers u pays. M. Berryer, ministre de l'intérieur, et ,1. de Kerckhove, gouverneur de la Flandre se brientale, ont accepté, respectivement, la w ^résidence et la vice-présidence d'honneur lu comité de patronage. ; Il y aura des concours importants, récep-jcion h la gare, assemblée générale à l'Hôtel n4ie Ville, cortège, réception officielle par le i;erc.ollège des bourgmestre et échevins, remise 'îejofficielle des croix communales pour années în|de service et d'une médaille commémorative tous les participants, exercices sur la d\|plaine du Bastion 8 et banquet officiel. ,yj Le lundi, continuation du congTès à l'Hô-oïtel de Ville, manoeuvres de moto-pompes, [tirage au sort des primes êt distribution des \ prix du concours. Ces festivités seront présidées par M. Ar-s"1 thur Philips, président de la Fédération à royale des corps des sapeurs-pompiers de ?(j Belgique, capitaine du corps de Termonde, q\ assisté de M. Van Schoor, sous-lieutenant, secrétaire de l'Union provinciale. H * * i] La question des Jeux A l'occasion de l'inauguration des nou-0 veaux établissements de bains de Spa, le ' minis.tre de l'intérieur a fait ces importantes lf déclarations : n Je crois que le moment viendra bientôt d'aller plus loin. On l'a rappelé tout à l'heure, M. ^ Borboux et d'autres députés ont déposé un ' projet autorisant des jeux à Ostende et à Spa. IEh bien, prenant en considération la situation de ces villes d'eaux, la nécessité pour elles de s'assurer des ressources nouvelles, le fait que la loi est tournée au profit seulement de quelques concessionnaires de jeux qui entassent les millions dont tant d'entreprises et d'ceu- i vres disposeraient si utilement, j'estime que le gouvernement se ralliera, sinon à la formule 1 intégrale de la proposition de loi, au moins à une formule qui permette le fonctionnement de jeux sévèrement, réglementés dans l'es villes d'Osten^ et- de Spa. {îq.. Je me ItfUede Vediïo\dans èbtîf'opiïiiox'.jîes res u « purces rjue procureraient ces jeux ne seraient *ias au seul profit des communes; l'Etat en n prélèverait une très large part pour ses œuvres . ^'assistance et d'hygiène sociales. De plus, l%s®»iuant aux communes, la quote-part qu'elles ■* toucheraient ne serait pas à. leur complète ' et libre disposition. Des séries de mesures devraient être prises pour contraindre les. communes à affecter les iitaressources nouvelles au développement de tou-^^tes les entreprises susceptibles d'assurer la prospérité des stations balnéaires ou hydromi-nérale.s Le jeu autorisé dans des conditions étroite-" F ment réglementées ne pourra jamais avoir pour 00 ' résultat dans ma pensée d'étouffer la ville de e cure, mais celle-ci devra trouver dans les res-e sources qu'il procurerait le moyen de déve- lopper toutes ses installations, notamment ici quant au captage des sources, quant à l'exploi->r tation des eaux minérales et quant aux établissements de bains. Je tiens tellement à la réalisation de ce pro-li gramme complet que, s'il ne pouvait pas être •c accompli tel que je le trace, si Spa risquait de devenir une simple ville de jeux, je me rangerais immédiatement au nombre des adversaires du rétablissement du privilège. 1 v * * Marine ) Les examens trimestriels viennent de finir à l'école de navigation d'Ostende. Comme nous l'avons dit, il n'y avait pas moins de cinquante-sept candidats qui se présentaient, et ce grand nombre provient i de ce que c'était la dernière fois que les examens avaient lieu sous le régime actuel. On sait qu'une loi récente a décrété la réorganisation des écoles de navigation et qu'elle . entre en vigueur le 1er septembre prochain. Jusqu'ici les cours de ces écoles pouvaient être suivis par le premier venu; dorénavant on aura à passer un examen d'admission 1 devant un jury, qui siégera à Bruxelles. D'autre part, le programme des examens est beaucoup plus étendu et le nombre d'années de navigation exigé pour l'obtention des divers diplômes est plus élevé. Les examens ne seront plus trimestriels et n'auront plus lieu successivement à Ostende et à Anvers : il n'y aura plus que trois examens par an, devant un même et unique jury, et chaque fois, on désignera la ville où ils auront lieu. Voici les résultats des examens qui vien-nent de se terminer : Capitaine au long cours : MM. R. Carlier r^l et H. Boême. e-\| Piemier-lieutenant au long cours : MM. H. 3Sll Sacr\ J. Van Isacker, J. Berings, G. Adam-son, J.\Van Schoor, C. Boels, F. Van Troos-lu tenbergv^,, f, Decrop et J. Ruizen. Second-*eutenant au long cours : MM. E. Cornellie, i Verstraete, F. Rubens, F-J&s-tien. Ch. VivmyncV;j a. Pyson, R. Jne, F.--s lE.-R.-C. BraCra, g. Druyve, L. TteJaert, Ch. a- P.-J. Brackx, h Bulteei, J. Qf1! et L.-J.-C. e- Everaert, L. Piton| j, Vanù^8 Aspeslogh. j®3ters et F. Vër- s, Patron pêcheur : r- meire. ^^^Hl y a eu un sé- r- On remarqueraj^^^V es rieux déchet. f® ^^bibliothèque d'Ibsen rit , ^Ê- i#nistre d'Etat en lS. ]^e Dr Sigurd^*ire dramaturge, a of-or Norvège et fils d^«ke la bibliothèque de fert au Musée son père. ssans doute de connaître ,r. On sera cir"1 autour du « Canard san-es les lecture; Çroit les « MQnchner Nach-es vage ». S nombreuses. Tan- OÙ richter BJ"rason s intéressait à »rt di3^p;s ™»nifestet,ons de la littérature es %TCS dVnf^M n-d™?ve 0,1 étrangère,' les pilSSIl thèque contient une foule de livres avec dédicace; la plupart ne sont pas coupés. On a trouvé le volume d'un malheureux poète suédois qui, sur la première page, demande dans les termes les plus touchants un mot d'encouragement dont il a le plus pressant besoin : ce volume est un de ceux miTbsen n'a pas ouverts. Par contre, les traductions de ses propres ouvrages et les œuvres de critique qui se rapportent à lui forment une collection considérable; chacun de ces vo- . lûmes a été lu, relu et annoté. Il y a peu d'ouvrages de philosophie, beaucoup de journaux et de revues, et pas mal de romans policiers, qui semblent avoir été 1a. lecture favorite du poète; cette littérature facile le délassait, de travaux plus ardus. Avec la bibliothèque, le Dr Ibsen a offert, encore au Musée de Rrekke un certain nombre d'objets ayant appartenu à son père, entre antres les humbles meubles en osier qui lui servaient au temps de sa jeunesse et * de son dénuement. « ♦ * Les petits Inventeurs L'exposition des inventions et des nouveautés qui sera organisée par îa ville de Bruxelles, du 21 au 28 juillet, salle de la Madeleine, est, dès à présent, assurée du succès. Plus de 200 adhésions lui sont parvenues. Les adhérents recevront bientôt le règlement et une feuille de renseignements qui devra être envoyée, comme doivent l'être les .demandes de participation, avant le 15 juillet à la direction de l'enseignement technique et des beaux-arts, rue des Moineaux 15, à Bruxelles. Voulant encourager l'esprit de recherche et donner à tout inventeur belge la possibilité de ' produire devant le public les résultats dè ses travaux, la Ville a décidé que l'emplacement sera donné gratuitement, 'seuls les frais de transport et d'enlèvement restant à charge, des exposants. En marge des les le BÉil « Sans doute est-il bien tard pour parler en- ; core d'elles. » Et pourtant... Ces fêtes, qui célé- I braient le .centenaire de la mort du prince de Ligne, furent quelque peu compromises par la pluie implacable, qui détrempa les chemins du merveilleux parc de Belœil, les drapeaux et les : banderoles sur lesquelles se lisaient des paroles du prince ou de Mme de Staël. » Vers le soir, la pluie cessait et, ce pendant i qu'un cordon de lumière dessinait dans l'obscurité les contours de la grande pièce d'eau toute bleue, parmi les hautes charmilles sombres, le soleil se couchait dans une gloire rose : et jaune, du côté de la « grand'vue # de la forêt d? Stambruges. J Le lundi, les personnes munies de cartes j pouvaient se réfugier dans l'orangerie du châ-J teau, où se tenait un « congrès prince de Ligne ». Le malheur est que parfois ce congrès, t comme la séance académique de la veille, à Ath, sembla aussi ennuyeux qu'un jour de 3 pluie. Le programme de ce congrès présentait ? un caractère un peu disparate. Sous prétexte i de se prononcer sur la question de savoir si le s prince de Ligne a sifflé Collot d'Herbois, a 5 Lyon, nous entendîmes pendant trois.quarts d'heure une conférence — intéressante d'ail-' leurs..— sur Collot o Herboia, On nous parla en-1 core de Pauline Pannam, de Sauveur Legros, ] dont on ne fêtait point le centenaire, que nous sachions. Ce ne fut pas toujours très amu-5 sant, ni très vivant, et il nous semblait à cer-t tains moments entendre un petit rire malicieux du prince Charles-Joseph, ironiste redoutable... 5 Heureusement il y eut de l'imprévu. Quand, s au cours de la cérémonie publique au pied do la statue, M. Jules Denrée entreprit de rappro-i cher le prince de Ligne des, généraux de la Révolution, des Girondins quj parlaient de mourir pour la patrie, il y eut quelque inquiétude parmi les assistants... r La même inquiétude renaissait le lendemain e quand, devant la famille, on tâchait de souligner l'amoral isme, l'impertinence dont fit preuve en plus d'une occasion le glorieux an-cétre, qui intercédait à Versailles en faveur de Mme du Barry. ★ * * Ce qui a dû faire frissonner d'aise l'ombre e du feld-maréchal c'est le défilé des « chochetés » e du pays, le dimanche, devant sa statue. Elles étaient conduites par la Philharmonie de s Belœil, que le prince a fondée. Il y avait parmi elles des confréries locales, comme celle des Archers de saint Sébastien, en court sarrau bleu ; on sait que le prince fit partie de cette e confrérie au XVIII® siècle. Trente mille étrangers étaient venus, dimanche, malgré le temps menaçant, à Belœil. Après le défilé des sociétés, toute la cohue se transporta dans le parc. Mais le cadre est tellement vaste, tellement im-? posant, que celte foule énorme semblait, perdue parmi les hautes murailles de verdure qu'on a signées à tort du nom de Le Nôtre. La représentation en plein air nous procura l" dees moments charmants. Cela se passait dans le Parc aux daims. La scène avait été dressée L; au fond de la grande' pelouse, encadrée d'arbres ; gigantesques et magnifiques. Les coulisses étaient constituées par un petit temple de n l'amour délicieux, dominé par des arbres élan-'i cés. Le cadre rappelait à la fois Hubert Robert 'J et Fragonard. Mme Roanne, du théâtre du Parc, qui rem-L" plaçait Mme Piérat, de la Comédie-Française, e vint, dans une charmante toilette Louis XVI. 4 lire, exquisément, avec esprit, la lettre à Par-1 thenizza, la fameuse lettre « romantique » l' à Mme de Coigny. Elle tint tête devant la e pluie et la tempête, heureusement monmenta-l* nées. Puis le ciel étant redevenu pur, des co-L" médiens amateurs de la Grande Harmonie jouèrent Ctfétte et Lucas, comédie mêlée r d'ariettes, œua^e du prince, créée à Belœil lors du mariage prince Charles avec la belle Hé-lène Massalska. Disons-le franchement : cela l" n'offre qu'un intérêt rétrospectif ; cela nous rap-pelle les berquinades ou les paysanneries enrubannées, florianesques, que Versailles avait ;• mises à la mode. Mais c'est long, long et sou-vent bien puéril... Derrière la scène, on voyait 'âftjlaims du parc, le cou tendu, écoutant les ^ hnrmnntes romances langoureuses adroitement I ionise., M Mart.in Ltinssens. ★ * ★ r" fêtpî6 Vi2 J^°ctu^ation planait sur ces ! esnitê Oui i monde pensait à la guerre mena--- vîn^c' 9 f Pa&sait-U 7 On était loin de Bru- sSlet* rédactlon' des an-tienwr a<?rttea^' 0 y avait d,0s Princesses II ^io + avides de nouvelles, comme la pnn- , Bewn rfl. r3t"Ta-?s' la a"e du seigneur de auSi^ne 'B ^ 6St °m°ier dans d'Aatriahe'aui ren- de^emhprtr °rganisate«r des fêtes avait reçu des offlr nre (rt,y0I f11 polonais) "e télégramme manrti il • régiment autrichien que commanda le prince de Ligne au XVIIIe siècle : . r. „ , * Lwow, 25 juillet. , Çommondajit et les officiers du régiment d infanterie n° 30 austro-hongrois qui, pendant ^ 'donneur de porter l'il-Sn,r'tPr"ncS Ligne regrettent pro-™délî™ Ie emP6c,iés de prendre part à. ^os émouvantes festivités et vous orient dagréar leurs meilleures salutations, ainsi gue tours souhaite les plus .tooères a l'occ^de ces rates si exesptionnelles, dienee de coini -JË5LS® smé&ï. ^ On eût pu rappeleT que Claude-Lamoral lî père du prince de Ligne, et le véritable créa teur des Jardins régulietrs de Belœil, se com porta vaillamment au siège de Belgrade. FRAM. La Crise NOTRE ENQUETE XVI A ANVERS Les commissions sociales instituées À côté des conseils communaux pourraient remédier à la situation Ismen• table des ouvriers du port. (De notre correspondant particulier.) M. Marck, député suppléant catholique. pré< sident de la Fédération des unions profession'! nelles chrétiennes et vl>res. nous reçoit, assisté du secrétaire de cette fédération, M. Dhae-nens, un ancien débardeur, dans le-nouveau; local, très spacieux et très bien aménagé, que les syndicalistes chrétiens d'Anvers se sont construit rue Nationale, au cœur du quartier! ouvrier. ~ Les salaires des dockers anversois, nou* dit M. Marck. ont augmenté d'un franc envi-- ron. depuis 1900. En voici un tableau compara" tif ; t 1900 1914 ' Ouvriers arrimeurs fr. 4.50 à 5.00 5.50 à 6.50 ; 'OuvrieîTs des corpora- t tions de transport, fr. 2.50 3.00 à 4.50 j 3 Ouvriers pour la ré- J 3 ception à quai fr.3.50à4.50 4.50à5.5Qj Les dockers qui manipulent, le minerai ga-a gnent 7, 8, voire même 10 francs par journée dal travail, suivant les dangers qu'offrent les maJ tières chargées ou déchargées : blende plom-* bifère, calamine, etc. fl Les charbonniers, qui travaillent le plus soufl vent en entreprise, se font en moyenne 7 fran^fl par jour. J II est bon de faire remarquer cependant que® 1 dans nombre ç3e cas, les salaires effectivement! 1 payés dépendent de l'arbitraire de l'employeur; ^ * c'est pourquoi nous n'aurons pas de cesse que nous n'ayons. obtenu un tarif général de salaires au port. 1 La durée du travail dépend essentiellement) des saisons et aussi, dans une certaine mesure. J des circonstances. En hiver, on travaille en moyenne sept heures et demie par jour, en ® été, neuf heures et quelquefois plus. x II y a actuellement une tendance à augmenter cette durée. Le projet de loi Pépin vou-. a drait,fixer à 10 heures la durée minima de la ■" journée de travail des ouvriers de l'industrie •" des transports. Depuis 1907, la Fédération ma-ritime, tablant sur l'exemple de Rotterdam, k soutient cette tendance. Mais je ne crois pas e qu'elle soit favorable aux ouvriers. D'ailleurs, 1 au congrès de la Fédération internationale, a e Mannheim, les délégués hollandais demande-^ e ront, avec leurs collègues allemands et belges?' 'd la réduction de la durée du travail et I'appU-s cation d'un barème général. Je ne pense pas, en tout cas, qu'une augmen-;* tation quelconque d>> cette durée soit un re- ' mède a la crise. , Quant à celle-ci, on peu* dire que plus de^S J" moitié des dockers anversois en ont soufferc cruellement et en souffrent encore, plus que x jamais. Nous estimons qu'en ce moment un dixième environ de la population totale de nos l» ouvriers de transports, parmi lesquels il faut 0 compter les chefs d'équipe (foremen), gagnenn' J* largement leur*vie. Quatre dixièmes parvien-3* nent à nouer les deux bouts en ne reculant pas devant le travail dominical et le travail de nuit./ c Ce sont nécessairement les éléments jeunes ou' dans la force de l'âge. Les cinq dixièmes res-n tants sont dans une misère atroce. Les assureurs évaluent le salaire moyen d'un ouvrier ordinaire à 1,094 francs: l'expérience de plusieurs années npus a appris que la plu-e part des débardeurs de notre port n'atteignent pas ce chiffre. » M. Marck saisit au hasaTd quelques livrets de "e salaires de ses syndiqués. * L'un d'eux, un débardeur travaillant réguiiè-'s rement chaque fois qu'il réussit à se fair^ em« € baucher. et ayant en outre « fait » plusieurs ^ nuits, est arrivé à gagner fr. 623.30 entre le 50 2 janvier et le 2-7 juin de cette année, ce qui ne u fait que 4 francs environ par jour ouvrable, et * cela pour un travail particulièrement dur ef 1" épuisant l J,3 M. Dhaenens nous fournit au sujet des loyer* ouvriers des chiffres significatifs. Il nous cit< c* l'exemple d'un arrière-bâtiment de la rue dig v Navet, habité par des dockers, dont le loyer è 10 progressé de la façon suivante : 1903 s . . „ , 27 fr. par mois. a 1910 , 30 fr. par mois. lS 1911 ...... 33 fr. par mois. ^ 1914 . . * » . 35 fr. par mois. >s De modestes appartements pour dockers^, ;s loués 20 à 21 francs en 1900, ont haussé jusqu'fc \e 30 et 35 francs. i- * Dans la rue Nationale, nous dit le secr&j rt taire de la Fédération, un propriétaire a misc en 1911. ses misérables locataires dans l'alters i- native de lui payer 2 francs de plus par moyS a, ou de transporter ailleurs leurs pénates. Fà I, quand on sait combien il manque d'habitations • r_ dans les quartiers habités par les ouvriers, e< spécialement dans les 4e, 5e, 6e et 8e sections, oi* a devine la résolution que ces malheureux ont dîfc prendre, au risque d'écorner encore leur bud« get déjà si modeste : on mangera encore un peu moins de viande, voilà tout ! « Même avec 5 francs par jour l'ouvrier anversois a peine à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, presque toujours nombreuse. « — Et l'alcoolisme? « — Il intervient forcément. Qu'ils le veuillent ou non. les débardeurs doivent boire au i t port. Beaucoup d'entre eux sont embauchés i dans des cabarets tenus par des chefs d'équineM \ Malgré tous les règlements, ils y reviennent pour toucher leur paye, ou pour « remercier t celui qui leur a fourni du travail. Cela se tous les jours dans une grosse centaine de barets au moins. Trop souvent la police e<*^| s connivence avec les « stevedores » et ferm«^B L< yeux. Les ouvriers eux-mêmes, qui perdent h tant de temps pour aller de chez eux au^® s droits d'embauchage, et puis de ces endTo' bateau où ils doivent travailler, préférer 5 payés dans le « caboulot » d'en fac-c plut de recevoir un bon qu'il leur faudrait 3 ter dans un # bureau » toujours très élo1 ' Mais l'inspection du travail? ' — «st manifestement insuff D'ailleurs on nous envoie trop eouve-génieurs au lieu de personnes ayant { naissance pratique du port et de ser de1- travail. Une pétition conçue da et appuyée par les députés catboï'^ vers a été envoyée au gouvernem « — Qu'attendez-vous du machin» lution de la. crise n'est-elle pas làic « — Je n'en crois rien. Nous v^-% que les appareils de décharffpm " fussent introduits au port petit seulement quand le besoin s'en^+'on* « — Voyez-vous un remède à .+ ■ - - Dans notre syndicat chré' .Jnsi dons des commissions sociaJe?" J T#". tituées à côté des conseils c/1 ' jgïïDI JB.I.ET 1914. EPmnW

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Dit item is een uitgave in de reeks Le soir behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1887 tot onbepaald.

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