Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1977 0
04 januari 1914
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s.n. 1914, 04 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k649p2x835/
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DIMANCHE 4 JANVIER 1914 UUNSON DANS L'AGTSON VINGTIEME ANNEE —N» 4 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . . . . • . fr. 9.00 Six mois ....... 4.110 Trois mois . « • . . . 2.15 Gr.-Duché de Luzoml). 20.00 Uniou postal» 30.09 Directeur : Fefnand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition -SfJf (10 h. soir} Edition J|t (minuit) LE XXe SIÉCLE Téléphones 3546 et 3686 Instars-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne « Q.4I ' Eéclamcs (3* page), la ligne. 1.53 Faits divers corps • , » 4.00 Faits divers fin. • « » 3.09 Séparations judiciaire*» » 3,00 Micrologie* • « • « ® 2410 Los annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro £ D I T « O N * Notre personnel ayant anjourd'hu son congé traditionnel du Nouvel An le journal ne paraîtra pas demain. LÀ POLITIQUE EN FRANC! — 0»!«0»î<0 Le nouveau parti et les républicain! de droits ^ ^ rç ''S-;;-' UNE INTERVIEW (De notre correspondant) Paris, le 2 janvier 1914. Dans un article qui a fait, quoique bruit M. ta comte de Mun demandait tout réceir nient quelle est «-la politique générale qu M. Brlrcvnd entend proposer à oe pays ». « Là-dessus, écrivait-il, je demande à voi clair. Le moment est bon pour s'en expliquer si l'organisâtion de la,nouvelle Fédération,sou la direction des hommes les plus considérable de la République, doit être, de leur part, le s gnal d'une politique d'action. L'heure est tro grave pour que chacun ne prenne pas ses res ponsabili'tés. 11 y a vraiment un. peu trop long temps que nous vivons dans l'équivoque. » M. de Main exposait ensuite très cJaireraen et très brièvement le programme minimur des revendications catholiques. L'article p-ri rnier et essentiel de ce programme comport le rétablissement des relations diplomatique avec le Saint-Siège, préface nécessaire d toute pacification religieuse sérieuse et du rable. Je suis allé dieniander a 1 un des fonda tours du nouveau parti ce qu'il _ pensait d l'appel si émouvant du grand écrivain cathc îique. Mon interlocuteur, ancien minûstre, es ©ntièrementacquis à la politique de M.Brian qui a trouve en lui un collaborateur a-us: fidèle que dévoué et intelligent. — Nous avons tous, m'a-t-iï répondu, 1 plus profonde admiration pour M. de Mu ex, nous apprécions son caractère à l'égal d son talent. Mais je crois qu'il a très mal con pris nos intentions. » Que voulons nous 1 Faire un nouveu parti ? Non. Nos efforts tendent exolusivemen a grouper tous les républicains de gauche qi n'acceptent pas la tyrannie de la rue de \i lois .vuV un programme minimum et dans un disciplina fraternelle... — Pourquoi seulement les «républicains! d gauche», monsieur le ministre'■ Est-ce qu .vous considérez les progressistes et les 1h>< raux comme de faux républicains ? — Je n'ai rien dit de pareil. Qui donc ose rait dénier le titre ae républicain à d< hommes eomMe Jules Koch-e, Paul Beaur* ga.rd, Charles.Benoist? Je_ne suspecte îuêm pas le loyalisme} républicain do M. Pion. Lf attaques passionnées auxquelles il est e butte à droite me sont le meilleur garant <3 sa sincérité. » Mais les socialistes aussi sont républ cains, et nous repoussons leur eollaboratioi Si nous nous séparons des radicaux de la ru de Valois, ce n'est pas exclusivement à caus de leurs méthodes, mais également à cau« de kiur programme. Vous souvenez-vous c la réponse de M. Poincaré à M. Charles B< noist : « Il y a entre nons toute la questio religieuse »? 11 serait plus exact de dire « toute la question laïque ». Et, en effet, c qui creuse un fossé entre vos amis et nous, c sont les lois laïques que nous voulons garde et consolider. Nous sommes les adversaires d cet anticléricalisme grossier, qui ne recul pas, en vertu de ses dogmes purement négr tifs, devant la fermeture des églises, qui vol drait imposer le monopole de 1 enseignemenl Nous préconisons une laïcité raisonnable e tolérante, mais nous tenons d'autant plus cette laïcité, à cette neutralité de l'Etat. — Parmi les fondateurs du nouveau parti monsieur le ministre, je vois M. J. Thierry ex-membre du cabinet Barthou, ex-présiden de l'Ufiion républicaine.En quoi diffère-t-i d's M. Charles Benoist, par exemple, qui ap particiit au même groupe parlementaire 1 — M. Joseph Thierry s'est expliqué trè clairement à notre première réunion.Non seu lement, il accepte les lois laïques déjà votées mais il est de cœur avec nous pour défendr l'école laïque contre certaines attaques. — Vous aussi, vous allez jouer de cetb vieille guitare? Ce n'est vraiment pas 1; peine de fonder pour cela une nouvelle orga nisalion? — Je conviens que la «défense laïque» entendue d'unie _ certaine manière, est um vieille valise qui a traîné dans toutes les gares. C'est à peu près le seul bagage de no< « va-loi siens ». Nous ne la comprenons pa< comme eux. Leur but avoué, c'est le monopole de l'enseignement. Ils espèrent que les arti elles de guerre religieuse les dispenseront de tout autre programme. Nous, nous voulons simplement assurer d'une manière efficace la fréquentation scolaire et défendre l'école publique contre des attaques passionnées. Mais ce n'est là ou'une préoccupation secondain qui ne nous Tait point perdre de vue le gran-c programme social et national qui vous serf exposé dans notre prochain manifeste. — Eu somme, monsieur le ministre, 1< comte de Mira n'a eu que trop maison d'écrire «On prend nos voix, on repousse nos mains qui ne se tendent pas pour la Paveur, mais qui s'offrent pour le salut public. Hier, nous étions des alliés précieux; aujourd'hui, nou: sommes des relation..? compromettantes. » — Mais non, cela est injuste. Dans les questions nationales, nous avons fait, et nom continuerons à faire appel au dévouement d: tous las Français. Est-ce que cette union pu tno tique implique pour chaque parti l'aban don de son programme propre ?Ce qui est vrai, c^est que la majorité^ pour rendre cette unior plus facile, plus étroite, au moment du dan ger, doit pratiquer à l'égard de l'opposition non seulement la justice administrative, mais encore la courtoisie qui permet aux adversaires politiques d'entretenir des relations cordiales. Et c'est ici surtout que nous nous s é par on: elles « valoisiens ». Ce qui nous écarte d'eux C Si ';,c'au'couP moins le programme que les méthodes. Ce qui nous rapproche de vous, ai contraire, ce sont les méthodes et non le pro gramme. M. B ri and s'est expliqué là-dessus avec une force et une clarté qui lui ont valu les plus violentes attaques des blocards. Jt ne rappellerai qu'un passage de son dis cou) s elle oaint-Etienne : « La France, a-t-il dit, n'a pas fait le si rude effort de se donner la liberté, de s'affranchir du pouvoir exécutii personnel pour gémir étouffée sous une pous ■E? tyrannies locales. » T?J+ Ce <*Uie oe^a ne vous intéresse pas' •c-st-cc que voue n'avez pas plus souffert des P^tiQues administratives que des lois laïques ?Ce que nous ne voulons pas.c'cst que leg fonction anires soient transformés en agents an— m !■ ■nu.■!■■■■ JlL'Ji- 11 " ** électoraux, c'est que l'exercice de la chanté publique soit un moyen d'opnressdon. Rien n'est plus répugnant que l'exploitation de la i misère ; rien n'est plus dangereux avec le développement des lois sociales. N'est-ce pas ' pour échapper à ces lamentables errements que le ministère Barthou a imaginé et fait voter un système nouveau pou«r 1 attribution * de l'allocation journalière aux militaires soutiens de famille ? [ Les préfets et les sous-préfets se considè- i rent, le plus souvent, comme des personnages exclusivement politiques : ils tyrannisent les municipalités qui ne plaisent pas et donnent » toute licence à celles qui plaisent. Par isulitc * de l'aveulissement du pouvoir central, l'adm» nistration et la justice elle-même sont trop souvent livrées aux parlementaires et à leurs créatures. Il faut que cela cesse. Que demandez-vous? Vous voulez pouvoir lutter à armes égales pour la conquête du pouvoir, pour le rriomphe des idées qui vous sont chères. Vous voulez que la consultation populaire ne soit pas faussée par l'ingérence administrative. Eh bien ! cela, nous vous l'offrons. N'est-ce donc rien 1 > — Une dernière question, monsieur le ministre. Est-ce que la reprise des relations 3 diplomatiques avec le Saint-Siège, qui nous tient suirbout à cœur, est contraire à ces fameuses lois laïques que vous proclamez intan-r gibles'Z g — Personne n'a ianiais soutenu que la nup-s turc des relations diplomatiques fut la consé-_ quencs logicjue de la Séparation qu'elle a p d'ailleurs précédée. Ce n'est pas un principe, - mais un acte de guerre. Est-il opportun de * rétablir notre ambassade auprès du Vatican ':' Je ne le crois pas. Nous ne voulons pas aller à Canoissa, et c'est ainsi que l'on interprète- ' rait notie initiative. 1 — A Ganossa, monsieur le ministre, voilà " un bien gros mot. On ne vous demande pas de vous humilier, mais de causer... s — Inutile d'insister, cher monsieur, je de-e vine ce que vous pourriez me dire. Vous n'arriveriez pas à me convaincre.La solution favorable de cette question dépend d'ailleurs autant de vous que de nous. Mais tenez pour e assuré que nous ne « chanterons » pas. . Telles sont, très fidèlement résumées, lie® \ explications qui m'ont été fournies. On les > retrouvera, je crois, en quelques lignes, dans 1 le p ro ch ain m ani fest e-pro gram me du nouveau parti. a A. Virey. n 0 BaslletiBi politique ii ^ La réponse de la Triple-Alliance à la Triple-Entente au sujet de la proposition 3 anglaise relative aux îles et à la frontière 'J albanaise est aujourd'kui connue officiellement. Elle est bien conforvie à ce que . faisait, prévoir la note récente de la Tri-s biun-a. La Triple-Alliance prétend disso ' clef les deux questions, alors que la Tri-^ pie-Entente voidait les souder et que, da?n> n sa pensée, Vattribution à la Grèce des îles e de Varchipel était une compensation pour les sacrifices qu*on lui demandait en Alba-nie. La presse anglaise prend acte de le e situation et en tire cette conséquence que e la Triple-Entente n'a plus à prendre posi-1(-' lion sur la question des frontières alba naises. Si pareille opinion devait préva-n loir, tout le problème se trouverait remis : en question. e — On annonce, à Constantinople, que J le ministre de la guerre, Izset pacha, esi -j démissionnaire et que, suivant toute vrai- 0 semblancejl sera remplacé par Enver bey. - Celui-cis gendre du sultan et le héros de . la guerre tripolitaine, est le porte-parole 1 "t autorisé de la politique intransigeante et 1 sa nomination dans un cabinet jeune-turc désormais homogbie engagerait dêfniti- ' vement la Turquie dans les voies de la ré-( distance aux désirs de conciliation et de 1 transaction de VEurope. — Le Matin de Paris annonce,dans une note d'allure officieuse, que, dans le cou-' rant de IQ14, M. Poincaré rendra visite à Vempereur de Russie. La note ajoute ■? que le voyage présidentiel sera entouré de tout Véclat possible et coïncidera, si pos-\ sible, avec les manœuvres de Varmée russe. : Deuil princier î i>>5<or2*« La Reine-Mère de Suède qui vient i de mourir ' 0-0-0^ 1 L'OBSERVATOIRE ! —»o«—— Le vent est faible d'entre S.-O. et N.-O. sur j notre pays, où la température est comprise ' entre 7° dans la région maritime et —3° en 1 Ardenne. Prévisions : Vent faible variable; brouillard ; i température stationnaire. ; Un grand soldat Le lieutenant-général comte de t'Serclaes qui vient de mou= rir inopinément —• LES NOUVELLES Le jubilé parlementaire de M. HclSeputts Le manifestation en l'honneur de M. Hcl-leputte, qui depuis 25 ans représente l'arrondissement de Maeseyck-Ton-gres à la Chambre. vient d'être fixée au dimanche 26'avril, à Maescyck. Après la réception à l'hôtel de ville et- le Te Deuni aura lieu un cortège auquel assisteront toutes les sociétés de l'arrondissement. Dans l'après-midi,concert à la Grand'' Place par les Harmonies royales de Tongres et Maescyck. Un banquet politique clôturera la journée. Des manifestations en l'honneur de M. Heîleputte auront lieu en outre dans tous les chefs-lieux dte cantons. Le comité d'honneur comprend les noms de MM. de Ikoqueville, chef du cabinet; Mgr l'évêque de Liège; le baron de Piiteurs, gouverneur du Limbourg, et des mandataires politiques de la province. La convention littéraire russo-belge vient d'être signée à Saint-Pétersbourg. Jusqu'à présent, la propriété littéraire des étrangers n'était pas garantie en Russie; il y a quelques mois, le gouvernement russe avait conclu une convention avec la France; la convention avec la Belgique est chose faite aujourd'hui. Chez les planteurs de witloof Il y a ,paraît-il, deux expositions de wit-loof. Outre celle qui aura lieu 'le 11 janvier à la salle Concordia, rue Locquenghien, l'exposition annuelle de la Fédération de planteurs de witloof se tiendra le dimanche 18 janvier, au « Gilden-huis »,_ à Vi'lvorde. La Fédération n'a plus son siège rue du Boulet, à Bruxelles, mais au dit « Gildenliuîs », à Vi'lvorde, où elle tiendra ce jour là sa cinquième exposition. Maubïes de styles, instal lations complètes. L. Vander Voort & C°, 2G3, r. Progrès, Bruxel. Mort de Raoul Pagno Le célèbre pianiste français Saoul Pu-gno vient de mourir à Moscou, où il se trou vait depuis quelques jours. La figure sympathique du grand artiste à barbe blanche était très connue à Bruxelles, dont le public. musical tenait en haute estime le talent de Pugno. Tout) récemment encore, il y avait donné un grand concert avec Ysaye.il devait y revenir encore avant, la fin de la saison musicale. Son talent fait de charme, de force et d'éblouissante virtuosité, en faisait un des meilleurs pianistes de notre époque et, à coup sûr, le plus célèbre. Pugno fut aussi un compositeur non dénué de mérite. Il fit. représenter successivement •' «A qui la trompe», une opérette, en '1877; la «Fée 'Cocotte », féerie ^1881); lcs «Papillons», ballet H881); d'autres ballets, le «Valet de Gœur » (1888), le « Retour d'Ulysse » (1889), la «Danseuse de Cordes » (1892), la « Petite Pou-cette » (1801), le « Chevalier aux fleurs », ballet, avec M. André Messager (1897). Ùne œuvre de lui est inscrite au programme die l'Opéra-Comique pour la sai-son.An Conservatoire de Paris, il professa l'harmonie, puis le piano. Tous les musiciens déploreront la mort de ce véritable artiste. >— Comment on fabrique des complets au Portugal »o>« DECLARATIONS SENSATIONNELLES D'UN ANCIEN AGENT DE LA POLICE POLITIQUE Un ancien agent de la police politique portugaise, M. Homero Lancastre, vient de faire des déclarations sensationnelles devant un notaire de Vigo. Il a déclaré que le dernier complot de Porto fut ourdi par le commissaire général de police, M. Oaldeira Scevola, et organisé par lui, avec dos fonds remis par le gouvemoment, qui lui servirent à acheter des armes qui furent remises à des monarchistes portugais, dont il avait su capter la confiance et qui furent arrêtés à leur entrée en Portugal_ Lee déclarations de Lancastre sont contre ■ signées par des Espagnols qui collaborèrent au faux complot Le discours du Roij la Charte coloniale et la presser »0«——* UNE MAUVAISE PLAISANTERIE..7 Trois journaux s'occupent, samedi matin du discours du Roi touchant notre charte coloniale. L'article du « Journal de Liège : est excellent jusqu'au dernier paragraphe., exclusivement. Citons : ' « Depuis quelques mois l'on 6e préoccupai vifceimenit de d'avenir du Congo. L'importai dis-coeurs d'u Roi, en réponse à la harangue du ■Résident de 'la Chambre, «appelle l'aitten.tion d-< tous sur l'immense iteinrûitoâire que (nous possé dons en Afrique. _ , Pour subsister et prospérer ri lui faut cer tainiement plus d'autonomie et i!lne pourra l'oib tenir qu'eu ayant à Borna un. gouvennemeiw pi'us incité pendant. La prospérité des Indes Anglaises n est-elh pas due à un organisme qui, tout en d/épendan de la métropaîe, a cependant ses imitiiatives Le vice-roi, tout en dépendant _ du cabinet^ an glais, prend lès mesures que l'opportunité lu •diiete. Mais iit semble qu'un débat préparatoire s uni pose. M. Wocste, avant le discours du Roa l'avait diéjà reconnu. Quand cette discussion s< produira-1. eif!e ?. N'éclairerait-elle pas le gou . venniement sur les desiderata du Parlemant ? Sur oenit Belges,, quatre-vingt dix-neuf au jou-rd'hui souhaitent l'essor de la colonie,.par 'ageant les vues royales. Il n'y a plus qu'à s'entendre .pour arriver ; les t^aliser. C'est pourquoi, comme M. Renieu l'a reconniu, un. peu plus de lumière s'impose. _ Ne pourrait-on surs'eoiir pendant deux ou troi semaines à la diiscussion du projet scolaire poui traiter de suite de :1a question coloniale, préfae inténessante qui serait donnée au projet modi fiant la charte coloniale. » Surseoir à la discussion d'un projet de lo: scolaire que le pays, consulté « universelle ment » le 2 juiD 1912, a approuvé à un< grande majorité, et dont les principes on; été approuvés et défendus pai _ un granc nombre de non-catholiques notoires ! excel tient a Journal de Liège », do telles plaisan j te ries, même quand on a votre âge, sont quel que peu indécentes. DONNE VOLONTE La « Gazette » s'essaie au jeu du balancier. ] Sans doute, il y a quelque chose à faire, mais il faut être prudent, prendre garde à ceci, et puis à cela... Nous avons connu un vieil avoué de province qui répondait inva ' v-Lablement, quand 011 le consultait sur l'is-1 sp.8 d'un procès : « il y a du pour, il y a du x -'nire aussi ». La « Gazette parla comme ce prudent Ch'icaneau. Citons : ^ « Qu'il y ait quelque chose à faire, nuin'eœ doute. Et pourvu que l'on ne fasse rien qui ra,p-! pe'.i"!;e un, passé pleiiru d'erreurs plus graves qu'C celles que l'on a pu comimettLre depuis cinq ans, i que l'on se préoccupe de sauvegarder d'autres intérêts que les intérêts matériels, tout le monde apportera évidemment à cette étude de la bornn* vo'.onté. Le -Roi a indiqué que îes réformes auxquellies le gouvernement songe s'inspireraient surtout de la nécessité de donner plus d'autorité ana i fonctionnaires coloniaux. La \pOupait de ccu? j qui, depuis quelques années, o<nt étudié not.re i colonie et les autres colonies africaines ont indiqué ce remède. Il y a iliou de les écouter, à la condition, bien entendu, de ne diminuer en rien îe droit de contrôle du Parlement. Et ce ne sera un nemède que si — le discours du Roi semble le dire également — or modifie le u;ode de recrutement de ces fomotionnaires Touitc cela est très complexe, denuunde à être médité, étudié. Le discours d'avant-hier pose k problème, lie grave problème qui ne doit être abordé qu'avec beaucoup de circonispection ». Ni dans le discoure du Roi, ni dans aucune déclaration du gouvernement nous n'avons rien vu, pour notre part, qui nous menace du péril dont la a Gazette » paraît épouvantée. Quant aux « autres intérêts que les in: térêts matériels » il nous semble que le Roi en a parlé, dans son discours, expressément, et que le gouvernement ne s'en est pas désintéressé, tout au contraire. Au point de vue moral, au point de vue civilisateur, le'Congo belge peut soutenir avantageusement la comparaison avec n'importe quelle colonie, disent unanimement les voyageurs qui reviennent d'Afrique. Mais laissons cela. Puisque voilà remplies les deux conditions posées par la « Gazette n, nous sommes sûr de la bonne volonté de notre confrère. A la bomie heure. DEMAGOGIE Le « Peuple », lui, ne promet ni bonne volonté ni bonne grâce. Le discours du Roi n'a provoqué, chez lui, qu'un nouvel accès de démagogie. « Albert a songé aux intérêts des exploitations congolaises ; < sans doute, s'agit-il, de rétablir l'autonomie du. Congo comme sous Léopold; on veut sacrifier les magistrats indépendants à la rancune des Pères »... Voilà, fidèlement résumé, le jugement porté suv le discours royal par le moniteur sooialiste, dans un .article signé L. de Brouckere. Admirable hauteur de vues, prologue magnifique à l'œuvre d'éducation socialiste des masses, arrosée du million de M. Solvay et de l'éloquence de M. Anatole France! Dans l'effort cjui va être tenté pour modeler enfin l'organisation de notre colonie sur celle des colonies anglaises, le « Peu-oie » ne veut voir qu'une coûteuse fantaisie royale et une tentative de domination cléricale. A son aise. Si le parti socialiste veut 6e mettre, une fois de plus, en marge de la nation, ce n'est pas nous qui prendrons le deuil, pas du tout... Est-ce que le peuple anglais n'est pas un peuple libre, et plus qu'aucun au monde jaloux de ses libertés ? Est-ce eue ses colonies sont la proie du cléricalisme J Si le parti socialiste et son orgaoe nfficiel sont capables d'envisager et de discuter la question coloniale comme des iacobins ou comme des gens d'action, le public en pourra dono juger prochainement. >—04 e*—< Le Moniteur du 3 janvier. >■ — ORDRE JUDICIAIRE. — Sont nommés juges suppléants à la justice de paix du troisième canton de Bruges : MM. Jacqué, avocat à Bruges, en remplacement de M. Goethals, décédé ; Cauwe, avocat à Bruges, en remplacement de M. Faveau, appelé à d'autres fonctions.AVIS RELATIF A L'ENSEIGNEMENT. — A Bouchout (Anvers) sous-instituteur, 1.100 fr. Dera. à Vadm. communale avant le 15 janvier.; Ce que deviennent les ouvriers en régime socialiste »»f<0»jE<tf - Encore un exemple du " Vooruit „ Sous le titre «Vooruit amplifie son œu vre », le « Peuple » publie un article tou farci'de louanges à l'adresse de la coopéra tive socialiste gantoise. A l'en croire, k «Vooruit » vient de libérer à nouveau une ' centaine de travailleurs de la servitude capi taliste ». Pour finir, le « Peuple » adressa ' aux ouvriers cet appel prometteur : « Tra vailleurs ! faites grandir et prospérer 1< : « Vooruit » et bientôt vous travaillerez dam t vos propres fabriques ! » 1 Veut-on savoir que penser de cette libéra i tion et de cette prospérité 1 Qu'on lise l'arti-' culet suivant? paru le 30 décembre dans « He Volk », le vaillant quotidien catholique gan tois, auquel l'e «Vooruit» n'a pas encore ap j porté le moindre démenti : « DANS LA FILATURE DE LIN SOCIALISTE A CAND DANS LA SALLE DU DEVIDAGE. — Ui : vif mécontentement règne d'ans cette saille 1 parce que les ouvrières, malgré tous leuins ef forts, ne peuvent p'jus y gagner les salaires qu. ■ leur étaient .pa^és par la soc.été capitaliste, dom. . ie « Vooruit » a repris la fabrique. î Jadis, disent-elles, nous gagnions 22 francs ■ et plus par semaine; à présent, nous pouvons nous estimer heureuses quand nous obtenons ■ un salaire de 16 francs. La faute en est er ■ grande partie à la mauvaise organisation' di travail. ^ Notre chef de jadis, qui était très compétent. 1 a fui, comme tant d'autres, ce paradis ^ ter restre, et on l'a remplacé par un simtple séran 5 ceur, que 'l'on paie 22 francs par semaine ave< r déduction des jours de congé ! - Maintes fois déjà les dé vide uses ont formulé ■ des plaiintes, maiis les maîtres s'en moquent. DANS LA FILATURE proprement dite, il y a pénurie de jeunes aides. Dans le temps il \ • en avait 28 dans la salle, on a réduit ce nombre à 22 et il y a trois semaines, il n'y en avait plus 5 quie 12. Les contre-maîtres furent chargés de / racoler des enfants, mais ce fut en vain, les i parents sachant très bien que la vie est iinsup-. portable dans la fabrique rouge. Alors les patrons socialistes promirent aux 12 enfants que, s'Us voulaient faire à eux douze le travail de vingt-deux, on leur .payerait un bon « supplément ». Les enfants se .laissèrent persuader et quand le jour die la paie fut venu, on leur protposa un supplément de... 30 centimes pour toute la semaine ! Tous protestèrent vivement et le •supplément fut porté à 50 centimes. Faisans un peu le compte. Le salaire réguiien d'une aide-fileuse est de 10.90 francs uar semaine. Il en manquait 10, dont ;!a besogne fut fadte par les 12 qui étaient restées au travail. Le salaire de ces 10 ouvriones eut été de 109 fr. On donna C fr. aux 12 travailleuses, qui firent leur ou virage 1 Résultat : ^es actionnaires du « -Vooruit » gag.non.-t, de ce chef, 103 francs par semaine au détriment des ouvrières ! Voilà comment le « Vooruit » « libère les travailleurs de'Ta'-servitude capitaliste ». Voii.là comment i'1 leur aippocînd à .travailler dans leurs « propres » fabriques, voilà donc l'œuvre que le « Vooruit » va « amplifier » selon l'expression du « peuple ». Il est doublement suggestif, ce récit du «Volk». Il nous montre des ouvriers d'organisations socialistes réduits à regretter leurs patrons capitalistes et parce qu'ils les ! payaient mieux et parce qu'ils dirigeaient , mieux l'entreprise : c'est, en quelques mots, une nouvelle déclaration de faillite du socialisme...Nouvel An tragique en Allemagne »o« Toute une série de crimes et d'attentats Le nouvel an a été marqué, en Allemagne, par toute une série cl'© crimes et d'attentats plus odieux et plus tragiques les uns que les autres. DEUX ENFANTS ET LEUR MERE ONT LEUR GORGE COUPEE A VV5EDENBRUCK Au milieu de la nuit, 011 entendit soudain, danis. la demeure de l'architecte Sehauerthe, à Wiedenbruek (Westphal-ie^ des cris effrayants. Lcs voisins accoururent, forcèrent les poites et pénétrèrent dans l'appartement. Dans la cuisine, Mme Sehauerthe était étendue inanimée, la gorge tranchée. Lans l'escalier, sa petite fille, âgée de sept ans, râlait, la gorge ouverte, et rendit le dernier soupir au bout de quelques instants. Dans le jardin, on découvrit le fils de l'architecte, âgé de dix-sept ans. D gisait dans la neige, blessé lui aussi à la çorge et perdant son sang. On le transporta a l'hôpital, où il put déclarer qu'il avait été assailli dans l'obscurité par un inconnu dont i'1 n'avait pu distinguer les traits. Il trouva la force de s'enfuir en sautant par la Penêtr!e. L'architecte, lui, n'est pas blessé. Il dit ne pouvoir ^ donner aucune explication sur le drame où tous les siens ont et assassinés. La police a .procédé à son arrestation, mais il semble douteux qu'il ait donné la mort à sa femme et à ses enfants. Les soupçons se portent plutôt sur le fils aîné, âgé de vingt-cinq ans, un dévoyé qui avait dû quitter son emploi à Berlin à la suite d'irrégularités et s'était enfui en Suisse. Il était revenu dans sa famille le 31 décembre. Depuis l'atroce tuerie, il a disparu. UN LYCEEN, DEVENU FOU, FUSILLE LES MEMBRES DE S£ FAMILLE A Salmuenster, un lycéen, âgé de 16 ans, atteint subitemen tde folie, a tiré à coups de fusil sur toutes les personnes de sa famille qui se trouvaient présentes. Il dirigea d'abord son arme sur sa mère, oui fut fort grièvement atteinte. Une de ses tantes reçut également une grave blessure ; son frère fut effleuré par une balle. Le jeune homme, voulant tirer aussi sur sa sœur, la poursuivit dans la rue, mais elle réussit à lui échapper. Il se réfugia alors, en poussant des cris affreux, dans une église, où on l'arrêta. UN PARRICIDE A LIEBiENHAU A Liebenhau, dans la Prusse orientale, un maquignon, nommé Horn, a tué 6011 père d'un coup de hache. UN GENDARME POIGNARDÉ A Salach, dans le Wurtemberg, pendant le réveillon, deux Italiens poignardèrent un gendarme qui le3 invitait au calme. Le meurtre commis, ils prirent la fuite et ne puient être arrêtés. z LE DIRECTEUR DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE DE STUTTGART A DISPARU.A Stuttgart, le directeur de l'Ecole polytechnique, le professeur Pickersgill, a disparu lie jour de l'an au cours d'une promenade. Malgré boutes les recherches, on n'a pu retrouver sa trace. Comment mourut Claude Bernard 3#!<0>Ï<<C- Son dernier hommage à la vérité catholique Le monde scientifique à Paris a célébré avec une solennité que justifiait l'éclat du souvénir célébré, le centenaire de Claude ' Bernard, créatieur, peut-on dire, de la phy-' siolôgie moderne. Extrayons d'un article que lui consacre M. Bonteyre dans l'«Echo de Paris » ces quelques souvenirs qui nous montrent dams l'illustre physiologiste un chrétien. convaincu, et repentant des faiblesses de sa vie. > i « Claude Bernard, écrit-il. fuit un chrétien, moins fervent que Pasteuir, mais solide et si<n-- cère. Sa vie put n'être pas celle d'un oieux fi- Claude Bernard dèle : sa carrière scientifique et lk'air du siècLe i'avaiemt distrait des pensées d.e la religion, qu'il sut toutefois garder intactes en son esprit poum les retrouver avec bonheur au soir de sa vie. Chaque année, lorsque, les vacances venues, il retournait dans son .petit pays natal de Saint-Julien, en Beaujolais, il aimait à paraître à 1Jéglise où il avait, aux offices, une place accoutumée tout en face d.e 3a chaire. Un jour, le vicaire de cette paroisse (c'était le si apostolique abbé Faurax, qui vient de mourir à JLyon dans un renom d'incroyable charité) lui fit visite en sa maison natale, et, avec l'intrépide ardeur de la jeunesse qu'encourageant, au surplus, le bon acoueil de ce paroissien de man que, il lui dit à brûle-pourpoint : a Docteur, êtes-vous toujours chrétien ?» Et Claude Bernard de répondre sans hésiter : « Pas autant que je le voudrais, mon cher abbé; mais ne me blâmez .pas_ tro.p : si vous voyiez le milieu dans lequel je vis, vous m'auriez vite excusé ! » — Réponse fine et touchante, et aussi, souii.i gnons-le ici, réponse angoissante par la terrible accusation qu'elle porte avec soi. — Le milieu dans lequel je viis !... Combien d'honnêtes savants, artistes ou penseurs ont dû, tristement, se murmurer à eux-mêmes cette constatation, depuis qu'une équipe de déchristianisation a envahi, avec les avenues du pouvoir les hauts postes de notre en soigne ment d'Etat ! De ce même Collège de France, si accueillant aux Ledrain et au.x Loisy, un Brune-tière, ne l'oublions pas, a pu être écarté, et quand il s'est agi de nommer à la chaire d'Op-pent le seul disciple qu'il eût reconnu capable cle lui succéder, le F.-. BienvcnmMartin, lors installé rue de Grenelle comme aujourd'hui place Vendôme, a remplacé l'abbé Scheil par un éfêve orientaliste, sur l'injonction de M. Clemenceau-. Plus récemment, nous avons vu un Darboux tenter de saboter scandaleusement une élection à l'Institut, pour fermer l'Académie des sciences ait docteur Branly, insuf fi sa manant laïque. Or, nos gnillards libres-peuseuns selon le rite du Grand-Orient vont répétant que le progrès scientifique a fait justice de l'obscu-ram'isme de La foi Religieuse, et, s'ils se heurtent à la mémoire d'un Pasteur ou d'un Claude Bernard, ils croient avoir « respecté » les convictions les plus profondes de tels savants en les passant honteusement sous silence comme quantité négligeable dans l'appréciation de leur génie. Il y a, pour justifier cette .improbité de l'esprit, un dogme d'Etat qui se formule par le cliché connu : Religion? affaire purement privée, individuelle^ question- de sentiment ! Tel n'était -pas l'avis de Pasteui lui-même; à preuve, la rpéroraison de son émouvant d lise ours sur la tombe de Sainte-Claire-Deiville. Quant à Claude Bernard, il avait gardé tout au fond de lui le sentiment de paix inteMec.tuel.le que donne la foi à l'Evangile. Le célèbre pêne Didon, qui écrivit, au londemain de la mort du savant, un article ai ému, était devenu son ami après avoir été sein disciple, et on sait ce que cette am.ii'ié-là pouvait donner de chaleur à une âme de bonne volonté! Aussi l'illustre savant mourut-il' bon chrétien ot, bien entendu, après avoir reçu (des mains de M. Castelnau, curé de Saint-Séverin) -les derniers sacrements. La veille de sa mort, il dit encore au.père Didon : « Combien j'eusse été peiné si ma science avait pu, en quoi que ce soit, gêner ou combattre votre foi ! Jamais mon iriomtion n'a été de porter à la religion la moindre- atteinte. » Et il ajoutait : « Oui, mon înèrèi vous oiites bien : le matérialisme et le positivisme sont à mes yeux des dootrines insensées et insoutenables. » W O-tX"© OOIO-XJLI O LA MORT DU CAPITAINE CASSART Un service funèbre pour le repos de l'âme du regretté capitaine Cassart, décédé inopé-ment à Kinshassa (Congo belge) sera célébré en l'église du Sacré-Cœur, rue Le Cor-rège, le lundi 5 janvier 1914, à 10 heures. L'inhumation aura lieu au cimetière de St-Josse-ten-Noode à la rentrée du corps d'Afrique.UN DECES Un câblogramme nous apporte la triste nouvelle du décès de M. Noël Bené, d'Ailon, agent de la Société commerciale et minière du Congo, dans l'Ueilé. M. Noël René est décédé par suite de noyade accidentelle, le 6 novembre. Il s'était mis en route depuis quelques jours pour revenir en Europe. On no possédé pas d'autres détails.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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