Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 28 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rt5v/
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ANNÉE.— Série nouvelle. ~NC 596 Mercredi 28 Juin 1^16 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 rue ds la Bonrsa — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64 BELG E bureaux a paris • 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICE * 21. PANTON STREET Lefcester Square, S. Vf. Directeur : FMD UEBRâ! ÏWVWWWWI HO cent, le N° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois ♦> .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne ûa Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. £3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris I ordre flnjoflrsylMI1 —*—»o«—- nu LE CLAIR-OBSCUR DEVIENT TOUT I U A FAIT CLAIR Co: (De noire correspondant particulier.) jj£ Paris, le 24 juin 1916. ° , r es journaux dissertent avec abondance (1° J ia portée de l'onire du jour qui a clos ag 1CS sept séances de comité secret, Le gouver. Lient sort-il grandi ou diminué de ce long m> ilât ? L'autorité de la Chambre s est-elle pe ^vru" par cette opération de clair-obscur I «e Un confrère enthousiaste répond que « la „lila.rité chaque jour grandissante de vi Briand sort des derniers débats plus Vainde encore ... 11 ajoute, de plus en plus hWie, que « depuis Ga-mhêtta* aucun vc Minime ne connut dans son pays confiance aa é»ale et égale popularité, ni ne fut plus «gne m lie'l'une comme de l'autre ». . vc M Clemenceau prétend au contraire que pc «•.Chambre a donné un conseil judiciaire à vi M Briand. 11 n'est d'ailleurs pas plus amiable pom la Chambre que pour le gouverne- ^ '"T'inon lvumbte. avis, le président du <v Conseil ne mérite ni cet excès d honneur ni Hlè indignité. L'ordre du jour qui a clôturé les travaux du comité secret est un succès nour M. Briand, mais non une victoire. C'est un succès. Comment peut-on le con-i'ster sérieusement ? Le vote a eu lieu pni division. Cela permettait donc à toutes les (ininions de se faire jour, à itoius les mécontentements de'se manifester. Le scrutai sur a res mots ■ « Elle lui /ait confiance » a donne _ ce résultat : MO voix pour le gouvernement et 07 contre. , Parmi les opposants, nous trouvons tous les inlerpellateurs, les principaux promo Isiu's du comité secret, les plus 'distingues candidats ministres, les Valoisiens les plus convaincus, les pèlerins de Kienthffl et leurs «artisans avoués ou honteux. MM. Albert .•ivre et Accanibray voisinent sur la liste avec MM. Ceccaldi et Raynnud, avec les citoyens Raffln-Dugens, Alexandre Blanc et Bri/on * ~ Celle coalition de mécontents me donne f. lien le droit, d'être satisfail. ' — « Regardez qui vous applaudit », euait un jouir un député de gauche à un mmistre suspect do pactiser avec la droite. Plus j étudie le scrutin, plus j'y trouve d'indices ras- 51 L'ord.re <Ju jour a-t-il été rédigé avec quel- c Le arrière-pensée politique » .i)u;mcnts bien certains que jai recueillis i me permettent de répondre négativement. : On sait qu'il a été élaboré par une délégation de représentants de tous les groupes lie la Chambre sans exception. Ccsl meme ; un l'ait unique dans nos annales parlementaires, et cela mérite attention. Avant la rédaction définitive, il a été soumis au pt-aident du conseil qm a demande rte noni-lii" use s modifications/ Toutes lui ont été W-. -idées sans mauvaise grâce Laccord était, donc complet entre les délégués et n'ien que l'ordre du pour porte la signature, rte tous les délégués, on dit couramment l'ordre du jour Sibille, du nom du président d'ige de la délégation. Et c'est un prétexté à de faciles plaisanteries. On prétend qu d est rédigé en termes sybillms, tout à MM i comme une consultation de .somnambule, Quelle exagération>C'est du jargon parlementaire ni meilleur ni pire que celui que l'on nous sert habituellement. .l'arrivé au point délicat. M. Briand s«W laissé donner un conseil judiciaire? La Chambre va-t-elle, à l'exemple de la Convention. créer des commissaires aux armées / J'avoue ne. point partager les inquiétudes de pluisteu-ïs de nos confjèits. \ l'heure actuelle, le Parlement exerce ■surtout son contrôle par le moyen des grandes corn-missions. Des délgués dies com-missions, du budget et de l'armée de la Chambré et du Sénat sillonnent le front de nos armées. Une quinzaine ont visite Verdun. On les laisse tout voir dans la zone de «lierre comme dans celle de 1 intérieur 'finals sont les résultats de ces missions? La plupart des délégués retiennent meilleurs. plus confiants, plus rassurants. Jamais le commandement ne'.s est plaint detie fcèné par ces enquêtes sur place. Si deux ou liois incidents, d'ailleurs sans importance, se sont produits, ils n'ont eu d autre cause une le manque de tact de deux députés qui se sont vus rappeler à plus de- mesure un peu brutalement. Les députés et sénateurs en mission n'ont cessé, je le répété, de se louer de la courtoisie et de la bonne volonté dos grands chefs qui, de leuir côte, ont rendu, hommage#à la discrétion des parle- llenifvrqifez que ce contrôle sur place, non îles opérations miili I aires, mais, suivant les S. raies mêmes do l'ordre du jour de jeudi, „ des services ayant la mission de pourvoir aux besoins de l'armée », a été institue et a : fonctionné bien avant la guerre. _ . 'Mais alors, objectera-t-on, ài tjuoi rime rkinovation réclamée par l'ordre du jour? Les augures répondent que les grandes com-omissions ne peuvent, avec le régime actuel, envoyer des délégués que pour une mission t.«mp'e'i'.aire dont le but est nettement défini. ■ La délégation des néo-commissaires serait permanente et générale, bien que « limitée aux services ayant la mission de pouivoii aux besoins de l'armée». M Alexandre Varenne, qui a été Je red'ac-Heànr'de ce paragraphe de l'ordre du jour, et qui n'est point l'ennemi de M. Briand, commente ainsi sou texte : « La Chambre se garde de vouloir diriger felte-môme ce qui n'est pas de son domaine. Elle s'Snlcfïit d'intervenir dans la préparation, la direct ion et l'exécution des plans militaires. Cela, c'est l'affaire du gouvernement et du commandement. Son droit à elle, et son devoir, c'est d'abord de se faire renseigner sur la conduite générale de la guerre, et le comité secret lui en offre le moyen. Elle se réserve d'y avoir recours à nouveau. » Son droit encore, et son devoir, c'est de : tveilller à ce qu'il soit pourvu, par tous les services qui en sont chargés, à tous les besoins des armées. Et pour cela, elle se propose d'envoyer sur le front des délégués qui contrôleront en son nom. r, Voilà la part ,'ie la Chambre dans son domaine propre. Elle entend d'ailleurs ag;r Belgique et Italie UN ECHANGE DE TÉLÉGRAMMES g| M. Boselli, le nouveau président ^ du Conseil d'Italie, a adressé au chef de Cabinet de Belgique, M. de Broqueville, le t/élé- gramme suivant : no « Au moment d'assumer la présidence du xv gouvernement clu Royaume d'Italie, il m'est cle agréable de renouveler à Voire Excellence c€ revpression des i^ésolutions et des senti- ments qui unissent le gouvernement et le ^ peuple belges ù V esprit et aux actes du g ou- »31 vernemenï et du peuple italiens. ^ Boselli. » c. M. de Broqueville la répondu : Ie et « Je remercie Voire Excellence du nou- v veau témoignage de sympathie qu'elle (i, adresse à la Belgique au nom du gouverne- f, ment et du peuple italiens. Je lorme des n vœux pour que notre amitié déjà resserrée v par la guer.re soit scellée par une commune £, victoire* y Broqueville. » d1 le ^=z==s n /WWaAWW'W\'V\WVV'W\'V\'WVWWVV'V'VW\VVVWWVWVV1 1 I n J J\os lecteurs trouveront en \ fi | seconde page, toutes les nou- | | v elles de la guerre et les i q j dépêches de la dernière heure ; ' fVWWlWV1WWVW.HWWV\W\MU\VVVVWWWVW J' ÉCHOS tei Le cabinet de M. Vandervelde Le « Moniteur » publie l'arrêté royal appe- lant M. le 'bâtonnier Charles De .longh aux 1( fondions de chef de oabinei! de M. le ministre ju \randervelde. ,)e . ~°- de Le contre-amiral Biard, j'! ancien gouverneur du Havre, major général de la marine ;'i Lorient, est nommé au commandement d'une division de la Ire armée ( navale. Il est remplacé dans son emploi par M. le contre-arniral La Porte. Nous adressons ù M. le contre-amiral Biard nos sincères félicitations <l l'occasion des nouvelles et' hautes font'tions ;doht' il est investi.La commission miltaire du Havre Le lieutenant de gendarmerie Jeangettc est nommé membre militaire suppléant de la . Commission de recrutement .permanente sié- f géant au'ÏIavre. Dans l'armée (i La commission de capitaine commandant g conférée aux capitaines en second du corps j) des transports Van Roy et Bovy. et celle de „ capitaine en second, conférée au lieutenant q du corps des transports Denis, sont retirées |, à oes olflciere, qui cessent, .sur -leur demande, y ' de faire le service à l'infanterie. ^ —o— / La circulation dans la zone des armées : Par .dépêche du 19 juin 19JG, le Général commandant en chef des armées françaises fait connaître que la circula,lion dans la zône J des armées (Seine-Intérieure) est interdite de J : 22 heures à i Sieures. ■—o— t i * Quelques enormites Du n Canard du boyau » : | 1 1. — Un militaire mobilisé comme photo- \ graphe d'un service i-adiographique, arrive j ' dans un nouvel hôpital où il vient d'être en- ; voyé. Que croyez-vous que l'on en fit ? Sous i} prétexte qu'il savait « préparer .des bains », , on remploya à chauffer ceux des malades. ( s 2. — Ayant appris que de général X... avait , f oommandée une offensive de nuit, le gendar-f me Guignol lui a dressé procès-verbal pour ( attaque noôtame. 3. — Un permissionnaire, de retour au front, a oublié de faire dater sa permission n à B. , s _ Pourquoi n'avez-vous pas fait viser vo-'> tre •permission au retour ? x — On ne me l'a pas demandée. a —^C'est à vous de faire timbrer votre permission.e — Permettez, mon commandant, voulez-? vous que je retourne tout de suite la faire timbrer ? 1, - -ô— n i. Les Ephémérides de la Guerre it ;e 28 juin 1915. — En Pologne, les Allemands ir attaquent en force au Sud-Est de Badom. — Bombardement des hangars à Zeppelins c- de Friedrischafen par l'aviateur Gilbert. 0t — Dans l'Est-africain allemand, les An-n- glais s'emparent du fort de Bukoba. er "" " ~ î ' c" 'd'accoiiil avec le gouvernement qui accepte a" ses vues, et elle lui donne sa confiance pour g® 'agir de son côté. » Comment seront choisis les commissaires >st aux années ? Directement par la Chambre, n- ou par les grandes commissions ? Faudra-té t-il une loi, ou un simple accord entre le ve Parlement et le gouvernement suffira-t-il ? La discussion qui aura lieu, soit en séance de publique, soit dans les groupes,, et sans es doute ici et là. ne manquera pas de préciser >e- la pensée die la Chambre et de rendre tout 'o- à fait clair le « clair-obscur.» de l'ordre du ui jouir. Mais jusqu'ici je ne.vois pas de raisons sérieuses de s'alarmer des prétendus empié-'m tements du législatif sur l'exécutif r:n ^ A. VIREY. M. Emile Waxweiier est mort lundi \ Londres dans un accident d'automobile Une draniatiqu'e, tme lenible nouvelle ions arrive de Londres : M. Emile Wax-,veilier. a été tué, hier lundi, dans un acci-lent d'automobile. Sur les circonstances de je -malheur, les détails manquent encore. Le directeur de l'Institut Solvay habitait Londres depuis quelques mois 11 s'était établi au Havre en «octobre 1914. C'est du Havre qu'il partit pour la Suisse, où sa discrète et loyale propagande fit tant de bien à notre pause. C'est au Havre qu'il écrivit, pendant tes .derniers mois de 1911-, la Belgique neutre et loyale, chef-d'œuvre de précision et de viguèua-, modèle de discussion scientifique, dont l'effet, dans le monde entier, a été si funeste aux Allemands. Quand le gouvernement belge constitua une commission en vue- de préparer la solution des^ problèmes économiques que la guerre a posés, M.Emi'le Waxweiier y entra un des premiers. Il se donna corps et &me à sa tâche. Membre de la délégation belge' t\ la Conférence économique de Paris, il eut dans le succès de nos 1 compatriotes -une part considérable. 11 venait do rentrer à Londres quand la mort 1 h frappé. Quelle perte pour le pays ! Ce n'est pas seulement pair la force et récite,t de son talent que Waxweiier eut admirablement servi la Belgique ressuscitée. Dans les questions indus'triieilles, économiques et sociales, il était passé maître. Il avait commencé sa •carrière dans l'industrie privée^ en qualité d'ingénieur, après de brillantes études, r eu Nyssens l'appela, en 1895, à l'Office du 'l'ra-v-âtiil. Ouelques années plus tard, M. Ernest Solvay lui confiait la direction de son ins-til'Uit, auiqiuel il faut reconnaître toutes les qualifiés d'un instrument scientifique de premier ondre même quand, on est obligé de faire des réserves sur telle ou telle -de ses tendances. A la tête de ce laboratoire, M. Wa.xweàilier donna toute sa mesure. Son airdfeur au travail, la. finesse et la pénétration de son esprit critique, l'excellence de sa méthode jetèrent le plus vif éclat. Sa probité intellectuelle n'a jamais fait -doute pour personne. Nous étions quelques-uns à fonder siw cette brillante personnalité, que la pratique des affaires publiques aurait émancipée de quelques traditions d'école, les plus belles espérances, ilékfê S il meurt dans sa cinquantième année, dans un stupide accâ- I dent 1 .. 1 Dès les premiers jours de la guerre, il ; avait discerné la force et la profondeur du courant qui allait renouveler la politique intérieure de notre pays. Dès les premiers bc jours 'de l'exil, il fut de cœur et d'esprit avec — nous. Nous entendons encore, l'accent de sa e: chaude parole. Nous sentons encore le ia- de fraîch'issement de ses lettres cordliales. S'il sa ne partageait pas notre foi positive et s il le disait loyalement, Waxweiier comipnenan / re autant que personne le rôle du} christianisme dans le monde, l'influence de l'Eglise catholique sur la civilisationv sa bienfai- sance et sa. nécessité. D'accord sur tout cela, ^ nouis l'étions naturellement sur les grandes ^ Lignes de la Belgique nouvelle. Pourquoi gj Dieu a-t-il permis que ce bon, que ce grand serviteur de la Patrie disparaisse avant m d'avoûir vu la. résurrection de la Belgique, avant d'avoir respiré l'air nouveau qui revi- ^ fiera et renouvellera notre cher et malheu- 9 reux pays ? .. c Rien de plus curieux que les positions suc- q cessives de ce noble et puissant esprit vis- p( à-vis des destinées de la Belgique nouvelle. e] Il commença par étuxlier uniquement l'as- pect moral du problème. Il lui semblait que n notre neutralité, en aggravant le crime (le s 'lAUemagne, en onus donnant aux yeux de ^ l'univers entier l'auréole et le bénéfice mo- 0 rai du martyr, nous avait mieux servi que {] nos soldats eux-mêmes. De là à vouloir p conserver, nouir l'avenir, ce bouclier salu- (j ta.ire, cette espèce de palladium, il n'y avait j: qu'un pas... Mais l'étude de l'aspect poli- | tique le convertit bientôt. Nous savons ce q qu'il en pensait il y a un mois. Puisse-t-il j; avoir laissé trace de ses -convictions ! c, Puisse-t-il, après sa mort, contribuer à a éclairer les myopes et à décider les timides. ( Emile Waxweiier était professeur à l'Uni- \ versité de Bruxelles et membre de l'Acadé- 1 mie de Belgique. La liste de ses ouvrages ] serait fort longue. Espérons qu'un de ses f disciiples retracera prochainement l'acti- c vité de celte belle vie. 1 Nous présentons à Mme Waxweiier et à ses fils l'expression 'de nos plus sympa- ; ticiues condoléances. I ,F. N. j Nouvelles de la Patrie Belge - NOUVELLES DE PARTOUT S Les journaux libres La (i Libre Belgique » nous cite plusieurs litres de-journaux qui paraissent en Belgique . occupée à la ,barbe des Allemands et en relu-t sant comme effle de se soumettre a la censure g s boche. Il y a « La Vérité », « Le Belge », e „ L'Ame Belge », et «De Vlaamsche l^euw», ;t qui se publie en flamand. Tous mènent le S bon combat et sont le témoignage vivant de !> l'inflexible patriotisme de nos compatriotes. ■—0—* A BRUXELLES rl L'envoi de pain à nos prisonniers :s Le gouverneur très provisoire de la Bel-f gique vient de faire placarder à Bruxelles e l'avis suivant ; r La convention suivante a été conclue, à 1 titre de réciprocité, entre les gouvernements .1 allemand et français : 1 1) Lesienvois collectifs (envois en groupa- j ge) de pain exp'lié des pays neutres aux prisonniers de guerre et aux prisonniers ci- ( d- vils belges et français internes en Alterna- , re ane sont autorisés jusqu'à concurrence de £ i- § kg, par personne et par semaine. c is 2) Les envois isolés de pain seront mtei-"i dits à partir du 1" juillet 1916 ; le pain de f ces envois sera confisqué a son arriveu ( il dans les camps d'internement. s r- Les officiers prisonniers pourront cepen- ; JT dant recevoir aussi des envois isoles de pain ; exjpédié d'un pays neutre. l m Je décide par conséquent ce qui suit 1 < m a) A partir du 1°' juillet 191G, il ne sera n plus permis de remettre directement a tout intermédiaire d'un pays neutre des ordres d'expédier clés colis quelconques a des pn-■r sonniers internés en Allemagne ; il sera également défendu d'envoyer de 1 argent à re C£bf En revanche, j'autorise l'Agence helge de renseignements poui- les prisonmers de o-uerre ,ct les interniés, 12, Marché au Bois, ? BruiîSîfgS, ét ses succursales a accepter les ordres d'ex<pédier de Hollande ou de Suisse des colis destinés aux prisonniers, ds L'Agence groupera ces ordres d envoi et se chargera de les faire exécuter ainsi qu il C°c)V Encontre, j'autorise la «Volksopbeu-n- rino- „ à Gand à accepter de meme, par 1 intermédiaire de son agence d'Anvers les ordres d'envoi destinés au bureau dexpe li- — tion de colis qu'elle organisera en Hollande. |te Bruxelles, 13 ju;n 1916. ur ner genieral-Gouverneur in Belgien, Freiherr von BISSING, ,€S Generaloberst. •a- La ville encore une fois condamnée ! i'? Les vilains oiseaux boches qui habitaient ,ce Bruxelles avant la guerre, .s'enfuirent on le ,ng sait, dès le 2 août. Puis ils rentrèrent chez ■ »r nous à la suite des troupes envahissantes. „t A peine réinstallés, ils affirmèrent que ,iu leurs demeures avaient été pillées Ce fait n= était faiit, mais peu importe. La Komman-ié danlur s'empressa naturellement d'accueillir leurs plaintes et les engagea à faire leur no-I.'additidn vient d'être faite; elle s'élève ? i total de 350.000 francs que la ville de Brunies devra payer I -» Le Barreau Une assemblée générale des membres du irreau de Bruxelles aura lieu le 10 juillet ochain pour pourvoir à •l'éleciîâon du bû-ton-er.Il est superflu de dire que les avocats bim- ?llois rééliront M. Léon Théodor. — DANS LE PAYS DE LIÈGE Le Kaiser en voyage On apprend de Hollande que le kaiser a îspecté les fortifications de Liège, la semai-e dernière, et qu'il s'est intéressé particulier eme.nt aux défenses du fort de Pontisse, endu célèbre par le rôle important qu'il a nié dans les premiers jours de la guteire ac-.îelle.Le correspondant du « Daily Express » à i Haye dit savoir de .source sure que l'em-ercur allemand a traversé Namur mercredi ernier dans la soirée. Il a passé la nuit à "erv.iei's et a continué jeudi son voyage en utomobile vers l'Allemagne, se rendant, it-on, sur le front russe. Le plus grand secret est gardé sur les rai-ons de ce voyage qui était inattendu et a ausé une grande surprise parmi les garni-ons allemandes de Belgique. L'empereur ■enait du grand quartier général près de Mé-ières, où il a eu plusieurs entrevues avec le ;ronprinz, le prince héritier de Bavière et le lux; de Wurtemberg. —q—■ EN HESBAYE Disette de fruits Un désastre frappe la I-Iesbaye. Il n'y a ias de fruits cette année, presque pas est jeut-être mieux dire. L'année passée, c'était 'abondance. Dans tous les vergers, les ar-jires craquaient sous la charge ; les branches se courbaient tellement vers le gazon de nos nuïti.ples vergers que les vaches arrachaient les pommes pour les manger... Actuellement, lin très grand nombre de nos vergers ne produiront rien. Les autres, à de très rares ex icptions près, fourniront quelques sacs, tan [lis que l'année passée on les oomptait pai centaines. D'abord les cerises ne donnerait que fort peu. Il y a fort peu de pommes e quelques poiriers seulement qui portent. Lf temps de la floraison de cerises a été extrê moment néfaste à la fécondai ion de la fleur A COURTRAI Un aviateur annonce les victoires russes Un aviateur français a lancé sur la vilt des paquets de bulletins annonçant la grand victoire des Russes et le nombre des prison nions qu'ils avaient capturés. Les Allemands ont lire immédiatement su l'avion. Ils essayèrent de ramasser les T>ulle tins tombés. Mais les Belges avaient été plu: vite qu'eux 1 IMiaiisiËsiii ÈLo pftËPÂRËNf LEURS MALLÉS Êf INVOQUENT LA CONVENTION DE LA HAYE. . EN FAVEUR DES FONCTIONNAIRES QUI AURAIENT TRAHI ! A la , .„ troupe Nous cueillons dans une des feuilles em- pas,sai hochées éditées à Bruxelles et qui s'intitule droits — ô ironie — « le Bruxellois » un article j'artiii extrêmement curieux. Titre : « L'arlicle 43 ner a^ de la troisième Convention de I.a Haye et re qui sa signification pour la Belgique ». ailleui Ce factum mérite, on va le voir, d'être avoir reproduit « in extenso ». Le voici : en aie « L'article 43 de la Convention de La Haye stipule que : « L'occupant, dès qu'il détient réellement le pouvoir légal, doit prendre '|n,j toutes les mesures, qu'il dépend de lui, pour I 0u rétablir et maintenir dans la mesure du pos-sible, l'ordre public et la vie normale, cela £ pour autant qu'il n'existe pas d'empêche- ferments et conformément aux lois du pays ». ,>rjvm Cette disposition est entrée dans la légis-talion belge, en vertu de la loi belge du ' 25 mai — 8 août 1910 et par le dépôt de la ugs ^ Convention de La Haye sur le bureau de la Chambre. Ceci a d'ailleurs été étatfi par les j di personnalités belges les plus autorisées. Il r>ol]s;. en résulte que « toutes les autorités belges, JW[aï,f de même que tous les fonctionnaires, nom- jm^aj niés par le ci-devant gouvernement belge sont tenus de se conformer non seulement ^ à cette disposition, mais encore à toutes les Lenir obligations qui en découlent ». C'est se mon- ^'Àrs ; trer loyaux suets belges que d'adopter ce |(U(je. point de vue. Il ne peut donc exister aucun p0sj|j doute sur la question do savoir^? les fonc- tionnaires doivent obéissance aux instruc- 1&nt ( " lions du pouvoir occupant, — dans le cas CQIllt.r | qui nous occupe l'Allemagne — lorsque ce- „]£ lui-ei prend des mesures d'ordre public ou épliéi • destinées à favoriser la bonne marche des get,te I affaires. Si par les organes du Havre ou (joa[ ■ d'ailleurs le ci-devant fsic) gouvernement ma;n * belge essayait ou bien d'exciter les fonction- ieine - naires en evercice, à résister aux ordon- diroit ' nances du Gouverneur-Général, ou bien de i;ens s faire connaître son intention de les punir, de q„j v - quelque façon que ce soit, pour la bonne vo- tjon lonté qu'ils auront mise à collaborer avec le jeva i pouvoir occupant « il agirait contrairement q,uôs - aux lois ». Et d'un point de vue purement rejet humain,ce serait assurément se rendre cou- ij0UC pable vis-à-vis de ces employés que de les s-ou. jeter dans l'angoisse, tout en les exposant uenr aux peines les plus graves. En effet, si des lage: 3 ' fonctionnaires belges refusaient leur colla- j.e boration, à des mesures destinées à rétablir tôuj( et à assurer le cours normal des choses dans cnt 1 le pays, il ne resterait au Gouverneur Gé- et ai néral d'autre alternative, de par les lois 5|,aiy mômes du pays, que d'infliger à ces fonc- et la tionnaires une peine sévère ou même de les voir révoquer. D'après l'article 43 de la Conven- acti( lion de La Haye prérappelé, et d'ailleurs d'après l'esprit même de toute cette Conven- lion, il est en effet entièrement « responsable » du salut du pays et n'a pas le « droit » J. de négliger quoi que ce soit,qui puisse aider h rétablir l'ordre et le cours des choses habituel. jL ■ Parmi les mesures, visées en tout premier j( lieu par l'art. 43 et 'conséquemment par la loi si , belge du 25 mai 1910, il faut comprendre tous d , les arrêtés qui (Hit pour objet lé bon fonctionnement de l'a/ppareil judiciaire, le maintien de la bonne foi dans les opérations de com- (j;) morce,l'obligation scolaire et l'enseignement, Dans ce domaine, le Gouverneur-Général a „ue fait mettre à exécution un certain nombre de lois, que le ci-devant gouvernement belge n(jc, avait déjà en partie publiées, un peu avant la des guerre, et il doit exiger l'obéissance absolue [>r4v, de tous les fonctionnaires 4 ces lois et arrê- |,0jt tés. La flamandisation de l'Université de ave Gand en fait partie, elle aussi. On sait que cette mesure .aujourd'hui sur le point d'être réalisée, était à juste titre, de- Jlue ? puis de longues années, dans les vœux des "e.'i .Flamands, et le ci-devant gouvernement bel- «a» ;f" ge lui-même en avait reconnu le bien-lbndé dan ^ parles mesures préparatoires qu'il avait pri- vau ses. La façon dont s'accomplira cette flaman- 'ln lc" drisation doit évidemment être entièrement cœl . laissée au jugement du Gouverneur-Général ce< ' qui a fixé tes mesures d'exécution, de façon eim ïï" à répondre, de la manière la plus large, aux ma a.1 vœux des Flamands. La réouverture de l'U- du ' ® îuversité même est sans .conteste un des ac- «» ? tes auxquels s'applique l'art. 43. L'inaction 're n > de si nombreux étudiants et professeurs, ver l'impossibilité -pour les jeunes gens aujour- P™ al" d'hui en âge de suivre les cours, de recevoir ; ? un enseignement régulier, sont souveraine- ren nir ment regrettables et. nuisibles à la collective giq té. On sait que l'oisiveté est la mère de tous t.en ?" les vices. ave ; , On ne saurait mettre en doute que les an- bas ' ciens professeurs de Gand ont.«l'obligation», tre dans la mesure où cela leur est possible, de r collaborer, à la réouverture de l'Université est Au fond, ces professeurs ne peuvent jus. itier J'EI leur abstention que s'ils démontrent qu'ils ne Cn possèdent pas la langue flamande, que leur Re: état de santé ne le leur permet pas ou que coi leur âge leur donne droit à l'éméritat. ce On ne saurait contester non plus que quel- ja.r j a que soit le gouvernement futur de la Belgi- rat est lluc> devra, sur la base des lois belges, re- = lait connaître la « légalité » des mesures prises _a ar_ pa.r le Gouverneur-Général, môme si ce gou-jjee vernement veut réglomanter à sa façon, vent ,rj nos refonmor l'Université. Celui qui, aujourd'hui. de' eiri est pensionné, admis ô réménita.t ou nommé VJ, vnt professeur à Gand, par te Gouve.rneur-Géné- v0 lrol ra.l, l'est on vertu des lois belges et 3e res-ex_ tera. Les droits, légalement acquis pendant an. l'occupation, sont. « impresoriptibles ». Dans ar par ces conditions, on peut espérer que tous 011t ceux, qui par ignorance de la situation juri- w s e( dique et .(les véritables obligations que leur n„ 'Le imposent les lois belges, hésitaient à donner (j| t,rê-' leur collaboration à ce qui se fait, pour l'Uni- 11C ,ur versité de Gand, vont changer d'avis. D'une façon plus générale, on doit espérer qu'après ;lT avoir bien examiné la situation, telle qu'elle ° est créée par les lois, tous les fonctionnaires or bclges reconnaîtront (fu'il est de leur « devoir » de loyaux sujets belges de travailler, en complet accord, avec l'occupant à la res- ^ tauralion de la vie normale. pj ,-ilIe N'est-ce pas que cet article est extrême- la nde ment "curieux-? nf son- Encore il y a quelques jours (les Aile- rte mands de toute catégorie proclamaient en sur Allemagne l'impérieuse nécessité, le devoir di II le- pour l'Empire d'annexer la Belgique. Or | ec >lus voici qu'un îles organes officiels du gouver-1 ni neur von Bissing, dans un article inspiré /• s' La laitrise sMégip Ta tegsr è niaiss Mardi 27 juia V la suite <le l'orage de leur artillerie, les lupes de Sir Douglas Haig sont montées à ssaut des tranchées ennemies en dix en-Dits différents et y -ont pénétré. Après quoi, rtillerie britannique a recommencé à ton» r avec violence. Chacun en pourra conclu. que de grands événements sont proches leurs qu'à Verdun et -qu'ils ne peuvent oir de meilleure préparation que la mise alerte de l'ennemi sur de nombreux points front.Les Alliés disposent d'énormes mas* s de choc et il faudra que la bigorne aile-ande soit, bien solide pour ne se fendra >int sous le marteau allié. Quoiqu'il en soit, l'ennemi n'aura plus dé-, renais la faculté d'user librement de la li-. ie intérieure. Cette faculté lui était, jusqu'ici mr ainsi dire incontestée puisqu'il avait la •ivilège de la maîtrise stratégique. Cette aîtrise, les Italiens et les Russes déjà, les tançais, les Anglais, les Belges et les Ser-îs bientôt la lui arraoheront. Le général Cadorna a tenu parole, ce qui ;t d'un «solda*, et d'un galant homme: Il a->ussé ardemment la contre-offensive qu'il /ait annoncée. A l'aile gauche du front da itaille, dans la Vallarsa, — la vallée qui .ène à Rovereto, — les Italiens ont. enlevé îs positions fortifiées sur les pentes du monl emrle. Au centre gauche, au sud-ouesi Arsiero, le mont Priafora, qui est à l'alAi' ide de 1.G53 mètres, a été conquis. De oem Dsition,. nos alliés dominent Arsiero et la >nfluent de la Posina et de l'Astico, qui cou-mt dans la vallée à plus de mille mètres en, Dntre-iias. Le -sort d'Arsiero paraît donc ré-lé. L'occnpation autrichienne v aura ét^ phémôre. Au centre droit, sur le plateau des ette Communi, la toile d'araignée de rou-îes, ont Asiago occupe le centre,est tombée au* xains des Italiens qui ont, d'une me vie ha* une couronné les hauteurs d'alentour. A la iroite, débouchant du val de Sugana, les Ita ens se sont saisis de positions importante* ui vont hMer le repli du centre ennemi.L'ao ion est en plein développement et, si eTk evait avoir la anéane fortune pendant quel-•ues jours encore, les Autrichiens setraien^ éjetés dans le Trentin d'où ils avaient dé« louché avec des cris de triomphe en voyani 'ouvrir à leurs yeux la riche plaine vén* ienne vouée à leurs conquêtes et à leurs pil< âges. r.es opérations russes en Bukovine sont Oujours heureuses et voici que les cosaqïinea int franchi le Dnioster au nord de Koloméa >t au sud de Buczacs. C'est la liaison tactique ïtaMie entre la gauche du général Broussiloi )t la droite du général Letchisky. On peut v /oir le prologue de nouvelles et fructueuse! ictions. » Paul CROXAERT. < bn aveu... »0« [L Y A PLUS DE DIX ANS, AVOUE tffi JOURNAL ALLEMAND, QUE L'INVASION DE LA BELGIQUE ETAIT PRE MB DITEE. La presse allemande a consacré à la morl du général von Mollkeides articles dont cer, tains ne manquent pas d'intérêt. C'est ainsi que le « I.okal Anzeiger », oublieux du mol d'ordre du chancelier quant à l'impérieusé nécessité qui a contraint les armées allemandes à traverser tout-à-coup la Belgique .poui prévenir une attaque française par la mêm<j voie, imprime tout, simplement ce nouvel aveu de la préméditation allemande : « Dans les splendides succès qui ont marqué la première partie de la campagne en Belgique et en France, nous pouvons reconnaître dans notre gratitude des fruits qui dans une grande mesure sont dus aux travaux combinés de Schliffen et de Moltke — l'imposante marche victorieuse jusqu'au cœur de la France, et la guerre de résistance, également formidahle, .contre des forces ennemies supérieures, non pas sur le Rhin, mais dans le .pays de l'ennemi. Les germes du grand plan qui, la ceinture de forleresseu françaises n'étant pas encore brisée, fut no Ire salut en lançant notre offensive à nous vers l'Ouest, doivent être cherchés dans l'esprit du vieux Moltke ; mais Schliffen et lo neveu de ce grand génie stratégique mûrirent la semence d'admirable façon. La Belgique seule — cette môme Belgique qui long, temps avant la guerre avait conclu un accorj avec ceux qui nous ont attaqués — fournit 'a base de cette offensive qui devait couvrir notre pays à l'Ouest. » Pour ne pas parler du vieux de Moltke, i) est à remarquer que Schliffen a quitté l'Etat-major allemand il y a dix ans.De mieux cil mieux les Allemands démontrent que la Belgique eût été parfaitement autonsée ù conclure avec la Grande-Bretagne et la Fran. ce les conventions d'ordre militaire qui n'ont jamais existé que sous la plume des falsificateurs du document Barnardiston. par la Kommandantur, cherche à rassurer les fonctionnaires qui se laisseraient entraîner à la trahison vis-à-vis de leur « ci-devant » gouvernement. Ce « ci-devant » de' v.rait respecter à son retour les décisions do ' von Bissing !... 1,1 suit de là que M. von Bissing prévoit l'évacuation prochaine et son départ avec armes et bagages. M. von Bissing voudrait donc que le gou-vernement. légitime de la Belgique reconnaisse la légitimité de ses décisions ! Il voudrai! faire donner un blanc-seing à ceux de nos fonctionnaires qui l'auraient servi sans y avoir été autorisés spécialement par .« gouvernement belge !... Or ceux-là, que M. von Bissing le veuill<. ou non, sont des traîtres. Le gouverneur général allemand ne trouva pas de professeurs pour son université flamande de Gand.Tant pis pour lui. Mais tan( Pis aussi pour les professeurs belges qui su laisseraient tenter par les arrêtés de nomi-nation auxquels M. von Bissing veut donner aujourd'hui l'apparence de la leanl'te t lîn attendant, réjouissons-nous de 1 arlicM du « Bruxellois ». Il aura mis (lu baume ail cœur (le nos compatriotes en leur apprenant de manière aussi nette que les Bochef i s'apprêtent à faire leurs paquets.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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