Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 september 1915
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s.n. 1915, 08 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922m74/
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f 2Î8 ANNÉE. — Série nouvelle. — N® 300 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 8 Septembre 191 [ÉDACÏION 5: ADMINISTRATION JJte rte lit la Bourse — LE HA7BE Téléphone : Le Havre n" 14,05 Birectaar : FEE8AHB NSÏÏEAT roui** tes communications concernait ta rédaction doivent être adressé*« 2$*°Sue de la Bonme^Le Havre, tONOOl* OFFICE : g1rPanton Street (Leicester Square) s. v,'. LEXXeSIÈCLE —■! ——■ «il iiaHHaayaMrgwpsaM^ ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 ^ar mois. » ». 7 fr. 50 par trlmstlP» Angleterre.... 2sh.6d. par mois. • .... 7sh.6d. par trlmcstffe Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre* Autres pays.. 3 fr. » par mois. o *. 9 fr. » par trimeatrft PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dyjournat au Havre ou à Londres Annonces 4* pages Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4° page : 0fr.30la ligna Les petites annonces sont 'également reçues à la Société Européenne de publicité, 10, rnede La Victoire, Paris, qui m n le mnnnnnle nour Paris. OiMi&kHesi beige paraissant au Havre NOS OISEAUX »—*—ÎTOtfr—■"■» Les aviateurs belges à. l'œuvre —0—• (De notre envoyé spécial au front) te n'ai 0>as pu parler en cas derniers fcen s «spioils de notre spiendide carpe d'ax ire, la censure ayant ses raisons pour Cmr. Maintenant que ces raisons n'e: Ent nïirs, qu'il me soit permis de dire qi "ijoeo aussi de 110s Graves rois de i'i In'est plus un secret pour pereomne < quatrième arme qui venait à pe > erganisée au moment où la gueiT j, aompte maintenant des effectifs p dérables et des moyens d'action au! puissants qu'au mois d'août 1914. ares-uns de oeox qiui volaient h a ae sont tombés au champ d'homie ras se saut levés .pour les remplacei litres B'a>ppeSent légion. «dsco de nos aviateurs est proverbK td sur îe front de l'Yser un avion v environné de fibrapnels, plongeani it <juaad le tir de l'ennemi devient t s, c'est jusque toujours un belge ; ,pas leur maître pour repérer des p> ennemies, les photographier ou ré; nuit, dès qu'un brin de clair de li déceler à travers l'obscurité s blanches des canaux, le gigaai niroir de l'inondation, la silhouette s bordées d'arbres ou le mince ru] ont les rails miroitante des chemins l'aviateur s'en va semer d'une haut œlques centaines de mètres des bom us genres et de tons calibres si*r «moments de l'adversaire ou sur s stratégiques. L'ennemi a beau h loyer la hseîur hésitante de ses pro babtMar ses mitrailleuses ou abo latteries contre l'avion, rien n'y fa iteur dépose délicatement là où il e: >çu l'ordre, le ou les petite colis chai' snt il est porteur. Anciennement c'est un ou deux aviale îi se risquaient à ces expéditions noc es, maintenant c'est par douzaine que ■Bée s'en vont jeter des bombes sur internements ennemis. On n'y dort anquiffle, quand il y a clair de lune. Les Altanwnds ont voulu agir de mêm< ipondre au bombardement des canton .enta par nn bombardement nocturne en des villes situées en arrière du fron fabritaut que des civils. L'expérience qi et faite leur a été le goût de recommen Figurez-vous donc que par une nuit 1 laine ifuelques avions allemands quitté! i champ de Ghistelles et s'en furent à la berclw de Calais pour y jeter des l»ml ■ès que leur passage eut été remarque, s nos avions s'éleva à son tour, à quel snt mètres, puis piqua droit sur Gliistel te que le bruit signalant son approche I entendre, tes allemands croyant au ret 'uai des leurs, éclairèrent au moyen de i eteurs le terrain d'atterrissage et par lit même las hangars. C'est ce qu attenx i pilote. Il survola à cent cinquante met «hangars et laissa tomber successive™ lus ses obus qui éclatèrent an milieu arabes en fessant isn bruit formica, roand les ennemis revenus de leur surpa iivrrren* le (eu, l'oiseau était déjà loin. Dernièrement, c'est la forêt de pins d H ttulst, où campent dans des baraqueme il planches des milliers d'Allemands, >çiit la visite des aviateurs alliés. » "ré une violente canonnade, les avions ri lirait tous la mission dont ils étaient cl 6s et revinrent sains et saufs aux plai 'atterrissage, tandis aue plusieurs gra icendies s'allumaient dans la forêt de; hée par la chaleur. Ah ! oui, les aviateurs alliés aiment Ine ! Mais les boches n'aiment pas la lune. C'est cependant au grand jour que viateurs alliés préfèrent travailler. Sauf nécessité militaire urgente, les a' iut h choisissent le moment de la joui1 [i leur convient le mieux, c'est-à-< l'ils s'efforcent de prendre leur vol qu. leur est possible de surveiller la pa i terrain occupé par F ennemi en se i ait enitre celui-ci et îe soleil, de faço? impêcher d'observer facilement le tir èces contre avions. Le vent du nord et le vent d'est est <! ment grand ami de nos aviateurs, ca !Ur permet, une fois leur mission ace: Se, de profiter du v#nt pour revenir liainp d'aviation et échapper ainsi en q lies minutes au feu des canons-aiiitiaéi 'ar contre, quand le vent vient de l'oi n d'à sud, ce qui est assez généra), lions alliés ont parfois fort à faire p ebapper aux feux croisés des Alternai i vent, qui arrête l'aéro dans son reU ') lui permettant souvent pas de faire i Ë 30 à, 40 kilomètres à l'heure. ■ La lutte entre les artilleurs et les a-■fins est alors angoissante, les soldats ■si cependant ne parait plus devoir én ■oiï, suivent avec anxiété les péripéties |> lutte dont heureusement les nôtres ■eut, à de très rares exceptions près, 1 ■jrai'9 vainqueurs. Pour essayer de des< ■re nos avions, les Allemands ont eai ( ■Jiis un position de nombreuses pièces et Bjlent lein tir par recoupement au mo obus dégageant, par batterie, des fuir «couleurs différentes blanches,noires, ®s ou brunâtres, mais rien n'y fait ptae, ''audace, le sang-froid et le mé] lu danger dont l'ont preuve chaque jour dateurs leur permettent do se rire '"x de l'adversaire. Au reste la rage avec laquelle l'enn # Poursuit de ses shrapnells no consti' pa9 la meilleure preuve du préjui leur causent ces reconnaissai yrienii.es. ' " A. MATAGNI Gà et là EXPLOSION D'UN CBUS DANS U^ BUREAU QE POSTE A LONDRES Londres, 7 septembre, — Un obus a *plosion dans un bureau de poste, bless ;fièvement t*ois personnes, dont le géni 3ir Dosmond O Callagan, qui se trouva a poste comBio expert chargé d'ex ami ^ r.m-r.vi'c cnitimn «ir.m pnh» nn.r aaa—a»we—awse—eag—awMHaaaaBawgaroa [ INos héros bvvwviwvi 'Afin de répondre au désir qui tiotis a été exprimé par de nombreux lecteurs et de rendre un hommage mérité aux héros marts pour la patrie belge, n-ous gavons décidé de publier une liste complète des ojji-eiers, sous-ofticiers et soldats tombés au champ d'honneur pour la dé/ense de notre pays. i.ps La publication de ce LIVRE D'OR de notre armée au, moyen He renseignement! puisés aux meilleures sources nous a coi'itc le[ un long travail qui vient d'être mené à bomu ùr. Nous allons donc pouvoir livrer au pu [,ue blic celte brochure si impatiemment atten ine due. î a Nous ne doutons pas que tous nos lecteuri lus veuillent s'assv.rer ce recueil où chacun ■r£: trouvera certainement dans cette foule de noms également glorieux quelques noms uJf particulièrement chers. .jï Nous ferons connaître dans un piochai: numéro les conditions auxq'xelles ils pour iJe. l'ont se le procurer. oie , ot — 1 Us psila dêcorâ 3S1- " par le M Aibsri me ■ les >*>« cVes " racontc ses impressions i. ses parents jau AainandS Fowcard, -d'Oraouier-feJManehé, de soldat aiu ..." d'infanterie-, blessé d'eux fois eur cRé à l'ordire An jour, a 'ét!é décoré le 2i bes août pai' le roi de Belgique. les il raconte les oirconstances daais les les quelles sa croix kii a été remise, (tans '< lire lettre suivante qu'a pràdiée Vlndépandan pee- de Loir-et-Cher du 5 septembre : « ... Au cours de ta grande revue (di 'l ■ 23 août) que jo vous, avilis annoncée dama ma deroièa-e lettre, et Qui a été passée pa; ë le président Poincaré, le roi Albert I™ Joffre et Millerand, il y a eu la remise de; ,u'v_ dlécOTa&His. "jes )i Albert I", roi des Belges, m'a décori les sa lna^' en me conférant la croix <1< pas 'Ordre de Léoiiold, qui, comme notre mé ■daillo nrSKtaii'e, est la plus haute distinc , ei Cion. que l'on p lisse accorder 4 l'armée, ne- " ^°' ■^u'a donné Taccoladei, en me g£. serrant la main, m'a demandé mes cam : et pagnes ai surtout beaucoup de détails pom l'ilî nos combats sur l'Yser ; il a ajouté qu'i ,er était heureux de m'accorder cette croix 'qu .\én offerte qu'aux héros, et m'a renier ent cié, pour son peuple et lui, d'avoir arrosi re- de mon sang la terre belge, sœur de li ios. nôtre. uni » Derrière lui, le président Poincaré, qu jue m'a serré Ha. main, en me félicitant, de les. même que Milîeraiid. Quant au généralis se siane, il m'a embrassé avec ses grosse our moustaches et tn'a demandé des dëlaili >ro sur mes caiiîpagnes. Ensuite uo commao le dant <ïétat-major m'a fait présenter à toui Sait les gênéraïuix français et belges, au colone res du 408", au commandant Klein... ent n Aw retour do la revue, tous se sont pré des cipités sur moi pour voir la fameuse croix île. Après dîner, comme de juste, l'arrosage ( •ise été abondant... ii ... Chers parents, c'est surtout pom ou- vous que je suis content d'aivair certk nts graaudio diistSmclion... Inutile de vous dir<: qui q.ue je suis en bonne santé : après un cou.] lai- comme çai, on ne doit pas être malade. » an- ,ar- — • S LESFAITSDU JODR 'a Le correspondant romain dy Dailv Tele graph assure que toutes les nouvelles de; flallMns sont favorables à la Quadruple Entente. La diplomatie austro-allemandi les mirait définitivement perdu la partie i Bucarest et Athènes et ne conserverait plu. aa- que de faibles chances à Sofia. née Cette information se trouve parliellcinen lire confirmée par le ton de la presse allemande nid de pl'is en Vins aqressij à l'égard de h rtie Roumanie qui. d'après un journal de Mu lia- nicli, entrerait en campagne aux côtés de. i à Alliés le 15 septembre. Quoi qu'il en soit des les Roumains domiciliés en Suisse et ap partenant à la réserve de l'armée actici ga- ont reçu l'ordre de rejoindre leurs unités. r il . En Serbie, on dément que le gouvernemen nn- de Nich ait jamais proposé la paix a un au ambassadeurs austro-allemands de Buca■ iel- rest. ■os. En Bulgarie, on fortifie Varna, et le ejé nest néral l-'it^kef/ fait savoir que s'il a dûnn les sa démission, c'est parce Qu'il y a été con our traini par ses collègues. ds, tttwvn our. lus tes révélations du WorlJv-t-.u sujet de. intrigues de l'ambassadeur auiïrichier, ,ia- semblent avoir mis celui-ci en fâcheuse pos me ture. M. Dumba a fait demander une au ou- iience à M. Lan-tintj. Il déclare que c'étai de son droit de fomenter des grèves dans de sor- usinef américaines où des ouvriers nustro l0u- hongrois labriqliaient des munitions detti ;en- mies aux ennemis de leur patrie. Reste i ,jfet savoir si cette thèse sera ïugée campaiib! rè_ fflfec la dignité et la neutralité amirinaiies yen L'affaire de l'Hesperian a causé une ''mes ^es '«on intense dans tous les milieux. Cepen /er. doM les Américains, malgré toutes tes ex ■ ie périences qu'ils en ont faites, ne veulent pa jfig croire que la ,duplicité allemande ail pi noa être aussi cynique. Dans le publie et l des presse comme dans le monde c'fitiel, o: attend des détails précis et sûrs pour ad iroi mettre qu'un sous-marin allemand >itt p "ue_ couler de nouveau un paquebot suns aoei lice tissemenl, au lendemain des dêcUrcllon ices coni'® Benistorjf. L'anarchie continue è régner eu I erse o: les agents allemands prodiguent l'orgen et les munitions aux bandes insurgée contre le gouvernement régulier. M. Grahamè, consul général d'Anqleterr à Ispaham, a été attaqué et b'essé leijère ment alors qu'il revenait de sa pwienad quotidienne. i Un soldat indien de son escorte a été lui ont Ce foïuraal ee pent être ÇRisdi que 10 CENTIMES oa ï PUSISn ner m Aw'zizvre, 5 ccnis es Les Allemands et le Pape encore un nimiîvn du puétendi 1vies.sace pontïeical C'est dsils la ■( Croix », n' du 7 septembre que nous le trouvons. Ce journaJ reçoit d> son correspondant romain la dépêche sui vante : « Des dépêches américaines ont d'abon produit l'impression que le cardinal Gibbon aurait été chargé de remettre à M. Wilsoi un message spécial du Souverain Pontife Cette hypothèse est inexacte, car Benoit X"* n'a écrit au président des Etats-Unis aucun lettre depuis celle où il lui faisait part d son élection. » On suppose que dans sa visite à M. Wil son, le cardinal de Baltimore aura présenté ù oeiui-ci un exemplaire de l'exhoi tation pontificale du 28 juillet dernier au peuples belligérants et à leurs chefs. Mai ce serait en ce cas une initiative du eai dinal Gibbons, à laqnolle il ne fait lui mémo aucune allusion dans sa commun; cation à la presse. .» Il est certain d'ailleurs que le Sainl Siège verrait avec satisfaction aboutir i un heureux résultat la réclamation de Etats-Unis contre la violation du droit de gons par les sons-marins allemands, i' il se serait réioui davantage encore s i avaient réussi, en juillet de l'année dei ' nière, les efforts de la Fiance, de l'Angl* terre et de l'Italie pour résoudre sans gueir le conflit austro-serbe. La nettelé avec lr quelle Benoit XV, dès sa première Encycl que, et plus fortement encore dans l'A et du 28 juillet, a insisté «ur les droits et le justes aspirations des peuples, n'autoris 1 aucune sorte de méprise sur sa véritabl pensée. Le Pane remplit, du reste, un de voir imprescriptible de sa eharee, en apr>< i tant de ses vœux le jour où il sera possiN ! de Kétablir sur ces bases la paix universel!* et en se montrant prêt à y eoonérer. » On voit ce qui reste du tapage fait autou s de la démarche du cardinal Gibbons par le " journaux pro-germains des Etats-Unis. : La ikiï : le Malais Cartàs le ffiart Quelques ctetails sur sa détention eri Allemagne i Nous avons dit que Mme Carton de Wiai . était arrivée dimanche après-midi en Sniss i où son mari était allé à sa rencontre, i Un collaborateur du « Petit Parisien » qe a interviewé à Bâle le.ministre de la justie i et sa femme nous donne ces renseignement sur les conditions do vie qui furent faite . en Allemagne à Mme Carton de Wiart : 5 « Elle fut assimilée aux prisonniers d droit commun, avec le régime strictémen * alimentaires et cela dans une prison ordi r naire. Pour se promener elle n'avait qu'u: 1 préau extrêmement exigu; comme régim alimentaire, celui des prisons, des soupe ' surtout, apportées dans un ustensile que ■ conque, une soupière de terre. Par contre, les Allemands ne manquèren pas de donner son titre d'Excellence à Mm Carton do Wiart; c'était « Son Excellence par-ci, « Son Excellence i> par-lù. : C'est maintenant Mme de Wiart qui nou 1 donne des détails sur son' internement : — J'ai passé à peu près tout mon temp à écrire, l'ai fait des traductions de l'an glais et ^ai écrit ; de plus, j'ai pu emporte tout mon travail. — Avez-vous été au moins autorisée à r« cevoir dei visites ? — Je n'ai reçu que celle de l'ambassadeu " d'Espagne, mais la conversation n'avai : lieu qu'en présence d'officiers allemands. i M. Carton de Wiart a aussi donné que; t ques détails qui précisent l'odieux de la cor ; duite des autorités allemandes : ( « Très chevaleresquement, l'ambassadeu d'Espagne qui s'est chargé des intérêts de l Belges en Allemagne, est intervenu à plv sieurs reprises pour obtenir une améliora tion du sort de Mme Carton de Wiart, mai en réalité ce n'est qu'à l'expiration de 1 [ peine prononcée à Bruxelles contre elle , qu'elle a été libérée, soit le 3 septembre. ) n'y a donc eu aucun acte de courtoisie sp< ) ci aie du gouvernement allemand à so , égard, au contraire celui-ci a singulièw nient aegravé la situation de Mme Carto: de Wiart en décidant qu'elle ne pouvait pa rentrer en Belgique. C'est, en effet, le bar : nissement. ni plus ni moins; et cela, rie ne pouvait lo justifier. » M. le député Verhaegei a t-il été arrêté ? vsh>.—:— j Une dépêche hollandaise assurait récen ment que M. Arthur Vèrhaegen, député <1 Gand, avait été condamné à deux ans d ^ réclusion, pour avoir envoyé sa fille a l Havre avec des communications pour ; gouvernement. M. Melot, dénuié de Namur, et gendre d M. Verhoegcfi, qui réside en ce moment Parts, était hier au Havre. Il nous a dit : — Aucune de mes belles-sœurs n'est vi " nne en France depuis la guerre. Et les noi ' velles que j'ai reçues de Hollande me foi 1 croire à l'inexactitude absolue de la 1101 1 velle relative à mon beau-père. i - ENTRE LA BELGIQUE ETJL'URÏÏGUA' ' Le 22 juillet 1915, a été signé h Montevidei ; une Convention entre la Belgique et l'Un s guay, ayant pour objet de réglementer régime douanier applicable aux emblème 6 officiels destinés aux Consulats uruguayen " en Belgique ot aux consulats belges en Un ? guay- Ia> Plénipotentiaire de la Régubliqu ■ Orientale était le Docteur Otero, Mindsti '■ des Affaires Etrangères et le Plénipotentiair beilge, Monadeur Ketefe, Cliargé d'Affaires e I Belgique. r En donnant connaiflsance de cette Comver ' tion, les journaux do Montevideo ajouter 1 qn.' tes piteins "pouvoirs de M. Ketls offre»' cette i>.i.),''"v"1 t lié d'être i.>• k*s r«ar le Ri AAU JOUR LE JOUR ENCORE UN AVEU ALLEMAND ) SUIS LE SAC DE LOUVAJN Les voulez-vous air naturel, tels qu'ils ■sont et qu'ils se livrent dans leurs propres , écrits, avec leur brutalité raisomiée, qu'ils ' appellent « organisation », et leur cynisme - qu'ils appellent la « candeur » et même, — excuse/. ! — la « fraîcheur d'ûrne eille- 1 mandé ? » J'extrais les lignes qu'on va lire d'une ' m Excursion au front français et aux villes d'eau belges » par le directeur général Wil-' iielm Kestrauck, publiée dans lu « Neue , Freie Presse » do Vienne, n* 18,319 du 22 . août 1915. Je cito ou résume sans commentaires. Lo directeur général observe d'abord le travail énorme d'organisation du trafic sur les voies ferrées belges que les Allemands " ont réussi à remettre en exploitation, mai3 avec un personnel exclusivement allemand, ' car les Belges, avec une obstination incroya- ; ^ b!c, refus-ent opiniâtrement leurs services à " l'ennemi de leur patrie. 11 note que le sentiment universel des Belges sous la domination allemande est une haine tenace, violente, » contenue et brûlant ' intérieurement ». ' Il a pu observer cela, sur "lace, le jour de la fête nationale beige, le 21 juillet, à , Bruxelles. La foule se maintint digne dans sa pro-' tentation muette. Effrayés de la voir si ' dense, les Allemands, « pour éviter tout excès », ordonnèrent la fermeture des lo-" eaux à huit heures du soir. " « Et cela se fit, dit le directeur général, sans qu'on pût constater de figures mécon-' tentes ou des remarques déplaisantes. » Tant de maîtrise de soi laisse l'Allemand visiblement décontenancé. Comment com-prendre ? ... Et i) cherche l'explication. Et ' il croit la trouver. Et savez-vous quelle elle e est '? Lisez ceci et dites s'il es! possible d'avouer plus enrment et avec plus d'insistance la r préméditation du crime de Louvain : s d Involontairement, dit-il, on devait penser que la LEÇON DE LOUVAIN avait été . efficace : QUELQUE DURE ODE PARUT LA LEÇON, elle avait eu un effet bienfaisant. IL Al iRAIT ENCORE COULÉ BEAUCOUP DE SANG EN BELGIQUE SI ON N'AVAIT PAS MONTRE DE LA SÉVÉRITÉ A LOUVAIN. La nature du peuple belge, :jui penche vers la violence, et dont îa passion s'exprima même en insultes faites ù des officiers allemands pal" des dames belges,; NE PEUT ÊTRE CONTENUE QUE PAR UNE PUNITION COMME CELLE DE '.GuV/viN. Si cet anniversaire (21 juillet), t qui remuait naturellement fortement le sen-e timent national se passa sans incident sérieux, ON LE DOIT SEULEMENT AU SOU-i VENIR DE IA DÉFENSE CONSCIENTE e DE LOUVAIN.... » s Un de nos collaborateurs consacrait, il v a s quelques jours, deux colonnes à rappeler les incidents du sac do Louvain et ù démontrer par les circonstances do l'événement J le caractère volontaire de ce forfait. 1 L'incendie de Louvain, disait-il en conclu- - sion, ne mérite pas d'être qualifié de mesure i- de représailles ; il eut le caractère d'une e mesure d'horrible précaution inspirée par la s crainte d'un soulèvement populaire. C'est - essentiellemeiit un acte préventif de cruauté, froidement calculé pour terroriser la Bel- t giuue et paralvser d'avance en elle touto p velléité, d'ailleurs faussement redoutée, de . i rébellion. Et voici maintenant que tout masque de a pudeur est tombé. L'aveu public s'étalait dans !a m Koelnis-g che Zeitung » du 10 février 1915 (article de - Walter Blôem). Ii s'étale à présent dans la r presse viennoise, sous la plume d'un fonctionnaire d'un rang élevé, à qui, certes, au- ._ cun renseignement n'a dû être refusé par ceux qui savent.... Quelle preuve faudrait-il encore pour con-t vaincre les incrédules ? BELGA. - Les Be!|es repoussent une attaque dinfaoteHe y Le grand quartier général belge commu-. nique, le 6 septembre, le bulletin suivant : s Nuit calme. j. Ce matin, 1res violent bombardement de h «os positions autour de Dixmude. Une 1 petite attaquée d'infanterie sur notre tête de i- sape de la digue de l'Yser a été repoussée a i'après-midi. .. Actions d'artillerie particulièrement vives ^ au nord de Dixmude. I OU ILS EN SONT " n MÊME SI L'ALLEMAGNE ETAIT V.VIN-| CUE, ELLE NE FERAIT PAS FAILLITE... » La nécessité nour l'Allemagne do stimuler ' le zèle de ses nationaux à l'occasion-de son nouvel emprunt de guerre la pousse à faire i- admettre par ses journaux oe qui est pour e tous les Alliés ot pour la plupart des neu-e très une certitude, mais ce qui n'avait ja-i mais été reconnu par elle ,même à titre e d'hypothèse invraisemblable. C'est de sa défaite qu'il s'agit. e La 11 Gazette de Cologne », avec toutes les à réserves, toutes les circonlocutions possibles, iiien entendu, envisage aujourd'hui >- oette hypothèse dans le passage suivant, i- que reproduit le « Times » : il n II n'y a lieu pour personne de s'inquiéter i- du sort de son argent. « au cas où 'l'Alle-» magne serait vaincue dans cette guerre. » D'abord, il n'est plus possible que nous - soyons vaincus, paroe que nos ennemis ne réussiront jamais à nous reprendre ce que nous avons conquis on une année en Bel- F gique, en France et en Russie . La seule 1 question est de savoir quelle sera l'étendue 1 de nos gains à la fin et si nos ennemis au- ] ront à nous rembourser entièrement l'énor->, nie coût de la guerre, comme nous devons 1 i- les obliger à le faire ; c'est pour cette rai-e son qu'ils nous opposent une résistance j s aussi acharnée. , s » En outre, même si l'Allemagne n'attei- , i- gnait pas son but, « oui, même si (pour faire , » exceptionnellement une supposition in- , e » croyable) rAllemajïne était vaincue, elle e » ne ferait pas faillite. » Même dans oette e inimaginable éventualité, elle nayerait sans n aucun doute les intérêts de l'argent prêté è l'heure du besoin, et, avant tout, ceux de i- l'argent provenant des économies de l'ou-t vrier, puis elle rembourserait l'emprunt peu t à peu. » Cnnitïarcz r -l.n i délire de la presse aile- LA SITUATION MILITAIRE Mardi 7 septembre, midi. La canonnade prend uai caractère d'in-ensité singulière au front allié. Estny; là' irésago de choc ? Nous n'en savons pas lus aujourd'hui qu'hier et les autres jours. I<o laiwnismo du communiqué lusse no ions dévoile rien de la situation kinjudé-ante au nord, sur la Dwina. L'ennemi ,-t-iî solidement pr is piod sur la rive droite e ce fleuvo et Riga doit-il être considéré léjà comme virtuellement investi à l'Est ? -a question est posée, mais il n'y est point épond'ui aujourd'hui. Plus au sud, sur le Jiéimen, l'ennemi, qui tient Kovno, Orany ■t Grodno, s'essaye à prendre l'offensive, 'lus au sud encore, il parait fort empêtré tais les défilés du Pripct et niomejitané-nent arrêté sur les rives du Sereth. Les pulsations » de la ruée austro-allemande lembtent diminuer sinon en intensité, du noins en durée à mesure que le temps tasse. Le» difficultés do la tâche sont impenses pour l'ennemi, et voici que l'au-orone est, cette année, d'une précocité par-icuJière en Russie : La ' neige tombe déjà tans tes régions septeu'triouaAes de lEm->ire.I,a critique et la chronique militaire se tôpenscnt sans compter en frais d'imagile lion pour peitcr les instructions du grandi etalkiiajor ennemi. L'objectif stra-égiqiue (le oeîjui-ci. sera.-t-iT Petrograd au irintemps prochain, Moscou ou Kicff et )dessa pendant cet automne ? Son objec-if aê seiait-il pas plutôt fie tante' d'accro-iher l'armée russe en retraite, de lui im-loser la bataille et de la vaincre ? On ou-jlie vraiment trop, que c'est l'année en etraite, jnais non vaincue, qui impose sa oute au poursuivant. Si, en octobre 1806, ■Japoléon put marcher sur . Berlin après éna, c'est parce qu'il n'y avait (pie des lébris prassiens qui fuyaient vers Maigtfe-Krarg et vers Lrrbeck. Si, par contre, en uoût 1870, l'armée du kronprinz Frédéiiic, n route déjà vers Pair<is, dut bnisqucment «monter de la Marne à la Meuse, c'était wiree qu'il lui fallait vaincre au préalable 'annéo de Mae-Maboni ; ce fut celBe-ci, nalgi-é sa faiblesse et sa fragilité, qui lui (icta sa marche. Trente est aujourd'hui presque aussi me-lacée que Goritz. On se bat déjà tant au :ud qu'à l'est, à quelque vingt ou vingt-liiTq kilomètres de ia capitale du Trentin. reist là plus qu'il n'en faut pour tenir hale-an.ls tous les- espoirs de la nation italienne lont l'attitude de sagesse «t die fermeté est «raiment « romaine ». Paul Crokaert. L'infortune des pirates ON LES PECHE ET ON LES PREND AU LASSO Ce n'est plus un secret que les sous-mains pirates dé l'Allemagne connaissent de rès mauvais jours. La flotte britannique es pèche et les prend au lasso. Parfaite-nent ! n Le dernier coup de filet heureux, dit ia Belgique Nouvelle, a ramené à la surface m sous-marin qui présentait une curiosité: soim tonnage extraordinaire, 1,500 tonnes, llit-on. Ce sous-marin était exactement du ype connu,, pas d'innovation de construc-son donc, mais ses dimensions étaient, «mme o» le voit, plus importantes que elles des bateaux saisais jusqu'à présent mtre deux eaux. Une quarantaine dliom-nes d'équipage étaient morts enti-e-temps (t par kl -suite, u®> équipage anglais, pre-iant en main la conduite d*u sous-marin mportanl, le fit évoluer à toutes profondeurs et en tons sens, comme s'il n'avait ait manoeuvrer que cet outil die guerre-là lepuis toujours. » D'autre part, on rapporte que les Anglais «plurent les suibmersrbles alOemands en endant un lasso qui s'accroche soit au ciosque, soit au périscope, aoit aux'canons tout tout sous-marin est muni. AU LARGE DE LA COTE BELGE jEUR TACHE EST DES PLUS MALAISÉE Les conditions qui sont faites aux submer-libies allemands, — dont la l*vse est à Os-ende ou à Zeebrugge, — ne sont pas des >lus favoraibles. Orr sari qu'un submersible allemand a été lêtruit au large d'Oslende par un hydravion iritanirique. a oe sujet quelques personnes îe sont o tonnées que le sous-marin en ques-ion n'ait pas plongé plus vite. « Dans l'eau O'ise, tr.iuble,vaseuse des bancs de Flandre, lit-on, il ne lui eût pas été nécessaire de ilonger beaucoup pour devenir invisible. » in effet Mais, justement ,il ne pouvait pro->ablement pas plonger. Los cartes marines •évèlent que ce n'est plus possiblle dès qu'on ■si engagé dans oe réseau de bancs, qui, louvent, affleurent à mer basse et où ron le trouve 8 à 10 mètres de fond que dan6 les chenaux fort étroits. C'est une des supériorités de Zeebmgge >ur Ostende que l'on y débouche beaucoup ilus tôt sur la haute mer. Et encore, quand ls sortent de Zeebrugge ou qu'ils y rentrent, es sous-marins allemands doivent prendre jeaueoup de précautions. Peut-être même ne tortent-iîs que la nuit, et alors en surface. Le mauvais cas de Dom Msrin ——»o« Nous avons signalé l'article inqualifiable le-Dom Morin prenant dans une revue al-emande lo parti de l'Allemagne contre la France. Un prélat français éminent nous «rit à ce propos : <i Je viens de lire l'article que le « XX» Sié-i clo » consacre au cas de Dora Morin. L'au. i teur de l'article conseillo à ce malheureux i d'aller faire un tour en Belgique. Héla» ! i son infâmieest d'autant plus grande qu'il i est moine de Maredsous. Il a trouvé i moyen de trahir ses deux patries, 'a > France qui l'a vu naître et la Belgique i martyre, sa mère d'adoption. » En même temps qu'il trahit ses doux par Iries, oe renégat trahit ses frères, les nombreux bénédictins do Maredsous et d'ailleurs qrui se dévouent dans les rangs des armées belao et française. Que la croix de fer lui DERNIÈRE HEURE Commimiqità officiel français —o— Paris, 7 septembre, 15 heure?. Canonnade et lutte à coups de bombes et de pétards AUTOUR DE SOUCIIEZ ET DE NEUVILLE pendant une partie de la nuit. AU SUD D'ARRAS, DANS LA REGION D'AGNY et de WA1LLY, DANS LA REGION DE ROYE, AINSI QUE SUR LES PLATEAUX DE QUENNEVIÈRES ET DE NOUVRON, un violent bombardement dte nos positions a amené une riposte efficace' de nos batteries. EN CHAMPAGNE, entre Aubérive efc Souain, près de Beuuséjour, et DANS LES VOSGES, dans la région de Lusse, l'activité dos deux aiiillciies a également été très vive. La nuit a été sans incident sur LE RESTES; DU FRONT. - Des avions allemands ont survolé, hier elfl ce matin, GERARDMER et lancé des bonH bes. Une première tentative a été safis effeîv.1 une seconde a fait deux victimes. LES TROUBLES EN PERSE Téhéran, 7 septembre. — Lo consul généw rai d'Angleterre à Ispahan, revenant d'umej promenade, a été attaqué et blessé légèrement.^.Un soldat indien de son escorte a été tu£»i »o« L'AFFAIRE DUMBA New-York, 7 septembre. — Le correspond dant do l'« Associated Press » à Washington dit que les révélations faites sur les desseins du docteur Dumba tendant à provoquer des g'rèves dans les usines américaines ont produit une vive impression dans le mondo officiel. Le président Wilson a pris connaissance du dossier, mais il attend d'être en possession des renseignements complets avant de se prononcer. On considère qu'il n'y aura pas de déclaration officielle sur cette affaire tant que le secrétaire d'Etat n'aura pas reçu d'excuses de l'ambassadeur d'Autriohe-Hongrie. Dns les milieux officiels, on refuse do prédire quel sera le résultat des dernières révé* lations, mais on laisse entendre que le président Wilson autorisera l'ambassadeur d'Autriche à demeurer à Washington. On lui fera savoir sans ambages que les Etats-Unis ne toléreront pas le retour do pareils agissements. Le torifllagBjB MsiieiiaiH IL Y AURAIT VINGT MORTS Londres, 7 septembre. — D'après les dernières nouvelles,il manquerait 13 passagers, et 7 marins de l'« Hesperian ». Le paquebot transportait 3,545 lettres etl journaux, dont plusieurs étaient destinés! aux Etats-Unis. Quelques-uns provenaient des pays neutres. LE BATIMENT A GOULÊ Londres 7 sept. — Le paquebot « Hesperian », qu'on avait espéré sauver, est perdu Il a coulé lundi matin, à 6 h. 47, tandis que des remorqueurs le ramenaient lentement vers Queenstown. poui le remettre en cale sèahe, où il eût ré par 6 ses avaries. Tous les efforts faits p ar le capitaine et par une partie do l'éouipage restée à bord pour emipê-oher l'eau de gagner ont été vains. La déchirure provoquée à l'avant du navire étaiti trop importante. L'ALLEMAGNE « EXPLIQUE » Un attaché de 1 ambassade d'Allemagne à Washington, dans le but d'excuser le torpillage de l'« Hesperian », suggère avec impudence que le commandant du sous-marin ignorait la nouvelle politique allemande, n ayant pas été en mesure de communiquer avec l'Amirauté. Ce que l'on apprend au sujet de l'attitude des oereles gouvernementaux de l'Allemagne indique un profond embarras. Un télégramme officieux do Berlin déclare en effet que l'on doit attendre des détails pour savoir si vraiment le paquebot a été torpillé et, si oui, des détails sur les circonstances qui ont pu conduire à cette action. * ' " ** — ' ' "W Les paris du général Joffre L' « Aulo » conte une amusante liistoirâ de paris doirt le héros est le général Joffre : n Au cours d'une conversation où vous pensez bien "qu'il s'agissait de choses de première importance, l'un des principaux généraux de l'armée anglaise, qui se trouvait seul avec nolro généralissime, remarqua que ce dernier avait les mains dans les poches. Avec le calme qui caractérise nos amîs d'outre-Manche, l'officier britannique ,s'ar'-rétant, dit lentement au général Joffre : — Je vous parie un franc que vous ne restez pas un quart d'heure comme vous êtes, sans bouger les mains de vos poches: I^e fait est que les questions débattues étaient extrêmement sérieuses et qu'il y avait lieu de croire que le général Joffre, emporté par son sujet, ferait forcément1 quelque geste qui compromettrait son pari. La conversation continua, mais le général Joffre no bougea point. Il gagna les vingt sous. Quelques jours après, le généra! X..., '.a même haut officier anglais, un peu ve.tC d'avoir trop tablé sur la réputation des Français en général et des Méridionaux en particulier, de gesticuler et d'agiter fatalement los mains" on parlant, renouvela sa proposition : — Je vous parie vingt sous, mon général, que ce quart d'heure-oi vous ne restez pas les mains dans los poches. Et le général Joffre, une deuxième fois,, gagna son franc. A sept reprises différentes, le pari fut engagé et à sept reprises perau par l'officier anglais (dont nous connaissons le nom) dons l'admiration pour le généralissime est m-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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