Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 05 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3j804/
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QUATRIEME 'ANNEE. M" 2:053 Le Numéro ; .10 centimes DIMANCHE, 5 MAÎ 1918* LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS & 3, place des Deux-Ecus, 3 (l<r arrondi1) — Téléphoné : Centrai 33-04 i! PARIS k l'ArcMic M l pi précéda le loi \ Un Français du Nord à un ami belge Mon ami, n'en déplaise aux démagogues, ^ il y a des souverains populaires. Telle fut « Elisabeth en Angleterre, et tel Henri IV en g France. Un vieil homme de tâcheron, l'au- s , tre jour à l'estaminet, rappelait devant ^ ; moi sa poule au pot du dimanche demeu-j rée dans l'esprit du peuple grande preuve a de sagesse et de bon vouloir. Vous avez, p I vous, le roi Albert et* la reine Elisabeth ^ comme vous eûtes autrefois l'archiduc Albert et l'archiduchesse Isabelle. « Je retrouve leurs figures esquissées par Taine dans les pages de sa « Philosophie J de l'Art », et je voudrais que tous les Belges les lussent. Votre poète national, Ver- c haeren, certes n'y avait pas manqué, lui r dont la bibliothèque me les fit connaître si pour la première fois. p • i * #: Voilà deux jeunes souverains belges — car la Belgique, dès l'aube du XVIIe siècle ^ : (1599) est bien indépendante de l'Espa-gne —, qui reprennent la tradition d'un * Charles-Quint gantois et parlant flamand. Le pays continue de s'appeler Pays-Bas es-; pagnols. Peu importe, c'est la vieille Bel- v I gique de Jules César qui reparaît, la neuve Belgique -de la Révolution française et des . Révolutions belges qui est annoncée. A ,, peine les guerres de toutes sortes ont-elles 1 • pris fin, les terribles convulsions ont-elles \ cessé. Des bûchers fument encore, une pau-vre servante a été enterrée vive deux ans auparavant. Le jeune couple rayonnant s! parait, la paix et l'abondance rebaissent, ^ l'art donne sa fleur la plus éclatante en Rubens et en tous ceux dont il est le mai- j1 tre. Quelle sève y a-t-il donc en cette Bel- 16 gique qui la fait survivre aux pires douleurs ? Je la compare à une robuste créa- _ ture dans celles qui accompagnent la mise au monde d'un être nouveau : relevee de son lit, la voici heureuse qui rit d'avoir donné le jour à un bel enfant, et l'allaite et se remet à vivre, ordonnant tout dans la maison comme par avant. (Chez vous, mon e1 ami/que la maison se remet vite en ordre ! 0I ; Puissions-nous, Français, nous organiser ^ semblablement et rapidement ! Et je sais ^ que votre ministère de la reconstitution na tionale existe déjà. Non sur le papier, en tl réalité; en chair et en os, je puis le dire ^ puisque enfin ce sont des hommes qui le mènent, et le mèneront à bonne fin. p 11 y eut donc, à l'an vigile du XVII0 n siècle, en 1599, deoix beaux jeunes souve- fi rains pour gouverner la Belgique : Albert, o< archidiuc, et sa femme, Isabelle. Cela com- < mence comme un conte de Perrault : « Il y eut, jadis, un prince e-t aine princesse B qui faisaient le bonheur de leurs sujets. » o< Mais écoutez la réalité dite par Taine avec c< son ton mesuré et précis : d « Les archiducs ont de la sa.gesse et pen- c; sent au, bien public. En 1609, ils font la paix avec la KoUonde ; en 1611, leur édit perpétuel achève la réparation du pays. Iîs sont ou se font populaires ; Isabelle abat de. sa main, sur la place du Sablon, >rj l'oiseau du grand serment des arbalétriers. (€ Albert suit, à Louvain, les cours de Juste- sj Upse. Ils aiment, accueillent et s'attachent les artistes célèbres: Otto Venius, Rubens, bi Téniers, Breughel de Velours. Les cham- s{ lires de rhétoAque refleurissent, les universités sont favorisées ; dans Venceinte catho- ,S( et sous la main des Jésuites, parfois même à côté, il se fait une sorte de renaissance de Vesprit, théologiens, contro-fcersistes, casuistes, érudits, géographes, médecins, historiens mêmes ; Mercator, Or-telius, Van Helment, Jansenius, Juste-Lip■ u se sont flamands et de cette époque. La Des- y cription de la Flandre, par Sander, énorme ^ ouvrage achevé au prix de tant de peines, ^ est un monument du zèle national et de 1 orgueil patriotique.» qi Vous avez reconnu les traits principaux fr des princes q-ui président actuellement aux le destinées de la Belgique. Cela est si vrai, que les phénomènes sont identiques, et qu'à n ne prendre que celui-là dans l'œuvre immense de Verhaeren, le recueil infiniment pittoresque et varié qu'il intitula Toute Flandre vaut bien, ce me semble la des-cnption précise qu'en fit Sanderus. L 'Depuis, l'ombre s'est faite sur la Flandre) rèv& survit et ne veut point desçcndrt ^ es toursjoù tant d'orgue il, jadis. le fit monter. : regarde de là nos pensives cités ; ccoute ne taire leur silence ; ; vois s'ouvrir comme un faisceau de lances, 'abside en or des églises, le soir : n bruit de cloches,' un envol d'encensoir, a-bas des anges...- t la ville .s'endort en des louanges. » L'archiduc encourageait Sanderus. Le Di écrivait à Ver haeren et il me souvient 'avoir vu ces lettres entre les mains du rand homme modeste qui me disait de Dn souverain avec amour : « Voyez quelle implicité ! Parlant de la reine, il dit : la femme. » Cette même souveraine que des nhoto-raphies nous montrent en compagnie du oète dans les dunes de la Panne, non loin u logis battu par les vents d'exil, Oh ! la maison perdue au fond du vieil [hiver ans les dunes de Flandre et les vents de la [mer. » est celle qui, dans les hôpitaux, va s'ar-îtant au chevet des blessés, et par son îuI sourire les réconciliant avec la vie. r * * Mon ami, mon heureux ami, que de su-its vous avez d'avoir confiance ! que vos estinées sont en de bonnes mains ! Avan-)ns de quelques années dans l'avenir : Le paysan a rebâti sa chaumière brûlée ; travaille à son champ ; la ménagère est son ménage ; la sécurité est revenue et i ramener l'abondance ; il y a des tirs, 3s processions, des kermesses, de super-=s entrées de princes. On rentre dans ancien bien-être... » Ainsi Taine décrit l'an 1616 dans les landires. Fasse Dieu qu'après trois siè-es ce tableau de bonheur se réalise une :conde fois ! Fasc^ Dieu que le paysan lez vous et chez nous puisse remettre .en-tôt le dimanche sa poule au pot, com-e au temps du roi Henri, comme au mps du roi Albert ! ^ André M. de Poncheville. Blagueurs... quasd même ! On a conté beaucoup de traits de la gaîté , de la raillerie que les Bruxellois ont >posées à la morgue et à la suffisance' 33 Boches depuis quie les officiers du liser encombrent le pavé de la capitale. Que d'histoires inventées par nos compa-icites pour se moquer des occupants qui Dissent bien par en avoir connaissance ! n jeune Bruxellois, qui vient d'arriver cil rance pour s'enrôler dans l'armée natio-ile, nous conte deux de ces anecdotes qui rent, il y a quelques mois, le tour cle la ipitale. On appréciera leur saveur : Dans un des premiers restaurants de ruxelles, s'installe à côté d'une table :cupée par trois Belges, un oberleutnant : Lsque à pointe brillant, grosses lunettes or, vrai style 1e l'officiel- prussien. Le feldgrau étudie arrec application la irte. Tout à coup, appelant le garçon : — Fous n'afez rien te mieux à seifir ? — Non. — C'est pon. Rabordez. Les trois Belges pouffent de rire. i?u-eux, Je Boche rappelle le garçon et lui ndan-t sa carte : « Portez cela à ces mes-eurs. » Les Belges regardent et se passent le -istol ; quand le dernier a fini, s'adres-mt au garçon : — Vous n'avez rien de mieux à nous :rvïir ? — Non. M'sieu. — C'est bon. Rapportez, s'il vous plaît. Tête du Boche ! ! L'autre histoire se passe également dans ^ restaurant. Un autre oberst quelconque entre. U commande une saJade pari-enine, « Ça toit être pon, se dit-il, ça snt. de Pariss. » Quand il s'est rendu compte que ce n'est l'un peu de salade de pommes de terre oides et des carrés de bouilli, il appelle garçon : — Voyons, dit-41, c'est incroyaple. Chez >us on sert cela aux cochons. » — Ici aussi, m'sieu. R. P, LIRE PAGE 2 3 sufte du Mémoire du Prince Lichnowsky (traduction intégrale diaprés J.a « Muenehner P.ost »). UNE LEÇON i La commission administra- I . tive permanente du Parti so-cialiste français avait invité toutes les sections du Parti à pf f commémorer le 5 mai 1918, par * une cérémonie solennelle, le centenaire de la naissance du théoricien du sooialisme, l'Allemand Karl Marx. Devant les protestations provoquées par leur projet, les promoteurs de la manifestation ont reciilé, et tout en persistant dans leurs hommages, ont renoncé à leur donner une foi~me publique. L'opinion française s'était justement émue, car au moment où les Allemands — socialistes compris — bombardent A-miens, il y avait quelque chose de monstrueux à vouloir honorer celui qui érigea en système, la lutte des classes. Parement, il est apparu aussi clairement que l'ennemi de l'ouvrier français ou belge, ce n'est pas le patron français ou belge, mais le vairon et l'ouvrier allemands, tout simplement. Telle est la raison profonde qui fait de la célébration de Karl Marx un scandale vour tout patriote des pays attaqués par l'Allemagne et à cela aucun discours, aucun pèlerinage à la tombe du socialiste allemand ne pourra rien changer. Ils ne pourront rien changer non plus à d'autres faits bien établis. Karl Marx, Allemand, poussa à la guerre sociale dans tous les pays, sauf en Allemagne. La social-démocratie allemande organisée par lui, gouvernée suivant ses principes, ne fut jamais en Allemagne aggressive contre le patronat, au contraire. Karl Marx exportait les doctrines de désunion ; dans sa patrie il voulait la coopération de tous ; la social-démocratie allemande n'est à proprement parler qu'un syndicalisme économique. En politique, elle'est au service des gouvernements pangermanistes, et on ne Va que trop vu pendant les années qui préparèrent la guerre actuelle, au. vote fameux du 4 août 1914 et depuis quatre ans dans toute Vattitude des socialistes allemands.Au fond du cœur de Karl Marx, et on trouve des preuves de ce sentiment dans plus d'un de ses écrits publics ou privés, il y avait d'ailleurs la volonté de travailler à l'hégémonie allemande et peu nous importe qu'il ait entendu par là la domination des ouvriers allemands ou des hobereaux.Eugène Vermesch, qui fut un des membres de la commune de Paris, en 1871 et qui, exilé à Londres, y rencontra Karl Marx, rapporte du pontife du socialisme ses deux phrases : « Les races latines sont appelées à disparaître. » « La société est obligée historiquement de passer par la dictature ouvrière. » Et Vermesch traduit comme suit, dans une lettre de septembre 1873, son impression sur Karl Marx : <( Karl Marx, qui croit à la disparition dçs races latines et qui est un Allemand ; lui qui croit à la dictature ouvrière et qui est un bourgeois, d.oit avoir pour but d'arriver à s'emparer de la direction du parti ouvrier et s'il y parvient, il employera toutes ses forces à l'extension du pangermanisme. » La social-démocratie allemande a si complètement justifié cette prophétie, que le public français le plus éloigné des querelles politiques n'aurait pu tolérer une apothéose injurieuse pour toutes les victimes de l'Allemagne. M. Jean Longuet, lui-même, petit-fils de Karl Marx et l'un des promoteurs de cette célébraiion intempestive la compris. C'est une leçon qui prouve que les sym- ! pathies de partis ne pourront plus impunément faire fi du sentiment national. Espérons qu'elle ne sera perdue pour personne.— LE X.X." SIÈCLE publie chaque semaine des études politiques, des chroniques, des articles d'art «t de littérature, des contes et nouvelles ■ Les musiciens belges EUGËÏÏËJSAYE Dans son petit appartement de la rue Danï^ rémont, tout en haut de Montmartre, CésaiJ Thomson m'a parlé d'Eugène Ysaye. Et c'est une joie d'entendre le maître, le visage fin* les prunelles vives entre la barbe et les ché-veux d'argent, évoquer des souvenir com- i muns. Car l'amitié des deux grands artiste» a survécu aux années. * * * Eugène Ysaye est né à Liège en 1857 ; aprèg de très brèves études, il entra au Conservatoire ; il y termina ses études avec Rodolphe Massart, décrocha une bourse de voyage e1< partit, sous l'égide de Vieuxtemps. Il avait quinze ans à peine ; « spitant »' comme un vrai Liégeois, il n'était frasquel qu'il ne fit. Vieiuxtemps jurait que, à bout de patience, il ne pardonnerait plus cette: fois. Ysaye guettait le départ du. vieuix maître ; il rentrait, en tapinois, au logis, pre-i nait son violon, et jouait. Viieuxtiem/ps montait l'escalier lentement, s'arrêtant parfois pour mieux entendre, eti faisant appel à toute sa colère. Il ouvrait lai porte, et demeurait dans l'antichambre, écou-. tant encore. Puis, tout à fait conquis : — Quel malheur, disait-il, qu'il ait tant de talent : il n'y a pas moyen de lui en voui-» loir... Et le rapport que l'illustre vîolôniste verw viétois faisait à Liège sur la conduite de son pupille était élogieux — comme tous les au* très l'avaient été... ★** Eugène Ysaye passa ensuite quelque tempsl ' à Paris, jouant à l'orchestre, connu déjà parmi les musiciens, mais vivant de modes- , tes cachets. César Thomson, à ce moment, était à Ber-i lin, à l'orchestre Bilse ; Bilse lui dit un jour i — Vous me demandez un congé, c'est bien j mais connaissez-vops quelqu'un qui puissi vous remplacer ? — Mais, dit Thomson, je connais Ysaye f C'est ainsi qu'Ysayè vint chez Bilse, et ce furent, conte Thomson, « les plus heu-i reuses années de notre jeunesse ». Le père( Bilse avait une façon peu bana.le de noua tenir en haleine. Nous jouions en solistesf quatre fois par semaine ; et nous étions pré-i ' venus du morceau que nous devions jouer, le soir... par l'affiche que nous lisions le, matin. Force nous était, vous le voyez, d€»> travailler notre réipertoire. Ysaye avait, à Berlin, un très grand suc* cès. Mais son caractère n'avait pas changé i il venait aux répétitions lorsque son hu-i meur s'y prêtait. Je me souviens qu'au bouti d:un mois, le total d'amendes, à lui infligées par le père Bilse dépassait le montant die se$ appointements... Nous nous voyions tous les joiu.rs. J'insistais) auprès d'Ysaye pour qu'il modérât sa fougue.-, Eh ! sans doute, son tem/pérament le portait) vers les maîtres français, vers le bruit vers laJ lumière, vers la joie... J'obtins qu'il étudiât les classiques ; il se familiarisa avec les vieux: maîtres allemands. Parfois, le soir, je remmenais partager mon modeste repas ; et nous jouions, jusque bien avant dans 1a. nuit. Oui^ répète César Thomon, nous avons passé là, tous deux, les ,plus belles, les plus fécondiez années de notre jeunesse. Et, quoi qu'il soit! arrivé depuis, ni moi, — ni lui, j'en suis sùrÉ; — ne les avons oubliées... « / r» - * A Lorsqu'il eut quitté l'orchestre Bilse, Ysaye*k déjà presque célèbre, donna beaucoup de conJ certs en Allemagne et en Russie, où il faW sait, régulièrement, salle comble. A Paris, en«' tre temps il joua aux concerts Colonne et Pas-deloup. Il y fit resplendir d'un nouvel éclat,, la gloire inégalée de l'Ecole liégeoise di^ violon. Et, tout à coup, les carrières d'Eugènej Ysaye <£ de César Thomson se rejoignent, en un curieux parallélisme. César Thomson devient, en 1882, professeur au Conservatoire^ de sa ville natale ; il le quiitte en 1898. Vers la fin de 1884, Eug. Ysaye est chargé d'une, classe au Conservatoire de Bruxelles. Il y, demeure douze ans ; viennent alors les tour-1 nées en Amérique, la fondation des concerte; Ysaye, l'appel du grand violoniste à la direc* .• tion de l'orchestre à New-York, où il rem>( place le famenx Seddel. En Août 1914, Ysaye se reposait depuis quel-») ques semaines dans la villa qu'il venait d^ faire construire au Zoute (et qui

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