Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 03 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qh07/
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«g- AWNËE — Série nouve — fï" Îs3t ï,o îviiméro ÎO Centimes tTî Centimes au Froat r* j*m\T O KITIO RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE: 28"', rae de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n" 64 BELGI ■I LONDON OFFICE : 21, panton street leicester Square, S. IY. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franee...3. 2fp.S0 par mois « 7 fr.SO par trlmestr® Angleterre. 2sh. 6d. par mois i . 7sh,6d.partrimestri Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr.— par trimestr» PUBLICITÉ fttar I l'ilmiaistratiQD do Jeras ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la S»eiélc Earopécnno d« Publicité, 10, rue de la Victoire, PariSt qui en aie monopole pour Parts. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Catholiques d'Oatre-Rhin.. La Gazette populaire de Cologne 'donc été obligée d'avouer qu'aucun cath< Jique belge ne s'est fourvoyé à la confi rence soi-disant catholique de Zurich, pr parée par les catholiques du Kaiser, M! Mathias Erzberger et Martin Spahn ni tamment, pour prendre au piège de ypaix allemande les catholiques neutres alliés. La déception a dû être vive parr ces Messieurs de Gologhe et de Munche Gladbach. Dans le concours de servilité c ils luttent courageusement —r c'est une ju lice à leur rendre —» avec les socialist de Guillaume II, si leur zèle n'a rien eu envier à l'empressement de MM. Scheid fcnann, Sudekurn, Noske et Cie,leurs eff'or n'ont pas été plus heureux- La manœuv catholique a échoué aussi complèteme que la manœuvre socialiste. En France, < Angleterre, en Belgique, la majorité d socialistes et tous les catholiques reste persuadés, après tout à l'heure trois ai de guerre, que leur ennemi, leur veritab et leur seul ennemi, c'est l'Allemand, Prussien, l'envahisseur et le bourreau t leurs patries. C'est pourquoi la conféren de Zurich n'a eu d'international que nom, imprimé sur les affiches comme ui honnête étiquette sur une marchandi boche- C'est pourquoi les socialistes it liens ne paraîtront pas à la Conférence < Paris !... Sur le granit de la foi nati baie, socialistes et catholiques du Kais se sont usé les dents. On nous permett tie saluer»dans cette victoire du nation lisme le présagie de la fortune qui atten $ans notre pays délivré, la politique d' nion et de reconstruction nationale. Q M. Homais fatigué, dit-on, de la diète ir posée par la guerre à son anticléricalisr croie, s'il veut, que cette politique, ins] fée par la Congrégation, recouvre les pl noires arrière-pensées, les plus liberticid Complots. Quelque chose nous dit que ] |>lus fervents libres penseurs le laisserc pérorer tout seul devant les bocaux de se Officine, le pauvre homme, s'il ne sait p se mettre au ton des temps nouveaux de *ant de signes annoncent le prochain a-\ fceraent; * * * Quelle naïveté aussi, de la part du gc vernement allemand d'avoir fondé sur Erzberger et un Spahn l'espoir d'arc douer les catholiques belges, français italiens ! Peut-être qu'au début de guerre ce gros maître d'école wurtemb geois, qui s'est cru le génie d'un amb sadeur le jour où Guillaume II l'a e ployé en qualité de commissionnaire, i rait pu faire illusion à quelques-uns nos amis» Sa faconde et son bon garçc nisme ne manquaient pas, avant 1914, d'i certaine capacité de séduction. Dans congrès des catholiques d'outre-Rhin, mélange de Falstafî et de Gaudissart faisait pas mauvaise impression, surtoui l'heure de la bière. Mais depuis quil «crit dans le * Tag » _son odieux arti sur la cruauté bienfaisante, invitant 1 Al imagne, on s'en souvient, à redoubler-d' humanité sur l'eau et dans les airs en x d'amener plus promptement à merci : adversaires terrorisés, cet Attila pour 1 iheau de rédaction est devenu odieux et tlicule, et plus ridicule encore qu'odiei Son rôle dans l'affaire Priim a ache lie découvrir son âme. Contre cet hc frète homme, solitaire, désarmé, insur k lui tout seul dans le Grand-Duché Luxembourg contre les bourreaux de Belgique, c'est Mathias Erzberger. la vei encore son hôte et son ami qui a mo |isé la justice allemande et les gendarn allemands. Joli ambassadeur pour an ïier dans le lacet de Zurich les cathc ijues de Belgique et de France 1 Ima nez Judas Iscariote prêchant, en me: temps que l'Evangile, la charité et fidélité... * * * Pour des raisons aussi fortes,, bien <q îtl'une autre espèce, M. Martin Spa Tiussi devait se heurter à la méfiance tous les catholiques dignes de ce no M. l'abbé Wetterlé a buriné naguère portrait de ce professeur prétentiei ambitieux et chafouin. Si ■ vous vou connaître l'ardeur de sa foi catholique apprécier, en même temps que son c< rage, sa solidarité vis-à-vis de ses co ligionnaires, lisez la préface de l'intér santé histoire de « Luther et le lut ranisrae », publiée en 1904 par le R. Denifle, dominicain allemand (Edit< Picard, Paris). Œuvre de science et de controverse, ce livre a provot dans les milieux luthériens^ ainsi q était à prévoir les contradictions les p vives. L'attitude des catholiques a ïnands a été plus étonnante, moins c (rageuse aussi. « A quelques va exceptions près, les catholiques qui, Allemagne, font autorité pour l'histc •ecclésiastique et pour la théologie, gardé le silence », écrit le Père Den dans sa préface. Deux catholiques fir chorus avec ses détracteurs. L'un vaut pas la peine d'être nommé. L'an est M. Martin Spahn, professeur cTl .toire ecclésiastique, député du Centre Keichstag, collaborateur ordinaire plusieurs journaux soi-disant catholiq d'Outre-Rhin. M. Martin Spahn qui & dressé, pendant toute la durée du p.0 fieat de Pie X, au nom de la liberté sci tifique, contre l'intolérance romaine, s déchaîné contre le Père Denifle, son Teligionnaire, coupable d'avoir écrit publié, aussi scientifiquement que lil ment, sur « Luther et le luthéranisme Délégué de l'Etat allemand à la don rtication des catholiques allemar champion de la réconciliation à tout p du catholicisme allemand et du luthe nisme, préposé impérial à la fusion à la confusion doctrinales des d' i confessions religieuses allemandes, Martin Spahn s'est hérissé contre 1 I dacieux et inrolent historien qui n'a" I nas rraint H» .cf\iit«n!r «ht» 1o <\-»î a. théologie et de l'histoire, que le protestantisme et le catholicisme ne sont pas la même chose, sans solliciter au préalable l'agrément de M. Spahn ni la permission du gouvernement impérial. La réponse du Père Denille à ce Byzantin est un modèle, d'ironie et de vigueur. Tel est l'homme qui vient de partager, avec M. Mathias Erzbergef, l'honneur d'être député par Guillaume II aux ca-■ tholiques suisses, italiens, français, anglais et belges pour les persuader que l'intérêt du catholicisme leur commande de s'employer rétablir la paix entre a l'Allemagne et l'Europe civilisée. Tel est l'homme qui prêchera aux catholiques ^ belges, après la guerre, l'oubli des in-jures, l'oubli des ruines, du sang ré-\ pandu, des martyrs égorgés, au nom ' d'une solidarité catholique à laquelle il ne croit pas, dont il se moque dans le e* fond, et qu'il n'a jamais invoquée que 1- pour étoufîer au profit de l'Allemagne et de son Empereur, la révolte des conscien-^ ces libres et des esprits indépendants, s- • Fernand NEURAY. 2s , à l Le dévouement i de nos aumôniers le ie :e On lit parmi les dernières citations à le l'ordre du jour de l'armée belge : ~e DÉ GROOTE Henri, aumônier ad-a- joint : ie Bien qu'âgé de 51 ans, s'est mis, h 2 août 1914, à la disposition du régi-^ ment en qualité d'aumônier volontaire j. N'a cessé, depuis cette date, de donnei d, des preuves d'un dévouement absolu e, u- d'un complet mépris du danger, se mul ne tiplianl pour porter secours aux blcs a- sés et donnant en toutes circonstances 3.e par sa vaillance et son enthousiasme us un précieux réconfort moral. es .4, pour faits de guerre, été nommt es chevalier de l'Ordre de Léopold, h nt 24 décembre 1915, a reçu la Croix di >n guerre le 18 février 1916; cité à l'ordrt as du régiment le 17 mm 1915, à l'ordre di jour de la division le 5 juin 1915. e~ Blessé deux fois au- cours de la cam pagne, à Lokeren et à Pervyse, vient dt l'être à nouveau le 3 février 1917, ei u- transportant, un blessé qu'il était alti Lin prendre dans un poste d'écoute situé < proximité immédiate de l'ennemi. i„ Le héros cité ainsi à l'ordre du jour es ar_ le R. P. De Groote, Jésuite, de Charieroi qui se montre, depuis le début de la guer m_ î-e, auprès de nos carabiniers, le modèli de nos aumôniers, et. qui a conquis, pa: d son dévouement de tous les jours, son zèli intelligent, sc-n tact et sa bonhomie, l'affec tion de tous les soldats, dont il partagi I la vie et les dangers. ce te "Rochester? îè- s'échoue en Girondi in »es ,u- Mais il est bientôt renfloué ri- ix- Bordeaux, 2 mars. — Le Rochester ^ continuant son voyage de Pauillac ; gé Bordeaux, s'est échoué, cette nuit, e de Gironde, à hauteur du bec d'Ambez. 1s Le remorqueur Titan, de la Compa §n'e Générale Transatlantique, est im ies médiatement parti dé Bordeaux pou ie- tenter de le renflouer. ''i" Il y ai réussi, et à deux heures d l'après-midi, le Rochester accostai ja au quai à Bordeaux, où une belle récep tion lui fut faite. ^ E'ESPAGNE ET LA GUERRE de —x— 2 Ei)gofg deu^ t)on)ir)age§ | éloquents à la Belgique bé- P. On nous télégraphie de Barcelone, 1 »ur 2 mars : e.t « A propos du ravitaillement des sul [ue meraibles allemands à Carthagène, i il il journal Justifia répond à la propagant lus effrénée des agents germaniques par d* lle~ déclarations d'hommes politiques impo ou- t-ants res » Dans une lettre du sénateur Frédér fn. Raliola, se trouvent ces passages sur 1< 3/2? Pe^^es "nations : ille 's mission de la Belgique dans"*cet eut ora'lc*e tragédie tfut celle du Rédempteur nc du martyr. Sans le déchirement, de se ire C/Oïps martyrisé, sans son sacrifice pour lf jjs. Autres, les petites nations étaient condar au nées à. disparaître. iSa valeur moTale 'les sauvées. Elleimème a affronté ces terribl L'^es événements, sûre de éon immolation; ma 'est conscience de servir la cause de la justii ^ti- et droit., jv en- Le comte de Torre -Velez, qui n'avait j •est mais, auparavant, manifesté le imoind: co. sentiment en faveur des .alliés, écrit à ! et «i Justicia )> : ire_ «t La force priime le droit. ? Un peuple ne ». tre pacifique, laboriei^x, heureux, doit iesl défendre contre le propre génie de la.guc ds, re. La 'féTce du monde me fut changée qi rix grâce à la Belgique . héroïque. Quels qi Ta. soient, les senj.inïen<ts inTTrnes de chacu et l'unanimité admire cette nation voulant ?ux rétablissement tel que la justice immaner M. l'ex.^e. Lp/S années passeront. Dans un s: au- cle^ suryiNTa le jugement implacable sur. -'ait ^chirement épouvantable du droit des ge . 1 „ HV A ~ ,1,1 Tknur.l/i Kûl^rn _ Le Congrès américain vote l'armement des navires Les machinations allemandes au Mexique ont uni Démocrates et Républicains Washington, 2 mars. — Le Congrès a voté par 403 voix contre 13 le projet de l'armement des navires américains contre les sous-marins. Ce vote a été précédé d'un intéressant débat qui prouve que l'entente patriotique est réalisée entre Démocrates et Républicains et que la révélation de lâ félonie allemande, montrée par la dépêche Zimmermann, a montré à tous les Américains l'étendue du péril. Le président de la Commission des affaires extérieures du Congrès, M. Flood, a soulevé l'enthousiasme général de l'assemblée en affirmant dans son discours que l'Amérique est déterminée à protéger les droits des Américains, partout où ils vont. « L'armement des navires, a continué M. Flood, est une chose nécessaire. Si cette mesure provoque la guerre, la faute n'en sera pas à nous. « Donnons au président Wilson les pouvoirs qu'il demande et l'éventualité des hostilités dépendra exclusivement de l'Allemagne.« Les Américains, sans aucun doute, ont le droit de voyager ; nous espérons pouvoir défendre ce droit pacifiquement ; mais, au besoin, nous le défendrons par les armes. « Comment le projet ne serait-il pas adopté, alors qu'il s'agit des droits des Américains ? ■ Il ne faut pas qu'il y ait de querelles sur , une pareille question. » M. Campbell, député républicain, s'est , déclaré adversaire de l'octroi au président des pouvoirs qu'il demande. - Par contre, M. Lenroot, républicain, a défendu le projet. « Si la guerre est déclarée, a-t-il dit, elle sera provoquée par les actes illégaux d'une 3 puissance étrangère. » 1 M. Mann, leader républicain, a soulevé une témpête d'applaudissements en dé-. clarant impossible pour une nation pa-» triotique de refuser au président les pou-f voirs qu'il demande. ; ' Lorsque nos navires vont être attaqués y a dit M. Mann, lorsque la limite de notn patience est atteinte, il devient un devoii pour fout gouvernement de défendre sej !: _ droits. » ' M. Kitchen, leader démocrate di ' groupe pacifiste, a annoncé, au milieu de^ applaudissements, qu'il votera ie projet. La difulgaliin dn esmplst allemaai indip l'opinion américaine New-York, 2 mars. — La divulgatio 4 des tentatives de coalition faites par l'A ✓ lemagne auprès du Mexique et du Japo provoque une explosion de colère qui n'es comparable qu'à celle qui suivit la destru tion du Maine, et amena la guerre ave ' l'Espagne. Et. pourtant, le pubJic connaît à peine il , centième partie des preuves de l'intrigue a j lemande au Mexique et à Cuba, et que ] Déparieimen.t -d'Eta't a patiemment 'recu-èi liés ! A Washington même, on refusait de cro - re à un pai-eiï déploiement d'audace et i - fourberie. Obstinément, M. Wïlson s'est, r y ] ïusé pendant, de longs mois à damaiidi des i enseignements sur les menées enxi mies au M exique et dans les Etats-Unis. e m'en voulait rien savoir, t La. répercussion des présentes révédi . .itiions n'en a que pltus d'effet. DOCUMENTS ECRASANTS Washington, 2 mars. — L'ambassac d'Allemagne n'a pas seulement servi d'il termédiaiïe pour transmettra la pro-positio de M. Ximmermaim, mais elle constitua 1 en'outre une sorte de quartier général poi ioutefi les missions allemandes en Améi que du Sud, et cela aggrave encore la cc laboration idu comtrf Bernstorfl' au coi plot.- ■ ' Selon la'tournure que prendront les rel lions entre les deux pays, on verra s'il a lieu de dati-ner connaissance au publ de toutes les preuves recueillies par la s e reté américaine, relativement à la conspir. tion de Allemagne contre les Etats-Uni >- Tout ce qu'on peut dire, c'est que dai e d'es circonstances ordinaires, on, ne pe e mettrait jamais la publication de beaucoi s de ces témoignages irelatifs aux agiss r- ments de l'ambassade 'd'Allemagne, car 1 autorités estiment qu'en um pareil m c ment de. tension avec l'Allemagne, il c»: is vient de ne rien faire qui puisse sure citer Q'opinion publique. le et La publication intégrale des témoign n ges q lie possède le gouvernement proai i rait dans le public une stupéfaction doi i- on ne saurait s exagérer l'importance. a ;s Aujourd'hui même, ie conseil de défe is ge nationSffe créé par un acte du Congr •e vient de lancer un appel au peuple améi sain, l'exhortant à observer en.vers } î- étànangers une attitude correcte au cas < ■e u des événements malencontreux se pi la duiraient. » n- LE JAPON PROTESTE OFFICIELLE-se MENT r- ie Washington, 2 mairs. — Un communiq ie officiel japonais déclare que le lapon t n, en accord complet et en relations ' étr m tes avec tes autres puissances avec h te quelles il a cause commune, et des conve è- tions formelles: que la bonne amitié le Japon et des Etais-Unis va croissant en as due jour eh sincérité et en cordialité et qi le gouvernement japonais ne saurait écouter une invitation de la nature de celle que l'Allemagne aurait faite par l'intermédiaire du Mexique. L'AMERIQUE NE DEMANDERA PAS Û EXPLICATIONS A L'ALLEMAGNE Washington, 2 mars. — On annonce of filciellement qu'aucune communication ver-balle ou écrite ne sera ou n'a été envoyée à l'Allemagne au sujet ide la lettre 'de M. Zimmermann par le gouvernement amé ricaim. Jusqu'à iprésent, il n'y a pas eu de com munication à ce sujet entre les Etats-Uni* et le Mexique, mais il y en aura vraisemblablement-MANQUE DE PSYCHOLOGIE Londres, 2 mars. — Oin mande de Wa ehington au Morning-Post : te La révéllation du complot allemand : causé une profonde impression. l'AMema gne a rtou'jours oru que la crainte du Mexi que et du Japon empêchait, les Etats-Uni ide partir en guerre; que la puissance d 'l'Amérique pouvait être annihilée ei créant une diversion sur ce continent. Cec est. uni nouvel exemple d)u manque de psj ohologie de la' diplomatie allemande. » M. WILSON DEMANDERAIT LE RAPPEL DU MINISTRE SUISSE Londres, 2 mars. — On mande-de New York au Daily Telegraph : « Le Sun apprend que le président Wi son demanderait au gouvernement suiss de rappeler M. Fiillter, ou de l'informer qu' cesse 'd'être persona-grata, à la suite de se démarches germanophiles, ien raison pa: tieufièrement du [fait que sans consulte le ministère américain des affaires étraa g^ores, c'est toujours le point de vue ail ni and qu'il faisait publier, lorsqu'une coi ' trotwerse s'élevait. » LA "BELGIQUE DE DE1ÂÎ1 et sa politique" ÎLe succès de cet ouvrage de M. N. Wa lez s'affirme de plus en plus. Nous avons reproduit déjà plûsieui des articles élogieux dont il a fait 'l'obji •dans la presse belge et dans la presî étrangère. i Le Correspondant du 25 février vo l- dans l'auteur « un des plus solides para n les théoriciens du nationalisme belge : t II déclare que les chapitres dans lesque ï- sont commentées les doctrines que c XXe Siècle défend constituent un enser ble « aussi documenté que vivant », «111 a synthèse de grande valeur »• 1- La Croix rend hommage à i'argumei e tation très serrée » de M. N. Wajlez, ai [_ « belles campagnes » du XXe Siècle. I grand journal parisien reconnaît qi vouloir une meilleure frontière oriental e c'est se conformer aux nécessités t l'existence même de notre nation et \"v souhaite que le Roi Albert donne à Q_ puissance morale de la Belgique « l'app nécessaire de la puissance matérielle ». Dans un long compte rendu de Ii Vaderland, M. Léo Van Goethem ci l" quelques-uns des passages, les plus cara léristiques de l'ouvrage. Il ne dissimu pas sa joie profonde de constater av quelle sûreté de diagnostic et avec qu i» sens des nécessités culturales et nati nales M. N. Wallez, qui est Wallon, trai la question flamande. rï Un volume in-16 de 1G8 pages- — Pris 2 francs. Envoi franco contre bon posl l' adressé au XX* Siècle, 33, rue Jean-Ja J* ques-piousseau, Paris. EN RUSSIE 1- V l LE i>ioGÈS i JlaBasseviteb-JJanouiloI ip e- Le procès Manassevitch-ManouiM a. J ïS commencé et non pas à huis clos, coim a- on (t'avait annoncé. Le principal point H'accusation porte sur une somme de vin| .... cinq mille roubles que l'accusé a reçue < «omte Tatictitclief, directeur de la Qanq de l'Union de Moscou. MaEnouilof a p j. sieurs fois varié dans ses explications s j. la 'destination de cete somme. Il, disait q !t lïaidite somme -iui avait été <r«mise pour l re des démarches en vue ct'une réhabili tion de l'ancien ministre de l'Intérie 0- Khvostof. Dans un second interrogatoi! is l'inculpé a prétendu qu'il avait reçu ( 1- argent* pour 'faire caànpagne dans la prei îs étrangère en faveur du comte Tatichtch ni afin de soutenir sa candidature au po o- <.te ministre des Pinaraces. Plus tard, 5i nouilôf a 'Jê nouveau modifié ses déoo dons antérieures eh déclarant qu'il av été victime d'une intrigue, vindicative l'aucun ministre de l'intérieur Khvost lequeffl avait dû 'démissionner grâce aux lé vêlations faites par lui. Manouilof, acte st lement l'accusé, prétend que les vingtrci ri- mille roubles en question qui iui ont ■ !S- remis en vue de détourner l'attention n- gouvernement, d'une banque de Moscou, lu quelle se serait compromise par d'es spé a- lations illégales. Toutes ces versions sen ■.e, examinées succsssiveihent-au.co.uTs^du p »9 o nÀs. ITALIE ET BELGIQUE —x — Une mission militaire belp sur ie front k brsi [Correspondance particulière du « XX' Siècle ») Vous savez que le lieutenant général Michel, commandant la " division d'armét belge a été chargé par le roi Albert de re-mettre des distinctions honorifiques au roi d'Italie, aux princes de la famille royale qui ont un commandement- au from, ains qu'à de vaillants officiers, sous-oifieférs ei soldats de l'héroïque armée italienne. Le major d'état-enajor Masure, atta ché au cabinet du ministre de la Guerre accompagnait le général Michel, auquel si joignirent, dès leur arrivée en Italie, 1< colonel A. E. M. Morel, attaché militaire i la légation de Belgique à Rome, ainsi qui le major A. E. M. LaUwers, adjoint à 1: mission militaire belge auprès du Coman 1 do Supremo. Le major Tarditi, chargé pa ; le Camando Supremo de guider la missroi pendant son séjour en Italie, se trouvai . également à Modane. ILe général Mi'dhel, après avoir remis 11 croix de guerre à S. M. le roi, reçut de se mains le grand-cordon de l'ordre de 1; Couronne d'Italie. Les officiers de la mie sion reçurent également des distinction 1 | honorifiques ' et tous furent retenue à di " ! ner par le souverain qui, le lendemain le * conduisit dans son automobile jusque* su 5 le Carso, où il leur montra le terrain de 1 ? lutte, le gain énorme déjà acquis et les e; i poirs futurs. Les officiers belges purent s I convaincre ainsi des difficultés extraord " naires qu'une armée assaillante doit sui 1 monter dans ce pays de rochers où la di reté chi sol, son aridité, ses fonds — se « dolines » — ses parois verticales, sont ai tant d'atouts entre les mains du défei seur, surtout quand il a pu depuis plus d '. deux ans, y organiser tou les obstacle 1 naturels. I- Le général Michel remit la Croix d e guerre au général Cadorna et décora ton il les chefs des section du Comando Supri s mo. Au cours .d'une cérémonie impressioi r nante, il remit la croix de guerre au dt: i- d'Aoste, commandant la 3e armée, ain i- « qu'à soin fils le duc des Fouilles, qui vena l- de recevoir la décoration à la Valeur, poi ^sa belle conduite sur le Carso, comn commandant en secoiud d'une batterie, iLa mission belge se rendit ensuite au fl ' quartiers généraux des commandants d'à mée, auprès desquels avaient été appeli les officiers, sous-officiers et soldats dés "nés pour recevoir une décoration et ch Sue fois la cérémonie fut l'occasion de m niifestations de sympathie et de cordiali . réciproques entre les Italiens et les repr ■* sentants de l'armée belge. Enfin, devant le front du régiment i 's cavalerie de Novare qu'il a commandé j ;t dis le comte de Turin reçut la croix ■ ie ' guerre, en même temps que le duc de Be game, lieutenant dans ce régiment. . 'C'était, la dernière cérémonie officielle II le soir, après un dîner au Cercle militai! '• donné en l'honneur des officiers belge s ceux-ci prirent le train pour retourner ; le front de l'Yser. Le duc de Bergame fit i 1_ représentant du roi l'honneur de le reco Ie duire jusqu'à la .gare et ne le quitta qu £ dérjart du train. Pendant son séjour en Italie, la missu x belge eut l'occasion de parcourir la i •e «ion de l'Isonzo, c'est-à-dire le Sabotin IC Gorizia et toute la région du Carso jusqu P' Monlfp.lcone. Elle visita la fameuse basi m que d'Aquilea', où les nombreuses et supi i bes mosaïques du iv' siècle crient l'itali • nité de ces terres. Elle .fut conduite à \ III nise et descendit dans un sous-marin q fit une plongée pour elle ; elle gravit f crête qui domine Arsiero où elle put adn rër les gigantesques travaux de défen entrepris par les Italiens dans cette i gion : enfin sur le plateau d'Asiaigo, e ' I alla cfcms les boyaux creusés dans le r f; et dans la neige, jusqu'aux tranchées ,,, première ligne où elle se trouvait a qu ques mètres des tranchées autrichienni Ces dix jours passés au front italien a ni ront permis au lieutenant général Miel e d'apprécier toute l'amabilité, la cordial de la famille royale italienne, la parla discipline et. la belle organisation de l'< mée, la grandeur etvl'importance des ti 1 vaux de fortification accomplis. Nul doi ''qu'il emporte de ce voyage une impressi ' de confiance asbsolue dans cette armée c lutte non seulement contre un adversai sérieux, mais contre un climat, cette a . née -surtout particulièrement rigoureux. ' Bruzio RQMAiN'O, R i f A coups de revolver îu | uut L'autorité militaire allemande jr prescrit de se servir des arm ue ai- contre les déportés belges ja- ur (Be Havre, 2 mars. — On apprend c 'e, les civils belges.déportés en Allemagne si ■et soumis à la même discipline que les 1 ise sonniers 'de guerre. La Zccrs<ter Extra P-ef, du 28 décembre 1916 publie, eri effet, i ite ordonnance par laquelle le général co [a- mandant la 4e région (lilagdebourg), s'i si- puyant sur un décret 'de l'Office de guer lit n°" 893-1046. confère aux hommes char, lie de la surveillance des ouvriers civils 1 ot. ges, « nommés par un office de répa ré- tion- ou par une de ses subdivisions, el- droit de faire usage des armes dans nq même mesure que les gardiens de pris s,té niers de guerre ». du » «w t la- _ o nuTêtend que les relations entre l'i ipereur Charles et. le comte Tisza serai tendues L'empereur serait mécontent de 1 r°- gérènee du président du Conseil hong: Îpq dp» l'^mnire. Le earfisl piett fimlre iss fiarfiarp.s Deux évêques des régions françaises qu» ont partagé avec nous les douleurs de nnvasion nous écrivent des lettres émouvantes pour louer la publication des lettres et discours du cardinal Mercier. « Le nom du cardinal Mercier, sd haute intelligence, son grand caractère et sa noble attiiude pendant la guerre — nous écrit Mgr Ginisty, l'héroïque évêque de l'héroïque Verdun — suffisent à recommander cette œuvre à laquelle je souhaite plein succès sans oser vous le promettre, dans mon dio-■ cèsa si éprouvé et a'ailleurs si réduit, »] Et malgré toutes ses épreuves et tou- . tes ses charges, le vaillant prélat tient ' à nous demander des exemplaires du : volume qu'il veut faire connaître au- , tour de lui. Un autre émuie de l'héroïsme de no- . tre archevêque devant les Barbares; • Mgr Tissier qui défendit avec tant de i vaillance son diocèse de Châlons contre t les exactions allemandes à l'automne de 1914, nous adresse ces mots élo-, ' quents : i « Aucune lecture n'es' plus réconfor- ' tante. Jamais le droit violé et la liberté 3 outragée n'ont trouvé poitr les défendri l et pour les venger une voix plus élo- r quente. C'est la leçon de la foi la plui x haute et du plus pur patriotisme. Elit - est appuyée par des exemples person-e nels si héroïques qu'on né saurait trop - la proposer à l'admiration publique. » Rappelons que ce volume est mïa s en vente dans nos bureaux à ë Un franc l'exemplaire Il sera envoyé franco contre demand* e accompagnée d'un bon postal de 1 fr. 15 s 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exem- - plaires; 65 francs le 100 au delà d« 1.000 exemplaires; GO francs le 100 poui '* les commandes plus importante;:. ;i Pour l'Angleterre, s'adresser à i'Of-it fice de Londres, 21, Panton Street ■r Londres, S. W. Envois franco aux pria ie suivants : 1 exemplaire 1 sh.; li.v. st. ï le cent jusqu'à 1.000 exemplaires; liv ? st. 2.15 le cent au delà de 1.000 exem-;s plaires; liv. st. 2.10 le cent pour le( i- commandes plus importantes. En même temps que notre éditiol t£ populaire, nous recommandons a noi - lecteurs un beau volume in-12 :■ « Pei Crucem ad Lucem », où les éditeur! le Bloud et Gay viennent de réunir, sout a- une forme très soignée,les^ lettres pas ie torales, discours èt allocutions du car r" d.inal Mercier. Ce volume, honoré d'une préface dt e' Mgr A. Baudrillart, recteur de lins e, titut Catholique de Paris, est mis e* iu vente au prix de 3 fr. 50. ï La bataille ie TAnere ! ei la Mile ie lalmj ^ Où le canon moderne fait reculer) l'infanterie moderne percera se [t La bataille de l'Ancre a été gagnée pai les Anglais à coups de canon. S, Depuis Valmy, il était sans exemple ii. dans l'histoire, qu'une armée décampât j la, suite -d'une canonnade et sans intervea tion de la baïonnette. Il appàrtenait auj lpï Prussiens de renouveler ce. paradoxal précédent. Entre la bataille de Valmy et U :}p bataille de l'Ancre, if n'y a que cette diffa „ rence, que la première n'exigea, pour &tx< ,r," gagnée, que dix mille boulets ronds, crat , " chés en quelques heures par les canon^ ^.n de Dumouriez et de Kellermann, tanda que les batteries du général Goiugli dureni pendant des mois, vomir des milliers d« i. tonnes d'acier et d'explosifs. Ajoutez-y aussi qu'on ne voit point, allr ioui-d'hui, ' dans l'état-major du Prince ® Wurtemberg, comme, en 1792, dans 1 état major du duc de Brunswick, un Goëthfi —' pour narrer staeèreaaent. la bataille el prophétiser, le soir, au bivouar, qu'à partir lie ce joui', une ère nouvelle s'ouvra. C'est que 'la Kultur a remplacé Goethe paï les correspondants de 4'agençe WolH. _ Puisque aussi bien l'élégant et. smcèra favori du duc. de We-imar a fait place aux hirsutes menteurs à gages des réda-ctiona de Berlin il nous doit être permis d9 es constater que, dans l'occurrence présente, c'est bien vraiment aussi une ere nouvelle de la. guerre qui commence. Nous vécûmes, jusqu'à présent, sans conteste, ue une période fra.nçaz&6 ■ de ,1a guerre. Noua ,n.t allons vivre maintenant une période an-,ri" alaise. Peut-être, si les hostilités se pro-iongent au delà des limites de .outes pre-tne visions, vivrons-nous encoire une période m~ américaine. Ce qui ne veut point dire "P" qu'aucun des belligérante ralentira son rf' effort, mais que chacun é'eux marquera ', davantage son empreinte, sur une période "r?" déterminée. Ainsi en fut-il déjà pendant rV" la Guerre de Trente Ans, que les patriotes , bohémiens, les princes allemands, les Sué-dois de Gustave-Adolphe, les milices du ",n" Stathouder et, l'armée franÇ?is,e,^a.racîé"" sèrent successivement, et qui, débutant en — Bohème, à la Montagne bianche, s acheva en Artois, dans les plaines de Lens. !m' L'Europe était, à cette époque, aux prises. ^nt Auiourd*hui, c'est le monde. La mesure seule diffère ; mais c'est dans le même aue l'on taille. Il s'agira, demain.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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