Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 december 1918
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s.n. 1918, 28 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27qw8x/
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8AMEDI 28 DÉCEMBRE 1918 10 centimes la numero ABONNEMENTS l&sqpTai» 31 mars 1910 9 franca Directeur s CR TTTC1T U'MNION PANS L'ACTiON Insfaurarc omnia in Chrisfe Réd$£ifpn et Administration: 4, impa§§§ $e la Fidélité, 4, Bruxelles VINGT-QÜATR1EME ANNbE pi TARIF DES ANNONCES Annoncescommerc, petite lignefr. O.&p Reclames avant ies annonces, ] Jaljgnefr. 2.00 Faits divers ♦ ; • • . 5.00 et 4.00 Spoils«T«fr. 2.00 Reparations Judiciaires . 1 * » 3 00 Necrologies ....»..» 8.00 Nos petitcs annonces, paralssaat simultaaément daas Ie % XX« Siècle » «t Ie c Journal de Bruxelles » au tarlf reduit de 1 FRANC les 3 lignas.chaqtw tigne supplementaire 40 centimes. Payement par anticipation. Poor notre retour % a Ia liberté industrielle et coiiïinerciale «i p vmjUüm ofljLe Congres socialiste In droit d teöre de la GoDféreDce ds la Paix de Noël 'ciu^i^iHjBsm,- ■*♦*■ k PrPP9P d'un article du 9 Journal de? Débats „ four les abonnement* d'nne durée inférieure a UH AH, le prlx reste flzó 4 * francs L'augmeatatioo dpi prlx des abonnements est commune ètous les journaux d'Europe. Elfe est suraboadamment justifies pat Vaugmentation du prix du papier, Leprix de ne représente d'ailleurs qu'uue dépense inférieure è 5 1/2 CENTIMES PAR JOUR Nos anciens abonnés de 1914 out droit, $7fe fffrenneut un abonnement jusqu'au SI décembre 1919, auneristourne deSfr., représentant la valeur de quatre mols pendant lesquels potte, journal n'a pu leur être servi è cause de ^occupation J allemande. yJS^8frouvons dans Ie Journal des Déoats du 22 décembre un article qui ré^ pond si exactement aux preoccupations de notre monde industriel que nous nous per^*ftPB^* d' enrecomraander la lecture ét la meditation au public beige et au gouvernement. On aait, écrit notre grave confrère, a quel luxe de fapnalités ont été Msu^^YTjjdustne ,* Ie poinjaerce 4w*Bt Ia guerre. La crise ayant cróó une situation tont a fait anonnale , ces interventions administrative* ponr*aient* se justiöer : il fallait se défendre militairement #as les meüleui-es conditions possibles; c'éfeait Ie devoir qui devait primer tous les antres; mais aujourd'hui il est une autre nécessité vitale : c'est la prompte reprise des affaires industrielles et commerciiles. Or cette reprise est tres gênée, sinon rendne impossible Cest bien la situation qui nous est faite en Belgique. Byidemment, les causes qui ont proyoqué la crise sont difFérentes. La, c'est Ia nécessité de se défendre militairement qui a'pr'ovoqué la transformation complete des usines en ateliers de la defense nationale et les a soustraites au travail normal; ici, ce sont les destructions méchantes et systématiques de l'occupant qui ont brisó entre nos mains foutil necessaire a la production et a § pej)rise d'j}g ^rayail'"régulier. Mais, ici cpmjn$|a, des causes dUTérentes ont provocmé une situation identiqué, une crise dont il nous faut sortir au plus vite, en assurant «la prompte reprise des affaires industrielles et CQjnjnerciales «. Comment nos voisins aux prises avec les mêmes difficultés cherchent-ils a en triompher? c Certains de nos allies» poursuit Ie Journal des ïtébats, entrent déja dans la vore de la liberté. Mereredi 18,1e gouvernement anglais a fait savoir que toutes les restrictions concernant les transactions en métaux êtaient supprimées. De même, il a desserré Ia requisition maritime. Le gouvernement américain de son cóté a, le 14 courant, leve toutes les restrictions relatives 1 rimportation et a Ia vente du caoutchouc. Ce ne sont la que dé^ examples : mais on peut être assure que, notamment au* JjJtate-Unis, le commerce et l'industrie seront promptement dêlivrês des Hsières que le gouvernement leur avait imposées. On en a pour témoignage le message que le président^ Wüson a adressé au Congres au début de décembre avant de s'embarquer pour l,ï!urope."*vJ*1i32?.?, En France, qu*a-t-on feit jusqu'ici % Tres peu de chose. Hier, a la Chambre et au Sénat, il a été question de ces fèglementations et de leurs effets néfastes. M. Paul Bènazet a rappelé au Paliis-Bourbon que le président Wilson avait libéré toutes les matières premières et abandonnerait dans le plus bref délai le controle économique que les nécessités de Ia guerre imposaient. Au Sénat, M Boret, ministre de 1' agriculture et du ravitailiement, a dit qu'il estimait que, avec le retour a la yie normale, les réglementations qui cesseront d'etre nécessaires devaient progressivement disparaïtre. La W formule est prudente; elle permet cependant quelque espoir. Ainsi done, en Angleterre, aux Etat-Unis, e'est principalement a la liberté, c'est a rinitiative personnelle qu'on s'en remet, du soin de remédier a la crise, avec cette confiance justiflée par une experience déja longue que l'Etat, dins le domaine délicat des affaires , économiques, est en general un auxiliaire appreciable, mais un detestable initiateur. Et cela pour cette raison péremtoire que l'administration procédé nécessairement par voie de formules rigides dont l'iné vitable uniformité ne sait se plier aux complications infinies de la vie industrielle. En France également, nous affirme le Journal des Débats, on aspire a la liberté et le gouvernement la prömet. Nous aussi, nous demandons la liberté, mais rien ne nous permet, hélas, de croire qu'on nous l'accordera de sitót. D'oü, dans tous les milieux, une tres vive deception qu'il serait ridicule de dissimuler. La deception s'est aftlrmée dès le premier jour.. Déja pendant la guerre, et surtout dès les premières perspectives de cessation des Trois ar rest at ions a Mali nes Trois industriels tres connus a Malines et reconnus d'avpir livré des articles varies aux Boches — articles destines a des usages d'ordre militaire — viennent d'etre mis en état d'arrestation. H-s'agit des frères Albert et Arthur P..., fondeurs en cuivre, qui auraient livré principalement de milliers de foyers, de chaudrons, chaudières, etc., et ce^pour des sommes tres considerables. Ces objets étaient dirigés directement sur le front. Un troisième traitre, ie nommé J. M..., vient aussi d'etre arrèté. Celui-ci fournissaii principalement a l'ennemi du materiel servant a la fabrication et a la reparation 4e locomotives et de wagons construits et aménagés aux Ateliers centraux de Malines. Les usines de ces trois individus ont été placées sqiis séquestre et leur materiel ainsi que de nombreuses fournitures de toutes espèces ont été saisis dans leurs établisseinents. Chez M...,lapolice a notamment saisi des marchandises pour environ 600,000 francs. Ces articles seront transportós aux Ateliers centraux des chemins de fer de l'Etat ou üs | seront identifies. hostilités, la question de reprise de la vie éconqmique avait été examinee avec de fïévreuses impatiences, on nous avait annoncé un « ministère d'affaires » dans le meilleur sens du mot, et qui eut été bien accueilli. A la place de ce ministère d'affaires, on'nous a donné un gouvernement de concentration des partis, recruté presque exclusivement dans le monde de la politique, comptant sgpt Javocats sur les douze membres quide constituent, tous animés sans doute de généreuses intentions* mais qui, a de rares exceptions prés, ne paraissent' guère qualifies par jeur1 passé pour gresider au relèvement industriel du pays. Et ce fut, entr'autrës sune ; conceppïon assez 'pjzarrè qui fit cornier le portefeuille des aftaires économiques dans la Belgique, devenue adulte, au président des ceüvres de la protection de l'Enfance; des aliénés et des vagabonds. Mais voici oü Ia deception fut plus vive encore et pent être plus justiflée. On avait espéréquele gouvernement allait iayp{p confiance. en nous, qui avbns donné, *fl|B mrcsi, la mesure de notre savoir-faire, qu U allait ouvnr toutes larges les frontières, laiper affluer vers. nous les produits de I etranger, de facona satisfaire a des besoins immédiats. On avait compté qu'il allait permettre a nos industries de recueillir le benefice de sympathies étrangères qui ne demandent qu'a s'affirmer - nous le savons. — gP *}**> P** d^ tout : le gouvernement multiplie les formalités, autant vaut direïes tracassenes; il nous'met la tutelle; il pretend nous mdiquer jusqu'au pavó sur lequel nous devrons mettre le pied; il organise des cadres dont tout le monde ne demande qu'a sortir et reprend pour son compte, avec^un simple changement d'étiquette. ces affreuses « Zentrale » que nous connaissons pour les avoir subies et dont l'unique vërtu fut de paralyser les meilleurs efforts, au grand benefice d'un trafic aussi éhonté que clandestin. Il est grand temps,croyons-nous de mettre un terme a ces pratiques vicieuses et nous cqnjurons le gouvernement de ne pas s'obstiner dans une voie pernicieuse. Nous ne lui demandons au nom de noire salut écono! mique qui est en péril,pijup le renóm de notre administration publigüe, qui ne devrait pas être soupconnée et qui l'est. Noüg'ïe lui demandons même au nom de la moralité publiqqgt Oui de la moralité publique. Au cours £e ces quatre années, elle a sïtfuun reeul dangereux. Uyaeu, certe^, de généroux sacrifices, de l'abnégation, de patriotiques,4évouements, mais il y a eu aussi trop de tnpotages, trop de gaspiUages, trop de trafic malpropre, pour que l'atmosphère générale ne s'en soit pas trouvée empestée. L'heure est venue d'aérer largement la maison. *: Il faut que nous assurons sans retard la reprise du travail et nous ne le ferons certes pas en restreignant- "les activitós individuelles, quitte a prodiguer a tort et a travers, sous des prétextes varies, des seeours dont bénéficient surtout les móins dignes et les plus intrigants. Il faut que nouj&veillions de prés au sort de cette classe moyenne qui a soufiert en silence, qui a eu la fierté de ne tendre la main a personne, mais qui se trouve aujourd'hui épuisée. Il faut que nous en arrivions a abaisser de facon raisonnable le cout de la vie, que nous coupions court résolument a cette manie du trafic et de l'exploitation, qui fausse tous nos rouages mais qui ne peut vivre que dans l'atmosphère alourdie créée par un régime d'interdictions et de restrictions. Mais nous n'arriverons a réaliser ces vceux, souhaités par l'mianimité p^e la na^on, que dans un régime de travail combine avecle jeu de la libre concurrence flien de tout cela ne seréalisera par la vertu magjque de régies aussi par ia vertu administrafciyes qu'artificiclles. I Nous souhaitons de tout notre cceur que ie gouvernement veuille biegs'en tenir a son role naturel de protéger et soutenir- fort bien; s'imposer et régenter, non. Et nous lui en saurions un gré iofini. ON S'ABONNE n AU «XX" SIÈCLE jqsp'aq 31 décembre W frm$?j POUIR 20 FRANCS « Les Allies dofvtnt leur imposer les moyens tie se défendre. » Nous ne pouvons que souscrire aux reflexions que suggère a H-Echo de Paris constate, avec infiniment de raison; que la Belgique et Ja France ont été « les grandes victimes ? de la 'guerre de 1914; elles seraient, hélas, condamnées a subir encore une fois, et ce de par leur situation géographique.'une nouvelle ruée de la Germanie, 5i elle venait a se produire. Voila ce qu'il faut prévoir et prévenir. Comment? Après les terribles évwijves que la Belgique et ïa France ont subies, écrit VEcha de Paris, on est eu droit d'espérer que nos Allies auront poor principale preoccupation de les en' prèeeiver a. Tavenir. C'est a. 'l^?'|%ï* f^e rovjem; Fhoaneur de demanderla revision du traitó de 1815, en se souvenant qu'alors son représentant an congres de Vienna, lord Castkreagh, rèpugnait a Pinstallation de la Prusse" sur la me gau» che 4u Rhi^- G'est ausei a ï'Angleterre a prendre initiative de défendre la Belgiqne antrement que par une neutralitó ou un traite entre peoples. Nos enüemis nous ontenseignè que J neutralits, traite » sont das mots sans aucuoe valeur et qui sont impuisaants a assurer la paix des hommes. Il faut plus, la Belgiqne et la Franco ne pou-, vant vivre leur histoire dans' la sicurité qu'aiitant qu'elles posséderpnt les frontières strategiques que la nature a tracèes.' «^ Al'Angleterre de reviser les traites de 1815 et de fortifier les deux nations qui sont malheureusement pour rêternité les voisines de rimmpnde et féroce (>ermain, Bt maintenant nous prions nos amis d'Amériqne, qui ne demandent a 1'Allemagne que d'etre gage, de considérer que quelle que soient les promesses que fera notre ennemi vaincu, il y a peu de chance qu'il les tienne. Le jour oü elle se sera relovée, la G-ermanie se sentira une nouvelle fringale de conquète et d'hegémonie. Alors, elle se ruera sur Ia ïfrance. Que nos Allies aient done la pré?ayance de nous injposer les moyens de nous défendre. Que nos Allies, nous lenr en serons bien reconnaissauts, prennent en mains nos mtéi'êts. Nous redoutons les hommes politiques qui regardant les choses de trop hant, car ils les voient de trop loin pour cuscerner la rêaliié. » '?■'>•?• :"ó 0n devine bien a qui VEcho de Paris fait allusion quand il nous paria des « hommes politiques » qui regarderit les choses de trop haut ». Il a peut être raison, mais il nous plait de constater ici qu'il y a aussi !^ï-PïWiP0SPqfB^guil qui voient les choses de tres prés. Précisément nous arrive de Washington une information tres curieuse. Elle nous dit que les leaders de la majoritó républicaine au Sénat,.MM. Knox et Lodge, revendiquent pour Ie Sénat le droitde donner son avis sur Ie futur traite de paix et ils condamnent par avance toute tentative qui serait f^p pour placer lo Sénat américain devant le fait accompli. Ceci est d'autant plus interessant que les sénateurs republicans ont leur programme de paix a eux, et s'ils ne combattent pas de facon absolue le projet de Ligue des Nations ou le principe de la liberté des mers, ils entendönt aussi que cès questions fassent I'objet des discussions ultérieures, quand la paix sera conclue. Et cette paix ils la veulent forte, durable et établie sur des bases telles qu'il soit matérjellement impossible a rAllemagne de songer d'ici a longtemps a reprendre la lutte. Cette politique-Ia nous parait se réclamor de la réalité des faits. tg Compagnie d? gaz se S m fioös -o--- Nous recevons ehaqu§ jour de vivos reclamations au sujet deTla- facon dont la Compagnie impériale et continentale du (Jaz traite ses abonnés et execute son 'cahier des charges. Nous avons voulu néanmoins lui laisser le temps de reprendre une exploitation normale et nous lui avons fait crédit. Mais la compagnie du gaz parait vouloir abuser de la condescendance apparente du public. Primo, dans la perception du prix d'abonnement, elle ne se conforme pas au cahier des charges. Eile a renonce au prix bocfre de fr. 0.45, mais elle s'en %$$ au ciiiffre de fr. 0,25, ce qui n'est pas encore le chiffre conventionnel. Elle n'a pas le droit de fixer des prix a sa convenance. Elle doit s'en tenir au prix arrêtéavec les administrations communales et il appartient a celles-ci — Schaerbeek leup en a donné l'exemple — de rappeler la Compagnie du Gaz ïi'exécuüon stricte du cahier des charges. gecundo, la Compagnie nous sert uaTgaa plus detestable que jamais. Il danse, saute, crache, siffle et n'éclaire pas. Pap ces longues journóes d'hiver impossible de travailleravec ui|è lümière pareille. Or \]n'ya pa§ q^e des rentiers ou des. chómeurs % Bruxelles. l& Pqnipagnie du Gaz dèyrait bien se souvenir guf jl y a trop de gens a BpqsHles qui doivent, en ce moment, faipe ceuvre de leurs dix doigts et qui. pour travailler, n'ont pas le temps d'attendre que les longues journées nous Soient revenues. La Compagnie nous dira que ïe charbon M' niauvais. Nous lui (lemanderons' tout simplement' comment ü se "fait que la villa de Bruxelles peut servir a son public du ^az acceptable. ïfous espérons ne plus avoir a revenir sur cettè question- DeiflSLÏèïiie joiarnée > Les sqcialistes ont continue, jeudi, de s'expHquer entre eux au süjet'de la'politique de leur parti. La ^question du'g'az » qui s'est posóe a l'improviste jeudi après-midi nous a empéché de faire passer le compterendu de cette deuxième journée. En voici un résumé : Un délégué, M. Gielen, a declare « se Eoettre a cóté de ceux qu'on Intermède joyeux a propos de M. Gryson parlant au nom de la federation d'Ypres et auquel on a fait remarquer, au milieu des rires, qu'il avait vécu a Bruxelles. Cet homme a deplore que la classe ouvrière coopère, par sa collaboration' au gouvernement, au relèvement de la bourgeoisie, . qui Teft dans le marasme. Quelques discours.encore, puis harangue de M. Anseejertl a défendu la collaboration socialiste aux. a3faires et seeoué vivement ■ÏSfV?0^116'"1^^ W ty- Vandervelde avait méprisés la veille.' Ce qui' a'TOpvoquü de Höuléuses interruptions. Le ministre a rallié l'unanimité des applauolssements e^ menagant la bourgeoisie deïa batailje si elle ne' marchait pas droit. En§umJ? Qu°i \P Congres, a une grande majori|g2jfdopta l'ordre du jour appróuvant ^ pai'ticipatiop des sqcialistes au gouverneïnent. Il approuva ensqite un ordre du jour de M. Uytrpever s'ppposant a des annexions impérialistes, laissant les grands-ducaux luxembourgeois libres de se prononcer sur leur sort, hostile a toute agression envers la Hollande, mais partisan des garantfog nécessaires a la libre nayjga^pn sur l'Escaut en. tout temps. Un amendement de M. Fischer, invitant le Cqnseil general a provoquer une ehtrevue avec les socialist^ hollandais et grandducaux a été adopté.' .' .4e^—■• ■ aos 'envoi ds colis pöstass a soidats Ailn de rêpondre au désir exprimé par nombre de personnes, nous croy ons utile de rappeler que, dépuis le début de la campagne, la poste tr&hsporte gratuitement, a'destination des niBjtaiües de tous grades, des colis postaux dont le poids.ne peut excéder deux kilogrammes. Ces dispositions sont toujours en vigueur et s'appliquent naturéllement a notre armee d'occupation en Allemagne. Ces colis postaux sont acceptés dans tous les bureaux de poste. Il est spécialement recommandé de les envelopper dans un emballage resistant, de libelier clairement •l'adresse du destinataire et celle de l'expéditeur. Le liiiiiSiiFi et la iiiip La Gazette de Francfort annonce qu'il estdésormais certain que, sui'vant les declarations faites a la Chambre Luxembourgeoise par le ministre M. Rentze, le Luxembourg dénoncera son traite de commerce avecTAllemagne. Le ministre a fait ressprtir que la violation du Luxembourg par 1'Allemagne, qui ne respecta pas davantage la convention des chemins de fer, justitie pleinement la nouvelle attitude du GrandDuché du Luxembourg, qui se tournera désormais vers la Belgique et la France. D'après ces declarations, le ministre d'Etat du Grand-Duché est sur la voie qui le conduira a la vérité politique, üne union douanière entre l'AIleihagne etfïê GrandBuché est désormais une entente impossible et, a tout le moins, sans profit. Pour le Grand-Duché, il y a nécessité désormais a orienter ses destinées politiques et économiques soit vers la Belgique, soit vers la France. Mais les deux éventualités n'auraient pas pour le Grand-Duché les mêmes suites, üne orientation plus complete du pays vers la France se traduirait fatalement par la transformation de Grand-Duché en département francais. »+- Die armSe qoi se met en grève Qu'on se rassure : il ne sagit que de l'armée du Grand-Duché du Luxemhouroforte de 200 hommes.' La dite armee a adressé aux autorités le cahier de ses revendications : ïijles portent sur trente-deux points, dont voici les principaux : abolition ^^pji^ve du commandement en allemand et son remplacement par le commandement en francais; reduction des punitions; abolition ae la garde des prisons; réformes a apporter dans le système de recrutement; augmentation de solde ; creation d'un mess avec cantine pour sous-officiers et soidats; nouvelle réglementation du corps de musique; separation de* la compagnie des volontaires de celle des gendarmes; reduction du nombre des lieutenants; vacances d'automne; remplacement du terme * force armee » par celui de « écple mjljtawe »«fetc. Lö gouvernement n'ayant pas fait droit aux fexigences des volontaires, signataires 'de l'adresse, ceux-cj se sont mis en grève et «e» sont retires dans leur caserne, ou ils se barricadèrent. La Chambre s'est émue de cette situation et elle a envoyé des parlementaire?- chargés ds négocier avec les neutras. Les négociaöons jüsqu'a ce moment n'ont pas abouti. Les Nouvelles S. A. R. le prince de Calles s'est rendu a Marcinelle oü il a passé en reyue des" Irpupes australiennes et procédé a des remises de décoratipns, v>4H. Wilson est attendu la semaine prochaine a Bruxelles oü il sera l'höte de nQtpé§ouverain. s'jrv Le bal des officiers francais qui devait avoir lieu a l'Hótel de ville'le 6 janvier prochain, est renvoyó a une date indéterminée, en raison des déplacements de troupes. Le nettoyaffe continue. Le Bureau du Sénat,róuni vendredi matin, a révoqué }es sieurs Coremans, Baccaert et Brans, tous trois traducteurs au compte rendu analytique flapand, qui avaient accepté

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