Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 02 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kk1d/
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LUNDI Z et MARDI 3 MARS 19*4 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE- - No 61-62 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . . . . • - fr. 9.00 Six mois . . 4.10 Trois mois • «•••. «.25 Gr.-Duché dt Loismi. 20.00 Uojoi] postal#. . ■ . • . 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition 3f.3f.3f (6 h. toir) Edition (10 h. soir) Edition 3f (minuit) LE XXe SIÈCLE Instant-are oxnnta in Ohristt Téléphones 3B-46 et 3683 Doriar-tinn ot ArirnînîQtratîon : 4. innpasso de la Fidélité, 4-, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4.0G Faits divers fin. • • » 3.00 Réparations judiciaires m 3*00 Kécrologiea • • • * » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centime» le numéro EDITION » Les problèmes qui se posent en même temps que l'électorat communal »o« Certains de nos amis trouvent parfaite — l nous assure-ton — notre loi électorale commu-\ nale. Parfaite, donc intangible. Si cela dépen-I dait d'eux, la Commission des XXXI se sépa-I rerait après avoir proclamé, sans plus, cette I. opinion. Ce n'est pas l'avis de l'auteur de l'aria ticle ci-dessous. Ce n'est pas non plus l'avis ! du « XX° Siècle ». Oui, nos adversaires, les I" socialistes surtout, sont en recul, depuis leur 1 Sedan- de 1912 et l'échec de la gTève, dans I presque tous les arrondissements du pays. I Raison magnifique, disent d'aucuns, pour lais-[ ser même la loi communale en état. Riaison de I plus, selon nous, pour corriger ce qui doit être I corrigé. L'article ci-dessous expose clairement I ce point de vue, qui est le nôtre parce qu'il est 1 le bon ou qui est le bon parce qu'il est nôtre I — à nos lecteurs de choisir. On a remarqué à juste titre le mémoire [ que M. "Waxweiîer a soumis à la Commis-\ siou des XXXI. Il est digne d'attention, non \ qu'il faille partager toutes les idées qu'y i exprime le directeur de l'Institut Solvay, I mais parce qu'il pose très bien le problème ' examiné par le savant aréopage. Habitue aux exigences de la méthode scientifique, M. Waxweiler a fort clairement mis eh lumière E certains éléments statistiques qu'on ne peut [ perdre un instant de vue dans l'étude du [ problème électoral. Il a tout d'abord fait état d'un releve l communiqué à la Commission à la demande de M. Woeste. Il en résulte une constatation ; de nature à étonner bien des gens. Dans nos \ grandes villes, les contribuables sont., une minorité pa.rmi les électeurs : ils sont 10,000 contre 14,000 à Bruxelles, 11,000 contre 20,000 à Gand, 11,000 contre 19,000 à Liège. M. Waxweiler, examinant ensuite quelles f sont les conséquences de la loi électorale ; communale au point de vue du nombre ; jJliksiejirs etjm point d^ yue d\i nombre de voix, a montré que ^beaucoup électeurs participant aux scrutins généraux ne parti cipent pas aux scrutins locaux ou y parti-[ cipent avec un nombre de voix réduit pour des raisons autres que celles résultant de I l'âge. Le fait que les contribuables sont en mi-[ norité dans les grandes villes est la condamnation du S. U. pur et simple. En l'adop-| tant, on arriverait en effet à donner la toute-f puissance aux éléments qui ne supportent au-f cune charge publique; les citoyens se ver-[ raient sans aucune garantie contre la fis i calité d'administrateurs aveugles. On n'^st Î>as réactionnaire parce que l'on croit que e contribuable Soit garder la haute -main ; sur la gestion des finances. On se monhe simplement juste et prudent. Les statistiques indiquant les effets de l'élévation du délai de résidence et de l'élévation du minimum de revenu cadastral témoignent des conséquences importantes des restrictions de la loi. Celles-ci affaiblissent certainement le système plural en froissant les électeurs qui en pâtissent. Le système \ plural aurait gagné bien plus de sympathies encore si l'on avait écarté cette cause de f mécontentement. C'est une consultation psychologique que ses défenseurs doivent méditer sérieusement. Et la quatrième voix ? Elle a bien st,n utilité pour la défense des contribuâmes qu'on semble parfois menacer comme à plaisir. Mais des garanties à la fois plus logiques et plus complètes pourraient être trouvées dans la représentation des intérêts au sein de commissions spéciales. On peut pr. noucer ce mot évocateur, car le remaniement de la [ loi communale ne doit pas en effet se borner à une retouche des dispositions d'ordre électoral. De gros problèmes sont posés : les \ agglomérations urbaines ont besoin d'un re-\ gime adapté aux exigences de leur crois-f sance ; la loi de 1836 ne peut y satisfaire. Il n'y a pas à le nier. Quant à l'organisation des régies, des \ ports, des services ae police, d'hygiène, de I bienfaisance, nous sommes en arrière sur I bien des pays voisins. Il ne faut pas avoir peur de rompre avec d'anciens errements et i de faire du neuf. Certes, la question électorale se pose, F mais elle ne se pose pas seule. Nous vou-E Ions des villes propres, saines, où l'ordre règne; nous voulons des ports prospères, des usines à gaz économiquement gérées, des hôpitaux honnêtement administrés. Il ne suffit pas pour cela de proclamer l'autocratie des censitaires ou celle plus nuisible encore des non-contribuables. Laissons aux politiciens ces formules absolues, cherchons le juste milieu dans le régime électoral, mais voyons aussi plus loin. C'est toute l'organisation des intérêts locaux qui est en jeu, et les gens avisés ne l'oublient pas. Que l'on s'informe donc de ce qui se dit dans les chambres de commerce ! Et en matière communale les chambres de commerce et associations similaires ont le droit de parler haut, tout aussi haut que le barreau. XX. Echos parlementaires LA LOI SCOLAIRE AU SENAT La commission des Sciences et des Arts du Sénat a continué lundi matin l'examen du projet scolaire. Elle a entendu les discours de MM. Coppieters, Lekeu, Yinck et Speyer. La discussion a porté surtout sur la disposition qui dispense d'une année les élèves de treize ans porteurs d'un certificat. M. Coppieters a parlé à ce propos du sabotage du 4e degré. MM. Descamps et Derbaix ont repondu aux critiques de l'opposition. A midi la commission s'est séparée pour reprendre ses travaux à 2 h. 1/2. Elle avait adopté à ce moment les cinq premiers articles de la loi. Dans la réunion de l'après-midi, la commission a voté les articles 6 et 7. L'article 6 est relatif à l'obligation scolaire; l'article 7 se rapporte aux travaux saisonniers. LE XXe SIÈCLE est lu pour sa Rubrique sportive comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRE? amqmKimmiÊÊmtÊÊmmMmrEMmÊBmmimmimKMmiÊçmmmggmmm LE « CARÊME » du Père Héuusse à Saint=Jacqnes =sur=Coudenberg »flO»f<€ ■■■■■! La Foi nouvelle... Le P. Hénusse a repris dimanche dernier ses prédications de carême. Comme nous l'avons annoncé, il étudie cette année cette attitude du cœur et de l'esprit que la psychologie appelle la croyance et qu'en lan--gage chrétien on nomme la Foi. 11 a constaté d'abord que la mission de l'Eiglise catholique est de maintenir dans l'humanité l'attitude croyante, et cette mission, depuis vingt sièoles, l'Egilise l'a accomplie avec &uccè>s, car elle a su conserver la Foi dans la grande partie de l'humanité civilisée.Quelle est donc la fonction de la croyance religieuse? L'homme ne peut vivre sans s'inquiéter de la vie des choses qui l'entourent, sans désirer connaître l'origine et la destinée des vivants et des morts. Il y a des problèmes fondamentaux qui suscitent sa curiosité et ' qu'il doit résoudre... Il n'aura vraiment le i courage de vivre une vié*pleine,large et digne ! que quand il aura donné à ces problèmes une : solution satisfaisante. L'attitude qu'il adopy i tera vis-à-ivis des problèmes primordiaux qui le tourmentent dépendra du. degré d'avancement de son évolution intellectuelle et morale.En premier lieu, il y a l'attitude du primitif qui croit d'une façon naïve et simple des l vérités qui lui ont été transmises par une j tradition. Cette tradition est très vieille et j à son origine il y a une intervention directe j de Dieu ou la parole d'un envoyé de Dieu. La croyance engendre pour le primitif la cer-titude : il ne connaît pas le doute. ^ | Mais une "autre phase d'humanité succède.! à la première : les plus vifs, les pilus intel'li- i gents d'entre les hommes détruisent les légendes auxquelles ils ne croient plus et ils s'efforcent de ruiner la croyauce en ces légendes chez leurs frères. Puis ce ne sont plus seulement les légendes qui sont mises en doute, mais de multiples vérités, ^ religieuses, politiques, sociales, j Cette ToiSj'le doute fait des ravages : la vé- ? rité religieuse n'est plus acceptée comme j une certitude, mais comme une probabilité. \ Et comme il "est bien difficile de démontrer la vérité d'une vérité, c'est la ruine de la I foi che zbeaucoup. Mais cette probabilité ne peut satisfaire l'homme qui veut une solution certaine du : grand problème : l'indécision n'est pas une ; condition de vie humaine. Alors l'homme, découragé, -par_ le doute, se , confine dans un objet d'ordre inférieur qui donne la certitude. Il demande la certitude; à l'action pratique et morale, à l'observation empirique, à l'étude scientifique... Cest: l'âge de la science. Hélas ! il s'aperçoit bientôt que sa possession est précaire, bornée, et, dans un trouble profond, il voit qu'il s'est illusionné : la science ne répond à jfien ; elle ne dit rien sur l'origine et la fin de la vie de l'homme ; elle est impuissante à répondre aux questions qui tiennent aux entrailles de l'humanité.A ce moment le besoin de savoir le sens de ; la vie réapparaît. L'humanité arrive au tournant ou se trouve Dieu... Il y acepem dant une manière d'éviter 1a. soultion qui repose en Dieu : on peut seréfugier dans l'agnosticismee où s'attardent encore tant de bons esprits. Nous sommes actuellement à ce tournant dramatique où l'humanité, fatiguée du. doute, non satisfaite par la science, s'apprête à revenir à la solution religieuse... L'évolution n'est certes pas encore accomplie : les hauts pontifes proclament seuils qu'ils ne croient plus à la science, en matière religieuse ; les pontifes subalternes, qui n'ont jamais pénétré dans le temple et qui se contentent de recevoir le mot d'ordre, hésitent encore et parfois se révoltent, mais ils aboutiront aux mêmes conclusions. Bref, l'heure actuelle est pour l'Eglise une heure d'espoir. Une foi nouvelle se lève sur l'humanité : novus nascitur ordo : ce no sera , plu3 la foi naïve d'antan, sans exigences do ' la raison, qui ne faisait aucune distinction | d'objet, et admettait toute la lettre jusqu'au | moindre iota. La foi moderne sera non moins belle ; elle sera débarrassée des scories de la superstition et elle aura des raeines plus profondes; elle gagnera en conscience ce qu'elle aura perdu en instinct ; elle est aussi claire, quoique moins limpide, et précisément parce qu'elle aura été enfantée dans, les douleurs du doute, elle sera plus aimée. Et ainsi se .réalise la parole prophétique de Jésus à Pierre : « J'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta Foi ne défaille point t. —•* BULLETIN POLITIQUE —- Prenant texte dé « Vexécution » par le « général » Villa d'un citoyen anglais, le gouvernement mexicain a envoyé aux légations étrangères et au gouvernement américain une note-circulaire, dans laquelle il est protesté ênergiquement contre Venvoi aux rebelles d'armes et de mu-mitions. Cette note ne vise en réalité que le cabinet de Washington, mais elle ne semble pas devoir produire grand résultat. On annonce, en effet, de Washington qu'après une délibération passablement longue, le cabinet a décidé qu'il n'avait rien à changer à sa politique en ce moment.— En Turquie fies élections législatives se poursuivent toujours. Voici le résultat des élections de Constantinople, auxquelles il a été procédé samedi : les onze candidats du comité Union et Progrès ont été élus à la presque unanimité. On s'y attendait. L'ouverture du Parlement est annoncée pour les premiers jours d'avril. — Le président de la République chinoise entend décidément le régime parlementaire de bien étrange façon. Après avoir mis le Parlement dans l'impossibilité de siégery voici qu'il dissout les assemblées provinciales. Motif : elles n'ont rien fait d'utile. Si l'on devait invoquer ce motif dans d'autres -pays... , Visions d'horreur Comment les ffioasoîs entendent îe régime cellulai: î ^Les Mongols sont de terribles hommes, à J en juger par les photographies qu'une voya-| geuse anglaise, Mrs. Bulstrode, vient de | publier dans l'« Illustrated London News » îj et que nous reproduisons ici. Ces photogra-; phios ont été prises à grand'peine, dans unp prison, à Urga. Elles représentent les coftses où sont enfermés, dans des salles complète-ments obscures, un grand nombre de captifs et parmi eux des Chinois très civilisés, emprisonnés pour crimes politiques. Les malheureux qui y sont enfermés y sont jusqu'à f la fin de leurs jours et ne doivent jamais en I sortir sous aucun prétexte. Ils ne peuvent | ni s'y tenir debout, ni s'y coudher, et ils "ne voient la lumière du jour que deux fois e vingt-quatre heures, pendant quelques m nutes, lorsque leurs geôliers viennent leu donner leur nourriture par la seule owvei ture pratiquée dans leur coffre. Cette ouvei ture est si petite qu'elle ne livre que diffic lement passage aux petites têtes des Ch nois, et que les Mongols, avec leurs tête plus larges, ne peuvent pas même « prendr l'air » de cette façon. Il sesait difficile d'ima giner torture plus épouvautable et on com prend, dit la voyageuse anglaise, l'allégress avec laquelle trois soldats mongols mai ohaient naguère à l'exécution... BM3' ir m LES NOUVELLES Le Ro3 et nos scouts «Charmante après-dîner dimanche, après me matinée .plutôt grise et brumeuse. Aussi >eaucoup de Bruxellois en ont-ils profité mur faire un bout d'excursion aux environs, je Roi, accompagné du duc de Brabant et l'un officier d'ordonnance, a fait une longue promenade en auto dans la forêt de Soi-çnes. Près des Quatre-Bras l'automobile i oyàle rencontra deux troupes des B. P. , ^elgian Boy-Scouts occupés, a jouer la « pe-ite guerre » sous le commandement des mas-ers Mathieu, "Weverbergh et Farcy. Nos pe-its bovs acclamèrent le Roi et celui-ci, des-:endu de voiture, voulut bien avec le jeune Diince passer en revue les petites troupes ilignées et présentant le staff. Le Roi Questionna très aimablement les îhefs sur les jeux et les félicita de la bonne illure de leurs troupes, ajoutant quelques-nots fort aimables pour notre excellente Buvre des Boy-Scouts. Le comte Lonyay nari de la princesse Stéphanie de-Belgique, b fait, à Cannes, où il villégiature, une assez sérieuse chute ae cheval. Le consejl provincial du Brabant »e réunira en session extraordinaire le 17 nars prochain, à 2 heures. La réforme lies humanités La commision pour la, réforme de l'enseignement moyen vient d'émettre quelques rotes importants. La commission s'est prononcée en faveur l'un régime comprenant trois sections : Humanités modernes, latines et gréco-la-ines de culture générale. Par un second vote, elle a; par 28 voix :ontre 3 et 6 abstentions, décide, comme le >roposait M. Klompers. directeur général de 'enseignement moyen, d'organiser des hu-nanités modernes de culture générale à côté les humanités anciennes. Elle a décidé aussi que dans les, humaines anciennes il y aurait deux divisions de ulture générale : l'une gréco-latine, l'autre atine sans intervention du grec. Enfin la commission a adopté en principe 'institution d'une rhétorique supérieure. Actuellement la discussion porte sur la lurée des études d'humanités. Mais il reste incore quelques grosses questions à débattre lotamment la question des sanctions, y commis les examens de maturité, ou d'admission lans les facultés et la question de l'équiva-ence des études. Au square des Banques •Cest bien la « Maturité » du sculpteur itousseau qui ornera le square à créer devant la Société Générale. Il faudra deux ans à l'artiste pour acheter son œuvre, mais on ajn.érwf?^ès cet été le square où il doit être placé. o Un jubilaire Il n'est ni austère, ni vénérable et il est plus vert que jamais. Raison de plus pour nous associer cordialement à sa joie. Aussi félicitons-nous sincèrement le « Sifflet # des deux lustres qu'il fête en ce moment. Deux lustres, c'est beaucoup pour un journal satirique en Belgique; même, comme le lui dit un de ses parrains dans son numéro jubilaire, ça ne s'était encore jamais vu. Mais au u'Sifflet», on est habitué à voir une foule de choses qui ne se sont jamais vues ailleurs. La verve et le dévouement qui s'y dépensent chaque semaine depuis dix ans lui ont conquis chez tous les catholiques belges une popularité du meilleur aloi. Aussi, sommes-nous sûrs de répondre au vœu de tous nos amis en demandant une bordée d'honneur pour le « Sifflet » d'hier, celui d'aujourd'hui et celui de demain à qui nous souhaitons de continuer à siffler toujours plus et toujours mieux jusqu'à la consommation des siècles. Désireux de l'y aider nous rappelions volontiers à nos lecteurs qu'ils peuvent s'abonner au « Sifflet » en s'adressant aux bureaux de l'« Action catholique », rue des Paroissiens, 16, à Bruxelles. En envoyant un bon-poste de fr. 2.50 à cette adresse, ils recevront le « Sifflet » d'ici au lw janvier 1915, soit pendant dix mois, y compris la période particulièrement intéressante de la campagne électorale. C'est certainement, à tous égards, la meilleure manière de fêter le ju bilé de notre excellent confrère. o>- —■ La rectification de Sa Sambre Le ministre des Travaux publics vient de fixer au 3 avril l'adjudication publique -des travaux de rectification de la Sambre aux abords du nouveau pont-route de Floreffe-Village et d'établissement des rampes d'accès à cet ouvrage. Trains supprimés A partir du lundi 2 mars, les trains numéro 1582 et 1550 partant de Schaerbeek pour Bruxelles (Midi) à 4.30 et 11.17 et les 1583'et 1651 partant de Bruxelles (Midi) pour Schaerbeek à 5.34 et Q.iQ seront provisoirement supprimés. La Toison d'Or Rappelons que c'est le 5 mars, à 4 heures, à la salle Patria, que le baron Henri Ker-vyn de Lettenhove donnera une conféreace sur « la Toison d'or et ses héros sous les ducs de Bourgogne ». On connaît le rôle de M. Kervyn dans l'organisation de l'Exposition des Primitifs flamands en 1902, de la Toison d'Or à Bruges en 1907, de l'Art belge du xvn° siècle en 1010, de l'Exposition des Beaux-Arts à Rome en 1911, et enfin de la merveilleuse Exposition des Miniatures à Bruxelles en 1912. Ceux qui iront entendre le baron Kervyn le 5 mars pourront consulter avec fruit la remarquable « Histoire de la Toison d'Or » qu'il a oubliée chez Yan Ocsi. Les Réflexions DË M. ÛRAIMGE »{>ïoï«) « Africa Magistra... L'intérêt est■ toujours le meilleur stimulant; aussi l'homme se laisse-t-il guider par lui pour réussir dans la vie privée. Il n'en est pas de même quand l'intérêt social est en jeu; beaucoup de gens préfèrent suivre les fantaisies de leur imagination, et construire des théories sans autre attrait que celui du nouveau et de l'irréel. Pour revenir à des vues positives l'utopiste a besoin des leçons de l'expérience et de sentir sa res ponsabilité. Rien n'est plus caractéristique à cet égard que de suivre les transformations subies par un idéaliste que les circonstances ont pousse dans la carrière coloniale. Celui qui « fait un terme » devient un homme d'action. L'i magination se tempère, les coeurs trop ton dres se durcissent, l'intelligence se discipline et le bon sens reprend son autorité; on ne rêve pas dans la brousse et les mièvreries n'y sont pas de mise. Au moment où j'écris ces lignes j*~ai pré sentte-à la mémoire l'image de ce spéculatif épris de justice et d'abstraction sentimentales que je conitus naguère. Il aimait l'hu manité et détestait sa patrie; la colonisa tion, moyen à ses yeux odieux et inventé par des gens sans pitié pour asservir une race à ■une autre, lui donnait l'occasion de flétrir Léopold II, qu'il traitait de bandit. (J'était un propagandiste du pacifisme, et de Vanti-militarisme. Son esprit, sans cesse dans les nuages, se riait des faits et refusait d'écouter les conseils de Vexpérience. Il s'en fut au Congo en quête d'une position et, hier,c'est bien lui que j'ai vu, applaudi par ses an-- ciens admirateurs, au moment où, dans une conférence, il vantait la nécessité de l'action . énergique, et de la manière forte qu'il est „ prudent d'employer aux colonies. Le travail forcé est nécessaire, disait-il; seuls les cerveaux mal bâtis ne comprennent pas le ca-■> ractère hautement humanitaire de son obligation.De's conversions de ce genre permettent d? apprécier V influence énorme qurexerce Ventreprise coloniale sur l'âme d'un peuple. \ Souvent on ne voit dans l'expansion qu'une source de richesses, un accroissement de bénéfices; mais on perd de vue les avantages moraux qu'en peut retirer l'esprit public. C'est le revers de certaine démocratie d'avoir rempli les cadres de la société moderne d'une foule d% déclassés; Varrivisme qui pousse les parents à donner à leurs 'fils une instruction supérieure sans tenir compte de la valeur personnelle de l'individu, a produit un amoncellement de déchets inutilisables. Les avocats sans ciuse, les médecin» *ans clientèle, diplômés de tous genres, mais dépourvus des aptitudes nécessaires à l'excr-oice des professions supérieures s'aigrissent facilement de ce que la société ne leur distribue pas, à titre de dédommagement, • les fonctions publiques. C'est dans ces cerveaux encombrés de connaissances mai assimilées que germent l'utopie et tout*# les théories qui dépriment le caractère d'une nation; c'est aussi l'avantage des peuples colonisateurs de pouvoir enrôler ces activités au service du bien en leur offrant une vie toute réaliste. Là le culte de l'illusion et des conceptions vaporeuses ■ède la place au respect des principes qui font la force des nations : l'autorité, la discipline, le patriotisme, l'esprit positif. Graindorge. L'OBSERVATOIRE La pression dépasse 768 mm. au sud-ouest des Iles Britanniques et sur le golfe de Gascogne.Le baromètre monte sur 'le centre et le sud j de la Scandinavie, la mer du Nord, les Iles Britanniques, l'ouest de la France ot la péninsule hispanique; il monte partout ailleurs. J En Belgique, le vent est faible, d'entre sud-' sud-ouest et nord-ouest, et la température est ■ comprise entre 1° et 5°. Prévisions : Vent N.-W., faible; couvert; i pluie. i ItoiBÉ liteia à prix réduits La campagne est ouverte four les élections législatives du 24. mai -prochain. Dans un but de propagande et aussi à l'intention des personnes qui désirent suivre de près la campagne électorale, nous avons décidé de délivrer des Abonnements à prix réduits Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici au 1er juin prochain pour2 FRANCS Ajoutons que nous commencerons précisément ces jours-ci la publication de deux nouveaux feuilletons d'un intérêt exceptionnel : La Maison par HENRY BORDEAUX œuvre délicate d'une haute inspiration, d'une belle tenue littéraire et d'un émouvant intérêt; , La Somnambule par AUGUSTE CEOFFROY roman passionnant où se trouvent développées avec une rare puissance les péripéties d'un drama singulièrement angoissant.Les personnes qui désirent pro-fiter de cette occasion pour prendre un de nos abonnements à prix réduit sont priées d'envoyer un bon-poste de 2 francs au bureau du journal, 4, impasse de la Fidélité, Bruxelles. Ce sont les «embonteillenrs» qni sont tirés en bouteille 0*0*0 Ce que c'est, tout de même, que l'inexpérience du pouvoir 1 Depuis qu'elle a son zwanze-rapporteur sur les bras, l'opposition ue sait trop quelle figure faire. Au lendemain de la « désignation » du zwanze-r#tpporteur, ce fut, dans la presse de giauohe, un long cri de triomphe, a La loi scolaire embouteillée », tel était le titre triomplant de ses articles. Quelle merveilleuse aventure! Le lendemain la presse cléricale — cette odieuse presse cléricale qu'aucun lyrisme ne méduse — parla, fort prosaïquement, du règlement du Sénat. Encore tout chancelants de joie, les triomphateurs/allèrent voir "le règlement. Ça les dégrisa un peu. Dame! C'est que, toutes-réserves faites sur la légitimité du zwanze-rapporteur, le Sénat a le droit de discuter le projet scolaire... quand il lui plaît. Privés subitement des lauriers de la victoire, ils se rabattirent avec précipitation sur les palmes du martyre. Ils avaient, en ?ffot, de raisonnables motifs de prévoir la révocation du zvvanze-rapporteur. Vendredi dernier, la commission sénatoriale chargée de l'examen du projet scolaire était convoquée, ainsi que le Sénat. Le ban et l'arrière-ban des gaudhes étaient accourus. Et voilà que la.droite a gardé, sur la question qui les excitait si fort, un silence qui maintenant les inquiète. Présentement, les triomphateurs se regardent mutuellement sans trop savoir si le des- <-sert leur réserve des figues ou du raisin. En attendant, les cantates victorieuses ont pris fin. L'a Etoile belge», en une colonne tout entière, explique avec la plus grande modération qu'il ne s'est rien passé du tout, qu'il ne s'agit pas le moins du monde d'embouteiller la loi scolaire. Il ne s'agit pas même de faire de l'obstruction! Et notre confrère libéral termine son article — douche glacée jetée sur l'enthousiasme d'il y a huit jours à peine — par cette invitation, d'un calme délicieux : « Nous invitons les feuilles cléricales à reprendre leur sang-froid, et les échauffés de la droite à rentrer dans l'ordre. Shakespeare aurait dit : Beaucoup de bruit pour rien ! » Beaucoup de bruit pour rien ! G'est à la presse « cléricale » que s'adresse cette sage proclamation... et c'est 1'«Etoile» et ses amis qui ont fait le bruit. Vit-on jamais triomphateur descendre plus vite du Capitale sous la seule poussée du ridicule? Ils sont déjà fatigués de leur nouvelle « victoire morale » ! Ces embouteilleurs se sont-ils enfin aperçu que c'est eux qu'on va mettre en bouteille ] De cette histoire il ne restera qu'une leçon pour les absents de la commission sénatoriale. Ils l'ont méritée abondamment. Puisse-t-on ne point l'oublier. Quant à nos adversaires, ce qui leur arrive ne peut que nous réjouir. Se croyant maîtres de la situation, ils ont annoncé solennellement l'embouteillage de la loi scolaire. Hélas ! Ils n'étaient pas maîtres de la situation. Dès lors, venant à une tardive sagesse, les voilà qui renoncent à 1T obstruction. C'est très bien. A tout péché miséricorde. Si, dociles aux commandements des illustres citoyens -Vinck, Lekeu, etc. , les sénateurs de gauche retardaient, en arrêtant la discussion de la loi scolaire, le vote des lois sociales qui sont sur le métier parlementaire, leur parti paierait prochainement les -frais de cette faute. Qui casse les verres les paie ; c'est à qui nrovocjue le retard d'en accepter la responsabilité. Nous avons toujours cru et no<us croyons encore que nos adversaires ont manqué d'habileté en faisant perdre de longs mois à la Chambre en discussions stériles. Les actuelles protestations de bonne volonté de FuEtfole» signifient-elles qu'ils ont fini par s'en rendre compte? C'est leur affaire. Pour faire leur partie, nous n'avons pas besoin de regarder leurs cartes. CAZ. L'Albanie en pleine révolte L'EPIRfE PROCLAME SON INDEPENDANCE. — UN GOUVERNEMENT PROVISOIRE ©ST CONSTITUÉ. C'était prévu; c'est maintenant officiel. La commission internationale de contrôle qui réside à Vallona a reçu samedi soir une communication qui a provoqué une vive émotion. A la date du 27 février, M. Zografos, ancien gouverneur de l'Epire, a télégraphié à la commission une dépêche dans laquelle il informe que les délégués des provinces épirotes réunis à Argyrocastro ont proclamé l'indépendance de l'I^pire du Nord. Un gouvernement provisoire a été constitué qui restera en fonctions jusqu'à ce que l'Assemblée constituante, dès maintenant convoquée, ait élaboré une Constitution définitive.M. Zografos, au nom du gouvernement» provisoire, fait savoir à la commission que toute tentative d'occupation militaire ou toute marche en avant des autorités albanaises seront considérées par les Epirotes comme un acte d'hostilité et d'agression. En conséquence, le gouvernement provisoire de l'Epire invite la commission de contrôle, dans l'intérêt du maintien de la paix en Albanie, à empêcher tou^e intervention des autorités militaires albanaises. D'autres dépêches venues de Janina nouo disent qu'il est impossible de décrire le désespoir des populations épirotes, et particulièrement de celles des districts condamnés à retomber sous le joug albanais, par la décision de l'Europe, et la résolution du gouvernement hellénique, de se conformer strictement- à la volonté des puissances. Partout les préparatifs d'évacuation dei» troupes grecques se poursuivent hâtivement cii les malheureux habitants des districts ainsi abandonnés se trouvent dans un état d'al'folement inexprimable. Craignant pour leur vie même,des centaines de gens quittent le pays, abandonnant tous leurs biens. Ils se voient, en effet, complètement délaissés par le gouvernement hellénique, sur lequel ils avaient fondé tant d'espoirs, et n'ont aucune confiance en les Albanais, dont ils connaissent trop bien l'esprit de haine et de vengeance. Estants, femmes et vieillards quittent en masse le pays, ne pouvant se fier aux assurances que leur donnent les autorités grecques et encore moins à la protection des puissances. A Berlin et à Vienne, on affecte de ne pas s'émouvoir de. la tournure que prennent les événements.

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