Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1199 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 04 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xr92/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE XX SIECLE dw^SsÊ!^ ^j'Â^J^t>.>nh± >""- *-':'< xaBBPr 4BBŒBHBÊm Quotidien beige paraissent eu t~$Qvre RÉDACTION & ADMINISTRAT! ff ter rue Se !t Boarse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n-14 Sipecieur : F1RMD H1ÏÏM Tontes tes communications concerr la rédaction doivent être adresi sSxtT,rue de la Bourse, Le Havre« LO^DON OFFJCE: £1, Panton Street ABONNEMENTS I Franc® 2 fr. 50 pan mois. » ........ 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » 7sh. 0d. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. • . 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ IS'âdresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page» Ofr. 40 la ligne Petites annonoes4' page: 0fr.30lallg ne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en n Ir rnnnnnnLp. nonr Paris. L'ARGUMENT BELGE EN ITALIE M. Victor Bucaille, vice-président de {Association catholique de la Jeunesse française, a éfé délégué par celie-cL k Rome, au printemps de 19-15, pour éclater Les jeun/es catholiques italiens encore un Ppu hésitants — non point dans leurs amitiés, mais dans leurs décisions — sur les causes et la moralité die la guerre. 11 a assisté en ©émoin actif mais respectueux à l'évolution de l'Italie, et surtout de l'Italie religieuse. S a publié récemment, sous le titre : Les catholiques italiens et la rjucrre européenne (1), un petit livre très vivant ou, laissant de côté son propre travail, mais ne ciàdi&ignant pas le côté pittoresque cîes choses il analyse avec beaucoup de finesse Pétafc d'esprit de nos alliés à la veille de ;îeur intervention. Tout de suite les Italiens avaient senti jqu© tôt ou tard ils devraient choisir, que dans une pareille guerre la neutralité est une chose impossible. Les catholiques fuirent parmi les derniers à prendre parti. Pour eux, l'Allemagne n'était pas seulement celle dont l'alliance avait permis au pays de s'enrichir, celle dont la force brutale faisait peur — c'était aussi la nat-.on de l'ordre, de la hiérarchie et de l'autorité, ce&e -aussi dont l'indépendance intellectuelle envers Rome contractait avec « la grande obéissance des catHioliiques de France? aux aspirations du Saint-Siège ». Oui l'aurait cru ? A leurs yeux — note finement M. Bucail!-e — le Français, s'il est catholique, est porté à soutenir une politique pontificale en contradiction avec l'unité italienne telle qu'elle s'est faite telle qu'elle demeune; s'il n'est pas catholique, il favorise les éléments maçonniques. Le manque d'égards de la France officielle vis-à-vis du Pape augmentait encore cette défiance. Nous comprenons dès lors leur Msitaticn : « La lu&e circonscrite entre la Franc» ti l'Ane rn&gno. le catholique italien aurait longtemp: hésité à prier pour la victoire do l'un ou l'auto foalLi^érant — écrit M. Bucaille — et peut-étr< auiraït-il prié seulement pour la paix. Mais, ai imércyris dè tout droit, l'Allemagne "vaib aitaqm la Belgique innocente : le martyre de cette iiobl( naiion îut un des facleurs moraux de la guerr< italien ne. » Non que celle-ci apparût dès le premier jour à to-us les regards comme une victime sans tache,. L'intense propagande allemande skï se contentait pas de passer sous silence •son héroïsme, elle s'attache^ la calomnier : La Belgique ava.'t eDe-mt' iq violé sa neutralité. Le roi Albert s'était vendu aux francs-maçons franco-anglais. Seul un venl de folie avait pu dresser un humble peuple, •qui n'en ava.it pas le devoir, contre un empire si puissant !... Raisonnements étranges xfue peu à peu la vérité devait dissiper. * * * Lorsque l'arrêt allemand sur 'a Marne '«ut ' ralenti les événements et petmfe fa réflexion, les catholiques italiens mirenl à étudier les documents diplomatiques. è comparer les systèmes, à deviner la valeui vraii; des propagandes contradictoires. Et. tandis qu'ils étudiaient, M. Mélot, députt 'de Namur, vint les aider à déchiffrel l'énigme de la guerre. C'est en le recevant à Milan, le 13 novembre 1014, que M. Meda., le chef des catholiques italiens, prononçait ces paroles encore timidtes, mais qui marquaient un pas en avan t : « A,utun de nous n'osera anticiper sur le juge meut définitif de l'histoire. Mais tous compron nent que la question de la Belgique mérite d'êtr, ' considérée en soi parce qu'elle représente ui principe : que le droit international doit repose sur le respect des traités comme le droit civi repose sur relui des contrats. L'égoïsme s a ci' pour la Patrie n'empêche pas d'émettre un vœu expression insigne o'e notre sympathie pour ui peuple valeureux et'de notre fidélité aux raison, supérieures de la justice : le vœu que, quelle qu. soit l'issue du conflit, la Belgique retrouve se frontières; et aussi que ce soient les Etats neutre; spécialement qui fassent valoir ce droit para que c'est pour défendre sa neutralité que la Bel gique a souffert. » Et dans le même sens, mais avec de pluï en plus de force au fur et à mesure que. très simple et très discrète, se développait la propagande belge, se manifestaient, pai un vœu du 4 janvier 1915. les sympathies de la Jeunesse catholiqtie ifêlienne; par uns motion du 23 mars, celle des représentants de toutes les œuvres religieuses de la péninsule; par un article, déjà très haut de ton. publié le lor mai dans la C-onquista, la volonté précise des jeunes catholiques de faire triompher la cause belge. Le 10 juin, enfin, partent des visées annexionnistes de l'Allemagne, le Corriere dL'Ilalia s'écriait : « La Belgique doit vivre et vivra; s'il le jaut, il !( a encore des peuples dans le monde qu: prendront les armes, et il y jiura au-dessus de tout la conscience chrétienne de tous les peuples qui se soulèvera en un imprescriptible clan pour cette cause de chrétienne juslffcc ! ii La cause die la Belgique était gagnée. La cause des alliés le fut bientôt, aussi mais il -n'était pas .sans intérêt de noter corn bien fut puissant et décisif dans le mond< catholique itaiien largument belge,commen il fut longtemps le seul compris- le seul ac cepté, Je seul cfui portât et qui frappât. Le sainteté de notre cause rejaillit enfin sur Ir cause commune. Il est permis de croire qut sans la Belgique l'opposition neutraliste - au ra.it été beaucoup moins vile et moins corn plètement dissipée. c « * Ce que M .Victor Bucaille raconte de l'évo lution de l'opinion catholique on pont le dire aussi de l'évolution parrallèle des autres par tis. Ce que M. Mélot réalisait dans les mi lieux catholiques, MM. Lorard et Destréo 1' réalisaient par d'autres moyens dans le mon de radical, et parmi les socialistes — si long temps rebelles ù l'idée de guerre, Leur: tournées aratoires, leur action individuelle leurs écrits eurent il continuent d'avoir la bas un effet considérable. La voix de Maeter Imck y retentit profondément, les écrits d< M. Jules Destréo remuèrent les esprits èt les consciences et aujourd'hui encore, s'i reste quelques hésitants parmi l'enthousias me général, l'argument belge garde une vi saur capitale et irrésistible. J'ai pu le cous tater sur place pendant ces jouis où la sent présence du cardinal Mercier fut pour Rem et l'Italie toute entière un ferment nouivea d'idéal. îlartout les brochures qui racontai) notre résistance et notre épreuve 6e voien et s'enlèvent. La vision de Louvain suppl ciée n'a jamais quit'é les mémoires, La le Ire des évêques belges a produit dès sa pi blication un immense sursaut d'admiratior Autour deïs Belges présents là-bas — Mg Oeploige, M. Vermeersch, Mgr Pottier, Mg Vaes, nos très sympathiques diplomates -sont groupées toutes les sympathies de l'Itt lie pensante et agissante. Les Belges de pat sage sont reçus eu témoins et en arnis : il sentent battre les cœurs à chaque évocatio qu'ils font de leur patrie. Le Roi Albert es populaire parmi tous les héros de l'heui .présente ; on trouve son portrait partout, < c'est avec émotion que j'ai vu. a la plat d'honneur parmi tant de merveilles d'ar dans la célèbre bibliothèque du comte Pr ! moli une humble carte postale où l'on vo le Roi et la Reine errer seuls sur la plagi au bord de leur terre, au bord de la nuit tableau déchirant et exaltant qu ins-pii d'ailleurs au dessinateur Scott une des plu émouvantes pages de l'italien Luiig'i Barzun. Pierre NQTHOMB. Il il et hiiéi I ifiia »o«-— UN PROTECTIONNISME DONT IL ES NECESSAIRE DE TENIR COMPTE M. Robert de Caix constate dans le « Jou nal des JJèi>ats » (n° du 3 mars) que guerre fait peu à peu sortir les Anglais < la placidité têtue avec laquelle ils s'en t naient à leurs vieux credo économiques politiques : elle les a menés à une sûoptK partielle -du service militaire obligatoin elle les entraîne dans une voie qui rép ; gnait presque autant aux idées les plus a ; rôtées de la plupart d'entre eux, celle ( : protectionnisdne. i L'Association des chambres de commer J britanniques est en es moment réunie > Londres pour étudier un programme cou portant l'établissement de tarifs préféré tiels en faveur des colonies et des Alliés, da remise en vigueur des lois de Cromw< sur la navigation, adaptées aux circonsta ces de manière à faire de tous les transpor entre l'Angleterre et ses colonies le mon pôle d'un cabotage impérial auquel seraie admis les pavillons alliés. Ces projets o reçu l'adhésion de cinquante-neuf Chan bres. Peut-être la réunion de Londres : les adoptera-t-elle pas dans toute leur gueur, mrais un discours du chancelier l'Echiquier, M- Mac Kenna^ l'un des par sans les -plus décidés d<^s doctrines libéral économiques et un vote de la Chambre rrmrmerce de Manche/ ter, la ville-mère i dibre échangisme anglais, font prévoir q l'An^^terre de demain vendra se défend paîr '7es barrières éeononnimies contre i peUT»1" qu'elle a appris à exécrer. «( Qu'on le regrette Ou non, conolut M. F bert de Caix, il faut prendre le protecfio nisme anglais comme un fait, qui aura d conséquences économiques, même s'il n aboutit pas à réaliser complètemerit^ le pi jet de trois tarifs, un pour les colonies, l'a tre pour les Alliés et le troisième pour 1 ennemis, qui est soumis à la réunion d Chambres "de commerce.Les exigences d'i • budget qui devra monter à 400 millions livres sterling et les demandes des coloni J autonomes qui prodiguant leur sang sui r raient h faire entrer l'Angleterre dans 1 voie des tarifs élevés et, en même terni - préférentiels. Ce serait, une imprudence ' ne pas examiner, dès à présent, et négoci . les conditions dans lesquelles se Tera c 5 sorma.is notre commerce avec les immens ; .marchés de Vemnire brîf-amnîqup : il fa » mettre à profit les excellentes disposîtîo 5 cnie nous trouvons chez nos alliée?' et. no nrénarer à ore.^nispr la liberté commeroi? rme nous rendra l'abrogation dy traité Francfort. » Ces réflexions inspirées .par la claire v de l'intérêt d'un grand pays comme France nous paraissent s'imposer plus f core à l'attention -d'un pays comme le nôti LA RÊsisTM D! LA BSLCIQUE WJtM )>0« Encore un entrefilet qui montre que Ma rice des Omibiaux a bien servi son pa; dans l'ouvrage qu'il a publié sous le titre La Hcsbstance de la Belgique envahie. Vo ci comment VExpress du Midi, le grai journal de Toulouse, apprécie le volume notre collaborateur : it La résistance de la Belgique envah ; est. au point de vue dr l'admiration qu'e, ■ suscite, le pendant de la campagne de l'h roique armée du roi Albert. Un petit peuj. ' d'une énergie indomptable montre maint ■ nant à un odieux envahisseur que la /or ■ brutale ne suffit pas pour le conquérir. » Il (allait que cette histoire lût écrite ' nul ne convenait mie <x pour cela que ■ grand écrivain belge M. Maurice des Oi ' biaux. resté dans son pays jusqu'au milii de l'été, ayant parcouru tous les endroits < la kultur s'est manifestée par le$ paslill incendiaires et les seringues à pétrole et l massacres de civils innocents. n Le livre débute par me lettre admirai de M. le baron de Broqueville. ministre , . la Guerre de Belgique datée de trois me . avant la guerre et prévoyant la façon do . se comporterait l'arme A la réorganisait< . île laquelle il avait con acré tous ses soin ■, Ce sera l'éternel honneur de ce g^and homr, d'Etat d'avoir clairement prévu et.préii l'héroïque et fière attitude que prendrait s> .. pays. » Rappelons que le vtfjume de M. des Oi ; biaux est' envoyé franco par le bureau < journal sur demande accompagnée d'un b< postal de 3 fr. 50. . ~~~n) A Paris, chez Latiiielkiux. ' ■ *»*>-- Les injures é la presse mmm contre le cardinal Meroier UNE PROTESTATION D'UN JOURNAi SUISSE GERMANOPHILE r r Nous avons signalé au jour le jour les a - laques passionnées de la presse allemand - contre le cardinal Mercier. Si ces agression - obtiennent l'approbation du public alleman< s il n'en est pas de même dans les -pays nei n très où les témoins les moins bien disposés l'égard de la Belgique comprennent que ' e cardinal Mercier est au-dessus de ces injure: I La « Neue Zurcher Zeitung » a p-ublié dan e \son numéro du 26 février un article où et t, déclare injustifiés les reproches adressés a i- primat de Belgique par la « Gazette de Col< it gne » dans' un réquisitoire dont nous avor î, souligné la violence. a (t II est certain, écrit le journal suisse, qv 0 dans les milieux officiels à Bruxelles on att; ■ • ohe aux actes du Cardinal une important ■politique qu'ils n'ont pas. Le Cardinal n'e peut, mais 1a population romaine lui a r ^ serve un chaud accueil. Ses conversatioi avec Jules Destrée, auxquelles on attriba une portée d'excitation contre l'Atlemagr ne doivent pas être interprêtées de la sort Les idées politiques en Belgique ne prése* tent plus la même acuité qu'avant la guerr de. même qu'en présence du danger il n'y plus que aes Allemands, de même il n'y plus que des Belges et on peut parfaiteme; comprendre que le Cardinal ait causé aw un chef socialiste, sans ou'on puisse lui < faire un grief. Quant à la conversation < T Mgr Mercier avec Briand, si on doit 1 attacher une importance politique, c'est d: voir peut-être amorcé la reprise des rela-tioi entre la France et le Vatican. Pour ce q 1 est des sentiments intimes du Cardinal Me , cier, on sait qu'il est nettement german phobe : en dehors de sa mission religieus e" il ne lui est certes pas interdit d'être adve taire acharné des ennemis de son pays, •n ]a province rhénane était occupée par 1 Français ou les Anglais, i:l est certain qi a- Mgr von Hartmann aurait fait montre d r- mêmes sentiments à l'égard de l'ennemi q1 Lu ceux lont a fait preuve le Cardinal Merci a l'égard des Allemands. Alors, la « Gazel 3e de Cologne > aurait vu dans le Cardinal • à Cologne un grand patriote. Donc, ce qui e n- le droit de l'un ne peut être interdit à 1 a q- tre et les ALlemands ne peuvent refuser ; et Cardinal Mercier le droit de ne pais avoir po sll 6/UX d? sympathie. » te Nous n'avons, plus à rappeler les sen « ments résolument germanophiles du jourr catholique de Zurich. Pour que la « Ne ï Zurcher Zeitung » inflige aux journaux de elle se fait d'ordinaire l'édho complaisant ■ désaveu aussi net, il faut bien que la çai 1.e pagne contre laquelle elle proteste soit inji n" tifiée et produise sur l'opinion des pays ne -Ie tres une fâcheuse impression. Une fois [l" plus la stratégie boche aura atteint un t es diamétralement opposé à celui qu elle proposait. Je — — » LES FAITSDU JOUI n- Le télégramme de félicitations de_ es Chambre italienne à l'armée de Verdun a- été lu jeudi au Palais-Bourbon et a pror. •o- qué une. vive manifestation de sym-patl u à l'adresse de l'Italie. es Le geste des députés italiens est d auta plus apprécié à Paris et en France que motion décrétant l'envoi de ces féhcitatioi S avait été volée à Rome aux crts de : « A b ' l'Allemagne ! ». Et le député Bissolati, r la vrésentant à la Chambre italienne, avi , déclaré au milieu de l'approbation de s la collègues : « Celte guerre n'est pas se« IS' ment la guerre de la France contre l'Ai magne, c'est aussi la guerre de l'Italie, er l'Angleterre et de la Russie contre l'Ai magne et contre l'Autriche. OS' ut , . , ns La presse neutre et alliée est unanime ns souligner l'adresse et la fermeté du pré dent XVilson, qui a demandé au Parleme américain de se prononcer sur sa politiq vis-à-vis de l'Allemagne, obligeant ainsi I germanophiles à se compter. Si le Parlement évite de se prononci la M. Wilson en appellerait au pays lui-min n" s'il faut en croire les bruits qui circule 'e- dans les cercles politiques de Washingtc IWWVWVV1 Le conflit germano-portugais à propos la saisie des navires allemands refuqi dans les ports du Portugal s'est envenm On parle d'un ultimatum de l'Allemagi Les autorités navales du Portugal ont • prendre une série de mesures très strict u- pour empêcher l'accès des sous-marins fs des corsaires allemands dans le Tage. 1, On signale de Budapest deux nouvell je manifestations de la résistance opposée p les Hongrois aux projets allemands de c mi-nation économique; la Fédération d' f industriels hongrois et la Ligue des as.' lc dations agricoles se sont prononcées cont , l'extension du Zollverein. lp e" ze L'acquittement des colonels Egli et Wi tenwyll a produit en Suisse une vive ém et lion qui s'est traduite par Ta. réunion le meetings de protestation. Ls situation t n- colonel von 'Sprecher, che<f d'état-majc ;u parait ébranlée. '■s" La répercussion financière des « assau 'S irrésistible » livrés par les Brandeboi geois 4 Verdun est médiocre sur les neutre la Elle est mi il - plutôt fâcheux .'/ en iug te par la Bourse de Genève où le mark v is pas baissé de moins de 0.80 dans la se t "t séance de jeudi. VWWWAUJ f; Le gouvernement britannique vient d'à il peler sous les drapeaux, comme on s'y r. m tendait, les plus jeunes des ho imes mari enrôlés volontairement pendant la ca 1 pagne de lord Derby. Q. W\MMAM/V Jjj Le Conseil d'Empire russe a repoussé m 111 motion d'encommissionnement du pro\ . I d'impôt sur le revenu, et en a commer, t'iianiHi ' Pcanpio) eetre oeatralite sie peut vivra 1, « ))0«—- OBJECTIONS ET REPONSES e Nous avons dit que nous avions reçu plu- s sieurs lettres au sujet de la Neutralité et de i, la Déclaration des Puissances. 1- En voici une qui nous est adressée par un à ingénieur belge établi en France. Elle -refle- e te un état d'esprit commun, — nous croyons 5. le savoir. — à plusieurs Beiges. C'est pour-s i,ai nous sommes heureux de la publier car e l'occasion nous est ainsd offerte de répondre u à quelques objections assez courantes, tout )- en marquant notre accord sur le but à. peur- s suivre par la Belgique après la guerre. Monsieur le Directeur du « XX* Siècle », - «j'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article que l" vous avez écrit pour le journal « Le Petit Pari-;e sien » sur notre Neutralité. n « Les arguments que vous exposez pour vou* ï- abroger, après cette guerre, cette armature ju-ib ridique qui faisait de notre Pays, un Etat Neutre' ip ne paraîtront pas suffisants aux .yeux de la grande majorité des Belges, comme vous sem-blez le supposer, à moins que complétés, pour entraîner 1 adhésion du Pays. » Il est bien vrai qu'à la faveur de cette ga-3; rantie de Neutralité, notre Poys a pu s'endor-a mir dans une fausse quiétude, mais à moins a d'estimer que l'Allemagne le .2 août 1914, aurait -)t renoncé à culbuter 4 ou 500.000 baïonnettes v Belges pour attaquer les Français, ce qui est n très problématique, quand on a vu la supériori-té éorasaaile des moyens d'action de TAllema-. gne au début de cette guerre, quelles auraient été 111 pour nous dans ces 20 dernières années, les a" c-onséquences de cette course aux armements ? ts « Avant la puerre, !1 était de notoriété que la tri situation de notre grande industrie, vivant pres-r- qu'exclusivement de l'exportation, devenait de r>. plus en plus dure. r, y Ijes conséquences des lois sociales qui ont. été 1 votées dans les dernières années par notre Par-T~ lemeni, se faisaient durement sentir; la situation :?1 de nos charbonnages était devemie, pour beau-2S coup d'entre eux. mauvaise et même critique, îe n Notre industrie se maintenait grâce aux qua. lités remarquables de notre classe ou\Tière et do je celle qui la dirige, au bon mai* hé cle notre maui-OJ. d'œuivro résultant d'u bon marché de la vie en I0 Belgique. . , , -> Mais si aux difficultés croissantes à mam'e-^ nir nos affaires d'exportations, devant les efforts st. de nos redoutables voisins allemands, soutenus u- par une diplomatie remuante, une organisation tu d'e banque remarquable, et pourvus d'un marché j,p intérieur très important et très protégé si, dis-je. à ces difficultés, était venue s'ajouter celle de prix cle revient augmentés considérablement ,• par les dépenses d'armement, quelle aurait été , la situation de notre industrie? On peut répondre '*1 à coup sûr qu'elle ne se serait pas développée l e comme elle l'a fait. nt » Ge n'est pas, comme le faisait souvent l'A Hein magne, en cflerîhanj sur notre marché intérieur y,, des compensations aux sacrifices demandés .0 par* les affaires du marché extérieur; nous étions con plètenir'i* envahis 1 j » Mui* ; >us pouvons penser, avec beaucoup de de rai^-D, m'unie armée belge.de 400.000 ou ut 500,(XX) hommes n'aurait pas changé sensible-se ment, la face des événements qui se sont dérou-• lés jusqu'à présent, qui peut nier que la violation du traité qui garantissait notre neutralité, _ par l'Allemagne a provoqué l'intervention immé-^ diate, (et cela .était capital) de l'Angleterre et J a porté un coup fatal au prestige moral de 1 Al-lemagne, qui n'a plus été dès ce moment pour le monde entier, qu'une nation parjure, i' Si économiquement parlant, la Belgique de-in vart rester ce qu'elle était avant la guerre, je ne vois pas -pourquoi notre Pays se priverait a d'une garantie qu il ajouterait à celle d'une armée p-lus forte. L'Allemagne sera plus circons. ,ie pect-e dans l'avenir de traiter ces sortes de conventions comme des chiffons de papiers, devant nt les conséquences qu'entraînent pour elle, cette i . lourde faute initiale. ' » Mais si, au contraire, notre position écono-'' » n?ique o'oit changer comme nous i;espérons bien, 3,5 si nous devons nous protéger soigneusement contre une nouvelle invasion de produits boches. lit et cela doit être, car sinon nous n'auirops rien es accompli de durable, 6i nous devons faire des f*. traités de commerce avec nos Alliés qui nous L permettront de faire des affa5re& réciproques ave eux, alors une Neutralité Belge serait un ?e non-sens, qu'on nous en fasse grâce de suite et •S- n'en parlons plus. Je suis persundé que tous les Belges seront d'accord là dessus. » Alors, nos affaires qui ne "seront pîus ruinées sur 'notre marché intérieur, et exploitées à sur les marchés étrangers par les produits bo-51- ches, nous permettront bien de faire, tous les sa-7)/ crifices qu'il faudra pour nous garder, et nous ' mettre cette fois en état de recevoir comme il convient cet agresseur, s'il lui prend'-un jour GS Thorrible fantaisie de recommencer. • » Ces considérations m'amènent à dire qu'on ne 'r, se pressera jamais assez d'étudier le cote éco-,e nomique du statut de la Belgique après la guerre ,7) et norro gouvernement fera une œuwe de la „ plus hau4e importance, en résolvant cette ques-" tion avant la conférence de la Paix. » Veuillez agréer, etc. » A Nous ferons à. cette lettre, intéressante à ^ plus d'un titre, la réponse que voici : c• 1. Le passé est le passé et U convient, de-lû vant le-s tâches qni s'imposeront demain, ue es n'en parler guère que pour y chercher des et leçons. Nous croyons plus que jamais, — n'en déplaise à notre correspondant. — qu'une armée de campagne die 400.000 à 500.000 baïonnettes, soutenues nar un puis-es sont matériel d'artillerie, aurait barré la ar Meuse ; assez longtemps en tous cas pour permettre à l'aide de nos Alliés de se ma-■s nifester utilement. Les enseignements de la guen^e sont là pour l'établir. On ouiblie trop re epue seules les armées de von Kl-uck de von Builow passèrent par le centre de la Belgique en août 1914 et l'on parait ne pas , se ipndre compte du profit qu'il y aurait eu pour les Belges à se battre sur la Meuse S" plutôt que sur l'Yser. 2. Mais notre honorable correspondant, sa-, cirfiant aux dieux d'antan, nous dit qu'un r' pareil établissement militaire aurait compromis le sort de notre industrie, Et, de là, à conclure qu'il le compromettrait demain, ts j.l lA'y a quu-n pas que d'aucuns seraient r- peut-être tentés do franchir?. Sans doufte, s. l'industrie belge, qui vit surtout d'exporta-€r tion. doit-êbi-e" énergiquement aidée. Aussi, 'a les Banques belges devront-elles modifier le leurs méthodes et'soutenir les entreprises belges comme la Banque allemande soutenait les entreprises allemandes. L'enseignement professionnel largement répandu P' devra fournir une élite ouvrière et des ou-j" vriers de métier spécialisés qui permettront *s 1 à IV dustrie nationale d'exporter, non plus n~ ;)-em-nt des produits non ouvrés ou à de-m:-ouvrés mais des produits ouvrés nro-prement. dits. L'outillage de nos charbon-%e naiges devra être modernisé partout où. il et 1 pourra l'être. Une bonne » politique coopère rative » devra aussi - donner au salaire de i'©uvu<eff pleûie puissance d'achat. Loa débouchés à l'étranger et la diminution du coût du fret maritime, que le développement de notro marine marchande contribuera a abaisser, seront aussi des facteurs de succès. Ainsi épaulée, l'industrie supportera aisément le fardeau_ des u lois sociales ». Quand à l'impôt-, l'industrie ne sera pas écrasée par sa répartition car une bonne et équitable assiette de l'impôt pouiTa être trouvée si chacun y met du sien. Il n'est pas jusqu'à la suppression des « charges sociales » que crée l'alcoolisme, dont la disparition, radicale s'impose, qui ne s'implifiera singulièrement le problème de l'harmonisation des intérêts de l'Etat, de l'industrie et des classes laborieuses. Ce qui n'était qu'indiqué et esquissé avant la guerre pourra être réalisé après celle-ci par une politique de vraie concorde nationale. 3. Ce n'est point méconnaître la valeur morale de la garantie effective que nous a donnée l'Angleterre, que de dire que cette glande puissance était si directement intéressée dans le conflit déchaîné en 1914 que son intervention lui aurait été dictée-, même si la Belgique n'avait pas été neutre et si ' l'Angleterre, n'avait pas été garante de sa neutralité. Sans doute, la violation de la neutralité belge, par le sursaut d* rt probation morale qu'il provoqua dans l'op* nion britannique, créa peutrêtre eV en tous» cas, faciliita et précipita le courant qui décida le gouvernement de Londres à intervenir ; il n'en est pas moins vrai que l'Angleterre n'eût plus été l'Angle terre, si elle avait admis que l'Allemagne se saisit de la Meuse. d'Anvers, d'Ôstende et de Calais. Au reste, n'est-il pas évident que, si la BI! gique n'avait pas été neutre. ia_ politique de la Triple Entente, qui considérait comme un facteur essestiel de l'équilibre européen la neutralité belge, eût été fort différente ? Notre pays lui-même eût en une politique étrangère sans doute, une politique d'alliances si un « chiffon de papier » ne l'eût pas garanti. Cessons doncf de tirer du fait .de l'intervention de l'Angleterre à titre de garante de notre neutralité des conséquences et des leçons qui n'v sont point contenues. Autres temps, autres moeurs ; autres circonstances .autre politique. 4. Et maintenant marquons notre accord parfait avec notre honorable correspondant sur la question essentielle que soulève sa lettre. Si la Belgique, — par impossible, — voulait revêlir à nouveau après la guerre la tunique .de Nessus de la neutralité contractuelle. il lui faudrait rester économiquement ce qu'elle était. Mais précisément, jà Belgique devra demain avoir une politique économique nouvelle ; ses aîliés militaires d'au jourd'hui devront être ses alliés économi ques demain ; de plus il s'agira de nous garantir contre une nouvelle invasion it* produits de l'ennemi et ne point lui aban donner des marchés où il ntn.s faisait une inadmissible concurrence. lors, b. neu tralité contractuelle serait' p contradiction flagrante avec nos intérêts l nomi-ques- es sen tiels. Nous avons joué trop longtemps le rôle ingrat de fragile fléau de la balance de l'équilibre européen ; nous entendons désormais êt.re dans l'un des r-Iateaux dt la balance 1 y peser le plus louiçdeme-nt pos sible. C'est ainsi que les bons comptes s< régleront. 5. Nous nous étions attachas à'démontrer que " la Neutralité contirac.tue'lc nous àvaï été fatale au point de vue politique et mili taire. Notre honorable correspondant mon tri qu'elle ne nous serait pas moins pré jordiciable au point de vue "éconômlque, s vraiment nous voulons avoir une politique économique. La démonstration est donc complète. Îî Csrdfttsî Umm est mfr( 1 Sraxclle: Cette nouvelle nouis est apportée par un< dépôohe pafticiulière d'Amsterdam. Une autre dénèche dit gue s'il faut en croi re un tétegrai de Vienne au « Tijd » 1 ambassadeur "vuitriehe-Hongrie près Ii Saint-Sièye a-u. ,.it demawié, au nom die-i puissances centrales, de.? explications sui l'attitude du cardinal Mercier, durant sor séjour en Italie. « Le Vatican observerait une grande ré serve », ajoute cette correspondance di <1 Tijd » qu'il ne fauit accueillir que sous ré serves. D'autre part, on télégraphie de Luceme i la n Gazette de Cologne » que le cardina Mercier a évité de rencontrer le prince di Biitov. Il s'est borné à répondre à son salut lors d'une rencontre fortuite. Le cardinal es mécontent du'résultat de son voyage à Fto me, écrit la ci Gazette de Cologne », car i rapporte l'impression que le pape eoubaiti rta Belgique un cardinal religieux et non po li tique. On voit que la pj-esse allemande continui sa campagne pour provoquer des mesure* de rigueur contre lc cardinal et faire croin que le Fape serait disposé à reconnais qu'elles sont justifiées. Ainsi que le promue uin extrait de In « Neu< Zuroher Zeitung » que nous signalons ail leurs, cette campagne n'obtiendra auoui succès ailleurs qu'en Allemagne. NOUVELLES BRÈVES »0(t — Trois secousses de ti'emblement de terre ont été ressenties avant-hier matin, à Québec. Aucun dégât. — Le Vatican a envoyé des instructions aux curés des zones de guerre, pour les inviter à mettre à la disposition des fidèles, •en cas d'incursion des aéroplanes, les cryptes et les souterrains des églises. •— Le vice-présiident d-u Great Trunk Rail-w&y a déclaré que l'incendie qui s'est déclaré dans une des gares de cette comipa-£«niie. à Montréal (Canada), a été occasionné par on couirt-oirbuit accidentel Le Jroid a empôcfié les pompiers de combattre efficacement > feu: leurs vêtements gelés collaient aux '-cheUes. Les bâtiments incendiés sont assi'irés. Marseile, 2 mars. — Le paquebot ci Britarunia » est arrivé à Marseille venant de Moudros. Il ramenait 171 prisonniers bulgares capturés par les Serties et 339 priao.mûam luxes. DERNIERS mm Commimiqné officiel français ■ a— Paris, vendredi, 15 heures. Dans la *4gion au NORD DE VERDUNt le bombardement et les attaques de Van-nemi ont continué pendant toute la soirée d'hier avec u.ne violence redoublée, flans le secteur du village de Doumimont. Après plusieurs tentatives infructueuses, qui ont été repoussées avec de cruelles pertes pour eux, les Allemands sont parvenus à pénétrer dans le village de Douau• mont où le combat continue acharné. Un peu plus à l'Est, près du village de Vaux, une attaque, à la même heure, et des assauts dirigés du nord et du 'nord-est, ont été brisés par nos tirs de barrage et nos (eux de mitrailleuses. L'ennemi a dû se retirer, laissant à nos réseaux de fils de fer une grande quantité de cadavres, EN WOEVRE, hier dans la soirée et au cours de la nuit, le bombardement a été teu-jorwrs très intense, mais, arrêté par nos tirs de barrage, l'ennemi n'a pu déboucher. A L'OUEST DE LA MEUSE, activité de l'artillerie ennemie dans les régions de Ma-lancowrt et d'Haucourt. EN LORRAINE, dans la région eu sud. dé la forêt de Parroy. une faible attaque a été dispersée à coups de fusil et de grenades. UN CONFLIT ROUMANO-BULGARE Bucarest, 3 mars. — Malgré les assurances répétées du Ministre de Bulgarie, le gouvernement bulgare continue de faire des dif-lioultés pour l'expédition de? .uarchandises venant de Turquie el des poi .s bulgares de la mer ligée, aeslinées à la Itowiianie. E-n conséquence, les autorités roumaines ont donné l'ordre de suspendre toute nouvelle expédition de farine et d'autres denrées alimentaires pour la Bulgarie et la Turquie. Soixante petits ", 'liici'B chargés à Con»-lantza onl été en*)» ...is de partir. JK>« BEL EXEMPLE Londres, 3 mars. — Lord Newton, trésorier général des troupes, prend la charga dp certains départements du Foreign Office occupés jusqu'ici par Robert Cecil. Lord Newton a relusé les appointements , y afférents. MELBOURNE APPÎ AUDIT A LA VAILLNCE FRANÇ.» Londres, 3 mars. — Le lord-nair» Melbourne a 'proposé une démorwtratS publique monstre pour rendre homim» au-; troupes françaises qui résiste viofiï rieusc-ment, à Verdun, aux hordes alte mandes. m fe la £-ftc-é*uirftrt le — HOU—1— Un télégramme de Bucarest annonce la mort de la reine-douairière Elisabeth de ; Roumanie qui vient de succomber à une affection -pulmonaire. La reine Elisabeth do Roumanie était la veuve du roi Carol. qui mourut au mois ! d'octobre 1914. Artiste et écrivain célèbre* ; elle était plus connue sous le nom de Carmen Sylva. ' Depuis la guerre, elle avait fait parfoig preuve de sentiments germanophiles qui n'ajouteront rien à sa gloire. I Kmmiii ; Le îei se rallie - -o— Vendredi 3 mars, mit". ; Le rideau s'est dionic relevé et Jû trag flecoitSmence. : Une indispensable (iréparation de l't lario allemande a précédé les no*n s ruées <le l'infanterie ennemie. Celte, ai e-rie s'est attachée à battre de tous ses , ai les batteries françaises qiui, sur ja rive g-aunhe de la. Meuse, preament d'emliladie fes cotonneis allemainldcs .qui essayent as progresser sur la rive droite. Les positions occupées par les batleres françaises sont magnifiques. Leurs points culminants sent la cc Céte-die-l'Oie », un peu au sud du village de Forges, et le n Mort-Homme »; oe là. les rafales des canons français balaient au nord les tranchées allemandes de la rive gauche du fleuve d'où les fantassins n'ont pas jusqu'ici bougé et, à l'est, tout lo asstrar d'attaque, de Champneuvi/lc à Douiaumomt. Si les Allemands ne parviea. ment pas à réduire ces batteries françaises au sifonec, — et cela leur serait fort malaisé. — les attaques de leur infanterie se paieront plus cher encore qu'à l'habitude. Ce pays mosan de Verdun est en tout semblable à notre pays mosan : fleuve clair 'tans 'a vallée verte; granit et broussailles des Falaises; hauts plateaux ondulés plantés de grosses fermes trapues e' de boqueteaux1 que coupent, à vif des vais profonds basaltiques et caillouteux. C'esi m pay» horrible pour qui attaque; il n'a <jn'un a vas. ta,"- c'est <ju'il offre à l'agresseur quelques I cheminements bien abrités. Mais sur tes 1 plateaux, les positions dominantes sont, précédées de vastes slaci» où le feu dats telîa, .1 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT} Sîimpdî A Mars tOlfi 22'A.NNÉE. — Série nouvelle. — N° 481

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes