Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 15 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w66930q42g/
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CANNEE, - Série nouvelle.— N*492 Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 15 Mars 1916 , n ACTION & ADMINISTRAT!**» g&t rm lie la Bourse — LE IAVRF*&£<i -Téléphone•. Le Havre ir 14M Uirecieur : FËRKMD NECRiTj tr , communications concernons V % ri/action doivent être adreisén °r,rucdt la lionne,Le Havre, loNDON OFFICE î Ll,Panton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien iselcge parasssisnt eu Havre ABONNEMENTS France 2 fr. 60 par mois. » ........ T fr. 50 par tHmestrè Angleterre.... 2sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trimestre Autres pays,, 3 fr. » par mois. e . 9 fr. » par trimestra PUBLICITÉ Oadrosser k l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annoness^" page: Ofr.30!allg la Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue dp la Victoire, l'aris, qui en a le monopole pour l'aris. [Fausse joie... —))0tt——! gj p'on Dit dans nos tranchées lestelgesqûinesontpas soldats I, civils trouveront pcul-ûlre ta 'Ici- P''.T. ,,\! trop Sévère. Elle nous vient tC'A.Î, combattant depuis le début de là rnt rùanve ligne a. pour ainsi dire, l ac-E ï!rti. Quoi qu'un pense des idées de wLcorrespondant, on goûtera la saveur de KL f. t ranci lise. D'autre pari, l'opinion des K';'. rs c.-islife un document que ne peut K V -'ci «l'eu» cas, « l'Autorité compê-E' <i notre voilu u raison, qu'on I écoute. \ , i ;i lie serai' pas mauvais de le Un K; obliquement, officiellement, et de dire . Iruins pourquoi. En ce qui nous S''..',. ,v"s n'avons pas les éléments , !(V , pour trancher le problème. B \ . ,s av.ms eu une grande joie o» front. — K: Y v-is clic lut de courte durée. Tous Je? ■;.".,"nlSK rte moins <Io trente ans, al-Bi, 7,i ru e (bii<*5S tous les drapeaux, Puis. W\ , : par:iil-il. Est es vrai ? l'a K eus notre osjjciuu.oe s est muco en une B ..'■' oiu>'-j o et bien réoHo désillusion. ■ v, ..../ .nit .ta situation de l'armée belge. Bp des armées alliées, ost bien pa- ' fiVVi'i-st pas, cJiez nous, jusqu'au plus hum ■e de? « i--H .. qui ne s'en rende compte. B ; [ail notre armée combattante se com Ic-v d'un certain nombre de jeunes gens di Binoins ik ti ente-deux ans » et -des volonuu K,;'effet, si un milicien de plus de trente ■cm eus est an tant, c® peut -le considère) Kriiui volontaire, puisque son Me lui donii K>it à être versé dans -une compa«m« ne Ira ■in-:n .. D'ailleurs, ils sont, rioin-bri nx eoo: Biiionl préféré tes dangers et. les fatigues d' ■ront à 11 sécurité humiliante.des « neux pa ■étots ■■ Je vous assure que ceux-ci tout pietr Rnire quand sur les ch-emins de l'arrière,un-Ke leiii - horde» languissantes croise uni p"in,- maitiale et allègre de terriloriau: iPiMijs en route pour la tranchée. [ Vraiment, ctïui nous liurm-lie <le constate ru'un Belge de trente-deux ans n est plu Ituiqua cuipiérer des routes, lleureuswnei |ac nombre « d'amateurs » quadragénaire E. (■',|M»t û'mtliger d'éclatants dénier,lis [èll;. ccnceptioo buireaucwliquc et .pess Isum moins tous les jeunes gens « ma: ( wi : .. Vous me direz que j'oublie llu , • anni'e de rainère, des parcs oes <1 fols des arsenaux, des usines, armée eai ■1,-iÏk-. ' l'or.méedu front serait un eorps sai Anic. si elle ne comprenait, que des teeln des oitvriwe spécialistes ou des relo Riés.'ii' scri.it parfait. Mais je ne ni oints 1 mais imasint que tant de mes compatnoti . <: «fjitisscul attirés par la mécanique, ei q> ,iU t i|\li>llef:ki»ïs purs «, avocats ou «ou es, {.uissoiit se livmstonncu' on si peu 1 tenu* er> n rnànw:l3 % ûenx-i'i du nu-ins, ont le senlinv nt nu v -, d. s revoirs envers la patrie, et ils ise do Lot ainsi 1 il.nsnm de les remplir, mais ço, i itres eneo: nl:i mt les cafés rte l'o ■ 1 les l)ars de Londres et proclament qu ont sauvé la Belgique eti'Earopè eu emmo sc.nt ta i 1 efessi-n M de îvmgaés ». savez ci tains que, nous auitiles soldat bons avens bien plus de pitio que dejMP* Iihsu e.'S malheureux ! Us sont di0nes 1 « ii en juger par la peine qn ils se d< Lent ii vous expliquer, à . u'ilc se sont pas engages . loin mei fur f.Muii'Le, leur bcllc-merc, leurs rlium t:M:.-% l'accueil peu empresse des antont .militaires, et puis Paul qui a. un mois moins qu'eux, qui 11 en a rien faitpas P| que l ierre, qui est célibataire alois qu sont mariés,.etc. ... 11 est évident que 1 impératif catogoiiq ae KWit n'est pas très impératit pour.c i'rtos.fk'iirs. L'on mettra Piene et Paul eu cordi et l'on opaisera leijr conscience en i envoyant clans un camp d'instruction, c mon Dieu, ils de viendront aussi bons solde m les autres. Beaucoup de gens sont <J t (0- qui s'ignorent et leur couai'clise n< souvent que l'effet du miïïem. où ils vive] J-j hlai-saiite. car nous sommes acooutum ici -, i)j lier sur le ton le plus plaisant c choses les plus graves, les plus tragiçd: invme, et cependant le sujet est profond ment triste. , „ . ; Le roufic noue monte au front parfois, ,i-rrua li-iée quil faille encore, en ce mome feuler avec certains compatriotes la i(. feiriilié àu sc-rvice général. Quelle contenaj faire vis-à-vis des Français et des Angl eus-mCmes, qui, vainquant Icubs rèj finances les plus intimes, s v sont resign i et cela peur délivrer « notre pays» l d est d«s pensée» que ne devraient me iï»as effieurer nos esprits, mais eoinmeni n« >iàfondre d'entrevoir parmi les t'mujres [revenir des imagés menaçantes? Je vois [ familles en deuil, les m util é s, la massue ceux quiyauront combattu, luilé, soufif ' qui auWit mis leurs bras, leurs coeurs [ leur cerveau au service de la Patrie d i I part, et, d'autre part, le groupe, trop ne ' 9)reux, h,-las, de ceux qui ne se seront m liés que quancf il se sera agi de recueillir fruils de la victoire. Voilà ce à quoi nous pensons souvent Bl nous en parlons avec une franchise to militaire — que j'adoucis autant que je i . fn vous écrivant .— Ces lassacm êHrialttî —0— UN AVEU ALLEMAND ^ Tin-1 vue 1 ■votestante qui se pùtDîîe à I lin, ÏAIlqeméine Missions Zeilschrifl, a vc pblin, au mois de novembre 1915, un r W massacres des chrétiens d'Arménie, é [wir un témoin. La censure impériale j i prima l'article, mais 1 Echo de Paris a roi ! ■ s'en j i curer Je texte, et il en publie, d f son numéro du 13 mars, une analyse e ! lmges extraits. Nn-ts ne reproduirons pas ces extn i nauv l.ornant à constater qu'ils confina complètement les récits des consuls bri niques et américains, ci le rapport de fi'.va-, que le XX0 Siècle a signales et r Ké.- en leur temps. Quant au coup de ciseau de la censuri l'animé' dans la revue berlinoise, il éti mieux, trp,e joute démonsti'ation la eompl Sa l'Allemagne dans les horribles ma ci'es où' ont itisparu près d'un million LEUR MÉPRIS DES CONVENTIONS INTERNATIONALES —o— 19 médccins 17 cSèyes-mékcins et 12 pharmaciens belges •sont encore prisonniers des Allemands L'auteur d'un article paru dans notre numéro du 13 mars et <jissnt que les derniers médecins belges internés en Allemagne venaient d'être relâchés a malheureusement été induit en ci reur. Nous apprenons, on effet, du ministère dt la Guorre, que ç-inquante-ne-ul médecins dix-sept élèves médecins et douze pharmaciens belges sont encore retenus prisonniers en Allemagne, malgré toutes les protesta fions formulées par le gouvernement bOig1 au nom dos conventions internationale» vio lécs effrontément par le gouvernement e!le mand. La presse française et les revendications territoriale; de la Beiyique —o— 1 M. Maurice dos Ombiaux Aient de publie " une brochure (1) contenant des articles qu' 2 a consacrés dans le « XXe Siècle » aux revei 3 dications territoriales de da Belgique et que ques ^claircisse-meri'ts destines à les faii ç mieux comprendre au public étranger. La presse française l'ait à ce travail de n< r tre distingué collaborateur un accueil extn s mement aimaWe où nous sommes heureu 1 de voir une preuve de la syinpattiie avec Ai j quelle la France accueille tes aspirations c 1 la Belgique. , , I.e « Nouvelliste de Rennes », la « Depecr de Lyon », le it Télégramme » de Toulou» le « Journal, d'Ainiens » et le « Mémo ri d'Amiens », ainsi que r » F.clair Coin lois ont publié des articles unanimement fuvor s i les aux îcvençUciitions dont ïft.des Ombiai '.s s'est fait l'interprète . r" « L'état de la frontière d'avant la guen écrit par exemple le « Nouvelliste de Rennes laisserait Liège, considérée tout justemei le comme la clef de la vallée de la Meuse, sous ,i_ canon allemand. Avec quelque grosse Bertl 1p installée dans IT-iffel. LL'ge pourrait être bui bardée sans môme que la frontière eût cl franchie. " 1 Les alliés ne pourront pas tolérer une r reille situation. i.eur intention est, du resl i' bien arrêtée d'nllei" jusqu'au Rhin, d enlever is contrée rhénane à l'Allemagne, comme le se ls moyen de prévenir à jamais le retour d'u; ^ lutte mssi gigantesque que celle qui se H\tc i ,.e moment. L'intérêt de la Fr-ance est donc d'avoir , ?' frontière du Nord gardée par une L-îclgiqi lS forte, en état de résister victorieusement ni le - invasions dos barbares. Pour cela, la Belgiq n- doit s'étendre à l'Iist. Ce ne .sont pas seuleme Lit 1 socrifie .s qu'elle s'est imposés au cours" c celle guerre qui lui donnent le Jroit de revç n' diquer les territoires de la rive gauche du Rh : J ce sont des raisons historiques profondes, c'< non seulement sa situation géographique, mt le aussi sa situation économique. L;t Prusse rl is nane est à la Belgique ce que l'Alsace-Lorrai .is est a la France. » L1e Et de son côté, Le » Télégramme » de T< PS louse insiste sur le côté économique du p.; c_ lJôme : « La question économique,'écrit-il, n'est i u' d'une importance moindre pour notre vois -ts dont l'agression allemande o fait notre alli es I/} port d'Anvers doit une partie de son imp ;st tance à la contrée rhénane ; il en fut ainsi tout temps comme nous r.i.vons déjà, dit. i aÔ après la guerre, la haine allumée en Belgic par l'agression, ne s'éteindra pas de longtem On ne voudra plus de relations commerciales en autres avec les Boches, Anvers serait donc i lé- nacé de péricliter si la Belgique ne s'étent pas jusqu'au Rhin. Quelles que soient ies en demniiès de «uerre qu'on lui paierait, notre i sine trouverait, dans sa situation anriei maintenue, les germes de la mort éeonomiqu< Enfin, la « Dépêche de Lyon » renoon me objection qui pourrait naître dans c tains esprits français : « Pourquoi la Belgique, accrue de la conl me rhénane, où In civilisation latine a laissé )u« traces ineffaçables, serait-elle plus * éloig (j(. qu'hier du pénie français ? Que signifie 1 ips pression « bloc acmiano-flnmand ? » Ceux Jy -roient que les Flamands sont en majorité 1 de liles à la langue et à la civilisation fronça, u t. sont bien mal renseignés.- et c'est faire une ou jure grave et imméritée au peuple flamand me de parler de bloc germano-flamand. » Et notre confrère fiançais conolut crue < le's orochure de M. des Ombfciux emporte Ci qouible conviclion que l'annexion des pix)1 jcf os rhénanes est le seul moyen de détruii '.p î mais, pour l'Occident, les dangers du n uîs 'r risme pimssien, et qu'en conviant la be que au partage des territoires à annexer i;'rance ferait en môme temps qu'un acte — justice, un geste de sage ipolitique. » 1 £ jtaîfs et Hîciap ——)J0(f !er- ■ulu "Genève, 13 mars — DViprès le « Berli écit TH^eblat-t », la décflaràtion ide guerre c.rit l'Italie à l'Allemagne serait imminente, up- Ce <iui pourrait confirmer cette infon issi tion, c est que les journaux allemands : ans forcent plus que jamais de calomnier i de niée italienne. Ils veulent persuader à l'opinion que c tits armée n'a aucune chance de forcer les icnt tifications des Alpes, qu'elle est démo, laii- sée, qu'elle ne résisterait, pas -à une aile lord austro-allemande. '.su- 11 est très .possible que ce dénigrai systématique soit destiné à préparer le > al- blic allemand ii envisager de sang-froid iblit rupture avec l'Italie. :cité ssa- d, „ Les Revendications terriforiajles di de Belgique », par Maurice des Ombiaux, 13!ou r-o,.' firiiiours. Paris. Qe qui se passe es Belgiqu Un honmiaye de M. Maurice Barrés à l'héroïsms ries Belges opprimés La cause belgie ast défînilivoment g juée devant le monde. On ne trouve mai tenant plus personne en dehors des Ail inands avoués ou honteux pour croire ai crimes des prétendus francs-tireurs ou .a complicité des Belges avec les onneni le l'Allemagne. Ces deux questions so léf'initiveimeint vidées à l'honneur de 1 Uelgiquè et s'il reste encore à. cet éga' uelque obscurité dans de 3 ares esprits, ■st bien- inutile d'essayer désormais de 1 éclairer. L'expérience prouve que ce qui frappe dus actuellement l'esprit de,s étrange: dans le cas do la Belgique, c'est la dignr lléroïsme de la résistance de sa popu tion aux avances ou aux sévices des oni ois qui roopriment. Nous venons enoe d'en trouver la prouve dans un très 1 • -irti-cle publié par M. Maurice Biarrès été du n Soleil du Midi » du 8 mars. Nos lecteurs liront avec joie cet ho: nago de l'illustre écrivain à la grande l'âme de nos compatriotes. M. Maurice Barrés attire l'attention c ctours du journal de Marseille sur « •ésistanco do la Belgique envahie » de Maurice des Ombiaux et il déclare y av 'rouvé (l des documents singulioremi '•mouvants sur la solidité de ce peuple t] . ■ îlct allemand n'est pas parvenu à ébi-i ' cr..» ; (i La Belgique envahie ne se contente \ èuo lidole à son Roi et d'attendre ] tiemment La victoire des Alliés ; elle ve ^llc exige que cette victoire soit eompl M'a compte bien qu'on ne déposera 1 i armes avant qu'on ait obtenu de l'A i. ai agile vaincue la réparation de tous . Ir-uits violés et de solides garanties con l- les attentats futurs. e Cela ressort très nettement des belles ys que M. des Ombiaux consacre à o&tiente nésistance de son pays.- Il y ii,ssé. sous la domination allemande, t \ !,e la fin de l'année 1914 et une bonne p i- io de l'année 1915. Il nous raconte conim X les diverses classes de la société belge comportent devant l'ennemi moment,', e ment vainqueur ; comment ces braves gf privés de toute communication avec 1 A gouvernement et avec leur armée, se i i. ■ ont autour des chefs naturels qui leur i i- "lent, "autetur de leurs magistrats conn > «aux, comme M. Adolphe Max, boiirgn tre de Bruxelles, que les Allemands emprisonné et déporté contre tout droi c. contre toute justice ; autour de l'admiri " cardinal Mercier qui, par sa fermeté, 1' dignité, son tranquille courage, o su f-,a de toutes les églises de Belgique 'e ref il. du patriotisme le plus pur. 6 Là aussi, la liainc de l'envahisseur haine île l'Allemand a réalisé pour a. a- dire automatiquement l'union sacrée c'est d'autant plus admirable que ce 1 ! oays où nous avions beaucoup de vieu: l'e fidèles amis, mais qui vivait en gra ,n partie de son commerce avec l'Allemaj avait été très travaillé par la propaga ;a "ermaniifue. te 11 y « quelques années, j'étais allé t 'x her une conférence à Bruxelles. J'y a 110 larlé de la résistance de l'Alsace-Ixirr: i' it de <t Colette Baudoclie », et je n'a ^ >as dissimulé mon dégoût des Allemai n Te vis très nettement qu'on ne me com >si lait pas très bien, qu'on y était étonni lis 'a persistance de la liaine française co: ié 'ennemi vainqueur. ne C'est nu'on n'y connaissait pas les l nantis sous leur vrai iour. On ne vol oas croire que ces commerçants pacifii " pli faisaient les bons lapôtres aspiraie: u l'asservissement de la. France et à la luête de la Belgique. Mais maintenan iap 'os connaît. On a distingué quels sont !■ n', flesseins. non seulement leurs desseins ée. médiats, mais aussi leurs espérances I .r- es. On lies a vus à l'œuvre. On a ( de pris quelle était au juste la valeur de < ,r- orgueilleuse culture qui prétendait s lue poser au monde entier. Ce bon peuple Pn,- fe, paisible, laborieux, un peu engo nc. de bien-être, a été réveillé par la gui ,ii cjairé sur ses destinées, sur ses am in- naturelles, sur son rôle et sur son avi •oi- Il a reconnu ses ennemis véritables me lueur des incendies qu'ils ont allumés. '■ ■ Nous devons croire M. des Ombi quanicl il nous dit en témoin qui a v ni a souffert que toutes ces populat or' tant flamandes que wallonnes n'ou ront jamais les horreurs dont l'armée «, mande a sou11 lé son éphémère conq: []e's et (m'eiles préféreront supporter tant née lo faudra une occupation très dure, ex- aénib e que de concevoir une paix qui vengeance et sans réparation . |0Q- • Avec .leur fameuse méthode de gu *?"* les Allemands ont cru nous terroriser rmp 'ra.nçais, Anglais, Belges, Russes ; i ^ sont imaginé qu'ils allaient nous dépri nous jeter suppliants à leur genoux , iP n'ont fait qu'allumer dans tous les ci ,j ! c ne haine éternelle, une haine qui i ■in fie notre implacable résolution de vàj: , j, Quand leurs zeppelins, jettent des boi ,i,; sur Paris, ils ne font que nous pouss ps. leur faire une guerre plus dure ; q .'|p ils tyrannisent les Belges ils croien ' -le pousser à abandonner la cause comrm ;ls ne font que les déterminer à enc olus longuement, plus patiemment souffrances présentes. Leur méthoc guerre oeut être valable pour des pe sans courage, mais sur des peuples qu du sang, de la générosité naturelle co le peuple français ou le peuple belge; produit exactement l'effet contraire à , que ces brutes sans fierté d'àme esc 'ae talent. Maurice BARRÉ j™" . de l'Académie França: 'air- — I^a Turquie vient d'établir le i elle forcé des billets de la Banque Otloniiar for- — Athènes, 13 mars. — Le journal rah- tris . annonce qu'un voyageur provena tf.u Serbie a déclaré que les Austro-Allen onl onvové dans les camps de con ci lejl' tion de Hongrie tous les Serbes agi !'" plus de seize ans. UIlr "• nviifeur anglais, le lieùtenai Kilpatrick Muir, faisait un vol avec pére comme passager. L'appareil ayai ■la « n nhre f.q tmé. Le lieu-tenant a ct n'est, que légèrement blessé. Les Allemands et les petits États j>3« Le professeur Haitiack déclare que leur neutralité sera bien difficile à l'avenir. On écrit de Christiania au Temps : tt Iss étudiants norvégiens' avaient, il y a u_ quelque temps, ' demandé pour leur journal e_ Miner L'a, au professeur allemand J-Iarnack, jx quelques lignes sur la guerre et la neutra- Le célèbre professour leur répondit qu'il nt ne sentait nul besoin <le u s'adresser à d'au-a très qu'à ses propres compatriotes cl i ceux ■d qui luttent, souffrent cl vainquent avec l'AI-il K niagiie ». es c La tâche qui nous a été imposée, déclarait-il, est si grande qu'elle unira pour des le générations ceux qui l'ont acceptée. Nous "s n'oublierons naturellement jamais q-ue les é, Norvégiens, les Suédois et les Danois sont a- des Germains : mais lés liens historiques ie- créés par la fraternité d'armes sont plus re forls que la parenté de race. Le destin n'a >el pas voulu que tous les Germains fussent unis | en dans culte lutte; je n'accuse pas le deslin; je constate seulement qu'après la guerre 11" nous serons les uns pour les autres des ur étrangers... » es Le professeur allemand termine en décla-La ™n' la guerre actuelle a montré com-bien i! est difficile pour les petites nations de rester neutres. Si'la paix n'amène ]>as nn ,nt_ état de choses tout nouveau, la neutralité ue 'Cllr so,,a c'ans l'avenir c-ncore plus difficile, in- « îECHOS ète >as —o— 'j'p" Les iunérailles de M. Davignon tre seront célébrées jeudi ii 10 lienires 1/2 du ma • tin, à Nice. pa- MM. les ministres Bcrryèr, baron Doyens la et Hubert y représenteront le. gouvei n- nient a k® ministre des Affaires Etrangères pro- qu- noncera mi discours, ar- —-o— ent se Le général Léman, 1<-'- dont le « X.V siècle » pariait hier, d'après le ns* 'i (Correspondant », se porte bien. su-r Un de nos amis a reçu de lui un mot le lui f'v~ disant et ajoutant qu'heiin nsemeni il a l'étu- 'es" depnui' se distraire, car ii commeiiee il ti-on- nu" ver la captivité un pou longue'. |,cs" lia lettre du vaillant soldat atteste que son pnJ courage moral est a^iissi grand que l'héroïsme bfe î"'11 su' m011'-'^'1' jadis dans le combat, sa —o— iire Le Duc et la Ducliesse de Vendôme «.nt-l>ûl lis lundi matin pour la Panne, où ils ja l'esliaont quinze inars auprès du Rpl et de la insi i^eine, et 0 etit M. Georges Lorand • et qui conlintie en Italie sa campagne en faveaii "de de la Belgique, a donné, il y a quelques jours ,n®' à Milan, sa centième conférence en italien. ndo sans compter toutes celles qu'il a données oi Français. Vendredi -dernier le dépulé de Virton par '.ai® lait à Florence. Les journaux locaux ioill m •' éloge enthousiaste de son éloqnenco -et de soi [>re- i de M- Camille Huysmans itre va, paraît-il, quitter la Hollande pour faii'e ui voyage en Angleterre et en France. ..lie- _o_ liait lues Un professeur de Louvain élu à l'Aca it à demie des sciences à Paris. °oii Dans sa séance de lundi, l'Académie de mrs sciences à Paris a procédé à l'élection d'iu jni_ correspondant dons la section de géomé oin- *,1''e> en remplacement, de M. Félix Klein ,om_ de Gottingue, éliminé comme signataire di manifeste des 93 intellectuels allemands, 'ini- l'ai* 35 voix sur 37 votants l'académie i kel_. élu M. de La Vallée-Poussin, professeur i □rdi la Falouté technique de l'Université catho ,rre lique de Louvain. it.iés —o— Les cliansons au front 11 a II vient de se fonder au front belge un aux " œuvre du chansonnier et du théâtre beig u et aa front ». Ses membres, tous soldats,aurcn ions 1 our mission de se.rendre dans les canlonnt b]ie- ments et d'y inter-prôtnr principolemcnt le aile- œuvres du « Chansonnier du soldat belge ». lête, -—o— l"Une lettre touchante très ,' • , , sans l;" c'° 1103 «mis nous-communique la letti ci-dessous, écrite par une fillette de dix a,m ^rre --a nièce qui habita la Suisse. Nnïl et toi "ou»' obant hommage d'un eiifànt en exil, au R< s sé et à la Reine des Belges qui symboliser m€r poiu- tous leurs sujelsles'malheurs et los e; • ils pérances de la Ratrie. eurs Cher oncle, °rti* J'ai composé quelque chose que je l'envoi LES BELGES er à Les Belges ! ils ont un Roi, un Roi su.perh land c'est Albert 1er I H a guidé soin peuple qui 1 t les aimé et lui a obéi. Son .peuple l'aime, l'a.imei ine toujours. Même après sa mort on ne l'oubli iurer ra jamais, ce cher Roi. Il restera' pendant d-i leurs sièeles le personnage dont on parlera to e de jours, et dont le peuple sera toujours fier. E iplcs voyant le courage de son roi, le peuple belf i ont a i'ait de -même et f. résisté à l'envialiisseiu mrne i es Bolgos ont donné leur sang pour lei elle chère Patrie, .qui a résisté et qui résiste to celui jours. omp- Les Belges onl aussi une reine, c'est Elis betih, la réîne héroïque et infirmière modél S, i e Roi et la Reine auront rendu leutr peup se. » l.cnreux l J.es Belges ont toujours été -braves, mCn , urs du temps de Jul.>s César, qui en rentrant c Rome a dit: « De tous les peuples de la Gaul les Belges sont les plus braves 1 a n Pa- c —o~ nt de lands Générosité ntra- 13 ae La 2' compagnie du IIe bataillon du 2r cha . seors -a donné, pour procuror un suppléme it K. fie friandises aux soldats blessés, une pet son ff te à la suite de laquelle elle nous envoie it ca- ,0m,me do 22 francs. Nous sommes heurta Muir de signaler celte générosité de soldats i i front envers leurs frères souffrants. Luanisfes iniiecMs centre lsp k aliœiue Plusieurs personnalités dirigeantes du mouvement anarchiste international, Pierre Kropotkine, Jean Grave et leurs amis, Viennent de publier une déclaration inspi- . rée du môme esprit que celle d'un groupe de notabilités révolutionnaires russes, députés à la Douma et intellectuels. Ce nouvel appel aux camarades de tous pays, y compris l'Allemagne, tout en alfir-ni-i.nt les convictions inébranlables des signataires dans le devoir de recréer la- société par l'abolition ou la refonte des institutions existantes, proteste cependant contre toute idée de paix prématurée. Le monde qui souffre de la guerre allemande ne subirait pas une moindre épreuve par la paix allemande. Il faut résister et conjurer co fléau. LESFAITSDUoOUR • »0 a— I.c Conseil militaire des Allies a tenu lundi ■Une seconde séance ait rjrund quartier général français. Le président du Conseil, assisté du ministre de la Marine, avait offert, le matin, un déjeuner auquel assistaient les ambassadeurs d'Angleterre, d'Italie, de Russie, du .lapon, ainsi que les ministres de Serbie, de Belgique g( -Ja Portugal. En outre de M. Jules Carnbon et du général Jofire, étaient également présents : les généraux (lilinsUy, Douglas Ilaig, Porro, l\o-bertson, )S'iele,mavs, Yord Huller, Pellé, (es colbnrl Pachitch, Stcplrandvitch, di lira-gajne SiotêeUch, Albricci, pic., etc. (/WVWVWWW J.a Chambre italienne u commencé lundi une discussion sur la politique économique I du gouvernement. Le socialiste, officiel Gra-ziadci a déposé une motion désapprouvant celle politique. imuwMV! On signale en Allemagne contre l'armée italienne une campagne de presse qui pourrait être destinée à préparer l'opinion à une déclaration de guerre de la pari de l'Italie. finmwn Le Matin de Paris reçoit de Genève une dépéehe qui dément tous ies bruits île paix sépan-e gui ont couru du sujet de la Turquie. chez nos ennemis OU LE TSAR DF, BULGARIE RECRUTE SES SOLDATS Le roi ile Bulgarie, â l'occasion de l'anniversaire ds> sa naissance, a gracié environ 8,000 condamnés pouvant porter les armes ■ et qui seront tous incorpores. En France, quand des journaux ont demandé si l'on n'était pas disposé à envoyer au combat lc-s prisonniers désireux de se réhabiliter le gouvernement fit répondre q le les condamnés de droit commun n'auraient pas l'honneur de se battre. VON TIRPîTZ EST MALADE Amsterdam, li mars. — On mande de B'irlin que, von Tirpitz étant malade, l'expé-: dation des affaires du ministère de la Marin-est confiée ù l'officier Je plus ancien. mmm BSIii Communiqué oiticiel français Paris, 11 murs, 15 heures. A L'OUEST DE LA MEUSE, canonnade assez violente au cours de la nuit. SUIi LA RIVE DROITE, une forte reconnaissance ennemie dans le bols d'Haudro-mont a clc arrêtée par nos lirs de barrage. Le bombardement continue violent sur la région de Yaux-Damldup. EN WOEVPiE, activité des deux artilleries, notamment dans le secteur d'Eue. Au-curn événement important ù signaler. AU ROIS LE PUSTRE, un détachement allemand qui voulait tenter un coup de main contre nos tranchées de la Croix-des-Carmc$ a été accueilli par une fusillade et a été dis. persé, laissant quelques morts sur le terraini h'uil calme sur le reste du front, LE MOUVEMENT ANTI-TURC EN BULGARIE Athènes, li -mars'. — Le' coinitadji bulgar< l'ufexief, un des principaux artisans de l'Entente lureo-bulgaie, u été assassiné ïi Sofia, »0!l EN BULGARIE • Bucarest, 11 mars. — La .direction dos elle, ■irons de fer bulgares a avisé celle des chemins de fer roumains q-uc-de transit des nuar* chandises pour.la Turquie, par la voie de Dobri.tch-Baldiik, serait suspendu jusqu û nom tel ordre. On suppose que des mouvements de trov pes cuit lieu dans la région de Varna, ——l'oo COLLISION DE TRAINS EN ALLEMAGNE Une collision a eu lieu entre deux trains ft Sehœneberg, près de Berlin. On signale 23 blessés, dont plusieurs grièvement. La terreur allemande es Belgique IL Y AURAIT EU DES CONDAMNATION? A MORT A GAND L' ii Echo Belge » apprend que certains journaux allemands auraient, publié, sous une forme plus ou moins otiiciellc; qu'un grand procès d'espionnage avait été instruit à Gand et jugé par le tribunal do campagne, attaché à la i' armée. — siégeant clans cette ville. Quatre des accusés' auraient été condamnés à mort, huit frappés de peines de réclusion variant entre dix et tpiinze années tandis tjue huit autfef Belges auraient été .acquittés. Nous n'avons pour notre part aucune information qui confirme cette nouvelle, mais il faut rapprocher cela de la dépêche, que nous avons publiée, annonçant des arrestations nombreuses clans le territoire des étanes, toutes relatives à ce que les Allemands ont pris l'habitude d'appeler. « trahison en temps de guerre. » aîSEHfflKSSSHESffl HfflSSSSafflBfflKfflièiHÎSfflîSfflSSE DEVANT VERDUN l- <vvvwvvvy\vywvvvyy\w\\\1v\vvvvv \ w S Amûmm ©i tfeaata i© k Mit ? Li a [î Les Allemands ont-ils des bataillons en nombre suffisant pour renouveler le même effort? Mardi, li mars, midi. Accalmie ou abandon de la lutte 1 Nul ne ' le saurait dire. En tous cas, chaque jour, ' chaque heure qui passe diminue encore les faibles chances de succès de l'ennemi. A la guerre, il faut frapper fort ; mais il faut surtout frapper vite. La guerre est une escrime : l'épée doit flamboyer encore que le : coup doit être déjà porté. C'est celle promp-' titude cle la foudre qui valut aux Al-lemlm-ds : du 21 au 25 février d'incontestables suc-[ ces lactiques; mais ces succès furent sans lendemain. Les Français tiennent, en effet, " toujours les positions essentielles de la Mort-Homme, â l'ouest de la Meuse, et de Douaumont, & l'est du fleuve. On peut dire, aujourd'hui, nue les premiers événements de la formidable bataille sont déjà « classés », que la tète-de-pont de . Verdun l'a échappé belle. Car Verdun est 1 bien une tète-de-pont et rien qu'une tête-de-1 pont sur la Meuse. Elle s'.apnuvait, d'une ; part, au nord, à Brqbant ; d'autre part, au 5 sud, .aux environs do Saint-Mihiol. Or, une tête do n ont, quel nue puissanle qu'elle soit, 1 est toujours en défensive une position sen-e sible pnis.-ru'elle peut être environnée de ■ frais et attaquée concentrique,ment. On le r voit l.ien t> Vnres. Maintenant nue les nre-mSers efforts -de l'ennemi onl été brisés, au'il n'a pas nu entamer la (êle-de-rioni a l'est et au sud ot que les Français so sont '• considérablement renforcés, l'avenir peut être envisagé avec confiance. De quoi col avenir sera-t-il fait ? Nul, re-? pétons-le. ne le saurait dire de ce côté-ci d, , la îi<tne. Mois on parle en AlUmagne el. s'il ' faut en croire le cénéra.l Blume. éeriv.anl dnric js.a r TWviière.c Knuv.itloo cl.' Miinv-1"., te maior Morath, écrivant dans le « Berli-lier T.ipeMstt ». le colonel G.aedke. éei(:vanl dans la « Z-'it », le minislre • de la euerre i- bnvnmia. pàH/int fi l.a eonvnission do« frit n.nv.rss du T.stw-ltflS. In bille |,e sarnif ml'in-e lerrnxnriiic devant Verdun et IVnnsnni y a enft»« m» onflto nn» flAelalon. y IVIflis -1-ss paretsq ne so-nl i-.nl'--' ac' i-s'ns u wrl.mil -de.; aoi.es de guerre. Pour acco-m plir ceux-ci il faut des balaillons. Or, com ibien en reste-t-il de disponibles pour art choc décisit devant Verdun V Nous avon? dit, ces derniers jours, que tes Allemands devaient- avoir sur la front de Flandre et de France quelque 1,300 Çatàiïi'.ns.aoit environ lfO divisions ou 5j corps .d'armée. C'est à peu près le même chiffre que cile le colonel Repington qui attribue aux Allemands 118 divisions ou 59 corps d'arme? sur le front occidental. Le colonel Repington estime que l'ennemi o, amené 25 de ces divisions devant Verdun, Or, 25 divisions'donnent environ 300 bataillons ; niais, si les pertes attribuées aux Allemands sont réelles, près de 200 de ces bataillons seraient déjà annihilés ou réduits à l'i'lat squelettique. Des lors, il ne resterait pour le choc décisif que 100 bataillons. Ce choc serait donc moins terrible nue celui qui a déjà fié donné contre Verdun. Tous ces chiffres n'ont évidemment qu'une valeur relative et ne sont cilés eue sous bénéfice d'invfntaire. Ii s'en dégage (wien,da.nt une impression d'ensemble '' 1 doit être en relation avec la v.érilé et cette vérité doit Aire r lle-ei e'esl "<"■ l'ennemi, fi moins de jouer devant Verdun le _ tout pour le tout et de s'nffa.iblir irrém.Vlîf We-menl. ne pourra r.lns demain renouveler* un effort aussi terrible nue celui que la valeur française a déjà renoussf. Paul CROKAFJftT. UNE EFFROYABLE TUERII-—0—Les combats de Vaux L'attaque du villaqe. — A l'assaut du fort. — Indicible boucherie. — L'ennemi perd les deux tiers de ses eîfectils. Le Daily Mai) publie un long et érnourvant récit des combats de Vaux. Nous en es-trayons ces passages : La première fois que te kronprinz dis.;

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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