Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1520 0
18 januari 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 18 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27qx7w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

|$3e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 702 Lieîsrtaïnéro 1Q Cenlteeg Ç'tS Oeatlrareg erg Frozt€> Cfeuâ! 18 Janvier &rï «ÉD ACTION & ADMINISTRATION », tu» Jean-Jacquts-Roussm, 33 PARIS Tilipftsn* : <3ut*nD«<fl 1S9.fi* iMREAuTTÛ HAVRE: St,#r. tsi il !a Burn— M HM! TÉLÉPHONE :n'64BELOB tONDON OFFICE i 21, TiNTON STBEET Leicesttr Squar», S. ST. fiinctmr : °W8 *^£4! LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Fr»n»„«.,. 2 fr. 60 pan mol« • ...... 7fr,so par tMmsiîr* •n#t«Urw.. 2 «h. 6 d. par mois » .. 7 «h.® d, par crime»*,!*» •mm p«y». 3 '<*. — par m,|9 » • 9fp. — par trtmtoU» PUBLICITÉ S'aèrtsaÉf à ridfiiiistratiea dn Jouai on k l'Office de Londre» priït&s œnrMtnats s» ni égt£67X9l& repues « te Société )8«r«p6«aue dW FibtMté, H, rue «ta U VttX&rc, i*sriv tw w « le w**n9?vif pour Pitrts. Quotidien belge paraissant au Havre -et à Paris Les Notes des Alliés et la Belgique (Nouvelle et évidente preuve de la fines-\s-e allemande : nos ennemis ont répandu ru Belgique le texte àe la note publiée par VEntmte en réponse à leur artifieil&usie ïlérÀtir^icn de paix. Ça* été aussitôt, d'un haut à l'autre du pays opprime,une explosion d'enthousiasme. Le peuple belge est ■aussi fier de son Roi et de son Gouverne-ment que reconnaissant envers nos Alliés. uXotrc fidélité à nos Alliés, et l'accord de nios Alliés avec Jtous sur -notre' situation, nos droits et notre avenir, ainsi rendus wvMics, ont déchaîné des sentini&Ms qui \sont à cent lieues de ceux attendus par b&s' prussiens,. La. plus froide, raison confirme, pleine-Sriènt le sentiment du peuple belge. Notre \collaborateur Ludo commente ci-dessous, v/rec autant, de finesse que de précision, les deux notes historiques publiées, pour la. confusion de PAllemagne et la. consola-ttion des Beiges, à quHques jours d'intervalle.•Les Bedges ont pris .connaissance avec une légitime fierté de la note collective, des Alliés adressée aux (puissances ennemies îet de la note du Gouvernement belge ^dressée au Président d'es E'iats-Unâs.^ Notre Gouvernement ne dispose d'aucune tribune parlementaire. pour parler ■©u pays et au monde; son silence obligé excite parfois un peu d'inquiétude chez 'ceux qui craignent que les hommes au /pouvoir, devam rompre avec- un passé •qui excluait de noti'e vie poiiitique l'activité diplomatique et les questions d'ordre •européen, n'aient' pas suffisamment compris la' vLeçon des événements et ne se Editent pas défaits des préjugés qui obscurcissaient notre horizon trop étroii. Vaines frayeurs ! Notre Gouvernement, à d'heure voulue, a su montrer line conception avertie et réaliste d*e la ■situation. Dès ^maintenant, nos compatriotes qui souffrent en pays occupé, ceux qn; combattent Wlans les tranchées de l'Yse : m seule-tuent savent, mais voient qu les intérêts du pays sont en bonnes mains et que ce me sera pas de la fauta. de leur Gouvernement si le sang versé, sXoustes les dou-•Jeurs .endurées ne voilaient par- au <pays restauré tes réparations, les sécurités èT les garanties auxquelles il a -droii. On a ;pu reprocher à la correspondance diplomatique publiée jusqu'ici de manquer <Tc fond, de donner une part' trop 'large aux •vaines protestations et aux appels à ce qu'il est -convenu -d'appeler la conscience ■universelle. Les dernières déclarai ion s du Gouvernement, échappant à cette- critique. -Elles se distinguent, par leur netteté, leur ^dignité, leur ton adéquat à la gravité Ws circonstances. ( La Belgique poiirsuit la politique qu« tourne avons appllauldife lois de la déclara-/t'ion -de Saiinte-Â-drefiSe ; noutf avons saitek dans cet acte mémiorabie, ndtie accession i définitive à la pleine et entière «onvevai-meté et la répudiation indirecte du statu ■mu> auxquelles certains nè^aww:. encore dé jnoiis lier. ' Notre pays \jent de passer à l'a^piica-ition ; en prenant pari, aux conversations Squi ont précédé la: i-étitactioai 'de la note jcoMective, en adhérant sans réserve Iru-fmiiliante aux principes de l'ordre eu'ro-i'péen que veulent instaurer les Alliée, en marquant son poiïit de vue propre, en revendiquant non .'.seuHement des réparations, mais encore des sùrefés et des garanties qui ne 'peuvent évidemment être trouvées dans les -dispositions contractuelles idont la* gueitro a consacré la. faffliiçe, a Belgique a résolument assumé le rôle I .lus marqué -que les événemenis lui ont tfévolu avec une impîacaWle logique. Les aui-ssances ^Diécs ont patronné ses déclarations et montré leur respect pour notre indépendance en même temps que leur sympathie constante pour notre cause. C'est un réconfort pour .l'opinion publique gt. une preuve qr*e. nQtra.con>fianfy> est bien placée. * * * La place si large '.faite ;ï lai Bellgique Sans la note collective des alliés a suscité ;Ians l'armée mn inouvement de ioie qui donne une idée de 3a satisfaction' inten^î qu'elle a dû ca.'wser en pays envahi, oit l'ennemi s'acharne depuis si longtemps à saper la confiasse de la population dans la bonne foi de d'Entente à notre égard. Jaimais la question beige n'avait été éi so-•lenneCilement placée au presmier .pian des préoccupations de *l'Entente. C'est ime jaste récomipenee pour la «énaci-té des | Beftges; c'est, en outre, la reconnaissance i'un fait cjui s'impose chaque 'jour da.van-iage : le sort de la Beûgique touche à. un poini vitajl les intérêts politiques et économiques des Affilés. Sans une Belgique libre et forte, iŒ n'y a de sécurité' ni pour ; la- France, ni pour .VAngleterre il n'y a ; pas d'équiifrbre européen possible; il n'y | a pas de paix concevable. Tant que iôs AiWomantds n'auront pas admis cette con-' dition sine qua non de foute négociation, il serait vain d'entrer en pourparlers avec eux. Chose étrange, le JouimaZ de Genève <e( | le Petit Parisien ont vouflu voir, dans :rex-[• -posé de la situation particulière de la Bel-[ gique, entraînée malgré elie dans le con-I 1 filit, une arfifirmafion de sa volonté de i conserver, après la guerre, la tunique de Nessus de îa neutralité permanente. Cette opinion se fonde sans doute sur la phrase dans laquelle le gouvernement proclame que la Belgique a pris les armes pour défendre sa neutrailité. Mais céla ne veut nullement dire qu'eflle se bat' pour un sta-tut juridique quelconque. L'honneur, l'in-térei, la lettre et l'esprit des traités lui ordonnaient de tout mettre en œuvre pour que son sol, idécflaré inviolable, ne serve P,as, u, ™fll«majgne de route d'invasion a abord, de point d'aippur ensuite pour rompre définitivement en sa faveur l'é-quiûlbre de l'Europe au maintien duquel les Puissances ox 1 la. reconnaissance du nouveau Royaume, La Belgique avait 'juré, en 1831-39, de ne servir les desseins égoïstes d'aucun de ses voisins. Elle a tenu parole jusqu'à devenir belligérante. Le Journal de Gc-nève, qui ne nous a jamais ménagé ses éloges, la voit ftdèûe au devoir que la neutrallité lui impose pendant la guerre,. et après la guerre ; c'est là une erreur d'optique que la bienveillance <tu grand organe su-'isse excuse sans la--justifier. Un pays en armes, un .pays à feu et à sang, un pays qui vit dans la haine et 1a révolte n'est plus un pays neutre et n'a plus aucun devoir de neutralité. Le statut intemationa'l de la Belgique s'est brisé sous la botte de l'envahisseur ; la neutralité est morte du jour ou le.garant a. i montré sa félonie. E'Sle ne peut revivre i puisque la gai'antie collective qui était 1 à la base de sa conception est désormais impossible et puisque l'indifférence politique qu'dlle •imposait au peuple ÎDeilge est devenue incompatible avec les sentiments de la Nation envers ses loyaux alliés d'une part, envers ses bourreaux de l'autre. * * * iLa réponse de la Belgique au Pié.si-dent Wilson insiste avec force sur cette ■considération capitale.. La façon barbare dont le gouvernement allemand a traité ! et traite encore 1a. nation belge ne por- : met pas, dit-etMe de supposer que l'Allemagne se (préoccupera de ig<araaït4r <lans l'avenii- les droits des peuples faibles j qu'elle n'a -cessé de^fotiiler aux pieds j depuis que la guerre "déchaînée par elLe J a 'commencé de déaolor i'Europe ». On ne pourrait dire plus nettement en langage. ! diplomatique- (pourquoi nous devons ré- i «pudier tour- retour au. statu quo qui sup- i pose essentiellement une confiance égate ; dans la loyauté de tous nos voisins. Les j garanties que le Gouvernement belge demande si hautement, pour l'avenir, doi- ! vent être autre chose qu'un trait de plu- ; me sur un chiffon de papier. iDan.s la suite de sa note le Gouverné- 1 ment belge rappelle avec une sereine in- , dignaiion la façon abominable dont la con- ; fiance qu'il était ténu de'montrer en ver-* . tous les garants de notre neutralité, a été récompensée par lé hoche sans scrupule. .C'est montrer que ce régime n'a été en ! somme qu'une ^duperie; si l'on ajoutait à. : oe taMea^i Je spectacle des partis s'armant j des textes des traîtés tpour .repousser toute ■ augmentation des changes miiKtaires, on ; ama'rtirexpoeé à peu près complet de*v i maux que nous devons à ce l ie conception funeste de théoriciens politiques. Les-Belges n'ignorent pas ce côté de la que s- j iion ; 4e langage méi'hodit^ue et précis rte ' la note le rappelle tout namretfpflïcerri -X l'esprit du lecteur averti. ®n s^adiessant directement au Prési- ! loir te meilleur atout que possède l'En- ; , tente pour impie^tonn&r tfavorafWemeni •: l'opinion de ila grande démocratie d'ou-ire-mer. Tout en s'associant à la polit;i-, que générale des Alliés à .laqueiMe e;He est ; liée ipar une eoMarité de 4ait, .elle a sou- , ligné la valeur morale .rie son attitude et i ki, iposition 'particulière que cedle-ci lui ■ donne dans fie conflit. La présence de notre ministre des Affaires étrangères aux : cAtés de M. Briand, lors de la remise .j des noies à Y Ambassadeur des Etats-Unis prend, comme l'a heureusement écrit un 1 journal français, une signification symbo-.: tique. La loyauté- de la Belgique envers ' ses aiBliés et le resipe-ct que ceux-ci p*'o- i fessent pour son indépendance et sa souveraineté ne .pouvaieni, mieux se-traduire ' que danSkjce..geste délicat et fro-temel. * ^ * tP»éparo.Èions sécuritésy tg-ai'antiesv—fei' est de programme belge. 'La liste des crimes allemands indique* ? 'Ce (pie doivent être les premières ; elles augmentent chaque jour. -Nous coîn-pre-noms les secondes à ûa lumière des écrits d'Emile Banning qui a montré, il y a trente :an.s dé-jà, les flamentaibSies consé- : quences des mutilations et' des servitudes dont notre territoire a été l'objet. Les garanties, enfin, ne peuvent exister que dans un ensemble de dispositions qui permettent -à noire pays -rte se relever 2 a-pklement de ses ruines, de rester une nation libre, de devenir une nation forte, capable de développer sa puissance économique sans tomiher daafis la servitude de personne. •Ce n'.est pas à lia légère (fue le gouvernement, en mentionnant les raisons qui ccwnmandent sa politique, a mis en avant non seullement « notro passé irréprochable », notre fidélité à 'ihon-nneu r », nos r-emawjuabiles facultés de travail, )> u»ais encore « la vaiftlance de nos soldais ». C«est l'argument décisfel La solkiiié de notre établissement militaire, tta réorganisation de notre aimée poursuivie! en pleine guerre, à la lumière des enseigne-menis de la campagne par l'infatigable énengie du baron de Broque^'ïllle, promet-tent que dès /le jour de la lestauration, la Belgique^ 'mettra, .sur pied une force militaire qui fera -de notre 'pays moralement rénové un élément,de plus eu plus ligne d'attention- dans la. politique européenne.LUDO. Le général Nivelle à Londres Le général Nivelle, commandant eu chef des armées françaises du nord et du nord-est, s'est rendu a Londres, où il a conféré avec les membres du gouvernement britannique. Le général Nivelle est rentré mercredi en France à son quartier gé- Les Allemands et le problème belge Encore une manoeuvre gros» stère «les machiavels rt'outi'e-RIim M. Jean Iterbette^ constatait mercredi matin dams 1111. artMe de l'Echo de. Paris reproduit le m&ine jour, en tète de notre revue de presse, que le problème belge reste pour les Allemands le plus important de tons et le plus difficile à résoudre.Notre, distingué confrère notait à oe propos que le service allemand de propagande vient do reproduire un article du journal hollandais le Maasbode, comsàftant au gouvernement belge de conclure, mimédiia-lement une. paix séparée a.vec r Allemagne.Si l'on négociait maintenant, écrit avec candeur le Maasbade, l'Altanagine demanderait sans doute des garanties qui rendissent impossible une aïliance avec llîiïlen-te; mais notre goumernement pourrait consentir ces garanties... » « Le Maasbodp et ses inspirateurs se j trompent, 'écrit M Herbette, le gouverne- , menL belge, aujourd'liui caiimo hier, con- j sidère, <jcr'4*'oji sort est indissolnblenusnt ' attaché ii celui 'fi.1, ses alliés, et le peupla i Mge.' pense comme «on gouvernement. « M. Herbette a. tout à îaiit_T»i-ïon: et les : suggestions, prétendument beiges du jour- j rai hollandais ne sont rien d'autre iiu juie | grosse fieelte boche. Où est-il le Betgeliui a écrit /M ytaasbçde que noire gouverne- j ment, pourrait, sans trahir le paya répon- ! dre aux vœux de l'Allemagne i Que le Mua.vbode le nomme, sai .existe. Ea attendant, nota avoirs le droit (de croire que son collaborateur n'est qufim Boche ou • ïieutro-bo.che à laœMiez et no us avons le ! droit aussi' de nous étoituer qui un jour- 1 nal catholique hollandais se; fasse l in?- ' trament d'une teille manœuvre. t' CONTRE LES DEPORTATIONS BELGES — X — ON PROPOSE AUX ETATS-UNIS de faire un jour de protestation nationale f Londres, 1T janvier. — Ori îiKunte-cte .\«w-Yprk a.ut Dmly Telegraph : " ûsi -nombreuses sectes religieuses ] (lenitM.'m.ent au président Wilson de ? faire du 22 février, anmwisairo d®-! Washington, un jour de protesta.-; tion naiionale contre tes déportations beiges. « ECHOS Le statut <le£ réformés M. Bérryei-, mirttstre de l'Intérieur, met en ce moment la. dernière main au statut ■des réformés. Son. projet sera, soumfe in-cessammeri-i à.ra^yproba.tioa dn conseil -de ( cabinet. Mariage Heory-Badson Otf aiouK' unuoinoe de Lausanne, le M&f de M. flemy L. fîodson, ;nterné_mi. ftitaire belge en Suiisse', i'ils de M. et. Sïïne ! H Bodson de Bnixelles et de Mile Jeanine i-ïouba, fille de Mme Vve "JSdgîmd Hmiba |Tti° Roétoetfort (Ardenmes îteâçes;. La Ghambre de cojmaerc&àeige*» Paris siou!# fait parvenir son rapport armuel On y trouve la pre«wî cpv, malgré les diîfKîUilSést de l'heure présente, cette compagnie a, accompli ranc tâcJ» importante et s>'est CTNiorv: développée. C'eal, ainsi qu'au cours de l amiéC' 1918, le ïMMiibve. de .ses inenibi'es liontvt^awes s'est I accru de cinq .et :celui. d© sasi ntambres ! rffectSfs île donv.e. Les différentes cettvpes belges /le Paris — œuvres de bieirfaisan-«j fit. <te' placement, îaçsp et. oe»we thi soldat Mge, — ont été somlemves par la : Ghaiiiiwc de Gommiei-<Je. Plusieura questions importantes! ont fait l'objet '(l/étuides, de <ïiec«ss[fOits et de rapports, notamment tes questions de l'Unification des législations et réglementations d<«ia,uières des Etats alliés, de la. vulgarisation -du f liiafue, de la, restauration économique de la Belgique, de l'industrie des jnatièi-fs colorantes, etc. La Cliajnbre de Coinmei'ce Bfclg»; de Paris est, placée soos la présidence dfinw-neur de M. le baron de Gaiftier, ministre ■de Belgique et sous la présidence eiufcti-ve de M Eugène AUard, assisté de Mt\f. L. Canon^Legiaiwl, Henri A. Rau et, Albert Wolfers, vice-présidents; Jean Colla-Td -et F. Sdhmidl', secrétaines. giénéraiiiix: Rm. Bruckner. trésorto. Avis à nos canfrèrês «lu front M. de la. Koncière, conservateui* de la section des Imprimés à )a_Jjitiliothè(}Ue nationale (rue de Richelieu, Paris), serait reconnaissant enver-s lesJ peisonnes qui seraient en mesure de lui adressai- à titre gracieux des numéros spécimens des journaux publiés .sur le front belge. Lire en 4' page : UN AVIS INTERESSANT UN GRAND NOMBRE DE SOLDATS A PROPOS DE LETTRES VENANT DE BELGIQUE. la réponse ie la Irène à la nouvelle Note des Alliés Le gouvernement du roi Constantin déclare accepter toutès les conditions de l'Entente L'es représentants des puissances de il'Bntentie avaient adressé à la. date du 13 janvier, au* gouvernement grec, une nouvelle note conçue dans les termes suivants : «1° Bien qitte les Gouvernements alliés aient pris l'engagement de rendre les con-trôles aussi peu gênants que irossible, ils ne sowrcdm t admettre de la part, du G oie vernement grec aucune restriction de nature à eu compromettre l'efficacité; d 2° Les Gouverriem.ents alliés insistent sur l'exécution immédiate et sans condi' tirns de la promesse de la mise en liberté de tontes 1rs personnes détemnes pour des motifs politiques; ■ •( En raison dw caractère spécial de l'empiète prévue, au paragraphe <>' de la note du 18/31 décembre tf)ll> dernier, les Gouvemembcnts alliés ne peuvent s'engager à ce que les indemnités à allourr à la suite de cette enquête soient fixées d'à-(près des\ dispositions de la, dèclarati-on grecque. « Le blocus ne pourra être levée qu'après acceptation /rréc.i.ce et formelle de ce qui précède ainsi que'de toutes les autres demandes des Puissances alliées et., en outre lorsque les conditions d'exécution indiquées flans lu note du 2(i décembre 19J6JS j/mrier t917 auront été remplies, » LÀ REPONSE GRECQUE Le .gouvernement grec vient -d'adresser à cette corrwnunication la . réponse dont lo texte sn'vt : « Kn<répouse^à la, eoinmimktttion en, date du 31 décembre 1tMii}13 janvier 1917, que Leurs Excellences MM. lés ministres de Ergji^r-drTïalie, de Russie, ainsi que M. le chargé d'affaires de Grande-Bretagne, viennent de lui adresser, le Gouvernement déclare qu'il n'entendait pas apporter des. rcsbrictiMis à Vacceptation des dejmandes formulées par les puissances dans leurs notes du :i8l3f décembre 1910 dernier et MO ty*e 19 f (if8 janvier tM 7. Il a.dhère aux précisions énoncées par les numéros t et:3 de leit-r note dn: 3t déjaetnbre 1910:43 janvier 1917 et accepte également le contenu du numéro 2, soit « rexàcution. ini-médiate <et sans condilian-s de ta. promesse de mise eu liberté ée toutes les persoiu nés déteomes pour des motifs politiques. Le gouvernement rogat prend acte des déclarations des .gouvernenrtents alliés sur la levée du, blocns contenues dan* la note du 26 décembre lfrt$l& Uawier 4917 et. réitéré es dans celle-xlu^ot décembre 1916/13 jattrier, -Z.9J7..» LES VEHIZELtSTES SERMENT LIBERES .V&ilan, W janvier. — Le> .lourml'-officiel «d'Atârè.nep, -à publié» .le décret royal po-qr la libération des détenus vénéfttlistes. A rayjpaxKise.r toutefois de «ette nouyeibe, WitforiiKUiosTi suivanate venue d'Athèaecy : u Jcftïdâ deicmer, un ««jet bniita unique, un Maltais, était -arrêté. lie-lendemain, un ■majgistrcit aJlaU à fia prison ou il était, in-cai'oéré <pour le pea'suaxlei-, ainsi que d'a,u-tres pjrieionniers wnizelistee, et notamment M. Kyros, a^éditeur de la II es lia, de signer uine pétàfàon. P-ar ce tkrcuraenly ils s'engageaient à. -n'accepter l-eui- liliéi^axion que de la jusllice -grecque -et ifcon -ctes Alliés<( M. Kyms et d'autres priso^miersi ont .refusé d ^ioqui'ewer 4 la recp>^te d-es-ce •ma-giistrat ». • CE SERAIT-FALICENHAYN- IJ'Ul SERAIT A LARISSA UJnirwts>igeœnt dit que T-atlkiier niand qui a rejoint Tannée gî-ecque à La-rLssa. serait lwen le général von FaHcen-ha.yn <et. 3von Je major FaQkenliausen. DES AVIATEURS ALLEMANDS ARRIVENT A LARISSA l\thèûS^'Jî7 janvier. —- Les1 journaux annoncent quun aéroç^taaie allemand transportant trois officiers aQAeinands, qui pariaient. oamaanment la langue grecque, a -atterri ila semaâne dernière à Larissa. Les ofifica'ei's idécdarèrent qu'ils amient été obligés d'atterrir par suite d'une panne «de moteur. Les réparaliçxST faites1, les oîfiaiers re-ipripent fôur -roil pour< une- dgs^inatiorii in-coai»ie.L'AMIRAL DARTIGE DU\£WftNET CHEZ M. BRIAND M. Briand, président du Conseil., a "rsçu, mardi aiprès-midi, l'amiral Dartige du Four-net, avec Tequel il s'est* assez longuement entretenu, —— > mmm-t ——r Us navire aotnehies coulé par un sous-mari» français 'Janvier. — -Lô ministre de la Marine d'Italie commoin;iiqn.e la mote. suivante : « Dams la, matinée du i/f, janvier, près des îles Daimates, un navire autrichien a été torpillé et coulé par un sous-mari* français, attaché à nos forces navales. « Le sous-marin a été attaqué sans résultat. par un avion autrichien. » On croit que le navire autrijohien-_-couU jtétait- un bâtiment, de guerre. Le chef d'hier et le chef d'aujourd'hui .WIELEMANS ET RUQUOY On n'apprécie pas assez nos générau> a 1 étranger. Puisse le pays ne pas souf fnr de cette noble aversion pour la ré clame qui distingue, depuis Je commence ment de la guerre, les plus instruits et le: plus braves. La modestie, admirable ver tu personnelle, n'est pas toujours avanta geuse a l'Etat, surtout en temps de guerre Mais n'est-ce pas à l'Etat qu'il appar tient de faire violence à ceux de ses ser viteurs qui mettent à s'oublier eux-même: un louable et périlleux excès ? Même ei France, un petit nombre d'hommes seule ment connaissaient -le rôle éminent jou< par le défunt général "Wielemans, à la iii du siège d'Anvers et pendant la bataill( de l'Yser, c'est-à-dire à deux des moment: les plus décisifs de la guerre. Dans le beai discours qu'il a prononcé, aux funéraillc: du chef de notre état-major, notre minis Ire de la Guerre lui a rendu un témoignage que l'Histoire ne démentira pas bien au contraire. •< Il dirigea, d'après les ordres du Roi, 1; seconde sortie d'Anvers, combinée de façoi U. soulager les alliés engagés alors sur !; Marne, a dit le baron de Broqueville. Oi sait que l'intervention de l'Armée belg maintint sur le sol national nombre de di visions ennemies, fit rebrousser chemin tout un corps d'armée, qui venait renforce, l'armée allemande, et eut indirectement soi rôle dans la magnifique victoire du marécha .1 offre. Le général Wielemans fit de son mieu: pour utiliser le plus efficacement possibl les forces restreintes dont nous disposions, e pour les faire agir ù l'heure voulue, clans 1 plan concerté des allies. ■ Quand il fut reconnu que la prolonga tion de la défense d'Anvers ne pouvait me jier qu'au désastre, le général Wielemans su i faire abstractiou de lu routine et des pré jugés qui avaient fait considérer eett : place comme un réduit national, dont 1 chute marquerait la fin de la résistance ai mée de la Belgique ; il assura, avcc résolu lion et méthode, l'exécution du jilan d'éva cuafcioit de la position fortifiée, et il con vient de reporter sur lui une grande part d Thoiineur que cette opération, sans exempl dans .l'histoire militaire, fait rejaillir su notre Ijout commandement et sur ses cTïstiii gués collaborateurs. " Mais c'est durant les moments difficile de la défense de l'Yser que le général Wic lemans montra ses qualités les plus hautes Sa fermeté inébranlable, son robuste opti jnisme, son calme imperturbable ne peuven ' être oubliés de ceux qui le virent alors dan 1 la grande salle, de l'hôtel de ville de Furnes son nom restera associé à cette défense vie torieuse du dernier lambeau de la Patrie. « .11 était, trop modeste pour en tirer gloir< mais la reconnaissance nationale, faisant vie > tencft k cette délicatesse qui le faisait s'el i faccr derrière ses compagnons d'armes cha que fois qu'il y avait un honneur à recevoii verra en lui le fidèle compagnon, le sag conseiller, le robuste, soutien du Roi il l'Yser. Cette tombe, où nous allons dépose • son corps, sera saluée par ceux qui viendror recueillir sur les lieux mômes le souveni [ des grandes heures de la lutte. » * * * II*es Beiges -qui ont assisté, comme a( ïears ou connue simples spectateurs, au premiers actes de la tragédie dont le dt nouemeni approche, ont éprouvé des éme tkms dont le souveuir ne les quitter qu'avec la vie. Tout le monde, à An ver: n'était pas pour la lutte à oulranci « Préjugés cl routine » a dit, dans im ra< courci évocsrteur, le baron de Broqucvilh IJ fut question de répartir entre les sec teurs d'Anvers toutes les divisions de ne tre armée de campagne, qui serait tombe par le fait même au rang d'une armé de forteresse. Sans doute ne nous pei mettrait-on pas d'en dire davantage at jourd'hui. Contentons-nous d'affirmer qu l'armée et la Patrie eile-même. furent pei dant quelques jours entre la vie et ] mort. On voyait, ou sentait vaciller l'a guiile du Destin. Le sort de la Belgiqt et peut-être de l'Europe dépendit des n solutions d'une demi-douzaine d'homme Imaginez donc ce qui se serait passé ; les troupes belges, enfermées dans la plac comme l'armée de Bazaine dans Metz e 1870, avaient attendu, dans le rayon d< forts, l'investissement et l'assaut ! Depu le mois d'octobre 1914, il n'y aurait pli d'armée belge. Le gouvernement et l'a mée auraient été obligés de choisir enti l'internement en Hollande et la captivii en Allemagne. Entre l'Yser et Calais, qi aurait arrêté la ruée des Allemands ? È remerciant la Providence, qui a protéj le pays pendant ces journées décisive n'oublions pas le modeste soldat qui si faire prévaloir la raison sur la routiu Comme la résistance de Liège, les sort* d'Anvers firent perdre à nos ennemis i temps qirtls ne regagnèrent jamais. Léman a dû tressaillir de joie, dans i prison, en voyant l'armée belge échappi à cette dangereuse attraction des fortere ses qui a coûté l'existence et l'bonneu daus le cours de l'histoire, à des troup magnifiques. La première de ces sorties suivit t quelques jours la nomination du colon Wielemans ù la tête de notre état-majc Notre armée de campagne était redeveni active et manœnvrière. Comment elle co , tribua à la victoire de la Marne, tout monde le sait aujourd'hui. Son objec n'était pas de reprendre Louvain ni ■ délivrer Bruxelles. Ces succès eussent é sans lendemain. Ce que le commandeme voulait, c'était tenir les Prussiens en h leine, retenir le plus de troupes possifc loin des champs de bataille de Franc leur tuer du monde enfin. Ce triple h fut pleinement atteint. Après avoir ser1 devant Liège, de corps de couverture ai armées de la France et de l'Angleterre, petite armée belge manœuvra sous Anvei pendant le mois de septembre, avcc i bonheur et un succès qui dépassèrent i plus belles espérances. Avec le nom < : Roi, le nom de Wielemans restera associé! à cette glorieuse période de notre histoire» • militaire- La modestie était le trait caractérisa : lique de sa nature : cela aussi, le ministre de la Guerre l'a noté'avec autant de jus-■ tesse que d'éloquence. 11 était froid, ins-. truit, un peu timide, consciencieux, aussi, brave en face de la responsabilité que* - sous le feu de l'ennemi. Le 29 septembre. ; quand il fut évident que les forts étaient i condamnés à tomber un à un sous les - coups de la grosse artillerie allemande, ? son parti fut vite pris. 11 remporta, lo t soir de ce triste jour, sa deuxième victoire^ ^ sur la routine et sur les préjugés. Elle ; devait être plus décisive encore que laj i première. Décider des chefs militaires et. j des hommes poliliques à abandonner une . conception considérée depuis plus de> . cinquante ans comme l'alpha cl l'omégî* , Jjc la défense du pays ! quelle liberté d esprit, quel sens des réalités, quelle i de persuasion il fallait pour c:eh» f 1 ^rcH1.î?ans ne balança pas un moment. Le| i XXe Siècle du 16 janvier a raconté à. i grands traits le miracle de l'évasion de. ï notre armée de campagne, évacuée en ; quelques jours à la barbe dé l'ennemi. ' Pauvre armée de campagne, en bail-.' ^ Ions et sans souliers ! On ne la croyait j plus capable de marcher, encore moins de c combattre, le samedi 10 octobre, ejuainî j ses régiments harassés cantonnaient dans t les villages de la banlieue cFOstende. IL i avait ete décidé qu'elle irait se refaire eiy deuxième ligne, derrière les troupes - franco-anglaises annoncées. Et les Pms- - siens accouraient sur ses traces ! Le di-J- manche 11 octobre, l'ordre est donné :'i , troupes de s'établir et de résister 8111" - 1 1 ser. Comment V Pourquoi ? Gardons-_ nous, ici encore, de devancer l'histoire. - j ,n scns et la fermeté cle Wielemans - donnèrent alors toute leur mesure. Au - olus fort du péril, son robuste optimisnut i-, ne 1 «abandonna pas. Non cju'il se fiïi a la moindre illusion sur l'étendue et sin} 1 la gravité du péril. Mais il avait .confiance* .ns.. 1 solidité de nos soldats et clause s ' lîcroïsme de nos officiers de troupe^ _ « On tiendra trois jours », disait-il à ses : officiers, (.'est huit jours que nos soixante! _ nulle hommes luttèrent, avec l'héroïque t brigade des fusiliers marins, contre cle.4 s forces .plus de trois fois supérieures en ; nombre. * * * I .Le liéutenant-géhérai Ruquoy, qui suc-_ cede au général Wielemans, a 55 ans. Do - taille moyenne, l obuste, râblé,lès cheveux: -, en brosse, l'œil vif et pétillant, toute sa « personne annonce l'intelligence et l'éner-< e 51e. Son instruction militaire est aussi r etendue cjue solide. Des pieds à la tête# t c. est un chef. Colonel au début de lu J guerre, il s'est battu plus que bravement,. avec ce mépris du danger et ce sang-froid qui infusent pour ainsi dire le courait a.1]^ ,nJoins braves. Son talent a toujours _ Vte a la hauteur cle son intrépidité. Attentif ^ a toutes les leçons d'une guerre qui aurij _ vu le naufrage de plus d'une réputation . excessive ou usurpée, il se flatte de s'ins-a truire tous les jours. 11 sait ce que c'est . que le soldat, comment il faut le prendre-, »' Ic former, 1 eduquer; porter au maximum ' sa valeur. Les hommes le respectent efe ; I aiment comme un père ; les meilleurs dei ^ nos officiers, les plus instruits, les plus durs pour eux-mêmes s'inclinent devant une supériorité où ils admirent le parfait p accord des plus beaux dons de l'esprifc terme ^ jiigement, un caractère deve, une jnfléchissable droiture. Nou?i " savons qu'il a pleuré quand il a quitté su , chere division pour obéir aux ordres du l" Roi et du gouvernement. Il n'avait pas * r>îeuré un mois plus tôt... Mais nous ap-< - partient-il de rouvrir une plaie que lu travail et 1 activité guerrière comment - çaient peut-être à cicatriser ? Il y a un s. ! mois a peine que le général Ruquoy :( >1 perdu son fils, lieuleuant d'infanterie e 18 ans, déjà décoré pour action d'éclat, p( n tue dans un poste d'écoute, un fusil d<i ss soldat a la main. Pâle, les traits boule< is verses, le cœur ravagé, le général Ruquol is n a pleuré qu'en dedans. Jamais, non jai r- mms, on ne dira assez haut le culte qu'A ç inspire a l'armée, ainsi que le ravonnei :c ment qui émane de ce soldat, de ce che( II -uarge désormais de préparer nos an n dentés divisions, sous les ordres de son [e mm, a achever l'œuvre 3e Liège, d'Anveri s, et de l'Yser. Fernand NEURAY. e* . îs i » Peur la constitution d'un état-major interallif r, _ Pelrograde, 17 janvier.—La plupart de* ïs journaux approuvent la résolution dt « comité d'action nationale » des Cham le bres françaises, relatives à la créatioj el d'un état-major interallié ; ils estimei^ r. cette mesure parfaitement opportune q ie expriment le vœu que sa mise à exécution n- soit immédiate. le , ie Mort de l'aviateur Delorme té |jt j!' Le sous-lieutenant aviateur francs^ j" Delorme, cité six fois à l'ordre de l'aï mée, est mort au cours d'un exercice if ! tir au camp de Châlons. ,. Il était âgé de 26 ans. IX ' * la Lire en 2' page : •L> UN RECIT EXTREMEMENT INTfa' RESSANT DE L'INVASION ALLH [U MANDE AU PAYS DE CHARLERO^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes