Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 06 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6nw93/
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T.ONDI 6 AVRIL 1914 L'UlMIOrsj DAIMS L-'ACrrraiM VINGTIEME ANNEE N° 90 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. ...... fr. 9X0 Six mois . • ■ . • ; . 4.80 Trois mois • • • • • . fi.a s Gr.-Duchi do Luxemi, 20.00 Union poitaîa 8Q.Q0 Directeur : •ennand ÎSiEURAY Edition (6 h. *oir) Edition {!0 h. soir} Edition if (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES AaBonces ordin.. petite ligne . Réclames (3* page), la ligne, fi .39 Faits divers corps . « » 4.09 Faits divers fin. . ; » 3.00 Séparations judiciaires © 3.00 Nécrologies • • • • » 2*00 Téléphones 354S et 3G8G Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles i Znstauïare omnia in Ohrlsto Los annonces sont reçues qu bureau du journa! 5 centimes % numéro EDITION # LA PLUIE » « Combien a-t-il plu depuis la nn de l'hiver H pleuvra encore, l'état du ciel et les gémis sements du vent nous l'assurent. La pluie d'ailleurs, n'a-t-ele pas sa poésie et soi charme ? Et puis elle est si bien cl chez nous! Quand elle s'éloigne ce n'est ja mais pour longtemps, et lorsqu'elle revien nous 1 attendions. Si vous dites Qu'elle est morose, c'est qu vous n'avez pas encore appris l'art d'ei jouir. Comment serait-elle morose, étant s diverse. Regardez-la bien en chacun de se effets, et comparez. Est-ce que la giboulé* ressemble à l'averse et celle-ci à l'ondée? La première^ est gaie ; elle passe en cou rant et les grêlons qui l'accompagnent fon un bruit de castagnettes. Elle laisse traîne après elle un manteau d'azur et disparaî dans les reflets de l'àrc-en-ciel. L'averse es brutale. Chassée par la rafale, elle tournoi bruyamment, c9ur.be et plie sur son che min tout ce qui s'oppose à elle. L'ondée es légère. Le temps d'arriver, d'arroser l'herb et les fleurs, de rafraîchir les feuilles, et 1; voilà retournée dans les nuages, d'où Cil était venue. J'allais oublier la bruine, grise silencieuse, d'apparence immobile, en la quelle les lignes et les contours s'estompen et les bruits s'assourdissent. Puis il y a la pluie, la vraie, celle oui n'; pas besoin d'autre nom, et qui dure. C'es surtçut de celle-là que je ne voudrais pa médire. Elle rétrécit l'horizon ; elle embrum le village et la ville. Avec quelques maisons quelques arbres, une petite place tranquille un chemin creux, elle réalise de délicates e attachantes grisailles, aquarelles en été eaux-fortes en hiver. Certaines rues de pro vince ne sauraient être mieux vues qu'à tra vers ses filets gris qui rendent luisant le pav inégal. Ils forment, à leurs courtes perspec tives, un fond approprié ; ils en augmenten la ravissante solitude. Pareillement l'on de vine que les demeures bien closes qui borden le trottoir deviennent plus intimement meil leur es à ceux qui, par ce temps, n'ont poin l'envie d'en sortir. Et l'on se figure que h musique menue et monotone, presque basse des gouttes qui tombent, berce, derrière le rideaux blancs, une journée paisible, des pen sées qui s'attardent en des détours, des rêve ries sommeillantes. Mais ce n'est pas seulement dans les pe tites villes provinciales que la pluie inclim à rêver plus longuement et à penser moin: vite. Partout elle mène à cela, car partou elle enferme au logis. Et c'est un servie* qu'elle nous rend. Nous n'avons que trop d< penchant pour le dehors où nous nous dis person-s. Il est bon qu'à tout le moins, d< temps en temps, nous soyons replacés ei face de nous-mêmes, et chez nous, parce que c'est là que nous avons le plus de chances d< nous retrouver tout entiers ; de parvenir jus qu'à ces couches reculées de notre être oi les pauvres choses extérieures perdent lem puissance; où nous vivons d'une vie plus profonde et plus vraie en la proximité de nos idées devenues plus claires, et de nos senti ments dépouillés de toute parure factice. Des gens bien avisés profitent d'une jour née pluvieuse pour ranger leur bibliothèque leur secrétaire, leurs tiroirs, et cela produr des rencontres intéressantes. C'est un livr< qu'on ouvre, une lettre qu'on relit, un sou «venir qu'on retrouve. Quelquefois c'esl joyeux, et triste d'autres fois; mais peu im porte. Même au prix d'une triscesse nous ne voudrions point que cette minute ne fût pas venue. Si, à ce moment précis, la pluie re double, de tout assombrir sous le ciel e1 dans notre chambre nous trouvons qu'elle s'accorde sympathiquement avec nos sensations. Et c'est une realité que, bien loin d'insulter à notre douleur comme iil arrive que le soleil le fasse, au contraire elle la console et l'engourdit. Mais d'autre part empêche-t-eîle l'alouette de monter en virant et tirelirant? Tout à l'heure je vous disais : regardez-la bien. Ecoutez-la aussi ; ses bruits ne sont pas moins multiples que ses aspects. Elle tombe différemment sur la terre et sur le pavé. Elle crépite sur le toit. Elle murmure en ruisselant sur le feuillage. Elle, tambourine sur les vitres comme des doigts invisibles dont l'appel nous fait tressaillir. C'est peut-être le fantôme du passé ou quelqu'un qui ne veut pas se laisser oublier. Souvent elle n'est pas seule; le vent vient avec elle. Il gémit tout près ou au loin et leurs deux voix s'unissent. Parfois elles se confondent, et parfois l'on peut en suivre séparément la plainte que le vent prolonge en la haussant, et que la pluie maintient toujours la même en*la faisant à peine entendre.Je la vois, en ce moment, cingler l'espace. EQle a détrempé les chemins, les cultures, les prairies qui reverdissent. Le crépuscule s'avanee ; les choses deviennent imprécises, noyées dans une buée uniforme. Une sourde lamentation sort des bois environnants et je me rappelle le dernier vers de l'cEvangéline» de Longfelow : Et la forêt lui répond en accents inconsolés. Chanteflor. Baailëstifli paOifsqaa® La question de l'Ulster n'a pas fait un ■pas vers la solution. A signaler, pour la journée de samedi, deux manifestations en sens opposé. L'une à Hyde Vark, où de nombreux unionistes ont ten i une réunion mouvementée l'autre à Liiybank 'JÙ M. Asquith, devant ses électeur i a résumé la situation. On trouvera des détails d'autre part. — On mande de St-Pétersbourg que la commission de la guerre et de la marine 'le la Douma a adopté sans réduct'jn les crédits demandés par le Gouvernement n séance secrète, ainsi que le projet de ■oi sur l'amélioration de la définie na-'ionale.— Les journaux russes sont très moti-'és contre le gouvernement allemand à nopos de Varrestation récente des ingénieurs Popow et Poliakow. Ils parlent le boycotter l'industrie allemande à titre le représailles et seraient soutetius dans eurs intentions par le gouvernement du Tsar. — La dernière séance du Sobranié '"Igare a été marquée par des scènes tumultueuses, au cours desquelles Vancien ministre M. Theodorof fut, à plusieurs • éprises, traité de traître. Le choix des '■ommissions ne put avoir lieu qu'après '17 P f r\ : 1 1 s* 4M 4 .A 4* s\ m* sJ 4 r- A si 4SI r /J ILES NOUVELLES Au ministère des sciences et des arts On sait que l'extension des services de la 3 Oh ambre va obliger le ministre des Sciences et des Arts à se séparer de deux directions générales de son département. M. Poullet a ' songé un moment à installer la direction gé-l nérale des Beaux-Arts dans les locaux atte-J nant au Musée Wiertz et qui servaient au l trofois de maison d'habitation. Mais cette idée dut être abandonnée en raison des diffi a cultés qui résulteraient de la dispersion des J services dans des locaux distincts et fort éloi-: gnés les uns d'es autres. 3 On a jugé préférable de rechercher un I immeuble pouvant contenir à la fois les bureaux dont la Chambre réclame l'éva-. cuation et l'administration des pensions qui [. est actuellement dans les dépendances de c l'Ancien Observatoire. Les bâtiments donl [. l'Ecole Coloniale occupe une partie et oi k elle est fort à l'étroit seraient aménagés de } manière à être utilisés pour les expositions . temporaires de tableaux et d'àeuvres d'art. I Cette solution est préconisée par diverses as-3 sociations artistiques qui ont fait des démar-l Ches dans ce sens 3 Quant aux bureaux de l'administration des Beaux-Arts et de l'Enseignement moyen ! on songe à les installer dans quatre immeu t bles contigus situés rue du Méridien et acquis autrefois par la Fondation de la Cou i ronne. "Ces immeubles devant être sous per t la propriété de l'Etat seraient aménagés e1 s appropriés de manière à n'en faire qu'ur 3 seul bâtiment. , Le recensement décennal t Le premier volume du recensement général , agricole vient d'être publié. L'ouvrage ne - comporte pas moins de 700 pages. On y trou - ve des statistiques intéressantes sur la ré-; partition des cultures par province et sui - leurs rendements moyens. t Trois autres volumes paraîtront sous peu. - Le premier s'occupera spécialement des eaus b et forêts, le second des animaux, le troisième - des engrais, des instruments agricoles ainsi b que de la répartition des cultures d'après i l'étendue des exploitations. 3 Pour le personnel des écoles techniques Le comité central chargé de préparer la création d'une caisse de pension pour le personnel des écoles techniques s'est réuni di-[ manche dernier à Bruxelles. I La commission du Comité-central a été | composée comme suit : Président, P. Wa-J thoio, directeur de l'école professionnelle de | mécanique de Liège ; vice-présidents,Vander-5 linden. administrateur-inspecteur de l'Uni-^ versite de Gand ; Jacobs, directeur de l'école ; des Métiers Saint-Lambert, à Malines ; Se-| crélaires, Mlle Dachelet, directrice d'école ' professionnelle à Bruxelles; A.Derre.inspec-; teur de l'enseignement professionnel de la ville de Gand ; trésorier : C. Cordie, pro-| fesseur à l'école professionnelle de mécanique de Liège-; Nys, directeur de l'école pro-' fessionnelle de mécanique de précision, ' d'horlogerie et d'électricité de Bruxelles. La mission de propagande des délégués a été déterminée; le projet de requête à adresser à la Chambre des représentants et au Sé-1 nat a été adopté et des démarches immédia-' tes auprès de personnalités très influentes ; ont été décidées. Outre^ les nombreuses personnalités qui ' ont déjà accepté de faire partie du comité supérieur de patronage, M. le gouverneur de la province de Liège vient d'informer le | président du Comité central qu'il accepte volontiers de faire partie du Comité de pa-' tronage et adresse ses félicitations pour l'i-nitiatuve qui a été prise de solliciter la création d'une caisse de pension en faveur du personnel enseignant et administratif des écoles tedhnic}ues, des veuves et orphelins. Des démarches sont commencées pour solliciter le haut appui des gouverneurs des autres provinces. L'amélioration des logements ouvriers Le comité de Molenbeek-Centre a procédé, le dimanche 5 avril, à la distribution des prix du concours d'ordre et de propreté, au local du cerole ouvrier St-Jean-Baptiste. Avaient pris place au bureau : .M. De èuyserie, ff. de président ; M. le doyen Adriaens; MM. Tré-mouroux, l'abbé Bernaerfc. Scheyven et Flo-rizoone ; M. Velghe, président général de l'ceu/vfl'e, ainsi que M. Baedenhewer s'étaient fait excuser. Après des discours du président et de M. Bernaert, on a procédé à la distribution des prix à trente ménages ; les prix consistent en objets de literie. La fête s'est terminée dans le plus grand enthousiasme. La Chambre de commerce belge de Lille vient de tenir son assemblée générale annuelle sous la présidence de M. Pierre Mel-chior, consul de Belgique. M. Pierre Lacoste, secrétaire y a présenté un rapport sur les travaux de la Chambre pendant l'année 1913. M. Lacoste a aussi passé en revue les dernières statistiques du commerce spécial de la Belgique avec la France, et commenté les remarques et conclusions que les groupements ; professionnels des deux pays avaient formulées à oe propos. [ En terminant, M. Lacoste remercie de leur concours actif éfc de leur appui financier, les nombreuses personnalités dont la Société a pu- enregistrer l'adhésion pendant l'année ocoulée. M. Allenet a ensuite exposé la situation financière : puis le le comité administratif a été soumis à réélection ; tous les membres sortants ont été réélus à l'unanimité. La séance a été lervée après quelques paroles pleines d'encouragement de M. Melchior. Chez nos Jeunes Gardes La Jeune garde catholique de Linkebeek inaugure, le dimanche 19 avril, son nouveau drapeau. Un cortège se formera à Holleken à 2 h. 3/4 et se dirigera vers l'église où l'étendard sera béni par M. le doyen d'Uccle; le B. P. Scheers prononcera une allocution de circonstance. A 4 heures et demie, assemblée solennelle au local, place Communale ; discours de MM. De Bue et de Jonghe d'Ardoye, députés, de MM. J. Bieswal, d'Hulsters, etc. Des primes seront tirées au sort entre les sociétés qui auront pris part au cortège. L'Union des Patronages '.Comité central), qui groupe les patronages :1e jeunes gens de l'agglomération bruxelloise, vient d'entrer dans sa 25° année. Le concours général de religion, organisé 1 :-ebte année pour la sixième fois, promet j l'être fort brillant : 750 jeunes gens, repré-;entant 24 patronages, y prennent part. La direction recommande cette œuvre mé- , •itoire à la générosité des lecteurs. (Les dons ( )euvent être adressés au président, rue V „1_1- er» • r> \ I 1 I Achevons M. fflasson... »o« Revenons encore à M. Masson. Ses arguments sont minces, très minces. Mais c'eut un gros personnage. Et puis, sans le savoir, il est très amusant. Vous vous souvenez qu'il avait dénoncé à grand fracas le «favoritisme clérical». Contes de bonne femme, ragots de loges,il avait prxs tout cela pour de l'argent comptant et avait 1 servi le paquet à ses lecteurs. Ces accusations examinées, nous avons non seulement dressé un procès verbal de carence. mais prouvé, par surcroît, que c'est le favoristisme libéral qui sévit dans nos ministères.M. Masson n'est pas content, cela se conçoit. Il ergote péniblement, patauge pour sortir de nos arguments et donner le change ; ! à ses lecteurs, sans y parvenir. | Il n'a pas lâché son ami de i'enregistro-j meut, dit-il; c'est nous, à l'entendre, q' i j avons changé d'attitude. Rafraîchissons-lui i l'entendement. La semaine dernière, son axci ! M. Jouret demandait à la Chambre pourquoi l'on était resté deux ans sans nommer vingfe-huit receveurs de l'enregistrement. Pourquoi 1 Nous le savons, nous : nous le savons parfaitement. C'est ciue, pendant co temps, le personnel de 'l'Administration Centrale n'était précK;cupé que de la façon dont on escamoterait la nomination du protégé de M. Masson. On avait fendu l'oreiille à un vérificateur j • parce qu'il fallait donner un avancement ra-' pide à un fonctionnaire que M. Masson connaît bien. Ce fonctionnaire ayant été comblé, le vérificateur sacrifié vient de voir la réparation lui arriver ; il est nommé d'em-blee inspecteur de Ire dlasse!... C'est peut-être cela qui fait dire à M. Masson que nous avions conté une fable. Hé ! ! l'oreille avait été bel et bien fendue. Mais j depuis que nous avons critiqué l'injustifiable i nomination de l'ami de M. Masson, l'oreille, a été réparée. Les finesses de M. Masson i sont cousues, non pas de fil gris, mais de câ- i bles. M. Masson prétend avoir expliqué pourquoi il y a cinq libéraux pour un catholique 1 clans le Conseil d'administration de l'enregis- ; trement et deux cathodiques sur trente-six hauts fonctionnaires aux Finances. i Expliquer!... M. Masson trouve cela très' naturel. Ainsi que nous l'avons fait remar- ' quer, quand on nomme un catholique, M. j Masson crie que c'est un coup de parti;; quand on crée une place inutile pour une de ses créatures, rien de plus naturel! Voilà toute l'explication de M. Fulgence Masson. , Il avait parlé de nomination scandaleuse i aux vicinaux. Or, il ne conteste plus ni le i talent, ni l'honorabilité du nouveau directeur général. Il ne lui adresse qu'un repro-1 che : c'est d'être catholique. Toute la polé-; inique de M. Masson tient là-dedans. Mais nous lui avons posé une question oui l'embarrasse fort et contre laquelle il se aé- ' bat en vain : . î — Parlez-nous, lui avons-nous dit, d'un ; poste jugé inutile pendant quinze ans et ré- j tabli, à raison de dix mille francs par an, au 1 profit d'un protégé de politiciens libéraux...) C'est là que le bât et le débat blessent M. j Masson. Pour dire quelque chose, il rédame ' des noms. Nous ne discutons pas les hommes ici, monsieur Masson ; nous ne faisons pas comme vous. Les personnalités nous sont indifférentes. Et nous aurions laissé vos protégés jouir en paix du fruit des marches, démar-1 ches et contremarches de leur patron, s'il n'a- ; /ait eu l'impudence de parler de « favori- ' tisme Clérical • et de a nomination scanda- i leuse ». M. Masson sait très bien au, profit de qui ; a été rétabli aux vicinaux ce poste jugé inu- ' tile pendant plus de quinze ans.Et quant- aux politiciens cjui ont travaillé à le faire rétablir, ' M. Masson n'aurait pas une longue course à fouriiir pour les voir en chair et en os! Dans quels statuts, nous demande-t-il, des politiciens libéraux ont-ils trouvé de pareils pouvoirs ? Dans quels statuts les tyranneaux libéraux i ont-ils trouvé moyen d'éliminer presque tous ! les catholiques du ministère des finances et d ' au t r e s d é par t em en ts ? Allez l'demander à Gerbo, répondra M. Masson. M. Masson fait l'innocent, nous parle de déplacement, de circonstances fortuites, etc. Le bon billet ! Ces déplacements, on les a savamment manigances ; ces circonstances, on les a fait naître. On a appelé des libéraux dans des services où l'on n'avait besoin de personne, comme à l'enregistrement. Mais il est superflu de chercher à convain- < ! cre M. Masson. Le ton qu'il emploie dans sa i | polémique indique assez qu'il sent que le bon | bout n'est pas de son côté; malgré ses grosses j finasseries, il ne s'en tire même pas avec les i honneurs de la guerre... ! P.-S. — Nouvelle ergoterie de M. Masson. Il abandonne tous les terrains de combat ] qu'il avait choisis lui-même et court au ga- ; lop vers un chant nouveau : les prébendes ; des anciens ministres. Polémique élevée et digne à peu près d'un canard de chef-lieu de < canton... ] Nous sommes à la disposition de M. Mas- £ son pour discuter cette question quand il t voudra, mais pas avant que nous ayons | épuisé le débat auquel nous a provoqué M. ? Masson. # c Le Chateaubriand de la Trouille nous de- } mande ironiquement, à la fin de son article, c combien a coûté à la Société des Chemins ^ de fer vicinaux la nomination du nouveau di- j recteur général. 1 Notre réponse, comme la harangue du forgeron de François Coppée, sera brève ; c elle sera prompte aussi. ^ e Ce que cette nomination a coûté? c DIX MILLE FRANCS par an pour con- r soler un fonctionnaire anticlérical, protégé j d'un politicien idem qui est, croyons-nous, le meilleur .ami de M. Masson... c L'OBSERVATOIRE :La situation atmosphérique s'est assez nota- s blement modifiée depuis hier. Deux dépressions s'étendent, l'une dont le ( centre, inférieur à 742 mm., se trouve au large ^ 3es Hébrides, sut les îles -britanniques, l'autre sur le nord-ouest de la Finlande, le nord de la Scandinavie et l'Océan, au large des côtes nor-r'égiennes. ^ La pression est forte sur le centre, l'ouest et e sud-ouest du continent; elle dépasse 769 dam. P ;ur la péninsule hispanique. a Le baromètre monte sur le sud-ouest des Iles ïritanniques, la Bretagne, la presqu'île ibéri- lf jue, la Méditerranée, les pays de l'Europe çen- p raie, le sud de la Suède et la Russie; il baisse „. >artout ailleurs. Un vent du sud modéré souffle sur nos con-rées, où la température est comprise entre ^ i°5 et 10°. _ , Prévision : vent sud à ouest modéré ou assez CHRONiaUE QU JC1PR DÉCENTRALISATION A la suite de M. Monville, la « Gazette : exécute la petite manœuvre que nous fai sions prévoir l'autre jour. Vous vous rap pelez que le journal libéral bruxellois avai déclaré qu'il y a trop de fonctionnaires dan notre administration ooloniale et approuv catégoriquement qu'on en diminuât le nom bre. Aujourd'hui, autre chanson. A en croiiv la u Gazette », les fonctionnaires sacrifié seraient pour les neuf dixièmes libéraux. Vraiment? Que la « Gazette » donne don des précisions pour qu'on sache ce que valent au juste les alarmes auxquelles elle fai complaisamment écho. En attendant, nou constatons que le journal libéral bruxelloi verse une pièce intéressante au dossier d< la persécution cléricale. Il avoue, en effet qu'il y a au ministère des colonies pas ma de fonctionnaires libéraux. Pour que ses chiffres (fussent exacts, il faudrait même qu< ces fonctionnaires y fussent en grande ma jorité. La « Gazette » prétendrait-elle pa: •hasard qu'on ne peut toucher à un seul d< ses amis? Qu'elle le dise, qu'elle expose lf façon dont elle comprend la décentralisatioT qu'elle a réclamée elle-même et on saura, ai moins à quoi s'en tenir. • »o«— REVE ET REVEIL Les jours se suivent et ne se ressemblenl pas. Vendredi, le « Peuple » triomphait de: résultats de son pétitionnemenfc pour 1k S. U. Samedi, il iette un cri d'alarme. I est temps, écrit-il, que les traînards rejoi ignent le gros de l'armée... Les chiffres qu'il publie nous paraissenl en effet justifier le besoin d'encouragements. Bruxelles, par exemple, a donné 8,610 signatures; drivers, 4,198; Bruges, 120. Dans toute la province de Luxembourg, en en a récolté... 260! L'ensemble du pays, sur une population de plus de 7 millions d'habitants, a fourni un total de 88,723 signatures. Et ce nombre comprend une forte proportion de signatures de femmes et, fort probablement aussi, de jeunes gens âgés de moins de 25 ans ! Le « Peuple » semble pénétré de la maigreur du résultat; aussi ad jure-t-il les traînards de se presser d'ici Pâques. Allons! citoyens-visiteurs! Un pou de cœur au ventre! Et, surtout, n'oubliez pas les fiches. LE CARTEL DES «filUFLES» ? Nos adversaires politiques, dans les différentes assemblées où ils sont en contact avec les représentants du gouvernement et du parti catholique, ont une tendance de plus en plus marquée vers l'abandon des traditions de politesse et de déférence réciproques dont l'observation est un des yninci-pes de toute bonne compagnie. Nous l'avons constaté maintes fois à la Chambre et même au Sénat... et ces mœurs nouvelles s'étendent aujourd'hui à la province. Certains journaux anticléricaux, et notamment l'a Etoile» et le «PeiipleD, rendant compte de la session extraordinaire du Conseil provincial du Hainaut, rapportent, en effet, que le président, le citoyen André, aurait ouvert la séance et fait commencer la lecture du procès-verbal de la dernière séance de la précédente session avant que le gouverneur eût donné lecture de l'arrêté royal convoquant le Conseil provincial. Et les journaux libéraux et socialistes de s'amuser de ce qu'ils appellent un « incident joyeux ». A rencontre de nos confrères libéraux et socialistes, nous estimons, nous, qu'en agissant comme ils le font, les auteurs de ces comptes rendus commettent un acte de tmu-Plerie » et qu'ils ne seraient dépassés, dans ce genre peu enviable, que par le président qui aurait ainsi manqué, non seulement au respect qu'il doit à la loi, mais encore aux devoirs de la plus élémentaire courtoisie. Pour le bon renom du Conseil, elont la majorité lui a donné sa confiance, nous voudrions croire que le citoyen André ne manquera pas de donner à ses maladroits flat-beurs la leçon qu'ils méritent. Sinon, on serait tenté de croire que le plus « mufle » dans l'affaire est là où l'on ne penserait pas le trouver! WATERLOO ET LE HÉROU Un « ami du Hérou » nous écrit : (( Je viens de lire dans les colonnes d'un le vos confrères un article dont l'auteur de-nande au gouvernement de faire pour sauver le site du Hérou ce qu'il vient d'accomplir en faveur du champ de bataille de Wa-;erloo.J'ai reconnu là avec plaisir la belle ardeur iépensée depuis longtemps par M. Jean Et alleux pour conserver \ notre Ardenne 'un de ses coins les plus merveilleux, maie e orois que M. Halloux fait un peu fausse •oute. M. Halleux demande au gouvernement l'accorder aux nombreux Belges épris du ïérou ce qu'il a consenti à des Anglais et il omble indiquer ainsi que des étrangers ob iennent plus facilement chez nous satisfaction que les Belges. C'est une erreur. Il y :vait en Belgique un « comité de Waterloo» [ui s'est employé à fournir au gouvernement es moyens de désintéresser les propriétaires te terrains lésés par l'établissement des ser-itudes. Ce comité a réuni pour cela un ca->ital important grâce auquel on a pu réa-iser ses désirs. Le Hérou a aussi ses amis et son comité; ue oeux-ci s'inspirent donc de cet exemple t je crois bien qu'il sera plus facile alors 'obtenir du gouvernement ce qu'ils lui demandent. Agir autrement, c'est s'exposer, 0 le crains, à un fâcheux... Waterloo. » QUELQUES PERLES e notre éloquence judiciaire : Pourquoi cette promesse de -vente n'a-■elle pas été enregistrée ? Serait-ce par ha-ard parce qu'elle est illisible? — C'est là votre dada en cette affaire, l'est celui que vous faites miroiter au tri-unal pour justifier vos procédés. — Il y a là, messieurs, un accord tacite, b la preuve que l'accord tacite existe, c'est, ue cet accord est exprès. — Vous avez été saisir ce fait comme un apillon sur une fleur et vous l'avez arrangé votre sauce, qui est la sauce piquante. — Mon confrère ne fonctionne pas tous s jours entre Bruxelles et Anvers, il ne eut donc pas apprécier l'attitude plus ou oins inconvenante des voyageurs. — C'est une réparation de quatre sous ii ne coûtera pas plus de 2 francs. — Il y avait dans l'immeuble de mon ( ient des émanations que je ne qualifiera» I.R. ' Les politiciens libéraux ' et la finance > Un candidat libéral liégeois portraic tnré par le moniteur sociaiiste b II y avait deux ans, les libéraux liégeoi 3 avaient placardé dans tout leur arrondisse ^ ment des affiches reprochant aux candidat . catholiques « d'être plongés jusqu'au co' dans la finance ». Les sortiront-ils encor > pour les prochaines élections? Ce serait for 5 amusant car le premier candidat de la list libérale est, cette fois, M. Van Hoegaerdei 3 dont la puissance financière a rélégué M ' Neujean à l'arrière-plan. . Le « Peuple » vient précisément (n° di J dimanche 5 avril) de trace* de M. Van Hoe . gaerden un portrait qui ne manque pas d' \ saveur : a M. Van Hoegaerden, écrit le moniteur so l cialiste, ne trône pas dans moins de quinz1 t conseils d'administration de. sociétés indus 5 trielles. i II est président du charbonnag-e de Basse . Rancy," du charbonnage de la Grande-Bacnure du charbonnage du Ilorloz, du charbonnagi de la Petite-Bacnure ; président et administra ' teur-délégué à fa fois des usines et aciérie: i Léonard Giot et administrateur de la Deutscl i Luxemburgisclie-Bergwerks, des Matières pre mières pour la Chapellerie (belge-américaine) des Produits tannants d'Hemixem, de la So ciété d'Entreprises générales de Travaux, d< . la Société générale des Tramways et Applica ' tion d'Electricité, de la cotonnière de Saint I Etienne du Rouvray, des Tramways liégeois : des Tramways de Lombardie. et Romagnes e de la Vieille-Montagne. Enfin, il est censeu: à la Banque nationale. Bon an mal an, ça lui fait un revenu de plu , sieurs dizaines de milliers de francs, sinor quelques centaines, sans compter ce que lu rapportent ses liasses d'actions et d'obligations et ses propriétés immobilières. Mais M. VanhoegaerdeQ, lorsqu'il laissaii apposer dans le pays de Liège, pour le compte du parti libéral, les affiches fléirissant les accointances financières des politiciens cléricaux, s'étaient-ils, lui et les siens, préalablemeni mirés ? Nous inclinons à croire que non et cette aventure nous remet en mémoire ce savoureux dicton de notre vieille et gouailleuse Wallonie « C'est todi 1' crama qui nomme li tchaudrcxr neur cou. » I'I est incontestable que tout cela donne à M. Van Hoegaerden une autorité toute spéciale pour tonner contre c les accointances des politiciens cléricaux avec la finance ». Si, du moins, il était seul à gauche dans ce cas !... ->—<- Le scandale Rochette =■ Calllaux à la Chambra française Le discours de M. Jaurès (De notre correspondant particulier) Paris, le 4- avril 1914. M. Jaurès n'a point obtenu, hier, son succès habituel. Ses meilleurs amis avouent qu'il a été médiocre. Ah ! qu'il eût été beau s'il avait requis en toute liberté contre les deux anciens ministres prévaricateurs, au lieu de plaider pour eux les circonstances atténuantesJ( on le sentait gêné de tous les côtés; il avait, si j'ose m'exprimer ainsi, un bœuf sur la langue. D'une part, ses amis socialistes affectaient, sans conviction d'ailleurs, de réclamer des poursuites judiciaires ; d'autre part, il devinait que son indulgence inquiétait, mécontentait la majorité de la Chambre. A défaut de sanctions pénales, on aurait voulu du moins des sanctions verbale? plus sévères. Le leader socialiste aurait volontiers dirigé contre .MM. Briand et Barthou son éloquence tumultueuse, mais la Chambre avait applaudi celui-ci et acclamé celui-là. Il eut donc été téméraire d'insister. La diversion contre les magistrats ne pouvait elle-même être tentée qu'avec une extrême prudence, car il était évident que la Chambre n'était point disposée à en faire les pelés, les galeux d où venait tout le mal. Après avoir tourné autour de sa cage, cherchant à briser les barreaux qui arrêtaient son élan, le lion a enfin trouvé une porte ouverte, et il a foncé avec fureur sur le directeur du journal blocard dont le nom a été ; associé si étroitement aux scandales Rochette.« La vérité, s'est écrié M. Jaurès d'une voix tonnante, est qu'au lendemain de la formation du ministère Monis, un directeur d'un de ces multiples journaux qui ont poussé dans le ! désordre des partis mal organisés a reçu de Rochette, son familier, son protégé, une visite et que Rochette lui a dit : « L'heure presse pour moi; vous avez des amis politiques qui arrivent au pouvoir. Il faut les intéresser à moi. » Et l'autre a marché. Il a demandé la remise. On n'avait aucune raison probe à faire valoir. L'affaire, après des interventions irrégulières, était rentrée dans des voies normales. L'escroc allait comparaître devant ses juges. Il a mis en œuvre les forces du pouvoir. Il y a une minute où deux ministres de la République n'ont été séparés de Rochette que par l'épaisseur morale d'un journaliste inféodé à l'escroc. » Je ne suis pas très sûr que le confrère en question mérite cet excès d'indignité, mais ce qui est bien certain, c'est que je n'ai pas trouvé trace de ce vigoureux réquisitoire dans 1' a Humanité ». Le rédacteur parlementaire du journal socialiste a amputé le discours de son directeur de ce passage gênant. Entre alliés, à la veille de la bataille, on ne doit pas se tirer dans le dos. Le citoyen Hervé, enfant terrible du parti socialiste, conviait, l'autre jour, tous les blo-cards à choisir comme cri de ralliement dans la lutte électorale celui de « Vive Caillaux! ». II ne semble guère que les blocards aient répondu à son appel. Le héros, cédant aux instances du gouvernement et de ses amis, n'a point paru à la Chambre. Aucune voix ne s'est élevée pour le défendre, pas même M. Ceccaldi, pas même M. Franklin-Bouillon., Et M. Marc Frayssinet, républicain socialiste a pu constater, du haut de la tribune, sans soulever une seuile protostation, qu'il n'y avait personne. « ni au gouvernement, ni dans 13 Chambre » pour se solidariser avec MM. Monis et CaiJlaux. Nous aurions même, sans doute, assisté à des reniements éclatants, si M. Caillaux ne détenait encore la caisse électorale de son parti. A. Vlrey. LE XX^SÏÈOLE îst le moins chei* dots grands |liotidîf«n« holgos iIIii«fW^- , ' Un enseignement bien inspecté. —»o«— - Quinze inspecteurs rien que pour 1< écoles de Bruxelles!... 9 II existe actuellement à Bruxelles : Un inspecteur des écoles primaires; s Une inspectrice des jardins d'enfants; i Une inspectrice-ad jointe des jardins d'e fants; t Un inspecteur des travaux manuels; Un inspecteur cles écoles professionnelle i Un inspecteur des cours de natation, q inspecte aussi les cours des jeunes filles !I Un inspecteur des colonies scolaires; i Un inspecteur et une inspectrice des cou - d'orthophonie ; 1 Deux inspecteurs de la soupe scolaire; Un inspecteur de l'enseignement spécia Une inspectrice des quatrièmes degr< ; pour filles; Un inspecteur des sociétés post-scolaire! Un inspecteur des bibliothèques popi - la ires; Soit en tout quinze inspections! J U est à remarquer que la plupart de c< ; fonctions ne se justifient nullement et n'oi ' été accordées que par favoritisme. M. Jacqmain pourrait-il nous dire à qu< chiffre total se monte le traitement des in ' pections... inutiles? ; A quand la création d'un'grade d'inspe- ■ teur des inspecteurs? ■ « Ls coïicoiîrs ds bétail gras ans abattoirs de CnregheB Dimanche, a eu lieu, à Curegliem, le cor cours annuel de bétail, avec l'expositio coutumière et les « festivités » qui accon pagnent traditionnellement cette cérémonie ascension de ballon, concerts, illumina tions, etc. M. le ministre Helleputte, empêché, avai délégué pour le représenter M. Sch'reibe* directeur au département de l'Agriculture oui fut reçu, à 10 heures et demie, aux son d'une « Brabançonne » ponctuée de mugisse ments productifs de singulières dissonances 11 y avait là, pour lui faire accueil, MM. Mo reau, bourgmestre; Graindor et Denis, éehe vins ; Verheyleweghen, conseiller communal Malherbe, commissaire de police, et les mem bres du conseil d'administration des Abat toirs de Cureghem. La visite fut ce qu'elle, est chaque année mais écourtée cette fois dans sa parti-iinale... peut-être un peu à cause du froid oui semblait particulièrement vif au lende main de ces quelqeus beaux jours et n'invi tait guère à un contact avec des installation; frigorifères. Une demi-heure dans le bureai de M.Ropsy remplaça avantageusement cett< excursion réfrigérante, dans des locau; d'ailleurs connus déjà des visiteurs. Un tableau du mouvement comparatif dei entrées et sorties de l'abattoir donne, poin l'an dernier, les chiffres respectables qu< voici : Arrivée, 25,382 wagpns (399,198 têtes d< bétail); départ, 10,092 wagons (108,141 têtes) Marchés : 113,097 têtes de gros bétail ] 64,494 porcs, 74,532 veaux, 71,451 moutons au total, 423,574 têtes. Abatage : 33,968 têtes do gros bétail 82,141 porcs, 43,713 veaux, 75,521 moutons 926 chevaux ; au total, 236,269 animaux. Tandis que se faisait la visite de l'exposition et des installations par les autorites e! qu'aux cris divers d'animaux assez mal qua lifiés pour que nous pariions de leur « chanl du cygne », alternant avec des polkas, des pots-pourris et des valses, le jury, laborieusement et- méticuleusement, procédait à 1 examen des concurrents et à l'attribution des primes. Ils étaient 387, les concurrents : 387 bœufs. 37 taureaux, 32 vaches, 45 génisses, 77 veauxj iO moutons, 15 agneaux et 28 porcs. Quand il s'est agi de désigner le vainqueui définitif du grand concours d'honneur poui le gros bétail, quatre bœufs superbes furent amenés devant le jury, les autorités et... les photographes. Deux d'entre eux, bientôt, furent mis en ballottage, si nous osons dire... car ils pesaient respectivement 954 et 941 kiL Un des deux, blanc tacheté de noir, était riche en graisse,imposant, campé solidement sur des bases respectables; mais les regarda allaient surtout à l'autre, un animal admirable, tout noir, à part les pieds et le jabot, remarquable de lignes et paraissant, après le dépeçage, ne devoir donner que de la viande, sans déchet ou presque. C'est à lui, finalement, qu'échoit le prix d'honneur, par 12 voix contre 8. Voici les principales distinctions attribuées ensuite (nous ne citons que les premiers prix) : Bœufs (Ire catégorie), Baudet, Edouard, à Marbais ; lots de 4 bœufs, Boucher frères, à M or ville. Bœufs (2e catégorie), Losseau, Camille, à Donstienne; lots de 4 bœufs, Boucher frères; Bœufs (3e catégorie), Marneffe, Hubert, à Crisnée. Bœufs (4e catégorie), Pcten, Clément, à Velm. Taureaux, Stevens-Andries, à Anderlecht, et Pâques, Hubert, à Goyer. Vaches (race indigène), Beauduin, Joseph, à Halmael; id. (toute provenance), Boucher frères. Génisses (race indigène), Thirifay, Louis, à Sohet-Tinlot; id. (toute provenance), Boucher frères. Veaux (première catégorie), Vermander, Léon, à Saint-Gilles ; id. (2e catégorie), Mi-cliiels, Edouard, à Thielt-Notre-Dame ; id. (3e catégorie), Goossens, Théophile, à Bruxelles.Lôts de cinq moutons (Ire catégorie), Ouy-vers, Bernard, à Oosterwyck; id. (2e catég.), les mêmes., Lots de cinq agneaux de lait, Degaucquier, Alph., à Montigny-lez-Lens. Porcs (Ire catégorie), Le jeune, Barthélémy, à Wegnez ; id. (2e catég.), Fontinoy, Léon, à Assesse ; id. (3e catég.), Van Tricht, Alph., à Aerschot. A l'issue de la cérémonie officielle, un déjeuner a, selon l'usage, réuni les autorités, les membres du jury et la presse. La table d'honneur est présidée par M. Li-mauge, ayant à ses côtés MM. les éche»vins Graindor et Denis ; Henry, directeur au ministère de l'Agriculture; Hellemans, président du jury; de Bur'let et Vanderschueren, idmhïistrateurs ; Biddaer, secrétaire communal ; M^Jherbe, commissaire de police,; Ropsy, secrétaire général, et De Luyck, directeur de l'Abattoir. A l'heure du Saifit-Marceaux, M. Limauga rappelle la mémoire QO M. Ropsy-Chaudron* récemment décédé, et lèv6#.son verre à l'adm* îistration communale, au jury et à la presse. Des toasts sont portes en réponse pai MM* TTplleimans et Berniez -

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