Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 oktober 1916
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s.n. 1916, 13 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dz4z/
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mmHP MHHHBfe MCW» mmsmmÊm mtmmmtmm '^■m^ aHBBB flMHHHBW ^OHH^r dBHHi Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 tar. rm ds Ij Soarss — LE HAV8L TÉLÉPHONE n-64BEL.CE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau. 33 LONDON OFFICE ï 21. panton stkeet Leicester Square, S. IN. Sirsctear rsÊœî HEÎFil IWWWVWWI lO cent, le M° I ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » ....... 7 fr. 60 par trlmestr* Angleterre.. 2 eh. 6 d. par mois » ..7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont (gaiement reçues à la, Société Européenne de Publicité, 10. rue de la Victoire, Paru, gui en a le monopole pour Paru. • - »o«— S cent, au front Pour que les barbares ne recommencent nas »0((—— "Ne nous taisons pss bénévolement moutons pour nous taire dévorer par les loups " Cette vérité que nous ne cessons de recommander 5r la méditation de tous les Belges, nous sommes singulièrement heureux de la trouiver longuement et fortement a&pusée dans l'Indépendance belge (numéros des 7, 9 et 10 octobre) par M. d'Arsac, rédacteur en chef du Soir, de Bruxelles. Ces nom6 nous dispensent d'insister sur l'intérêt de pareils témoignages pour qiul veut se faire une idée des sentiments des Bel-jss de toute® opinions touchant la nécessité d'exiger de l'Allemagne la réparation de tous ses crimes et de prendre contre elle toutes les garanties propres à la mettre hors d'état de nuire. M. d'Arsac écrit que les brutalités allemandes ne peuvent s'expliquer qjue par une mentalité foncière de barbares et qu'on ne dloit pas se laisser abuser par centaines évoduttons o<u certains aveux de pan germanistes enragés. Ces gens ne s'aperçoivent-Os pas que le vent de la fortune tourne ? « Sans doute, répond M. d'Arsac, et pour s'en convaincre, il n'y a qu'à comparer les discours que le Kaiser claironnait jadis avec ceux qu'il marmotte encore de teams à autre ; il n'y a qu'a comparer les articles que le6 gazettes teutonnes imprimaient en 1914 avec ceux qu'elles impriment en 1916, mais pourquoi les Barbares abandonneraient-ils le système de terrorisme, de banditisme pratiqué par eux depuis deux ans ? Ils ne sont plus -certains que la victoire leur vaudra l'impunité, c'est vrai, mais ils se croient assurés de 1 impunité quand même. Est-oe qu'un peu partout., chez les neutres comme chez les belligérants il ne se trouve pas des socialistes, neutralistes ou mmmerwaldiens et des pacifistes pour prier, matin et soir, pour le salut ae ces pauvres Allemands ? Ecoulez leurs édifiantes exhortations : Que les Alliés rivalisent de bonté et de générosité le jour du succès, qu'en aucun cas et quoiqu'il advienne les Alliés ne réclament ni terres ni argent aux vaincus ! Pas de représailles, répète-t-on. Ne nous déshonorons point, n enseignons pas la haine. Bien, très bien. Nous le crions aussi : — \e nous déshonorons pas. Pas de représailles ! N enseignons pas la haine. Klaréj soyons logiques. Est-ce exercer des représailles, est-ce se déshonorer que demander l'équitable réparation des dcunmaiiges causés, la juste et exemplaire expiation des crimes perpétrés '? Qui lait l'ange fait la bête. N'enseignons point la haine, mais ne cachons pas la vérité ! Ne nous déshonorons pas, n exerçons point de représailles, mais no nous faisons pas bénévolement moutons pour nous faire dévorer par les loups ! Pas île représailles — Justice. Justice entière. Le crime ne doit pas demeurer impuni, si l'on ne veut pas que les coupables recMivent, et il est, en outre, nécessaire que no.; enfants connaissent la vA.rité, toute la vérité, sur la guerre actuelle, sur l'Allemagne, sur les Allemands. et leurs alliés — sur les Baihares qui depuis vingt-cinq mois accumulent les brutalités mutiles. » La question est ainsi très bien posée. Une argumentation serrée et une documentation abondante écartent ensuite impitoyablement toutes les arguties par lesquelles on essaie d'embrouiller un problème aussi clair. Aux paefistes qui prétendent qu'il faut distinguer entre le peuple allemand et ses gouvernants, M. d'Arsac rappe.le qu'aucune protestation — pas même jusqu'à la Marne, celle de Liebknecht — ne n est élevée Ou.tre-Rhin contre la politique de brigandage de Guillaume II et de Bethmann-Hoilweg.« Disons-le tout net et bien haut, écrit encore le rédacteur en chef du « Soir » : tous les laux humanitaires besognent non seulement pour le Roi de Prusse, ma.s iont durer la guerre la plus cruelle, la plus épouvantable des gueires. Si l'on veut que les Barbares fassent un retour sur eux-mêmes et réfléchissent, si l'on veut qu'ils s'arrêtent &ur le chemin ues abominations, il ne faut point leur paomeltre l'impunité. Au contraire.L'Histoire et la Chronique judiciaire nous fournissent lç même enseignement ; le terroriste n'est au fond qu'un peureux. Si ce n'était pas un lâche il n'escompterait pas avec tant de certitude les effets de la peur. C'est a'e psychologie élémentaire. Il faut, donc avertir les Barnares qu'on leur demandera compte de tous leurs actes et qu'ils seroni jugés et frappés conformément aux dures lois. Dura lex sed lex. Qu'ils sachent bien qu'ayant été sans entrailles, on sera sans pitié ; qu'ayant agi avec préméditation, on leur refusera les circonstances atténuantes ; au'ils sachent qu'ils devront réparation entière de tous les dommages causés : villes incendiées, propriétés détru les, arpent extorqué, navires coulés, tout devra être réédifié, restauré, remboursé, compensé. » Et notre confrère conclut que « si l'on ne veut pas que les Alliés se laissent de nouveau berner et surprendre — égorger cette tons peut-être — il faut montrer les Al'e-mands tels qu'ils sont et nom tels que l'on peut espérer oui'ils deviendront un jouir ». n Ce qui précède, d't-il en terminant, n'a pas été écrit par « enthousiasme guerrier » ou par besoin d'« exciter 1 ~s Passions », mais dans l'uni.rnue but d'empêcher que la mégalomanie homicide des Barbares ne transforme une fois encore et à bref délai l'Europe en un immense charnier. » Nous apipla.udissons de tout cœur à ces énergiques déelarafons. Les discours que MM. Asquith et Lloyd George viennent de [prononcer, aux applaudissements des Communies, nous donnent confiance que ces vérités essentielles a.u snlut de l'Europe seront traduites en résolutions tenaces et en actes énergiques par les gouvernements alliés. /Vos lecteurs trouveront en $ I seconde page, toutes les $ tf. nouvelles de ta guerre et les j| dépêches de ladernièreheurs $ Les pensions du 4" trimestre seront payées intégralement On sait qu'à partir du quatrième trimestre de 19U, les pensions belges avaient été frappées indistinctement d'urne retenue d'un cinquième au minimum Un arrêté royaji vient de décréter qu'en présence de l'augmentation continue du prix des objets de'première nécessité, il y a lieu de renoncer à ce mode de procéder. Il en résulte que : « Le ministre de3 Finances est autorisé,— nonobstant toute dette alimentaire dont l'existence ne lui est pas signaiée,— à payer, à partir du quatrième trimestre 1916, l'intégralité des .pensions dont les titulaires résident ou se sont réfugiés dans la partie non occupée du pays, en Angleterre, en France, en Hollande, en Suisse, etc. » Chaque pensionnaire est tenu d« faire parvenir au Ministre des Finances, ou de joindre au certificat de vue qu'il produira pour obtenir le paiement du quatrième trimestre 1916, une déclaration renseignant s'il est ou non, redevable d'aliments, en vertu dos Articles 203, 205 et 214 du Code civl. » Faute .par le pensionnaire de s'être conformé à cette obligation, le Gouvernement considérera la pension comme frappée de saisies-arrêts et tiendra en réserve les quotités prévues de ce chef- » Pour les nombreux pensionnés belges qui n'ont pas sous ie main un Code civil beiigo annoté et le texte de la loi de 1896, rappelons-leur que les articles 203, 204 et 21 i de ce Code prévoient l'obligation alimentaire réciproque des parents, des enfanta et des époux. te dévouement de nos amis fin Grande-Bretagne u Le Roi vient d'accorder la croix de chevalier de l'Ordre de la Couronne à Mlle Maxime JfcUio.ti, « qui, depuis novembre 1914, a organisé dans 'a partie non occupé* de la Belgique une abondante distribution de secour" et de vêtements aux réfugiés ei aux nécessiteux, parcourant avec un inlassable dévouement les diverses communes et y répandant une large et généreuse as sistance ». D'autre part 'a Croix civique de premièri classe 1914-1915 est accordée è, Mlle G. Ri chardson, qui,, pendant deux années s'est consacrée avec un dévouement héroï crue à l'hôpital civil de Saint-Idesbaid ai soin de nombreux malades parmi lesqueli une quarantaine atteints de la fièvre typhoïde et qui. ayant été mordue au doig par un de ses patients typhiques et ayan fait une infection grave, n'hésita pas aprè: plusieurs interventions chirurgicales trèi douloureuses et cinq mois de maladie et di c mvalescence, à reprendre son œuvre cha ritab'e avec le même esprit de dévouemen el de sacrifice. » ECHOS =-—»0«—Sympathies flatteuses. Le Ministre de l'Instruction publique di France, sur la proposition du conseil de U section des sciences historiques et philolo giques de l'Ecole pratique des Hautes Etu des, à Paris, vient de charger M. Geo.r ges* Doutrepont, le distingué professeur di langue et de littérature françaises à l'Uni versité de Louvain, d'une conférence de phi lologie française à ladite Ecole, pour 1 an née académique 1916-1917. \ Les Belges d'Italie et nos prisonniers. La souscription ouverte au consulat gé nérai de Belgique à Milan, pour seoouni; nos prisonniers, et al inentée, par nos com patirttotes, avait produit à fin septembn 1916 près de 20,(M) fiancs ; elle vient en core de s'augmenter dtm généreux don di 10,000 lires offeret par un de nos compa ti'ilotes M. S. Meniiig, pou* permettre d< porter'de 3,000 à 5,000 kitos la quantité eu denrées alimentaires expédiées chaque mo<.i de Milan en Allemagne, vid Berne, pou< nos prisonniers ; en outre, des envoi! d'oeufs el de beurre sont faits chaque se marne, par cois postaux, pour alimente! dies prisonniers malades ou affaiblis pai urne longue détention. Les militaires de tout grade, se rendant en congé à Paris, et désireux di visiter i exposition des photographies d< guerre, au Palais du Louvre, pourront si procurer des invitations au bureau de U place belge, caserne de la Nouvelle-France —0"— Innovation. L'Angleterre consacrera une Joumeé, 1( 19 de ce mois, au profit de la Croix-Rouge A Londres, on verra une innovation origi nale. On ne se contentera pas de présente: en vente les petits drapeaux traditionnels mais la vente les petits drapeaux tradition mais la vente d'animaux divers et par ticulièrement d'oiseaux viendra aussi gros sir la recette, qui l'an dernier atteigni le chiffre fabuleux de 25 millions de francs Le Pirée... Une dépêche d'Amsterdam dit qu< « depuis le dernier raid d'avions sur Bru selles, les Allemands ont installé des ca nons à quatre bras d'où ils ont fait pieu voir dies obus sur la ville ». C'est évident ment dies Quatre-Bras, dan® la forêt die Soignes, qu'il s'agit, et non de pièces è strucHure jusqu'oreff inconnue... LE 13 OCTOBRE L'arrivée des Belges au Havre Une entrevue avec M. Morgand, maire du Havre Je n'avais jamais eu l'honneur de rencontrer M. Morgand ; aussi, en pensée, me le représentais-je sous ces aspects variés et indécis par lesquels l'imagination se plaît à voir les hommes et les ctioses qui lui sont étrangers. Mois, hier, loisque dtms son immense cabinet, sobrement décoré, de 1 hôtel de ville, je fus eu sa présence, je constatai simplement chez M. le Maire du Havre, l'allure, le caractère des gens de sa race. Mince, en dépit de la maturité qui apporte d'oudinaire l'embonpoint, de tadle assez éiie-vée, les cils épais et broussailleux, la moustache poivre et sel, confondue avec la barbiche comme si les deux ne formaient qu'un, M. Morgand dégage l'impression d'un énergique, d'un volontaire. Dès oju'il sut que je venais lui parler de l'arrivée du gouvernement belge au, Havre, la 13 octobre 1914, il s'empressa dé poseï ia plume et de laisser le document scellé di brillant cachet noir aux armes de la vi'U au bas duquel il s'apprêtait à apposer mi signature. — Eh ! oui, c'est parfaitement exact : i y a déjà deux ans de cala... J'étais assis è cette même table lorsqu'on m'annouce M Brelet, aujourd'hui conseiller d'Etat et à cette date préfet de la Seine-Inférieure. I arrivait de Houen et venait préparer la voi< è M. Augagneur, ministre de la Marine qu devait nous arriver le lendemain aecompa gné de M. Hennion. préfet de police en dis ponibilitê, mort depuis comme commisain spécial du gouvernement français près li gouvernement beige : — Un événement se prépare, me dit-il vous allez très probablement devoir donne l'hospitalité aux membres du cabinet belg et peut-être aussi à la Reine. .Avez-vous d< quoi faire face à cette éventualité ? La question était posée à brûle-pourpoini — Et quand ces personnages arriveraienl ils ? demandai-je interloqué. : | — Incessamment. I Nous songeâmes tout do suite à mettr les pavillons de la ville h la disposition d : n- s Cutlurs hôtes; mais de sérieuses dùffi . cultés se présentaient dont la principale ré sidait assurément -dans l'éparpillement de services. C'est alors que vint à quelqu'un d nous Pidéa de Sainte-Adresse. Seulement d ces belles villas, notamment celles du d< > parlement de la guerre et du baron de Brc queville, le vaste immeuble de la place Frt . aérie-Sauvage qui abrite vos département ministériels, aucune n'avait été habitée ; le i hommes de métier y mettaient même la dei > nière main quand la guerre éclata. Que faire ? t Je réquisitionnai tous les tapissiers, tar t dis que ' not-e secrétaire-général s'évertua » k garnir les proprit-tés de M Dufayel et ' les doter du linge nécessaire que nous a i làmes prendre, je crois, dans un tran^aflar - lique amarré au port. Vingt-quatre heure • après tout était, comme on dit, en état ; vo ministres et leur suite dont l'arrivée étai cette fois, confirmée le lendemain par \ 1 Augagneur qui nous déclarait nue » seul les membres du gouvernement belge, no " la Reine, seraient ies hôtes du Havre ». I j me/m i ■■■ hb mom mmm mmvm ■ le 13 dès avant 4 heures nous attendions 'e bateau qui devait amener les représentants du vaillant peup'e belge ; maib u n'arriva que tard dans la soirée ; nous pûmes alors leur indiquer Sainte-Adresse et leur dire : « Messieurs, vos demeures sont prêtes et vous attendent ». — Quel était, Monsieur le Maire, l'état du Havre à ce moment 2 — A quel point de vue ? —Au point de vue du mouvement de la population 1 — Voici. Après les quelques trouble® passagers qui avaient marque les débuts de la guerre, ia ville avait été envahie par des réfugiés venus en assez grand nombre du Nord de la France. Déjà, le problème du logement se posait ; ce problème, faut-il l'ajouter, devait s'aggraver smguiièrement • dans ia suite non seulement par l'afflux de nouveaux réfugiés beiges et français, cette i fois, mais aussi par 1 arrivée constante *e , soldats alliés. Songez donc : notre population qui était, d'après le recensement de 1 1911, de 133,735 habitants, défalcation de t nos 1,100 à 1,200 mobilisés, n'en a guère inoins de 200,000 à cette heure. — De là, sans doute, un certain renché-I rissement de la vie ? s -- Précisément. i — Est-il exact, Monsieur le Maire, que le - i Havre soit une des villes de France où 'e - prix des choses nécessaires à l'existence est s le plus élevé 1 s j — J'en conviens. Ou peut dire, en effet, que le coût de la vie au Havre, pays de ; hauts salaires, est, même en temps normal, r relativement élevé. Cette circonstance est 3 due à d'autres causes également. Notre ou-> tiliage économique est incomplet ; — nous ne possédons qu'une ligne de chemin de fer ; — nous sommes séparés du Calvados. . pays de plantureuses cultures, par la mer. Enfin, le HaiVre est situé à l'extrémité d'une pointe qui en rend l'accès difficile. J'ajoute = encore qu'une grande partie de nos pro-e duits sont exportés en Angleterre — or . prennent le chemin de Paris. A ces incon . vénients d'ordre local, mats permanent, s s vous ajoutez, d'une part, le fait constant d< B l'arrivée d'hommes qu'il faut coûte qu< e codte « sustenter » ; d'aulne part, un ae - eroissemenf considérable du taux des sa u laires suscité pftr la pénur'e de la main ■- d'oeuvre, vous dégagerez aisément les eau s ses du phénomène de la vie chère. s — Ne craignez-vous pas, Monsieur 1< •_ M">»re. qine les vivfee — certains vivres — finissent par manquer ? — Xon. .Te n'ai aucitrte crainte à ce i- égard. La France produit toujours et el!< it produit suffisamment. Les ressources n< à noua feront défaut, seulement... 1- — ... Seulement ? — y^ea nrix nourront s'accentuer encore s Et notre entretien qui ne devait porter qui s sur des réminiscences à la fois douces" 1, arrière" à nos oneurs et rappeler sirrrolemen [. une date gravée dans la re^nniissanri g belge s» termina nar des considérations su n ies conditions de la vie en temps de guerre :t X Nouvelles de la Patrie Belge DANS LE PAYS DE LIEGE A Herve Un cas original s'est produit à Herve. Lors du décès de M. Courea-ux, conseiller communal et échevin des travaux publics, on avait annoncé que M. Joseph Cocq était son suppléant et devait le remplacer. Or, des controverses étant survenues au sujet de cette mutation et les archives communales avant été détruites par les Boches en 1914, lors de l'incendie de l'hôtel de ville, il ; a bien fallu s'adresser à la Députation J permanente pour obtenir communication du ; procès-verbal de validation des élections ' communales de 1911. Il résulte de 1 examen i de ce procès-verbal que M. Cocq a obtenu, aux élections du 15 octobre 1911, 768 voix et qu'il est élu suppléant Tout est donc pour le mieux. - «ou— AU PAYS D'ANVERS i Le pont flottant des Allemands ! sur l'Escaut » t De la Belgique, de Rotterdam : « Cê n'est pas devant Cruybeke que les Boches vont placer le nouveau pont flottant qu'ils ont décidé de construire, mais bien à hauteur du fort de la Perle. Quelques lignes droites tracées sur la carte fourni-i ront d'ailleurs les raisons du choix de cet lerrf.pacement. La boucle de l'Escaut., de quelque manière que l'on s'y engage au départ de Gand, constitue une position bien périlleuse pour dies troupes en retraite. Ces messieurs auront beau retourner le problème, ils en viendront à la conclusion crue leur ligne de fuite doit laisser Anvers - sur la gauche bien sagement, bien tran-• quillement, faute de quoi nos Boches s'exposeront à un mémorable massacre. Pour Cruybeke, on y a placé quelques piquets et planchers, en effet, mais il ne s'agit qne d'un petit ponton d'accostage...» > —)xv(— A GAND Taxes communales Le gouvernement général vient d'autoriser îa Ville (car il faut que von Bissing se mêle — aussi — de cette question) à perce voir, pour 1916, les taxes sur les chiens, le terrasses, les célibataires, les entrées dan les locaux où des festivités et divertisse ments publics sont organisés, les loggias plus 25 centimes additionnels sur toutes le patentes. L'autorisation 4? percevoir la « taxe spé ciale sur le revenu cadastral » et la « tax de police » sera accordée sous peu. Si on veut bien me permettre une objec tfon, je trou\ e que la plus simple politess aurait dû faire mettre les célibataires avan les chiens. Il est déjà suffisant qu'on leu inflige une taxe « parce qu'ils ne sont pa; mariés », sans leur manquer de respect par dessus le marché. —)K)<(— DANS LES FLANDRES Les raids aériens des Alliés se muitiplien Les raids des avions alliés au-dessus de: f landres ne se comptent plus. La grandi satisfaction au'ils apportent à la popula iion est impossible à décrire. Tout le mon de voit en eux en même temps que le bom bardement intense à la Somme, le sigix précurseur de la délivrance. Ces raids son souvent des reconnaissances mais le plu; souvent il est procédé à des bombardements. Les points les plus en vue sont les croisements de lignes de chemins de fer les dépôts de tbirle espèce aux environs d< Gand, d'Audenarde, de Thielt, de Roulers etc. Les boches en sont arrivés à en avoii une telle peur qu'ils sont sur le point d< j faire "comme les oiseaux des champs lors qu'ils aperçoivent au-dessus d'eux l'^per vier vorace. Lorsciu'ils voient apparaitrf un épervier allié, ils perdent la tête. Mercredi 26 septembre, encore une e-rand, activité régna dans l'air. Vers 8 heures dt matin on vit 5 machines qui volaient à en viron 2500 à 3000 mètres au-dessus de l£ frontière. Elles venaient de l'ouest et s< dirigeaient vers le sud-est. De 8 1/4 à 9 heu res, des bombardements se firent enfendn de nouveau dans la direction de Gand. Un< quarantaine d'explosions furent nettemen entendues. Il en fut de même dans le début de l'après midi. On entendit encore de violents coups dans ta direction de Gand. —M ITALIE & BELGIQUE ~o— Les Halos et 13 pmo âe îalora Nombreuses manifestations de sympathie envers notre pays (Correspondance particulière du XX» Siècle) Rome, 9 octobre 1916. Au mois d'août 1914, de nombreus Italien® se trouvaient en Al ri que orientale allemande à raison dte leur commerce ; le , gouvernement allemand lies empêcha de> rentrer en Italie et s'opposa même à ce qu'ils correspondent avec leurs familles. Volé bien une preuve de la lovauté boche 1 L'Italie, à ce morrarnUà, n'était pas en guerre. Aux protestations officielles du cabinet de Rome, le cabinet de Barlin n'opposa que des réponses vagues et les Italiens demeurèrent captifs. Dons l'entre-temps, Bttffcw offrait son' parecchio avec l'arrière-penaée dfc le reprendre a.u plus tôt ainsi que Tisza l'a révélé l'autre jôur à la Chambre hongroise... mais nos compatriotes continuè-remt à être traités en ennemis. Les journaux italiens, en commentant la nouvelle de la conquête, de Tabora par les troupes beiges, ont fait ressortir cette mauvaise foi allemande, et ils ont eu tous aussi des expressions très flatteuses pour la vailiance de l'armée belge en Afrique. En Italie, on état anxieux de connaître le sort des Italiens à Tabora; on craignait que les Allemands ne les eussent transportés ailleurs. S'-Is tes ont Laissés à Tabora, c'est que' lé coup accompli par les Belges a été trop rapide et trop violent pour laisser <ujx Allemands le temps de quitter Tabora à l'aise. La presse italienne souligne unanimement ces faits et déclare que l'Italie doil une grande gratitude aux amis belges qui ont rendu la liberté à ses fils prisonniers en Afrique. Une preuve nouvelle de la popularité ' dont la Belgique jouit en Italie, a été donnée le 2 octobre à Rome. Pour fêter la daU dm plébiscite de Rome, les élèves des éco'eê étaient réunis devant le monument de Vie-i tor-Emmanuel, place de Venise, pour ' chanter des hymnes patriotiques. Au com-1 me m; ornent de la cérémonie, la musique ■ jouft les hymnes des Alliés, annoncés j>ai • des placards. Lorsqu'on annonça la Bra- ■ bançonne, la foule immense qui remplis ■ sait la place de Ven.se et une partie, di Gorso acclama longuement YEroico fielgio ' car en Italie on ne dit plus la Belgique tou ■ court, mais l'héroïque Belgique ; ces dew mots sont désormais liés pour toujours. ' car ils sont les termes d'une identité. Et hier encore, fi Milan. lorsque le prési ; dent du conseil Boselll îit que les arméei italiennes étaient fières de se battre à côt< de l'héroïque Belgique, le public, qui rem ■ passait le théâtre de La Scala, acclama | debout et très longuement, le pavs marty | risé par les Allemands. > Bruzio Romano, La vraie Russie ))0«—. • - LE ROLE DE LA DOUMA ET LE CULTE DU TSAR Un Russe rencontre dans la « Gazette d< Lausanne » (n° du 11 octobre), quelque: erreurs assez communes sur la vie poli Tique russe : « La Douma, écrit-il. a exercé une influence essentielle sur le régrime politique U est vrai que, placés en cela sur le inê me pied que l'Autriche, la Prusse et l'Em pire allemand, nous ne possédons pas 1< régime parlementaire. Néanmoins la Dou ma joué un rôle étendu. Jusqu'ici, elle i . déjà fait, tomber un certain nombre de mi î nislres. Qu'on se rappelle ies noms de Go remykine. Maklakoff, Jabler, Stchehlowi . toff, Khostoff, etc. L'empereur a rendu vi 3 site à la Douma • à l'occasion de la retraiû J des armées de l'an dernier, il a annonc< r qu'il voulait entendre, par la Douma. l£ 5 voix de la nation. C est là, on l'avouera, ur . langage qui ne manque pas de clarté. On a souvent affirmé qu'en Russie l'op position entre le gouvernement et la repré sentation nationale serait très vive. Ceis n'est vrai qu'en partie. Il n'y a pas de fos sé entre le monarque et le Parlement i Chez nous la dvnastie est aimée du peu pie, ceci pour de bonnes raisons ; Pierre . Ie-Grand Alexandre Ier d'un caractère s loyal et si humain Alexandre II, libéra teur deg serfs, le pacifique Alexandre III s Nicolas II, promoteur des conférences d< i La Have. peuvent certainement prétend ri ■ au respect et à la reconnaissance de ïeui - peuple. Aussi les mouvements antidvnas ■ tiques n'auront-ils jamais de succès cbe: i nous. i S'il v a chez nous une opposition entr* la bureaucratie et la représentation nationale. elle ne s'étend pas à la personne > du monarque. Le mouvement en faveur d< l'introduction, en Russie du régime parle i mentaire, n'est pas dirigé contre Tempe i reur. il ne vise pas à porter atteinte à ses ' prérogatives : il en veut directement à is i bureaucratie, à l'influence des hauts di ■ gnitaires. » CINQ PERSONNES ONT ÉTÉ BLESSÉE! î A GAND LORS DES RAIDS AERIENS i A la suite d'une attaque récente d'avions • franco-anglais, les personnes suivantes' on- AfA V\lpc,cAp<; * i Jules Leyn, 29 ans, grièvement blessé. « Alfred Beyens 15 ans, légèrement blessé • Veuve Vandemortelle 51 ans, légèremen blessée : Clarisse, fille de la précédente légèrement blessée. i Epouse Dhondt, 42 ans. légèrement bles fée. Fâcheuse politique Uu intéressant article de M. Moue dans le " Telegraaf" II ne faudrait pas croire que nous somme seute à nous étonner et a nous attriste d'articles comme celui que noue retev.îion l'autre jour dans la Vrij Belgié sous la s gnature de M. Juiiius Hoste. Les sentiments que noua exprimons soii partagés par d'innxmbrables Flamands, t s'il en falile.it une n ou vêle pretuve on la tnx verait dans l'article que vient d'écrire a Telegraaf ncytre confrère flamand August Monet, Directeur d'un journal flamand auversoi et mêlé d'epu.is de nombreuses années a 'mouvement flamand, M. Monet n'est pa suspect de parti pria contre les Flamand', leurs chefs ou leurs revendications. On va voir qu'il critique bien plus Uvt ment que nous l'attitude de lia Vrij Belg t et de ses directeurs. On verra comment apprécie, après l'avoir reproduite — dàrari. nous in-exlenso ? — la déclaration faite p M. Frans Van Cauwelaert au XX* Sièci pour î dprouver la flamandisation de l'I ; ve s Lié de Gand par les Borbe-s tout s abstenant de juger les complices de v Biseing. Voici les commentaires de M. Mon>-t : « Ce petit spectacle peut avoir «te plaasaut à nous 11 ne uou* plaît que modérément. Quand on demande a un Flamand si oui o non il accepte des Allenmn.ds l'université fi. mande, il n'a pas a prendre des allures c sphinx. Il doit tout de suite être clair dans ^ réponse : un « non » distinct, décisif. Et doit se désolidariser eusii complètement qu possible d'avec, ceux — quels qu'ils aient j. être avant la guerre — q.ui en donnant leur a pui aux. Allemands dans cette inaohiaveiitiu besogne de division, ont trahi leur patrie bel., et « le mouvement flamand ! » Ici, dc-s manières de sphinx ne viennent p.-le moin* du monde a propos. Et cela nous disons clairement aussi pour le journal de N Van Cauwelaert. la « Vrij Belgie ». où l'on i marque de plus en plus une tendance à tend] aux traîtres apivs la guerre une main secour ble. Chacun est obligé de constater maintenai que la « Vrij Belgié. » a des mots plus um» pour les journaux" beiges que poiu- les put» cistes au service des Allemands. Dana le d» • nier numéro on y fait une sortie contre 1< , « éci5\ains de guerre de marnais ai;: » n veulent rendre la N'éeriande et la Belgiqi étrangères l'une à l'autre, mais l'auteur <ii! Ii expressément qu'il ne veut pas du tout compile professeur Labberton au nombre de « c, ' écrivains de guerre dt mauvais aJol ». C^tte 1 ' juie vise uniquement la presse purement belg qui par conséquent aux yeux de ia « Vrij î> . gie » apparaît beaucoup' plus mauvaise qw i professeur Labberton. lequel veut livrer la Fia dre à rAlieniajïne pieds et poings liés 1 ; De pareils di'tincuos ne peuvent pes " 1 tolérés dans un journal qui se dresse comme -incarnait le sain ■ patriotisme belge, et qu: , puis des mois déjà mène une campagne air perfide que stupide contre les mesures que 1 Alliés prendront après la guerre pour ertsp j cher que l'Allemagne se trouve une seconi ; fois en état de surprendre le monde. La « Vrij Belgié >. se figure vraisemblab1 ■ ment être dan- la pleine lumière politique quai , ella en revient constamment i son peiif da< ■ d'une Belgique aui ne peut être lu vassale d a: grande puissance, ce qui signifie, à l'en <roir qu'elle ne peut être comprise dans une alliar , économique dressée contre l'Allemagne. Mai ce rabâchage aux apparences d'érudition, t-o tueux et faux, la saine intelligence a à oppoï-simplement ce fait froid et naïf : Sur chaque franc que le Beige fait gagner l'Allemagne, l'AUemiend prélèvera un centin pour acheter une balle qu'à la première occ sion il tirera sur le Belse. Et si le Belge cor prend bien, il pavera plutSf cinq centime plus pour un article qui ne vient pas d'Alton gne, en pensant : avec ces cinq centimes pave ma prime d'assurances contre un reno vellement du malheur de 1914. Voilà le raisonnement sain oui tient comp' de la réalité et ce que la « Vrij Beleie ». fr , dans ces derniers temps ressemble plutôt, à m veux, a la oolitique rte la chauve-souris qui ' été caractérisée nour l'éternité par Lu Fontaii dans le petit distique : Je suis oiseau : voyez mes ailes ! Je suis souris : vivent les rats I » Voilà ce qu'a écrit, dtans te' Telegraaf r 29 septembre, un journaliste d-int le c , vouemenit an mouvement flamand n'est )•? ' suspect. Le VY* Siècle n'a jamais dit a Vrij België la dixième partie des vérités q viennent de lui être servies par le directe! . de la Nieuwe Gazef. Aussi sena-t-il diffict . de faire croire aux Flamands que nos jug . ments sur la petite feuille néerlando-bek , sont inspirés par la passion politique c ■ l'animosité personnelle. £e 2'Emprunt français De la Défense national i SOUSORIRE N'EST PAS IMMOBILISE SON CAPITAL ; En souscrivant au deuxième emprunt c la Défense Nationale, on n'immobilise p£ ; son capital. : En cas de besoin d'argent, les porteui , ou titulaires de Rente française 5 % pei vent trouver auprès de la Banque de Frai , ce des avances sur leurs titres 8'élevar ; jusqu'à 80 % de leur valeur. Pour un capital effectif de 100 francs, i ' obtiendront 80 francs d'avance ? pour 1.0( francst 800 francs : et ainsi de suite. En demandant des avances à la Banqu de France sur leurs titres, les porteurs o titulaires en conservent la pleine proprit té. Ils bénéficieront, s'il v a lieu, de tout hausse de ia rente 5 % et pourront vend) leurs titres ou les retirer à leur gré. 1 En outre, les porteurs ou titulaires d Rente française ne doivent pas oublier qu leurs titres jouiront de l'un des marchc ; ies plus larges qui soient au monde, qu'il seront négociables en Bourse, où ils seror promptement assimiiés aux titres du pn mier Emprunt. Il leur sera ainsi loisibi de vendre leurs titres si les circonstance les obligent à les réaliser. Souscrire, ce n'est donc oas immobilise son capital, mais en conserver, au contra re Ta libre disposition, tout en le rendan , productif d'un intérêt annuel de 5,70 %. 23e ANNF.E — Sér?e Nouvelle.— Vendredi 13 Octobre 1926 N° 705

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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