Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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12 februari 1918
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s.n. 1918, 12 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d67q/
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yOATRIEME ANNEE. — N» 200 juo : T r) oenttmes '-S PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal I . ... - , LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28'", Rue de la Bourse, 28" Téléphone i 6^5 Belge ABONNEMENTS . France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestr Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois fr nur L'Allemagne et l'Ukraine Jacques BAINVILLE Comment l'Ukraine en est-elle venu* à signer une paix séparée avec l'Aile maarie et l'Autriche alors que les maxi malistes hésitent encore à capituler de vant le militarisme prussien? C'est uni histoire instructive et qui mérite d'ètrt racontée dans ses grands traits. 11 y a à peine deux mois, l'Ukraini était considérée comme le seul centre dt résistance contre la désagrégation et l'a narchie qui subsistât en Russie. J'ai en tendu à ce moment-là, de mes propre; oreilles, le représentant le plus qualifu ; du parti libéral russe et de l'ex-gouver riement provisoire déclarer que les am bassadeurs de l'Entente ne devaient plu: être à Pétrograde mais à Kiev. On cilai M. Ilodzianko, président de la Douma M. Teretchenko,. ministre des affaire étrangères de M. Kerensky, comme de exemples vivants de l'attachement de Petits-Russiens aux Alliés. Il n'est pas étonnant qu'on se snit fui tant d'illusions sur l'Ukraine à Pari et à Londres puisqu'elles étaient parta gées et entretenues par les Russes çu.x mêmes, Les intellectuels du parti cadel .vomine M. Milioukof ou M. Maklakol n'arrivaient pas à croire au démembre ment de la Russie. Leurs traditions rus ses et leur éducation occidentale s'uni: saient pour les persuader que l'unit russe était indestructible, comme l'es l'unité française. Ils S'iniaginaier qu'une fois l'ancien régime renversé. 1 Russie continuerait à se tenir debout e. vertu du libre consentement des peuples Ils croyaient que la .force du tsarism centralisateur serait remplacée par 1 sentiment national. Or, ee sentimer n'existait pour ainsi dire plus, sauf dan l'élite- inU4'lectueHû. .... « I II y a deux ans, en Russie même quand je demandais aux chefs libérau I comment, en bas de révolution, ils résen <> (Iraient la grosse question des « aile gènes », ils me répondaient avec coi fiance : « La liberté arrangera tout. Elle a d'abord arrangé 1a. paix sépare entre les deux Empires autoritaires c l'Europe centrale et la jeune Républiqi Ukrainienne. * * Même sous la main débile de Nicole II, la bureaucratie était encore une m; chine esj puissante qu'elle donnait à Russie lés apparences de l'unité. Il n'i I tait pas plus possible de se rendre comj H te. à Pétrograde, de la force de l'idf ■ Maximaliste, qu'il ne l'était, à Kiev c ■ découvrir le mouvement séparatiste. A Kiev, le mouvement était nié av< ■ énergie par les autorités. « L'Ukrainisrr H n'existe pas, me disait-on. 11 se réduit I (les manifestations littéraires qui n'or ■ pas plus de signification politique qi: I le; îélibrige dans le midi de la France. ■ Quant à interroger les chefs de l'Ukra I msme eux-mêmes, c'était peine perdue, S moins d'être entré dans leur confiam jf par un travail préparatoire cie plusieu) mois. De même, toujours en garde coi tre les indiscrétions et les trahisons, lt révolutionnaires se dérobaient aux rei contres avec les étrangers. Voilà comment on a cru, jusqu'à dernier dernier moment, à la solidité d tsarisme, puis à la possibilité d'une ri publique libérale unitaire, puis à ur République socialiste fédérative. Le Russes eux-mêmes ignoraient leur pay: Aujourd'hui, nous sommes placés e face de la réalité. Au lieu de ce qui fi l'Empiré russe, il y a des peuples noi veaux dont chacun reprend sa liber! et.oriente ses destinées au mieux de so intérêt ou de ce qu'il oroit être son inti Têt, sans se soucier de l'avenir de l'Ei rope ni du sort des autres nations. Le propre de l'enfance, c'est l'égoïsmi un êgoïsme impérieux qui réponc^ au besoins de la vie. « Cet âge est sans p tié », a dit La Fontaine. 11 en est des n; tions comme des êtres. L'Ukraine a voi lu vivre d'abord, et elle a fait bon ma ché do tous les principes que l'Entenl a inscrite sur ses drapeaux. L'Allem; gne et l'Autriche lui apparaissent con me des protectrices contre l'anarchi maximaliste avec laquelle elle est e liitte. Et la Rada, bien que compose uniquement de libéraux et de social! tes, n'a pas regardé si elle allait favor Wr l'impérialisme allemand en allai lui demander secours. Ce qui prouve, que, demain comm hier, l'intérêt sera la loi des Etats. I •es nationalités nouvelles qui apparai: sent ou qui,apparaîtront orienteront lei politique et leurs alliances non pas si lortj des principes idéaux et: éternel: mais selon les nécessités du moment T * • [ : Cela, l'Allemagne et l'Autriche le s, t vent bien et elles spéculent toujours sv ' les'faiblesses de la nature humaine. E Ukraine, d'ailleurs, elles avaient de lot ; é-'ue date préparé le terrain et ce n'e pas par hasard que le gouvernement r . Kiev a fini par signer un accord ave elles. Bien avant la révolufton, les ?ouve nements de Berlin et de Vienne, en me me temps qu'ils subventionnaient le anarchistes russes, encourageaient e subventionnaient les séparatistes. E Finlande comme en Ukraine, ils avaier i su se présenter avec un visage d'ami: Us réc-oltent aujourd'hui ce qu'ils or semé. Ainsi, la Ligue pour la séparation d l'Ukraine avait son siège à Vienne Dè 1915, elle professant ouvertement qu les Ukrainiens devaient préférer la ti te;lle autrichienne au joug russe. Un autre association, l'Ukraine libre, pi bliait. à Munich un bulletin en aile mand. Des propagandistes comme le-1 Lewiski, député ruthène au Reichsra soutenaient en toute occasion que l'I kraine ne pouvait attendre sa libératio que des puissances centrales. L'unive: sité de Lemberg, en Galicie autrichiei ne, était, sous la protection de l'auloril impériale, le foyer intellectuel du natù nalisme ukrainien... Conservatrice pour elle-même, rév< lutionnaire et diviseuse pour les autres telle est la politique allemande. Le si cret des succès qu'il lui arrive do ren t porter est là. Mais pour exploiter ces succès, il fai ; le concours du temps. Et le temps pressi 3 Les événements se succèdent avec rao 5 ciité. Sans doute, la diplomatie allemai de change rapidement son fusil d'épauli t Après avoir compté sur les maximal! s tes, elle se tourne aujourd'hui conti - eux. Mais ce sont de nouvelles besogne - oui s'apprêtent pour les deux Empire dont la population est surmenée. Comme l'a dit Scheidemann dans so mémorable discours à la Commission d Reichstag, rien, dans cette guerre, n'e: jamais terminé pour l'Allemagne. Nul' part elle n'a pu mettre le point final. E désagrégeant l'Empire russe, elle n' ( encore rien résolu. Et bien hardi m a voudrait prédire les avatars que rése i vn le bouillonnement des nationalité dans l'Europe orientale. ! 0 Jacques BAINVILLE. C ■ •WWW— — 1 LIRE EN 2" PAGE : s | L'affaire d4&~car<fcufc£- i général ; ^ Les communiqués des Alliés ; i- Les conditions de la paix ukrainiens )• « I WWW ■ n. ... i ... i '» Pourquoi e les socialistes allemands ne soutiennent pas les grèves i a Dans l'« Illustration » du 9 février. 3 " Lindenlaub, étudiant la situation int v rieure de l'Allemagne, écrit : i® « Nous nous bornerons à remarqua les faits qui, pour l'instant, nous parai ip sent concluants. L'autorité politique p tout de suite cédé le pas à /'autorité n, ■;i litaire ; celle-ci a. agi sans discussion pi ^ les procédés traditionnels de l'état c p siège, et aussitôt a.u flux impétueux a „ mouvemehi a succédé le reflux. Le s : cond fait est /.'ABSTENTION DE VOi i GANISATION SYNDICALE ET L'A' ' TITVDE CONCILIA TliICE DES CHEI £ DE LA MAJORITE SOCIALISTE. L Syndicalistes, en Allemagne continue, ,s à se désintéresser, en apparence, des at, talions politiques; en réalité ils sont po\ la politique réaliste qui, par le dévelo u pement de l'Allemagne en ressources u en puissance, augmentera, comme da, une société en paticipation, le bénéfi „ de chacun des participants. LE SYNL :S CALISTE ALLEMAND ESPERE Ql ; « LA PLUS GRANDE ALLEMAGNE n" FERA DE LUI UN ALLEMAND TOt lt JOURS PLUS A L'AISE. Quant ai [. chefs du socialisme majoritaire, en dé a guant trois d'entre eux au. comité t n la grève, ils avaient surtout pour b ■y de ne pas abandonner le contact avec !_ masse ouvrière et d'empêcher qu'el écoutât les quelques extrémistes qui se ; blaient vouloir faire échos aux maxi.m x listes de Pétrograd et aux extrémistes < j. Vienne. » L- Comptez suir ces citoyens-là, bonnes gen 1-- pour faire la Révolution allemande et poi r_ gagner la guerre !... .A ■*»*-*• t Abdul-Hamid ii l'ex-sultân de Turquie, est morl !C Berne, il février. 1_ L'ancien sultan Abdul-Hamid a succoi u bé, samedi, à une pneumonie. Un irai impérial décrète que les funérailles au/ro e lieu lundi, d'une manière digne d'un so !t verain. 5- Abdul-Hamid était no en 18-52. Il avait si i* cédé en 1870, su-r le trône de Turquie, à si > frère Mouirah V et, dès Uaniiée suivante, guerre éclatait entre la Turquie et la Ri \ sie. Les armées turques furent Laitues Europe comme en Asie -et ln naix de San S fano l'ut, ratifiée par le traité de Berlin le juillet '1878. L'empire turc en sortit à dei t- démembré r La période qui s'ouvrit alors Dour la Ti ri qule fut marauée par des troubles intêTiei firéquents. férocement réprimés qui valure 1_ à Abduil-Hamid Je surnom de sultan rou< 5t Son pouvoir despotique fut sapé progressé le ment par le parti jeune-tuiv qui organisa in coup d'Etat mii mit. sur le trône Mohamed ,frère d'Abdul-Hamid. Ce dernier fut transporté à Brousse où r- vécut dans la retraite.. Il vient dV mourir :\ ITALIE ET BELGIQUE Les souverains belges au front italien C v v La presse romaine commente cette visite avec enthousiasme " et salue l'amitié italo-belge cimentée par la guerre g ). Los souverains belges achèvent en ce naux de la capitale consacrent aux augus- moment en Italie un voyage dont nous tes visiteurs reflètent ces sentiments, ainsi 1- aurions parlé plus tôt, si une interdic- Su0 l'enthousiasme de toute la nation sta- • tion rigoureuse de la censure ne nous ' ft ues nouvelles emplissent la premiere r u ■ iPi ,i Rni Pa"e la " Tribuna » et du « Giornale >- Albert est aile rendre au Roi (pitaiia u qu'illustrent les portraits diu roi Victor-Emmanuel sur le iront italien la Albert et de la reine Elisabeth. it visite cju il avait reçue 1 automne der- La « Tribuna, » s'exprime ainsi : ; nier au front belge. De plus, les souve- . , i- rains belges ont profité do ce voyage „„C.fj f 'd" P ^urewe au nnur alW à Plni-pnop pmhrswr leur qure dans Le cours de la ^nqlantfi trage- P?, aLlei.d rlorencu emDras^er leu: /lje la guerrc sa signification est.sym ï. fille, la princesse Marie-Jo^e qui poiir-- ■ e;/e esi l'affirmation de la com- suit son éducation a la Maison de 1 An- niunauté d'idéal des deux peuples, qui est e nunziata. le fondement• de la politique à laquelle ;s La presse italienne a accueilli ce l'Italie a donné la sanction inébranlable dt 3. voyage par des manifestations de sym- la volonté nationale et d<' la volonté gou pathio enthousiastes envers nos souve- vernemeniale n rains et notre na.vs ileme avant dentrer «" guerre, l'italit offrit son cœur à la cause de la Belgique, u Nous nous réjouissons nous aussi de ,innt fe martyre fut un des mobiles de s or :t yo1 r ce voyage resserrer entre le peuple entrée dans la lice. La cause de la Belgi e italien et le peuple belge des iiens .de que, ainsi que l'a affirmé M. Sonniuo, es n plus en plus cordiaux. un des buts essentiels de notre, guerre, e ^ jamais comme sur la question belge les di ,j ... rectives du gouvernement ne furent plus L'ilincraire du VOyS^B conformes aux sentiments spontanés da [c . h masses _ . , . , février. i,a ,, Tribuna » relève ensuite la siprnifi Le roi et la reine dï"s Belges sont arrives catjon spéciale de la présence de la reinf dans la zone de guerre le 6 cintrant; ils ont EUsabeth, svmbode'pacificateur de toute; • ete-reças par lo rot et la reine d Italie, le j holTfiurB- df! ]a ff;i6rre, prince Hurobert et la .princesse Yolande. Le u „ (iionl,a;,e trois r» SSSHÎ sa» S» italiens. Le lendemain, le roi et. la reine de charte, mit donne a la vis.tè royali !• des Belges onl parcouru les lignes du «ne siff.mfication qui dépassé les formes ■ Trentin ; puis, le 8. se sont rendus à Ve- "K"!68 -'u protocole. Il ajoute Mise où, tandis que le roi passait en revue Le gouvernement italien s'associe pleine. les troupes de la marine, ht reine Blisa- vient et cordialement à toutes les vianifes beth et la reine Hélène visitaient les hô- tablons des puissances garantes de l'iridé pitaux, le comité d'assistance civile, l'église penclance de la. Belgique; dér.itièœmem St-Marc et le Palais Ducal. ~ encore, parlant au nom de l'Italie. M. Son Le 9, ;le roi de Belges c-t le roi d'Italie nivo proclama que la question belge m ont parcouru la ligne de la Piave ; les peut pas être mise sur le même pied qui souveraines, la princesse Yolande, le prince la restitution ou l'échange d'autres terri Humbert. se sont rendus à Padoue où ils toires occupés pendant l(L guerre sam ont visité les hôpitaux et. la basilique Del constituer un précédent qui justifierait le Santo. La reine Elisabeth a fréquemment violation des traités. I. exprimé son indignation pour In. barbarie Le journal relève ensuite l'identité d'i 3- des ennemis qui s est acharnee sur les mo- vues du gouvernement italien et du gou numents comme elle s'est acharnee sur la vernement belge ; cette identité de vues Belgique. Partout, les populations ont fait dit-il. est la consécration de l'immense af aux^souverains belges un accueil très sym- faction que les Italiens ont vouée au> " pathaque. (Radio). belges, affection qui rend plus intimes le: / LE ROI ET LA REINE SONT REVENUS r,a/Ç®;°rts -entré les deux peuples et plu; DANS LE MIDI cordiales Je^s relations entre deux dynastie? ir . dont rorigine corammne est la volonté d?.' Nice, il fevner. peuples..Puis il ajoute : v Le rni et la reine de Belgique, venant La visiile du roi Albert et de la reim e- d Italie, sont de retour siïr la Côtp d'Azur. Elisabeth est. la plus solennelle manifes 1_ (Radio.) talion d.e la solidarité des deux nations qu r- luttent pour le même idéal ; leur retour t 'S Les commentaires des iournnnx !ailions la^eriéetàFMêpendance.;eUe apport, oc vauiants défenseurs du Piave le salu ^ Rome, 10 février. des héroïques défenseurs de l'Yser. ■i- (De notre correspondant particulier) < V « Kpoca >> dit que le roi Albert, par sï ,r présence en Italie, répété à ce pays que les Cest hier a la dernière heure du jour causes de la Belgique et de l'Italie sont in P' que Rome apprit le voyage des souverains dissolublement liées. La' rencontre des au belges en Italie et leur visite au front, au -gustes reines et des deux princes acquier is Grand Quartier Général du roi Victor-Em- une siginMication symbolique qui n'échap ce manuel. La nouvelle fut accueillie avec pe pas à la subtilité (méditative.-de tout h I- joie, et les articles que la plupart des jour- peuple italien. — Bruzio Roman/). i *Ii faut iiriier gc aui rfiissit... re le. \il M. Paul Descbanel ayant dit à la So' la bonne, samedi, au cou**s de la manifestî )e lion dont a rendu compte le XXe Siècle ci ' dimanche que le Comité de l'Effort, de I ' France et. des Alliés n'avait pas reçu u centime des pouvoirs publics, M. Charlf le Maurras a écrit à ce propos, le lendeinaii dans Y Action français : s, Il est à craindre quç les pouvoirs publii îr s'entêtent à primer les œuvres méritoire. c'est:à-dire qui procèdent de bonnes intei tions, mais végètent • or, à égalité de vert et de dignité, il faudrait primer ce qx réussit afin qu le succès en fût multipli Mais le kantisme en vogue parmi les hon t mes de la génération, antérieure à la nôU n'a pas encore permis- de comprendr ceh Nous connaissons un pays en guerre o plusieurs bureaucrates et quelques hon mes politiques sont.» demeurés stupides lé — comme on disait au xvrï0 siècle — en d' couvrant, à la lecture des lignes ci-dessu ll. qu'ils font tous les jours, depuis trois ar et demi, du kantisme sans le savoir. ;c- o mânes de Monsieur Jourdain., ô Moliè: in {éternel la is- il faudrait primer ce qui réussit, d in Maurras. Quelle folie ! 11 faut primer < 'e* qui ne réussit pas,, ce qui est contraire 15 l'expérience et au bon sens, ce qui ne pêï ni vivre de ses propres forces. 11 faut Imita lr_ — il n'y a qu'une lettre changée — ce qi rs prouve, en réussissant, son utilité, voire s nt nécessité. re. Telle est la politique, telle est 1a. pratiqi constante des Etats mal gouvernés. lillt Xe coûtent cher. Elles rapportent gros à que ' ques fonctionnaires. Rapportent-elles a il pays seulement le dixième de ce qu'elh coûtent ? On discutera plus tar<;l... "lie traits secret de la Baltique existait bien I- LE MINISTRE D'ALLEMAGNE EN SUEDE EST OBLIGÉ DE L AVOUER n Stockholm, 11 février, s Le ministre d'Allemagne s'est empresa i,. de donner au* journaux, suédois un com mimique pour répondre a.ux révélation s faites par Trotsky à un rédacteur du « Po ; liiiken » et d'après lesquelles l'Aliemagn avait signé à Petrograde, en 1907, un trait ji seoret reconnaissant à la Russie le droi de fortifiea' les îles d'Aland. M. de Lucius s. après avoir cité le passage de cet accori i_ secret où il est question de l'abrosatioi ■e éventuelle de la Convention^ de Paris d i. 1,856, poursuit : ^ « Notre accord était naturellement su ; bordonné à la condition que la Russie ot „ tienne d'abord le cornsentement de la Sué de.La Russie avait d'ailleurs déclaré qu'ell ne cherchait qu'à faire abolir une stipula s tion gênante pour sa souveraineté et n fortifierait pas les îles. Le fait qu'à Brest I.itovsk. malgré la multiplicité des ques 'e .tions à régler avec la Russie, i'Allenia^ i ! a posé au point de vue suédo.is. la questloi li des îles d'Alarrd; montre assez où se trou vent les véritables amis de la Suède. >■ à, La presse de droite enregistre naturel ,( lement avec satisfaction les protestation d'amitié du ministre d'Allemagne, mais le ,i journaux libéraux et socialistes y consa a crent des commentaires plutôt ironiques e font ressortir que cet aveu souligne la poi c tée des révélations de Trotsky. — Radio. 'S : ; LIRE EN 4" PAGE : LA V!E MILITAIRE UN CHEF MAXIMALISTE TROTSKY payé par l'Allemagne - il cin/>àfa ? Trotsky, le vrai dictateur actuel de ïa Russie, forganisateur et l'homme d'action derrière ce théoricien qui a nom Lénine, est-il sincère ? Telle est la question que se pose et essaye de résoudre de Petrograde, M. Claude Ariët. correspondant du « Petit Parisien ». Il semblerait qu'après les documents publiés la semaine dernière, la question ne se pose pas. Trotsky était payé par l'Allemagne, ïa chose est péremptoirement établie. Mais la psychologie d'un Russe est autre que la nôtre; et quand ce Russe se double d'un juif authentique, comme c'est le cas pour Trotsky, rien ne doit plus étonner. Trotsky est parfaitement capable d'avoir accepté l'argent boche pour son œuvre personnelle, celle-ci fût-elle de saper le trône de son impérial bailleur de fonds. La vraie question est celle-ci : Quelles sont les mobiles d'action de Trotsky. C'est à celle-ci que répond M. Claude Ane t. Trotsky est une personnalité puissante : regarquablement intelligent, véritable connaisseur des passions humaines, il est une volonté organisatrice qui sait s'imposer «à un entourage. On ne peut admettre que cet homme si bien doué ait cru à la stabilité du régime qu'il a instauré. Trotsky a pu être bouffi d'orgueil jusqu'à penser qu'il pourrait jouer les Allemands. Mais les Allemands ne sont pas nés d'hier à la politique et Trotsky .n'a appris cette difficile science, dit i\î. An et, que dans les cafés de Genève ou de la place cf'Jtalie à Paris. Il n'a pu non plus s'imaginer <g;ue îl'Allemagne tolérerait à ses portes ce foyer d'excitations populaires qu'est le maximalisme. Mais il n'en est pas moins réel que cet homme crée toutes sortes de difficultés à tqus ceux dont il approche, ennemis ou amis. Qu'y a-t-il donc dans ce personnage énigmatique ? De la haine, répond M. Anet. Trotsky a lutté vainement pendant vingt ans contre ; médiocrités qui le dépassaient et l'annihilaient, lui pourtant si supérieur. Trots-• te h ..-v- o. U.- wwlertie.. o.{.- il eu sape ies fondëhTents' sécniîàirés. Le tsarisme a jeté ce malheureux dans las rachats de la Sibérie: Trotsky s'est vengé contre le tsarisme. La France l'a expulsé en 1916; l'Angleterre le retint un mois dans un camp de concentration à Halifax. Trotsky se .venge contre la France et l'Angleterre, parle insolemment aux ambassadeurs, réclame le rappel des agents diplomatiques qui lui déplaisent. Trotsky, tyran de la Russie, venge les avatars de Trotsky, exilé politique. Ce portrait doit ôt.re exact. Aujourd'hui qu'il semble en avoir fini avec l'aventure de Brest-Litovsk où il a écrasé de son dédain les junkers allemands et autrichiens, ! Trotsky veut se donner la satisfaction de traiter d'égal, à égal avec d'autres puis-' sauts de ce monde. Il envoie en tournée diplomatique son acolyte de Brest-Litovsk, . Kamenef, le maximaliste que le « Petit ' Parisien » montrait lui aussi, la semaine ' dernière, encaissant les marks de la Deut-! sche Banji. Kamenef vient, dit-on, officiellement.. informer les Alliés de la « marche des pourparlers à Brest-Litovsk ». Les qua-1 tre défaitistes du Soviet venaient en juillet ; dernier, officiellement, pour convoquer ."les Italiens, les Fra.n19a.is et. les Anglais aux - futures assises de Stockholm. Trois mois | plus tard, deux divisions d'Italie lâchaient pied dans le Carso... Kamenef ne vient pas seul : il est accom-J paginé de ce socialiste suisse Platten., qui ; recevait, il y a trois semaines, une balle ' de revolver destinée à Lénine, avec lequel ' il voyageait en, automobile dans les rues de Petrograde. Que faisait là ce. conseiller ' national ? — demandait le « Journal de ' Genève » du 22 janvier — car M. Platten est conseiller national de la Confédération helvétique neutre et impartiale, comme en témoignent MM. Greulich, Grimm et Hoff t mann. Nous n'avons <pas à répondre à cette ' question. Mais il nous est permis de demander : Que.viennent faire chez nous M. Kamenef et ce M. Platten ? pr.nrv — www Notre feuilleton paraît aujourd'hui en 3*" page. . — www ; L'Allemagne dirige les opérations j en Finlande contre les maximaliste; t » Stockholm, 11 février. 1 Contrairement à la nouvelle reproduit* 5 par les journaux du 9 février, il semble qu( la ville de Tammersfors soit encore ai pouvoir des gardes rouges. 11 se continue par contre que l'Allemagne s'efforce de mettre la main sur la Finian " de sous le prétexte d'aider le Sénat finian dais à rétablir l'ordre. Les opérations des « blancs » sont dirigées par un officier ba j varois, von Seidlitz. qui, après avoir été " prisonnier à Jrkoutsk, traversait la Fin lande pour rentrer en Allemagne, au mo ment où la guerre civile a éclaté. 11 es 1 aidé par plusieurs sous-officiers de la Lé ' gion finlandaise qui auraient regagné indi viduellemém leur pays par la Suède. On ignore encore si lè-s deux bataillons * de chasseurs finlandais d'un effectif d'en ? viron 1.800 hommes qui, après avoir reçi - l'instruction militaire en Allemagne, doi I vent être transportés en Finlande, ont déj£ - débarqués. D'après les dernières nouvel )' les, un bateau finlandais aurait été envoy< pour les charger en Allemagne et en ra mener également 100.000 fusils, et on croi qu'il sera attaqué à son retour en Finlkn de par un croiseur que les Bolcheviks fe raient sortir d'Helsingfors. L'abdication russe est une honte dit M. Jules Destrée à un iournal de Pétro?rade Pétrograde, 10 février. M. Destrée, député socialiste de Char le'* roi, ministre de Belgique à Pétrograde, vient d'accorder une interview, dans laquelle il a dit : La Belgique désire la paix, la Belgique a vu couler le sang, elle est pillée, affamée, mais elle ne cédera pas, préférant la lutte et la mort à la servitude. Nous nous battons, non seulement pour nous, mais pour la liberté du monde. Les ouvriers socialistes belges notamment ont. un tel sentiment de solidarité internationale et comprennent si bien leurs sacrifices qu'ils aident actuellement tous ceu>x qui .résistent à la force brutale et veulent la fin des giierrés. Je déplore profondément ce que fiait la Russie actuellement ; la détresse peut être une excuse, mais n'est pas une justification. Nous sommes plus malheureux, que les Russes et cependant nous ne cédons pas. Nous voulons comme la Russie une paix démocratique, mais nous la défendons, tandis que la Russie l'abandonne. La Russie accepfte la loi de l'Allemagne : nous préiférarions succomber plutôt que d'accepter un maître. J'ai honte, moà socialiste, de voir que la première nation socialiste s'inscrit dans l'histoire par une pareille abdication. Je ne condamne -pas les Bolcheviks, je tiens à déclarer mon admiration pour la façon dont Trotsky défendit a Brest-Litovsk la paix démocratique ; mais, quelque belles que soient ses phrases, .j'aimerais mieux dos actes. Je ne prends point parti entre les Bolcheviks et les social-révokrtion-na.ires encore moins énergiques. Les Bolcheviks, s'ils se soumettaient à l'impérialisme allemand, ne feraient, qu'une capitulation séparée, alors que le rêve des social-révolutionnaires est d'entraîner les Alliés dans une d^ faillar>/\o cr.<&rnSxn.l>P — . WtWl IF PèTRIflTISMF ÏTAMiWIl Tous unis contre les Boches (»07 1 électeurs » pour fonie l'agsloméraltfh bruxelloise ? L'Allemagne cherche à masquer par um battage de presse le peu de succès des menées aktivistes en Flandre. L'Agence Wolff annonce de Bruxelles, 4 février, que les prétendues élections flamandes pour le Conseil de Flandre suivent leur coui-s normal : que jusqu'à présent de grandes réunions publiques, auxquelles des milliers de> personnes assistaient., ont eu lieu dans une centaine de centres importants d«u pays flamand ; qu'à Gand, Bruxelles. Anvers, Lou-vain et Lokeren surtout. Tes manifestation» eurent un caractère impressionnant; qu'à Gand, un cortège de 8 à 10.000 personnes traversa la ville, et se rendit au marché où la statue de Van Artevelde fut couronnée de fleurs par une foule enthousiaste. Or, il "résulte de renseignements certains recueillis par le gouvernement belge, que ces informations sont un tissu d'inventions.La vérité est qu'il n'y a nulle part del consultation électorale instituée en Flandre et qu'il ne saurait y en avoir, toutes les libertés étant suspendues et l'opinion publique étant cadenassée par îe pouvoir occupant qui a établi, même en dehors do la zone des armées, un régime analogue à la loi martiale. Les meetings organisés par les Allemands n'ont rien d'un 9orut-in. Ce sont des rassemblements d'aXlidés, convoqués pour acclamer des listes et motions foutes faites qu'on représenté ensuite comme l'expression de la volonté populaire. Les réunions aktivistes de Bruxelles, d'Anvers, de Gand et d'ailleurs dont parle l'agence Wolff n'ont eu aucun succès. Par exemple, le meeting du 20 janvier, S' l'Alhambra de Bruxelles, le premier de la série convoqué après la fameuse « proclamation de l'indépendance de la FïandTe », a réuni seulement 607 personnes au lieu de 3.000, chiffre donné par la presse allemande. Ce sont ces 607 individus qori ont élu des députés aktivistes pour toute fag^ glomération bruxelloise, qui compte plus de 750.000 habitants !... A Anvers, la manifestation aktiviste qui a eu lieu le dimanche 3 février, a donné lieu à des incidents significatifs. En dépit des mesures de police sévères prises par les Allemands et du déploiement des forces militaires, les barrages de troupes ont été débordés par une foule immense qui a sifflé et hué la manifestation. A Gand, une mission spéciale a été envoyée de Berlin auprès du député flamand) Aiiseele, leader connu du parti socialiste belge, pour obtenir sa participation au mouvement aktiviste ; Anseele a refusé en1 ne cachant pas son mépris. La manifestation dont Wolff fait état naï été qu'une parade des comparses de l'en* nemi se déroulant au milieu de l'indifférence dédaigneuse de la population. * La réaction contre les traîtres aktivistes . est d'ailleurs générale en Flandre. Les conseils communaux s'en font l'expression. Ceux des villes de Bruxelles, d'Anvers et de Gand, entre autres, ont élevé des protestations unanimes contre la tentative da démembrement politique du pays. Nos Alliés ne se laissent pas abuser par les manœuvres iioches Nous sommes heureux de le constater à la lecture des journaux des pays de l'Entente. Nous avons déjà cité plusieurs ex traits d'articles significatifs à cet égard. Joignons-y aujourd'hui un article du Ti nies (j».° du 0 février) où le crand journ&i

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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