Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 februari 1917
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s.n. 1917, 07 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pv51/
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'Zi" ANNEE — Série nouvelle — N" SRî IL.© 3Vin«épo tO ceœtfmes (S Ceatîntes an Front) yERfttEDI 7 FEVftffiR IS/O, RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Guterberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE: 28'", rus de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NEURAV LE XXE SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS franc*,..?. 2fr.50 par mois ' 7 fr.SO par trimestr» Angleterre. 2sh. 6d. par mois a . 7sh,6d.partrimestro Autres pays 3 fr. — par mois ' 9 fr. — par trimestr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Aimistratii & jnnu ou à l'Office de Lonares Ias petites annonces sont également reçues à la Société Européenne d« i'nbiicitc, 10. rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. NOTES DU FRONT SOUS LE GEL Sur les bords de l'Yser Combat d'avions Comment on reçut les. Boches (De notre envoyé spécial au front) ■— Et les inondations de l'Yser ? — Une plaine de ylace. — Mais alors les Boches peuvent passer, comme en 1795 l'armée du général piehegru s'emparant d'Amsterdam... — Ne vous alarmez pas, monsieur le Stratège, les Boches peuvent essayer. Ils Seront bien reçus... L'inondation s'est transformée eu une feigantesque plaine de glace. En quelques (endroits seulement, sans motif apparent, subsistent quelques « étangs » dont l'eau, semblable de loin à une vaste tache d'encre, frissonne sous le souffle de la bise. Les canards sauvages qui ne trouvent plus d'autres lieux où barboter à leur aise s'y donnent rendez-vous et leurs troupes s'y mélangent. Mais à la première «pproche "suspecte, leurs bandes se reforment et l'une après l'autre s'enfuient en files, en de longs battements d'ailes simul-ilanès.De ci, de là, sur la couche unie, principalement aux environs des fermes, des miettes de glace, des débris de briques eu des grumeaux de terre indiquent que ^ennemi a récemment bombardé ces points. Les trous d'obus dans la glace au Peu d'être circulaires comme ils le sont <ians la terre ont des contours des plus lirréguliers. Deux sillons presque parallèles dans la couche solidifiée décèlent l'endroit cù ont ricoché deux obus. Des soldats entreprenants s'en vont en glissant explorer des ruines dont l'approche a été défendue jusque-là par les taux. Deux hommes ont déniché un tronc id'arbre. ils v attachent une solide corde iet les voilà 'partis vers les tranchées, re-anorquant cette aubaine excellente par ces îemps froids. L'énorme bûche glisse derrière eux sans qu'ils paraissent faire le moindre effort. Les sentinelles s'érigent, bordées contre froid d'une espèce de chasuble de peau ide mouton à l'épaisse toison frisée. Des {fantassins, la tête entourée, sous le casque, ■d'une écharpe, le collet relevé, assis en iftercle à croupetons autour de braseros à k-oke, se chauffent les mains tendues vers Iles flammes. D'autres de nos piottes, icouchés côte à côte dans leur abri, où, teomme dans les caves, la température est (sensiblement plus élevée qu'à l'extérieur, Se réchauffent mutuellement. ' Un homme se rend à un poste avancé ten marchant dans un fossé dont les bords dérobent presque entièrement à la vue l'ennemi. Là où la terre émerge, on voit les entonnoirs creusés par les obus, recouverts jd'un véritable couvercle de glace. Mais 3'eau qui stagne au fond du trou, sans Idoute absorbée par la terre, disparaît jpetit à petit et ces « couvercles » non soutenus se brisent l'un après l'autre. Comme le niveau de l'inondation subit, Suivant Je flux ou le reflux, des variations continuelles, la glace se lève ou s'abaisse imperceptiblement avec des craquements insolites qui deviennent sinistres quand tombe l'obscurité. En certains endroits, motamment à proximité des caneaux, la jcouche n'est plus horizontale. On ne peut t'y risquer qu'en rampant. Malgré le froid, l'aviation montre fline extrême activité. Tout récemment, fun de nos pilotes de chasse — qui fcorte un nom célébré dans l'air populaire liégeois — a livré combat à un appareil (ennemi au-dessus de Dixmude. Le biplan ennemi, mitraillé de près, a rompu le (combat et a piqué brusquement. Il parais-jsait chercher à atterrir sans délai. Les [sentinelles d'infanterie ont vu une colonne >de fumée s'élever du sol au moment où D'avion ennemi paraissait s'y poser. Un ! vilain oiseau de moins sans doute. C'est un exploit remarquable sur le front belge, maigre terrain de chasse pour les virtuoses de l'aviation vu la rareté des appa- irrailc hr»plip« 1 .* * * Les fantassins allemands ont profité de 3a gelée pour tenter des incursions dans mos lignes ou des coups de main sur nos ^postes avancés. Plusieurs fortes patrouilles vsont sorties des avant-postes ennemis de 3mis les Tanks, près de Dixmude, jusqu'à a ferme aux cochons — ainsi dénommée (évidemment, parce que les Boches l'oc-jeupent — en face de Pervyse. Mais nos ^sentinelles ouvraient l'œil et un feu roulent d'infanterie et d'artillerie a brisé net |ces tentatives. Et pour leur ôter l'envie (de recommencer, notre artillerie a dé-iversé en moins d'une heure deux ou trois Èmille coups — un véritable trommelfeuer j—- sur les repaires d'où étaient sortis ces (patrouillards. Des patrouilles sorties des environs^ de (Driegrachten furent reçues avec le même ^cérémonial. — On les a dressés ! me disait le lendemain en souriant, un de nos artilleurs. Le bruit de la canonnade apporté par 0e vent, vers l'arrière, était tel que les pékins » à 50 kilomètres du front et [plus, ont cru à l'arrivée imminente des [Boches. A Iîet-Sas et au sud de ce point, les 'Allemands ont essayé de pénétrer dans jnos lignes.-Le terrain y est complètement ^bouleversé par les projectiles. Les entonnoirs s'y coupent et s'y recoupent. Les eaux gelées de l'Yperlée, mince filet d'eau xjue les trous d'obus ont transformé en un chapelet de lacs en miniature, sont recouvertes de débris de toutes sortes et <le_ mottes de terre. Des tôles ondulées qui recouvraient les abris ont été projetées au loin : l'une d'elles, percée de plusieurs trous, est restée debout, figée en terre. Des arbres qui bordent le canal, il ne reste plus guère que la partie inférieure. Encore les violentes explosions des bombes de tranchée ont-elles dépouillé la plupart de ces chicots de leur écorce : on sLirait des arbres fantômes, C'est là que dans la nuit du 29 au 30, après une violente préparation d'artillerie tant sur nos lignes que sur les boyaux de communication des groupes de fantassins allemands sont passés à l'assaut. Malgré le bombardement furieux, nos soldats étaient à leur poste. Les ennemis furent accueillis à coups de fusils, de grenades, et de baïonnettes. Quelques-uns des nôtres payèrent de leur vie, leur héroïsme, au cours du corps à corps qui se déroula sur le parapet même des tranchées. Mais les Allemands, décimés, durent fuir et les quelques Boches qui parvinrent à franchir le parapet furent expédiés en un tournemain dans l'autre monde. Nos bons voisins les Anglais nous ont donné à cette occasion un excellent coup de main.Leur formidable artillerie a aidé la nôtre à piler consciencieusement les ouvrages allemands. Et, après trois heures de bombardement, alors que les Allemands étaient définitivement muselés, nos excellents amis nous demandaient : — Faut-il continuer la correction ? A. MATAGNE, L'opinion espagnole et les alliés Encore une manifestation en faveur de la Belgique Nous recevons de Barcelone le télégramme suivant : Le journal « Justieia » publie une splendide lettre en faveur de la Belgique et des Alliés que lui a écrite M. Oumersindo Azcarate, recteur honoraire de l'Université centrale et frésident de l'Institut de Réformes sociales à Madrid. M. Azcarate rappelle les libertés consacrées par la Constitution belge de 1831, œuvre des catholiques et des libéraux réunis. La vie politique belge, ajoute-t-il, fut incomprise et inappréciée de l'Espagne. Signalant les divisions actuelles du parti catholique espagnol, le leader républicain affirme qu'Antonio Maura est entièrement favorable aux Alliés et il déclare que c'est une grave erreur de croire que toutes les droites soient germanophiles. M. Azcarate ajoute que la Belgique et son Roi sont unanimement sympathiques pour leur abnégation et leur valeur et il salue dans le cardinal Mercier le véritable type de la beauté morale.Cette lettre avait été écrite avant la publication de la note allemande aux neutres, relative an blocus sous-marin. M. Azcarate a télégraphié à la « Justieia « un post-scriptum où il déclare que cette note lui parait une énormité. ECHOS ) ! Brave petite Belgique !.. A la„ veille dur -geste d'énergie du Président Wîlson, .M. Anatole Le Braz avait consigné damé-«la Remue des Deux Mondes (numéro du 15 janvier) le sursaut d'indi-gnation p rovoqué-aux 'Etats-^nis-par l'accumulai ioiî> cies crimes allemands. Quelle éloquence dans ce mot recueilli* par l'écrivain français des lèvres de M. Paul FulLer, un grand légiste américain mort, il y a quelques mois, d'avoir vu tant de violations du Droit. <c Brave petite Brique! disait M. Paul Fuller. Son nom seul est un soufflet sanglant pour nos politiciens de la paix à toutyrix... » La.presse et-la guerre Dans^ce même article, de lia Revue des Deux Mondes, M. Anatole Le Braz rapports le& impressions d'un -ctes premiers journalistes des Etats-Unis, Herbert Co rey, correspondant de guerre des Associa• ted Newspapers. , Herbert Corey-avait quitté les-Etats-Unis à l'ouverture, des hostilités avec l'intention de suivre les opérations militaires du côté anglais. A Londres, on lui refusa net l'autorisation nécessaire et Corev, vexé, se rabattit sur l'Allemagne. Il y fut accueilli à bras ouverts et se vit accorder toutes les facilités souhaitables pour l'accomplissement de sa tâche. (( Quand on a tant a se louer des gens, disait Corey à M. Le Bra^, on ne leur mesure pas non plus les éloges. Ceux que je décernai à l'âme germanique, et qui vous ont paru si choquants, correspondaient, je crois, sincèrement à £e qu'on m'exhibait d'elle, sinon à ce que j'en pénétrais. » Il fallait quelques manifestations de barbarie comme la joie délirante dont femmes et enfants saluèrent à Berlin le torpillage du Lusitama 'pour ouvrir les yeux du journaliste américain. Il s'enfuit alors et voulut « voir » de l'autre côté des Iranchées boches. Cette fois, i! reçut de l'état-major français un accueil charmant et il put contrôler à l'aise ses impressions d'Allemagne. Cela lui permit d'ouvrir les yeux des millions de lecteurs de ses journaux et d'apporter sa, part au travail dont l'opinion américaine nous offre aujourd'hui le résultat. L'expérience, ici, s'est heureusement terminée parce que les circonstances l'ont favorisée et qu'on avait affaire à un homme loyal. Mais n'eût-il pas mieux valu ne pas le décourager au début de la. guerre? Et les procédés dont il fut victime ne rejetèrent-ils pas du côté de l'Allemagne et définitivement d'autres auxiliaires précieux ? Il y- a, là. sur le traitement à faire à la presse en temps de guerre des leçons aui méritent de n'être perdues nulle part. GRANDE-BRETAGNE ET BELGIQUE — X — «Tout m est iiiiïé m iss Mis G0ii61 frère pi lit être protégé, aidé, mm» \ déclare le cardinal Sourne ù un grand journal italien Rome, le ri février. — Le cardinal Roume, primat d'Angleterre, a les déclarations suivantes su « Corriére d'ttalia •> : ; puis affirmer que du généralissime en i dernier fantassin anglais, tous n'ont . qu une idée : assurer au monde une paix durable qui supprime la. course aux armements. Mon pays a tout fait pour évi- ] ter la guerre,•mais la violation de la neu- I tralité belge ne pouvait le laisser inditfé- : rent. La Grande-Bretagne veut que l'on croie sa parole et que nul ne puisse en douter. C'est pourquoi, dès le premier jour tout Belge est considéré par les Anglais comme un frère qui doit être protégé, aidé, secouru. Les Anglais, comme tous les peu* pies de l'Entente, désirent la paix. C'est pourquoi ils feront la guerre jusqu'à la victoire, afin qu'il ne soit pas dit que les responsables de cette épouvantable tragédie, ceux qui ont déchiré les traités et "les ; conventions, marchent dans l'impunité et se glorifient de leurs crimes. Il y a bien chez nous quelques hommes qui prêchent la paix à tout prix, mais personne ne les ; suit, ni aui Parlement, ni dans la nation. 1 Les .catholiques anglais sont absolument solidaires des hommes qui sont au pou-voir. Vous pouvez le répéter. Quant à moi, je dirai à mes concitoyens que l'Italie veut lutter jusqu'à la fin pour la noble cause de la justice, de la liberté et du droit. * — L'ÉPILOGUE de l'expédition Shackleton Les sept derniers survivants sont sauvés Le navire « Aurora », parti depuis le mois de décembre pour secourir dix membres de i l'expédition antarctique de sir E. Sackleton, ! abandonnées depuis près .de deux ans en ; hivernage dans la mer de Ross, annonce par télégramme sans lit qu'il a recueilli le 10 janvier sept survivants. Sur les dix abandonnés, un était mort; du scorbut, les deux autres avaient péri dans un ouragan de neige en. tentant de faire la i traversée de la pointe Hut au cap Evans. * | la dégringolade du change ennemi La. rupture diplomatique germano-améri-» caine 'continue à avoir une répercussion sur ,1e change aillemand. Dans la séance de lundi, à la Bourse de Genève, le change allemand a perdu 4 fr. 3;>, 'tombant du pair 1*25 francs à SO fr. 20- Le ohanjzje autrichien a perdu- 4 fr. 25, j tombant à 50,50 (au lieu de 10-5 francs). - APRÈS LA RUPTURE — X — te ufiialM oe te letiipe et ta Mm anttaiie Il continuera d'être assuré régulièrement parles Etais- Unis eu par d'autres neutres i Malgré les exigences, nouvelles du gouvernement allemand touchant le contrôle du chargement des bateaux ravitaillant la Belgique occupée et malgré la rupture des relations diplomatiques între Washington et Berlin, on nous assure, dauis les milieux fljui s'oceuneat spécialement de cette grave question que le ravitaillement (ie no»-compa.trio-tes opprimés n'est pas, pour l'instant, mis en péril. Les Belges, nous dit-on, peuvent avoir l'assurance que la Grande-Bretagne, la France et tous les neutres, les ■Etats-Unis en tête, sont disposés à accorder leur complet concours au go\werniement belge en Tue d'assurer le ravitaillement de notre pays. De son côté, le Times apprend de Berne que la Hollande, la Suisse et le§ puissances scandinavos auraieint conclu, un arrangement pour reprendre, ïsi cas de guerre, le travail de la Commission américaine. >»-< 1 te généra! Lyautey au iront belge Sous avons dit que le général Lyau-tey vient- de faire au front belge vne ra~ iride visite. Le ministre de la giterre français, ac-compagné du chef d'escadron Del/rmts chef de son état-major particulier, lies commandants Bénédict et de SuzanneS et du. lieruteTiant d'Ormesson, a été reçu au Grand Quartier Général par le Roi Albert qui lui. a remis le Gra-nd Cordon de l'Opdre de. Léopold. et la. Croix de guerre. Le général Lyaut-ey a eu une longue entrevue avec le général Ruquoy, chef de l'étal-major général et a assisté dimanche soir à un dîner donné en son honneur par le baron de Broqueville, ministre de la guerre. Parmi les invités se trouvaient le colonel. Génie, attaché militaire français et les membres des autres missions étrangères• Nouvelles de la Pairie Belge A BPoJZELLlS Le jubitè. (L'une religieuse attachée à la prison tle Forest Nous avons annoncé, il y a une huitaine de jours. Je jubilé de 60^années de profession religieuse de sœur Bo-naventure, clans le monde Henriette van Loon, attachée à la prison de For-est. Ce n'est pas à l'ordre des Dames de la Miséricorde qu'appoirUerit la vénérable religieuse, mais à la Congrégation des sœurs de la Providence et de l'Immaculée Conception, dont la maison-mère est à Champion (Nain ur). Elle compte 61 années de profession religieuse ; c'est îe 60e anniversaire de -sa vie de surveillance à la prison des femmes qui a été célébré. A COURTE,AI Une arrestation Lue coquille typographique nous a fait donner le nom de a Gtlsoni » ;t 1 aivoeat et député suppléant de Coura.rai, que les Allemands ont déporté pour un motif inconnu. C'esi -< G i lion > qu'il fallait lire. Notre compatriote est interné depuis le? 6 novembre dernier au Zuvilgefangenenlager n° III à 1 lavelberg (Bra.ndeburg). 11 ira subi aucune condamnation et est interne, ainsi qu'il a pu l'écrire à un de ses amis, ten qualité de détenu politique. DANS LE LIMB0UEG Le gravier de Meuse pour les iranchées A Neerhaeren, avec la baisse des eaux, les dragueurs ont recommencé ;ï extraire du gravier de Meuse. I<!hanii£rs sont "rès actifs Le gravier est chargé sur bateau au canal et. transporté ensuite vers les chantiers île chemins do fer, notamment à Visé, et vers le iront. Le ravitaillement Ces magasin-, de ravitaillement destinés à procurer au public .les denrées que ne vend •pas le Comité de Secours seront, installés à Liepeitbeck Tongres, Toos et Stockheim. A DINANT Les œuvres de bienfaisance IJ.no tombola au profit des œuvres pouT la protection de. Femme e>t de l'Enfance vient d'être organisée. Ces œuvres sont : Cantine Mater.nViie, Crèche, Ouvroir, Lait et œufs aux malades. Pour les enfants, y a. d'abord la Cantine maternelle, où châque jour un dîner gratuit est servi à de nombreux gosses de la ville ; ensuite vient la Crèche, où sont recueillis plusieurs enfants en bas âge qui reçoivent là tous les ^aliments nécessaires à i leur développement. Pour les femmes nécessiteuses <îe la ville iq y o : 1° L'Ouvroir, qui -occupe journetlle-•iLent de -nombreuses femmes et, jeunes filles dinaaila-ises à des 'travaux de couture leur permettant, de subvenir à leur existe,n--ce- ; 2° L'œuvre Lait et œufs aux malades. DANS LE HAINAUT Les œuvres île bienfaisance \Le « 'Fonds ■Eli'sabethJ », teù est le titre d'une œuvre de -charité récemment fondée à l'initiative du délégué américain, M. ■Cars-terè-Gumotté. M. CaTsters s'est, rendu compte de l'insuffisance des institut/ions d'en-tr'aide existantes et -.il préconisa, lu. créa-tion d'une « )?uvre> de secours immédiats ». L'idée fut agréée et lorga-nisme nouveau a pour but de venir immédiatement en aida à toutes les -infortunes. La fondation Elisabeth s'étend sur les arromdisemonts de Char-leroi. Soignies et Tlniin ; elle sera: dirigée par les. titulaires des comtés -régionaux de secours, auxquels se joint. M. (iirs-ters en qualité d'administrateur délégUé. Pour l'arrondissement de Charleroi, ce sont MM. 'Puisse" Pastur et. Dr ion du Cli&pois qui ' cocnpesent le comité directeur. — Suivant des nouvelles de Berlin, Un froid Int.ei.i-e continue de régner en Allemagne. La baie de Dantzig est. gelée. Sur le front oriental, de nombreux soldats meurent de Iroid dans les tranchées. LES ÉTATS-UNIS Ali BORD DE LA GUERRE 1 Washington, on parie de la formation d'un ministère de coalition L'Amirauté britannique interdit Se départ de tous les cargos ! Londres,- G février. — On annonce que M. Wilson formera un ministère. de coalition dès que les hostilités seraient déclarées, en faisant appel aux hommes les plus capables, sans tenir compte de leurs idées politiques. De leur côté, les chefs du parti républicain et du parti démocrate à Washington discutent en ce moment quelle procédure devrait être adoptée en cas de guerre, ei? tenant, compte de l'approbation unanime que le pays a donnée à la position prise par le président. On parle de la formation d'un ministère de coalition et on met en avant pour faire partie de ce cabinet les noms de MM. Taft, Root, Georges Wickers-ham et Olney. M. Root serait secrétaire d'Etat dans ce nouveau ministère. L APPROBATION DU SENAT AMERICAINWashington, 5 février. — M. Stone, président de la commission des relations extérieures, dépose un ordre du jour relatif à la rupture diplomatique. Cet ordre du jour se termine par ces mots : <( Le Sénat approuve la ligne de conduite exposée par le président Wilson dan? le discours qu'il a fait au Congrès. » Conformément au règlement, la discussion ne pourra venir que demain. PREPARATIFS DE DEPART DU COMTE BERNSTORFF Washington, G février. — On prend deg dispositions pour que le personnel de tous les consulats allemands aux Etats-Unis ac-! compagne le comte Bernstorff..-Le groupe les fonctionnaires allemands s'élèvera à ; plus de :300 personnes son ifînérâireSera probablement Cuba et l'Espagne. LE DEPART DE M GERARD i Amsterdam, 5 février. — On mande de Berlin (officiel) : « Ce n'est, que dans la matinée du 5 février qua M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis, a reçu instruction de demander ses passeports. » i LES BANQUIERS AMERICAINS SONT PRETS A SOUTENIR L ETAT | New-York, G février. — M. Frank Van-I derlip, président de la « National City | Bank », qui s'occupe des intérêts de Roc-• kefeller, déclare que les banquiers sont ; « fin prêts ». « Le marché financier, dit-il, est dans la meilleure situation possible; nous ne pourrions pas être mieux préparés pour l'état de choses actuel. Lew banques sont prêtes à .absorber sans un murmure l-émission proposée de 2.5Q0 millions de bons du Trésor. » Les commissions de direction des compagnies de chemins de fer annoncent qu'elles sont prêtes à accéder à toute demande du gouvernement concernant le transport rapide d'articles destinés au ravitaillement dans n'importe quel endroit-du pays. LE PATRIOTISME DE L'AERO CLUB AMERICAIN New-York, G février. — L'Aéro-Club des Etats-Unis offre tous les fonds qu'il possède au gouvernement afin de contribuer au développement des services .d'aviation de l'armée. QUEL SERAIT L'APPUI DES ETATS-UNIS Le capitaine américain- Fortescue, qui fut officier d'ordonnance de M. Roosevelt, a fait, au sujet de l'appui éventuel que les Etats-Un7s~nous apporteraient les déclarations suivantes : « Les Alliés peuvent-ils compter sur l'appui immédiat de l'armée américaine, je ne le crois pas-. Elle dispose de 99.000 réguliers auxquels il faut ajouter des miliciens. Mais tous ces hommes sont encore insuffisamment préparés -pour intervenu' efficacement dans la guerre moderne. À mon avis, il leur faut encore cinq ou six mois d'instruction. « La flotte, au'contraire, peut de suite se mettre en action et elle est composée.' de fortes et solides unités. En outre, je sais que nos officiers de marine se sont sérieusement préoccupés de la lutte contre les sous-marins. Us ont fait, dans la baie de New-York, des expériences, d'attaque avec des canots armés de canons de- petit calibre et de mitrailleuses qui ont donné les meilleurs résultats. Nos contre-torpilleurs formeraient une escorte solide aux convois de munitions. <; Les Etats-Unis pourraient servir puissamment, les Alliés en multipliant tes usines de fabrication de -munitions. D'abord, les usines du gouvernement sont toutes pretes à donner leur maximum de rendement; ensuite 8.000 autres usines peuvent être transformées en usines- de guerre. » AUCUN NAVIRE ALLEMAND N'A ENCORE ETE SAISI New-York, G février. — Une note officielle déclare qu'aucun navire allemand' n'a (né saisi et qu'aucun 1 d'eux ne sera saisi aux Etats-Unis i\ moins que la guerre ne soit déclarée. Lorsque le président Wilson apprit que -des navires 'allemands étaient gardés à vue, notamment à Manille, par les ou toi rités locales, il déclara : i- Nous ne ferons rien que nous n'ayoii* absolument le droit de faire. Lorsque nous agirons, nous le ferons en, nous appuyanf sur des principes, non sur la nécessité. » LES EQUIPAGES ALLEMANDS SONT GARDES A VUE Londres, G février. — Une dépêche d® San Francisco à l'« Exchange » dit que le* équipages des navires allemands « Sera-phîne », « Neptune » et « Atlas » sont gar-, dés à vue. D'autre part, à New-York, le transfert îi la station d'émigration d'Ellisdsland des* équipages des navires austro-allemands iiu ternés dans le port, a commencé. 19 hom« mes ont déjà été transférés à Hoboken. L'équipage du « Kromprinzessin-CeciliÀi a été transféré à sa propre requête à boni d'autres navires allemands du port. UN REQUISITOIRE AMERICAIN CONTRE LES AGISSEMENTS ALLE-MANDSNew-York, G février. La presse américaine, -en passant en revue les torts in~ tligés par l'Allemagne aux Etats «Unis admet qu'ils sont plus frappants et plus nombreux que ceux qui poussèrent les Américains à combattre, en 1770, l'Angleterre. Le gouvernement allemand a mis en doute, amoindri et violé les droits souverains des Etats-Unis sur leur propre territoire. Avec l'appui de LOGO agents payés, d'espions et de criminels, dont beaucoup», étaient du service du gouvernement, il m. violé les lois américaines, conspiré contre l'industrie, et le commerce, suscité des grèves et. des émeutes, fait placer des explosifs-sur les navires, dans les usines et dans* les entrepôts et maintes fois détruit par des bombes ou par le lèu les existences et) les biens des Américains. Et c'est ce gouvernement qui veut aujourd'hui défendre au peuple des Etats-Unis l'usage des mers qui lui revient de tout droit. Tel est le réquisitoire que formulent les-plus grands journaux des Etats-Unis. LE SENAT AMERICAIN VOTE UNE LOI CONTRE LES IMMIGRANTS Washington, 5 février. — Passant outre; au ve-to présidentiel', le Sénat a voté par 62 voix contre 19 la loi sur les immigrants, qui comporte un examen tendant à révéler ceux qui sont illettrés. Les débats ont été animés, le projet, devant maintenant recevoir force de loi apré-* avoir été combattu pendant 23 ans et avoir/ subi le veto de t-roks présidents. (On sait que cette loi vis,? particulièrement les Orientaux -e-t avait déjà motivé d-.-^ djiîftCIultés'âvec le .lapon.) , importante usoisien us rwauié firitaiip Stockholm, 5 février. - Le ministre rie.? Affaires étrangères annonce que VAmirauté britannique a interdit le départ lie tonx, les navires acluellcitient dans les ports an-qlais, à V-exeeption des navires transport tant des passa (fers. Les derniers exploits lies pirates UN NAVIRE ANGLAIS AYANT A BORl* DES FEMMES ET DES ENFANTS EST TORPILLE SANS AVERTISSEMENTLondres, G février. --- Officiel. — Un f ous* ! marin.torpiflla -sans- a vertissement, le 1:7 uo-j -vembre dernier, à 120 milles '.le In terre* j la iplusi rapproché.-?,' le vapeur britannique^ City'Of-Blrnimijiiani't av-ant à bord 145 hommes d'équipage eC 170 -passagers. d*v:t 'JO? femmes et enfants. I La- boule, étais très forte. ! miiSins, e.n moins de 10 nvinuij.^ ton: • !• i ciialoupes 'furent nvises à la v.ner- <eî Signèrent du navire pendant que le capitaine* suivant les nobles tradition.?, de. la. r ri britannique, restait seul et.' sombrait ww&z la navire. Le capitaine fut aailvt\ u:n • denvi-heatre. plus tard. Un navire.-i^'pital rcev.o'l-lil- tous .! s naufragés trois beurcs a,prùs : mais le (io: e. e ■et trois marins manquaient à «l'appel ; o k présuime qu'ils ont été noyés. La conduite, des feanme-s el des enfanlA' fut admirable. Us liaient -descer.dus dan^ les chaloupe? aussi calmes que s'ils se rendaient à la salle à manger. Une fois assi ses dans les embarcations, les i'erames s'é:' >:nj> mises à chanter. UN VAPEUR NORVEGIEN EST TORPILLECopenhague, G février. — (in n a toi-pillé.le. vapeur norvégien Odni. Huit hommes ont é-fé recueillis par un patrouail-leur. Cinq autres ont été recueillis par uu second vapeur norvégien. | Doux hommes de l'équipage de 10dm | ont-été tués-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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