Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 januari 1916
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s.n. 1916, 22 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63b3x/
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22a ANNÉE. — Sérieïiotiveîle. — N° M-< Le numéro ; 10 Centimes (5 SIMTSMiS M FIkONT) Dimanche 22 Janvier 1916 BÉDACTION & ADMINISTRATION IBta rta de !a Bourse — LE HAYRS Téléphone: Le Havre n* 14.05 Directeur : FBRSASD KEBRÂT routes tes communications concernant la rédaction doivent être adressée 38*,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFiCE: gl ,Panton Street (Leicester Squares,w). nâ^rââÊînrâ£ÏMB«=M LE XXe SIECLE ABONNEMENTS I Franc* ....... 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trimestre Angleterre.... 2sh.Sd. par mois. u 7sh.6d. par trimestre Autre» pays.. 3 fr. » par mois. a ..9 fr. » par trimostr# PUBLICITÉ S'&drosser à l'Administration du jùvrnâl au Havre ou à Londres Annonces 4' page» Ofr. 40 la llgno Petites annonces** page: Ofr.301a!fgn o Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de Publicité, io, vue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien Ibelye paraissant au Havre £a jtnrtdidion «illaire es temps te guerre ie^ 'la uînale militaire. L'un- d eux suspend, poui a durée du temps de guerre, le Pou^7°} fr •a^ato- contre les décisions de £ tar«£ ton militaire. L'autre autorise le Roi.à. sus Cire en tout ou en partie, en raison d, Scessités -militaires, par un arrête dékbér 3 des Ministres, l'appel contre te mkXÏ décisions. Les commentaires don ^^rêbfe-tois ont été l'objet ne renden ïlas inutiles, semMe-t-il, quelques .piecision 5Tv cette matière grave et délicate- ^ La question, de savoir si les jugements de •onseils de guerre en campagne sont suis ■entibles d'appel est controversée. Elle » fsérait,pas, si le législateur, avant entre ,ris la révision du code de procédure pe «le militaire, qui date d un «èolo. ava* icconïpli sa tâche. Mais il ne la faite qui noitié : si bien que cette procédure est au ourd'lwâ réglée, ipour 'une part, par la Je lu 15 juin 1899. pour l'autre, par le vieu: ode du roi Guillaume, dont certaines dispe iitions doivent d'ailleurs être, tenues pou acitement abrogées, comme inconciliable «rit avec la Constitution elle-même, soi ivec des lois postérieures. H est hors de doute que le code de loi l'admettait aucun recours oontre les dis lisions des conseils de guerre en campagne tes dispositions subsistent-elles à cet egar iu ont-elles cessé d'être en, vigueur ? 1» ouïr militaire a décidé récemment, ~ar Tjl'.' àeurs arrêts, qu'elles ont été abrogées pa a loi du 15 juin 1899.) D'autre part, c'est un fait que les Cliam ires n'ont pas abordé la discussion de 1 lartie dtu nouveam code où eussent été spt ifiées éventuellement les conditions de l'af iai, et c'est un fait aussi que les auteurs d irojet s'étaient rendu compte que, dans çei aines circonstances, l'exécution immédiat l'une sentence rendue en temps de guerr >eœt apparaître comime une nécessité. Il 'avaient si bien aperçue q«e., sans admel re, en principe, la suppression de l'appel 1s croyaient devoir permettre au conseil d Suerre siégeant en temps de guerre d'ordor xer que la condamnation sera sans appel r •ecours en cassation et immédiatement ex< mitée. Cette néœssité, toutes les législations l ^connaissent. Comme le disait 16 rap-pot eur de la commission chargée de nous prt jarer un code nouveau, « la suppressio le tout recours contre le jugement est un ègîe généralement admise par les tribunau le guerre. » Pour ne parler que de pay ciliés, chez lesquels on ne niera pas le sou< l\me bonne justice, les décisions des cor eils de guerre, dans l'armée britannique ie ont susceptibles d'aucun recours Iféme en temps de paix, les jugements de OTisetts de guerre, en France, ne sont pa insceptibles d'appel, car Ile recours eni.rev lion n'est reoevable contre eux que s'il es omdé sur une erreur de droit, en sorte qu': i plutôt le caractère d'un pourvoi en casse ion qrae d'un appel proprement dit. Et, c secours en révision, l'article 71 du codie d usfîce militaire autorise le Président de I République à le suspendre temporairemer mx armées, par un diécret rendu en. conse: les ministres : on sait que dès le moi l'août 1914, le Président de la République isé de ce droit. Cette suspension entrain également celle du pourvoi en cassatior ;i bien que, depuis les .premiers iou-rs de 1 •uerae, il n'existe plus aucune voie de n »ars, en France, contre les jugements rer tus pai- les conseils de guerre aux armées L'arrêté-loi du 28 (décembre dernier n' 'ait antre cihose que d'investir le Roi d nouvoir qu'a exercé sans la moindre cr ique, M. Poincaré. Jusqu'à ce jour, le Re l'en a pas usé, et la cour militaire cont me de recevoir et de juger les appels, tor :orame en pleine paix. On peut être assi •é, nous semble-t-il, que le Roi n'en user? iontenu par l'approbation du conseil de ninistres. que dans la stricte' mesure o' les nécessités évidentes le lui imposeron Jue, dans telles ou telles conditions de guei :<e, ces nécessités puissent apparaître, que iicamme de bon sens le contestera ? Et, pou l'en donner qu'en exemple, qu'adviendrai 1 de la discipline dans une place assiégé tu dans une guerre de mouvement s'il su lisait à tout condamné, fût-il assassin, de serteur, espion ,traître, d'en appeler à un juridiction hois d'atteinte, pour éloigner d =a tête un châtiment cent fois mérité ( Faire la nique à la justice ? T1 ne faut pa qu'en présence de l'ennemi, le prétoire d la cour militaire polisse être envahi par de plaideurs qui n'auraient à se plaindre qu de l'indulgence ou de la rigueur des pr< mlers juges. Mais il importe, d'autre par qu'au cours de la procédure, nul ne sd privé des garanties que lui assure la le <îue le jugement soit rendu confoi-mémer S. celle-ci et qu'on puisse réclamer devai une juridiction supérieure le bénéficie de 1 loi qui aurait été méconm Dans les circonstances présentes^ ai mettre lo pourvoir en cassation contre le décisions de la juridiction militaire, aloi que la cour de cassation siège à Bruxelle dans le territoire occupé par l'ennemi,atboi qui organise librement l'appel, qui l'occorfl nés le moven de tenir indéfiniment la in tice en échec. Sera.it-il tolérable que la, fo.î taisie du pire criminel puisse dans ces joui tragiques où se joue le sort de la patrii prévaloir contre les nécessités de la n pression. On a parlé de garantie constiti tionneffle méconnue. C'est à tort. La lo qu'organise librement l'appel, qui l'accord eil tel cas et le refuse en tel autre, orgi nise librement de même le pourvoi en ca sation, san9 que la Constitutibn lui impe; aucune entrave L'appel"existe-t-il en tenir de paix pour les criminels condamnés pc nos Cours d'Assises ? Nullement. Or, : régime actuel conserve le droit d'appel tous nos condamnés des juridictions mil taircs devant la Cour Militaire, attentive îa juste application de la loi pénale. bans doute, une garantie de plus : cel' de la Cour de Cassation, ne serait point dédaigner ; s'il y faut momentanément ri noncer, la faute, en est aux événements. Encore faut-il constater que la situâtio qu'elle crée à notre armée est celle qu'a' Captent toutes les armées alliées, dont ai cune ne connaît, en présence de l'cnnem le pourvoi en cassation. les exigences impérieuses de ta défense nationale". tel est le problème. Difficile en lui-même,il l'est davantage encore pour une armée dont les éléments sont en partie sur le sol étranger,et coupée de toute communication avec l'ensemble de notre organ," sation judiciaire.Quiconque voudra, comparer la façon dont le problème a été résolu dans l'armée belge aux méthodes suivies , dans les autres armées devra reconnaître que, sur ce point comme sur tant d'autres, j notre faicuté d'adaptation aux circonstan ces ne s'est pas trouvé en défaut. : Le ciffMjrtr à Esie L RECEPTIONS ET AUDIENCES Mercredi, le cardinal Mercier a déjeuné chez son collègue anglais, de cardinal Gas-quet et jeudi un déjeûner a été offert en son honneur au Collège Belge. Ce déjeûner, qui j avait un caractère tout intime, a réuni autour' du cardinal et de Mgr de t'Serclaes, président du Collège Belge, quelques pré-lats.. belges parmi lesquels l'évéque de Na-1 mur .qui devait quitter Rome quelques : heures plus tard. ; Vendredi, Je cardinal Mercier a reçu de * nombreuses visites notamment de plusieurs " prélats importants de la curie. r \ Ï1 devait aussi recevoir en audience la J colonie belge. Le « Temps » a publié à ce ^ propos cette dépêche de son correspondant , . romain : É « De nombreuses demandes avaient et^ * ! -adressées à la légation belge près le Vati-î .can, pour obtenir ^a faveur d'assister a la , réception, mais la légation a fait répondre qu'étant donné l'exiguïté des locaux, il avait " été décidé que la réception serait exciusive-I ment réservée aux Belges habitant Rome 'ou de passage. Quelques journaux avaient " annoncé que le cardinal MercieT' prononcerait hce propos un discours important que déjà l'on attendait avec curiosité, mais la ; légation a fait officiellement annoncer que, . « conformément à l'usage, aucun discours e ne sera prononcé ». s Le cardinal mercier s ET les catw4>l3qye5 italsens Rome. — Le cardinal Mercier a reçu les ^ membres du comité directeur de l'Action Catholique italienne. Le président, le com-i te' délia Torre, lut une ^adresse ou U fait l'éloge de la charité de. l'évêque et de la fer-" i meté du citoyen; il montra les grandes mis-s ! sions de l'Eglise qui a ui\ double b.ut : la J i pacification 4ôs peuples et la tlefeniie^de leutris droits sacrés naturels. 11 expn-ma r I le vœu nue cette mission _ s accomplisse p heureusement, afin que la paix triomphe de l noiweau parmi les peuples. s Lo comte délia Torre salua 1a Belgique ® ' ressuscitée, piropagatriœ de la foi dans le 1 progrès chrétien. Le cardinal répondit. Apres avoir remer cié i! loua l'héroïsme du peuple belge oui. ' confiant en Dieu, souffre l'épreuve, fort dt ! ,son droit et de la sympathie de tout le 5 m'ondc. ; L'évêque (Je Namur a quitté Rome. Ce , ! soir, le Pape a reçu le cardinal hollandais j Van Rossum. LES FAITSDUJOUR | »0« s La situation politique intérieure reste trou-a ble au Luxembourg. La Gazette die Franc- 3 fort écrit que cela est clairement démontré > par le l'ait que la démission du ministre a M. Loutsch n'a pas encore été approuvée et que le budget de l'année courante n'a pas été l" voté régulièrement par la Chambre. Le chef '■ du groune socialisle a demandé au président I de la Chambre des députés de convoquer le II Parlement en séance extraordinaire pour : discuter tous les moyens de mettre fin à la 11 situation actuelle. l'WlMVWWVV 4 11 y a en Suède de nombreux indices du revirement total de l'opinion publique. On se 5 rappelle le récent discours du trône où le roi, s faisant allusion aux visées teutonnes de domination économique, déclarait énergique-ment qu'il ne permettrait pas que les indus- ,f tries suédoises tombassent aux mains de r l'elranger. Aujourd'hui, l'on signale que tous les g journaux suédois accueillent favorablement !_ ta décision prise par le gouvernement de renforcer les défenses militaires du pays. ' Ils voient dans l'application de cette, mesure ® le meilleur moyen de protéger la Suède con-tre les prétentions de l'Allemagne. 3 imvmvm e Les représentants des puissances neutres s à, Pékin ont derm'iidé des ordres à leurs gou-e versements respectifs au sujet de la recon-naissance éventuelle des Kuan-Shi-Kaï. L'Autriche a déjà notifié au nouvel empereur t qu'il peut compter sur sa reconnaissance. ;, twvwvvwvV t Sut l'ordre de Pékin, deux divisions seront x détaeliées des troupes mandchoues pour être a envoyées m Ywinan dont ta population sympathise avec le mauve rirent révolution-lia ire. * JMWVVWIM 5 U apparaît dg Rlus en plus que la Houma-s nie s'oriente vers tes puissances de l'Eu-tente. C'est ainsi que la Russie vient de con-®- sentir à lui livrer 5,000 chevaux, et que la Grande-Bretagne rien;, d'autoriser un etii-pra,at roumain de f?30 millions, à couvrir par f les achats de céréales. :■ Les empires du centre, on le verra plus loin, font cependant des efforts acharnés !" po'ur empêcher le glissement de la Rouma-'> nie vers nous. Espéwns qu'ils resteront $tc-e rites. ^ Ll'.aUU'.Vi Nos ennemis ne négligent rien pour s'in- „ féoder définitivement le grand, duché de ^ Luxembourg avant que ne survienne la dé- 0 bâcle. C'est ainsi qu'on agite beaucoup ac- ,L tuellement, c'est la Nouvelle Gazette de Mu- l_ nioh qui nous le révèle, la question du ma- ■ liage, de la grande-duchesse avec un archi- ' due d'Autriche. q ivu<wvvvvvV à, a Xich, oh U s'est rencontré avec Ferdi->- 'mn4 <te Bulgarie, te Kaiser a prononcé un discours orgueilleux où il a vanté l'invinci-n bililê des armées allemandes. Les deux mo- > nargues ont échangé des congratulations i- redondantes. Le roi Ferdinand, dans une i, péroraison récitée en latin, a appelé son impérial complice « fltoriosus ». Les huma- Leurs mensonges ïïa dsHSSîi officiel à une ssavells inmïiea sllasa&dfi —o— Dans leur campagne de mensonges destinée à diviser les Berges et à énerver leur admirable résistance, les Allemands ont re. couru dans ces derniers temps à une nouvelle invention. D'après, les feuilles de mark qu'ils emploient pour leur pro'pagande, la décision lançant la Belgique dans la résistance ne serait pas l'oeuvre du gouvernement unanime. 4 Dans la nuit du 2 an 3 août, les membres du gouvernement et les ministres d'Etat, réunis au Palais de Bruxelles, se seraien trouvés à parité de voix — les uns estimani qu'il fallait barrer la route aux Allemands ies autres jugeant qu'on devait les laissci passer C'est lo Roi qui serait interveni alors et aurait l'ait pencher la balance dv côte de la résistance. Dans son éloquent rapport au Roi sur U nomination des nouveaux ministres, M. di Eroqueville a coupé les ailes à co nouveai canard : « Le 2 août, dit-il, à la séanco où fut déci dée l'attitude de la Belgique, les Ministre; d Etat apportèrent, au pouvoir exécutif, l'a^i pui de leurs conseils, et tous, sans excep iion, approuvèrent la résolution prise. » Ghacun savait depuis longtemps que 1< Roi et les ministres à portefeuille et d'Eta s'étaient trouvés unanimes pour s'oppose au passage des Allemands. Mais, en présen ce de ce nouveau mensonge boche, i! étai intéressant qu'une voix autorisée le démon i. officiellement. ta les belges sais peur la guerre jusqu'au bsu' \nm&£ alliés des sodaiislssêmt M. Emile Vandervelde a prononcé jeud soir à Lausanne un nouveau discours qu mérite» d'être signalé. Flarlant à la Maison du peuple, devan un public essentiellement socialiste, le bel ge, a renouvelé l'assurance de la eiétermi nation absolue des socialistes des pays al liés de noursaiivre la guerre jusqu'à l'heu re des réparations intégrales. « Comment, s'esit-il écrié, pourrais-je mi trouver assis avec des socialistes allemands autour du' tapis rouge d'une table de réti ni n, lorsque, sur le tapis rouge des champ de bataille s'affrontent encore des mili tants dans les camps opposés ? » Il rappelle ensuite les efforts du parti so cialiste international II revoit les réunion où, trois ou quatre jours avant la guerre à Bruxelles, se trouvaient les dirigeants di bureau socialiste international : Keir Har die, Vaillant, Jean Jaurès, Hugo I-I-aase. Au moment de se séparer, tous juren d'adresser un appel aux prolétariats d( leurs pavs et Haase et Jaurès se donnen l'acéolade. Le lendemain, Jaurès était assassiné e trois jours plus tard, Haase, la mort dan: l'aime, votait des crédits de guerre, en es sayant de les justifier. <! Aujourd'hui, a ajouté M. Vandervelde mailigré un accord sur les principes, socia listes alliés et socialistes allemands sont sé parés par un abîme. L'Alsace^Lorraine, d'abord, se dresse entr, eux. L'Ateace-Lorraine, que les socialiste: allemands sont unanimes à vouloir garder l'Alsace-Lorraine qui, pour les socialiste: français, est toujours un morceau do 1; patrie, car le droit est imprescriptible çom me la justice, et quarante ans de domina tion allemande ne sauraient justifier 1: spoliation passée. Comment aussi établir des relations avei les eozia'Memokrates qui .ont voté pour l'empire ? Mai-gré une main offerte, nous ni la serrerons pas, car l'autre est encore dan: celle du kaiser, toujours taehée du sang bel ge et français. Sans doute le courage d'une minorité so ci-aliste allemande est à admirer : Rosi Luxembourg, Liebknecht, Bernstein, Kauts ky Hugo Haase. Mais aujourd'hui ce n'es qu'une minorité.Serait-ce même l'unaniriiit, du parti socialiste allemand qui voudrai la paix nque nous ne pourrions pas. Ci n'est pas avec lui que nous aurions à né gocie-r et à traiter ; c'est a.vec ceux qui com mandent les armées du kaiser et qui fou lent notre sol. Tant qu'il en sers, ainsi, lorsqu'on vien dra nous parler de paix, d'une paix précai re nous nous boucherons les oreilles obs tinénnent. nous maintiendrons l'unanimili élu peuple bcslge sans distinction de partis Jusqu'à la fin nous resterons fidèles à notri engagement : vaincus, peut-être ; soumis jamais ! 11 n'v a d Internationale possible qu'en tre nations libres, et la première condi-tior nécessaire pour sa réunion future, c'es epie là Belgique &t la France soient libérées Sans doute, tous les gouvernements on quelque lointaine reeeonsabilité dans, la terrible crise actuelle : mais il ne faudra! pa.s fausser la balance . Seuls les empires centraux, seules l'Au triche et, l'A'Slemagnel sont1 responsables immédiatement et directement. » Qua.nt aux neutres « leur devoir est d'in terpi'éter sainement leur neutralité » et « d( no pas garder un silence obstiné devan les crimes commis ». Comme toute la Belgique, comme ton-leg alliés, M. Vandervelde « attend avec pa tience et certitude "heure ôe justice et d< lumière qui payera tout ». Une ovation frénétique et des cris d< « Vivo la Belgique ! » ont salué l'orataui - 1 fi-n At* rKcvnmc CEUX QUI SOUFFRENT POUR NOUS j —~no«—— i UN CONSEILLER D'ETAT SUISSE ATTAQUÉ POUR ses RAPPORTS avec d<DS BELGES L'affaire des deux colonels E$li et de W-attemwl ayant provoqué en Suisse une vive émotion, certains journaux germanophiles ont essayé d'en détourné? rattention eu Lançani conLre un magistrat de la Suisse romande des accusations d'espionnage. Il s'agit de M. Savoy, conseiller et président du gouvernement, d'État catholique du canton de Fribourg ; M. Savoy a épousé une Befr'e et s'est occupé activement dans son canton des œuvres de secours aux Belges. C'est plus qu'il n'en fallait pour le dé: ' signer à des vengeances allemandes. Les milieux p:ènnanophilcs de Berne lui ont reproché d'avoir eu des relations illi-é^es avec notre confrère Joset ,dc 1' « Ave-du Luxembourg » condamné depuis à ' /Vrlon "ar un oonjecil de guerre allemand k la peine de mod, commuée ensuite en tra- ■ vaux forcés à perpétuité. : Le « Berner Tagwaeht d a publié à ce pro-1 pos une note dont voici l'essentiel : cc le seul véritable grief qu'à notre connaissance on puisse faire h M. Savoy est. d'avoir donné à un journaliste belge nommé Jo-' set, un document attestant qu'il n'avait nas ' quitté le territoire suisse où raut^rité militaire allemande l'avait autorisé h séjourner à condition qu'il ne fswiehdsse nas la fro-n-, tière française, alors qu'en réalité M. Joset [ se rendit à Paris. » Rènjtré .'en ' Belgique. Joset fut tradni! . devant un conseil de guerre et condamné t à mort — peine commuée par l'empereur en . relie de la réclusion h perpétuité — non «ans s'être vu au préalable r.->nf:s/rw urte- t.r-N-forte vsomme qu'il avait rapportée de son ' voyage pour des œuvres <V' b:'' ». î)e son eôt/vies « Basl-er Naehrichl.en . ont résumé ainsi les charges qui d'après elles pèseraient guir M. Savoy : » T1 aurait, rendant plusieurs' mois, reçu fréquemment de nombreures d^'^rhes rédi-giVs en style conv^n':-.>n.iKl. d'i.-'v !<'' belge demeuré en sous l'oecupa- 1 tion allemande Tl aurai: ',.»*•»:v*;»<-s le <t.m-1 ten/u de ^es dépêches h une nuis^ance accréditée à Bo^-.e ; il paraît quei'Aiieriiagne serait i-n terrer-,>ae A ce r ; r • • ' • re? Kp.il fédéral : ee damier s'est déjà activement | occn.hé de l'.vraire. •> M. Savoy n'a pas vu'ln rester sn*;.s le roun ' ! de ces aeeacations et M a ehl»,'^--é ^ M. r><v-cepoet, nrés/flent dp la Confédération helvétique la dépêche suivante : | « Il y a huit mois environ, j'ai été entend^ pa,r le 'u^e d'insîrn-^ion militaire an sr,i-t l d'une comYriuniral:'. n faite au e-; née il fédé-J rail par la lécration aillemamde ^ P^ie : ni la justice militaire, ni le conseil fédéral ne ] m'ont depuis fait.um^ commu-n-leatiori auel-canque h ce sujet Je suis profondément étonné d'apprendre nn.r la. voie de la presse que le conseil fédéral s'occupe actuellement • de cette afa.ire. Les journarjtf m'accusent » d'espionnage : je proteste aonifire ces ca-' lomnies et m'étonrne de l'attitude des auto-3 rités à mon égard : je demande crue la jus-" tice soit saisie, c'est mon droit : j'exi.ee que la lumière pleine et entière -soit faite sur ■ toute l'affaire dont on m'aceuse. -Te m'a-5 dresse au président de la confédéral ion. n'é-> tant pas informé si l'affaire est pondante i dî-vanit le pouvoir exécutif ou l'autorité ju- • dieiaire. )> , La « Gazette de Lausanne » annrend de t Frrbourg que tout se berne à un echan.ee de ; dépêches entre M. Joset, oom'me président ^ du comité de ravitaillement du Luxembourg. . et le comité- des réfugiés luxembourgeois à J Fri'lx>urg, dont M. Savoy est le président, à ' la date de janvier 1915. La légation' allemande avait voulu voir dans cette dépèche un renseignement d'ordre militaire et l'avait dénoncée à l'autori-» té n-fiiLitaire suisse. Nous espérons que M. Savoy ne se verra • pas refuser la. lumière qu'il réélame et ou'il aura bientôt l'occasion de faire bonne justice î de calomnies qui s'acharnent contre lui k 5 raison de la sympathie qu'il a témoignée à , la Belgique. L » A la gloire de ceux qui tombent pour îa Patrie 5 Un député français, M. F.scudier, a déposé un projet de loi en vertu duquel il sera établi, selon les documents authentiques, " par les soins des ministères de la guerre et de la marine, un Mémorial de la guerre. Ce ' recueil renfermera la liste des combattants J tombés au champ d'honeur. ' Il sera .également établi une liste des ci-| talions à l'ordre du jour, et ces deux re- • cueils seront déposés au Panthéon. Des extraits de cos registres seront déposés, chacurr-en ce qui le concerne, dans ' les chefs-lieux de département, dans les chefs-lieux d'arrondissement et dans les ar-' cjlives communales. 'Le « Courrier de l'Armée » rapporte qu'un : projet de loi analogue sera déposé à la '■ Chambre belge après 'la victoire : en attendant qu'il soit voté, a déclaré un membre 1 du gouvernement, les noms de ceux qui sont tombés glorieusement seront peints sur des .paneaux qui décoreront les « val- • Vf.s » des hôtels de ville. i Le « Souvenir Belge », association ationale . pour perpétuer la mémoire de ceux qui sont morts pour la Patrie,-s'est donné pour tâché i de dresser -an Livré des décès i l'étranger, c'est à dire d'établir la liste de tous les Bel-; ges cobsidiérés comme morts au champ d'honneur et inhumés en Hol-linese, en Angleterre ou en Franco, avec, pour c-hacun d'eux, une -noie succinte indiquant le régiment auquel ils appartenaient, les faits de guerre œusquels Us,ont participé, les cir- ■ constances de lears 'décès et l'indication de i l'endroit où ils reposent en atendant. la li-, bération du territoire. Is. t< Souvenir Belge » fait appel à tous ceux qui pourraient lui don-; -ner.à-ce sujet des renseignements utiles et remercie fTàvarice ceux qui comprendront : leur de.voir en voulant bien participer à son travail. i Adressp-r tous renseignements utiles au ■ Secrétariat général, Porte de Tongres, 56, a f,îUyc 4 n vsl > f /HiiUr»riWc»i A propos de neutratité Quelques notions juridiques A propos de la neutralité de la Belgique, ! une équivoque a été créée par des contra-[licteurs mal informés des choses du droit 01 [{uelques-uns d'entre eux paraissent y persister. 11 convient de îa dissiper. La violation de la neutralité contractuelle ie la Belgifpie a placé celle-ci dans une situation juridique nouvelle. Cette situation est celle qui, suivant les principes généraux du droit, découle du fait de la violation par an dos conta-actants d'une convention syli^i-laginaUque,c'est-à-dire d'une convention im posant aux parties des obligations réciproques. Dans cette situation juridique nouvelle, la Belgique peut et doit faire la guerre a qui lui fait la guerre ; de p;us, elle puise c.ans la transgression de la convention le droit à des dommages-intérêts qui soient la pleine Réparation du préjudice causé. Dès lors, la Belgique, yis-a-vis du violateur, n «t plùs îès devoirs du neutre, si elle possède contre oe violateur les droits qui résultent pour elle de la violation de sa neutralité, et il va sans dire qu'il n'a jamais été question pour la Belgique de renoncer à ces droits Le neutre peut'et doit faire la guerre à qui lui fait la guerre, car il est en état de légitime défense et il doit poursuivre la réparation du préjudice à lui causé. Or, faire la guerre, c'est essentiellement s'attacher à détruire les forces militaires de l'ennemi ou qu'elles «oient et quelle que soit la durée de leur résistance. Mieux : la vraie façon de se u-.fendre étant souvent d'attaquer; le neutri-lisé coiiti-actuel a le droit, sous l'imminence de l'agression injuste d'un de, ses garants, de prendre l'offensive contre lui.' De plus, par le fait même, de la violation de là neuiraU'i.' par l'un^des garants, les. autres «rarants deviennent t.- ipso facto » le, a'ji.-s' de; .la puissance garantie. Quiflpeut. le plus peut le m o Le neutralisa et s;es ranis* auront donc .le .droit de rédiger par écrit et de sancti«'nner.leur alliance.'celle-ci âyant pour but d'assurer -îa destruction 'des l'oroes militaires du* violateur et de le contraindre ainsi à réparer le prépidice causé. Kn agissant d<.« la sorte'et-en ^passant m'Vine sipnafr.re d'un tel., traité, lo neuirali-sâ èo«> trac lu el resk.- dfuio ies. teignes elî es -nioiteii dé sa sjLu.ali.o-n juridique'spéciale : ila^it en conformité dé ses obligations interna tion a- la situatiôpF miutâîre ' Samedi K janvr.-r. Non contents de « grianaitOT »i«n-aei»i, les Russes le mordent en pleine chair. Dès qun ler.re bo.iaiilons sont reformés et lcui* uu."-sons • chargés-d'obus, ils repartent à l'atta-que, — et avec quelle vaillance." el*4»çl pris de îa mort l Autour de C/crnowitz, ils fournissent un effort continu dojniis le décembre et les Autrichiens, qui s'y . flattaient d avoir gagné ce qu'ils appellent 1a « bataille du Nouvel An », partir que leur est en offensive' générale. Son~eenTre, opérant à mi-distance entre la Mer .Noire et le Iran; n'avait point été rompu, reconnaissent que l'orage recommence à gronder. D'autre part, en Arménie, 1 armée russe dû Cuuc)s> lac Van, est parvenu à refeuler- les Turcs el s'est emparé successivement de Ivoprukeui èt d'Hassailkala. Koprukeui est à 48 kilomètres à l'est d'Iirzeroum ; Hassankala n'est l>Ius qu'à 32 kilomètres de cette grande place de guerre et la poursuite continue. Dana le même temps, les ailes de l'armée russe du Caucase, appuyant vivement l'action du centre, ont balayé le littoral de la Mer Noire et la rive sud du lac Von. C'est déjà, —- dût-il s'arrêter là, — un très gros succès que couronnerait admirablement l'investissement des Turcs dans Erzeroum, vers quoi ils se replient en hâte. En déchaînant brasquement la bataille en Calicie et en Arménie, les Russes font preuve de la plus belle fraternité d'armes. Leurs opérations sur la Strypa et aux lisières de Czernowitz .rompent les entreprises de l'ennemi dans les Balkans. Leurs opérations en avant d'Urzeroum sont de nature à dégager les Anglais en assez délicate attitude sur ie Tigre, d-a înémê qu'elles" couvrent l'occupation méthodique de la Perse dont l'exécution se iioursuit. Et maintenant les autres Alliés ne paieront-ils point les Russes de retour î Espérons-le, sans y trop compter, car la coordi nation ries desseins ne parait toujours pas être notre vertu cardinale et nous faisons beaucoup trop fond sur l'épuisement encore relativement lointain et. problématique dt 1 ennemi, décidé malgré tout à lutter <i jus. qu'au dernier souffle de l'homme et du che val » Ce qui, en tous cas, est tout à fait significatif, c'est que le chroniqueur militaire du c Temps », malgré son habituelle circonspection adjure les etats-majors allié? de prendrè l'offensive avec les 300.000 .i 800.000 soldats français et anglais rassemblés à Soloa-ique, au lieu qu'on se réjouisse simplement d'y être inexpugnables. Rdei immobile. « Sal-onique serait, en effet, aus« reproehaivle, aux Alliés qu'il eût été repro chable à l'année belge acculée à Anvers, en août-septembre 1914, d'y demeurer l'arme tu; pied. Ce qui n'est pas moins significatif, c'est qu'en Italie une opinion se forme en faveur de la solution de bon sens qui impose la concentration d-> tous les efforts alliés t Sàlonique, au lieu de tenter on ne sait qnell expédition en Albanie et au Monténégro oC toute offensive se bri&erait la tête contre 1c-montagnes et où l'on peut tout au plus espérer garder quelques points d'appui. La vrai" manière, du reste,-de conserver ces poinfs d'appui, d'où les Autrichiens de von Koo wess menacent de déloger le corps de dé barqnement italien et les débris monténe grins et serbes et de les jeter à la mer, serait encore d'obliger von Kœwess de ralliei au plus tôt la ligne du Vardar par une ne race directe sur celle ci. L'empire colonial allemand tombe en lam l.eaiix. Voici , le Cameroun pris. Reste l'Est-Africain allemand. Les Belges et les trou pes britanniques se chargent de lui faire su bir le même sort avant qu'il soit longtemps, ' Paul fîROKAP.RT DERNIERE HEURE Communiqué officiel frasçais Paris, 2.2 janvier, 15 heures. Au cours de la nuit, notre artillerie a exécuté -welques tirs sur des convois de ravitaillement et des groupes de travailleurs ennemis en BELGIQUE, en CHAMPAGNE et dans les VOSGES. Nuit calme sur le reste du front. DISTINCTIONS FRANÇAISES A DES OFFICIKItS ET FONCTIONNAIRES BELGES (De notre correspondant du front.) Le chef de la Mission française auprès du Grand Quartier Général belge est venu remettre, samedi matin, la croix de chevalier <ie l i Légion d'honneur à MM. les commandants de Pouques et De Winter, attachés au Ministère de la Guerre belge, à M. le comte Louis de Lichtervelde, secrétaire de -M. le baron de Broeiueville, et à MM. Léon van liivckeii et Vafontin Briarit, attachés au ca buiet du ministre. Toutes nos félicitations. LA RECONSTITUTION DE L'ARMÉE SEKBE Athènes, 22 janvier. — Selon des informa, lions ofqcielles serbes, on constate des con-centrations de troupes turques depuis Gu-muldjina jusqu'à Soufli. ! e roi Pierre qui désire se trouver le plus tii possible au milieu de son armée -se ren-dr-.- h Cor fou quand il aura terminé sa cure à "AsdispôJ l.es ofiiciers serbes so trouvant à Athê-ai-4 j> ■ ît pour Corfou. où l'armée serbe • er.. -apidement reconstituée. LA POLITIQUE EN GRECE a ... -îvier — La Cbqmbre co:n- -"i .-.-ï ses travaux lundi. " Ancii" tlv-c-nurs royal ne l'inaugurera, le ; 'inemcni se réservant de faire plus i.tn une délaration politique. 'i, ■ que c'est M. Rouphos, ex-gou-.. de l'Ile de Crète, qui sera porté à la pn.sidençe. ga jsaml as pen* être vemûu Abc 10 CSSTEHËBS on î PSSffSRT se togMcrre, 5 cents es gSsilaMe le œnéro. POfR NOS OFFICIERS INTERNÏB WWVVVVWA.1 Oie lie 4'Elie dais le ZnyôerzéB M-— Un jouraat hollandais décrit le traitement inhumain infligé à certains de nos officiers internés en Hollande ♦V» Nous avons signalé dans notre numér» des 9-10 janvier un (article du journal hollandais « Ilel Handelsblad » ra.pportani tes plaintes d'unv quarantaine d'.oHicierz des. armées alliées internés à l'île d'Urk, dans le Zuyderiéc. * Aujourd'hui, c'est un journaliste hollandais 'qui décrit lui-même dans le « ,Tets-graaf » le traitement infligé à ces malheureux. Nous reproduisons in-extenso son article en souhaitant que notre ministre des Affaires étrangères réclame des autorités hollandaises pour nos comixUriptas ^ des conditions de vie un. peu plus hwnaxncs. Voici la traduction littérale de l'article du Telegraaf, intituié : « A l'Ile d'Elbe dans le Zuydénee » : t Llle mérite de pi-us en plus cette dénomination. Pour les ofiieiers tançais, anglais et belges epii y sont internés, cfctte île me serait ni plus ni moins qu'un bagne dans le cas où ils y seraient encore priés de travailler. Ils y sont déjà au nombre de quarante : 'trois Français, trois Anglais, tes autH?s des 'Belges. La. .ofaipart soipit des officiers qui ont repi-is tour parole .d'honneur, en -avertissant ainsi lovnlement les autorités militaires locales qu'ils profiteraient de toute occasion pa») s'enfuir, et m'ème, si cela se peut, qu'il$ forceraient autant qns j>ossîKC"Toc(5l®'on. Dix Belges touitefois ne se trou,vent pa» dans ce cas. Ces dix ,son:t des officiers,-donlt'vl est prouvé, qft'j-ls ont aidé des hommes à s'enfuir dles camps d'internement et qiui ont été punis de ce chef à la déportation, dans llte d'Urk. UN TiLVITEeMENT DE DEFAVEUR POUR LES BELGES. — CE QUI SE PASSE CHEZ LES OFFICIERS ALLEMANDS... Cette déportation est aussi une punition pour les officiers français et anglais, tan-dis que pour les Belges- qui ont repris leuJl parole d'honffiteur, cela s'appelle une simpîei u mesure de précaution ». Et cela présente déjà une différence, notable entre te traitement dont lefe officiers belges sont l'objet et celui réservé à leurs frères d'armes alliés : des officiers français et anglais qui reprenent leur parole, peuvent néanmoins rester au camp de Wierie-fcsracbamB, jueqiui'à cc qu'ils soient surpiris tfans d® tentatives d'évasfem co n'est

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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