Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 februari 1916
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s.n. 1916, 18 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m903522/
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y . ** «t. ci s r r . 4A <-»««*!,mac fR PPMiPflWPC AH mAH'P\ Vpndfpdi 1S Pi'rriM^f IQtfi 22'ANINfcfc. — aei RÉDACTION & ADMINISTRATION H in ine de la Bourse — HAYRB Téléphone : Le Havre n\ 14,05 Sirecteur : FERNMD NEBEÀ? Tentes tes communications concernai la rédaction doivent être adressée^ sSI",rae de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21,Panîon Street LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS I Franco 2 f>. 60 par mois, » 7 fr. 80 par trimestrd *ngloterrc 2sh.6d. par mois. » 7sh.3d. par tri nastr» Autres pays., 3 fr. » par mois. » . 0 fr. » par trimastrp PUBLICITÉ I S'Adresser à l'Administration du jozfiW au Havre ou à Londres Annonces 4' page t 0 fr. 43 la ligne Pdtltssan/ion aes 4* paga: 0fr.33»atlijri Les petites annonces sont également reçues à la Société Eurof>éenno d& Ptibk-cité, io, rue de ta Victoire, Paris, gai mu a le monopole pour Paris. Ca déclaration des Puissances et la press< Le mouleur commentaire qui ait parada toute la presse française touchant Jla dec. ration des puissances dont Je « xa onxH a publié hfor le texte est celui de. I «.ac nie Paris u • Quel Belge ne s'étonnerait pas; da voir « Petit Parisien >v si sympathique, par (. Je-urs, à notre pays, écrire ce qui suit : Le rowaïkîwe — neutre aidant 191'! vertu d'un traité solennel, estimait qiui neutralité coaventionnéUè. pditr avoir t violée brutalement, n'uvail pas e^sséd ex ter en droii, et il comptait auxnegocxatio île voie se prévàtoif Je ce droit pour ins ter' sur les réparations légitimes. F-n i ire, pour qu'il reiioiifdt à celti! neutruu ■il etlt failli que le Parlement belgç se i» itonçdt s! il ne pouvait se réunir. Le „ Matin », lui, insiste davantage enc( sur la neuWaJité de la Belgique, nui se ble devoiri-ôtra perpetaelle.i ses yeux- ÏjC jour où, avec 1'assislatice des pousse ces de SÉatentè, elle aura recouvré si indépendance territoriale et son autonom s'il plaît O.UX alliés de pousser plus te la guerre et de poursuivre jusque dans s repaire le niilitarisriie allemand. la^ Lei ,jue ne saurait avoir, alors, l'obligation sa joindre à eux. C'est l'avis de notre-eonfrère la « Matin Reste à savoir si ce sera l'avis de la Be. que de l'année et du peuple beiges. Il viendra à l|idée de personne que les pi lances alliées, après la victoire, fassent ies vœux d'une nation martyrisée -pi •elles. Dans 1' ii Echo de Paris», M. Jean II jette rappelle l'histoire ,dés telés de i. ci -la Vi Voiiîîd'ie française-vis-à-vis do Belgique en 18$ï. Notre congrès natio: ayant élu roi <les Belles le duc de Nemou fils du roi Louis-Philippe, l'AngleterreM Sarma et l'Europe fut à deux doigts d i guerre franco-anglais# Louis-Philippe-fusa pour son fils la couronne de Beigiq r/t des négociations slvr le slatht Mm ji Belgique continuèrent, sous la direct commune,de Talleyrand et de Palmersti La Belgique fut déclarée inS/'Pendante Merolr-f. et 'r§lle?r«n«i qui se félicitait de ■résultat «omme d'une .vielo'i» personm a; d'une victoire française, écrivait dans i mémoires! Si la Frpièe a une guerre contre VAnri terre, mus aurions un intérêt égal à cc de l'Allemagne à ce qu'on respectât la m tralité de la Belgique ; et si, au contrai c'est contre l'Allemagne que la France j la guerre, sans tftie l'Angleterre y pa. cipci oe<};'e-ci défendra la neutralité de ^Belgique. M< llediette est d'avis que la neutre, de la flèîgfqûe ne suffit plus à- protéger Franco contre une ngression de l'Aller gne. C'était déjà l'avis de BamiinR et de T. jjold II. d'où les forts de la Meuse !... \1. Ilerbette tei"niino son article par judicieuses observations ci-dessous : La menace allemande et la rapidité i \>fjensivë$ ont prk depuis qùatre-virn ans un développement que Talleyrand pouvait pas soupçonner. La neutralité la Belgique était « assurée » alors, com il disait, pourvu que la France et l'Ançi terre fussent décidées à la défend L'exemple de Liège et d'Anvers a mont de nos ioufs. que pour l'assurer désorm il faut remplir une autre condition : il ft que l'Allemagne soit mise, d'une fat, permanente, hors d'état de la violer. La déclaration qui vient d'être faite l les Alliés du gouvernement belge aboi doue à itne conclusion nécessaire : il fi qu'à la "ixii r future, aux négociations laquelle la Belgique prendra part, la ea de l'Kurope soit dessinée de telle façon <; . les Allemands ne puissent jamais, par s prise, revenir brûler Louvain. Dans le même numéro du même « E< di. Paris », M. Eugène Tardieu insiste a' ÎBiis«n sua' la seule nouveauté (juc coïrtit in déclaration des puissances, uù l'on trouve pour le reste des assurances et p imessés prodiguées à la Belgique depuis commencement de la guerre. Si on lit attentivement la déclarait 'Écrit-il, on n'y trouve que quatorze m qui. soient de la nouveauté. Le mom venu, le gouvernement belge sera app •à participer aux négociations ■ de pc Tout le rente a déjà figuré dans les t< grammes échangés entre les chefs d'Etat tles déclarations publiques, des gouver merus de l'entente. La conclusion de . son article est. naarq ,ût< cçPn çlu bon sens le plus pur : Fjh Belgique — puisqu'au Havre ni sommes en Belgique — on se demande les quatorze mots précités n'auront ; pour conséquence d'enlever définitivem à la Belgique sa position diplomatique neutralité. Je dis diplomatique, car, en l sence des réalités, ce mot « neutre » a • ironie à donner froid dans le des. Trait la paix avec la France, la Russie et l' gleterre contre l'Allemagne, la Belgi n'est plus, neutre. Cela préjuge de sa p 'tion future et c'est, parait-il, une tprr ' matière à controverse. Pour moi, ignorant les subtilités de politique et de la diplomatie, je me s viens seulement que l'histoire et la scie oui abondamment démontré que lorsqn organisme a été détruit j>ar une eu brutale, il ne se reconstitue jamais c/s.a 'me/il ,4a. la même manière qu'il était parafant. J'entrevois donc quelques ch déments dans la forme de cette Belgi future,, et je ne la conçois point neu s'est-â-dhe' empêchée de conclure auc alliance, et obligée de .demeurer com ■insensible entre ceux qui l'ont martyr, et'ceux qui l'auront vengée. Tous les Belges que. j'ai vus sont d Seurs de mon avis. Noua,no4i phuî.iyj-us n'en centmissons an seul ici qui «ifiche une opinion contra L antienne de la « Belgique neutre en dre lait sourire ou irrite, selon le tempéran îles hommes qui l'écoutent. C'est poar c entend-on dire, que la Belgique, après a mis à mal, devant Liège, trois corps c rnéc allemands, aurait repoussé les prop iions du gouvernement de Berlin, sait? j A propos lo la lettre M;o belges au Oviooes elleiaoli —•—»0* A Deux mots afin de prévenir une équivoi ** que des journaux allemands pourraient s forcer rte créer, toute de pouvoir répondre réquisitoire des évéques toolges. fr, Quelques exemplaires dactylograpbiéfi , " la lettre de l'épiscopat beige portent i | 0 mention disant qu'une amende de 2 niilli. do marks fut infligée à la ville d'Anvers,]: ce que des en-fants des Acoles avaient cha -, des airs nationaux. Il y a là une erreur " copiste confondant une menace non sui d'effet avec une peine et la prouve on ap "n rait assez dans fe fait qu'aucun des exi sa plaires imprimés an Havre, en Hollande, ■'<? Italie.et ailleurs, en texte original ou en |S* duction, ne porte, que nous sachions, o ns accusation eon-tra Je pouvoir occupant, is- l) n'y a là qu'un détail sans grande imj «• tance, mais étant donné la mauvaise foi !é, nos ennemis et leur défaut d'arguments .rieux, il n'est pas inutile do le signaler. " Ce Cardinal ^erciei l à te on de I UNE NOUVELLE AUDIENCE PONTIFICALE Le Pape a reçu,mardi soir,le cardinal IV " " cier en audience ; la réception a duré àl "l'uro- ■J> UN ARTICLE SIGNIFICATIF de M. JUI DESTREK er- 115 M. Jules Destréo vient de publier dan-la h Telegraaf m du 7 février un article o la] lend un nouvel hommage au cardinal ti rs cier. i'a- Citons-en ce passage que tous les Be. ne liront avocJntérêt et avec joie : re- je, <i ... J'ai été un des premiers à ap.po mes hommages à Mgr Mercier, estimant ion dan,s les temps troublés que nous vivon m. salut respectueux d'un député socialiste { et Prince de l'Eglise constituait un rento ce ment nouveau et nécessaire de l'Union N< :)le nale dos partis. Et la façon dont l'entre ses a eu lieu nous a fait espérer à tous deux cette, union pourrait durer môme aprè 1 guerre, pour relever les ruines et reconsl lui ro !e Pays- » re, \ ^ UNE BELLE LETTRE dit ' •[i_ L'Association catholique de la jeum ia française avait chai'gé son vice-présii d'ailler porter au cardinal Mercier les s< . , ments d'admiration que professe à l'é; de l'éminent prélat la Jeunesse eathol: Ia de France. M. Victor Bueaille fut, à mai: ia" reprises, accueilli par l'archevêque de X nos. Rentré depuis quelques Jours, il v de recevoir du cardinal Mercier une très *cs le lettre, dont nous détachons les passe suivants : Rome.-7 février 191 "e Mon dier ami, de me Vous avez bien voulu vous fnire auprè le- nous l'interprète de l'Association catiiol re. de la jeunesse française pour nous dir re, sympathie ardente que l'Association eh lis lôresque, dont vous êtes, à tant de t-itro: lut vrai délégué, porte à la Belgique et k 1 i on copat belge. Votre démarche nous a ét. coira-. Bien vivement nous vous en rei i ar cions. Hit Le peuple belge a noblement fait son lut voir : je mentirais à ma pensée si je d nais le témoignage d'admiration que i rte voulez bien lui accorder. Ue Quant à l'épiscopat belge, il lui était fa ni-, en vérité, de so dévouer pour un peupl< que celui que la divine Providence a da confier à-sa sollicitude. Mes collègues, < :tl° nous, remercient tous les jours le bon 1 'ef des consolations que leur donnent la ma; ' '.limité, la fidélité patriotique, l'endur; rc" chrétienne de ce peuple si généreux. N r°" tâche, que nous partageons avec nos fr le vénérés et aimés de la nation que les P< tes romains ont accoutumé d'appeler )», très noble nation des Francs », est d'entl ots nir dans le monde la foi et la vitalité su ;nt turelle qui font à nos peuples une physi elé mie morale si digne de respect, l'ulssi :ix. nous n'y point faillir ! lié- Comme leurs dignes émules de la n et ventu cattolica italiaira », les membre: ne- l'Association catholique de la jeunesse f iaise aiment leur ,«trie jusqii à offrir uAj, vie pour elle ;. ils sont plus de cent mille tes-vous, ceux qni, de Charleioi à l'Yser, mêlé ou mêlent leur sang au sang de >us fils. Quel drame et combien nous bénis: s' ceux qui nous en donnent le specarle 1 ias je vous promets très volontiers, ent cher ami, au nom de mes collègues de l'i de copat belge et au mien, de prier pour v <ré- grande patrie et d'avoir au saint aute me souvenir particulier pour les membre ant t Association catholique de la Jeunesse f ■1 n- çadse. Nous vous mettons sous la protêt lue ,îc votre sainte libératrice, la bienheur isU Jeanne d'Arc En retour, nous comptons ble ies prières des catholiques de France que bientôt, selon le vom s'i magnifiquer la exprimé par S. S. le pape Benoit XV, si ou- hase du droit et dans des conditions qu nce listassent les légitimes aspirations des 'un p^es, l'Europe retrouve un équilibre sti ise afin que notre peuple de Belgique reco -Ae- ainsi, avec sa fièro hidépendanc^, la f.i au- de. recommencer, en union avec le peui[>! an- France retrempé dans sa foi et mieux as fue de ses libertés religieuses, ces gc=te Ire, Christ qui marquent les glorieuses étape ine progrès de l'humanité. me De grand cœur, cher ami, je vous er sée la paternelle bénédiction que sollicite i piété filiale et je vous renouvelle les asst' ail- ces de nies sentiments très dévoués. » D. oai'd. MERCIER, pas » archevêque de Malin ire. » it » «t jonrnal ne peat être vei ;°'f pe 19 CE9ITIMSS on I M lar- ^ «sj-, en Angleterre, 5 cents 03 [ L'assassinat du garçon de ca | LOUIS BRIL LA «GAZETTE POPULAIRE DE COI 1"? GNE » RACONTE COMMENT IL E) » | CUTA LE TRAITRE NEELS. au Les Allemands ont condamné à mort de exécuté, nous l'avons dit hier, un rnallr me reux garçon do café bruxellois, Louis B ms <fluUls rcodeat !-»sponsa!iles de l'exécut: ar- du traître Neels, l'homme <jui a ven nié Mies Gavell. de C'est dans la nuit du G au 7 janvier r vie NtBs fut frappé (îe deux bulles de revoï' pa- dains une rue de Schaerbeek. La Kolmsi an- VolItszeUung raconte que cette nuit-en Louis Bril, accompagné d'un jeune hom: •m de. 11) ans, nommé Maurice Leelerc, sui :tta Neels dans tout Bruxelles trois heures < rant. Puis Bril l'accosta et, après v ior- courte dispute, l'étendit mor't. de Peu de temps après — c'est toujours se journal boclw ejui parle — Bril lit visit< un ancien officier de l'armés belge, nom tletrancourt, et lui raeonta ce qu'il a\ tait. Ce Beirancoort recevait des visite: de toutes portes *-J était soupçonné die c • . trebande de lettres. 1 La Kolniche Volhszeitung ajoute cric «es détails : Charles Leclcre, père du Jeune Main qui acoompagnait Bril, fut accusé d';u aiidé des Belges à passer ta frontière ; Ion ses propres aveux, il avait collab avec Miss Cawll. Il fut .condamné à c années de servitude péoafe, et son lils doijMe. 1er- t/wji'â Bril .était, depuis le mois de s Ltiiv temliio, soupçon-pé du même délit < Charles Lee'etre ; aussitôt arrêté — il arrêté quelques jours après l'exécution sEB NeeJs — il lit également des aveux. s ip Nous reproduisons à titre document; ces informations de la feuille al'lemaai 1er- La justice- belge, tôt ou tard, aura l'ot fiioai de faire la lumière sur toute cette ÇQ* faire, et heure viendra qui tout paiera. ftar Tâ Les atrocités "belges ■un _.. , '!'<> LA REPONSE B'UN ANGLAIS AU LI\ 110,11 lîï ANC AI.I.KMAND que . ^ ,a Un dès secrétaire^ de la commission rui- cielle anglaise chargée de faire enquête les atrocités allemandes, M. E. Grimw Mcars, vient de publier, sous forme d' -brochure» vendue au prix modicrue de t pence, ~une 'réfutation documentée du L :5sc Blanc allemand pur les atrocités « belge lent L'auteur y examine la valeur des tér ;nti- gnages produits par .îe gouvernement f .ar ] jn«and, et fait le prarallèlc entre cette d< , m entât ion extrêmement va^ue et les pi lté'-; sions frappantes qui fourmillent à chn tali- pa£e des rapports de la commission d ient quAte belge sur les atrocités — hélas ! 1 bel- réelles, colles-Jà, — commises en Beljîi tgefi par renvahisfenr. Ces atrocités alleman il tient ù l'établir par surcroît, font pe d'un plan proconçu de terrorisme et de G. truc t ion. T.e sujet est traité avec chaleur, c science, avec conviction. g ReJevons en narticuïier l'argument foj qvjo menitnl de routeur *: faut-il, écrit-il, que 3 4iffnntion soulevée dans fout l'univers les récits des atrocités allemandes soit \ ^ le î"w>ui' nue les autorités allemandes nie^^ i •pi-i.. nécessaire d'amirt leur tour les Be. . all d'horreurs semblables ! ^e pareilles nublientions sentent i\ pa^er le bon renom de la Bpîsîque ; c <]0. q.ui les écrivent. «?ont nour nous Pillu's écli- voués et ont droit ù notre reconnaissant roilfi S LESFAITSDUJ0U s"-5 ivec mai mande d'Athènes que le général . mcê mi ta'le 15's'lo roi Constantin <i gLr,, sa capitale. Q2*eS JWVVM/WIW ^la Immédiatement après Vouverture di vie- Douma, M. Sturmer a l'intention dyini nia- tes représentants de tous les partis, 3UO- individuellement, soit en groupes, afin dits- connaître quelles sont leurs vues sur questions courantes. Cette détermirialio Gio- produit dans le monde politique le meil i ds ran- ^ Tzar a autorisé le nouveau prësh Jour du Conseil, à remplacer son nom à c nence germanique par celui de Panine. ont ivwwwrwi ïoni ^ Tzar Nicolas 11 a adreêsê ^ M. P caré ses félicitations pour l'armée et la mon rme-ifançaisesy à la suite du sauvetage •pis- Varmàe serbe, qui s'est effectué dans d otre ccllentes conditions. I un S' de ran- Le correspondant du Pelit Parisien d :lion trograd assure qu'en Russie tout le me ■est persuadé que la Roumanie se ran{ "&ur -aux côtés des alliés ; le premier fait » afin taire heureux pour l'Entente déclanch nent dit-il. son intervention. ir la tvwwwvwD On annonce que le gouvernement Ihie' Washington a refusé d<; reconnaître ,vre principe allemand suivant lequel les n ;ull' res marchands armés pourraient être e dé tès sans avertissement. suré i-te plus, l'accès aux ports amène 3 iu sera permis aux navires marchaiuls ar si du poar leur défense. (wvwwmu ;M®le Le comte Bcmstorfj a soumis, merci rt!ir dernier libellé de la note définitive , " l'Allemagne, relative au torpilUigc du si.tajiia. On croit savoir que l'Allemc consent à substituer aux mots « reoon ss. n que des ■responsabilités lui incombent , fait de la perte de la vie tU's neutre ceux-ci ii accepte les responsabilités qu incombent, etc. » _ A Chàlon^siir-MaKie un wagon de «m wadee ne porian't pas .d'étiquette indiq] son coiîtenù fut secoué par les manoèu f Une lettre du Roi Albert au cardinal de Cabrièr P Nous lisons dans l'Action française : S. H. 1e 'cardinal de Cabrières, évêque Monitpeiliiei'. av;a-.;'t, suivant les usages Ja ooua' pontificale, adressé à Sa Majte et ie roi des Belges, ses vcrnix de nouwi ;u- ot ses souhaits pour la famiBe royale 'il. ta nsntion belge. on Par l'kitennédiaiJlei du ministère des du îaia-es étrangères et de M. 1e consul de R g'qtee, S. M. le roi Albert a répondu ue vénéré pirélat par la lettre suivante : fer :/ie n Mon cousin, lit. ne « J'ai été très touché des sentiments vit » sympathie que Votre Eminenre a b lu- » voulu m'expi'imer à l'occasion du ren ,-nc » vellement de l'année et du témoigna i d'admiiatioi qu'eiie a tenu à n-> le » la vaillance de mes soldats et à l'inébr > à •' lable fidélité dont mon peuple ne œsse mé » faire preuve, malgré les humiliations ait " les misères de l'occupation ennemie. 1rs " Je n'ai jamais douté des sentiments jii- • Votre Eminenre ét je suis heureux de » remercier vivement des vœux qu'i ji'e " forme pour la prospérité de mon rég » pour le bonheur de la reine et de la iee " mille royale i i ,vv l'entièro et pi"om » libération de la Belgique. se. » Sur ce, mon cousin, je prie Pieu et >' vous ait en sa sainte et digne garde, înq " S° suis,, de 'Votre Eminenco, au u le bon copsin, » AfcBEnT. :: ep- : lue % iss sotltes allemand! tos m lis srums lire —— de. L'INDUSTKIE -EST EN MAUVAISE ca- POSTURE a^" Extrait intéressant de 1a « Gazette dû L sanne » du 15 février : — « En Allemagne^ très nombreuses s le^ sociétés industrielles qui se trouvent mauvaise posture. Plusieurs grandes Vi sons possédant des capitaux se chiffr par des millions ont dù déposer leur bil eî les faillites retentissantes au£ment< HE Cette situation inquiète les banques ; les serves -de nombreux établissements d" dit sont épuisées. Trois banques pruss >ffi- nés au capital de 30 à -îO millions de ma sur chacune, qui ont des succursales dans ood principales villes de la Westphalie et d une i la vallée du Rhin, et dont les dét>ôts s' rois vent fi plus de .150 millions île marks, n vre i pu éviter la faillite que grâce h ltnten s m. tion de quelques banques de prem aoi- classe de Berlin et de Francfort. :> i-lle- £ L'Allemagne de demain 'en- ">P un tableau suggestif J!'0 Le « Voi-waerts » publie presque cha ,...■ ' jour, sous l'apparence d'entrefilets fan les- sistes, des esquissés rapides de la vie Berlin qui sont souvent révélatrices. V ve0 ce qu'on lit dans le numéro du févri « En attendant un train, je lis mon j, 'da- nal dans un café d'Alexandre Platz I''"- peine ai-je commencé, qu'on crie à i ral' oreilles : « Carte postales illustré» ive, Xrois pour 10 pf... » Je regarde : c'est M'-1' garçon d'environ neuf ans. « Merci, i: iges petit ! » J'ai lu deux lignes, quand j tends : « Voulez-vous des lacets ?... A< ">ro" téz-m'en uno paire, dites, monsieur ! > eux regarde : c'est une fillotte d'environ de dé" ans ; elle a les pieds dans des savates e- pleut dans la me. Le visage de la fill est si flétri et si vieux que j'en suis ' frayé : « Merci, mon enfant, je n'en R vraiment pas besoin. » — « Oh ! monsin rien qu'une paire ! » Et l'enfant me garde d'un air suppliant,.. J'ai à peine jeté les yeiux à nouveau ;. le tournai que j'entends : «.Des allumet 5 pi. la boîte ! » Un mioche de sept ans pi-us est devant moi et, derrière lui, femme pâle, encore jieune et qui sen près de faillir. Je prends une boîte c , j. n'ai pas encore . retrouvé le passage je lisais, quand on. crie : « Boutons de Inlt briquets 1 » C'est un jeune gaa'çon qui < ! duit un aveugle. Et la loulo des enfr se déroule ainsi sans interruption i vers la place. En sortant, je demand n} ® un petit garçon : « Où est ton père ■ Papa est à la guerre 1 » Je ne sais pas ... dit la vérité, îïiais une idée ine passe y ■ la tête : « On'est-ce que les pères ddi . quiarid ils reviendront de la guerre, yt. d ouel état retrouveront-ils leurs enfant Il v a ainsi une partie de l'avenir de 1 , leniogTie qui est en dansflsr, tandis que j"', blés les pères se battent pour cet av< jje de l'Allemagne .» Ces en Eccss P(t, — »Û« • ' ■ !era L'UNION BELGE DE GLASGOW aillera L'Union- Belge a été fondée à Glose ' «n juin 1915, dans le but de donner à compatriotes le moyen de se retrouve de se-prêter un mutuel apmui ; 028 fain de s'v sont, affiliées — A l'assemblée r'éné le qnà s'est tenue le 3 février, les orgar avi- leurs ont pu avec fierté pe-ler uii rej 'ou- sur le passé de l'association — Voici ton de son activité : lins ^ belges ont trouvé de l'ouvrage, mgs son entreciise, dans des usines et dés reatix ; 20 ouvrietrs sans travail on été seeot et placés ; edi, 1S soldats en congé ont été hébergés de 28 soldats ont été placés dans des fa Lu- .Ses- ; gne i28 litiges ont été résolus l'amiable nait 25 litigies graves so sont terminés d du manière satisfaisante ; ç „ 91 paquets do vêtements ont été di lai fcuéw è dés soldais belges. L'Union Belge a en «utre organisé fêtes au 1-t et au 21 juillet : elle a orga dles minions, notamment, le -t septwi gre- <l«rnMr, où ni Vandervelde a pris la îant irolnï ; e.rt novembre, elle a oi-gonisé ,-riM îiM de reconnaissance aux familles é Dernière Heure Commuaiquè officiel français st^ Paris, jeudi 15 heures. un Aucun événement important à signal et au cours de la nuit. »o«—— le]: la reconstruction des chemin au, de fer belges Ixmdres, 17 février. •— Un télécrranM (Je Saiint-PauJ-do-Minnesota à lageai Central News annoncé que M- J. HiH, p; cui'c.nt d'une grande compagnie de ehemi de de fer aux Etats-Unis, a été prié de pre ien dro la elirection flu trsjjy.-i.i.l de rccon-stn ou- tion des chemins de l'or belges aussi igc après la cessation des hostilités. a M. Hiîl a répondu au roi Albert qu'il , an- prêt à assumer cette tâche. de il°" et le bulletin de victoire du grand-duc nicolas 'f® Pe trograd, 17 février. — Voici io texte •Jt télégramme par lequel le vice-roi_ d,u O ,n, <iase a annoncé lai pi'iae de la l'orterei ' m* d'Ea-zeroum ; ip'te m Dieu a a/:cordé aux valeureuses trou] de l'année du Couease un si grand secoi fu'il uu'Erzeroum a été pris après cinq joi , et d'assauts sans précédent. » Je suis inexprimabtemrail heureux d'; ' fioncer cette victoire à. Votre Majesté I pôriatc. n ) . — — b\ GLERUE SOIjS MAUiNE bm Washington^ 17 février. -- Le coi3 EOi Bemstorff s'est en<krei<înu ' avéc M. Lan«9 sur l'opportunité de retarder la mise en guciua* ttes nouvelles instructions aux so mariais allemands. L'amlxissadeur d'Allemagne a annoa que l'Allemagne ne conrptait pas co>alea-' transatlantiques. M. bansim-g a prévenu le comte BernsU -au- que des déclarations officielles ^ de l'A 1 m.a^ne à. ce su,iet seraient désirables. , un zeppelin atterrit en hollande Amsterdam, 17 février.— Le Tiid ann<ïîic>j <le Venloo qn'im zeppelin- aurait aUesrri est er territoire hol'Jaaidais entre Horst et Sdvsjt num. s nouvelle menace des eaux en hollande ne ce Amsterdam, 17 février. — La forle Ssns -é- pête de ces jours derniers menace ios dis* ns tricta voisins du Zuyderzée. av Des centaines d'ouvi iers travaillent ù coîi, ic- solidor les digues, mais les grosses lamea At enlèvent les matériaux da fortune. ist autour de salonique Salonique, 17 février. — Les Français en i occupé lous les ponts du Vardar. IGrecs ont oceupé le fleuve dejiu./ du Top t Chili jusqu'à son embouchure. : luise —~ 100 bombes a stkoumitza Salonique, 17 février. — Mardi aprèa-mit:-', ira 18 aéroplanes français ont fait -un raid sur U ville bulgare de StrOumitza ; environ 158 m- bf-rnhes ont été jetées et plusieurs incent'i •» m. e.ni. été allumés. Lea aviateurs sont rentrés soins et. sâufs. les bulgares et les grecs lie dlî macedoine vi? Athènes, 17 février. — On mande de Fies rs- rina au » Patrie » que la situation à Monas* tir et ilaiis les villages environnants devient icé très difficile pour les populations grecque-] les*! qui sont pressurées par tous les moyens pal les comitadjis, lesquels perçoivent des im> irff nôts exorbitants. Ils se livrent au pillage. Ile- ' Do nombreux notables grecs ont été d'j portés i Sofia. J'™' m m m m ^ n®:l t?t-. A pnt'p tiirmifi ai IL JL.JJ.jl -4..*-^- — — —— jl eilt. . —^zxzvzNy^- I L'OCCUPATION I D'ERZEROUM i XV>^ \ V V*'VVVVVWVWVVVVWV VVVV V VWV 'A1\l —* Pétpogpàcl, 1© JréVpiep.' Les Russes ont pris Erzeroum. JWWWVWWWVWV La nouvelle de la prise d'Erzeroum, capi ■JjS taie de l'Arnvtoie turque et sa citadelle, n ; nL . pu su prendre après la dépêché annonçan ' i la prise des forts» Karaghioubek.Tafta, l clio- >ur- I bandedle, Talanghez, Ouzoun-Ahmed-Ka . A ! rakof, Ouzoun-Admed n" 1, Kàbourga, Or mes 1 taiouk et Ortaioute-Illiavessi. C'était, ci es ! effet, la première ligne de défense qui avai un ainsi succombé. non | C'est la troisième fois, au cours de 1 tus 'en- 1 toire, que les armées moscovites conquiè ■ho- i rent Erzero-um. l'^n 1829, le général Paske > Je viteli s'était rendu maître d'Erzeroum >uxe mais le traité d'Andrinople rendit la ville ; ; il la. Turquie. En 1878 encore, les Russes en-le etto vèrent Erzeroum, mais, une fois de plus, h ef- diplomatie docile ù. Bismark replaça fin i ai fortunée cité sous le joug exécré du Turc e.ur, qui la livra à nouveau à ses boureaux kur re- ele-s Dans oeu de villes, en effet, à l'excep t ion de Moiich et Van, les Arméniens ont ei sur autant à. souffrir des brigands fanatique: ttetë, kurdes et lazes, qui en font périr des mil i au liera chaque année. uno rible la forteresse n'a pu resister t le que cinq jours iiue col, Petrograd, 16 février. — Le correspon '0J1- dant du » Daily Mail » a appris au minis mts j(,r0 de ]a guerre russe que ta nouvelle tra- avait été connue par un télégramme di le à g,rand-duc Nicolas au tsar. ' ~ La forteresse n'a résisté que cinq joute s'11 La rapidité avec laquelle la forteresse a éti par investie et bombardée rend inévitable l'ont prîge d'un immense matériel de guerre. 'ane; C>cst un désastre pour l'arriiée turque. -s - Tn pi-.rm'ation arménienne a fait au: ''A'- troupes russes un accueil très cordial. enir les turcs en fuite —-1 T.»c débris de l'armée turcrue qui défen dait Erzeroum est en pleine retraite et s'en P fuit vers l'ouest, dans une région monta gneuso extrêmement difficile. r.~s armées qu'Enver pacha avait expé diées à Erzeroum étaient considérables e représentaient au moins 150,000 hommes en plus des ask-aris ou auxiliaires qui s'é y>w> toiemt ioints à eux. nos r et le general vainqueur illes ■raie Og|. 'e -rénéral russe Ioudenitch qui com I'sa: mandait l'arméo nip.se, dont les assauts fu -n/r rieux ont enlevé la ceinture des forts. : lu- • .ttngue fut menée du nord, de l'est e «lu sud. Au sud, las Busses s'emparèren F11' d'abord de la ville do Kop, puis descend! rent, par des montagnes couvertes de ncig. et de glaees, dans la vallée de Mou r ad ir-us Tchoij pt.jrent Knyss et apparurent devan les forts d'Erzeroum. du eôté où les Turc: L';. les attendaient le moins. La chute d'Erzeroum est, en effet, éton , . nante par le fajit que les troupes- russe: combattaient dans un terrain couvert d< neige .avec une température glaciale -1 de; siLri- hauteurs «ue seute la guerre italienne a at teintes jusqu'ici. ■ des Les critiques attribuant la conquête rapi nis<; de des forts il deux causes : d'abord la dé îîire l"'"''e subi® par les armées turque s à l'es pal d'Erzeroum à là fin do janvier, puis à 11 une eonstruetion extrêmement b-abilo et rapidi ioœ- do routes nouvelles qui ont permis le: ,VV\AW\\WWYWYV V l'importance be la prise t Erzeroum, avec ses 120,000 âmes, est ini des cités les plus importantes de l'Asie-Mi - neure ; elle a aussi une valeur stratégiquj - essentielle, car, désormais, les Russes peu: i vent se porter sur le plateau central do l'Ai t natolie et couper les communications eratW Constantinople et Bagdad — ou encore s'emparer de frébuzoncte et du riche litte* . ral de la mer Noire. Au point de vue commercial, Erzeroum ; est une ville d'une grande importance. Ellfl [ est ce que les chameliers des caravanes ap. . pellent un carrefour. Les généraux l'appel. lent, eux, un nœud de routes. Elle est, en * effet, au centre des chaussées qui mènent d'Asie-Mineure en Perse ou do Russie en '. Mésopotamie. Non seulement ETzeroum est situé ' an ! croisemeflt de toutes ces routes, mais il les ; domine, les « commande » comme on dit en . styîfc militaire, des 2,000 mètres d'altitudtt du plateau sur lequel il est construit. Erzeroum, c'est tout à la fois la porte cl la clef de la, route qui conduit à Constante nople, située à environ 1,100 kilomètres a l'ouest, et de celle qui conduit i Bagdad*, éloigné d'une distance sensiblement égal» ^ dans le sud. ' la repercussion en turquie 1 de la prise d'erzeroum : La chute d'Erzeroum aura une répercug ' Siion. considérable dans tout l'empire otto. L mail. Tout d'abord, elle renforcera la sœ tuation des Anglais en Mésopotamie, qu^ paraît statioiiriaire en ce moment. Mail ' l'effet le. plus considérable se fera bienitôl sentir dans les vilayets arméniens et kur. des. On n'ignore pas que c'est dans cettfl partie de l'empire que se recrutent les meil. leures troupes ottomanes. L'armée russe, jusqu'ici a eu à combattre surtout des Kuri " des, troupes excellentes, levées sur place>t ' dans le -réservoir considérable d'homme^ que mettent ces régions à la disposition da - Constantinople. t La victoire russe, poussée dans la direw , tion de Bitlis et de Kliarpont, non seule - ment tarirait la source des réserves hurnaii nés pour le comité Union et Progrès, mail porterait un coup sensible à l'autorité d^ gouvernement ottoman auprès des_ populsj tions très mélanaiées dont la fidélité est 2^ - tout faite d'opportunisme. t t les commentaires de la press» italienne Erzeroum prise, relève 1* « Idea Nazio t nale », les Russes peuvent so dire maître s du vilayet entier; de là, ils pourront rayon lier vers Bitlis et Trébizonde, puisq»;,'.' 11 . manque do points d'appui fortifiés empô ! chera les Turcs d'opposer de la résistance : Le succès russe a uno importance consB i d érable, assure la «Tribuna», puisqu'il pai raJysera toute action turque dans une avu tro direction. La menace actuelle est trog - forte pour que le9 Turcs la négligent. Les Allemands .estime lo « Giomal-e d'Itffl t Ha », renoncent pour cette année à l'expa i dit,ion d'Egvpte. mais les Turcs semblaient ; s'acharner ;i cette folle entreprise ; cepenl s liant nous crovons qu'à p,résent la manut _ i^ l:.rp'-nv. v nncli;. se sera atténués

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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